Pologne et Pays Neutres (75) Suède (10)

Armes de l’infanterie

Pistolet

Pistol m/40 & m/40b : 100000 exemplaires du pistolet finlandais Lahti L-35 produit sous licence.

Pistolets mitrailleurs

MP-18

Suomi KP/-31

Kpist m/37 : version produite sous licence de 35000 exemplaires du pistolet mitrailleur finlandais Suomi KP/-31

Carl Gustav M-45

Kpist m/45 : pour compléter le pistolet mitrailleur finlandais la Suède va mettre au point un pistolet mitrailleur moderne, le Carl Gustav, une arme produite à 300000 exemplaires entre 1945 et 2007.

Cette arme qui à été produite sous licence en Egypte et qui à aussi été utilisée par les américains est une arme qui s’est inspirée des MP-40, des Sten et des différents modèles de pistolets mitrailleurs soviétiques.

Le Carl Gustaf M-45 est une arme de conception et de fabrication suédoise pesant 3.35kg à vide (4.2kg chargée) mesurant 808mm (550mm crosse repliée) avec un canon de 212mm de long. Il tire la cartouche 9x19mm Parabellum à une distance maximale de 250mm et une cadence de tir maximale de 600 coups par minute sachant que l’alimentation se faisait par un chargeur de 36 cartouches.

MP-35

-Kpist m/39 : désignation suédoise du pistolet mitrailleur allemand MP-35

Fusils

Fusil suédois Mauser modèle 1938

-Swedish Mauser

Sous cette désignation de Mauser suédois se trouve en réalité toute une famille de fusils de type Mauser utilisée par l’Armen aux côtés d’autres fusils plus (Automatgevär m/42) ou moins (Karabiner 98K) modernes.

Inspiré du Mauser modèle 1893 cette arme se distingue par son calibre (6.5mm) et une construction plus robuste avec des matériaux de très haute qualité.

Après des essais menés par un modèle 1892, le premier modèle mis en service est la Carabine modèle 1894 produite à 127000 exemplaires de 1898 à 1918 puis sporadiquement jusqu’en 1932 date à laquelle la production cesse complètement.

Elle est suivie par un fusil modèle 1896 produit à 535000 exemplaires, un fusil raccourci modèle 1938 produit à 143230 exemplaires (NdA par raccourci j’entends non pas une nouvelle version type carabine mais un fusil dont l’encombrement s’éloigne des fusils à répétition de la fin du 19ème siècle pour celui des fusils mis au point dans les années trente comme notre MAS 36) et enfin un fusil de sniper modèle 1941.

Ces différents modèles sont toujours en service en septembre 1948 aux côtés des armes citées plus haut. Les unités d’active cessent de les utiliser au début des années soixante mais certaines unités de réserve vont l’utiliser jusqu’en 1983. Le modèle 1938 est encore aujourd’hui l’arme de parade et de cérémonie de la Garde Royale suédoise.

Le fusil pèse 4kg et la carabine 3.4kg. Les dimensions varient également en fonction du modèle avec une longueur totale de 1260m pour le m/96 mais de 1120mm pour le m/38 et de 950mm pour le m/94.

Même chose pour le canon qui mesure 739mm pour le modèle 1896, 610mm pour le modèle 1938 et 450mm pour le modèle 1894. Les différents modèles tirent la cartouche suédoise standard (6.5x55mm) à une distance maximale de 600 à 800m sachant que l’alimentation se fait par des chargeurs de cinq coups.

Karabiner 98K

Automatgevär m/42

Automatgevär m/42

L’Automatgevär m/42 (fusil automatique modèle 1942) est un fusil automatique de conception et de fabrication suédoise destiné à remplacé les Swedish Mauser mais qui en raison de problèmes de mise au point ne le fit que partiellement. En effet avec seulement 30000 exemplaires produits on peut difficilement le considérer comme le fusil standard de l’infanterie suédoise.

En septembre 1948 les 30000 fusils sont en service mais la production à été suspendue le temps de trouver (ou pas) une solution sur les problèmes techniques. La production reprend en septembre 1949 avec une version modifiée baptisée Automatgevär m/42B qui sera produite à 45000 exemplaires jusqu’en mars 1955 quand elle cesse définitivement. Ces armes seront remplacées par un fusil d’assaut d’origine allemande.

Outre la Suède ce fusil va être utilisé en petit nombre par le Danemark, l’Irak, l’Egypte et la Norvège.

L’Automatgevär m/42 est un fusil de conception et de fabrication suédoise pèse 4.71kg mesurant 1214mm de long dont 622mm pour le canon permettant le tir d’une cartouche de 6.5x55mm à une distance maximale de 500 à 800m, l’alimentation se faisant par des chargeurs de 10 cartouches.

Fusils mitrailleurs

-M1918 Browning Automatic Rifle (BAR)

-Kulsprutegevär m/1940

Le Kulsprutegevär m/40 (Kg m/40) est un fusil automatique lourd pouvant être considéré comme un fusil mitrailleur. Comparable au FG-42, ce fusil à été produit en petit nombre pour l’Allemagne qui ne l’utilisa guère pour des raisons obscurces.

La production est lancée à partir du 22 novembre 1933 pour cette arme disposant d’un double système d’emprunt de gaz et d’une double gachette.

Cette arme est mise en service à la fin des années trente produite à un nombre appréciable (les sources incertaines varient entre 25000 et 57000 exemplaires !). Elle est utilisée comme fusil mitrailleur aux côtés du Browning Automatic Rifle (BAR).

Le Kulsprutegevär m/40 est fusil lourd/fusil mitrailleur de conception et de fabrication suédoise pesant 8.5kg, mesurant 1257mm de long (685mm pour le canon), tirant la cartouche suédoise standard (6.5x55mm) à une distance maximale de 2000m à raison de 480 coups par minute sachant que l’alimentation se faisait par des chargeurs de 20 coups.

Mitrailleuses

-Kulspruta m/1914 : De 1914 à 1930 la Suède à produit sous licence 1300 mitrailleuses austro-hongroises Schwarzlose en calibre 6.5x55mm. Certaines étaient toujours en service en septembre 1948 mais pas au sein des unités d’infanterie.

Kulspruta m/36 désignation suédoise de la mitrailleuse moyenne américaine à refroidissement par eau Browning M1917 en calibre 8x63mm, les mitrailleuses de ce type produites en 6.5mm portant la désignation de Kulspruta m/14-29.

Kulspruta m/42

Sous cette désignation figure une version modifiée de la Browning M1919A6, une mitrailleuse tirant d’abord la cartouche suédoise standard (6.5x55mm) puis une cartouche plus lourde (8x63mm) en attendant la nouvelle cartouche standard du monde occidental (7.62x51mm). Après un premier modèle, un deuxième modèle plus léger à été produit sous la désignation de Ksp m/42B.

Cette mitrailleuse moderne à été produite de 1937 à 1947 à 15700 exemplaires pour armer aussi bien l’infanterie, que la cavalerie ou l’artillerie (défense antiaérienne rapprochée des batteries). Elle est restée en service jusqu’en 1962 quand elle à été remplacée par une mitrailleuse plus moderne.

La Kulspruta m/42 est une mitrailleuse moyenne pesant 16kg, mesurant 1351mm de long, disposant d’un canon de 607mm. Fonctionnant par court recul, elle peut tirer 600 à 720 coups par minute sachant que la portée maximale se faisant de 1800 à 2000m avec pour alimentation un système de bandes.

Mortiers

Granatkastare m/40

-Le mortier léger standard de l’Armen est le GRANATKASTARE m/40, une arme de conception et de fabrication suédoise mise en service en 1941.

Servie par trois hommes (chef de pièce, tireur et pourvoyeur), il était d’un calibre inhabituel pour un mortier (47mm). Disposant d’un tube de 669mm, il pesait 11.7kg pouvait tirer un projectile à une distance comprise entre 100 et 480m.

Granatkastare m/29

-Le mortier medium standard de l’armée suédoise durant le second conflit mondial était le GRANATKASTARE m/29, un mortier de type Stokes-Brandt bien modifié par la firme suédoise Tampella.

Cette arme était servie par cinq hommes, pesait 61kg en ordre de combat, disposait d’un tube de 994mm d’un diamètre standard de 81.4mm tirant un projectile de 3.25kg à une distance comprise entre 100 et 2650m à raison de 12 à 18 coups par minute, l’arme pointant en site de +40° à +90° et en azimut de 8° à 12°.

Granatkastare m/41

-Le mortier lourd standard de l’armée suédoise est le GRANATKASTARE m/41, un mortier de conception et de fabrication suédoise, un produit de la firme Tampella. Mis en service en 1941, il à été produit à 596 exemplaires.

Servit par huit hommes, d’un calibre de 120mm, il pesait 269kg en position de combat mais 625kg en configuration transport (avec un affût à deux roues), disposant d’un tube de 1890mm permettant le tir d’un projectile de 12.5kg à une distance comprise entre 600 et 5300m à raison de dix à huit coups par minute sachant que l’arme peut pointer en site de +45° à +85° et en azimut sur 35°

Pologne et Pays Neutres (61) Suisse (11)

Fusils

Fusils Schmidt-Rubin

Schmidt Rubin modèle 1889

Les fusils Schmidt-Rubin sont une famille de fusils à répétition mis en service entre 1889 et 1958 date à laquelle les derniers modèles ont été remplacés par un fusil de la SIG, un fusil automatique qui annoncent les fusils d’assaut. Fusils à répétition, ils tiraient la cartouche 7.5x55mm Schmidt-Rubin. Naturellement avec une telle durée de service (soixante-neuf ans) de nombreux modèles ont été mis au point, les derniers étant très éloignés du modèle d’origine au point qu’on les considère souvent comme des modèles indépendants.

