Japon (68) Armée de Terre (8)

Artillerie

Avant-Propos

L’artillerie apparaît en Europe à la fin de la guerre de Cent Ans sous la forme des bombardes et des couleuvrines. L’apparition de ces «bouches à feu» provoque une révolution militaire. Le coût de telles armes favorisant les états aux détriments des grands féodaux. C’est la fin du Moyen-Age et le début de la Renaissance.

Au Japon, l’Artillerie apparaît au seizième siècle au cours de la période Sengoku. Ce n’était pas la première fois que les japonais découvraient la poudre à canon, la proximité de la Chine expliquant son apparition vers 1270 mais qui dit poudre à canon ne dit pas forcément canons du moins canons efficaces.

Il existe quelques témoignages de l’utilisation de canons de bronze notamment contre les portugais, canons qui étaient souvent l’oeuvre de techniciens néerlandais et portugais…… .

En 1601, le Japon est réunifié sous l’autorité des Tokugawa. Le Japon se referme progressivement sur lui même, limitant drastiquement les contacts avec l’étranger. Cette fermeture va durer plus de deux siècles jusqu’à la restauration de l’autorité impériale sous l’autorité de l’empereur Meiji.

Pour éviter de connaître le sort de la Chine, le Japon décide de s’équiper d’une armée moderne et bien équipée, une armée organisée selon les canons occidentaux. En 1877, la rébellion Satsuma voit l’engagement de canons des deux côtés.

Une fois l’autorité impériale solidement arrimée sur l’archipel, le développement de l’artillerie se poursuivit en s’appuyant sur l’envoi d’étudiants japonais en Occident mais également l’aide de missions militaires occidentales.

Les japonais ont donc clairement suivi les évolutions lancées à l’étranger mais sans innover, sans provoquer une rupture technologique comme ils ont pu le faire dans le domaine des destroyers où les Fubuki devinrent les canons à suivre pour les autres grandes marines.

L’artillerie nippone était au service des forces de mêlée mais il n’y eut pas de volonté de lui permettre de réaliser la rupture, la percée.

Une seule preuve est plus parlante qu’un long discours : l’absence d’une Réserve Générale, l’absence d’une force d’artillerie lourde capable d’être détachées au profit d’un corps d’armée ou d’être capable de mener une mission particulière.

Sur le plan de l’organisation, l’artillerie était organisée en régiments intégrés aux divisions d’infanterie, de cavalerie et de chars.

Chaque régiment disposait d’un état-major et de son escorte, et de trois bataillons d’artillerie, ces derniers étant organisés en un état-major avec escorte et trois compagnies de 4 canons de 75mm soit un total de 36 canons par division, un chiffre honorable même si le calibre pouvait paraître un peu faible.

Parfois, les divisions remplaçaient leur régiment d’artillerie de campagne par un régiment d’artillerie dit de montagne avec 36 canons de montagne, une adaptation nécessaire quand la division devrait se battre en terrain difficile.

Autre cas de figure, la puissance de feu de la division pouvait être augmentée par le remplacement des canons de 75mm par des canons de 100mm (généralement une compagnie de canons de 100mm remplaçait un bataillon de 75mm).

Certaines divisions bien loties recevaient parfois en plus de leur régiment d’artillerie un bataillon d’artillerie moyenne indépendant avec quatre canons ou quatre obusiers de 150mm.

Au cours des années quarante, cinq Brigades Mixtes Indépendantes sont créées pour assurer l’occupation et la sécurité de la Chine en libérant les Grandes Unités pour des opérations majeures.

Au sein de ces brigades se trouve cinq bataillons d’infanterie, des unités de travailleurs et une unité d’artillerie de la taille d’un bataillon même si comme souvent, il y aura une différence entre la théorie et la pratique.

Les canons japonais n’étaient ni plus mauvais ni meilleurs que leurs homologues français, britanniques ou américains mais comme dans tous les domaines, le Japon fût dans l’incapacité de remplacer ses pièces les plus anciennes et surtout de produire suffisamment de canons pour que les Grandes Unités de la Dai-Nippon Teikoku Rikugun soient capables de tenir sur la durée.

Ce sera la même chose pour l’artillerie antiaérienne mais également pour les tentatives de mettre sur pied des roquettes d’artillerie.

Même topo pour l’artillerie automotrice où la production cumulée des différents modèles ne dépassa pas la centaine d’exemplaires, une misère par rapport aux besoins japonais et surtout face aux nombreux canons automoteurs mis en œuvre par l’ennemi.

Si quelques modèles étrangers vont être utilisés (qu’ils aient été acquis avant guerre ou qu’ils ont été capturés et retournés contre leurs anciens propriétaires), la majorité des canons de l’IJA ont été conçus et fabriqués au Japon en l’occurrence à l’Arsenal d’Osaka qui travaillait en compagnie des firmes Mitsubishi et Hitachi.

 

Artillerie sol-sol

Canon de 75mm type 38

Type 38 75 mm Field Gun 4.jpg

Le canon de 75mm type 38 à été officiellement adopté par l’armée japonaise en 1905 (trente-huitième année de règne de l’empereur Meiji).

