5-Artillerie et systèmes d’armes de la marine nationale (3)

C-Artillerie légère (25 à 100mm)

Canon de 100mm modèle 1925

Schéma du canon de 100mm modèle 1925

Ce canon est le premier canon de ce calibre développé après guerre. Il va équiper les sous-marins de 1500 tonnes et les pétroliers de classe Mékong (Mékong Niger Elorn Var). Ce canon de 45 calibres tire des obus de 14.5kg à une distance maximale de 15000m à raison de huit coups par minute.

L’affût SMCA (Sous-marin Contre-Avions) modèle 1925 pèse 7.5 tonnes et permet au canon de pointer de 0° à +70°, la dotation en munitions étant de 100 coups pour les Requin et de 150 coups pour les Pascal.

 

Le sous-marin Casabianca équipé du canon de 100mm modèle 1925

L’affût CA modèle 1925 pèse 10 tonnes puisqu’il est muni d’un bouclier en acier léger et permet au canon de pointer en site de -10° à +70° à raison de 8° par seconde et en azimut sur 150° à raison de 10° par seconde, la dotation en munitions étant de 100 coups par canon soit un total de 200 obus.

Canon de 100mm modèle 1927

Transport d’hydravions Commandant Teste. Les canons de 100mm modèle 1927 sont clairement visible sur le bloc-passerelle

Le canon de 100mm modèle 1927 est une version améliorée du précédent. Il est utilisé sur le transport d’hydravions Commandant Teste sur un affût modèle 1927 pour le tir contre-avions et par les torpilleurs de classe Melpomène sur un affût ne permettant pas le tir contre-avions, donnant naissance au modèle 1932.

Ce canon de 45 calibres tire des obus de 14.95kg à une distance maximale de 15000m (+34°) à raison de dix coups par minute.

L’affût simple sous bouclier modèle 1927 permet au canon de pointer en site de -10° à +85°. La dotation en munitions est de 280 obus par canon soit un total de 3360 obus de 100mm dont 480 obus éclairants et 120 obus traçants.

L’affût simple modèle 1932 permet au canon de pointer en site de -10° à +34° et en azimut sur 135° avec 75 coups par canon soit 150 obus pour les Melpomène.

 Canon de 100mm modèle 1930 et 1932

Canons de 100mm modèle 1930 du cuirassé Richelieu. Photo prise à Dakar lors de la première école à feu du cuirassé sur le polygone de Rufisque

Ce canon est spécifiquement dévellopé pour le croiseur lourd Algérie qui va disposer de douze canons en six affûts doubles modèle 1931.

Au final, le cuirassé Lorraine va aussi recevoir quatre affûts doubles mais ces affûts quittent le bord lors de son entrée en reconstruction, remplaçant deux tourelles triples de 152mm à bord du Richelieu à cause d’une mise au point interminable des tourelles de 152mm qui se révélent inaptes au tir contre avions.

Ce canon modèle 1930 est un canon de 45 calibres tirant des obus de 15kg à une distance maximale de 15800m (+45°) et de 10000m en tir contre-avions (+80°) à raison de 10 coups par minute. L’affût double modèle 1931 pèse 13.5 tonnes permettant au canon de pointer en site de -10° à +80° et en azimut sur 80° de chaque côté. La dotation en munitions est de 180 coups par canon soit un total de 2160 coups.

Le canon de 100mm modèle 1932 est une version améliorée du modèle 1930 mais ces performances sont similaires au précédent. Il équipe les croiseurs de classe De Grasse, les torpilleurs légers de classe Le Fier et Colonie, les aviso-dragueurs type Elan et Chamois, les canons étant embarqués en affûts doubles modèle 1937, ce dernier pesant 29.8 tonnes et permettant aux canons de pointer en site de -10 à +90° et en azimut sur 80°.

Les corvettes classe La Malouine sont également équipés de canons de 100mm modèle 1932 montés en affûts simples modèle 1939, ce canon avec cet affût n’équipant les six premières corvettes qu’ultérieurement, leur armement d’origine étant le canon de 100mm modèle 1927 moins performant.

