Le Conflit (83) Europe Occidentale (49)

Combats à l’ouest (3) : Et la ligne Maginot céda : l’opération TIGER

Percer, déborder, envelopper

Plus haut j’ai parlé sommairement de l’opération TIGER dans le cadre de la manœuvre générale. Il est temps de rentrer plus dans les détails de cette opération que les allemands auraient bien aimé ne pas avoir à mener.

L’opération TIGER est lancée le 22 juin 1949. Comme pour l’opération FALL GELB, les allemands lancent à l’aube (04.45) des attaques aériennes massives. Menées par le XVI.Fliegerkorps dont c’est le baptême du feu elle obtient les mêmes résultats que celle menée le 10 mai 1949 à savoir des résultats très décevants.

Non seulement les unités aériennes alliées sont loin d’avoir été rayées du ciel mais certains lancent des attaques sur les aérodromes allemands, surprenant au sol des bombardiers parés au décollage provoquant un véritable massacre. Hélas cela se fait au prix des pertes extraordinairement lourdes, certaines unités de l’Armée de l’Air étant rayées de la carte (NdA voir plus haut).

Sur les coups de 07.00 du matin, le Heeresgruppe C lance le volet terrestre de l’opération TIGER. Elle commence par une préparation d’artillerie.

Toutes les unités d’artillerie du Groupe d’Armées C plus des unités d’artillerie issues de la Réserve d’Artillerie (Heeres-Artillerie dans la langue de Goethe) vont ouvrir le feu sur la Muraille de France, des canons d’un calibre allant de 150 à 406mm en passant par des lance-roquettes multiples.

Les «fantassins du béton» connaissent ce que leurs ainés ont connu à Douaumont, à Vaux, un déluge de feu avec l’impact de lourds obus sur le béton et les ouvrages métalliques, le bruit, la fumée, la sensation d’être coupés du monde.

Les allemands ont choisit ensuite d’attaquer avec des groupes d’assaut, des Stosstruppen en référence aux unités d’élité de l’armée allemande du premier conflit mondial (qui vidèrent l’armée impériale de sa substance, accélérant son déclin mais c’est un autre sujet).

Ces unités sont créées ex-nihilo au sein des unités avec les meilleurs éléments et/ou les plus motivés/préparés/entrainés.

Elles sont entrainées par des vétérans des troupes d’assaut du premier conflit mondial qui leur enseigne des tactiques d’assaut imprégnées également d’essais menés contre les ouvrages tchécoslovaques qui ressemblaient beaucoup aux ouvrages du type Maginot (sans pour autant être de simples copies).

Ces groupes d’assaut reçoivent des armes automatiques (pistolets mitrailleurs, fusils mitrailleurs, mitrailleuses légères) et des grenades supplémentaires, des charges creuses, des lance-flammes et des armes blanches.

Ils sont appuyés par des Sturmgeschütz III qui doivent réaliser des tirs directs contre les ouvrages au risque néanmoins d’être chaudement accueillis par les canons antichars de 37 et de 47mm des ouvrages et des intervalles. Un certain nombre de Stug III seront d’ailleurs détruits, entrainant l’apparition de nouveaux obstacles rendant le terrain encore plus hostile pour les allemands.

En face les français vont engager l’artillerie des Corps d’Armée des 3ème, 4ème et 6ème Armée (même si les unités en question avaient tendance à ménager leurs pièces en attendant d’appuyer les unités de combat des CA au moment où ces derniers allaient entrer au contact des unités du Heeresgruppe C), l’artillerie des ouvrages et surtout l’artillerie des Régiments d’Artillerie de Position (RAP) (mais aussi les Régiments d’Artillerie Mobile de Forteresse [RAMF] et les Régiments d’Artillerie de Région Fortifiée [RARF]), des pièces souvent anciennes mais qui peuvent encore faire mal.

Face aux Stosstrupen, les français vont d’abord fait le dos rond en utilisant mitrailleuses, fusils mitrailleurs et mortiers pour repousser les assauts avant de montrer que l’audace n’était pas une qualité militaire spécifique à l’Allemagne.