Le premier modèle est le fusil Schmidt-Rubin modèle 1889. Le nom est la combinaison du concepteur du fusil (le colonel Rudolf Schmidt) et le concepteur de la munition (le colonel Eduard Rubin). La production commence en 1891 et ce fusil est plutôt avancé pour l’époque. Il à été remplacé par plusieurs modèles que ce soit le modèle 1896, le modèle 1896/11, la carabine modèle 1911 et le K-31.

Le modèle 1889 pesait 4.43kg mesurait 1302mm de long, disposait d’un canon de 780mm tirant la cartouche suisse 7.5×53.5mm via un magazine de douze cartouches.

Le Schmidt-Rubin model 1889/96 est le premier modèle destiné à remplacer le modèle 1889. La principale différence est une modification du système de verrouillage. Adopté en 1896, cette arme devrait plutôt être désigné Vogelsgang-Rebholz car le colonel Rudolf Schmidt avait refusé cette modification l’estimant impossible à faire.

Les modèles 1889/96 sont par la suite modifiés en 1911 donnant naissance au modèle 1896/11, la principale différence étant une augmentation de la vélocité de la cartouche.

Le Schmidt-Rubin Modèle 1897 est un fusil à un coup utilisant une cartouche à puissance réduite car prévu pour les cadets soit des adolescents qui n’étaient pas encore suffisament formés pour utiliser un fusil d’adulte. 7900 exemplaires ont été produits.

Le fusil court Schmidt-Rubin modèle 1899/1900 est un modèle destiné à remplacer la carabine Mannlicher modèle 1893. Il était destiné à l’artillerie et à d’autres unités n’ayant pas besoin d’un fusil mais ayant besoin d’une arme plus puissante qu’un revolver ou un pistolet. 18750 exemplaires ont été produits entre 1901 et 1911. Il fût au final utilisé par les troupes de forteresse, l’artillerie, les unités cyclistes et les compagnies de ballons. La majorité des modèles produits ont été modifiés ultérieurement en carabines modèle 1911.

Ce fusil pesait 3.8kg mesurait 1105mm de long avec un canon de 592mm et tirait la cartouche suisse de 7.5×53.5mm

Le Schmidt-Rubin modèle 1896/11 est une adaptation du modèle 1896 avec une cartouche plus puissante que les modèles Schmidt-Rubin précédents. Le modèle 1896/11 disposait d’un canon rayé à quatre rainures au lieu de trois, une poignée pistolet, un magazin de six cartouches déjà utilisée par le modèle 1899/1900 et le changement des systèmes de visée.

Ce fusil pesait 4.5kg, mesurait 1300mm, disposait d’un canon de 780mm tirant la cartouche 7.5x55mm (GP-11) via un magazine détachable de six cartouches.

Soldats suisses armés de Schmidt-Rubin modèle 1911

Le Schmidt-Rubin modèle 1911 est une adaptation pour l’utilisation d’une cartouche plus puissante avec d’autres modifications comme l’installation d’une poignée pistolet. Une mirée graduée est également installé. Ces armes étaient toujours en service en septembre 1948.

La Carabine modèle 1911 («K-11») est destinée aux unités de soutien et à la cavalerie. Arme réussie, elle allait servir de base au futur modèle 1931. Outre des modèles neufs vont s’ajouter la conversion de modèles plus anciens (modèle 1900 et 1905).

Au total ce sont 1 366 228 exemplaires ont été produits par la Waffenfabrik de Berne.

-Karabiner modell 31

Mousqueton modèle 1931

Le mousqueton modèle 1931 est en septembre 1948 le fusil standard de l’armée suisse. Mis en service en 1933 il à été retiré du service à partir de 1959 remplacé par un fusil automatique fortement inspiré du MAS-40 français, une première étape avant la mise au point de fusils d’assaut qui ne devaient cette fois rien à personne.

Remplaçant le modèle 1911, le mousqueton modèle 1931 était le dernier rejeton de la grande famille des Schmidt-Rubin même si le fusil est suffisamment différent pour justifier d’être considéré comme une nouvelle arme.

Cette arme est plus compacte que ses devanciers ce qui la rendait plus facile à utiliser par des hommes ayant besoin d’une arme plus petite qu’un fusil d’infanterie. Cela simplifiait la logistique puisqu’un seul modèle pouvait remplacer plusieurs ce qui est toujours appréciable.

Cette arme était donc utilisée par l’infanterie au sein des unités de fusiliers mais aussi par la cavalerie, l’artillerie et le génie sans oublier les troupes de forteresse. Certaines unités de police furent équipés de cette arme tout comme la garde suisse pontificale.

Au modèle standard s’ajoute des adaptations pour le tir de précision que ce soit le modèle 1931/42 ou encore le modèle 1931/43. Ces deux modèles quasiment identiques étaient munis d’une lunette grossissement x6, une lunette de fabrication suisse.

Une variante améliorée le modèle 1931/45 est mis en service en 1947 mais n’était disponible qu’en petit nombre en septembre 1948. Cette arme à été simplifiée pour faciliter la fabrication et l’entretien en temps de guerre.

Après le retrait du service les armes encore en état sont stockées pour être réutilisés en cas de besoin notamment en cas de conflit majeur. Les dernières armes ont été déstockées en 1995, certaines vendues à des musées et d’autres à des collectionneurs après neutralisation. Au final ce sont 724520 exemplaires qui ont été produits.

Le mousqueton modèle 1931 était un fusi à répétition de conception et de fabrication suisse. D’un calibre de 7.5mm, il pesait 4kg à vide. Mesurant 1105mm de long, disposant d’un canon de 652mm il tirait la cartouche suisse 7.5x55mm GP-11 à une distance maximale effective de 500m sachant que les éléments de visée sont reglés de 100 à 1500m et que la cartouche peut atteindre en théorie la distance maximale de 5500m. Il à été alimenté par des chargeurs internes détachables de 6 cartouches et pouvait mettre en œuvre des grenades à fusil.

Pologne et Pays Neutres (59) Suisse (9)

Armement d’infanterie

Armes de poing

Revolver d’ordonnance modèle 1872/1878

Ce revolver à une origine belge, le modèle 1872 ayant été fabriqué en Belgique par Pirlot Frères alors que le modèle 1878 à été produit par la Waffenfabrik Bern.

Ces révolvers fonctionnent en simple et double action avec éjection individuelle des étuis vides. Il utilise le système Chamelot-Delvigne et est donc très proche du revolver français MAS modèle 1873/74.

Ces deux révolvers ont été rapidement remp lacés par les modèles 1882 et 1882/29 mais quelques exemplaires étaient encore en service en 194!

Ce revolver de 10.4mm pèse 1kg à vide mesurant 280mm de long dont 150mm pour le canon alimenté par un barillet de six cartouches pouvant toucher une cible à 25m avec une cadence de tir à douze coups par minute.

Revolver modèle 1882 et modèle 1882 modifié 1929

Le Revolver modèle 1882 est une arme de conception et de fabrication suisse. Conçue par le colonel Rudolph Schmidt elle à été produite par la Waffenfabrik de Berne et par la firme SIG. Remplaçant le modèle 1872/78 Il à été suivit par un modèle modernisé et simplifié le modèle 1929 qui était le revolver d’ordonnance standard de l’armée suisse quand éclate le second conflit mondial et qui ne sera retiré du service qu’au cours des années soixante-dix.

C’était une arme pesant 0.8kg à vide mesurant 235mm (228mm pour le modèle 1929) dont 114mm (116mm pour le modèle 1929). Tirant la cartouche de 7.5mm modèle 1882, il pouvait toucher une cible à 40m, l’alimentation se faisant par un barillet à six coups.

Revolver pour cycliste modèle 1882/1893

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Cette arme est une évolution du précédent pour permettre son utilisation par les troupes cyclistes, des unités qui voient le jour lors des manœuvres de 1890 mais qui ne sont officiellement mises sur pied que le 3 juin 1891.

Comme jadis les cyclistes devaient fournir leur monture. Les effectifs prévus étaient de 232 hommes sachant que les hommes qui avaient accompli leurs école des recrues pouvait rejoindre cette nouvelle unité après un passage par l’école de cyclistes et ce pour une période de 22 jours. En revanche l’uniforme, l’armement et l’équipement étaient fournis par l’armée.

Ce revolver ne fût que brièvement utilisé car dès 1901 il était prévu qu’il soit remplacé par un fusil court mais cela ne signifie pas bien entendu que dès 1901 ce revolver à quitté le service actif. 337 exemplaires ont été livrés par la Waffenfabrik de Berne. Peu d’armes sont parvenues jusqu’à nos jours car nombre d’entre-eux ont été retransformés en modèle 1882.

Le revolver pour cycliste modèle 1882/1893 était une arme de conception et de fabrication suisse mesurant 235mm de long (dont 115mm pour le canon). D’un calibre de 7.5mm, il pesait 750 grammes à vide et ses performances étaient identiques au modèle 1882.

Pistolet automatique Luger modèle 1906

En dépit de son nom cette arme à été adoptée par l’armée suisse dès le 4 mai 1900. C’est l’ancètre immédiat du célèbre P-08. Les principales différences sont un calibre différent, un canon plus long et une surêté de poignée.

