10-Contre-torpilleurs (26)

F-Contre-torpilleurs classe Le Fantasque

Le contre-torpilleur Le Fantasque quittant Le Havre

Le contre-torpilleur Le Fantasque quittant Le Havre

Avant-propos

La reconstruction de la marine nationale s’est appuyée sur les unités légères et non sur les cuirassés ou les croiseurs de bataille en raison des limitations imposées par le traité de Washington. Parmi les unités légères privilégiées par la marine française figure le contre-torpilleur.

Les six premiers de classe Jaguar sont jugés comme moyennement réussit mais les ingénieurs du STCN apprennent vite et chaque classe apporte son lot d’amélioration. Aux six Guépard succède les quatre Aigle, aux quatre Aigle succède les deux Milan qui cèdent bientôt la place aux six Vauquelin.

Ces derniers sont considérés comme les meilleurs des «quatre tuyaux» montrent certaines limites et notamment dans le domaine propulsif, les chaudières à vapeur saturée ont atteint leurs limites techniques et il est nécessaire de passer à la surchauffe qui avait été expérimentée avec succès à bord du Milan et de l’Epervier.

Sur le plan de la silhouette, les nouveaux contre-torpilleurs de la tranche 1930 regroupent les cheminées, désormais au nombre de deux.

Au niveau armement, ils intègrent un nouveau modèle canon de 138mm, le modèle 1929 au tube plus long (45 calibres) télécommandé en site et en azimut même si ce système fragile ne donnera jamais vraiment satisfaction. Une troisième plate-forme lance-torpilles triple est installée ce qui augmente la batterie à neuf tubes de 550mm.

La décision de développer un nouveau type de contre-torpilleurs est prise en août 1928 mais énormément de retard est pris et ce n’est que le 12 janvier 1930 qu’est financée la construction des six contre-torpilleurs baptisés en septembre 1931 de nom très euphoriques : Le Fantasque L’Audacieux Le Malin Le Terrible Le Triomphant et L’Indomptable.

Comme de coutume (la construction des Vauquelin avait fait exception), leur construction est répartie entre l’Arsenal de Lorient (Le Fantasque L’Audacieux) et l’Industrie en l’occurence les FCM de la Seyne sur Mer (Le Malin L’Indomptable), les ACL (Le Terrible) et les ACF de Dunkerque (Le Triomphant).

Le Fantasque

Le Fantasque en 1937

Le Fantasque en 1937

-Le Fantasque initialement connu sous le nom de Da16 est mis sur cale à l’Arsenal de Lorient le 16 novembre 1931, lancé le 15 mars 1934, armé pour essais le 1er septembre 1934.

Il est admis au service actif le 1er mai 1936 au sein de la 10ème Division Légère (10ème DL), unité de la 2ème Escadre Légère qu’il forme avec ses sister-ship Le Terrible et L’Audacieux.

Comme toutes les D.L équipées de contre-torpilleurs, la 10ème DL devient le 12 avril 1937 la 10ème DCT avec toujours Brest pour port d’attache.

Quand éclate la guerre de Pologne en septembre 1939, la 10ème DCT intègre la Force de Raid qui regroupe les navires les plus modernes de la Royale. Concentrée dans l’Atlantique, elle participe à la traque des raiders allemands, la 10ème DCT étant détachée jusqu’en janvier 1940 à Dakar.

Rentré à Brest le 7 janvier 1940, la 10ème DCT va être amputée pendant près de dix mois d’une unité qui va entrer en grand carénage à l’Arsenal de Brest.

Le Fantasque, navire-amiral de la division transmet son pavillon au Terrible et est échoué le 10 janvier 1940 au bassin n°3 de l’Arsenal de Brest pour trois mois et demi de travaux jusqu’au 20 mars quand il est remis à flot.

Armé pour essais le 31 mars, il sort en compagnie du Terrible pour essais du 31 mars au 4 avril puis pour remise en condition du 6 au 24 avril, date du retour des deux navires à Brest. A l’issue de ce stage de remise en condition, le Fantasque redevient navire-amiral de la 10ème DCT.

Le 1er mai, la Force de Raid qui avait été passablement affaiblie par le transfert en Méditerranée de la 1ère DL (croiseurs de bataille Dunkerque et Strasbourg) est mise en sommeil (même si elle ne sera formellement dissoute que lors de la grande réorganisation de septembre 1940).

Alors que l’Audacieux est immobilisé pour grand carénage, les deux contre-torpilleurs disponibles de la 10ème DCT sortent pour un entrainement de division du 5 au 21 mai, alternant entrainement au combat, écoles à feux et lancement simulés et réels de torpilles. Ils font ensuite escale à Cherbourg du 22 au 28 mai, au Havre du 29 mai au 4 juin, à Dunkerque du 5 au 8 juin avant de rentrer à Brest le 9 juin 1940.