Il à d’abord été utilisé durant le premier conflit mondial (même si le Japon n’à pas connu un conflit très actif), durant les opérations de Chine (deuxième conflit sino-japonais, incidents contre les soviétiques) mais également durant le second conflit mondial même si en 1950, ce canon produit à environ 3300 exemplaires était clairement dépassé.

Ce canon est issu d’un modèle allemand de la firme Krupp (le 7.5cm model 1903) acheté en petit nombre par le Japon, étudié, disséqué et copié permettant aux ingénieurs japonais de mettre au point leur propre canon de campagne produit par l’Arsenal d’Osaka.

Dès la fin du premier conflit mondial (1918), ce canon était quasiment obsolète mais faute de mieux les japonais doivent faire durer ce canon en procédant à des améliorations de détail.

Sur le plan extérieur ce canon était de facture classique avec des roues en bois pour le remorquage hippomobile, un affût unique, un canon court et un bouclier.

En théorie, le type 38 devait être totalement remplacé en 1941 par le type 90 mais les deux canons, l’ancien et le nouveau devaient finalement cohabiter au sein des unités japonaises généralement le régiment d’artillerie de trente-six pièces de la division.

Ce canon pouvait tirer des obus explosifs, des obus perforants, des obus à shrapnels, des obus incendiaires, des obus fumigènes, des obus éclairants et enfin des obus au gaz.

Caractéristiques Techniques

Calibre : 75mm Poids 947kg (type 38) 1135kg (type 38 amélioré) Poids de l’obus 6kg Longueur : 5.2m en position de tir 8.94m en position de transport Longueur du tube : 2.286m (31 calibres) Largeur 1.57m Hauteur 1.47m Élévation verticale -8° à +16° (type 38) -8° à +43° (type 38 amélioré) Champ de tir horizontal : 3.30° à droite 3.30° à gauche Cadence de tir : 15 coups par minute pendant deux minutes, quatre coups/minute sur une période de quinze minutes Portée maximale 8350m (type 38) 11600m (type 38 amélioré).

Canon de cavalerie de 75mm type 41

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Ce canon de campagne à été adopté en 1908, le type 41 correspondant à la 41ème année de règne de l’empereur Meiji et non au calendrier japonais.

Ce canon va participer à la première guerre mondiale, à la deuxième guerre sino-japonaise et bien entendu au second conflit mondial même si à cette époque, ce canon était déclassé pour ne pas dire obsolète.

Ce canon est une version allégée du type 38 (30kg de moins environ), le canon de 75mm japonais standard, un canon issu d’un design Krupp. En théorie, il aurait du être remplacé par le type 95 mais même en mars 1950 ce n’était toujours pas le cas et l’ancètre opéra aux côtés de son successeur adopté en 1935.

Caractéristiques Techniques

Calibre : 75mm Poids : 915.76kg en position de tir 1499.58 en position de transport Poids du projectile : 6.025kg Longueur : 4.39m en position de tir, 8.05m en position de transport Longueur du canon 2.174m (29.27 calibres) Largeur maximale 1.57m Hauteur : 1.57m Elevation verticale -8° à +16.30° Champ de tir horizontal : 6° à droite, 6° à gauche Cadence de tir : six coups par minute Portée maximale 8380m

Canon de 75mm type 90

Type 90 75 mm Field Gun 8.jpg

Adopté en 1930 mais mis en service seulement en 1932, ce canon était destiné à remplacer le type 38 mais comme nous l’avons vu plus haut, le type 38 était toujours en service en septembre 1954 en petit nombre mais toujours en service.

Le canon de 75mm type 90 à participé aux événements de Chine (deuxième guerre sino-japonaise, incidents contre l’URSS) mais également au second conflit mondial. Si 3300 type 38 ont été produits, seulement 1248 type 90 sont sortis des usines japonaises.

A l’origine de ce canon figure un bouleversement politique. Le traité de Versailles (1919) ayant interdit à l’Allemagne d’exporter du matériel militaire, le Japon qui devait toujours s’appuyer sur des compétences étrangères.

Les artilleurs japonais se tournent vers la firme Schneider, achetant plusieurs modèles pour évaluation dont plusieurs exemplaires d’un canon de 85mm modèle 1927 vendu à la Grèce qui servit de base de travail pour un nouveau canon de 75mm, le type 90.

Ce canon aurait du remplacer entièrement le type 38 mais ce ne fût pas possible pour des raisons budgétaires, des raisons industrielles (canon long et compliqué à construire, coûts de fabrication élevés) et des raisons logistiques, le personnel qualifié manquant pour permettre à l’armée japonaise d’exploiter les performances de ce canon.

Ce canon est extérieurement de facture moderne avec un frein de bouche, un bouclier incliné et un affût double améliorant les capacités de pointage. Comme l’armée japonaise n’était que partiellement motorisée, le type 90 à été produit en version hippomobile et version automobile, la seconde pesant 200kg de plus.