Cette arme aurait du entièrement remplacer le revolver modèle 1882 mais ce ne fût pas complètement le cas. Toujours en service en septembre 1948 il devait être entièrement remplacé par le P-210 (voir ci-après) mais le temps, les moyens voir la volonté ont manqué. Ce n’est qu’en 1960 que les dernières armes ont quitté le service actif essentiellement en raison du manque de pièces détachées.

Ce pistolet automatique de conception et de fabrication allemande pesait 890g à vide (mais 975 chargé), mesurait 238mm de long, disposait d’un canon de 122mm de long lui permettant de tirer une cartouche de 7.65mm. Alimenté par un chargeur de huit coups, il pouvait toucher une cible à 50m.

Pistolet automatique SIG P-210

Le SIG P-210 officiellement connu sous le nom de Pistolet 49 était une arme de conception et de fabrication suisse destinée à remplacer le Luger P06/29.

Cette arme est dérivé du SACM modèle 1935A, la SIG (Schweizerische Industrie Gesellschaft) ayant acquis la licence en 1937 moins pour produire l’armée stricto sensu que pour développer un nouveau pistolet automatique pour remplacer le Luger.

La mise au point fût laborieuse sans que l’on sache si il s’agissait d’un problème inhérent à la reprise du système Petter ou d’un perfectionnisme pointilleux. Ce qui est certain c’est qu’après une petite production lancée en 1944 celle-ci fût immédiatement stoppée pour une reprise des travaux.

Résultat en septembre 1948 quand le second conflit mondial éclate le pistolet automatique n’est pas encore en service et ne le sera qu’en 1949. Il à peu à peu remplacé le Luger, devenant le principal pistolet militaire suisse dès le milieu des années cinquante.

Après guerre cette arme fût adoptée par le Danemark et la principauté de Monaco. La Suisse à utilisé ce pistolet jusqu’au milieu des années soixante-dix. Cette arme à aussi été développé en version civile et pour le tir sportif.

Le SIG P-210 était un pistolet automatique de conception et de fabrication suisse pesant 970grammes à vide mesurant 215mm de long, disposant d’un canon de 120mm. Tirant la cartouche 7.65x21mm Parabellum, il pouvait atteindre une cible à environ 50m sachant que l’alimentation se faisait par des chargeurs de huit coups.

Pologne et Pays Neutres (33) Portugal (13)

Armes de l’infanterie

Armes de poing

Beretta modèle 1934

-Pistolet automatique Luger et Beretta M-1934

MP-28

-Pistolet mitrailleur MP-28 en 7.65mm, MP-34 et Sten

FBP

-Dans le second conflit mondial est mis en service un pistolet mitrailleur de conception et de fabrication portugaise, le FBP, une arme produite en petite nombre surtout utilisée par les unités les plus fidèles du régime ainsi que par la police.

C’était une arme en calibre 9mm tirant la cartouche 9x19mm Parabellum. Pesant 3.77kg, elle mesurait 807mm de long tirant à 150m à raison de 500 coups par minute sachant que l’alimentation se fait par des chargeurs de 21 ou de 32 cartouches.

Fusils

Le deuxième fusil en partant du haut est un fusil portugais de type Kropatschek

-Les fusils les plus anciens utilisés par les portugais étaient des fusils type Kropatschek datant de 1886. Si en métropole les modèles destinés à l’infanterie et à la cavalerie n’étaient plus en service, en revanche le modèle destiné à l’artillerie et aux Douanes était toujours utilisé. Tous les modèles étaient encore en service dans les colonies.

On trouvait pas moins de six modèles avec un fusil d’infanterie (Espingarda de Infantaria 8 mm m/1886), une carabine pour l’infanterie légère (Carabina de Caçadores 8 mm m/1886), une carabine de cavalerie (Carabina de Cavalaria 8 mm m/1886), une carabine pour la Douane (Carabina da Guarda Fiscal 8 mm m/1886/88), un fusil pour l’infanterie coloniale (Espingarda de Infantaria 8 mm m/1886/89) et une carabine pour l’artillerie (Carabina de Artilharia 8 mm m/1886/91).

Ce fusil de 1320mm de long (820mm pour le canon) pesait 4.3kg tirant la cartouche 8x56mmR à une distance maximale de 2200m, l’alimentation se faisant par un chargeur tubulaire de 8 coups.

Mannlicher modèle 1895

-Fusil Mannlicher modèle 1895

-Karabiner 98K

Mauser-Vergueiro m/1904-39

-Fusil Mauser-Vergueiro m/1904-39. Ce fusil de conception et de fabrication portugaise reprenant des éléments du Gewehr 1888, du Mauser 98 et du Mannlicher-Schönauer. Cela lui à valu le surnom à l’étranger de Portugese Mauser.

Cette arme à remplacé les fusils type Kropatschek décrits plus haut. Il à été lui même partiellement remplacé par les Karabiner 98K en 1939.

Connu dans la langue de Camoes sous le nom de Espingarda 6.5mm m/1904 (Fusil de 6.5mm modèle 1904), il à été décliné en version carabine (Carabina 6.5mm m/1904).

Cette arme à été produite à 100000 exemplaires pour le Portugal et à 5000 exemplaires en 7x57mm pour la police fédérale brésilienne. En 1915 20000 fusils furent vendus à l’Afrique du Sud pour compenser le manque de Lee-Enfield SMLE. Ultérieurement modernisées ces armes devinrent des Espingarda 6.5mm m/1904-39 et Carabina 6.5mm m/1904-39, le calibre 6.5mm étant remplacé par le 8mm.

L’Espingarda 6.5mm m/1904 était un fusil de 3.92kg mesurant 1225mm (735mm pour le canon) tirant la cartouche 6.5x58mm Vergueiro à une distance maximale de 2000m avec pour alimentation un clip de cinq cartouches.

Fusils mitrailleurs, mitrailleuses et mortiers

Fusil mitrailleur Madsen

-Fusil mitrailleur Madsen modèle 1922

-Mitrailleuses Lewis Vickers modèle 1912 MG-13 et Breda modèle 1937

-Mortier de 81mm modèle 1927/31 et modèle 1942

Mitteleuropa Balkans (135) Yougoslavie (23)

Armes de l’infanterie

Armes de poing

Nagant modèle 1895

Le revolver Nagant modèle 1895 est une arme de conception belge destinée à l’armée impériale russe mais qui en septembre 1939 était l’arme de poing standard de la RKKA (l’Armée Rouge des Ouvriers et Paysans ou Rabochny Krest’yanskaya Krasnaya Armiya).

Arme fonctionnant à l’emprunt de gaz, il est l’oeuvre de Léon Nagant qui avec son frère Emile avait participé à la mise au point du célèbre fusil Mosin-Nagant modèle 1891.

La production de ce puissant revolver commença à Liège mais dès 1898 l’Arsenal de Tula prit le relias, produisant 20000 exemplaires par an.

Jusqu’en 1918 le revolver fût produit en deux versions : une version à double action pour les officiers et une à simple action pour les hommes du rang.

La production continua après le changement de régime. La datation des armes est facile puisque les armes produites sous la période soviétique ont une étoile gravée dans la crosse, symbole que ne possèdent bien entendu as les armes produites sous les Romanov.

A partir de 1933, le pistolet semi-automatique Tokarev commence à remplacer le vénérable revolver dont la production cesse en 1945 après la sortie de 2 millions d’exemplaires.

Si les Nagant russes utilisaient le 7.62mm, d’autres armes furent produites dans des calibres différents, certains en calibre .32, d’autres en 7.5mm pour la Suède.

L’arme à été utilisée par la Russie et l’URSS, la Suède, la Norvège, la Pologne, la Grèce, l’Afghanistan, la Belgique, le Canada (armes capturées sur des bolchéviques lors de la guerre civile russe), la Géorgie, la Biélorussie, l’Iran, le Japon (armes capturées lors de la guerre russo-japonaise et de l’intervention en Sibérie), le Laos, la Lettonie, la Lituanie, la Mongolie, l’Allemagne (armes capturées durant les deux conflits mondiaux), la Corée, la Pologne, la Roumanie, la Serbie, l’Espagne, le Vietnam, la Yougoslavie.

La Yougoslavie à acquis cette arme via l’armée austro-hongroise qui avait capturé des exemplaires pendant le premier conflit mondial mais aussi via la police quand cette dernière saisissait des armes lors de descentes de police dans les milieux communistes.

En raison d’un calibre peu courant, cette arme ne devint jamais une arme standard ou de diffusion importante. Elle fût réservée aux officiers généraux qui avaient peu de chance de l’utiliser pour se défendre.

Quelques exemplaires ont survécu à l’opération MARITSA et quand la Yougoslavie bascula dans le camp communiste, quelques vénérables Nagant furent pieusement ressortis par les nouveaux maitres du pays des Slaves du Sud.

Le revolver Nagant modèle 1895 était un revolver à barillet de 7.62mm, pesant 0.8kg à vide, mesurant 235mm de long dont 114mm pour le tube, tirant la cartouche russe standard de 7.62x38mmR (barillet de sept cartouches) à une distance maximale de 46m pour une cadence de tir de 14 à 21 coups par minute.

Roth-Steyr M1907

Le Roth-Steyr M1907 était un pistolet automatique de conception et de fabrication austro-hongroise même si son inventeur était l’ingénieur tchèque Karel Krnka. Destinée initialement à la cavalerie, cette arme était le premier pistolet semi-automatique dévellopé en Europe.

La production est assurée par la Österreichische Waffenfabriksgesellschaft (OEWG) à Steyr et par la FEG à Budapest.

