Le Conflit (225) Méditerranée (5) (2ème partie)

La tête de pont de couleur verte est considérée comme la plus sensible, la plus proche de la capitale et d’une potentielle intervention de la flotte italienne. Ses moyens navals ne sont pourtant pas exagérément puissants ce qui trahit une certaine confiance ou une bonne connaissance de l’attitude future de la flotte italienne :

-Porte-avions Commandant Teste

-Cuirassé Bourgogne

-Bâtiment de commandant Etoile du Sahel

-Croiseur léger Condé

-Contre-torpilleurs L’Indomptable Turenne Dunois

-Torpilleurs d’escadre Hussard Spahi Lannes Augereau

-Torpilleurs légers Somali Touareg

-Sous-marins Minerve Le Glorieux La Bayadère

-Pétrolier-ravitailleur La Medjerda

-Cargos Maurice LD Nicole Schiaffino Ginette Le Borgne Bougainville

-Transport de Troupes Desirade

-Pétrolier Euphrosyne

En ce qui concerne les forces terrestres on trouve la 4ème DLI, le 2ème REC, le 66ème BCC et le 180ème RALT.

Le 11 octobre 1948 la préparation d’artillerie commence à l’aube. Le cuirassé Bourgogne est le premier à ouvrir le feu suivit par le croiseur léger Condé et les contre-torpilleurs L’Indomptable et Dunois, leur tir étant guidé par les CAO-610 du Commandant Teste pendant que les Bloch MB-159M assurent la couverture aérienne, abattant plusieurs avions italiens (en l’occurrence deux SM-79 et deux CANT Z-1018) qui tentent de s’attaquer à la flotte française mais avec un succès fort mitigé.

Des unités de bombardement venues d’Algérie complètent le tout en visant notamment la ville de Cagliari qui subit de lourdes pertes qu’elles soient matérielles ou humaines.

Cette importante préparation _plus importante qu’ailleurs_ s’explique par la présence de la 21ème DI considérée comme nettement plus solide que sa consoeur du nord. Les français s’attendent donc à une solide résistance.

La 4ème DLI est mise à terre sous la protection d’un puissant tir de barrage mené par la flotte, la tête de pont se situant entre Pula et Sarroch c’est-à-dire au sud-ouest de Cagliari.

Le 1er REI est le premier à prendre pied sur les plages sardes. Les légionnaires venus du Maroc et dont certains doutaient de la capacité à combattre un ennemi plus puissant que les tribus indociles du sud marocain bousculent les unités italiennes qui ne tardent pas à plier.

Dans l’après midi les canons d’assaut contre-attaquent avec des chemises noires. Les légionnaires plient un temps mais bien soutenus par l’aviation embarquée et les canons de la flotte ils se resaississent et brisent définitivement les derniers espoirs italiens de rejetter l’ennemi à la mer.

Le 4ème REI est mis à terre le lendemain 12 octobre 1948. La tête de pont est élargie permettant la mise à terre des unités motomécaniques en l’occurence le 2ème REC (Panhard AMD-178B à canon de 47mm) et le 66ème BCC (Renault R-35), offrant à la 4ème DLI un appui que ne possèdent pas les troupes italiennes.

Le 13 octobre 1948 les canons de 155mm du 180ème RALT sont mis à terre et commencent à bombarder les positions italiennes ce qui permet à certains navires de se replier pour reposer l’équipage et effectuer de nécessaires réparations.

Une fois la tête de pont parfaitement organisée, les troupes françaises, les képis blancs avancent vers Cagliari. Le temps pris peut être nécessaire à néanmoins permis aux italiens de se replier en bon ordre et d’espérer pouvoir tenir autour de Cagliari surtout si des renforts arrivent de Sicile et d’Italie péninsulaire.

Hélas pour les fante de la 21ème DI, le haut-commandement italien va se contenter d’envoyer des munitions, de la nourriture mais aucune unité majeure comme une division d’infanterie supplémentaire. Quelques centaines d’hommes parviendront en Sardaigne mais leur impact sera très limité.

