5-Artillerie et systèmes d’armes de la marine nationale (2)

B-Artillerie médiane (entre 130 et 203mm)

Canon de 155 modèle 1921

Canons de 155mm tribord arrière du porte-avions Béarn, canons installés en casemates

Quand la marine nationale se releva du premier conflit mondial, elle se montra plus attentive à reconstituer les forces légères et notamment compenser la carence en terme d’éclaireurs rapides, les croiseurs cuirassés s’étant montrés inadaptés à cette mission.

Elle fit ainsi construire trois croiseurs légers de classe Duguay-Trouin (Duguay-Trouin, Primauguet Lamotte-Picquet) d’environ 8000 tonnes, peu protégés (à tel point qu’on à pu les comparer à de gros contre-torpilleurs sans oublier leur très lourd armement en torpilles avec douze tubes et vingt-quatre engins) et armés de 8 canons de 155mm en quatre tourelles doubles.

Ce canon de 155mm va aussi équiper le porte-avions Béarn à raison de 8 canons en casemates pour lui permettre de contrer une attaque de torpilleurs et le croiseur-école Jeanne d’Arc, une version réduite des Duguay-Trouin avec toujours 8 canons de 155mm en quatre tourelles doubles.

Tourelles doubles de 155mm du croiseur-école Jeanne d’Arc

 Ce canon de 50 calibres (longueur du tube : 7.750m) est muni d’une culasse s’ouvrant vers le haut avec un tube auto-fretté et pesant 8.87 tonnes. Il tire des obus semi-perforants et des obus explosifs de 59kg à une distance maximale de 25000m pour les obus perforants et de 26100m pour les obus explosifs (+40°) à raison de 3 à 6 coups par minute

La tourelle double pèse 80 tonnes et permet aux canons de 155mm abrités de pointer en site de -5° à +40° à raison de 6° par seconde et en azimut sur 280° (140° sur chaque bord) à raison de 6.4° par seconde.

La dotation en munitions est de 125 coups par canon soit 1000 coups dont 160 coups d’entrainement et 30 coups éclairants.

En 1948, ce canon est encore en service puisque deux des trois croiseurs de classe Duguay-Trouin et le croiseur-école Jeanne d’Arc sont encore en service sans oublier que certains canons du croiseur léger Lamotte-Picquet et du Béarn ont été réutilisés pour la défense côtière à Djibouti pour le premier et en métropole pour le second.

Canon de 152mm modèle 1930

Tourelles triples avant de 152mm du croiseur léger Emile Bertin, premier navire français à être équipé de ce calibre

Le traité de Londres signé le 22 avril 1930 précisait les catégories de croiseurs. Le traité de Washington signé en février 1922 considérait comme croiseur un navire de 1850 à 10000 tonnes armés de canons de 130 à 203mm.

Le nouveau traité divisait cette catégorie en deux : la catégorie B  comprenait des navires de 1850 à 8000 tonnes armés de canons d’un calibre de 155mm et la catégorie A de 8000 à 10000 tonnes armés de canons de 155 à 203mm.

Pour sa nouvelle génération de croiseurs, la France aurait pu conserver le canon de 155mm des Duguay-Trouin mais préfère développer un nouveau canon en se ralliant au 6 pouces des anglo-saxons qui traduit dans le système métrique donnait des canons de 152mm.

Le canon de 152mm modèle 1930 va ainsi équiper l’Emile Bertin  et les six croiseurs de classe La Galissonnière qui disposent tous de neuf canons en trois tourelles triples modèle 1931.

Les cuirassés Richelieu et Jean Bart doivent à l’origine disposer de 15 canons de 152mm modèle 1930 en cinq tourelles triples modèle 1936 pouvant tirer contre-avions mais leur mise au point interminable entraine le débarquement de deux tourelles remplacées par quatre tourelles doubles de 100mm issus du cuirassé Lorraine qui perd ses canons lors de son entrée en refonte plus deux tourelles doubles de la batterie du Niolon à Marseille.

Les canons ainsi débarqués ne sont pas perdus puisqu’ils sont réutilisés pour la défense côtière en remplacement de pièces plus anciennes.

