Benelux (58) Belgique (19)

Artillerie de Campagne
En septembre 1948, le parc d’artillerie belge est composé d’un mélange de pièces modernes et de pièces anciennes, des canons belges et surtout des canons étrangers. Durant la Pax Armada un effort important est mené pour moderniser et rationnaliser le parc mais c’est loin d’être suffisant.


La pièce la plus ancienne était le canon de 75mm TA modèle 1878/1901, une pièce développée conjointement par les firmes Krupp et Cockerill.

En 1878, l’armée belge organise une évaluation de différents canons pour moderniser son parc de campagne. Elle sélectionne deux canons fabriqués par Krupp, le 7.5cm Fedlkanone Krupp C75 connu en Belgique sous le nom de canon de 75mm modèle 1878 (pour l’artillerie hippomobile) et le 8.7cm Feldkanone Krupp C73 connu en Belgique sous le nom de canon de 87mm modèle 1878, ce dernier étant destiné à l’artillerie de campagne.

Ces deux modèles de canons sont fabriqués sous licence en Belgique mais les livraisons ne vont avoir lieu qu’entre 1882 et 1887.

Ces canons sont modernisés en 1901 mais dès 1905 ils quittent les unités de première ligne pour être utilisées depuis les forteresses ou outre-mer où ses performances limitées n’étaient plus un problème.

Ces canons étaient obsolètes en 1914 mais certains exemplaires étaient encore disponibles en mai 1949 pour l’entrainement. Ils furent ressortis des stocks pour tenter de repousser les allemands avec un succès d’estime. Quelques pièces furent récupérées par les allemands mais l’usure et le manque de munitions les envoya directement à la casse.

Le canon de 75mm modèle 1878/1901 [version abrégée de la désignation officielle Canon de 7.5 cm Tir Accéléré Krupp-Cockerill Mod 1898 / 1901 (FRC)] pesait 1840kg en position de tir, tirait des projectiles de 4.3kg à une distance maximale de 5000m, l’affût ne permettant qu’un pointage en site de -7° à 25°.

Le canon de 75mm GPI était comme les deux suivants la combinaison d’un canon de 75mmTR à tube allongé sur l’affût de l’obusier léger de 105mm LeFH-16. Il est mis en service en 1919 comme le GP II (voir ci-après) mais sa carrière va cesser dès 1944 en raison d’une usure prononcée des tubes comme de l’affût. Ils sont relégués à l’entrainement et les quelques pièces récupérées par les allemands n’ont pas connu une grande carrière.

Ce canon pesait 2337kg en configuration de route, disposait d’un tube de 2.625m (35 calibres), tirant des obus QF 75x150mmR (6.125kg) à une distance maximale de 11000m à raison de six à huit coups par minute, l’affût permettant au canon de pointer en azimut sur 3° et en site de -13° à 42°.

Le Canon de 75mm modèle GP II est un canon apparu en 1919 en Belgique. La firme Cockerill combine un canon de 75mm TR à tube allongé sur l’affût du canon de 77mm FK-16 allemand.

Ce canon fût la principale pièce d’artillerie de campagne belge jusqu’au début des années quarante quand des canons plus modernes les remplacèrent au sein des unités de campagne.

Les canons encore en état remplacés les modèle 1878/01 dans les positions fixes. Quelques pièces furent récupérées par les allemands mais rapidement reléguées à l’entrainement.

Le canon de 75mm modèle GP II pèse 1510kg en ordre de combat (2477kg en configuration de transport), dispose d’un tube de 37.4 calibres (longueur 2.806m) tirant des obus encartouchés (75x150mmR) de 6.125kg à une distance maximale de 11000m à raison de six à huit coups par minute. L’affût permet au canon de pointer en site de -7° à +43° et en azimut sur 8°.

canon de 75mm GPIII

canon de 75mm GPIII

Un autre modèle cohabitait avec le précédent, le Canon de 75mm modèle GP III qui était lui aussi un héritage du premier conflit mondial. A la différence du précédent, il était encore en service dans les unités de première ligne en mai 1949, équipant des unités de mobilisation. Rapidement neutralisées, ces pièces disparurent dans la fournaise de la campagne de Belgique.

