14-Navires légers (37) Corvettes classe La Malouine (6)

La Strasbourgeoise

-La Strasbourgeoise est mis sur cale aux chantiers J. Lewis & Sons Ltd d’Aberdeen le 14 avril 1942 lancée le 7 janvier 1943 et mise en service le 10 septembre 1943.

Affectée à la 5ème DEO, elle quitte son chantier constructeur le 13 septembre, fait escale à Brest du 17 au 21 septembre avant de traverser l’Atlantique pour rallier Fort de France le 29 septembre 1943 où elle retrouve La Parisienne et La Messine.

Comme ses compères de la 5ème Division d’Escorte Océanique, la vingt et unième corvette de classe La Malouine va assurer la sécurisation des Antilles contre de possibles sous-marins allemands ainsi que des escortes de convois.

Du 5 novembre au 15 décembre 1946, la corvette est échouée au bassin pour son premier grand carénage. Après des travaux complémentaires à quai, elle est armée pour essais le 1er janvier 1947, sortant pour essais les 2 et 3 janvier puis pour remise en condition du 5 au 20 janvier 1947, date à laquelle la corvette est de nouveau disponible.

Le 5 septembre 1948, la corvette était à quai à Fort de France.  Elle est mise en alerte prête à patrouiller ou à escorter un convoi en direction de la métropole ou de l’AOF.

La Lilloise

-La Lilloise est mise sur cale aux chantiers navals Smith’s Dock de Middlesborough le 5 janvier 1943 lancée le 15 octobre 1943 et mise en service le 14 mai 1944.

La Lilloise et La Clermontoise quittent ensemble leur chantier constructeur le 22 mai pour leur long périple jusqu’à Diego-Suarez. Les deux corvettes font escale à Brest du 26 au 29 mai, à Casablanca du 2 au 5 juin, franchissent le détroit de Gibraltar le 6 juin pour pénétrer en Méditerranée.

Après un ravitaillement à Bizerte le 10 juin, ils sont à Alexandrie du 14 au 16 juin pour franchir le canal de Suez les 17 et 18 juin. Après avoir descendu la mer Rouge, les deux corvettes sont à Djibouti du 23 au 25 juin avant de rallier Diego-Suarez le 2 juillet 1944 après un voyage de 41 jours.

Leur arrivée permet à la 6ème DEO d’atteindre son format définitif à quatre navires pour s’opposer aux sous-marins italiens et pour escorter les convois transitant dans la région.

Du 5 juin au 15 juillet 1947, la corvette est échouée au bassin n°1 pour une remise en état complète et une mise à jour de son électronique. Après des travaux complémentaires à quai, la corvette est armée pour essais le 1er août, sortant pour essais les 2 et 3 août puis pour remise en condition du 5 au 20 août, date à laquelle la corvette est à nouveau disponible.

Le 5 septembre 1948, La Lilloise et La Clermontoise escortaient un petit convoi de trois caboteurs entre Diego-Suarez et Djibouti  _des recrues malgaches et une batterie d’artillerie de 75_.

Les deux corvettes arrivent à Djibouti le 8 septembre, se ravitaillent puis rentrent à Diego-Suarez pour prendre en charge d’autres convois en compagnie de leurs compères La Rouennaise et La Nancéenne.

La Caennaise

-La Caennaise est mise sur cale aux chantiers navals Smith’s Dock de Middlesborough le 4 mars 1943 lancée le 4 janvier 1944 et mise en service le 12 août 1944.

La Caennaise quitte son chantier constructeur le 14 août 1944, fait escale à Brest du 18 au 23 août où elle se ravitaille, charge des munitions et procède à d’ultimes travaux et d’ultimes tests. La corvette quitte Brest en fin d’après midi, 23 août 1944 pour rallier Fort de France le 1er septembre 1944 où elle intègre la 5ème DEO.

Comme ses compères de la 5ème Division d’Escorte Océanique, la 23ème corvette de classe La Malouine va assurer la sécurisation des Antilles contre de possibles sous-marins allemands ainsi que des escortes de convois.

Du 16 septembre au 30 octobre 1947, elle est échouée dans la forme de radoub pour son premier grand carénage, une remise en état générale et une mise à jour des radars et de l’Asdic.

Après des travaux complémentaires à quai, la corvette est armée pour essais le 12 novembre, sortant pour ses essais réglementaires les 13 et 14 novembre puis pour remise en condition du 16 au 30 novembre date à laquelle elle est de nouveau disponible.

Le 5 septembre 1948, la corvette était à quai à Fort de France. Elle est mise en alerte prête à appareiller pour une patrouille anti-sous-marine ou des escortes de convois.