Le Fantasque est indisponible pour entretien courant et permissions de l’équipage du 10 au 25 juin, sortant pour essais du 26 au 29 juin avant une sortie d’entrainement en solitaire du 30 juin au 8 juillet, date de son retour à Brest. Il participe ensuite aux essais de L’Audacieux du 12 au 15 juillet puis à sa remise en condition du 17 au 31 juillet, date à laquelle les deux navires rentrent à Brest.

Le 9 août 1940, la 10ème DCT sort à nouveau pour un entrainement de division qui à cette fois lieu au large de Dakar et plus précisément au large du nouveau polygone de Rufisque. Les deux contre-torpilleurs se ravitaillent à Casablanca où ils font relâche du 12 au 15 août avant de cingler vers Dakar où ils arrivent le 19 août. L’entrainement à lieu du 21 août au 12 septembre date à laquelle les deux contre-torpilleurs quitte l’AOF pour rentrer à Brest le 22 septembre après une escale de ravitaillement à Casablanca.

Entre temps, le 10 septembre 1940, la réorganisation des forces navales dissout officiellement la Force de Raid. La 10ème DCT encore amputée du Terrible en grand carénage est désormais rattachée à la 3ème Escadre Légère, entité regroupant croiseurs et contre-torpilleurs de la Flotte de l’Atlantique.
Le Fantasque devait appareiller pour une école à feux le 30 septembre mais il est victime d’une avarie qui l’oblige à subir une période de réparations à flot jusqu’au 12 octobre. Il sort ensuite essais du 13 au 17 octobre avant une remise en condition exécutée du 19 octobre au 7 novembre en compagnie de L’Audacieux.

Les deux contre-torpilleurs sortent pour une école à feux du 10 au 18 novembre avant de mouiller en rade de Brest jusqu’au 27 novembre 1940. Le Fantasque et L’Audacieux participent ensuite aux essais (27 au 30 novembre) et à la remise en condition (2 au 17 décembre) du Terrible qui sortait de son grand carénage.

La 10ème DCT est alors indisponible pour les permissions de l’équipage et ce jusqu’au 2 janvier 1941 quand le Fantasque et ses compères sortent pour essais et entrainement jusqu’au 12 janvier.

Le 16 janvier 1941, la 2ème DC (La Galissonnière, Jean de Vienne et La Marseillaise) venue de Bizerte arrive à  Brest pour un entrainement commun avec la 4ème DC (Gloire Montcalm et Georges Leygues) et les contre-torpilleurs de la 3ème EL.

Seul le chef de division de la 10ème DCT, le contre-torpilleur Le Fantasque va participer à cet entrainement intensif, le Terrible subissant une période d’entretien à flot suite à un problème de chaudière et l’Audacieux ayant été victime d’une avarie à la veille de l’arrivée des croiseurs «tunisiens» à Brest.

Les six croiseurs et les six contre-torpilleurs appareillent de Brest le 18 janvier pour un exercice en mer d’Iroise. Tout commence par un exercice de combat antisurface, les contre-torpilleurs attaquant les croiseurs puis les croiseurs tentant d’intercepter des torpilleurs cherchant à gagner La Manche (18 au 25 janvier).

Après un ravitaillement auprès du pétrolier Nièvre mouillé en baie de Douarnenez (26 au 29 janvier), la 2ème DC se retrouve à attaquer la 4ème DC et les contre-torpilleurs avant que la 2ème DCT, La 8ème DCT et l’unique navire de la 10ème DCT ne s’allient aux croiseurs «tunisiens» contre les croiseurs «brestois» (30 janvier au 9 février). Après un mouillage en rade de Brest jusqu’au 16 février, la 2ème DC quitte la Bretagne.

Pour préparer le futur exercice «Faidherbe»,  les trois contre-torpilleurs de la 10ème DCT subissent une inspection technique du 17 au 22 février avant de sortir pour un entrainement de division dans le golfe de Gascogne du 27 février au 13 mars, faisant escale à Bordeaux du 14 au 17 mars, à Saint-Nazaire du 18 au 22 mars et à Lorient du 23 au 27 mars avant de rentrer à Brest le lendemain 28 mars 1941.

Le 7 avril 1941, les trois DCT de la 3ème escadre légère sortent au complet pour une série d’exercices au large du Sénégal (nom de code «Faidherbe»).

Navires aux jambes courtes et en attendant d’être équipés d’un système de ravitaillement à la mer performant, les neuf contre-torpilleurs doivent se ravitailler au Verdon le 9 avril et à Casablanca le 11 avril avant d’arriver à Dakar le 14 avril à l’aube.

Les trois divisions de contre-torpilleurs manœuvrent au large de Dakar et tir au polygone de Rufisque du 16 au 27 avril, relâchent à Dakar du 28 au 30 avril avant une nouvelle série de manoeuvres du 1er au 15 mai. Après une nouvelle escale à Dakar du 16 au 18 mai, les neuf contre-torpilleurs quittent Dakar le 19 mai, se ravitaillent à Casablanca le 22 mai avant de rentrer à  Brest le 26 mai 1941.

