14-Navires légers (22)

E-Chalutiers armés classe La Cancalaise

Les grandes unités de surface sont les plus connus des navires de notre marine mais dans leur ombre, nous trouvons nombre de navires qui ne font que rarement parler d’eux mais dont le rôle est absolument capitale comme les chalutiers armés utilisés comme patrouilleurs et dragueurs.

Pour faire face à une probable guerre sous-marine massive  de la part des allemands, notre marine décide d’investir dans la lutte ASM et notamment en améliorant ses capacités de détection.

Les premiers essais de nos propres détecteurs s’étant révélés décevants, décision est prise de commander des Asdic aux britanniques pour équiper nos navires d’escorte ou appelés à le devenir (torpilleurs d’escadre, contre-torpilleurs, aviso-dragueurs……..) et d’en tirer les leçons pour dévelloper des détecteurs «nationaux» fonctionnels et opératifs.

En attendant la livraison des détecteurs, nos alliés britanniques nous livrent en novembre et décembre 1939 (soit à la toute fin de la guerre de Pologne), huit chalutiers équipés d’Asdic.

Ces chalutiers sont baptisés du nom d’habitantes de la Métropole (La Cancalaise La Lorientaise L’Havraise La Nantaise La Toulonnaise L’Ajacienne La Sétoise) et de l’Empire (La Bônoise de Bône en Algérie) et sont répartis en deux types : la classe La Cancalaise ( La Cancalaise La Lorientaise L’Havraise La Nantaise  La Bônoise) et la classe L’Ajacienne ( L’Ajacienne La Sétoise  La Toulonnaise)

La Cancalaise

Construit en septembre 1933, le chalutier Saint-Amandus est réquisitionné par la Royal Navy en septembre 1939 puis acheté par la France en novembre 1939. Il devient La Cancalaise avec P-132 comme marque de coque.

La Cancalaise est affecté à Toulon en compagnie de La Lorientaise, les deux patrouilleurs auxiliaires quittant Brest _où ils étaient arrivés le 13 décembre 1939_ le 5 janvier 1940, faisant escale à Casablanca du 9 au 12 janvier avant de rallier Toulon le 16 janvier 1940.

Ces deux patrouilleurs doivent sécuriser les approches du port de Toulon contre les sous-marins italiens. Il sert également de navire-école en embarquant régulièrement de jeunes officiers et officiers mariniers pour des stages de lutte anti-sous-marine. Il va également avec son compère La Lorientaise assurer la protection des sous-marins lors de leur appareillage et de leur retour à Toulon.

Il était toujours en service en septembre 1948 même si son désarmement était éminent, la marine nationale ne manqua pas de navires bien armés pour la lutte anti-sous-marine.

La Havraise

Construit en 1934 sous le nom de Saint-Attalus, il est réquisitionné en août 1939 par la Royal Navy en août 1939 puis acheté par la France en novembre 1939, devenant le La Havraise avec P-133.

Il quitte Ardrossan (Ecosse) le 25 novembre 1939 puis rallie Lorient le 28 novembre 1939 où il est affecté en compagnie de La Nantaise sur place depuis début octobre.

Ces deux patrouilleurs doivent sécuriser les approches du port de Lorient contre les sous-marins allemands voir espagnols. Il sert également de navire-école en embarquant régulièrement de jeunes officiers et officiers mariniers pour des stages de lutte anti-sous-marine.
Il était toujours en service en septembre 1948 même si son désarmement était éminent, la marine nationale ne manqua pas de navires bien armés pour la lutte anti-sous-marine.

La Lorientaise

Construit en décembre 1933 sous le nom de Saint Andronicus, il est réquisitionné par la Royal Navy en août 1939 et acheté deux mois plus tard par le France où il est rebaptisé La Lorientaise (P-134).

La Lorientaise est affecté à Toulon en compagnie de La Cancalaise, les deux patrouilleurs auxiliaires quittant Brest _où ils étaient arrivés le 13 décembre 1939_ le 5 janvier 1940, faisant escale à Casablanca du 9 au 12 janvier avant de rallier Toulon le 16 janvier 1940.

Ces deux patrouilleurs doivent sécuriser les approches du port de Toulon contre les sous-marins italiens.

Il sert également de navire-école en embarquant régulièrement de jeunes officiers et officiers mariniers pour des stages de lutte anti-sous-marine.

Il va également avec son compère La Cancalaise assurer la protection des sous-marins lors de leur appareillage et de leur retour à Toulon.

Il était toujours en service en septembre 1948 même si son désarmement était éminent, la marine nationale ne manqua pas de navires bien armés pour la lutte anti-sous-marine.

La Nantaise

Construit en juin 1933 sous le nom de Saint Arcadius, il est réquisitionné par la Royal Navy en août 1939 puis acheté en septembre 1939 par la marine nationale où il reçoit comme nom La Nantaise avec P-135 comme marque de coque.

Le 1er octobre 1939, il quitte Ardossan pour rallier Lorient le 4 octobre 1939. Il est rejoint le 28 novembre 1939 par La Havraise.

Ces deux patrouilleurs doivent sécuriser les approches du port de Lorient contre les sous-marins allemands voir espagnols. Il sert également de navire-école en embarquant régulièrement de jeunes officiers et officiers mariniers pour des stages de lutte anti-sous-marine.

Il était toujours en service en septembre 1948 même si son désarmement était éminent, la marine nationale ne manqua pas de navires bien armés pour la lutte anti-sous-marine.

Caractéristiques Techniques de la classe La Cancalaise

Déplacement : jauge brute 400 Tx (chalutier) 590 tonnes pleine charge (patrouilleur)

Dimensions : longueur 46.14m largeur 7.77m tirant d’eau 4.11m

Propulsion : une machine alternative, une chaudière dévellopant 750ch et entrainant une ligne d’arbre

Performances : vitesse maximale 10 noeuds

Electronique : un Asdic
Armement : un canon de 102mm remplacé ultérieurement par un canon de 100mm modèle 1917, quatre mitrailleuses de 13.2mm antiaériens remplacées en 1947-48 par deux canons de 25mm Hotchkiss et un grenadeur de sillage avec huit grenades

Equipage : 20 hommes

Une réflexion sur “14-Navires légers (22)

  1. Frédéric dit :

    Puis en faire un article sur le wiki ? L’historique sur l’achat en 39/40 par la France est-il  »réelle » ?

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