Comme pour son devancier, le type 90 tirait une gamme complète d’obus, un obus explosif, un obus perforant, un obus à shrapnels, un obus incendiaire, un obus fumigène et un obus éclairant.

Au combat ce canon fût utilisé aussi bien comme pièce de campagne que comme canon antichar où ses obus explosifs et des obus perforants n’étaient pas inefficaces contre les chars ennemis.

Une variante à été dévellopée, un canon de char le type 3 destiné au char type 3 Chi-Nu.

Caractéristiques Techniques

Calibre : 75mm Poids : 1400kg en position de tir 2000kg en position de transport Poids du projectile : 6.56kg Longueur 5.23m en position de tir 3.87 en position de transport Longueur du tube : 2.88m (38.4 calibres) Largeur 1.75m Hauteur 1.65m Champ de tir vertical : -8° à +43° Champ de tir horizontal : 25° à gauche 25° à droite Cadence de tir : 15 coups/minute pendant deux minutes, 4 coups/minute pendant quinze minutes 100/120 coups par heure en tir continu Portée maximale 14960m

Canon de montagne de 75mm type 94

Type 94 7.5cm Mountain Gun.JPG

Comme son nom l’indique, le canon de 75mm de montagne type 94 à été officiellement adopté en 1934. Il à été engagé dans tous les conflits menés par le Japon après cette date qu’il s’agisse de de la deuxième guerre sino-japonaise ou du second conflit mondial.

Ce canon de montagne pouvait mettre en œuvre différents modèles d’obus qu’il s’agisse d’un obus explosif (HE = High Explosive), d’un obus explosif-perforant (APHE = Armoured Piercing High Explosive), d’un obus à shrapnels (très efficace contre l’infanterie à découvert), un obus incendiaire, un obus éclairant et un obus de pointage.

Ce canon à également été utilisé comme canon d’infanterie puisqu’un certain nombre de divisions d’infanterie disposaient au niveau de la brigade d’une compagnie de quatre canons de 75mm. Il remplace le canon de montagne type 41 adopté officiellement en 1908.

Comme souvent c’est le retour d’expérience qui montra les faiblesses du canon en service. Pour le type 41 c’est l’invasion de la Mandchourie en 1931 qui montra les limites du canon et imposa le développement d’un nouveau modèle.

Le développement commença en 1932, l’arme est adoptée en septembre 1934, la production est aussitôt lancée pour équiper les divisions d’infanterie japonaises, le type 41 quittant le service en 1941, les rares canons encore en service étant conservés au Japon et nul doute qu’en cas d’invasion américaine, ces antiquités militaires seraient sorties.

Ce canon était naturellement toujours en service en mars 1950. Il fût employé durant la phase offensive de la guerre, opérant en Indochine, en Malaisie, aux Indes Néerlandaises et aux Philippines.

Quand l’avancée japonaise fût stoppée, ce canon continua d’être utlisé mais davantage sur des positions fixes que pour des missions offensives. Après le conflit, quelques canons furent utilisés par des mouvements irréguliers même si ce type d’arme n’était pas forcément adapté à une guerilla.

Caractéristiques Techniques

Calibre : 75mm Poids : 544kg en position de tir, 495kg en position de transport Poids de l’obus 6kg (HE) 7kg (shrapnels) Longueur 3.89m en position de tir 3.96m en position de transport Longueur du canon 1.56m largeur 1.023m Hauteur 0.89m Élévation verticale : -10° à +5° Champ de tir horizontal 40° Cadence de tir : 15 coups/minute sur deux minutes, quatre coups par minutes sur une durée de quinze minutes, deux coups/minute en continue Portée efficace : 8000m

Canon de 75mm type 95

Type 95 75 mm field gun.jpg

Adopté officiellement en 1935 (d’où sa désignation), ce canon était destiné à remplacer le canon de cavalerie type 41 en service depuis 1908 (à ne pas confondre avec le canon de 75mm de montagne type 41 remplacé par le type 94) mais comme beaucoup de systèmes d’armes japonais, l’industrie ne put suivre et les deux modèles ont du se résoudre à cohabiter. Voilà pourquoi seulement 475 canons ont été produits, un chiffre bien insuffisant pour satisfaire les besoins nippons.

Ce canon à également été mis au point à partir du canon Schneider de 85mm modèle 1927 acquis en petite quantité à des fins d’étude. Les études avaient abouti au type 90 mais si ce canon était efficace, il était particulièrement difficile à produire par une industrie loin d’être aussi performante qu’elle ne le sera après guerre. Le type 95 est inspiré du type 90 mais il est plus simple à produire et à utiliser mais paradoxalement, le type 95 sera produit en moins grand nombre que le type 90.

Au combat, le canon ne sera ni moins mauvais ni meilleur que les autres, un honnête canon même si beaucoup d’artilleurs japonais préféraient le type 90 voir les vénérables type 38/41.