Le Fantasque est indisponible pour entretien à flot et permissions de l’équipage du 27 mai au 17 juin 1941. Au cours de cette immobilisation, il reçoit une DCA moderne : huit canons de 37mm Schneider modèle 1941 en quatre affûts doubles et six canons de 25mm Hotchkiss modèle 1939-40 en affûts simples remplacent avantageusement les deux canons de 37mm modèle 1925 et les quatre mitrailleuses de 13.2mm en deux affûts doubles. Un premier radar (de navigation) est installé.

Il sort pour essais du 18 au 21 juin puis pour remise en condition du 23 juin au 12 juillet en compagnie de l’Audacieux. Le Fantasque participe ensuite du  19 juillet au 13 août  aux essais et à la remise en condition du Terrible qui sortait à son tour d’une période d’indisponibilité.

Le Fantasque et le Terrible  sortent ensuite ensemble pour les essais et la remise en condition de l’Audacieux qui avait été indisponible du 20 juillet au 10 août, les trois navires étant ainsi à la mer du 15 août au 10 septembre, faisant escale à Nantes du 11 au 15 septembre avant de rentrer à Brest le 16 septembre 1941.

Le 27 septembre 1941, la 10ème DCT au grand complet quitte Brest pour un entrainement de division intensif. Après une école à feux du 27 septembre au 3 octobre, les trois contre-torpilleurs font escale à Saint Malo du 4 au 8 octobre, date à laquelle ils reprenent la mer pour un entrainement à la défense aérienne à la mer (8 au 17 octobre).

Après une escale à Cherbourg du 18 au 22 octobre, les trois contre-torpilleurs effectuent un entrainement au mouillage de mines du 23 au 27 octobre puis après un ravitaillement à Cherbourg le 28 octobre, ils enchainent par un entrainement au combat antisurface du 29 octobre au 10 novembre. Après une dernière escale au Havre du 11 au 15 novembre, les trois navires rentrent à Brest le 16 novembre 1941.

La 10ème DCT termine l’année par une sortie en mer d’Iroise consacrée à une école à feux, un entrainement à la défense aérienne à la mer et au combat antisurface. Le Fantasque et ses deux compères de la division sont ainsi à la mer du 23 au 30 novembre avant une période d’entretien à flot du 1er au 12 décembre avant d’être indisponible jusqu’à la fin de l’année pour permettre à l’équipage de prendre ses permissions.

Le 1er janvier 1942, la 10ème DCT est dissoute.  Le Fantasque est transféré à Toulon où il forme une nouvelle 9ème DCT en compagnie de L’Audacieux et du Malin.

Le 8 janvier 1942, les trois contre-torpilleurs de la désormais défunte 10ème DCT brestoise quittent le grand port du Ponnant pour rejoindre leurs nouveaux ports d’attache. Ils se ravitaillent à Casablanca où les trois navires font relâche du 12 au 15 janvier.

Ils se séparent alors : Le Terrible va rejoindre Mers-El-Kébir où il va former une nouvelle 10ème DCT avec Le Triomphant et l’Indomptable alors que le Fantasque et l’Audacieux rallient Toulon pour former une nouvelle 9ème DCT en compagnie du Malin qui à quitté Brest et à précédé ses compères de quelques jours. Les trois contre-torpilleurs sont rassemblés à Toulon le 19 janvier 1942.

Après une période d’entretien à flot du 20 janvier au 2 février, les trois contre-torpilleurs entament un important cycle d’entrainement pour faire de la 9ème DCT une unité de combat homogène et bien entrainée.

Après une école à feux du 5 au 12 février, les trois contre-torpilleurs effectuent un entrainement au combat antisurface de jour et de nuit du 14 au 20 février. Mouillant aux salins d’Hyères jusqu’au 25 février, le Fantasque et ses deux compères subissent ensuite un entrainement de défense aérienne à la mer du 26 février au 2 mars puis s’entrainent au mouillage de mines du 4 au 7 mars avant de rentrer à Toulon le 8 mars 1942.

Après un mouillage aux salins d’Hyères du 15 au 22 mars pour une phase d’entrainement au profit notamment de réservistes, la 9ème DCT ressort pour un nouvel entrainement de division cette fois au large du Sénégal.

Quittant le  Var le 27 mars, la division se ravitaille à Casablanca le 31 mars et arrive à destination le 4 avril.

Après une période d’entretien à flot (pour réparer des avaries causées par la traversées) du 5 au 12 avril, les trois contre-torpilleurs sortent pour essais du 13 au 15 avril avant d’entamer son cycle d’entrainement.