Ce canon de 75mm pèse 1390kg en ordre de combat (2337kg en configuration de route), disposant d’un tube de 2.8m (37.3 calibres) et tirant à une distance maximale de 11000m un obus encartouché identique au GP II. Le champ de tir horizontal est de 8° et le champ de tir vertical est de -8° à +35°.

Canon de 75mm Krupp modèle 1904 (PB)

Canon de 75mm Krupp M1905 utilisé par les néerlandais

L’armée de terre belge disposait donc de canons de 75mm modèle TR. Ce canon était une version produite sous licence du Krupp M1905. Ce canon était toujours en service en septembre 1939 et même en mai 1949 au sein de quelques unités même si le nombre était de plus en plus réduit. Les allemands vont récupérer quelques canons qu’ils vont utiliser au sein de leurs forces occupant la Belgique moins quelques exemplaires cédés à l’armée hongroise, alliée de Berlin.

Ce canon pesait 1190kg en position de tir, une longueur totale de 2.25kg avec un tube de 1.74m (30 calibres) tirant des obus 75x150mmR de 6.52kg à une distance maximale de 9900m, l’affût permettant au canon de pointer en azimut sur 6°32′ et en site de -10° à +21°.

Bofors 75 mm mountain howitzer 4

Canon de montagne de 75mm modèle 1934

Pour équiper les unités d’artillerie appuyant les chasseurs ardennais, la Belgique choisit de faire confiance à la firme suédoise Bofors en sélectionnant son canon de montagne de 75mm modèle 1934, un canon également choisit par les Pays-Bas pour opérer au Indes Néerlandaises.

Ce canon était disponible en version démontable mais comme le massif des Ardennes était bien desservit par les routes les chemins carrossables, la Belgique préféra utiliser la version unitaire.

Pièce légère et maniable, elle joua un rôle crucial dans la résistance acharnée des troupes franco-belges qu’il s’agisse des deux divisions de chasseurs ardennais ou de la 18ème DI française. Ce canon pouvait tirer quelques dizaines d’obus puis rapidement changer de position pour échapper à la contrebatterie allemande.

Ces canons furent parfois utilisés comme pièces antichars. Les chars employés par les allemands dans les Ardennes étaient quasi-exclusivement des chars légers (aucun Panther ni aucun Tigre ne défoncèrent les forêts ardennaises). Autant dire que même un obus de 75mm explosif faisait du dégât sur un Panzer III et ne parlons même pas des Panzer II de reconnaissance.

Ces canons participèrent au repli sur la Meuse où ils renforcèrent les positions consciencieusement aménagées depuis le 10 mai 1949.

Quelques pièces furent repliées vers le sud et furent utilisées pour remettre sur pied des unités d’artillerie, équipant ces unités avant que des canons plus modernes ne prennent le relais.

Les allemands vont capturer quelques canons de ce modèle essentiellement dans les dépôts. Ils les ont réutilisés dans les Balkans à l’été 1949 lors de l’opération MARITSA aux côtés de leurs propres pièces de montagne. Elles ont ensuite équipé l’armée croate indépendante.

C’est un canon de 21 calibres (longueur du tube 1.58m) pesant 928kg, tirant des obus de 6590kg à une distance maximale de 9300m à raison de 5 coups par minute. L’affût permet à ce canon de pointer en site de -10° à +50° et en azimut sur 8°.

Canon de 75mm TAZ modèle 1939

Canon de 75mm TAZ modèle 1939

Sans qu’il y ait véritable concertation, la Belgique avait tendance à étudier de près les acquisitions de son voisin néerlandais. Aussi vous ne saurez pas étonné qu’en septembre 1945, la Belgique sélectionna le canon de 75mm TAZ modèle 1939 pour remplacer les vénérables canons de 75mm en service.