Canon de 100mm modèle 1934

Le sous-marin de 800 tonnes de classe Aurore disposait d’un canon de 100mm modèle 1934

Ce canon est spécifiquement développé pour les sous-marins de classe Aurore, Émeraude et Rolland Morillot. Ce canon est un canon 34 calibres tirant des obus de 15kg à une distance maximale de 15000m à raison de 8 coups par minute.

L’affût SMCA modèle 1934 permet au canon de pointer en site de -10 à +85° et en azimut sur 90° de chaque côté. La dotation en munitions est 150 coups pour les Émeraude et les Aurore et de 200 coups pour les Rolland Morillot.

Canon de 90mm modèle 1926

Canon de 90mm modèle 1926 en affût double sur le croiseur léger La Marseillaise

Ce canon antiaérien aux performances comparables au célèbre «88» allemand est développé en premier lieu pour les croiseurs lourds Colbert et Foch (affûts simples) et Dupleix (affûts doubles) avant d’équiper également le mouilleur de filets Gladiateur, le ravitailleur de sous-marins Jules Verne plus le croiseur léger Emile Bertin, ses dérivés de classe La Galissonnière et les chasseurs de sous-marins.

Affût double de 90mm installé sur le croiseur léger Emile Bertin

Suite à l’abandon du 75mm, le canon de 90mm va équiper les croiseurs lourds Duquesne Tourville Suffren ainsi que les Duguay-Trouin.

Ce canon de 50 calibres tire des obus de 18kg à une distance maximale de 15440m en tir antisurface (site +45°) et de 10600m en tir antiaérien (site +80°) à raison de 12 à 15 coups à la minute.

L’affût contre-avions double (CAD _Contre-Avions Double) peut pointer en site de -7° à +80° et en azimut de 20° à +180° sur chaque bord alors que les deux affûts contre-avions simples (CAS _Contre-Avions Simple) peuvent pointer en site de -7° à +80° et en azimut de 15° à +165° sur chaque bord.

Canon de 75mm modèle 1897-15 sur affût modèle 1925

Canon de 75mm installé sur le torpilleur d’escadre Tempête (classe Bourrasque)

Le «75» est le véritable couteau suisse de l’artillerie française. A l’origine simple et redoutable pièce de campagne, elle devint également canon de char, canon antiaérien et même canon antichar. La marine ne pu passer à côté et s’équipa de canons de 75mm pour différents usages.

Le canon de 75mm modèle 1897-15 sur affût SMCA modèle 1925 arme les premiers sous-marins de 2ème classe et les sous-marins mouilleur de mines. Ce canon de 50 calibre tire un obus de 5.9kg à 15000m à raison de 12 coups par minute. Le sous marin dispose de 150 coups dont 30 imméditatement prêt au tir et 120 en soute. L’affût peut pointer en site jusqu’à +70° ce qui permet le tir contre-avions.

Ce canon non spécifiquement conçu pour le tir contre-avions sera ultérieurement remplacé par le canon de 75mm modèle 1928, une adaptation aux sous-marins du modèle 1922, le premier canon de 75mm spécifiquement conçu pour la défense contre-avions.

Canon de 75mm modèle 1922

Ce canon de 75mm est donc le premier canon ce calibre à être conçu pour la défense contre-avions et pour cela embarque sur les cuirassés de classe Bretagne (huit pièces), sur le porte-avions Bretagne (six pièces), les croiseurs lourds Duquesne, Tourville et Suffren (six pièces),les croiseurs légers Duguay-Trouin, Primauguet, Latouche-Treville et Jeanne d’Arc (quatre pièces), les Jaguar (deux pièces) et les Bourrasque (une pièce).

Ce canon de 50 calibres tir des obus de 6 kilos à 15000m avec un plafond de 7500m à raison de 8 à 15 coups par minute. L’affût simple permet au canon de pointer en site de -10° à +90° et en azimut sur 150° de chaque côté. La dotation en munitions est de 125 coups par canon soit un stock global allant de 500 à 1000 coups.