La Clermontoise

-La Clermontoise est mise sur cale aux chantiers navals Smith’s Dock de Middlesborough le 12 janvier 1943 lancée le 23 octobre 1943 et mise en service le 21 mai 1944.

La Clermontoise et La Lilloise quittent ensemble leur chantier constructeur le 22 mai pour leur long périple jusqu’à Diego-Suarez. Les deux corvettes font escale à Brest du 26 au 29 mai, à Casablanca du 2 au 5 juin, franchissent le détroit de Gibraltar le 6 juin pour pénétrer en Méditerranée.

Après un ravitaillement à Bizerte le 10 juin, ils sont à Alexandrie du 14 au 16 juin pour franchir le canal de Suez les 17 et 18 juin. Après avoir descendu la mer Rouge, les deux corvettes sont à Djibouti du 23 au 25 juin avant de rallier Diego-Suarez le 2 juillet 1944 après un voyage de 41 jours.
Leur arrivée permet à la 6ème DEO d’atteindre son format définitif à quatre navires pour s’opposer aux sous-marins italiens et pour escorter les convois transitant dans la région.

Du 16 juillet au 31 août 1947, la corvette est échouée au bassin pour son  premier grand carénage, une remise en état générale et une mise à jour des radars et de l’électronique.

Après des travaux complémentaires à quai, la corvette est armée pour essais le 13 août, effectuant ses essais à la mer les 14 et 15 août puis sa remise en condition du 17 au 31 août, date à laquelle elle est de nouveau opérationnelle.

Le 5 septembre 1948, La Clermontoise et La Lilloise escortaient un petit convoi de trois caboteurs entre Diego-Suarez et Djibouti _des recrues malgaches et une batterie d’artillerie de 75_.

Les deux corvettes arrivent à Djibouti le 8 septembre, se ravitaillent puis rentrent à Diego-Suarez pour prendre en charge d’autres convois en compagnie de leurs compères La Rouennaise et La Nancéenne.

14-Navires légers (36) Corvettes classe La Malouine (5)

La Parisienne

-La Parisienne est mis sur cale aux chantiers J. Lewis & Sons Ltd d’Aberdeen le 14 janvier 1942 lancée le 20 novembre 1942 et mise en service le 30 juillet 1943.

La dix-septième corvette construite pour la marine nationale quitte l’Ecosse et ses frimats pour des latitudes plus clémentes. Appareillant du grand port d’Ecosse le 3 août, elle fait escale à Brest du 7 au 14 août avant de traverser l’Atlantique, direction Fort de France son nouveau port d’attache où elle arrive le 22 août. Il est placé hors rang au sein des FNFA.

Cette situation est éphémère car le 21 septembre, son sister-ship La Messine arrive à Fort de France ce qui permet l’activation de la 5ème DEO dont la mission en temps de guerre est de participer à la sécurisation des Antilles contre les sous-marins ennemis et à escorter de probables convois FFC (Fort de France Casablanca), des convois de troupes et de produits tropicaux nécessaires à une économie nord-africaine en pleine expansion voir des convois FFB (Fort de France Brest), des convois qui seraient essentiellement composées de transport de troupes.

Du 13 août au 27 septembre 1946, la corvette La Parisienne est échouée dans la forme de radoub de la base de Fort de France pour son premier grand carénage qui comporte une remise en état complète et une modernisation des radars et de l’Asdic.

Après des travaux complémentaires à quai, la corvette est armée pour essais le 15 octobre, sortant pour ses essais réglementaires le 16 et le 17 octobre puis pour remise en condition du 19 au 31 octobre, date à laquelle elle peut reprendre ses missions.

Quand éclate le second conflit mondial, La Parisienne est à la mer pour entrainement en compagnie de son sister-ship La Messine. L’exercice est annulé et les deux corvettes rentrent au port pour se ravitailler et se tenir prête à toute éventualité.

La Rouennaise

-La Rouennaise est mis sur cale aux chantiers J. Lewis & Sons Ltd d’Aberdeen le 21 janvier 1942 lancée le 1er décembre 1942 et mise en service le 12 août 1943.

La Rouennaise quitte son chantier constructeur en même temps que son sister-ship La Nancéenne pour une véritable odysée puisque les deux corvettes doivent rallier Diego-Suarez, la grande base française dans l’Océan Indien.

Appareillant d’Ecosse le 13 août, les deux corvettes font escale à Brest du 17 au 21 août, à Casablanca du 25 au 30 août, franchissent les colonnes d’Hercules le 31 avant de pénétrer en Méditerranée, se ravitaillant à Bizerte le 5 septembre avant une nouvelle escale à Alexandrie du 8 au 11 septembre.

