Le Conflit (1) Norvège (1)

UNE AUTRE SECONDE GUERRE MONDIALE

TOME 13 : EUROPE OCCIDENTALE ET BALKANS

Volume 1 : Scandinavie

AVANT-PROPOS

Chers lecteurs,

J’entame aujourd’hui 23 novembre 2021 le dernier tome de ma monumentale uchronie qui affiche le chiffre respectable de 10361 pages.

Comment décrire mon état d’esprit à l’heure où j’écris ces lignes ? Je suis à la fois excité et soulagé, anxieux et un brin nostalgique.

Je sais que d’ici quelques mois cette aventure longue de onze ans sera terminée. Je ne sais comment je réagirai à cet instant : soulagé ? Triste ? Fier du travail accompli ? On verra comme on dit.

J’en profite pour remercier les nombreux lecteurs anonymes et les commentateurs notamment Amateur d’Aéroplane qui relit plus attentivement mes textes et qui fait même d’utiles remarques, d’utiles réflexions.

Après cette phase d’émotion revenons dans le dur. Dans ce tome je vais donc parler du récit du conflit en détails.

A l’origine j’avais prévu de ne pas l’aborder dans les douze tomes préliminaires mais comme Clausewitz disait que la première victime de la guerre c’est le plan cette idée s’est effondrée dès le Tome 4 avec des informations portant sur le conflit.

Je sais aujourd’hui que j’aurais du faire différemment en faisant un cadre général du conflit avant de réaliser les tomes. Je sais que je n’aurais pas du détailler autant l’historique de certains navires ce qui à probablement découragé certains lecteurs.

Il y à de nombreuses incohérences que j’ai renoncé depuis longtemps à corriger avec une règle simple : l’événement le plus récent chasse le plus ancien. Il y à aussi le fait que je découvre par mes recherches internet et mes lectures de nouvelles informations.

Cela fait quelques mois que j’ai commencé à réfléchir sur le récit du conflit. J’ai très vite choisit une division par zones géographiques plutôt qu’une division par année.

J’ai d’abord pensé le faire sous forme de chronologie détaillée mais je pense que je vais mettre davantage de chair. Et pourquoi pas des annexes complémentaires ? Des portraits de personnages fictifs ? Je pense que je déciderai au fur et à mesure du récit.

Je sais que ce sera long mais je suis très motivé pour achever cette œuvre et ensuite passer à autre chose par exemple un roman, un projet que j’essayé de mener à bien depuis 2015 mais sans jamais à parvenir à mes fins.

Qui dit division géographique dit choix, des choix forcément arbitraires. Sauf changements de dernière minute, la répartition sera la suivante :

-Tome 13 : Europe occidentale et Balkans

-Tome 14 : Méditerranée et Afrique (Nord et orientale)

-Tome 15 : Front russe (le front de l’est une expression impropre car pour les russes pardon les soviétiques le front était à l’ouest)

-Tome 16 : Asie-Pacifique

-Tome 17 : Peut être un tome consacré à l’arrière plan politique et diplomatique voir sur l’évolution d’après guerre avec par exemple deux guerres du Vietnam (1960-1967 et 1970-77). Cela sera aussi peut être l’occasion d’imaginer l’évolution des différentes armes en parlant davantage des équipements qui vont être utilisés notamment l’armée française.

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Ce Tome 13 va donc être consacré au front occidental et au front balkanique. Si dans la seconde guerre mondiale canonique le front balkanique est vite devenu secondaire, dans mon œuvre, que dis-je mon chef d’œuvre, les alliés estimeront nécessaire d’opérer une pression plus importante sur la péninsule balkanique.

Ce changement s’explique à la fois par ma volonté de faire un récit différent mais aussi parce que dans ma guerre la France est toujours là et peu donc appuyer une stratégie plus «méditerranéocentrée».

C’est aussi pour cela que j’ai choisit de réaliser un véritable débarquement amphibie en Norvège, l’opération BOREALIS à l’automne 1953, cinq ans après l’opération WESERÜBUNG qui déclencha le second conflit mondial tel que je l’ai imaginé.