Les Bretagne ont perdu leurs canons lors de leur reconstruction puisqu’ils réapparurent avec des canons de 130mm à double usage en remplacement des canons de 75 et de 138mm. Si le Béarn à conservé ces canons jusqu’à son désarmement la Jeanne d’Arc, les Duquesne, Tourville et Suffren remplacèrent leurs six canons de 75mm par six canons de 90mm en six affûts simples

Canon de 75mm modèle 1928

Le sous-marin Argonaute était équipé d’un canon de 75mm sur la plage avant

Ce canon est une adaptation du canon modèle 1922 pour les sous-marins. Il arme pour la première fois les sous-marins de 2ème classe de type Amirauté avant de réarmer les sous-marins de 2ème classe et les sous-marins mouilleurs de mines équipés de canons de 75mm modèle 1897-15.

Ce canon de 50 calibres tir des obus de 6 kilos à 15000m avec un plafond de 7500m à raison de 8 à 15 coups par minute. L’affût simple permet au canon de pointer en site de -10° à +90° et en azimut sur 150° de chaque côté. La dotation en munitions est de 300 obus pour les sous-marins de 2ème classe et de 150 pour les sous-marins mouilleurs de mines.

Canon de 37mm modèle 1925 et modèle 1933

Canon de 37mm modèle 1925

Ces canons de 1.46 pouces sont les principaux canons antiaériens légers de la marine nationale en juin 1940.

Le canon de 37mm modèle 1925 est un canon de 60 calibres tirant un obus de 0.725kg à 8000m avec un plafond de 5000m à raison de 20 coups par minute. Ces deux canons peuvent pointer en site de -15° à +80°. La dotation en munitions est de 500 coups par pièce.

Le Canon de 37mm modèle 1933 était en réalité deux canons de 37mm modèle 1925 monté sur un même affût

Le canon de 37mm modèle 1933 est un canon de 50 calibres tire des obus de 0.7kg à une distance maximale de 5000m (8000m en théorie) à raison de 15 à 21 coups par minute. L’affût double permet à ce canon de pointer en site de -15° à +80° et en azimut sur 360°.

Ces canons sont dépassés en juin 1940 et sont remplacés soient par des canons Schneider modèle 1941 installés à plat pont avec munitions en parc pour les unités légères (torpilleurs, contre-torpilleurs………) ou des canons de 37mm ACAD (Automatique Contre-Avions Doubles) modèle 1935 pour les plus grosses unités.

Canon de 37mm ACAD modèle 1935 et ACAQ modèle 1943

Canon de 37mm ACAD modèle 1935 monté sur le vieil aviso Amiens lors des tests.

Lors de la guerre de Pologne, les escorteurs français ont souffert de ne pas disposer d’une DCA moderne en cas d’intervention de la Luftwafe ce qui ne fût heureusement pas le cas. Ce n’était pourtant pas faute d’y consacrer du temps, de la matière grise et de l’argent.

Cette intense recherche aboutit enfin en 1941 avec la production des premiers affûts ACAD (Automatique Contre-Avions Double) modèle………..1935 qui sont installés en priorités sur les nouveaux cuirassés et croiseurs de bataille à raison de cinq ou six affûts doubles.

Ce système d’arme extrêmement novateur est cependant lourd et encombrant ce qui interdit son installation en nombre sur des unités plus légères comme les contre-torpilleurs ou les torpilleurs d’escadre.

Une version quadruple _l’ACAQ modèle 1943_ est mise au point et sera installée sur les Alsace, le Commandant Teste et au cours du conflit sur les autres unités.

Le canon de 37mm modèle 1935 est un canon de 70 calibres tirant des obus/projectiles de 816g à une distance maximale théorique de 8000m à raison de 165/172 coups par minute. L’affût double ACAD pèse 8070kg et peut pointer en site de -10° à +85° et en azimut sur 360°. . La dotation en munitions est classifiée. L’affût quadruple ACAQ pèse 1100kg et peut pointer en site de -10° à +85° et en azimut sur 360°. . La dotation en munitions est classifiée.

Canon de 37mm Schneider modèle 1941.

Canon Schneider de 37mm. C’est de ce canon terrestre que fût mis au point le canon de 37mm modèle 1941

Pendant que le STCAN (Service Technique des Constructions et Armes Navales) s’acharnait à développer le système ACAD, la firme Schneider décidait de prendre le contre-pied des services officiels en décidant de développer un canon simple, facile à produire et installable sur la plupart des navires de la marine sans qu’il y ait besoin de gros travaux.