De 1908 à 1914 environ 99000 armes furent produites. Suite à la disparition de l’Autriche-Hongrie l’arme fût réutilisée par les pays successeurs comme l’Autriche, la Hongrie, la Tchécoslovaquie ou encore la Pologne et la Yougoslavie. L’Italie à également reçut des exemplaires au titre des dommages de guerre.

L’armée yougoslave à donc récupéré cette arme de feu l’armée austro-hongroise. Il n’à pas été longtemps l’arme de poing standard car très vite remplacée par des FN modèle 1910 et modèle 1922. Il à cependant été conservé par certains officiers qui le préférait au Nagant voir au Browning.

Le Roth-Steyr M1907 était un pistolet semi-automatique d’un calibre de 8mm pesant 1.03kg chargé et mesurant 230mm (130mm pour le canon). D’une portée maximale oscillant entre 50 et 100m, il pouvait tirer 10 à 20 coups par minute via un chargeur de 10 coups.

FN modèle 1910 et modèle 1922

En juillet 1949 au moment de l’opération MARITSA, le principal pistolet de l’armée yougoslave est le FN M.1922 plus connu sous le nom de Pistolet Automatique FN modèle 1922. Il est issu du FN modèle 1910, une autre création de l’armurier prolifique que fût John Browning.

D’abord produite aux Etats-Unis par la Colt Firearms, elle est ensuite produite en Europe, le Vieux Continent devenant la seule zone de production de cette arme au fonctionnement semblable à celui des Walter PPK et Makarov.

Après le modèle 1910 est apparu un modèle 1910/22 puis le modèle 1922. Outre la Belgique pays producteur, le pistolet automatique allait être utilisé par la Yougoslavie, les Pays-Bas, la Grèce, la Turquie, la Roumanie, la France, la Finlande, le Danemark, le Japon, le Pérou et le Venezuela ainsi qu’après guerre les Nouveaux Pays Allemands.

La Yougoslavie à acquis 60000 exemplaires de cette arme (principalement des modèle 1922 mais aussi des modèle 1910 qui était utilisé principalement par les officiers et par les servants d’armes lourdes.

Certains officiers ont conservé cette arme au moment de la reconstitution de l’armée yougoslave en Egypte mais plus par snobisme qu’autre chose.

Le FN modèle 1922 était un pistolet automatique pesant 700g à vide, mesurant 178mm et tirant la cartouche 9x17mm Browning, l’alimentation se faisant par des chargeurs de 6 à 9 coups selon les modèles et les calibres. La portée maximale effective est de 50m et la cadence de tir pratique est de 18 coups par minute.

Beretta M1923

Ce pistolet automatique à été utilisé par l’armée de terre italienne de 1923 à 1954. C’est une version améliorée du Beretta M-1915. Sa production à cependant cessée en 1945. Outre l’Italie le pistolet à été utilisé par l’Allemagne, l’Espagne et la Yougoslavie. Il à principalement remplacé le Beretta M-1915.

Caractéristiques Techniques

Calibre : 9mm (9mm Gisenti) Poids : 800g Longueur total 177mm longueur du tube 87mm Portée maximale effective 50mm

MAC modèle 1950

Comme nous l’avons vu plus haut les alliés se partagent les rôles pour reconstituer une armée yougoslave digne de ce nom. La France reçoit comme principale tâche de reconstituer des unités d’infanterie en l’occurence quatre divisions.

Qui dit divisions dit armements. La première arme à laquelle on pense quand on parle des fantassins peut être le fusil mais on peut aussi penser au pistolet automatique et au revolver.

Les besoins yougoslaves sont importants puisque désormais il s’agit de doter chaque fantassin qu’il soit fusilier, grenadier, porteur d’armes lourdes d’un pistolet. Après évaluation le choix yougoslave se porte sur le MAC (Manufacture d’Armes de Chatelleraut) modèle 1950.

Ce pistolet est une évolution du MAS modèle 1935S, un pistolet automatique caibre 7.65mm long qui allait compléter le SACM modèle 1935A avec un peu de moins de 15000 exemplaires produits en raison de la surcharge de la Manufacture d’Armes de Saint Etienne (MAS).

Le MAC modèle 1950 se distingue par son calibre, la France ayant abandonné le 7.65mm au profit du 9mm plus puissant. Les premières armes sortent début 1950, les belges étant les premiers servis avant même les français, les yougoslaves suivant peu après les premières unités françaises.

Arme fiable et robuste, elle était très appréciée par le troupier yougoslave qui aimait savoir qu’en cas de perte du fusil il pouvait toujours compter sur un pistolet qui ne lâcherait pas au moment voulu.

Ce pistolet est resté en service en Yougoslavie jusqu’au début des années soixante quand le basculement dans le camp communiste entraina son remplacement par une arme plus compatible avec la nouvelle orientation idéologique du pouvoir en place à Belgrade.

Le MAC modèle 1950 est un pistolet automatique de 9mm mesurant 195mm de long (dont 111mm pour le canon), un poids à vide de 0.860kg (et 1.047kg chargé), un chargeur droit de 9 cartouches, une cadence pratique de 18 coups par minute et une portée pratique de 50m.

Pistolets mitrailleurs

Beretta Modèle 1938

Appelé également MAB 38 (Moschetto Automatico Beretta Modello 1938), le Beretta modèle 1938 est un élégant pistolet mitrailleur mis en service comme son nom l’indique en 1938 au sein des forces armées italiennes.

L’arme fût très appréciée tant de ses utilisateurs que de ses ennemis qui n’hésitèrent pas à retourner les modello 1938 contre leurs anciens propriétaires. Outre l’Italie, l’arme à été utilisée de manière officielle par la Roumanie, l’Argentine et l’Allemagne.

Après une première variante appelée modèle 1938, des variantes simplifiées furent produites comme le modèle 1938/42 mis en service comme son nom l’indique en 1942 et le modèle 1938/49 mis en service au printemps 1949.

Cette arme fût distribuée en prioritée aux Paracadutisti, aux Alpini et aux bersaglieri des divisioni corazzate où ils servaient comme infanterie portée. Le bataillon «San Marco» fût également équipé tout comme certaines unités de Chemises Noires ou mêmes certaines unités d’infanterie de ligne.

En dépit d’une production importante, les usines Beretta furent dans l’incapacité de produire suffisamment d’armes pour les forces armées italiennes.

Voilà pourquoi des projets d’armes beaucoup plus simples furent lancés, projets aboutissant après le basculement italien dans le camp allié au profit du Nouvel Etat Fasciste. Quand au Beretta modèle 1938/49, la production se poursuivit pour les forces allemandes déployées en Italie qui recevaient de moins en moins d’armes d’Allemagne.

A la fin du conflit la production de cette arme fût brièvement interrompue mais reprit dès le printemps 1955 pour équiper la nouvelle armée italienne qui préférait le MAB 38 à des pistolets mitrailleurs qui pour les plus esthètes ressemblaient davantage à des outils de garagiste qu’à de véritables armes.

Outre l’Italie, le MAB 38 à été utilisé par l’Albanie, le Costa Rica, la République Dominicaine, le Japon (petit nombre pour tests), l’Ethiopie, l’Allemagne, le Maroc (surplus italiens dans les années soixante), Roumanie, Yougoslavie, Yemen et Syrie, ces deux états utilisant des armes de troisième main puisqu’il s’agissait d’armes italiennes capturées par les yougoslaves et livrées à des guerilla via d’obscurs intermédiaires.

Les yougoslaves ont en effet utilisé ce pistolet mitrailleur en le capturant sur le champ de bataille durant l’opération MARITSA. Le nombre n’est pas connu avec certitude mais le recoupement de différents témoignages fait état d’un bon millier d’armes ce qui énorme surtout pour un pays attaqué et qui résistait à grand peine à l’assaut germano-italo-hongrois.

Avec des munitions en quantité suffisante (via notamment la capture de convois logistiques), les yougoslaves purent utiliser ces armes contre l’ennemi et même un temps après la reconstitution des forces armées le temps que les français fournissent suffisamment de pistolets mitrailleurs.

Le Beretta modèle 1938 était un pistolet mitrailleur pesant 4.2kg à vide et 5kg chargé d’un calibre de 9mm, mesurant 946mm de long dont 315mm pour le canon, tirant la cartouche aujourd’hui standard 9x19mm Parabellum à une distance maximale effective de 200m, la cadence de tir atteignant 600 coups par minute via des chargeurs de dix, vingt, trente ou quarante coups.

TZ-45

Le pistolet mitrailleur TZ-45 est apparu dès 1945 mais sa production n’à été lancée en masse qu’à partir de 1950 quand il devint évident que Beretta ne pourrait fournir suffisamment de MAB modèle 1938.

Produite entre 1950 et 1954 à 8000 exemplaires, cette arme à été utilisée par l’Italie, l’Allemagne, la Yougoslavie, la Hongrie, la Roumanie et après guerre par la Birmanie et la Thaïlande.

Le pistolet mitrailleur TZ-45 à aussi été utilisé de manière détournée par les yougoslaves qui capturèrent des exemplaires sur le champ de bataille. Son utilisation est cependant moins documentée que celle du Beretta. Son utilisation cessa à la fin de la Campagne de Yougoslavie.

Le pistolet mitrailleur TZ-45 était un pistolet mitrailleur de 3.2kg d’un calibre de 9mm (9mm Parabellum ou Fiocchi) mesurant 845mm (crosse déployée) et 550mm (crosse repliée), disposant d’un canon de 230mm, tirant les quarante cartouches de son chargeur à une distance maximale effective de 150m pour une cadence de tir de 800 coups par minute.