Il à surtout été employé en Chine même si quatre exemplaires ont été capturés par les français en Indochine (un est toujours exposé au musée national de l’artillerie à Draguignan), deux en Malaisie par les britanniques et un par les américains aux Philippines. Le sort de ces canons est inconnu mais il ne serait pas absurde de penser qu’ils ont été rapidement feraillés.

Caractéristiques Techniques

Calibre : 75mm Poids : 1106kg en position de tir, 1929kg en configuration de transport Poids du projectile 6.33kg Longueur 4.47m en position de tir 8.86m en configuration de transport Longueur du tube : 2.278m (30.67 calibres) Largeur maximale 1.78m Hauteur 1.60m Champ de tir vertical -8° à +43° Champ de tir horizontal 25° à gauche 25° à droite Cadence de tir : 10 à 12 coups/minute Portée maximale : 10970m

Canon de 105mm type 14

Adopté en 1925 (le nombre 14 faisant référence à la quatorzième année de règne de l’empereur Taisho, le fils de l’empereur Meiji), ce canon à été conçu au Japon et produit en petit nombre par l’Arsenal d’Osaka puisque seulement soixante-quatre exemplaires ont été livrés à l’armée impériale japonaise.

Considéré comme peu réussi, il fût remplacé par le canon type 92 adopté comme son nom l’indique en 1932.

Comme tous ces contemporains, le type 14 pouvaient tirer des obus explosifs, perforants, à shrapnels, incendiaires, fumigènes et aux gaz de combat. Il pouvait être démonté en huit fardeaux pour faciliter son transport mais la mise au point en 1931 d’un tracteur d’artillerie rendit cette particularité inutile.

Quelques canons étaient encore en service au Japon pour la défense côtière. Il semble que quelques obus ont été tirés pour des exercices et contre les bâtiments américains mais sans provoquer autre chose qu’une terrible riposte.

Caractéristiques Techniques

Calibre : 105mm Poids en position de tir 1500kg Poids en position de transport 1979kg Poids du projectile 15.77kg Longueur 4.72m en position de tir 8.94m en configuration transport Longueur du tube 3.556m (34.2 calibres) Largeur 1.84m maximum Hauteur 1.73m Champ de tir vertical -5° à +33° Champ de tir horizontal 15° de part et d’autre de l’axe Cadence de tir 6 à 8 coups par minute Portée maximale 13265m

Canon de 105mm type 38

Type 38 10cm Cannon.jpg

 

Ce canon de 105mm à été mis en service en 1905, le nombre 38 faisant référence à la trente-huitième année de règne de l’empereur Meiji. C’est un canon de conception allemande, issu de la firme Krupp et produit sous licence par l’Arsenal d’Osaka.

Ce canon à été employé durant le premier conflit mondial, les événements de Chine (qu’il s’agisse de l’invasion de la Mandchourie, de la deuxième guerre sino-japonaise ou des incidents frontaliers avec l’URSS) et bien évidement la seconde guerre mondiale même si à cette époque, le canon était obsolète et généralement utilisé en seconde ligne.

Le besoin d’une pièce lourde terrestre se fait jour au moment de la guerre russo-japonaise. A l’époque, la priorité dans ce domaine est donnée à la marine impériale.

Voilà pourquoi les vingt premiers canons type 38 sont importés directement d’Allemagne en attendant que l’Arsenal d’Osaka puisse prendre le relais en 1907, les premiers type 38 made in japan étant livrés aux unités en 1911.

Après le premier conflit mondial, le type 38 est modifié notamment au niveau de l’affût pour augmenter l’angle de tir et donc la portée.

Le type 38 pouvait tirer des obus explosifs, des obus perforants, des obus à shrapnels, des obus incendiaires, des obus fumigènes, des obus éclairants et même des obus chimiques.

Par une savoureuse ironie de l’histoire ce canon à été exporté en Russie (120 exemplaires) et fût utilisé jusqu’au second conflit mondial. Des canons japonais furent également capturés par les chinois et retournés contre leurs anciens propriétaires.

Caractéristiques Techniques

Calibre : 105mm Poids total 2594.7kg Poids du projectile 17.98kg Longueur du tube : 3.294m (31.67 calibres) Champ de tir vertical -2° à +15° Champ de tir horizontal 6° de part et d’autre de l’axe Portée maximale 9974m

Obusier de 105mm type 91

Type 91 105 mm Howitzer 4.jpg

Adopté en 1931, l’obusier de 105mm type 91 est le fruit de quatre années de travaux. Il va participer aux différents événements de Chine mais également au second conflit mondial. Le chiffre exact de sa production n’est pas connu avec certitude mais il semble que le nombre varie entre 1500 et 2000 pièces.

Sur le plan esthétique et technique, le type 91 était fortement inspiré du canon de 105mm Schneider modèle 1913S dont quelques exemplaires ont été acquis par l’artillerie japonaise. Il était destiné à remplacer le type 38 ce qu’il ne fait que partiellement.

Si les premiers obusiers type 91 étaient munis de roues en bois pour la traction hippomobile, les derniers exemplaires étaient munis de pneumatiques pour être remorqués par des véhicules, cette variante pesant 250kg de plus.