En 1943, le Richelieu perd ses canons de 152mm et de 100mm (réutilisés pour la défense côtière ou utilisés comme réserve) au profit de vingt canons de 130mm modèle 1932 groupés en dix tourelles doubles de 130mm modèle 1936. Son sister-ship Jean Bart qui n’avait reçut à son neuvage que neuf canons de 152mm en trois tourelles triples reçoit ses dix tourelles doubles de 130mm en 1943 à l’occasion d’un petit carénage étoffé.

Les Clemenceau et Gascogne ainsi que les Alsace disposeront dès leur neuvage de dix tourelles doubles du même modèle. 

Les six croiseurs de classe De Grasse vont recevoir neuf canons de 152mm en trois tourelles triples modèle 1938, une version à mi-chemin entre le modèle 1931 et le modèle 1936. On renonce au tir contre-avions mais on améliore certaines fragilités du modèle 1931 et on introduit un soupçon d’automatisation, qui annonce le futur canon modèle 1941 pour les futurs croiseurs légers de type C6.

Le canon de 152mm modèle 1930 est un canon de 55 calibres (longueur du tube : 8.360m) à tube auto-fretté et culasse verticale. Pesant 7.78 tonnes, il tire des obus semi-perforants de 57kg et des obus explosifs de 55kg à une distance maximale de 26960m (+45°) pour les obus semi-perforants et une cadence de tir de 5 à 8 coups selon les conditions météo et l’entrainement des servants.

La tourelle triple modèle 1931 pèse 112 tonnes et permet aux canons de 152mm de pointer en site de -10 à +45° à raison de 8° par seconde et en azimut sur 300° (150° de chaque côté) à raison de 12° par seconde. L’Emile Bertin embarque au total 1300 obus de 152mm et les La Galissonnière 1534 obus de 152mm.

La tourelle triple modèle 1938 pèse 150 tonnes (les 38 tonnes en plus s’explique notamment par le renforcement de la protection) et permet aux canons de 152mm de pointer en site de -10° à +60° à raison de 10° par seconde et en azimut sur 300° (150° de chaque côté) à raison de 15° par seconde. La dotation en munitions est de 1800 obus de 152mm soit un total de 200 obus par canon.

Canon de 152mm modèle 1941

Après la construction des six De Grasse et du croiseur léger antiaérien Waldeck Rousseau, la marine nationale s’intéressa au futur de sa flotte de croiseur notamment le remplacement des Duguay-Trouin dont notamment le Lamotte-Picquet désarmé en 1946.

Le projet C6 était une évolution des De Grasse en ce qui concerne le flotteur et l’appareil propulsif mais tout était ouvert en ce qui concerne l’armement.

Le C6-1 prévoyait ainsi un armement de 9 canons de 152mm en trois tourelles triples, le C6-2 un armement de 12 canons de 152mm en quatre tourelles triples, le C6-3 un armement de 8 canons de 152mm en quatre tourelles doubles et le C6-4 un armement de 12 canons de 130mm en six tourelles doubles. C’est le projet C6-3 qui est choisit avec un nouveau modèle de canon et un nouveau modèle de tourelle.

Le canon de 152mm modèle 1941 est un canon qui intègre un début d’automatisation qui améliorera considérablement la cadence de tir de ces canons. Des améliorations sont également apportées sur la résistance des tubes. On renoue également avec une capacité de tir contre-avions.

Le canon de 152mm modèle 1941 est un canon de 55 calibres (longueur du tube : 8.36m). Pesant 7.10 tonnes, il tire des obus explosifs et perforants de 59kg à une distance maximale de 22860m (+45°) à raison de 16 coups par minute.

La tourelle double modèle 1941 pèse 130 tonnes et permet aux canons de 152mm de pointer en site de -5° à +85° à raison de 20° par seconde et en azimuts sur 300° à raison de 20° par seconde. La dotation totale en munitions est de 1800 obus de 152mm soit 225 obus par canon.

Canon de 138mm modèle 1910

Le cuirassé Lorraine en 1939. Les canons de 138mm modèle 1910 sont installés en casemates

Ce «vieux canon» est encore présent sur les Courbet et les Bretagne encore en service en juin 1940 même si il termine sa carrière.