Les services officiels voient naturellement cela d’un très mauvais œil et donnent un avis défavorable mais l’amiral Darlan passe outre et autorise la construction de quatre prototypes qui sont prêts en juillet 1940.

Après plusieurs semaines d’essais intensifs, la marine passe commande de 180 canons qui sont installés d’abord sur un affût simple, l’affût double n’étant prêt qu’en 1942 et l’affût quadruple qu’en 1944.

Le canon de 37mm modèle 1941 est un canon de 60 calibres tirant des obus/projectiles de 900g à une distance maximale théorique de 6800m à raison de 150 coups par minute. L’affût double peut pointer en site de -10° à +90° et en azimut sur 360°. La dotation en munitions est classifiée.

A l’usage, les performances du Schneider se révéleront moins brillantes que celle de l’ACAD considéré comme la «Rolls» des pièces de DCA légère mais la pièce Schneider se révélera plus endurante.

Comme le dira un canonnier du Strasbourg (équipé de l’ACAD) qui avait auparavant servit à bord du torpilleur d’escadre Le Hardi (équipé du Schneider) «la pièce de DCA légère idéale devra combiner les performances de l’ACAD avec l’endurance et la robustesse du Schneider.

Canon de 25mm Hotchkiss modèle 1940

Schéma du canon de 25mm Hotchkiss modèle 1939-40

Outre les canons de 37mm, la DCA légère française était essentiellement composée de mitrailleuses de 8 et de 13.2mm de la firme Hotchkiss dont les performances étaient de moins en moins en corrélation avec ceux des avions ennemis potentiels.

La marine nationale décide de remplacer ses mitrailleuses par un canon léger. Le 37mm étant trop gros pour remplacer nombre pour nombre les mitrailleuses, la Royale chercha un canon plus léger, étudiant l’Oerlikon suisse de 20mm avant finalement de choisir comme l’armée de l’air le canon de 25mm Hotchkiss, canon qui outre les navires sera utilisé à terre pour la protection antiaérienne des bases.

Le canon de 25mm Hotchkiss modèle 1939/40 est un canon de 77 calibres tirant ses projectiles à une distance maximale de 7500m (pratique : 3500m) à raison de 250/300 coups par minute (350 à 400 coups pour le modèle 1940) avec des boitiers-chargeurs de 15 coups.

Les torpilleurs d’escadre reçoivent généralement des canons de 25mm en affût simple à raison d’un canon pour deux ou trois mitrailleuses mais les navires plus gros reçoivent des canons de 25mm en affûts doubles (contre-torpilleurs, croiseurs légers et lourds) ou quadruples (cuirassés, porte-avions).

Mitrailleuses

Deux modèles de mitrailleuses sont en service sur les navires de la marine nationale en juin 1940 : la vieille Hotchkiss de 8mm déjà utilisé durant le premier conflit mondial et les plus modernes Hotchkiss ou Browning de 13.2mm.

La mitrailleuse de 8mm Hotchkiss modèle 1914 tire des cartouches de 13 grammes utilisés en bandes rigides de 24 cartouches ou en bandes articulées de 250 cartouches. La portée maximale est de 2400m. Elle est utilisé en affûts simples ou en affûts doubles modèle 1916, les deux mitrailleuses étant alors superposées.

Schéma de la mitrailleuse de 13.2mm Hotchkiss modèle 1929 en affût double

La mitrailleuse de 13.2mm Hotchkiss modèle 1929 dispose d’un canon de 76 calibres ayant une portée maximale de 3500m, une cadence de tir pratique de 250 coups/minute (lié au système d’alimentation, des boitiers chargeurs de 30 cartouches). Elles sont montées en affûts simples, doubles ou quadruples.

La mitrailleuse de 13.2mm Browning était à l’origine une arme en calibre 12.7mm rechambrée par la Fabrique Nationale d’armes de Herstal en Belgique suite à des marchés passés en 1939 et 1940. Elle est alimentée à bandes de 500 cartouches avec un débit de 1000 coups par minute et une portée efficace de 2000m. L’arme est utilisé en affût simples.

