24-Armée de l’Air (42)

Groupement d’Aviation de la 9ème armée

Dernière armée concernée par la manoeuvre Dyle-Breda, la 9ème Armée dispose comme les autres d’un groupement d’aviation pour assurer sa couverture aérienne, son appui et son éclairage.

Le GRAVIA-IXA dispose de la 1ère escadre de chasse stationnée à Laon-Couvron (BA 178) avec pour équipement l’Arsenal VG-33 (neuf escadrilles sur douze) et le Bréguet Br700C2 (trois escadrilles sur douze) soit un total de 108 chasseurs (81 monomoteurs et 27 bimoteurs).

Il dispose également d’un groupe de bombardiers en piqué, le GB II/40 équipé de Loire-Nieuport LN-430 et stationné sur la BA 230 de Villiers-Les Guise en compagnie du GBA I/51, un groupe de bombardement d’assaut équipé de Bréguet Br691 et Br693.

Le GB III/12 équipé de Lioré et Olivier Léo 451 quitte sa base du temps de paix sur la BA 139 de Persant Baumont pour rejoindre sa base du temps de guerre, la base aérienne 232 d’Athiès où il cohabite avec le GAO-504.

Enfin le Groupement Aviation de la 9ème armée dispose du GR III/35, un groupe de reconnaissance stationné sur la base aérienne 235 d’Attigny où ses Bloch MB-176 cohabitent avec les avions du GAO-521.

Le GRAVIA IX-A dispose de 108 chasseurs (81 Arsenal VG-33 et 27 Bréguet Br700C2), de 27 bombardiers en piqué Loire-Nieuport LN-430, de 27 avions d’assaut Bréguet 691/693, de 27 Lioré et Olivier Léo 451 et de 36 Bloch MB-176 soit un total de 225 avions.

A ce total peut s’ajouter les trois GAO de la 9ème armée, le GAO 503 qui dispose de huit Bloch MB-175, de douze Dewoitine D-720 et de quinze ANF-Mureaux ANF-123, le GAO 504 qui dispose de huit Bloch MB-176, de douze Dewoitine D-720 et de quinze ANF-Mureaux AN-123 et du GAO 521 qui dispose de huit Bloch MB-175, de douze Dewoitine D-720 et de quinze ANF-Mureaux AN-123 soit un total de 16 Bloch MB-175, 8 Bloch MB-176, 36 Dewoitine D-720 et 45 ANF-Les Mureaux AN-123 soit un total de 105 appareils.

Le total d’appareils disponibles pour ce groupement est donc de 330 appareils.

Groupement d’Aviation de la 2ème armée

Le pivot de la manoeuvre Dyle-Breda, la 2ème armée chargée de couvrir le massif Ardennais dispose elle aussi d’un groupement d’aviation pour couvrir les troupes au sol et assurer leur appui ou celui de la manoeuvre stratégique qui se déroule plus au nord.

Curtiss H-81

Curtiss H-81

Le GRAVIA II-A dispose de la 4ème escadre de chasse stationnée sur la base aérienne 172 de Suippes avec pour équipement 81 Curtiss H-81 (plus connu sous le nom de P-40 Warhawk) et 27 Lockheed H-322 Eclair.

Douglas DB-7

Douglas DB-7

L’appui-feu est assuré par deux groupes de bombardement léger, les GB I/32 et II/32 équipés de Douglas DB-7D stationnés sur la base aérienne 190 (B.A 190) de Challerange et un groupe de bombardement moyen, le GB I/34 équipé d’Amiot 351 stationné lui sur la base aérienne 157 de Vitry le François en compagnie du GR IV/35 équipé de Bloch MB-176.

L'élégant Amiot 351

L’élégant Amiot 351

Le GRAVIA II-A dispose de 108 chasseurs, de 81 bombardiers et 36 avions de reconnaissance soit un total de 227 avions.

A ce total peut s’ajouter les trois Groupes Aériens d’Observation des trois corps d’armée de la 2ème armée en l’occurence le GAO-505 équipé de huit Bloch MB-175, de douze Dewoitine D-720 et de quinze ANF-Les Mureaux ANF-123 qui est stationné sur la base aérienne 237 d’Etain, le GAO-506 déployé sur la base aérienne 236 de Spincourt qui dispose de huit Bloch MB-176, de douze Dewoitine D-720 et de quinze ANF-Les Mureaux ANF-123 et enfin le GAO-522 déployé sur la base aérienne 234 de Stenay qui dispose de huit Bloch MB-176, de douze Dewoitine D-720 et de quinze ANF-Les Mureaux ANF-123 soit un total de 105 avions.

Au final, le GRAVIA II-A peut compter sur 332 appareils de disponible pour mener à bien sa mission.

Le Groupe d’Armée n°1 dispose de 1476 avions pour appuyer sa manœuvre sans oublier les avions rattachés à la «Réserve générale» (GIR et GIAR).

24-Armée de l’air (37)

2ème Zone Aérienne Militaire (2ème Z.A.M)

-La 2ème ZAM dispose du 12ème district qui correspond à la 12ème RM, du 15ème district qui correspond à la 15ème RM, du 16ème district qui correspond à la 16ème RM et du 17ème district qui correspond à la 17ème RM.