Le 25 octobre 1948, Cagliari est encerclée, une poche s’étant formée autour de la capitale sarde, une poche suivant la ligne Capoterre-Assemini-Sinnal-Muravera.

Les troupes italiennes sont littéralement acculées par les troupes françaises en ligne à savoir la 4ème DLI et la 82ème DIA, la 83ème DIA occupant le nord de l’Italie, menant des opérations de nettoyage.

La propagande fasciste parlera de viols de masse, de crimes de guerre menés notamment par les tirailleurs algériens. Quelques cas sont signalés mais ils n’ont pas atteint le niveau décrit par l’agence de presse Stefani et complaisamment relayée vers les pays neutres.

Rien n’aurait empeché les français de prendre Cagliari au bout de quelques jours. Alors pourquoi les combats ne se sont terminés que le 11 novembre 1948 ?

Difficile de savoir pourquoi. Plusieurs hypothèses peuvent être avancées comme une mauvaise connaissance des moyens italiens, la crainte de lourdes pertes ou l’espoir que les italiens demandent grâce avant l’assaut final.

La Poche de Cagliari est maintenue sous pression par les canons de 155mm du 180ème RALT, par les canons de la flotte et l’aviation. Les raids se font de plus en plus puissants, de plus en plus insistants.

Les deux divisions françaises soutenues par le 66ème BCC et le 2ème REC passent à l’assaut le 4 novembre 1948.

Dans un premier temps les italiens tiennent bon mais le temps joue pour les alliés. Cagliari est encerclée le 6 novembre au soir. Les français qui redoutent le combat urbain hésitent à s’engager dans les rues étroites de la capitale sarde.

Finalement il faut y aller et l’assaut final est lancé le 8 novembre au soir. Après trois jours de combat qui aggravent les dégâts causés par l’aviation et l’artillerie, la ville capitule avec elle les dernières troupes italiennes.

Cette première victoire françaises provoque la consternation en Italie mais aussi en Allemagne qui espérait ne pas avoir à déclencher une offensive aussi rapidement en Méditerranée.

Dix jours seulement après la victoire française en Sardaigne, Berlin annonce à Rome que d’ici quelques mois une opération majeure en Méditerranée sera lancée. Oui mais où ? La réponse interviendra un certain 5 février 1949.

En attendant les français vont réorganiser leur dispositif et l’alléger. C’est ainsi que sur le plan terrestre certaines unités vont retourner en Afrique du Nord pour repos, réorganisation et rééquipement.

C’est ainsi qu’au moment de l’opération MERKUR les italiens se heurteront à la 4ème DLI et à la 83ème DIA comme principales unités de combat.

Ces deux divisions d’infanterie seront soutenues par le 64ème BCC qui reçoit des Renault R-40 en remplacement des R-35, le 5ème RCA (qui reçoit quelques AM modèle 1940P pour compléter les AMD-178B) et le 83ème GRDI. Le 180ème RALT reste là.

Cela signifie que la 82ème DIA et le 2ème REC vont retourner en Tunisie pour se préparer à une nouvelle opération. Ces unités auraient pu intervenir à nouveau en Sardaigne pour l’opération MERKUR mais finalement ils vont opérer en Grèce mais ceci est une histoire qui sort du cadre de ce volume.

Cela permet aux navires de charge de rentrer en Afrique du Nord, le convoi se composant d’une seule colonne avec d’avant en arrière le Maurice LD Nicole Schiaffino Ginette le Borgne Bougainville Euphrosyne, l’escorte étant assurée par les torpilleurs légers Somali et Touareg sur les flancs, la Desirade à l’arrière tandis que la route est ouverte par le contre-torpilleur Dunois. Tous les navires vont rentrer à Oran sans aucune perte malgré plusieurs tentatives italiennes.

Des unités aériennes sont déployées en Sardaigne pour couvrir l’Italie en attendant de l’utiliser comme base de départ pour des opérations de bombardement en direction de la Sicile et de l’Italie péninsulaire.

En ce qui concerne la chasse, l’Armée de l’Air décide de déployer l’ERC-515 normalement chargée de défendre Alger avec ses Arsenal VG-39 et une escadrille issue du Groupe Régional de Chasse (GRC) de Corse volant sur Dewoitine D-520.