Le remplacement des mitrailleuses par des canons pour la DCA n’entraine pas la fin de la présence des mitrailleuses à bord des navires. Les plus grosses unités vont conserver plusieurs mitrailleuses lourdes pour la protection rapproché des espaces sensibles, les unités les plus légères conservant une ou deux mitrailleuses de 8mm pour la protection au mouillage, ces mitrailleuses étant ultérieurement remplacés par des mitrailleuses de 7.5mm. A noter que les compagnies de débarquement disposaient généralement d’un ou deux fusils-mitrailleurs Chatellerault MAC 24/29.

D-Torpilles

En juin 1940, la marine nationale dispose de deux calibres de torpilles : la torpille de 550mm pour les navires de surface et les sous-marins et la torpille de 400mm pour les sous-marins et les avions et les hydravions.

Les torpilleurs d’escadre utilisent principalement des torpilles de 550mm modèle 1919D longues de 8.22m avec une charge militaire de 237 ou 250 kg et une portée comprise entre 6000m à 35 noeuds et 14000m à 26 noeuds.

Ils utilisent également des torpilles modèle 19V longues de 6.60m pesant 1385kg avec une charge militaire de 238kg et une portée comprise entre 2000m à 42 noeuds et 4000m à 35 noeuds.

Les contre-torpilleurs et les croiseurs (légers et lourds) utilisent des torpilles de 550mm modèle 1923DT pesant 2068kg avec une charge militaire de 310kg. Mesurant 8.280m de long, elles peuvent atteindre des cibles entre 9000m à 39 noeuds et 13000m à 35 noeuds.

Les sous-marins utilisent des torpilles de 550mm modèle 1924V et M pesant 1490kg avec une charge militaire de 310kg. Mesurant 8.280m de long, elles peuvent atteindre des cibles entre 3000m à 45 noeuds et 7000m à 35 noeuds.

Les sous-marins et les aéronefs utilisent également des torpilles de 400mm modèle 1926. Pesant 674kg dont une charge militaire de 144kg, ils mesurent 5.140m et peuvent atteindre des cibles entre 2000m à 44 noeuds et 3000m à 35 noeuds.

Les nouveaux sous-marins ne disposent plus de tubes lance-torpilles de 400mm, le calibre étant unifié à 550mm. Désormais seuls les aéronefs et les vedettes lance-torpilles disposeront de torpilles de 400mm.

En 1944, une nouvelle torpille de 550mm est mise en service, une torpille propulsée par un moteur à oxygène sans sillage. Elle pèse 1900kg avec une charge militaire de 280kg, mesurant 7.90m de long avec une portée variant de 9000m à 48 noeuds à 15000m à 30 noeuds.

Cette torpille est d’abord utilisée par les navires de surface avant d’être adaptée aux sous-marins en 1947 ce qui n’empêchera pas les sous-mariniers français de regretter les bonnes vieilles torpilles modèle 1924V et M plus fiables.Il est à noter que les autres belligérants ont connu d’importants problèmes avec leurs torpilles. 

Les aéronefs et les vedettes lance-torpilles vont mettre en œuvre une torpille à la technologie semblable, le modèle 1946. Pesant 720kg dont une charge militaire de 160kg, elles mesurent 5.50m et peuvent atteindre des cibles entre 2000m à 45 noeuds et 5000m à 25 noeuds.

E-Mines et Armes ASM

Mines

En juin 1940, la marine nationale dispose uniquement de mines à orin fournies par trois constructeurs : Bréguet (B), Sautter-Harié (H et HS pour sous-marins).

Bréguet a fournit cinq modèles (B1 à B5) dont la charge militaire est respectivement de 60, 100,110,80 et 220kg.

Sautter-Harié à fourni cinq modèles H1 H3 H4 H5 H6 et H7 dont la charge militaire est de 80kg (H1), 110kg (H3) 220kg (H4 H5) 300kg (H6) et 100kg (H7).

La firme précédemment cité à fourni pour les sous-marins les HS1 (60kg), HS1M (113kg), HS2 (220kg), HS4 (220kg), HS5 (200kg) et H6 (200kg). Toutes ces mines sont des mines à orin mais en septembre
1942 apparaît une mine magnétique mouillable par avion et sous-marins.