Les deux classes de cuirassés disposaient à l’origine de 22 canons en casemates mais ce nombre à été réduit à 14 sur les Bretagne. Ce canon est retiré du service actif par le désarmement des Courbet et la reconstruction des Bretagne qui troquent leurs canons de 138mm contre des 130mm à double usage.

Ce canon de 138mm modèle 1910 est un canon de 55 calibres tirant des obus de semi-perforants de 39.5kg et des obus explosifs de 31.5kg à une distance maximale de 15100m pour les obus explosifs et de 16100m pour les semi-perforants à une élévation de +25° à raison de 5 à 6 coups par minute.

L’affût simple sous casemate permet aux canons de pointer en site de -7° à +25° et en azimut sur 80° de chaque côté. La dotation en munitions est inconnue.

Tout comme les canons de 155 modèle 1920 et les canons de 152mm débarqués du Richelieu et du Jean Bart, les canons de 138mm débarqués des trois Courbet et des trois Bretagne sont réutilisés pour la défense côtière.

Canon de 138mm modèle 1923

Le canon de 138mm modèle 1923 est utilisé par les Guépard comme ici le contre-torpilleur Bison

Ce canon est le canon équipant la deuxième classe de contre-torpilleurs construits après guerre en France, la classe Guépard (Guépard Bison Lion Valmy Verdun Vauban) armée de cinq canons de 138mm en affûts simples sous masque (deux avant, deux arrière et une au centre).

Ce canon va rester en service jusqu’au désarmement des Guépard qui comme les Jaguar mais à la différence des classes suivantes de contre-torpilleurs ne recevront de nouveaux canons de 130mm à double usage.

 Le canon de 138mm modèle 1923 est un canon de 40 calibres (longueur du tube : 5.52m), pesant 4.40 tonnes, tirant des obus de 40kg à une distance maximale de 19000m (+35°) à raison de 5 à 6 coups par minute.

L’affût simple sous masque permet aux canons de pointer en site de -10° à +35° et en azimut sur 150° de part et d’autre. La dotation en munitions globale est de 585 coups dont 85 obus éclairants.

Ces canons là contrairement aux autres ne seront pas réutilisés pour la défense côtière, étant souvent trop usés pour que leur réutilisation soit rentable.

Canon de 138mm modèle 1927

Les contre-torpilleurs classe Aigle (ici l’Albatros) et classe Vauquelin sont équipés du canon de 138mm modèle 1927

Ce canon de 138mm est une version améliorée de la pièce précédente avec une culasse à coin horizontal semi-automatique avec mise à feu automatique.

Ce canon va équiper les contre-torpilleurs de classe Aigle et Vauquelin. Bien qu’efficace et robuste, elle sera remplacée par des canons de 130mm à double usage dans le but d’unifier les calibres des forces légères. Ils connaitront une nouvelle vie pour la défense côtière.

Ce canon de 138mm modèle 1927 est un canon de 40 calibres (longueur du tube : 5.520m) qui tire des obus de 39.9kg à une distance maximale de 16600m (+28°) à raison de 12 coups à la minute (8-10 dans la pratique).

L’affût simple sous masque pèse 13 tonnes et permet aux canons de pointer en site de -5° à +28° et en azimut sur 300° à raison de 150° de chaque côté. La dotation en munitions est de 1000 coups soit 200 obus par affût plus 75 obus éclairants pour l’affût n°2.

Canon de 138mm modèle 1929 et 1934

Les avisos coloniaux classe Bougainville comme l’Amiral Charner sont équipés de trois canons de 138mm modèle 1929

Le canon de 138mm modèle 1929 est une version améliorée du modèle 1927 et va équiper les six contre-torpilleurs de classe Le Fantasque mais également le croiseur mouilleur de mines Pluton (perdu en septembre 1939) et les avisos-coloniaux de classe Bougainville.

Il se révèle cependant plus fragile que son devancier et généralement considéré comme raté à tel point que les Mogador et Volta recevront un nouveau modèle qui sera lui aussi fort peu réussi.