Avec la menace croissante de l’Allemagne _les préparatifs de MERKUR ne peuvent pas totalement passer inaperçus_ des renforts de chasse sont envoyés en Corse et en Sardaigne.

C’est la 17ème Escadre de Chasse qui est choisie envoyant un groupe en Corse (Bloch MB-159 et Bréguet Br700) et un groupe en Sardaigne (même équipement).

En ce qui concerne le bombardement la 63ème EBLg reste en Corse avec ses Glenn-Martin 167/187F pendant que la 36ème EBLg quitte l’Algérie avec ses Douglas DB-7D direction la Sardaigne et notamment l’aérodrome de Cagliari-Elmas.

La mission de reconnaissance va être assurée par le GR III/39 venu de Perpignan avec des Bloch MB-176.

L’Aviation Navale va déployer des moyens de patrouille maritime et de lutte ASM pour renforcer la maitrise d’une zone vitale pour l’effort de guerre allié. Des détachements issues de l’escadrille 14E (Potez-CAMS 141) et de l’escadrille 12T (Bloch MB-481) vont ainsi être déployés en Sardaigne.

A noter que des appareils neufs arrivent pour recompléter les unités en compagnie de jeunes pilotes qui doivent remplacer les pilotes tués ou convalescents. Dès la fin de 1948 les unités ont quasiment toutes retrouvées leur niveau du début de la guerre sur le plan matériel.

En ce qui concerne les navires, des navires légers de combat y seront affectés pour protéger les côtes, les unités majeures restant à Mers-El-Kébir et à Bizerte mieux équipées que des ports déjà sous équipés en temps normal et qui ont été ravagés par les combats et les sabotages.

Un groupe occasionnel est déployé à Cagliari avec le croiseur léger Latouche-Treville, les contre-torpilleurs Dunois et La Hire, les torpilleurs légers Kabyle et Bambara, les aviso-dragueurs Commandant Duboc et Commandant Rivière, le pétrolier-caboteur Aube et le remorqueur de 750ch Amarante.

Dans le nord du pays des navires venus de Corse et de Toulon vont assurer la défense du nord de l’île-soeur de la Corse. Cela ne se fait pas sans hésitations de crainte d’affaiblir la défense de la Corse mais aussi d’affaiblir la 2ème Escadre.

Ce groupe occasionnel nord comprend les torpilleurs légers L’Entreprenant et Le Farouche, le chalutier ASM La Lorientaise, les aviso-dragueurs La Gracieuse et La Moqueuse, les vedettes lance-torpilles VTB-41 43 45 47 49 de la 1ère ELM mais aussi deux sous-marins, les Ile d’Aix et Ile d’If soutenus par l’ancien aviso Somme.

Et côté italien ? Les pertes ont été très lourdes que ce soit sur terre, sur mer ou dans les airs. Les deux divisions d’infanterie (12ème et 21ème DI) sont détruites mais un certain nombre de cadres et de soldats parviennent à quitter la Sardaigne pour rallier certains la Sicile et pour d’autres l’Italie péninsulaire. Elles seront reconstituées et redéployées dans l’île après la reconquête de l’opération MERKUR comme si l’occupation française n’avait jamais existé.

En ce qui concerne la Regia Aeronautica les pertes sont lourdes surtout sur le plan matériel, les pertes humaines étant heureusement (ou pas) plus faibles car si avoir des pilotes et des navigants c’est bien les doter d’appareils modernes c’est mieux.

Si la majorité des appareils sont perdus d’autres vont parvenir à fuir vers la Sicile ou l’Italie péninsulaire. Ces appareils ont mené des attaques sur les troupes françaises avec des succès limités pour ne pas dire mitigés.

Par exemple si des Fiat BR-20 et des CANT Z-1018 ont survécu à l’opération SCIPION en revanche tous les Ju-87B sont perdus que ce soit au sol ou en vol, le bombardier en piqué allemand montrant ses limites face à une chasse mordante et décidée. De toute façon cet appareil était totalement dépassé donc la perte de ces appareils chagrine peu les italiens.