Manufacture d’Armes de Tulle (MAT) modèle 1942

Le pistolet mitrailleur MAT 42

Contrairement à ce qu’on lit parfois l’armée française avait parfaitement cerné les potentialités du pistolet mitrailleur mais une volonté absurde de perfectionnisme avait conduit au fait qu’en septembre 1939 aucun PM n’était en service dans les rangs français, le MAS-38 ayant vu sa production tout juste lancé et pour faire face au conflit qui venait de débuter on commanda des Thompson aux américains et on récupéra les armes laissées par les républicains espagnols qui s’étaient réfugiés en France lors de la Gran Retirada (La Grande Retraite).

Cela va changer durant la Pax Armada. Le MAS-38 était une arme fiable mais difficile à produire en masse en temps de guerre. De plus des doutes sur la puissance de la cartouche de 7.65mm s’était fait jour. Parallèlement, quelques MP-40 capturés au cours d’une descente contre un entrepôt clandestin d’armes en Alsace furent étudiés avec intérêt par l’armée française.

Tout ces facteurs allaient concourir à la naissance d’un pistolet mitrailleur fiable et facile à produire, le principal reproche qu’on pourrait lui faire étant un esthétisme qui tranchait avec les armes antérieures.

C’est la Manufacture d’Armes de Tulle (MAT) qui est chargée de mettre au point une arme destinée surtout aux sous-officiers et aux servants d’armes lourdes, les MAS-38 devant être rétrocédés à la Gendarmerie pour des tâches de sécurité.

Les premiers prototypes sont présentés en septembre 1941. Les tests officiels sont concluants mais une véritable ordalie attend la nouvelle arme qui va être littéralement maltraitée par les hommes du 65ème RI de Nantes et du 601ème GIA.

Cette fois pas de simples tests au champ de tir mais des tests en condition réelle lors de manœuvres où la consigne est claire : ne pas ménager les armes. Quelques problèmes sont relevés mais aucun qui menace l’avenir de l’arme.

La production en série est lancée en septembre 1942, les premières armes étant livrées avant la fin de l’année.

Le nouveau pistolet mitrailleur est baptisé MAT modèle 1942 rapidement simplifié en MAT-42. Il va principalement équiper le chef de section des compagnies d’infanterie, les corps francs _unités créées uniquement en temps de guerre avec les meilleurs éléments du régiment_, et les GRDI. De plus chaque régiment d’infanterie recevait à la mobilisation un stock à utiliser selon le bon vouloir du chef de corps.

Les yougoslaves vont recevoir des MAT-42 quand leur armée est reconstituée en Afrique du Nord en 1950. Les troupes de Belgrade ne vont pas faire preuve d’innovation dans l’utilisation de cette arme puisqu’elle va équiper les sous-officiers, les porteurs d’armes lourdes, des unités de choc comme l’infanterie portée. Toujours en service à la fin du conflit ce pistolet mitrailleur à été remplacé en 1960 par des armes de conception soviétique.

Le MAT-42 était un pistolet de conception et de fabrication française pesant 3.5kg à vide mais 4kg chargé, mesurant 630mm de long 220mm pour le canon. Tirant la cartouche 9x19mm Parabellum, cette arme pouvait toucher une cible à 200m (100m en pratique) à raison de 600 coups par minute sachant que l’alimentation se faisait par des chargeurs de trente-deux cartouches.

Mitteleuropa Balkans (91) Roumanie (21)

Armement

Armes de l’infanterie (1) : armes de poing

Revoler Nagant modèle 1895

Revolver Nagant modèle 1895

Le revolver Nagant est l’arme de poing standard de la RKKA en septembre 1939 et même si le pistolet automatique Tokarev TT-33 avait commencé à le remplacer dès les années trente et durant la décennie suivante.

Ce revolver à barillet est une création d’un industriel belge Léon Nagant qui produisit un revolver à emprunt de gaz _système peu courant pour une arme de poing_ pour l’armée tsariste, une arme tirant la cartouche 7.62x38mmR. Les frères Nagant (Léon et Emile) étaient connus à la cour des Romanov pour avoir participé à la mise au point du fusil russe standard , le célèbre Mosin-Nagant modèle 1891.

Outre l’armée, la police russe fût équipée de ce puissant mais encombrant revolver. La production commença d’abord à Liège mais dès 1898, Saint-Petersbourg acheta la licence de production qui continua à l’Arsenal de Tula avec 20000 exemplaires produits par an.

Jusqu’en 1918 le revolver fût produit en deux versions : une version à double action pour les officiers et une à simple action pour les hommes du rang.

La production continua après le changement de régime. La datation des armes est facile puisque les armes produites sous la période soviétique ont une étoile gravée dans la crosse, symbole que ne possèdent pas les armes produites sous les Romanov.

A partir de 1933, le pistolet semi-automatique Tokarev commence à remplacer le vénérable revolver dont la production cesse en 1945 après la sortie de 2 millions d’exemplaires.

Si les Nagant russes utilisaient le 7.62mm, d’autres armes furent produites dans des calibres différents, certains en calibre .32, d’autres en 7.5mm pour la Suède.

L’arme à été utilisée par la Russie et l’URSS, la Suède, la Norvège, la Pologne, la Grèce, l’Afghanistan, la Belgique, le Canada (armes capturées sur des bolchéviques lors de la guerre civile russe), la Géorgie, la Biélorussie, l’Iran, le Japon (armes capturées lors de la guerre russo-japonaise et de l’intervention en Sibérie), le Laos, la Lettonie, la Lituanie, la Mongolie, l’Allemagne (armes capturées durant les deux conflits mondiaux), la Corée, la Pologne, la Roumanie, la Serbie, l’Espagne, le Vietnam, la Yougoslavie.

Cette arme à été acquise par la Roumanie en profitant des surplus d’après guerre mais aussi de l’occupation d’une partie de la Russie ce qui à permis à l’armée roumaine de récupérer de nombreuses armes qui pour beaucoup ont été stockées et souvent réutilisées dans les années trente et les années quarante.

Pour beaucoup il s’agissait d’armes acquises par des officiers roumains préférant le revolver au pistolet automatique ce qui dans certains pays ressemblait à une forme de snobisme.

Caractéristiques Techniques

Calibre 7.62mm (cartouche 7.62x38mmR) Poids à vide 0.8kg Longueur 23.5cm longueur du tube 11.4cm Cadence de tir 14 à 21 coups Portée maximale 46m Alimentation barillet de sept cartouches

Steyr modèle 1912

-Le Steyr modèle 1912 était un pistolet automatique datant du début du XXème siècle est également une arme mise au point et produite initialement pour l’armée austro-hongroise.

Outre les armées de la Double-Monarchie et les pays ayant succédé, le pistolet à été utilisé par l’Allemagne, la Pologne, la Chine, le Chili, la Roumanie.

Cette arme dévellopée à partir de 1911 utilise comme base technique le mécanisme du Roth-Steyr M1907. Comme son nom le suggère il à été adopté par son utilisateur principal en 1912.

Arme solide, elle pouvait fonctionner dans des conditions difficiles et dieu que dans les tranchées les armes souffraient de la pluie, de la boue, du froid…… .

L’armée roumaine à récupéré pas moins de 50000 exemplaires de cette arme produite à plus de 300000 exemplaires ce qui représente une part non négligeable. Pistolet automatique standard de l’armée roumaine durant le premier conflit mondial, cette arme était toujours en service en septembre 1948 bien que des pistolets plus modernes soient arrivés. En revanche cette arme n’à pas été conservée dans la nouvelle armée roumaine communiste

Caractéristiques Techniques

Calibre : 9mm (9mm Steyr et Luger) Poids : 1.2kg Longueur totale 216mm longueur du tube 128mm Portée maximale effectiva 50m Alimentation : chargeur de 8 cartouches

Beretta M-1934

Le Beretta M-1934 était un pistolet semi-automatique compact, arme standard de l’armée de terre italienne. C’est une nouvelle production de la célèbre firme Beretta dont la qualité des produits n’est généralement pas à prouver.

A l’origine de ce pistolet figure un intérêt de l’armée italienne pour le Walter PP, un pistolet allemand. Pour éviter de perdre un gros contrat, la firme Beretta proposa son M-1934, modèle accepté en 1937 par le Regio Esercito Italiano.

Cette arme efficace va être utilisée principalement par le Regio Esercito Italiano mais également par la Regia Marina et la Regia Aeronautica sans oublier les Chemises Noires.

L’arme va aussi être exportée en Espagne, au Portugal, en Roumanie, en Allemagne et après leur indépendance et/ou leur libération par la Libye, l’Ethiopie, la Somalie et l’Erythrée.

Cette arme va être produite jusqu’en 1992, le total étant de 1.2 million d’exemplaires. La datation est facile puisque les armes produites sous la période fasciste possède leur date de production en chiffres arabe et en chiffres romains.

La Roumanie à reçu plus de 50000 exemplaires (chiffre exact inconnu) qui va peu à peu remplacer le Steyr modèle 1912 sans totalement le supplanter. Si aujourd’hui l’arme de poing peut être employée par tout le monde à l’époque le pistolet automatique n’armait que les officiers et les servants d’armes lourdes. Cette arme à été retirée du service à la fin des années cinquante.

Caractéristiques Techniques

Calibre : .380 ACP (9mm Corto) Poids à vide 660g Longueur 152mm longueur du canon 94mm Alimentation : sept cartouches

FN modèle 1910 et modèle 1910/22

Cette arme (et son évolution) est une autre création de John Browning produite aux Etats-Unis par Colt Firearms et en Europe par la Fabrique Nationale d’armes implantée à Herstal en Belgique.