Au combat, ce canon équipait largement les Grandes Unites japonaises, remplaçant souvent le canon de 75mm standard des DI. Des armes ont été capturées en Chine et réutilisées au cours de la guerre civile chinoise.

Caractéristiques Techniques

Calibre : 105mm Poids en ordre de tir 1500kg en configuration de transport 1979kg Poids du projectile 15.7kg Longueur 4.72m en position de tir 8.94m en position de transport Longueur du tube 2.54m Largeur maximale 1.84m Hauteur 1.73m Champ de tir vertical -5° à +45° Champ de tir horizontal 20° de part et d’autre de l’axe Cadence de tir : deux coups par minute en service courant 6 à 8 coups par minute au maximum 50 à 60 coups par heure en tir continu Portée maximale 10771m

Canon de 105mm type 92

Type 92 105 mm cannon.jpg

Adopté en 1932, ce canon est destiné à remplacer le type 14 qui n’avait pas donné satisfaction. Il va être produit de 1932 à 1945 à 320 exemplaires ce qui est relativement peu pour une pièce d’artillerie.

Ce canon à été employé en Chine, en Indochine, en Malaisie, aux Philippines et aux Indes Néerlandaises. Il pouvait tirer des obus explosifs, au gaz, fumigènes, éclairants, perforants. Le conflit terminé, un exemplaire à été capturé par les américains (préservé dans un musée en Californie) et un autre par les français, cette pièce accueillant le visiteur du musée de l’artillerie de Draguignan.

Caractéristiques Techniques

Calibre : 105mm Poids en ordre de tir 3732kg Poids en configuration transport 4364kg Poids du projectile 15.77kg Longueur en position de tir 7.92m Longueur en configuration transport 9.78m Longueur du tube 4.681m (45 calibres) Largeur 1.88m Hauteur 1.8m Champ de tir vertical -5° à +45° Champ de tir horizontal 36° de part et d’autre de l’axe Cadence de tir 6 à 8 coups/minute Portée maximale 18300m

Canon de montagne de 105mm type 99

Type 99 10cm Mountain Gun.JPG

Canon de montagne de 105mm adopté en 1939 d’où sa désignation. Ce canon à été produit en petit nombre et son usage opérationnel assez limité. Aucune pièce n’à été capturé par les alliés ce qui fait que ce canon n’existe plus que dans les livres et les archives japonaises ayant échappé à la destruction.

Caractéristiques Techniques

Calibre : 105mm Poids total 800kg Poids du projectile 12.34kg Longueur du tube 1.30m Champ de tir vertical -3° à +42° Champ de tir horizontal 6° de part et d’autre de l’axe Portée maximale 7500m

Obusier de 120mm Krupp M1905

 

Obusier du début vingtième siècle, cette arme à été utilisée par le Japon et la Turquie, le premier nommé l’employant principalement durant la guerre russo-japonaise et la première guerre mondiale.

Ce canon déclassé dès la fin de la première guerre mondiale était toujours en service dans des missions secondaires en mars 1950. A ma connaissance, ce canon n’as pas été utilisé en dehors du Japon. Une demi-douzaine d’exemplaires à été capturée par les alliés mais seulement trois canons sont parvenus jusqu’à nos jours, un en France, un deuxième en Australie et le troisième à Singapour.

Caractéristiques Techniques

Calibre 120mm Poids 1125kg Poids du projectile 20kg Longueur du tube 1.445m Champ de tir vertical 0° à +42° Champ de tir horizontal 5° de part et d’autre de l’axe Portée maximale 5800m

Obusier de 120mm type 38

Type 38 12 cm Howitzer.png

Cet obusier est de conception et de fabrication japonaise, il à été adopté en 1905. Ce canon à été utilisé notamment en Chine. Obsolète même en Chine, il ne fût pas employé dans le Pacifique contre les occidentaux. Cet obusier pouvait tirer des obus explosifs, perforants ou à shrapnels.

Aucun canon n’à été survécu au conflit et les canons présentés comme tels dans les musées sont des maquettes (ce qui n’est pas toujours précisé).

Caracteristiques Techniques

Calibre : 120mm Poids total 2164kg Poids du projectile : nc Longueur total 4.90m Longueur du tube 1.32m (11 calibres) Champ de tir vertical -5° à +43° Champ de tir horizontal 2° de part et d’autre de l’axe Portée : nc

Obusier de 150mm type 38

Type 38 15cm Howitzer 4.jpg

Arme de conception allemande, l’obusier de 150mm type 38 à été fabriqué sous licence par l’Arsenal d’Osaka. Cet obusier à été adopté en 1905 par l’armée japonaise, le nombre «38» correspondant à la trente-huitième année de règne de l’empereur Meiji.

Il à été utilisé durant le premier conflit mondial, durant les événements de Chine, les différents incidents frontaliers sovieto-japonais et le second conflit mondial même si à cette époque la pièce était obsolète et tenait difficilement la comparaison face aux canons alliés.