Ce canon Tous Azimut est le successeur du célébrissime «75», le canon de 75mm modèle 1897, une pièce moderne et polyvalente car capable de servir à la fois de pièce d’artillerie de campagne mais aussi de canon antichar.

Effet il disposait d’une capacité de pointage en azimut sur 360° ce qui était une qualité indéniable pour la lutte antichar où il faut passer rapidement d’une cible à une autre. C’est d’ailleurs une des raisons qui explique le choix belge au détriment par exemple du canon-obusier de 25 livres qui avait également perdu une compétition similaire aux Pays-Bas.

Après la livraison de 120 pièces entre novembre 1945 et juin 1946, la production se poursuivit sous licence chez Cockerill qui apporta quelques modifications qui permettent à un œil exercé de différencier un modèle 1939 français d’un modèle 1939 néerlandais ou belge.

Comme les néerlandais, une partie de la production sous licence fût mise à l’abri des fourches caudines allemandes, Bruxelles achetant un entrepôt du côté de Saint-Malo, obtint le statut d’extra-territorialité et pu y stocker du matériel militaire sans enfreindre sa sacro-sainte neutralité même si il faut reconnaître que la situation était pour le moins baroque.

Ce canon à participé à la campagne de Belgique au sein des unités de campagne qu’il s’agisse des divisions d’infanterie ou des divisions de cavalerie (qui en Belgique étaient du type «pétrole-picotin») mai aussi depuis des positions fixes où sa capacité à pointer sur 360° fût très précieuse notamment pour stopper les infiltrations des chars allemands ou pour dégager un point d’appui sur le point d’être submergé.

Pas étonnant que les allemands récupérèrent tous les canons possibles de ce type qu’ils soient français, belges ou néerlandais, les réutilisant au sein de leurs unités de première ligne par exemple en URSS lors de l’opération BARBAROSSA.

Ils décortiquèrent le système de pointage pour mettre au point plusieurs modèles de canons et d’obusiers pouvant pointer sur 360°.

Grâce aux canons préservés et aux stocks bretons, la Belgique pût facilement reconstituer ses régiments d’artillerie. Néanmoins au cours du conflit, comme la plupart des belligérants, la Belgique délaissa le calibre 75mm pour le 105mm dont l’obus avait un impact supérieur. Il va néanmoins rester en service jusqu’en septembre 1955, date de son retrait définitif.

Le canon de 75mm TAZ modèle 1939 est un canon de 40 calibres (longueur du tube 2.995m), pesant 2000kg en batterie, tirant des obus de 7.250kg à une distance maximale de 12500m à raison de vingt coups par minute (une cadence théorique, en pratique c’était plus faible et surtout il fallait se mettre à l’abri de la contre-batterie ennemie).

Son affût permettait un pointage en site de -11° à +25° et en azimut sur 360° sur la plate-forme prévue était adaptée. Si cette plate-forme n’était pas utilisée, le pointage en azimut était limitée à 15° de part et d’autre de l’axe.

105mm Howitzer M3 8

75mm Pack Howitzer M-3

Pour équiper le bataillon d’artillerie légère de la Belgian Nederland Airborne Brigade, la Belgique va choisir un canon de 75mm léger de conception et de fabrication américaine en l’occurence le 75mm Pack Howitzer M-3 soit en français l’obusier de poche de 75mm troisième du nom.

Le bataillon d’artillerie disposant de trois groupes de trois batteries de quatre pièces soit 36 canons, la Belgique passa commande de soixante-douze pièces qui participèrent notamment à l’opération PHENIX en Corée, la brigade belgo-néerlandaise placée sous l’autorité de la 25ème DP française étant larguée sur le sud du pays.

Les canons n’eurent pas vraiment à s’employer, la résistance des troupes japonaises étant dans l’ensemble faible. Ce canon n’à pas eu une longue carrière après guerre et il à été retiré du service dès 1956, les canons stockés un certain temps au cas où, la plupart étant feraillés dans les années soixante-dix.