 Ce canon de 138mm modèle 1929 est un canon de 52 calibres (longueur du tube : 7170m) qui tire des obus de 39.9kg à une distance maximale de 20000m (+30°) à raison de 12 coups par minute (7 en pratique).

L’affût simple sous masque 11.57 tonnes et permet aux canons de pointer en site de -10° à +30° et en azimut sur 300°. La dotation en munitions est de 240 coups par canon soit un total de 1200 obus de 138mm.

Le contre-torpilleur Volta à la mer

Le canon modèle 1934 est une version étroitement dérivée du modèle 1929 adaptée pour l’emploi sur un affût double. L’affût double peut pointer en site de -10° à +35° et en azimut sur 300° avec un approvisionnement global de 1440 obus soit 180 obus par canon. Une fois remplacés par des canons de 130mm, certaines pièces vont être réutilisés pour la défense côtière.

Canon de 130mm modèle 1919 et modèle 1924

Schéma du canon de 130mm modèle 1919

Le canon de 130mm modèle 1919 équipe jusqu’à leur désarmement les six contre-torpilleurs de classe Jaguar et les douze torpilleurs d’escadre de classe Bourrasque qui s’étale en 1941 et 1945.

Ce canon de 40 calibres tire des obus en acier à fausse ogive de 32kg à 18500m à +36° à raison de 4 à 6 coups par minute.

L’affût simple pèse 12.75 tonnes avec masque et permet aux canons de pointer en site de -10° à +36° et en azimut sur 150° de chaque côté. 

La dotation en munitions est de 440 obus pour les Bourrasque (soit 110 obus par canon) plus 60 obus éclairants à la disposition des affûts II et III et de 1000 obus pour les Jaguar (soit 200 obus par canon) plus 60 obus éclairants pour les affûts II et IV.

Canon de 130mm modèle 1924

Le modèle 1924 est une version améliorée du modèle 1919, tirant les leçons de l’utilisation de ce canons par les navires cités ci-dessus et équipe jusqu’à leur désarmement les quatorze torpilleurs de classe L’Adroit.

L’affût pèse 12.7 tonnes et permet au canon de tirer un projectile en acier chargé en mélinite pesant 32.05kg à une distance maximale de 18750m à +35°.  La dotation en munitions est de 440 obus pour les Bourrasque (soit 110 obus par canon) plus 60 obus éclairants à la disposition des affûts II et III.

 Les moins usés de ces canons ont été réutilisés pour la défense côtière.

Canon de 130mm modèle 1932

Tourelle quadruple de 130mm installée sur le croiseur de bataille Strasbourg

Lors de la conception des Dunkerque, les architectes navals français s’interrogèrent sur l’armement secondaire à y installer.

Il était évident que l’armement en casemates était à proscrire (il s’était révélé souvent inutilisable par mauvais temps car balayé par les paquets de mers) et qu’il devait être installé sur le pont avec munitions en parc ou en tourelles ou pseudo-tourelles.

Là où le STCAN innova ce qu’il choisit un armement secondaire polyvalent pouvant tirer contre-avions et  contre surface.

Elle développa un nouveau modèle de canon qui allait devenir le canon médian de base de la marine nationale. Le canon de 130mm modèle 1932 à une longueur de 45 calibres, avec une culasse monobloc et un tube auto-fretté.

Pesant 3.8 tonnes, il tire des obus perforants de 33.4kg, des obus explosifs en acier de 29.5kg et des obus éclairant de 30kg. La portée maximale en tir antisurface est de 20800m (+45°) et un plafond 12000m en tir antiaérien (+75°) avec une cadence de tir de 10 à 12 coups par minute.

Les 16 canons de 130mm sont répartis en trois quadruples montées à l’arrière (une axiale et deux latérales) et deux tourelles doubles latérales avant.

La tourelle quadruple pèse en ordre de combat 200 tonnes et la double 81.2 tonnes. Leurs performances sont cependant semblables notamment pour l’élévation en site qui va de -10° à +75° à raison de 6° à 8° par seconde mais pour ce qui est de l’azimut, il varie en fonction de la position sur le navire : la tourelle quadruple arrière peut pointer en azimut sur 143°, les tourelles quadruples latérales sur 235° et les tourelles doubles sur 212° à raison pour toutes de 12° par seconde. Les Dunkerque embarquaient un total de 6400 coups de 130mm.