Après une école à feux du 16 au 23 avril, les trois contre-torpilleurs effectuent un entrainement de défense aérienne à  la mer du 25 avril au 2 mai avant un entrainement au mouillage de mines du 3 au 6 mai.

Après une nouvelle escale à Dakar du 7 au 12 mai, les trois contre-torpilleurs effectuent un entrainement au combat antisurface du 13 au 23 mai. Ils quittent Dakar le 26 mai, se ravitaillent à Casablanca du 30 mai au 4 juin avant de rallier Toulon le 9 juin 1942.

Le Fantasque est indisponible pour entretien et permissions de l’équipage du 10 juin au 1er juillet, sortant pour essais du 2 au 5 juillet avant remise en condition du 6 au 20 juillet en compagnie de l’Audacieux.

Le Fantasque participe ensuite aux essais à la mer (23 au 25 juillet) et à la remise en condition (26 juillet au 14 août) du Malin. Les deux navires précédemment cités participent aux essais (15 au 18 août) et à la remise en condition (19 août au 2 septembre) de l’Audacieux qui sortait de sa période d’indisponibilité estivale.

Le 14 septembre 1942, la division appareille pour un entrainement de division en Méditerranée. Les trois contre-torpilleurs quittent Toulon et vont d’abord mouiller aux salins d’Hyères jusqu’au 22 septembre avant de prendre la mer pour une école à feux du 23 au 27 septembre avant une escale à Ajaccio du 28 septembre au 1er octobre.

Le Fantasque et les deux compères de sa division enchainent ensuite par un entrainement au mouillage de mines du 2 au 6 octobre, un entrainement à la défense aérienne à la mer du 7 au 17 octobre, une école à feux dans la nuit du 18 au 19 octobre et un exercice de synthèse du 20 au 31 octobre. Après un nouveau mouillage aux salins d’Hyères du 1er au 12 novembre, les trois contre-torpilleurs rentrent à Toulon le 13 novembre 1942.

Le Fantasque qui doit prochainement entrer en grand carénage reste très actif, sortant pour deux écoles à feux du 20 au 27 novembre et du 3 au 12 décembre, les deux écoles à feux étant séparées par une escale à Marseille du 28 novembre au 2 décembre. Après un mouillage aux salins d’Hyères du 13 au 17 décembre, le contre-torpilleur effectue une dernière sortie à la mer du 18 au 25 décembre, rentrant le même jour à Toulon.

Le 3 janvier 1943, Le Fantasque transmet son pavillon de navire-amiral à L’Audacieux et est échoué le lendemain 4 janvier au bassin n°2 du Missiessy pour remise en état et modernisation de ses capacités militaires.

La coque est grattée, sablée et repeinte; les hélices sont remplacées, les chaudières sont retubées, des nombreux éléments de turbines sont remplacés, les locaux-vie refondus…….. .

Pour l’électronique, le contre-torpilleur reçoit un Asdic pour améliorer ses capacités ASM et pour les radars reçoit en plus de son unique radar de navigation reçoit un radar de veille combinée et deux radars de conduite de tir.

Les changements majeurs concernent l’armement. Les cinq canons de 138mm modèle 1929 sont remplacés par cinq canons de 130mm modèle 1932 en cinq affûts modèle 1941 sous masque. La DCA est renforcée avec dix canons de 37mm Schneider modèle 1941 en cinq affûts doubles alors que les six canons de 25mm en affûts simples sont remplacés par six canons en trois affûts doubles.

Au niveau de la lutte ASM, il reçoit de nouveaux grenadeurs de sillage et augmente son parc de grenades qui passe de 16 à 32 projectiles, des projectiles plus légers mais pas moins efficaces.

Enfin, le contre-torpilleur reçoit un système performant de ravitaillement à la mer, pouvant être ravitaillé aussi bien en flèche et à couple.

Remis à flot le 24 avril 1943, il est armé pour essais le 1er mai, sortant à la mer du 2 au 5 mai avant de gagner les salins d’Hyères le 6 mai où il retrouve L’Audacieux. Les deux navires sortent pour la remise en condition du Fantasque du 7 au 23 mai, les deux navires rentrant à Toulon le 30 mai après une escale à Nice du 24 au 29 mai. A l’issue de ce stage de remise en condition, le Fantasque est redevenu navire-amiral de la 9ème DCT.

Le 10 juin, le Fantasque et l’Audacieux quitte Toulon pour un entrainement de division entre les côtes de Provence et la Corse. Après une école à feux du 10 au 18 juin, les deux contre-torpilleurs se ravitaillent à Toulon avant d’enchainer par un entrainement de défense aérienne à la mer du 19 au 27 juin.

Après une escale à Ajaccio du 28 juin au 2 juillet, les deux navires enchainent par un entrainement ASM avec les sous-marins Iris et Pallas du 3 au 8 juillet, un entrainement au mouillage de mines du 9 au 11 juillet avant un exercice de synthèse du 13 au 30 juillet, date du retour à Toulon des deux navires.