La Rouennaise et La Nancéenne franchissent le canal de Suez les 12 et 13 septembre, sont à Djibouti du 17 au 20 septembre avant de rallier Diego-Suarez le 29 septembre après un mois et demi de mer. Leur arrivée dans la Grande Ile permet l’activation de la 6ème DEO qui doit encore accueillir La Lilloise et La Clermontoise.

La mission principale de la 6ème Division d’Escorte Océanique est de lutter contre les sous-marins italiens déployés dans la région depuis notamment l’Eyrthrée et la Somalie italienne et d’escorter les convois transitant par cet océan, ceux pouvant ravitailler et renforcer l’Indochine ou la Nouvelle Calédonie mais ceux également transportant en Europe les troupes indiennes, australiennes et néo-zélandaises.

Du 21 août au 1er octobre 1946, la corvette est échouée dans le bassin n°1 de Diego-Suarez pour un premier grand carénage. Après des travaux complémentaires à quai, La Rouennaise est armée pour essais le 13 octobre, sortant pour essais officiels les 14 et 15 octobre puis pour remise en condition du 17 au 30 octobre 1946.

Le 24 août 1948, il quitte Diego-Suarez en compagnie du pétrolier La Garonne pour rallier Adaban afin de charger du mazout pour les dépôts de Diego-Suarez. Les deux navires arrivent à destination le 2 septembre, chargeant du mazout les 3 et 4 septembre, appareillant dans la nuit du 4 au 5 septembre pour rentrer à Diego-Suarez le 14 septembre 1948.

La Messine

-La Messine est mis sur cale aux chantiers J. Lewis & Sons Ltd d’Aberdeen le 28 janvier 1942 lancée le 10 décembre 1942 et mise en service le 25 août 1943.

La dix-neuvième corvette de classe La Malouine quitte l’Ecosse le 30 août, fait escale à Brest du 5 au 12 septembre avant de rallier Fort de France le 21 septembre 1943, son arrivée permettant l’activation de la 5ème DEO qui atteindra son format définitif avec les mises en service de La Strasbourgeoise et de la Caennaise.

Après de nombreux exercices et patrouilles, La Messine est échouée au bassin de la base navale de Fort de France du 28 septembre au 4 novembre 1946 pour son premier grand carénage.

Après des travaux complémentaires à quai, la corvette est armée pour essais le 18 novembre, sortant pour essais les 19 et 20 novembre puis pour remise en condition du 22 novembre au 7 décembre 1946, date à laquelle la corvette est déclarée disponible.

Quand éclate le second conflit mondial, La Messine est à la mer pour entrainement en compagnie de son sister-ship La Parisienne. L’exercice est annulé et les deux corvettes rentrent au port pour se ravitailler et se tenir prête à toute éventualité.

La Nancéenne

-La Nancéenne est mis sur cale aux chantiers J. Lewis & Sons Ltd d’Aberdeen le 24 janvier 1942 lancée le 2 décembre 1942 et mise en service le 14 août 1943.

La Nancéenne quitte son chantier constructeur en même temps que son sister-ship La Rouennaise pour une véritable odysée puisque les deux corvettes doivent rallier Diego-Suarez, la grande base française dans l’Océan Indien.

Appareillant d’Ecosse le 13 août, les deux corvettes font escale à Brest du 17 au 21 août, à Casablanca du 25 au 30 août, franchissent les colonnes d’Hercules le 31 avant de pénétrer en Méditerranée, se ravitaillant à Bizerte le 5 septembre avant une nouvelle escale à Alexandrie du 8 au 11 septembre.

La Nancéenne et La Rouennaise franchissent le canal de Suez les 12 et 13 septembre, sont à Djibouti du 17 au 20 septembre avant de rallier Diego-Suarez le 29 septembre après un mois et demi de mer. Leur arrivée dans la Grande Ile permet l’activation de la 6ème DEO qui doit encore accueillir La Lilloise et La Clermontoise.

Du 15 septembre au 30 octobre 1946, la vingtième corvette est échouée au bassin n°2 pour une remise en état complète. Après des travaux complémentaires à quai, elle est armée pour essais le 13 novembre, sortant pour ses essais réglementaires les 14 et 15 novembre puis pour sa remise en condition du 17 au 30 novembre, date à laquelle la corvette est de nouveau disponible.

Le 5 septembre 1948, La Nancéenne était à quai à Diego-Suarez. Elle est mise en alerte à l’annonce des bombardements allemands sur la Norvège (comme l’ensemble des forces navales françaises) mais bien vite va prendre part à des missions plus «routinières» : l’escorte de convois de transport de troupes entre Fremantle et Suez, relevant l’escorte australienne avant de passer le relais à l’entrée du canal en mer Rouge à des navires britanniques ou australiens détachés auprès de la Royal Navy.