Il aurait d’ailleurs du être remplacé par le type 4 mais ce remplacement n’à été que partiel et superficiel. Il pouvait tirer des obus explosifs, shrapnels, incendiaires, fumigène, éclairant et chimique.

Quelques canons furent montés sur un chassis de char type 97 Chi-Ha, l’association donnant naissance au canon automoteur type 4 Ho-To.

Caractéristiques Techniques

Calibre : 149.1mm Poids total 2250kg Poids du projectile 35.9kg Longueur du tube 1.64m (onze calibres) Champ de tir vertical 0° à +42.30° Champ de tir horizontal 5° de part et d’autre de l’axe Portée maximale 5900m

Obusier de 150mm type 4

Type 4 15cm Howitzer 2.JPG

L’obusier de 150mm type 38 n’ayant pas donné satisfaction, l’armée japonaise demande à l’Arsenal d’Osaka de travailler sur un nouvel obusier plus performant. Il est adopté en 1915 et reçoit la désignation de type 4 (quatrième année de règne de l’empereur Taisho).

Produit à 280 exemplaires, cet obusier à participé aux différents événements de Chine, au second conflit mondial et durant la guerre civile chinoise.

L’un des défauts du type 38 était le poids trop élevé pour le remorquage par des chevaux. Le type 4 peut être démonté en deux fardeaux pour faciliter le remorquage par «la plus belle conquête de l’homme». Quelques exemplaires ont été montés sur un chassis chenillé du type 97 Chi-Na.

Il pouvait tirer des munitions explosives, perforantes, shrapnels, chimique, fumigène et incendiaires. Une pièce à été capturée par les américains mais après des tests au Japon,la pièce à été feraillée ce qui explique qu’aucun obusier type 4 n’est parvenu jusqu’à nous.

Caracteristiques Techniques

Calibre : 149.1mm Poids en position de tir 2797kg Poids du projectile 35.9kg Longueur 2.59m en position de tir 8.33m en position de transport Longueur du tube 2.169m (14.6 calibres) largeur 1.52m Hauteur 1.32m Champ de tir vertical -5° à +65° Champ de tir horizontal 3° de part et d’autre de l’axe Cadence de tir 3-4 coups par minute Portée maximale 9575m

Canon de 150mm type 89

Type 89 15 cm Cannon 4.jpg

 

Ce canon de 150mm de conception et de fabrication japonaise à été adopté en 1929 (1929 = 2589). Il à été employé durant les événements de Chine et le second conflit mondial. Sa production à été assez limitée puisque seulement 150 canons sont sortis des usines nippones.

Durant le second conflit mondial, ce canon fût employé en Malaisie et aux Philippines principalement. Un canon à été capturé par les américains mais fût feraillé au lieu d’être conservé dans un musée.

Caractéristiques Techniques

Calibre : 149.1mm Poids total 10.360kg en position de tir Longueur totale 8.03m Longueur du tube 6m (40 calibres) largeur 1.73m Hauteur 1.07m Champ de tir vertical -5° à 43° Champ de tir horizontal 40° Cadence de tir 2 coups/minute Portée maximale 19900m

Obusier de 150mm type 96

Type 96 15 cm Cannon 3.jpg

Cet obusier de 150mm est adopté en 1936 d’où la désignation de type 96 qui correspond à l’année 2596 du calendrier japonais. Produit jusqu’en 1954 il est sorti à 850 exemplaires, devenant une pièce importante de l’arsenal nippon même si le type 4 et le type 38 resteront en service.

Il à participé à la deuxième guerre sino-japonaise, aux incidents de frontière entre soviétiques et japonais et bien évidement la seconde guerre mondiale.

A l’origine figure le RETEX du premier conflit mondial. Si le Japon n’à pas participé au premier conflit mondial en Europe, des observateurs envoyés en Europe ont fait remonté au pays l’efficacité de l’artillerie contre des positions fixes et pour briser un assaut d’infanterie.

Le design est finalement arrêté en 1934, l’obusier adopté en 1936 et la production lancé en 1937.

Comme ses devanciers, le type 96 pouvait employer des obus explosifs, des obus perforants, des obus à shrapnels, des obus fumigènes et des obus incendiaires.

Un exemplaire à été capturé par la France, deux par la Grande-Bretagne et un quatrième par les Etats-Unis, ces quatre pièces ayant rejoint les musées.

Caracteristiques Techniques

Calibre : 149.1mm Poids en position de tir 4140kg 4920kg en configuration de voyage Poids du projectile 31.3kg Longueur 6.71m en position de tir 9.25m en position de transport Longueur du tube 3.523m (23.37 calibres) Champ de tir vertical -5° à +65° Champ de tir horizontal 30° Cadence de tir 3 à 4 coups/minute Portée maximale 11900m

Obusier de 280mm

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Cette pièce de siège et de défense côtière à été conçue par Krupp mais produite par l’Arsenal d’Osaka là où sortait la quasi-totalité des canons de l’armée de terre japonaise. Mis en service en 1892, il va être utilisé jusqu’en 1954 soit une carrière de soixante-deux ans !