Ce système n’est pas totalement au point en 1940 mais il est considéré comme mature en 1942 notamment grâce aux travaux menés pour la mise au point d’un affût antiaérien amélioré, le modèle 1936 qui va équiper les porte-avions Joffre et Painlevé ainsi que les torpilleurs de classe Intrépide (Le Hardi Mod.) puis les Le Hardi eux même au cours de grands carénages.

Il va aussi équiper tous nos cuirassés que ce soit après reconstruction (les vétérans Bretagne, Lorraine et Provence), lors de grands entretiens ou de grands carénages (Richelieu et Jean Bart) ou dès la construction (Clemenceau, Gascogne, Alsace, Normandie, Bourgogne et Flandre).

Tourelle double de 130mm modèle 1935 installée sur les torpilleurs d’escadre classe Le Hardi

Les huit premiers Le Hardi sont équipés au neuvage du même canon mais suite aux déboires causés par la mise au point de l’artillerie secondaire des Dunkerque, on renonce au tir contre-avions d’où la mise au point de l’affût double modèle 1935 qui permet à ces navires d’être armés de six canons au lieu de quatre pour les Bourrasque et les L’Adroit.

Les tourelles doubles sont construites par la firme Schneider en acier de 20mm d’épaisseur pensant entre 21 et 32 tonnes. Elles permettaient aux canons abrités de pointer en site de -10 à +30° à raison de 10° par seconde et en azimut sur 300°. La dotation en munitions est de 1020 obus perforants (170 par canon), 60 éclairants (pour la tourelle II) et 193 d’exercices.

L’appui-feu contre la terre entraina le dévellopement d’un obus explosif qui remplaça une partie des perforants et le retour de la possibilité de tirs contre-avions entraina l’apparition au cours du conflit d’obus à fusée de proximité développé en coopération avec les américains et les anglais.

A l’origine les Joffre devaient embarquer les mêmes tourelles doubles que les Dunkerque mais au final, les quatre tourelles doubles de 130mm des premiers vrais porte-avions français seront d’un modèle différent en l’occurence le modèle 1936 qui allait équiper également les cuirassés, les torpilleurs d’escadre, les Mogador/Hoche, les Bayard, les Bruix et en affûts simples les contre-torpilleurs de classe Aigle, Vauquelin et Le Fantasque (modèle 1941). Quand au CLAA Waldeck-Rousseau, il sera équipé de tourelles doubles d’un nouveau modèle, le modèle 1942.

La tourelle double modèle 1936 pèse 90 tonnes en ordre de combat construite avec des plaques d’acier de 25mm. Elle permet aux canons de 130mm modèle 1932 de pointer en site de -15° à +90° à raison de 15° par seconde et en azimut sur 150° à raison de 20° par seconde. La dotation en munitions est de 400 obus par tourelle soit un total de 1600 coups.

L’affût simple modèle 1941 pèse 13.75 tonnes et permet aux canons de pointer en site de -15° à +85° à raison de 15° par seconde et en azimuts sur 150° à raison de 20° par seconde. La dotation en munitions est de 300 obus par canon soit un total de 1500 obus de combat plus 60 obus éclairants et 80 d’exercices.

La tourelle double modèle 1942 pèse 92 tonnes en ordre de combat construite avec des plaques d’acier de 25mm. Elle permet aux canons de 130mm modèle 1932 de pointer en site de -15° à +90° à raison de 20° par seconde et en azimut sur 150° à raison de 25° par seconde. La dotation en munitions est de 400 obus par tourelle soit un total de 1600 coups.

2 réflexions sur “5-Artillerie et systèmes d’armes de la marine nationale (2)

  1. Frédéric dit :

    Bonsoir, sur le site suivant :

    http://forummarine.forumactif.com/t5618-france-croiseur-ecole-jeanne-d-arc

    Le canon de 155 modèle 1920 est nommé canon de 155mm modèle 1921 😉

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