Le M-3 Pack Howitzer pesait 950kg en configuration de transport mais seulement 756kg en position de tir. Mesutant 3.7m de long, il tirait des obus de 6.5kg à une distance maximale de 8650m sachant que le champ de tir horizontal était de 5° et le champ de tir vertical de -5° à +30°.

10.5cm Leichte Feldhaubitze 16

10.5cm Leichte Feldhaubitze 16

La Belgique à ainsi récupéré au titre des récupérations des 10.5cm Leichte Feldhaubitze 16 qui comme son nom l’indique est un obusier léger apparu en 1916. Il pesait 1450kg en batterie et était initialement réservé aux unités d’artillerie hippomobile.

Mis au point pour remplacer le 10.5 cm Feldhaubitze 98/09, il disposait d’un canon plus long et le même affût que le canon de 77mm FK 16. Il fait partie des rares pièces d’artillerie que le traité de Versailles avait permis à la Reichwehr de conserver mais seulement 84 exemplaires avec 800 coups chacun (pour la guerre de haute intensité on repassera).

Si le 10.5cm leFH18 à commencé à le remplacer en 1937, en septembre 1948, le vénérable obusier était toujours en service en version automobile avec un nouvel affût à pneumatique, un bouclier allégé et différentes modifications de détail.

Les canons cédés à la Belgique étaient essentiellement hippomobiles mais quelques canons furent modifiés pour la traction automobile afin d’améliorer la mobilité des pièces en utilisant un véhicule automobile plutôt que des équidés.

Les obusiers de 105mm furent utilisés durant la campagne de Belgique et les pièces capturées par les allemands furent réutilisés par leurs nouveaux propriétaires. Ces obusiers furent surtout utilisés depuis des positions fortifiées pour couvrir les premières lignes. Aucun obusier de ce type n’à survécu au conflit.

Le 10.5cm Leichte Feldhaubitze 16 est un obusier de 1450kg (en batterie) et de 3300kg (en configuration de route), disposant d’un canon de 22 calibres (longueur du tube 2.310m) et tirant des obus de 14.25kg (perforant) et de 14.81kg (explosif) à une distance maximale variant de 3400 à 9200m à raison de 6 à 8 coups par minute. L’affût permet à l’obusier de pointer en site de -10° à +40° et en azimut sur 4°.

Pour remplacer ces obusiers de 105mm en service, l’armée de terre belge lança un appel d’offres au printemps 1943. Des compagnies allemandes, italiennes, britanniques, françaises et américaines proposèrent leurs produits mais c’est finalement un projet commun à la compagnie Cockerill et à la Fabrique Royale des Canons (FRC) qui remporta le contrat pour un obusier de 105mm destiné à équiper les régiments d’artillerie divisionnaire pour compléter les canons de 75mm en service.

Baptisé Canon Divisionnaire de 105mm modèle 1944, ce co-projet était inspiré de son devancier allemand mais les progrès étaient importants avec un tube allongé et surtout un affût bi-flêches permettant un champ de tir large.

Si le prototype disposait d’une plate-forme pour permettre de pivoter sur 360°, les pièces de série en étaient dépourvus visiblement pour gagner du temps dans la fabrication. Comme nous le verrons ce ne sera que partie remise.

Les premières pièces sont livrées à l’armée belge en septembre 1943 qui après des tests intensifs l’adopte en février 1944 (d’où sa dénomination). La production est immédiatement lancée et un premier régiment (trois groupes de trois batteries de quatre pièces soit 36 canons) est entièrement équipé et opérationnel en juin 1945.

En mai 1949, sur les dix-huit divisions d’infanterie, douze disposaient de ce canon mais six disposaient encore de l’obusier allemand. Entre-temps un modèle amélioré, le Canon Divisionnaire de 105mm modèle 1946 était apparu. Équipant deux régiments d’artillerie divisionnaires, il se différenciait du modèle 1944 par une plate-forme pour la rotation tout-azimut, un bouclier allégé et différentes modifications de détail.