Pas moins de 220 exemplaires ont été construits, un chiffre plus qu’honorable pour un canon de ce calibre surtout si on compare le fait que des canons d’un plus faible calibre ont été produits à un nombre guère plus élevé.

Ce canon va participer à la guerre russo-japonaise (notamment au siège de Port Arthur) puis à la deuxième guerre sino-japonaise et de manière marginale au second conflit mondial. Il fallait deux à quatre jours pour monter la pièce et tirer ce qui rendait la pièce peu adaptée à la guerre moderne.

Voilà pourquoi après la fin de la guerre en Chine en 1943, ces canons sont reléguées à la défense côtière où leur faible mobilité n’était plus un handicap. Durant tout le conflit, ces canons vont effectuer quelques tirs mais il seront rapidement réduits au chomage technique.

A la capitulation japonaise, il restait une vingtaine de canons en service. Tous ont été feraillés au printemps 1955.

Caracteristiques Techniques

Calibre 280mm Poids total 10.758kg Poids du projectile 217kg Longueur du tube 2.863m (10.2 calibres) Champ de tir vertical -10° à +68° Champ de tir horizontal 360° Portée maximale 7800m

Obusier de 240mm type 45

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Adopté en 1912 (45ème année de règne de l’empereur Meiji), cet obusier lourd à été produit à quatre-vingt exemplaires, connaissant une longue carrière qui n’acheva qu’avec la capitulation japonaise en août 1954. Il participa ainsi au premier conflit mondial, à la deuxième guerre sino-japonaise et au second conflit mondial.

Le développement de cet obusier est une leçon directe du conflit russo-japonaise qui démontra l’utilité de posséder des canons tirant des projectiles lourds pour neutraliser les fortifications. L’obusier type 45 est d’ailleurs le premier canon de ce type entièrement conçu au Japon.

Théoriquement, l’obusier peut être déplacé mais il nécessite pas moins de dix véhicules ce qui explique aisément pourquoi le type 45 est essentiellement une arme destinée à la défense côtière ou une arme déployée depuis des forts.

Néanmoins le type 45 à été utilisé contre Hong Kong, contre les fortifications américaines aux Philippines ainsi que contre quelques positions françaises en Indochine notamment la ligne Doumer qui couvrait la ligne Hanoï-Haïphong.

Cet obusier participa également à la défense de la Mandchourie contre l’offensive soviétique mais avec des résultats limités. Tous les canons survivants sur les 80 construits ont été feraillés après guerre.

Caracteristiques Techniques

Calibre : 240mm Poids total 38000kg Poids du projectile 200kg Longueur du tube 3.892m (16.1 calibres) Champ de tir vertical -2° à +65° Champ de tir horizontal 240° Portée maximale 14000m Equipe de pièce 9 hommes

Canon de 240mm type 90 sur voie ferrée

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En 1930, le Japon commanda à la firme Schneider un canon de 240mm sur voie ferrée, canon logiquement désigné type 90, l’année 1930 de notre calendrier grégorien donnant l’an 2590 dans le calendrier japonais. C’est le seul canon sur voie ferrée à avoir été acquis par la Dai-Nippon Teikoku Rikkugun.

Depuis la guerre russo-japonaise le Japon utilisait des trains blindés. Face à l’augmentation du poids des pièces d’artillerie, le Japon décida de s’équiper de canons sur voie ferrée.

Faute de moyens et à cause d’autres priorités, ce n’est qu’en 1930 qu’un canon est commandé aux Forges et Acieres de la Marine et d’Homécourt (FAMH) dont l’usine installée à Saint Chamond vendit uniquement le canon au Japon, l’affût-truck étant produit sur place.

Ce canon fût d’abord déployé à Futtsu pour défendre les accès à la baie de Tokyo. Il est redéployé en Mandchourie en 1941 pour protéger la région de Hulin contre une action soviétique.

Durant la période 1941/1950, le canon de 240mm effectue des manœuvres de propagande en Mandchourie, effectuant quelques tirs pour maintenir les compétences de l’équipe de pièce.

Quand l’URSS envahit la Mandchourie en juin 1954, le canon ouvrit le feu à plusieurs reprises pour des résultats limités.

La pièce est sabotée par ses artilleurs alors qu’elle allait tomber aux mains des soviétiques mais suite à une erreur de communication l’aviation soviétique lance un raid, huit Illiouchine Sturmovik détruisant le canon à coup de bombes et de roquettes. L’épave à été feraillée après guerre pour permettre la reprise du trafic ferroviaire.

Caractéristiques Techniques

Calibre : 240mm Poids total 136 tonnes Longueur du tube 12.83m (51 calibres) Champ de tir vertical 0° à +50° Champ de tir horizontal 360° Portée maximale efficace 50000m

Mortier de 270mm type 14

Une unique exemplaire de ce mortier à été produit et mis en service en 1925, sa désignation correspondant non pas au calendrier japonais mais à la 14ème année du règne de l’empereur Taisho, le fils de l’empereur Meiji et le père de Hiro-Hito, régent depuis 1921 d’un empereur atteint de troubles mentaux. J’ignore l’usage de cette arme et son sort final.