Le 4 août, le Malin est remis à flot, laissant le bassin n°2 du Missiessy à l’Audacieux. Le Fantasque participe aux essais du Malin 10 au 15 août puis à sa remise en condition du 17 août au 3 septembre, les deux navires rentrant à Toulon le 7 septembre après une escale à Nice du 4 au 6.

Le Fantasque est indisponible pour permettre à l’équipage de prendre ses permissions du 8 au 30 septembre, sortant pour essais du 1er au 4 octobre avant remise en condition en compagnie du Malin du 6 au 22 octobre 1943.

Le Fantasque et Le Malin sortent ensuite pour une école à feux du 30 octobre au 7 novembre 1943 avant d’aller mouiller aux salins d’Hyères dès le 8 novembre pour attendre la disponibilité de l’Audacieux alors en grand carénage.

Du 8 au 21 novembre, le Fantasque et le Malin s’étaient entrainés au mouillage avec des simulations de lancement de torpilles, des exercices de sécurité sans oublier que les compagnies de débarquement manœuvrèrent à terre. Le Fantasque et Le Malin participent à la remise en condition de L’Audacieux du 23 novembre au 9 décembre, les trois navires faisant escale à Alger du 10 au 13 décembre, à Ajaccio du 14 au 17 décembre avant de rentrer à Toulon le 18 décembre. Ils restent à quai jusqu’à la fin de l’année civile.

Le 5 janvier 1944, la 9ème DCT quitte Toulon pour un entrainement de division au complet en compagnie du Marceau. Après une école à feux du 5 au 12 janvier, les quatre contre-torpilleurs font escale à La Ciotat du 13 au 15 janvier avant d’enchainer successivement par un entrainement à la défense aérienne à la mer du 16 au 20 janvier, un entrainement au combat antisurface du 22 au 30 janvier, un entrainement au mouillage de mines du 1er au 4 février et un entrainement ASM en compagnie des sous-marins Héros et Glorieux de la 1ère DSM du 5 au 11 février avant de rentrer à Toulon le 12 février 1944.

Après une école à feux du 16 au 22 février, la 9ème DCT manoeuvre avec la 12ème DCT (Desaix Kléber Marceau) et le croiseur lourd Saint Louis du 26 février au 3 mars, rentrant le jour même à Toulon.

Le Fantasque est indisponible suite à une avarie de chaudière du 7 mars au 5 avril, sortant pour essais du 6 au 9 avril avant de retrouver le 12 avril aux salins d’Hyères ses compères Audacieux et Malin. Les trois navires sont à la mer du 15 au 21 avril, du 24 au 30 avril et du 2 au 10 mai.

Après une escale à Nice du 11 au 15 mai, les trois contre-torpilleurs reprennent la mer pour une école à feux du 16 au 23 mai, un  entrainement au combat antisurface du 25 mai au 3 juin avant un entrainement de défense aérienne à  la mer du 4 au 12 juin, faisant escale à Bastia du 13 au 17 juin avant de rentrer le 18 juin à Toulon.

Le Fantasque est indisponible pour entretien et permissions de l’équipage du 19 juin au 9 juillet 1944, sortant pour essais du 10 au 13 juillet et pour remise en condition du 15 au 31 juillet en compagnie du Malin.

Le Fantasque participe du 3 au 7 août aux essais de l’Audacieux dont il assure la remise en condition du 9 au 25 août, les deux navires allant mouiller aux salins d’Hyères. Le Fantasque et l’Audacieux voit le Malin les rejoindre le 26. Les trois navires sortent pour la remise en condition du Malin du 27 août au 13 septembre 1944, rentrant le lendemain à Toulon.

La 9ème DCT sort pour un nouvel entrainement de division. Elle quitte Toulon le 21 septembre en compagnie de la 1ère DT. Les deux divisions se ravitaillent à Casablanca le 25 septembre avant de gagner Dakar le 28 septembre.

Après une école à feux commune du 30 septembre au 7 octobre, la 9ème DCT affronte la 1ère DT dans un entrainement antisurface du 9 au 21 octobre, faisant ensuite escale à Dakar jusqu’au 25 octobre quand les deux divisions entament un entrainement à la défense aérienne à la mer qui s’achève le 4 novembre.

Après un exercice de synthèse commun du 6 au 15 novembre, les sept navires toulonnais quittent Dakar le 16 novembre, se ravitaillent et relâche à Casablanca (20 au 25 novembre) avant de rallier Toulon le 30 novembre. Après une ultime sortie du 7 au 13 décembre, les trois contre-torpilleurs sont indisponibles jusqu’à la fin de l’année civile.