Armes ASM

-Les torpilles Ginocchio sont définitivement débarquées en 1941 et retirées du service

-Grenades sous-marines Guiraud modèle 1922 de 260kg avec une charge militaire de 200kg à mise à feu hydrostatique à 30,50,75 ou 100m de profondeur mais également des grenades de 130.4kg avec 100kg de tolite et de 52kg avec une charge de 35 kilos. Ces grenades sont mises à l’eau par des grenadeurs axiaux ou des projecteurs latéraux.

-De nouvelles grenades ASM sont mises en service en 1943, des grenades de 150kg avec 130kg d’explosif, ces grenades plus légères permettent aux navires d’augmenter leur capacité de 30 à 45%.

Armes Spéciales

Des tests ont été menés en 1939/40 sur des bombes de 50,75 et 125kg munies d’ailettes leur permettant de planer sur plusieurs kilomètres ce qui pourrait permettre aux avions de larguer les bombes hors de la DCA.

Aucune réalisation concrète n’à aboutit tout comme des armes radioguidées même si la recherche se poursuit notamment sous la direction du brillant ingénieur qu’est René Leduc qui travaille parallèlement sur un projet de propulsion révolutionnaire.

Ce n’est pas le cas des roquettes air-air qui lointaines descendantes des fusées Prieur utilisés pour incendier les saucisses allemandes font leur apparition au sein de l’aéronavale au printemps 1947 avec néanmoins une efficacité trop faible pour effacer le scepticisme qui les entourent.

Néanmoins, certains partisans enthousiastes testèrent les roquettes en mode air-sol, rôle dans lequel elles se montrent particulièrement efficaces.

 NdA : encore désolé pour ce changement de police dont j’ignore la raison. Cela me navre car cela gâche un peu le postage de mon uchronie. En espérant que ce problème soit solutionné un jour……. .

10 réflexions sur “5-Artillerie et systèmes d’armes de la marine nationale (3)

  1. Frédéric dit :

    C’est vraiment étrange. Ce ne pas la taille du texte qui fait cela sur votre ordinateur qui n’a peut être pas le bon programme pour gérer cela ?

    Sinon, une gaffe repérer dans le paragraphes sur les torpilles : :

    « les sous-mariniers français de « régretter » les bonnes vieilles 1924V et M. »

  2. Amedar dit :

    You made some nice points there. I did a search on the subject and found most people will go along with with your blog.

  3. Frédéric dit :

    Petite, quel sont vos sources sur l’artillerie, torpilles et mines de l’article ?

    Si pour les canons et mitrailleuses, on trouve des références sur le web, les grenades sous marines par contre ne sont pas trouvable sur Google et mes  »Flottes de combat 1931 » et  »1940 » n’a pas de détails sur les caractéristiques de ces armes.

    • clausmaster dit :

      Bonjour

      C’est sur ce site : http://www.navweaps.com/ une vraie mine d’or sur les canons, les armes ASM, les torpilles mais bien plus encore

      P.S : heureusement que tu as précisé dans ton deuxième la fatigue parce que sinon j’aurais pu mal le prendre d’avoir été appelé « Petite » ^^

      • Frédéric dit :

        Merci, je vous ait demandé ses sources car j’ai reprit vos infos sur les torpilles pour les sous-marins et les grenades ASM pour des articles du wikipedia.

        Coté correction, je signale ceci : En juin 1940, la marine nationale dispose uniquement de mines à orin fournies par « trois  » – au lieu de 2 – constructeurs : Bréguet (B), Sautter-Harié – au lieu de Sautter-Harlé – (H et HS pour sous-marins).

        Je ne savait qu’un constructeur aéronautique faisait aussi dans ce type de munitions.

      • clausmaster dit :

        Merci de la correction. Pour les mines, les infos viennent du HS de Jean Moulin sur les armes et les systèmes de la seconde guerre mondiale publiés il y à deux-trois ans maintenant

      • Frédéric dit :

        J’ai fait une rapide recherche google sur les Établissements Sautter-Harlé et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il est orthographié de toutes les manières sur les sites spécialisés :

        http://www.patronsdefrance.fr/Database/Institution_fr.php?ID=CoAc7438

  4. Frédéric dit :

    Zut, ne pas écrire après 2 nuits de boulot sans s’être reposé. Le début de ma phrase est  »Petite question » et mes  »Flottes de combat n’ont pas de détails…

  5. kohls dresses dit :

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