La chasse italienne va tenter de faire ce qu’elle peut et va clairement relever le gant du défi imposé par les unités de chasse de l’Armée de l’Air et de l’Aviation Navale.

Aucun chasseur italien probablement en raison d’un rayon d’action insuffisant ne parviendra en Italie péninsulaire ou en Sicile.

En revanche une poignée de Caproni Ca-313, de CANT Z-506, de Fiat RS-16, de Savoia-Marchetti SM-79 et de Reggiane Re-2003 survivent au combat pour rallier l’Italie même si beaucoup usés et en mauvais en état serviront finalement de réserve de pièces détachées et non d’appareils opérationnels.

En ce qui concerne la Regia Marina les pertes sont tous aussi lourdes avec des navires coulés et d’autres que l’on doit saborder faute de pouvoir les évacuer.

Sur les sept sous-marins déployés en Sardaigne au début de la guerre, quatre sont coulés durant l’opération SCIPION en l’occurrence le Corello coulé par un Consolidated Catalina français le 14 octobre 1949, l’Alagi victime d’un Potez-CAMS 141 au large de Cagliari le 15 octobre 1948, l’Adua victime du sous-marin britannique HMS Sunfish le 24 octobre 1948 alors que l’Axuna est coulé par le torpilleur d’escadre Lansquenet le 25 octobre 1948 après une tentative de torpillage contre le Strasbourg.

Le torpilleur General Antonino Cascino est coulé par les bombes d’un Lioré et Olivier Léo 456 de l’escadrille 16T, deux bombes étant suffisante pour envoyer le petit navire transalpin par le fond.

En ce qui concerne les vedettes lance-torpilles présentent en Sardaigne, six sont coulées (deux par navire de surface deux par l’aviation et deux autres suites à une collision dans le brouillard), quatre endommagées sont sabordées pour embouteiller le port et deux survivantes rallient miraculeusement l’Italie péninsulaire.

Le mouilleur de mines Durazzo endommagé légèrement par l’aviation embarquée français se reple sur la Sicile. Le Pelagosa à lui moins de chance car endommagé par le bombardement naval préparant le débarquement en zone pourpre il doit être sabordé.

Le Caralis est coulé par deux Loire-Nieuport LN-420 du Commandant Teste le 13 octobre 1948 alors qu’il tentait de s’échapper de Cagliari.

Le Deffenu est surpris dans la nuit du 13 au 14 octobre par le contre-torpilleur Turenne. Transportant des munitions, il disparaît dans une gigantesque gerbe de feu après avoir encaissé huit obus de 130mm.

Le Mazzora victime d’une avarie mécanique est sabordé à La Maddalena le 19 octobre 1948 peu avant la chute du port.

A cela s’ajoute la perte d’un croiseur-éclaireur de classe Capitani Romani, le Claudio Tibero. Ces puissants navires armés de huit canons de 135mm avaient été conçus pour combattre les non moins puissants contre-torpilleurs français.

Stationné à Tarente, il avait mené plusieurs missions de recherche pour retrouver la flotte française et guider sur elle les grosses unités de la Regia Marina stationnées à Tarente.

Cette recherche fût infructueuse jusqu’au 12 octobre 1948 au sud-est de la Sardaigne où le croiseur-éclaireur cherchait à retrouver les navires français qui couvraient le débarquement près de Cagliari.

Dans un temps épouvantable, le croiseur-éclaireur croit repérer des troupes françaises opérant sur la côte. Il ouvre aussitôt le feu, tirant une quarantaine d’obus de 135mm pour un résultat désolant : les soldats français étaient en réalité un troupeau de chèvres. Bien entendu ce fait fût soigneusement occulté dans le rapport.

Le navire se resaissit et met cap au sud-ouest. Equipé d’un radar expérimental, le croiseur-éclaireur pense pouvoir détecter l’ennemi avant qu’il ne le détecte.

Hélas pour lui les radars français quoi que largement perfectibles disposent de capacités bien plus élevées.