Après une brève sortie d’entrainement du 5 au 9 janvier, les trois contre-torpilleurs vont mouiller aux Salins d’Hyères du 11 au 16 janvier avant de prendre la mer pour exécuter une école à feux et ce du 16 au 23 janvier, date à laquelle ils rentrent à Toulon.

La division aurait du appareiller le 28 janvier pour un entrainement de division mais Le Fantasque est victime d’une avarie qui l’immobilise à Toulon jusqu’au 18 février quand il peut prendre la mer pour essais mais une nouveau problème repousse de 48h le début des essais qui sont enfin satisfaisants (21 au 24 février). Il sort ensuite pour remise en condition du 25 février au 12 mars 1945.

Le 14 mars 1945, les contre-torpilleurs Le Fantasque L’Audacieux et le Malin appareillent de Toulon pour une école à feux qui s’achève le 21 mars quand les trois navires arrivent à Alger pour quelques jours d’escale.

Reprenant la mer le 25 mars, la 9ème DCT subit un entrainement de défense aérienne à la mer jusqu’au 31 mars quand le Fantasque et ses compères arrivent à Tunis, faisant escale dans la capitale du protectorat du 31 mars au 4 avril.

Les trois navires enchainent ensuite avec un entrainement au combat antisurface du 5 au 13 avril puis après une escale à Bizerte du 14 au 17 avril effectuent un entrainement au mouillage de mines du 18 au 21 avril avant de terminer par un entrainement ASM avec les sous-marins Venus et Pallas  du 22 avril au 2 mai, date du retour de la 9ème DCT à Toulon.

Le Fantasque mouille aux salins d’Hyères du 10 au 18 mai, ressortant le 19 mai pour une école à feux jusqu’au 26 mai, rentrant le jour même à Toulon.

Le 1er juin 1945, le Fantasque sort en compagnie de l’Audacieux pour un entrainement au combat de nuit du 1er au 3 juin avant une escale à Calvi du 4 au 7 juin, les deux contre-torpilleurs retrouvant alors le Malin pour un exercice de combat du 7 au 13 juin, la 9ème DCT allant mouiller ensuite aux salins d’Hyères.

Le 17 juin, le Fantasque l’Audacieux et le Malin quittent leur mouillage, retrouvant au large de Toulon le croiseur lourd Algérie et la la 2ème DCT ( Bayard Du Guesclin Turenne) pour entrainement.

Du 18 au 25 juin, l’Algérie va simuler un navire corsaire tentant de franchir la barrière de Corse (Nice-Bastia), barrière défendue par des divisions de contre-torpilleurs puis après une courte escale à Bastia du 26 au 28 juin, l’Algérie va simuler un cargo rapide harcelé près des côtes par des contre-torpilleurs ennemis mais bénéficiant cette fois du soutien de l’aviation et des sous-marins Venus, La Gorgone  et L’Africaine pour cet exercice qui à lieu du 29 juin au 2 juillet. Après une escale à Nice du 3 au 7 juillet, l’Algérie rentre à Toulon le 9 juillet 1945.

Alors que l’Audacieux est indisponible, Le Fantasque et le Malin sort pour une école à feux et des lancements de torpilles aux Salins d’Hyères du 17 au 25 juillet avant de rentrer à Toulon le lendemain 26 juillet.

Le Fantasque est indisponible du 1er au 22 août, sortant pour essais du 23 au 26 août puis pour remise en condition du 28 août au 11 septembre en compagnie de l’Audacieux, les deux contre-torpilleurs participant aux essais et à la remise en condition du Malin (respectivement 14 au 17 septembre et 18 septembre au 2 octobre).

La 9ème DCT sort pour un nouvel entrainement de division qui à lieu dans le Golfe de Gascogne pour rompre avec la routine des entrainements en Méditerranée. Les trois contre-torpilleurs quittent Toulon le 12 octobre, fait escale à Casablanca le 16 octobre, à Lisbonne du 19 au 21 octobre avant d’arriver à Lorient le 23 octobre 1945.

Après une école à feux du 25 au 31 octobre, les trois contre-torpilleurs font escale à La Pallice du 1er au 4 novembre avant d’enchainer par un entrainement à la défense aérienne à la mer du 5 au 12 novembre, faisant escale à Bordeaux du 13 au 16 novembre. Après un entrainement au combat antisurface du 17 au 27 novembre, les trois contre-torpilleurs font escale à Royan du 28 novembre au 2 décembre.

Après une période d’entretien à Lorient du 3 au 15 décembre,  les trois contre-torpilleurs quittent la Bretagne le 16 décembre, se ravitaillent à Casablanca le 20 décembre avant de rentrer à Toulon le 25 décembre 1945.

Après une période d’indisponibilité du 26 décembre au 14 janvier, les trois contre-torpilleurs de la 9ème DCT sortent pour essais du 15 au 18 janvier avant d’enchainer par un exercice en compagnie du croiseur lourd Algérie, de la 1ère Division de Torpilleurs et de la 2ème DCT.