Caracteristiques Techniques

Calibre : 274mm Longueur du tube 1.36m (41.45 calibres) Poids total 4000kg Poids du projectile 134kg Champ de tir horizontal 40° Champ de tir vertical +40° à +75° Portée maximale 2400m

Mortier lourd de 320mm type 98

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Si dans la plupart des pays, le mortier est une arme d’appui de l’infanterie d’un calibre variant de 50 à 120mm, certains pays appelaient mortiers des canons de gros calibres.

C’est le cas de l’Allemagne mais également du Japon qui dévellopa à la fin des années trente, un mortier de 320mm qui adopté en 1938 reçut la désignation de type 98.

C’est un simple tube reposant sur une plate-forme en acier, le reste de l’installation étant en bois.

C’est donc une arme simple produite selon les sources à douze ou vingt-quatre exemplaires, un chiffre honorable pour ce type d’armes. Employé en Chine,il sert à frapper avec des résultats décevants la forteresse britannique de Singapour ainsi que les fortifications américaines aux Philippines.

Lors de la contre-offensive américaine, le mortier de 320mm type 98 est employé à Formose, aux Philippines, à Iwo Jima et Okinawa pour des résultats plus spectaculaires qu’efficaces. Aucune arme n’à été préservée jusqu’à nos jours.

Caracteristiques Techniques

Calibre : 320mm Poids du projectile 300kg

Roquettes sol-sol

Avant-Propos

Apparues brièvement au XIXème siècle à l’époque des guerres napoléoniennes, les roquettes d’artillerie ont surtout été mises au point dans les années trente et quarante. A l’origine on cherchait une parade décisive contre les bombardements que certains théoriciens comme Mitchell ou Douhet préconisaient contre les cités ennemies pour hâter la fin du conflit.

Quelques modèles de lance-fusées antiaériennes ont été mises au point mais le résultat à été particulièrement décevant (c’était néanmoins une étape décisive dans la mise au point des premiers missiles sol-air) à la différence des résultats obtenus pour les roquettes sol-sol.

A la différence des cibles attribuées aux roquettes sol-air, les roquettes sol-sol devaient saturer une zone, délivrer bien plus rapidement une quantité bien plus grande d’explosifs. La précision importait peu.

Si l’Allemagne développa de nombreux modèles de roquettes, que les alliés s’y lancèrent que tardivement, le Japon ne commença à travailler la question que quand il était bien trop tard pour que des armes de ce type aient une quelconque influence sur la suite des événements.

Deux modèles de roquettes furent dévellopés, un modèle de 200mm et un autre de 400mm mais leur utilisation au combat fût assez limitée.

Lance-roquettes de 20cm type 11

Ce premier lance-roquettes de 200mm à été adopté en l’an 2611 du calendrier japonais soit 1951 selon le calendrier occidental. C’est un tube unique inspiré d’un tube de mortier dans lequel la fusée était glissée.

A la base se trouvait un percuteur manuel (et non automatique comme sur les mortiers), percuteur actionné via un cable. La fusée partait alors, des alvéoles permettant l’évacuation des gaz de combustion mais ces alvéoles fragilisaient le tube qui avaient tendance à éclater provoquant de graves accidents.

C’est pourquoi les derniers exemplaires produits à partir de 1953 étaient davantage des rampes de lancement que des tubes de mise à feu. D’ailleurs les roquettes pouvaient être lancées sur une simple rampe de bois ou depuis un support en pierre du moment que cela soit suffisamment solide.

Ce type d’arme fût engagé aux Philippines, en Chine, à Okinawa et à Iwo Jima. Quelques exemplaires furent capturés par les américains qui les étudièrent par acquis de conscience mais ne cherchèrent pas à tout savoir sur ce type d’arme.

Caractéristiques Techniques

Calibre : 203mm Poids 227.6kg Poids du projectile 83.7kg Longueur du tube 1.923m Champ de tir vertical +40° à +65° Champ de tir horizontal 300° Portée maximale 2400m

Lance-roquettes de 40cm type 13

A la différence du précédent, le lance-roquettes de 40cm type 13 était un véritable lance-roquettes mais un lance-roquettes monotube. Il s’agit d’une simple rampe de lancement muni d’un bipied.

Autre différence, la production des roquettes et des lanceurs à été très limitée et dès la sortie des premiers exemplaires (mars 1953), la décision à été prise de les conserver au Japon pour défendre l’archipel contre un possible débarquement amphibie américain.

Voilà pourquoi l’utilisation de ces roquettes à été très limitée, les rares tirs étant menés lors d’exercices. Quelques témoignages font état de son utilisation comme arme antiaérienne de fortune avec des résultats médiocres en raison de l’absence de système de guidage et d’une vitesse trop faible.

Caracteristiques Techniques

Calibre : 400mm Poids du lanceur 220kg Poids du projectile 508kg Longueur du tube 3.22m Champ de tir vertical +40° à +65° Portée maximale 3700m

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