Les trois contre-torpilleurs de la 4ème DCT, les Magon Dunois La Hire l’ont répéré depuis de longues minutes et se mettent en position. Ils adoptent la bonne stratégie en lançant une salve de neuf torpilles avant d’ouvrir le feu.

Le croiseur-éclaireur italien qui à enfin répéré les sillages des trois «French SuperDestroyer» ouvre le feu avec son artillerie principale, son tir étant comme on dit souvent «inconfortablement précis» et même pire puisque le Magon encaisse très vite six ou sept obus de 135mm.

En guise de punition le croiseur-éclaireur encaisse trois torpilles et une bonne trentaine d’obus de 130mm ce qui provoque un incendie et une voie d’eau qui sera fatale au navire italien.

De son côté le Magon mal en point reçoit le douteux privilège d’avoir été torpillé par une anguille française défectueuse. La proue arrachée, le navire est comme un corps mort sur les flots. Son sister-ship Dunois tente de le remorquer mais après plusieurs heures d’effort, une nouvelle voie d’eau entraine son naufrage.

A noter que sur les neuf torpilles, quatre ont touché une cible, trois ont coulé au fond de l’eau et deux se sont perdues sur la côte sarde où elles seront pétardées par des sapeurs français de la 4ème DLI.

Trois jours plus tard le croiseur lourd Zara est coulé par des navires français et britanniques. Le 15 octobre 1948, surprenant les français il bombarde des positions françaises au nord de Cagliari, profitant du mauvais temps qui le protège de l’aviation.

En revanche elle ne le protège par des navires de surface en l’occurence le croiseur léger Condé et les contre-torpilleurs La Hire et Dunois.

Plus puissant que ces adversaires il est cependant touché rapidement par une torpille et matraqué par des obus de 130 et de 152mm, l’incrociatori pesante touchant le Condé avec deux obus de 203mm et le Dunois avec un autre obus du même calibre mais les deux navires français restent en ligne.

Alors que les trois navires français allaient achever leur proie, un grain providentiel masque la cible aux navires français. Le Zara tente de rallier Naples mais le lendemain il sera surpris par le sous-marin anglais HMS Upholder et exécuté avec trois torpilles.

Dans le domaine des croiseurs légers le Giovanni delle Bande Nere avait été sérieusement endommagé le 6 octobre 1948 par le sous-marin français Ile de Brehat. Il rallie miraculeusement Cagliari où les italiens espèrent réaliser des réparations provisoires pour lui permettre de rallier la péninsule.

Alors que les français menacent l’île, les italiens espèrent l’utiliser comme batterie flottante faute de mieux. En réalité le navire sera peu efficace, peu efficient, le navire étant touché par plusieurs bombes avant d’être achevé par la préparation navale française, le navire sombrant dans le port, l’épave étant relevée après guerre et demantelée.

D’autres navires italiens sont endommagés comme le croiseur lourd Fiume qui à l’annonce du débarquement en Sardaigne appareille de Tarente, contourne la péninsule italique, franchit le détroit de Messine avant de rallier les eaux sardes.

Il effectue plusieurs bombardements des côtes, dépose des troupes embarquées à Tarente et tente de s’opposer aux navires alliés mais en restant à distance. Il sera endommagé le 21 octobre 1948 par une bombe de 250kg qui détruit un affût de 100mm et l’oblige à se replier sur Naples pour réparations.

Le croiseur lourd Ragusa est légèrement endommagé le 4 novembre 1948 par une bombe de 250kg d’un bombardier en piqué Loire-Nieuport LN-420 embarqué sur le Commandant Teste. La bombe perforante détruit la tourelle II (avant supérieure) de l’incrociatori pesanti qui doit rallier Naples pour réparations.

Le cacciatorpidiniere Fulmine est coulé le 12 novembre 1948 au large de Vintimille. Alors en mission de patrouille anti-sous-marine, il est surpris par des vedettes lance-torpilles françaises qui opéraient depuis une base avancée installée à Villefranche sur Mer. Deux torpilles sont suffisantes pour envoyer le cacciatorpidiniere italien par le fond, la première anguille arrachant la proue et la seconde privant le navire de propulsion. Le navire chavire et coule rapidement, ne laissant que fort peu de survivants.

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