Les corps francs des RIF et des régiments de ligne vont ainsi mener des raids en profiter des hésitations et des atermoiements de certaines unités allemandes, histoire de faire baisser la pression et rendre les allemands encore plus prudents.

Très vite néanmoins la puissance de l’assaut allemande va rendre ces corps francs moins à l’aise et après de lourdes pertes le haut commandement français réduira drastiquement les sorties et les opérations coups de poing. Cela changera naturellement au moment du repli du GA n°2 laissant les ouvrages seuls sans troupes d’intervalles, leur donnant donc une précieuse mais précaire autonomie.

Comme souvent les allemands ont choisit un plan en tenaille : on perce, on encercle et on nettoie la poche. Un système efficace mais qui prend du temps et qui entraine de sérieuses dépenses en carburant et munitions (sans oublier les pertes bien entendu).

Le plan TIGER prévoit une pince nord passant par le Secteur Fortifié de la Sarre et une pince sud par le Secteur Fortifié d’Altkirch qui doivent se retrouver le plus loin possible à l’ouest pour encercler le maximum de troupes alliées.

Ensuite les allemands espèrent foncer vers le sud, franchir La Seine et pourquoi pas prendre à revers un GA n°1 mis sous pression par les Heeresgruppen A et B. Toujours cette obsession de la Entscheidungsschlacht (Bataille décisive) tellement peu adaptée à une guerre moderne et industrielle comme l’ont montré des penseurs soviétiques comme Svietchine ou Triantafilos.

L’opération TIGER est donc lancée le 22 juin 1949. Tous les secteurs de la Ligne Maginot sont concernés mais naturellement les deux secteurs concernés par les Schwerpunkt sont davantage assaillis, les autres SF étant maintenus sous pression par l’artillerie, l’aviation et quelques coups de main pour maintenir le doute au sein du haut-commandement (et éviter les transferts d’unités d’un secteur à l’autre). Comme souvent ce genre de diversions fait rapidement pschitt.

Le Secteur Défensif de la Sarre est un «secteur faible» de la Ligne Maginot pour la simple et bonne raison que jusqu’en 1935 le statut de la Sarre était incertain : indépendance ? annexion par la France ? Annexion par l’Allemagne ? Comme nous le savons le plébiscite de 1935 organise le retour de la province à l’Allemagne nazie.

Cette évolution géopolitique est une catastrophe pour la France qui voit s’ouvrir une nouvelle voie d’invasion, voie défendue par des…..inondations.

En 1935 l’ère des grands ouvrages est révolue et même si le CEZF effectua quelques travaux on ne peut pas dire que le SD de la Sarre soit capable de stopper une attaque allemande décidée. On trouve quelques rares ouvrages CORF et surtout des ouvrages type MOM (Main d’Oeuvre Militaire) et STG (Service Technique du Génie).

Ce Secteur Fortifié est tenu par plusieurs régiments, un régiment d’infanterie de forteresse (133ème RIF), trois régiments de mitrailleurs d’infanterie de forteresse (69ème 82ème 174ème RMIF) , deux régiments de mitrailleurs d’infanterie coloniale (41ème 51ème RMIC), deux régiments d’artillerie (166ème RAP et 49ème RAMRF) et un bataillon du génie (208ème BGF).

A cela s’ajoute le 24ème Corps d’Armée (24ème CA) qui comprend un régiment de pionniers (624ème RP), un groupement de reconnaissance de corps d’armée (24ème GRCA), un régiment d’artillerie lourde à tracteurs (103ème RALT), un groupe aérien d’observation (GAO-524), le 14ème GRDI, la 26ème DI, le 37ème GRDI et la 42ème DI.

A cela peut s’ajouter des moyens de la 3ème Armée ou de la Réserve Générale. Le 24ème CA va ainsi bénéficier du soutien du 403ème Régiment de Pionniers et de deux bataillons de chars de combat, les 13ème et 36ème BCC équipés respectivement de 45 Hotchkiss H-39 et de 45 AMX-44.