-Bases aériennes du 12ème district aérien militaire

-Base aérienne 102 de Dijon

-Base aérienne de Luxeuil qui reçoit en 1944 le numéro 149

-Base aérienne de Dôle qui reçoit en 1944 le numéro 150

-Plate-forme opérationnelle de Chissey-sur-Loue pérénnisé après la démobilisation, devenant la base aérienne 183

-Plate-forme opérationnelle de Lure-Malbouhans désactivée en août 1940 mais réactivée en septembre 1948 sous le nom de base aérienne 184

-Plate-forme opérationnelle de Chamblay désactivée à l’été 1940, réactivée en août 1948, devenant en septembre, la base aérienne 239

-Bases aériennes du 15ème district aérien militaire

-Base aérienne 111 de Mourmelon

-Base aérienne 112 de Reims

-Base aérienne de Troyes-Barberey qui reçoit en 1944 le numéro 152

-Base aérienne de Chaumont-Sémoutiers qui reçoit en 1944 le numéro de 156

-Base aérienne de Vouques qui reçoit en 1944 le numéro 189

-Base aérienne de Vitry le François qui reçoit en 1944 le numéro 157

-Base aérienne 138 de Romilly

-Plate-forme opérationnelle de Saint-Dizier maintenue en activité réduite de septembre 1940 à juin 1948 date de son activation sous le nom de base aérienne 192.

-Plate-forme opérationnelle de la Perthe mise en sommeil en août 1940 avec un détachement de gardiennage fournit par la B.A 138. Réactivée dès juillet 1948 avec le nom de base aérienne 191.

-Plate-forme opérationnelle de Wez-Thuizy désaffectée en septembre 1940 mais réactivée en juin 1948 avec le numéro 171.

-Plate-forme opérationnelle de Suippes maintenue en activité réduite de 1940 à 1948 date elle devient une base majeure avec le numéro 172

-Plate-forme opérationnelle de Châtel-Cléhéry désaffectée en septembre 1940 mais réactivée en septembre 1948 comme base aérienne avec le numéro 177.

-Plate-forme opérationnelle de Anglure-Vouarces désaffectée en septembre 1940 mais réactivée en septembre 1948 comme base aérienne avec le numéro 179

-Plate-forme opérationnelle de Challerange désaffectée en septembre 1940 mais réactivée en août 1948 avec le nom de base aérienne 190

-Plate-forme opérationnelle de Tournes-Belval désactivée en juillet 1940. Réactivée à l’été 1948 dans le cadre des préparatifs préliminaires de mobilisation, elle devient la base aérienne 233 en septembre.

-Plate-forme opérationnelle d’Attigny désactivée en juillet 1940. Elle est réactivée en juillet 1948 et devient la base aérienne 235 en septembre.

-Bases aériennes du 16ème district aérien militaire

-Plate-forme opérationnelle de Belfort pérénisée après la démobilisation, recevant le nom de base aérienne 193.

-Base Aérienne 244 de Strasbourg-Entzheim créée en septembre 1947 sur une partie de l’emprise de l’aéroport créé en 1935.

-Bases aériennes du 17ème district aérien militaire

-Base aérienne 121 de Nancy-Essey

-Base aérienne de Toul-Ochey qui en 1944 reçoit le numéro 159

-Base aérienne 138 de Metz-Frescaty

-Base aérienne 151 de Metz-Chambières

-Base aérienne 154 d’Epinal

-Plate-forme opérationnelle de Toul-Croix de Metz qui devient la base aérienne 160 en 1944

-Plate-forme opérationnelle de Xaffevilliers désaffectée en août 1940, réactivée à la mobilisation où elle devient la base aérienne 173

-Plate-forme opérationnelle de Velaine en Haye près de Nancy est désaffectée en août 1940. Elle est réactivée en août 1948 pour déconcentrer les forces stationnées à Nancy et recevant le numéro 180.

-Plate-forme opérationnelle de Martigny-les-Gerbonvaux au sud de Toul est désaffectée en août 1940. Elle est réactivée en août 1948 pour déconcentrer les forces stationnées à Toul et recevant le numéro 181.

-Plate-forme opérationnelle de Neufchâteau au sud de Toul (entre Toul et Martigny-les-Gerbonvaux) est désaffectée en août 1940. Elle est réactivée en août 1948 pour déconcentrer les forces stationnées à Toul, recevant à cette occasion le numéro 182.

-Plate-forme opérationnelle de Stenay désactivée à l’été 1940, réactivée en août 1948, devenant en septembre, la base aérienne 234.

-Plate-forme opérationnelle de Spincourt désactivée à l’été 1940, réactivée en août 1948, devenant en septembre, la base aérienne 236

-Plate-forme opérationnelle d’Etain désactivée à l’été 1940, réactivée en août 1948, devenant en septembre, la base aérienne 237

-Plate-forme opérationnelle de Mars-le-Tour désactivée à l’été 1940, réactivée en août 1948, devenant en septembre, la base aérienne 238

-Plate-forme opérationnelle d’Adelot désactivée à l’été 1940, réactivée en août 1948, devenant en septembre, la base aérienne 240

-Plate-forme opérationnelle de Delme désactivée à l’été 1940, réactivée en août 1948, devenant en septembre, la base aérienne 241

-Plate-forme opérationnelle de Morhange désactivée à l’été 1940, réactivée en août 1948, devenant en septembre, la base aérienne 242