Rapidement la firme Colt stoppa la production et le pistolet américain fût produit uniquement en Europe. Son mode de fonctionnement est semblable à celui des Walter PPK et Makarov.

Outre la Belgique et l’Allemagne, ce pistolet automatique à été utilisé par la Yougoslavie, les Pays-Bas, la Grèce, la Turquie, la Roumanie, la France, la Finlande, le Danemark, le Japon, le Pérou et le Venezuela ainsi qu’après guerre les Nouveaux Pays Allemands.

Pour l’anecdote ce revolver à été utilisé pour trois assassinats politiques : l’archiduc François-Ferdinand à Sarajevo en 1914, le président français Paul Doumer en 1932 et le gouverneur de Louisiane Huey Long en 1935.

La Roumanie à acquis cette arme dans l’immédiat après guerre pour compléter ces Steyr modèle 1912. Ils étaient encore en service en septembre 1948.

Le FN modèle 1910 pèse 590 grammes à vide (700 pour le modèle 1922), mesurant 153mm de long (178mm pour le modèle 1922), disponible principalement en deux calibres : 9x17mm Browning et 7.65x17mm, l’alimentation se faisant par des chargeurs de 6 à 9 coups selon les modèles et les calibres.

Japon (64) Armée de Terre (4)

Armes légères et collectives de l’infanterie

Armes légères (1) : pistolet et revolvers

Revolver type 26

Cette arme de calibre 9mm à connu une très longue carrière dans l’armée de terre japonaise puisque mis en service en 1893, il à été utilisé jusqu’en 1954 soit soixante et un an.

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Grande Bretagne (78) Armée de Terre (3)

Armement de l’armée britannique (1) : l’armement de l’infanterie

Pistolets et revolvers

Si des pays comme la France on privilégié le pistolet automatique pour l’armement de leurs officiers ainsi que des servants d’armes lourdes, l’armée britannique à préféré le révolver à barillets, les pistolets étant peu nombreux pour ne pas dire inexistants.

Comme tous les belligérants, les pistolets/révolvers en service en septembre 1939 sont un mélange d’armes anciennes et récentes. Le parc évolue peu durant la Pax Armada.

Revolver Webley & Scott Army WG (Webley Government)

Revolver Webley & Scott Army WG

Ce revolver mis au point en 1882 à partir d’un modèle produit pour le marché civil n’à pas été officiellement adopté par l’armée britannique mais il était très apprécié des officiers qui l’utilisait souvent comme arme personnelle.

Ce revolver qui à inspiré les modèles de revolver de la British Army pendant près de trente ans était encore présent en 1948 mais en très petit nombre.

Calibre 0.455 (11.55mm) longueur 235mm poids 1065g chargeur de 6 cartouches

Revolver Webley & Scott Mk I à VI

Revolver Enfield (Webley Albion) Mk I

Comme nous venons de le voir, les Webley Government ne furent pas officiellement adoptés par l’armée mais utilisés comme arme personnelle par les officiers.

Ce n’était que partie remise pour la firme Webley & Scott qui en 1887 parvint à faire adopter une version légèrement modifiée du Webley Army Government, adopté sous le nom de Webley Mk I.

Les modèles se succèdent rapidement, le Mk II arrivant dès 1894, le MK III en 1897 et le Mk IV en 1899.

Après le MkV qui est le premier modèle à utiliser des cartouches sans fumée, apparait le Mk VI mis en service en 1915.

A la version de base à canon de six pouces (152mm) s’ajoutent des variantes avec canons de 4 et 8 pouces sans oublier des versions rappelant les Maschsenpistole allemands avec une crosse et même une baïonnette.

Bien que des revolvers plus modernes soient apparus au cours des années trente, le Mk VI était encore en service assez largement en septembre 1939 et plus confidentiellement en septembre 1948.

Calibre : 0.455mm (11.55mm) longueur 287mm longueur du canon 152mm Poids : 1080g Alimentation : six cartouches

Revolver Enfield (Webley Albion) Mk I

Revolver Enfield (Webley Albion) Mk I

En 1932, l’armée britannique adopte un nouveau revolver fonctionnant sur un principe différent des Webley Mk I à Mk VI utilisés jusque là. Produit principalement par la manufacture d’arme d’Enfield, ce révolver fût également produit par la firme Webley de Birmingham, les revolvers étant alors connus comme des Webley Albion.

Ce revolver à été produit en plusieurs modèles, le Mk I n°2, le Mk I ** n°2 modifié, le Mk I ** n°2 simplifié plus facile à produire en masse avant qu’à partir de 1945 ne soit produit un nouveau modèle le Mk III toujours en production en septembre 1948, le projet de le remplacer par un pistolet automatique n’ayant pas débouché.

Calibre : 0.380 (9.65mm) longueur 258mm poids 715g Alimentation : barillet de six cartouches

Revolver Colt New Service

Revolver Colt New Service

Ce revolver apparu à la fin du 19ème siècle est de conception et de fabrication américaine à été livré en petit nombre à l’armée britannique au cours de la guerre de Pologne alors qu’un conflit long s’annonçait.

Les chiffres sont incertains mais il semble que moins de 2500 exemplaires ont été reçus par l’armée britannique. Ces revolvers ont essentiellement été utilisés par la Territorial Army, la Regular Army préférant maintenir sa confiance aux revolver Webley.

Calibre : 0.455 (11.55mm) longueur : 274mm poids : 1090 grammes Alimentation 6 cartouches

Revolver Smith & Wesson modèle 1905 (Victory)

Revolver Smith & Wesson modèle 1905 (Victory)

Ce revolver lui aussi de conception et de fabrication américaine à été utilisé par l’armée britannique durant le premier conflit mondial.

Présent encore en septembre 1939 quand éclate la guerre de Pologne, il était encore présent en petit nombre dans diverses armureries quand éclate le second conflit mondial mais son apport va être marginal.

Calibre : 0.38 (9.65mm) longueur 256mm poids 805g Alimentation : barillet de six cartouches

Pistolet Webley & Scott modèle 1909 1910 1913 1920

Pistolet Webley modèle 1920

Pistolet Webley & Scott modèle 1920

Bien que préférant le revolver, l’armée britannique dispose aussi de pistolets. Là encore la firme de Birmingham Webley & Scott à fourni des produits robustes à la British Army.

Si les trois premiers modèles sont peu présents en septembre 1939 (et a fortiori en septembre 1948), le dernier modèle équipe encore largement les unités quand éclate le second conflit mondial.

La production stoppée en 1945 reprend en octobre 1948 avec un modèle 1948, semblable au modèle 1920 mais au schéma simplifié pour permettre une production de masse.

Calibre : 0.380 (9.65mm) longueur 206mmpoids : 908 grammes Alimentation : chargeur de huit cartouches

Pistolets mitrailleurs

Avant-Propos

Quand les premières unités britanniques débarquèrent en Belgique, les allemands la virent avec hauteur. Que vallait cette “misérable” petite armée face aux troupes du Kaiser ? Rien ou si peux de chose.

Le premier affrontement eut lieu près de Mons le 23 août 1914. Les alliés étaient à l’époque en pleine retraite et la mission des Tommies était de retarder l’avancée allemande.

Installés sur des positions fixes, les soldats britanniques, volontaires agueris firent parler leur science du tir.

Avec une parfaite discipline de tir, ils parvinrent à tirer jusqu’à 15 cartouches par minute ce qui fit dire aux allemands que les bataillons britanniques disposaient de douze à vingt-quatre mitrailleuses alors que le nombre de réel était de deux.

Une telle conception du tir ne pouvait qu’avoir des conséquences sur l’équipement et le pistolet mitrailleur ne trouva guère dans l’armée britannique un terreau fertile ou s’épanouir.

Ainsi en septembre 1939 quand la guerre de Pologne éclate, la British Army ne dispose pas pistolets mitrailleurs ou submachine gun en service.

Tout comme la France, elle va commander un grand nombre de mitraillettes Thompson rendues célèbres par les gangsters de Chicago, copier la référence des pistolets mitrailleurs en l’occurence le MP-28 (même si la Lanchester ne va être utilisée que par la RAF et la Royal Navy) et mettre au point un pistolet mitrailleur comparable au MP-40, la Sten.

Quand le second conflit mondial éclate, le pistolet mitrailleur, le submachine gun est bien présent dans les rangs de l’armée de terre britannique essentiellement comme arme pour les hommes ne pouvant s’encombrer de fusil même si l’infanterie portée accompagnant les chars avait compris qu’un PM était nettement plus utile qu’un fusil.

Thompson Submachine Gun

pistolet mitrailleur Thompson M1A1

pistolet mitrailleur Thompson M1A1

Les différentes armées qui entrent en guerre en août 1914 sont toutes armées d’un fusil à répétition manuelle capable de tirs précis à grande distance.

En terrain ouvert cela est parfait mais dans la nouvelle forme de combat introduit par la tranche, cette portée était inutile et la longueur du fusil rendait son utilisation compliquée.

Comme le combat dans les tranchées avait lieu à courte distance, était bref et violent (comme le montre le magnifique film “Capitaine Connan” de Bertrand Tavernier), on avait besoin d’une arme compacte délivrant une grande puissance de feu.

C’est l’acte de naissance du pistolet-mitrailleur ou mitraillette mais à part la MP-18 en petit nombre, aucun pistolet mitrailleur n’eut le temps de faire ses preuves dans ce terrible conflit.

C’est le cas de la mitraillette Thompson dont les prototypes furent mis au point deux jours après l’armistice de Rethondes.