Employé intensivement, ce canon se montra efficace encore que ses servants se plaignirent d’une tendance trop rapide à l’échauffement ce qui imposait parfois des pauses au moment où les troupes au sol ont le plus besoin d’appui. Certains chefs de batterie faisaient ainsi tirer leurs canons en décaler pour ne pas se retrouver avec quatre canons chauffés à blanc.

Le problème avait été identifié mais avant que des canons modifiés soient produits, le pays avait été envahit. Impossible donc de livrer des canons modifiés aux unités de première ligne et même aux unités non encore équipés de ce canon, le gouvernement belge envoyant nombre de canons en France.

Lors de la reconstitution de l’armée belge sur le territoire national, le canon de 105mm modèle 1944 et son cadet modèle 1946 furent utilisés. A la fin du conflit, le nombre de canons diminuant dangereusement, les belges acceptèrent de recevoir des obusiers légers de 105mm M3 américains pour compléter le canon belge.

La production reprend après guerre dans une version améliorée. Ironie de la situation, les modifications sont issues de demandes allemandes qui achevèrent des canons en fabrication et relancèrent la production de ce canon, production lente en raison de l’inertie des ouvriers qui ne mettaient pas vraiment du cœur à l’ouvrage. Certains canons se retrouvèrent en Norvège pour la défense côtière

Baptisé Canon de 105mm modèle 1956, il fût le canon de 105mm standard de l’armée belge de 1956 à 1976 quand il fût remplacé par le canon de 105mm modèle 1976 choisit de préférence au Light Gun anglais.

Le canon de 105mm modèle 1944 pesait 1850kg en batterie, disposait d’un canon de 45 calibres (longueur du tube 4.275m) tirant des obus de 14.5kg à une distance maximale de 14200m à raison de sept coups par minute. L’affût bi-flêche permet au canon de pointer en site de -5° à +30° et en azimut sur 60°, l’équipe de pièce se composant de sept hommes (un chef de pièce,un pointeur, un tireur, un chargeur, deux pourvoyeurs et un artificier).

Le 105mm Howitzer M3 était donc un obusier léger de conception et de fabrication américaine destiné à compléter les canons de 75mm au sein des divisions d’infanterie «particulières» comme les divisions parachutistes et les divisions d’infanterie de montagne qui doivent être les plus légères possibles mais sans perdre trop de capacité.

Pour résoudre ce qui s’apparente à une véritable quadrature du cercle, les américains évaluent d’abord un obusier de montagne français. Après avoir envisagé une production sous licence, les américains préfèrent au titre de l’American First de mettre au point leur propre obusier léger pardon leur propre light howitzer.

Les premiers essais sont menés à l’automne 1951 aboutissant finalement en juin 1952 sur le 105mm Howitzer M3 combinant l’affût renforcé du 75mm Pack Howitzer M1A1 avec un obusier de 105mm inspiré du HM2.

La production est lancée à l’automne 1952 et va équiper les groupes d’artillerie de la division de montagne et des cinq divisions d’infanterie aéroportée. La production va donc être assez limité, la production s’achevant au printemps 1954 après la sortie du 2785ème et dernier exemplaire.

Ce canon va servir dans l’armée américaine jusqu’au milieu des années soixante quand il est remplacé en compagnie du canon de 75mm par un canon de 105mm léger polyvalent qui parvient à combiner la légèreté d’un canon de 75mm avec la puissance d’un canon de 105mm.

Des canons ont été fournis aux Pays-Bas, à la Belgique, au Brésil et aux Philippines, la Belgique recevant une centaine de pièces mais leur carrière n’à pas été très longue ni très riche en événements saillants.

Le 105mm Howitzer M3 pèse 1130kg en configuration transport, mesure 4m de long, tirant des obus de 15kg à une distance maximale de 7500m à raison de deux coups par minute en tir prolongé mais jusqu’à six coups sur de courtes périodes. L’affût permet au tube de pointer en azimut sur 45° et en site de -9° à +30°.

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