La petite escadre quitte Toulon le 22 janvier, l’Algérie ouvrant la marche suivit par la 2ème DCT, la 1ère DT et la 9ème DCT. Les onze navires effectuent un premier exercice de combat antisurface du 22 janvier au 2 février, l’Algérie menant les torpilleurs légers  contre les contre-torpilleurs.

Après une escale à Nice du 3 au 6 février, la petite escadre effectue une école à feux du 7 au 15 février avant un ravitaillement à Toulon le 16 février. Ils enchainent par un entrainement à la défense aérienne à la mer du 17 au 27 février avant un exercice de synthèse du 28 février au 7 mars, date du retour des navires à Toulon.

Le 8 mars 1946, Le Fantasque transmet son pavillon de navire-amiral au Malin avant de subir un nouveau grand carénage. Il est échoué du 10 mars au 25 juin au bassin n°4 du Castigneau pour une remise en état complète sans modernisation de ses capacités militaires.

Armé pour essais le 1er juillet, il sort pour essais du 2 au 5 juillet avant de mouiller aux Salins d’Hyères du 6 au 8 juillet en compagnie du Malin avec qui il sort pour sa remise en condition du 9 au 23 juillet, rentrant à Toulon le 1er août après une escale à Nice (24 au 31 juillet). Le jour du retour à Toulon, le Fantasque redevient navire-amiral de la 9ème DCT.

Alors que le Malin est indisponible pour les permissions de l’équipage (1er au 20 août), le Fantasque va mouiller aux Salins d’Hyères du 1er au 8 août, sortant pour une école à feu du 9 au 18 août avant de rentrer à Toulon le 19 août.

Il participe du 21 au 24 août aux essais du Malin puis du 26 août au 14 septembre à sa remise en condition après sa période d’indisponibilité estivale. Les deux contre-torpilleurs mouillent aux salins d’Hyères du 15 au 22 septembre avant de sortir pour une école à feux du 23 septembre au 1er octobre 1946.

Le 5 octobre 1946, l’Audacieux quitte le bassin n°4 du Castigneau où il est remplacé le lendemain par le Malin. Le Fantasque participe à ses essais du 6 au 9 octobre puis à sa remise en condition du 10 octobre au 2 novembre 1946.

Le Fantasque est indisponible pour entretien et permissions de l’équipage du 3 novembre au 2 décembre, sortant pour essais du 3 au 6 décembre avant une sortie d’entrainement en compagnie de l’Audacieux du 7 au 22 décembre 1946, les deux navires restant à quai jusqu’à la fin de l’année.

Après une sortie d’entrainement du 4 au 13 janvier 1947, les deux contre-torpilleurs disponibles de la 9ème DCT vont mouiller aux salins d’Hyères où ils sont rejoint le 18 janvier par le Malin qui venait de réaliser ses essais à la mer. Les trois contre-torpilleurs sortent pour la remise en condition du Malin du 20 janvier au 4 février 1947, rentrant à Toulon le 8 février après une escale à Calvi du 5 au 7 février.

Victime d’une avarie de chaudière, le Fantasque est indisponible du 11 février au 4 mars 1947, sortant pour essais du 5 au 8 mars avant de retrouver le lendemain 9 mars ses sister-ships Audacieux et Malin aux salins d’Hyères.

La 9ème DCT ainsi reconstituée va sortir pour un entrainement au combat antisurface du 10 au 31 mars avant une escale à Propriano du 1er au 4 avril. Les Fantasque, Audacieux et Malin effectuent un entrainement à  la défense aérienne à la mer du 5 au 12 avril puis chargent des mines d’exercices à Toulon le 13 avril pour un entrainement au mouillage de mines au large de la Balagne du 14 au 17 avril. Après un nouveau ravitaillement à Ajaccio le 18, les trois contre-torpilleurs effectuent un exercice de synthèse jusqu’au 25 avril date de leur retour à Toulon.

Le 3 mai 1947, la 9ème DCT quitte Toulon pour un entrainement de division au large du Sénégal en compagnie du pétrolier Elorn. Les trois contre-torpilleurs effectuent ainsi la traversée Toulon-Dakar sans escale, arrivant à destination le 12 mai.

Les contre-torpilleurs effectuent une école à feux à Rufisque du 15 au 22 mai avant d’enchainer par un entrainement à la défense aérienne à la mer du 24 au 31 mai, faisant relâche à Dakar du 1er au 7 juin avant de reprendre l’entrainement. Après une nouvelle école à feux du 8 au 15 juin, les contre-torpilleurs effectuent un entrainement à l’attaque et à la défense d’un convoi représenté par l’Elorn et ce du 17 au 27 juin.

Après une nouvelle escale à Dakar du 28 au 30 juin, les trois contre-torpilleurs et le pétrolier quittent Dakar le 1er juillet, se ravitaillent le 5 à Casablanca avant de rentrer à Toulon le 10 juillet 1947.