Ce Tome va concerner une immense zone géographique concernant les Balkans, l’Europe occidentale, le Danemark et la Norvège, les combats concernant l’Afrique orientale, l’Afrique du Nord, la Méditerranée et donc l’Italie devant être abordés dans le Tome 14.

Le plan est simple. Après une introduction fouillée pour justifier mes choix (qui sont par essence arbitraires) tant sur le plan des opérations que sur le plan des armes employées, des conséquences de telle ou telle opération, j’aborderai les différentes opérations.

Je serais très détaillé mais je vais éviter de commettre les mêmes erreurs qu’au début de mon uchronie et de m’enfermer dans un récit sec, aride ou je précise le moindre mouvement d’une compagnie, le moindre mouvement d’un convoi. De toute façon je n’ai ni les compétences ni les ressources ni même la patience pour le faire.

Je vais réaliser un volume 1 sur les combats concernant la Norvège avec la campagne du même nom de l’automne 1948, une longue lutte aérienne, navale et terrestre (sous la forme d’opérations commandos) avant l’offensive finale d’octobre 1953.

Le volume 2 concernera le front occidental où les allemands attaquent au printemps 1949 mais se heurtent à une résistance bien plus farouche de la part de la Belgique et des Pays-Bas ce qui va permettre aux franco-britanniques de faire face avec plus de réussite qu’historiquement.

Le front se stabilise à l’automne 1949 sur La Seine avec une poche autour de Paris (Je sais que ce n’est pas très réaliste _encore que je justifierai plus tard pourquoi les allemands n’ont pas cherché à entrer dans Paris_ mais le patriote français que je suis ne pouvait supporter le drapeau à croix gammée sur Paris). A noter que j’ai d’abord pensé à un front sur La Somme puis sur la Loire avant de choisir une solution médiane.

C’est en juin 1951 que les alliés contre-attaquent en franchissant La Seine. Les combats vont être extrêmement violents et ce n’est qu’au début de l’année 1953 que le Rhin est franchit et que les combats vont avoir lieu sur le territoire allemand, une décision liée à l’histoire.

En effet nombre de militaires du premier conflit mondial estime que la Dolchlosslegend _la légende du coup de poignard dans le dos, celle d’une armée invaincue trahie par l’arrière_ à pu exister parce que les combats n’ont pas eu lieu sur le sol allemand.

Les alliés sont bien décidés non seulement à ne pas commettre la même erreur mais comme le dira le général Villeneuve de «serrer la main des communistes le plus à l’est possible» ce qui sera fait sur l’Oder et la Neisse.

Le volume 3 va concerner les Balkans qui s’embrasent à l’été 1949 quand les allemands et les italiens attaquent pour sécuriser le flanc méridional d’une future opération contre l’URSS. Enfin c’est l’objectif des allemands car les italiens avaient des objectifs plus personnels.

Les alliés vont soutenir les grecs et intervenir indirectement en soutien des yougoslaves qui par leur résistance acharnée vont donner du temps aux alliés pour mettre sur pied un solide dispositif qui va permettre de préserve une partie du territoire grec, un tremplin pour une future contre-offensive.

Celle-ci va tarder au grand dam des gouvernements yougoslaves et grecs qui avaient espérer une rapide contre-offensive.

Ce n’est qu’en septembre 1952 que les alliés passent à l’attaque dans le cadre de l’opération ANVIL (enclume). Les combats sont violents, les italiens, les allemands et les bulgares combattant de manière acharnée mais le poids matériel, la puissance de feu des Alliés va finalement faire la différence.

La deuxième offensive stratégique du front balkanique à lieu en mai 1953 (opération SLEDGEHAMMER) à une époque où l’Italie à changé de camp (NdA un hommage au duc de Savoie «Monseigneur le duc de Savoie termine rarement une guerre dans le camp où il l’à commencé à moins d’avoir déjà changé de camp») et où seuls les germano-bulgares sont toujours en ligne.

La dernière offensive à lieu en novembre 1953 (nom de code : SWORD) et aboutit après de durs combats à la libération de la Yougoslavie, la dernière opération majeure étant un raid aéroporté sur Belgrade (opération WELCOME/BIENVENUE) en liaison avec un assaut des maquisards royalistes.

Comme on dit bonne lecture