Conçu comme un nettoyeur de tranchée, ce pistolet mitrailleur allait devenir célèbre dans les mains de la pègre de Chicago qui l’utilisa dans ses réglements de compte mais également contre la police qui en fit également usage.

Si le modèle 1921 n’intéressa pas l’armée, le modèle 1928 allait être commandé d’abord par l’USMC, par la US Army avant que la France et la Grande-Bretagne n’en commande de grandes unités en septembre 1939.

5000 exemplaires furent commandés et livrés au printemps 1940. Ils furent choisis pour équiper certaines unités de l’arrière mais surtout l’infanterie portée chargée d’accompagner les chars.

Après la commande de 7500 exemplaires supplémentaires à l’automne 1941 et livrés dans le courant de l’année 1942, la Thompson Submachine Gun va être complétée par la Sten qui va peu à peu remplacer le pistolet mitrailleur américain même si en septembre 1948, la Thompson n’à pas dit son dernier mot.

Calibre : 11.43mm Longueur arme dépliée : 858mm longueur du canon 266mm Contenance du chargeur : 20 cartouches en chargeur droit, 50 cartouches en chargeur circulaire Poids : 5000kg (chargé) Portée pratique : non connue Cadence de tir : non connue

Sten Submachine Gun

Beware a lady and a gun

Beware a lady and a gun

Comme nous l’avons vu dans l’introduction, les soldats britanniques ne disposent pas de pistolets mitrailleurs, de mitraillettes quand éclate la guerre de Pologne.

Cette carence est compensée dans un premier temps par la commande de mitraillettes Thompson mais la commande d’armes étrangères ne permet pas de répondre à tous les besoins. La mise au point d’une arme nationale est nécessaire.

Alors que la Royal Navy et la Royal Air Force avaient passé commande auprès de Sterling d’une copie du MP-28 _la Lanchester_, la British Army s’adressa à la manufacture d’armes d’Enfield pour un pistolet mitrailleur facile à produire et à utiliser.

C’est l’acte de naissance de la Sten Mk I, ce nom venant des initiales des concepteurs (Shepperd Turpin) avec les deux premières lettres de la manufacture d’Enfield.

C’est une arme usinée, de facture moderne _laide dirons certains à l’époque_ rappelant le MP-40 allemand dont les premiers exemplaires sont livrés au printemps 1941, la manufacture d’arme d’Enfield ayant d’autres productions plus urgente.

Avant le déclenchement du conflit, plusieurs modèles furent produits (Mk II, Mk III et IV) mais en septembre 1948,un Mk V était en cours de production avec la possibilité de fixer une baionnette ou un silencieux ainsi que de changer la crosse pleine introduite avec le Mk III par une crosse repliable.

Cette arme à également été vendue aux Dominions (Canada, Australie, Nouvelle-Zélande, Afrique du Sud), à l’armée indienne mais également à l’Irlande et à la Grèce.

Calibre : 9mm Longueur 896mm Poids 3.875kg Chargeur de 32 cartouches

Sterling Lanchester Submachine Gun

pistolet mitrailleur Lanchester

pistolet mitrailleur Lanchester

Le pistolet mitrailleur Sterling Lanchester est une copie britannique du MP-28 destinée à la Royal Air Force (RAF) (défense de ses terrains d’aviation contre un raid parachutiste) et à la Royal Navy pour équiper ses compagnies de débarquement.

Cette arme n’à été produite qu’à 50000 exemplaires entre septembre 1941 et mars 1944 avant que la production cesse au profit de la Sten.

Cette arme à été utilisé par la Royal Navy sur ces navires, par les Royal Marines et par la Royal Air Force.

Cette arme est toujours en service en septembre 1948 même si à terme elle doit être remplacée par la Sten.

Caracteristiques Techniques

Calibre : 9x19mm Parabellum Poids : 4.34kg Longueur 851mm Longueur du canon 203mm Cadence de tir : 600 coups/minute Portée effective 150m Alimentation : chargeurs de 32 ou de 50 cartouches

Fusils

Depuis la renaissance et l’apparition des mousquetaires, le fusil est l’arme de base du fantassin, une arme qui à considérablement évolué, les lourdes arquebuses cédant la place aux mousquets puis à des fusils à chargement par la bouche puis par la culasse.

Les combats se déroulant en terrain ouvert, il fallait une arme à longue portée pour prendre rapidement le dessus sur l’adversaire. Certains fusils pouvaient atteindre la portée maximale de 1200m ce qui en faisait une arme redoutable aux mains de tireurs bien entrainés et d’unités disciplinées comme les allemands en firent les frais à Mons en Belgique en août 1914.

Equipée de fusils Lee-Enfield en août 1914, l’infanterie britannique l’était toujours trente-quatre plus tard en septembre 1948 quand un nouveau conflit déchira l’Europe et le Monde.

Certes les fusils étaient différents mais la conception de base restait la même. Des recherches avaient été lancés pour équiper l’infanterie britannique d’un fusil semi-automatique comparable au MAS 40 mais elles étaient menées sans empressement.

Ce n’est qu’une fois le conflit déclenché que la commande d’un fusil semi-automatique fût considéré comme urgente mais ceci est une autre histoire.

Outre les différentes armes du système Lee-Enfield, on trouve également d’autres armes de conception et de fabrication étrangère, des armes héritées du premier conflit mondial ou commandées en urgence en septembre 1939 qui souvent s’acheva avant que la totalité des livraisons ne soit parvenu à leur destinataire.

Fusils Lee-Enfield

Short Magazine Lee Enfield Mk III

Short Magazine Lee Enfield Mk III

C’est en 1895 que l’armée britannique adopta le fusil Lee-Enfield Mk I. Destiné à remplacer le fusil Lee-Metford, il était la combinaison du savoir faire de la manufacture d’armes d’Enfield et d’un inventeur américain, James Paris Lee qui introduisit en Grande-Bretagne ses inventions de la culasse mobile et du boitier-chargeur donnant naissance à l’un des meilleurs fusils à répétition jamais produit.

Décliné en une version Carbine (carabine) pour la cavalerie et une version adaptée pour la police servant dans la turbulente Irlande, ce fusil connu le dur conflit contre les Boers, conflit qui démontrèrent l’inutilité de deux armes différentes pour l’infanterie et la cavalerie.

Malheureusement comme souvent quand on demande une arme pour des besoins aussi différents que l’infanterie et la cavalerie, l’arme en question fit l’unanimité contre elle.

Baptisée Short Magazine Lee-Enfield (SMLE) elle était décriée par les fantassins qui estimaient que le racourcissement du canon entrainait une moindre précision alors que les cavaliers la trouvait trop longue.

De multiples modifications plus tard et le SMLE devint le fusil Lee-Enfield SMLE Mk III, le fusil avec lequel le BEF allait combattre en Belgique et sur la Somme, en Italie et à Gallipoli sans oublier les théâtres d’opérations plus exotiques.

Cette arme équipa l’armée britannique mais également l’armée indienne, l’armée australienne, l’armée néo-zélandaise et l’armée sud-africaine, les Dominions et l’Irlande (Etat libre puis République) continuant de le fabriquer et de l’utiliser même après que la Grande-Bretagne eut mis en service des variantes plus modernes.

Durant les années vingt, la dénomination des fusils fût modifiée et le SMLE Mk III devint le fusil Mk III n°1 alors que sa variante MK III* avait été logiquement rebaptisée N°1 Mk III*.

Ces fusils étaient d’excellentes armes mais coûteuses et compliquées à fabriquer. Or dans une guerre de type industrielle, l’important c’est le nombre, la quantité plus que la qualité. Il fallait simplifier la fabrication du fusil Lee-Enfield pour en disposer d’un nombre suffisant pour équiper les dizaines de divisions nécessaires.

Seulement voilà à l’époque les budgets de la défense n’étaient pas au sommet de leur forme et l’absence de réelle menace extérieure rendait inutile la mise en fabrication d’un nouveau rejeton de la famille Lee-Enfield.

Lee Enfield Mark IV n°1

Lee Enfield Mark IV n°1

Le projet est mis en sommeil en 1931 avant d’être réactivé en septembre 1939 quand le fusil Lee-Enfield n°4 Mk I fût mis en fabrication à partir du N°1 Mk VI, une arme de pré-série dérivé de la série Mk III.

En dépit de l’arrêt prématuré du conflit, la production continua pour remplacer peu à peu les N°1 Mk III et N°1 Mk III* dont le stock diminuait.

Ce nouveau fusil était reconnaissable entre tous par son canon dégagé du fût, un canon plus lourd qui améliorait la précision. Dans l’ensemble ce fusil reprennait les grandes lignes du système Lee-Enfield en tenant compte des nécessités des conflits modernes qui place la quantité au dessus de la qualité.

En septembre 1948, rares étaient les unités de la Regular Army à être encore équipées de fusils N°1 Mk III et Mk III*, ces fusils équipant encore les unités de la Territorial Army sans compter les armées des Dominions qui ne se rallièrent que tardivement au N°4 Mk I.

Une variante raccourcie appelée N°5 Mk I et destinée à l’Extrême-Orient fût produite en petite quantité. Utilisé pour le tir de précision, le N°4 Mk I recevait une lunette télescopique alors qu’une variante destinée aux parachutistes fût produite durant le second conflit mondiale. Baptisée N°7 Mk I, ce fusil comme le MAS 36CR recevait une crosse repliable et un canon légèrement raccourci.