Le contre-torpilleur Le Fantasque est indisponible pour entretien et permissions de l’équipage du 11 juillet au 2 août, sortant pour essais du 3 au 7 août avant de retrouver le 8 août son compère Le Malin aux salins d’Hyères. Les deux navires sortent pour la remise en condition du Fantasque du 10 au 25 août, date à laquelle les deux navires rentrent à Toulon.

Le Fantasque participe du 29 août au 13 septembre à la remise en condition de l’Audacieux avant que les deux navires ne participent aux essais et à la remise en condition du Malin respectivement du 16 au 19 septembre et du 21 septembre au 6 octobre.

Le 15 octobre 1947, la 9ème DCT sort pour un entrainement de division dans le Golfe du Lion, effectuant une école à feu du 15 au 23 octobre avant une escale à Port-Vendres du 24 au 27 octobre.

Après un entrainement de défense aérienne à la mer du 28 octobre au 7 novembre, les trois contre-torpilleurs sont à Sète du 8 au 11 novembre avant un entrainement au mouillage de mines du 12 au 15 novembre. Après un ravitaillement à Toulon le 16 novembre, la 9ème DCT effectue un entrainement ASM avec les sous-marins Iris et Cérès du 17 au 26 novembre, rentrant à Toulon le lendemain.
La 9ème DCT est indisponible pour entretien et permissions de l’équipage du 28 novembre au 20 décembre, sortant pour entrainement du 21 au 28 décembre.

Le Fantasque sort avec ses compères L’Audacieux et Le Malin pour un entrainement de division au large de la Corse à partir du 4 janvier quand les trois navires de la division entament une école à feux qui s’achève le 12 quand les trois navires mouillent à Ajaccio.

Ils enchainent par un entrainement de défense aérienne à la mer du 13 au 21 janvier puis par un entrainement au mouillage de mines du 23 au 26 janvier avant un entrainement ASM avec les sous-marins L’Astrée  et La Gorgone du 28 janvier au 8 février. Après un mouillage aux salins d’Hyères du 9 au 16 février, les trois contre-torpilleurs effectuent un exercice de synthèse à la mer du 17 au 28 février, rentrant le jour même à Toulon.

La 9ème DCT quitte Toulon le 2 mars 1948 en compagnie de la 6ème DC (De Grasse Chateaurenault Guichen), du cuirassé Richelieu, de deux torpilleurs d’escadre et du pétrolier Elorn.

La petite mais puissante escadre commence par un entrainement à la défense aérienne à la mer du 2 au 12 mars avant une escale à Nice du 13 au 17 mars.

Le Richelieu appareille le premier dans la nuit du 17 au 18 mars avec pour mission de rallier Alger en échappant aux croiseurs légers et aux contre-torpilleurs (L’Elorn lui gagne Mers-El-Kébir pour recompléter ses soutes et servir de base mobile de ravitaillement).

Au cours de six joutes successives (18-21 mars, 23-26 mars, 28-30 mars, 1er au 4 avril, 6 au 9 avril et 11 au 15 avril), le Richelieu est intercepté à trois reprises mais coulé une seule fois sous les coups des torpilles et des obus des croiseurs et contre-torpilleurs.

Après une escale de ravitaillement auprès de l’Elorn à Mers-El-Kébir du 17 au 22 avril, le cuirassé accompagné des contre-torpilleurs appareille pour un exercice à double détente contre les croiseurs légers qui devaient rallier Bizerte. L’exercice qui à lieu du 24 avril au 4 mai et se termine par une escale à Bizerte du 5 au 12 mai 1948. Tous les navires rentrent à Toulon le 15 mai 1948.

Le Fantasque est indisponible du 16 mai au 7 juin pour entretien et permissions de l’équipage, sortant pour essais du 8 au 10 juin avant remise en condition menée du 11 au 30 juin en compagnie du Malin.

Le Fantasque participe ensuite aux essais (1er au 4 juillet) et à la remise en condition (5 au 20 juillet) de l’Audacieux avant que les deux navires n’aillent mouiller aux salins d’Hyères.

Le 25 juillet, le Malin qui venait de réaliser ses essais à la mer retrouve ses deux compères aux salins. Les trois navires sont à la mer du 26 juillet au 12 août 1948, faisant escale à Nice du 13 au 17 août avant de rentrer à Toulon le lendemain 18 août 1948.

Le 21 août 1948, les trois contre-torpilleurs passent à l’effectif de guerre et vont mouiller aux salins d’Hyères avec en permanence un contre-torpilleur en alerte prêt à appareiller et les deux autres navires en alerte à 6h.

Néanmoins le 1er septembre, ce tour d’alerte est abandonné, la 9ème DCT sortant pour entrainement du 2 au 5 septembre 1948.

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