Caractéristiques Techniques du Lee-Enfield N°4 Mk I

Calibre : 7.7mm Longueur totale 1.12m Longueur du canon : 0.64m Poids : 4.14kg Capacité du chargeur : dix cartouches

Les autres fusils en service

Si le Lee-Enfield était ultra-dominant dans les unités d’infanterie britanniques, d’autres fusils avaient réussi à faire leur place.

Commandés en septembre 1939 pour faire face à des besoins immenses, ces fusils furent essentiellement confiés à des unités de réserve de la Territorial Army ou utilisés pour l’instruction de jeunes recrues.

Springfield M1903

Springfield M1903

Citons le Springfield modèle 1903, un fusil de conception et de fabrication américaine, le fusil standard de l’US Army et de l’USMC avant d’être supplanté par le Garand.

Ce fusil mis au point à la fin du 19ème siècle reprennait le principe du Mauser. La Grande-Bretagne en commanda 15000 exemplaires qui furent pris sur les stocks américains ce qui entraina une reprise de la fabrication pour compenser a minima cette perte, le temps que la production du Garand atteigne un niveau suffisant.

A noter que quelques tireurs d’élite britannique utilisèrent ce fusil de préférence au pourtant très efficace Lee-Enfield N°4 Mk I

Caractéristiques du fusil Springfield modèle 1903

Calibre :.30 (7.62mm) Longueur totale : 1.10m Longueur du canon : 0.61m Capacité du chargeur : 5 cartouches

Fusil Ross modèle 1910

Fusil Ross modèle 1910

L’utilisation du fusil Ross modèle 1910 fût nettement plus confidentielle. Quelques centaines d’exemplaires furent livrés par le Canada à la Grande-Bretagne mais à part équiper les équipages des chalutiers durant la guerre de Pologne, ce fusil ne fût guère employé par la Grande-Bretagne à part pour des taches d’instruction ou d’essais.

D-Armée de terre : une profonde métamorphose : l’armée Villeneuvienne (2)

Quel matériel pour l’armée villeneuvienne ?

A nouvelle doctrine nouveau matériel et le général Villeneuve, suivant l’action menée par son prédecesseur continue la modernisation de l’armement de l’infanterie, de la cavalerie, de l’artillerie et du génie.

Infanterie

 

MAS 36

En juin 1941, le général Villeneuve décide de standardiser le calibre de l’armement individuel des unités de l’armée de terre. Le 8mm apparu à la fin du 19ème siècle avec le Lebel voyait sa production stoppée et les stocks réservés à l’Empire où l’emploi d’un calibre moins performant que le 7.5mm n’était pas un handicap majeur.

Les unités métropolitaines allaient donc disposer uniquement d’armes en calibre 7.5mm, un compromis entre le 7.92mm allemand et le 8mm.

Le MAS-36 devient le fusil standard de l’infanterie, une version courte dite MAS-36/39 équipe la cavalerie et l’artillerie, les unités parachutistes (601ème et 602ème groupe d’infanterie de l’air dépendantes de l’armée de l’air) recevant une version à crosse pliante, le MAS-36CR. En dépit d’une production toujours plus grande, en 1946, on trouvait encore des Berthier modèle 1908 modifié 1915 dans les unités de seconde ligne et les régiments territoriaux.

 

Le MAS 36CR était l’arme de choix de l’infanterie de l’air

Le MAS-36 en dépit de sa modernité fonctionnait encore selon le principe du fusil à répétition alors que certaines armées se dotaient de fusils semi-automatiques. La France décida de suivre cette voie en mettant au point le MAS-40

MAS 40

Ce fusil entra en expérimentation au printemps 1940. Les premiers rapports sont plutôt bons même si certains problèmes de refroidissement et certaines fragilités au niveau de la culasse sont relevées par les unités de la 1ère DIM chargée de l’expérimentation.

Les armes sont donc modifiées et la production de série est lancée en décembre 1940. Il est décidé d’équiper les unités d’infanterie intégrées aux DCR et les dragons portés des DLM, un fusil semi-automatique étant jugé intéressant pour le combat mécanisé.

Cette arme d’abord équipée d’un chargeur de 10 cartouches va évoluer en un MAS-44 équipé d’un chargeur de 25 cartouches et d’un bipied. Des versions à crosse pliable pour parachutiste et des versions pour le tir de précision seront également produites tout comme des versions à canon renforcé pour le tir de grenades à fusil type VB, une arme redoutable quand elle est bien employée.

 

fusil-mitrailleur MAC modèle 1924 modifié 1929

L’arme d’appui principale des fantassins français est le fusil-mitrailleur MAC (Manufacture d’Armes de Châtelleraut) modèle 1924 modifié 1929. Cette arme également utilisé par la cavalerie (comme arme antiaérienne sur les véhicules) et l’artillerie (défense rapprochée des pièces).

Une version légère baptisée SE MA 38 est mise au point par l’armée de l’air, une arme à la mise au point capricieuse et très longue qui se révéléra finalement très bonne, étant mise en service en septembre 1942 au sein des deux groupes d’infanterie de l’air.

Le gros problème de l’infanterie en 1940 était l’absence d’une mitrailleuse moderne pour remplacer les vénérables Hotchkiss modèle 1914 et Saint-Étienne modèle 1907. Différents projets n’aboutissent pas et la production de la Hotchkiss est reprise en 1938 faute de mieux. Le choix du 7.5mm comme calibre standard pousse le haut commandement à réclamer une mitrailleuse moderne de ce calibre.

Si la Hotchkiss modèle 1914 est restée si longtemps en service c’est faute d’une mitrailleuse moderne en calibre 7.5mm pour la remplacer. Ce ne sont pas les candidates qui manquaient qu’il s’agisse d’armes dérivées du Chatelleraut (MAC-31 pour les chars et les ouvrages de la ligne Maginot, MAC-34 pour les avions) ou une proposition privée dédaignée par les services officiels à savoir la Darne, une arme extrêmement moderne pour son époque.

Finalement, le choix des services officiels se porta sur la MAC modèle 1936, une arme extrêmement sophistiqué avec notamment de deux cadences de tir différentes, l’une pour le tir terrestre et une autre pour le tir antiaérien.

La mise au point d’un système d’alimentation fiable et performant retarde la mise en service de l’arme qui n’est officiellement prononcée qu’en septembre 1941, les premières armes étant livrées peu après pour permettre la relève de la Hotchkiss.

A la différence de l’Allemagne, des États-Unis ou de la Grande Bretagne, la France à tardivement introduit le pistolet mitrailleur dans ses unités de combat. La première arme de ce type est le MAS (Manufacture d’Armes de Saint-Étienne) modèle 1938. Bien que réussi sur le plan technique, il est jugé trop compliqué à fabriquer en temps de guerre et sa munition de 7.65mm est jugée faiblarde.

 

pistolet mitrailleur MAS 38

La production de ce pistolet-mitrailleur est donc ralentie puis stoppée au printemps 1942, remplacé par le MAT (Manufacture d’Armes de Tulle) modèle 1942, un pistolet-mitrailleur inspiré du MP-40 allemand qui comme le lui utilisait le 9mm.

 

Le pistolet mitrailleur MAT 42

Cette arme va ainsi équiper les équipages des blindés, les opérateurs d’armes lourdes et tous ceux dont la possession d’un fusil n’était pas nécessaire mais qui avaient besoin de se défendre. Le MAS-38 lui à été relégué aux unités de gendarmerie et aux unités de réserve.

A noter pour l’anecdote qu’un petit nombre de mitraillettes Thompson ont été acquises au printemps 1940. Rendue célèbres par Al Capone, elles furent semble-t-il peu utilisés en dehors des corps Francs qui comprirent l’intérêt de cette arme lors des combats rapprochés notamment la puissance de sa munition de 11.43mm par rapport au 9mm et a fortiori le 7.65mm.

D’autres armes de type pistolets-mitrailleurs ont été utilisés mais en nombre restraint comme le STA modèle 1924, le Petter modèle 1939, l’ETVS, les MP-28 et 34, les EMP, les Steyr, des Suomi M-31 .

 

Le MAS modèle 1892

En ce qui concerne les pistolets et les révolvers, l’une des principales armes de poing française en service en 1940 est le vénérable révolver MAS modèle 1892 en calibre 8mm. Arme fiable et robuste, elle est encore largement en service en 1944 en dépit du choix du calibre 9mm pour les armes de poing. La faute à d’autres priorités dans les armes légères, la Manufacture d’Armes de Saint-Étienne étant déjà fort prise avec la production des MAS-36 et MAS-40.

Aux côtés de ce pistolet, d’autres armes de poing sont en service en l’occurence des pistolets d’origine espagnole, des Browning modèle 1906 acquis durant le premier conflit mondial en raison d’une pénurie d’armes de poing. Ces armes étaient majoritairement chambrés au 7.65mm.

En 1937 cependant, l’armée de terre avait commandé 10700 pistolets SACM (Société Alsacienne de Constructions Mécaniques) modèle 1935. Ces pistolets se révélant fiables et robustes, ils vont peu à peu remplacer les pistolets espagnols, des commandes régulières permettant de remplacer totalement le MAS modèle 1892 courant 1946.

pistolet SACM modèle 1935

pistolet SACM modèle 1935

En ce qui concerne les armes lourdes, les unités d’infanterie disposent de mortiers de 60, de 81 et de 120mm ainsi que d’armes antichars qu’il s’agisse du canon de 25mm ou de différents modèles de fusils antichars d’origine étrangère, directement commandés à l’étranger comme le Boys britannique où issus de modifications apportées en France comme le vénérable Mauser T-Gewehr ou le polonais Wz 35.