Très vite d’autres moyens vont être déployés à savoir le 184ème RALT (trois groupes de 194GPF sur affûts chenillés Rimailho), le 371ème RALVF ( 1er groupe avec huit obusiers de 400mm modèle 1915 en deux batteries de quatre pièces, 2ème groupe disposant de huit canons de 340mm en deux batteries de quatre pièces et un 3ème groupe avec huit canons de 320mm répartis en deux batteries de quatre pièces) et le 403ème RAAC (Régiment Antichar avec des canons de 47 et de 75mm).

Face au 24ème Corps d’Armée (24ème CA), les allemands alignent la 1.Armee qui comprend trois corps d’armée (23.AK 2.AK et 3.AK) mais cela ne veut pas dire que trois corps d’armée vont attaquer un corps d’armée français puisque les deux corps d’armée doivent également surveiller les autres CA de la 3ème Armée.

C’est essentiellement le 3.AK qui va donner l’assaut au SF de la Sarre, un corps d’armée composée de deux divisions, la 7ème division S.S et la 70.InfanterieDivision sans oublier un régiment d’artillerie lourde de corps d’armée, un bataillon du génie, un bataillon de soutien logistique et un bataillon de reconnaissance de corps d’armée.

Plus au sud le Secteur Fortifié d’Altkirch est défendu par deux régiments d’infanterie de forteresse (171ème et 173ème RIF), deux groupes d’artillerie (III et IV./159ème RAP) disposant de canons de 75mm, de 155mm ainsi que de canons antichars de 47mm et le 208ème Bataillon du Génie de Forteresse (208ème BGF).

A cela s’ajoute les unités de campagne déployées dans le secteur fortifié, unités regroupées sous l’autorité du 28ème Corps d’Armée (28ème CA) avec le 628ème Régiment de Pionniers, le 28ème GRCA, le 120ème RALT, le 32ème GRDI, la 43ème DI, le 20ème GRDI et la 27ème DIAlp.

Le 28ème CA bénéficie également de moyens issus de la 6ème Armée (406ème régiment de pionniers, 6ème et 40ème BCC équipés respectivement de Renault R-40 et d’AMX-44). Si le 195ème RAL (quatre groupes de 220C16) est placé sous le commandement du 28ème CA, le 372ème RALVF et le 404ème RAAC dépendent de la 6ème Armée et non d’un corps d’armée stricto sensu.

En face les allemands vont mobiliser les 8. et 10.AK de la 9ème Armée (9.Armee) soit six divisions d’infanterie (71. 73. 75. 72. 74. et 76.InfanterieDivision) plus des moyens d’appui en attendant l’engagement possible/potentiel/probable du 4.Panzerkorps.

Curieusement les allemands semblent attendre davantage de la flèche sud que de la flèche nord mais c’est toujours difficile de faire ce genre de suppositions.

La première attaque lancée le 22 juin 1949. Les combats sont tout de suite très violents malgré la débauche de moyens. Les allemands persuadés que leurs tactiques vont l’emporter sont très vite déçus.

Si certains ouvrages sont neutralisés, d’autres résistent même une fois encerclés par les allemands qui parfois se concentent de couper l’ouvrage des autres pour le laisser «mourir». D’autres ouvrages sont brièvement repris dans une sorte du jeu du chat et de la souris.

Très vite néanmoins ces deux secteurs plient sous le poids de l’attaque allemande. En dépit de l’appui de l’aviation et de l’artillerie, les troupes françaises doivent se replier en laissant le champ libre aux allemands qui peuvent se tailler deux solides têtes de pont.

Il faudra néanmoins pour cela quatre autres assauts menés les 25 juin, 28 juin, 30 juin et 1er juillet 1949. Le 6 juillet 1949 les deux têtes de pont sont considérées comme impossibles à réduire.

Les 24ème et 28ème CA après neuf jours de violents de combat sont considérés comme en très mauvaise posture. Certes les unités sont encore en ligne mais elles ne peuvent que défendre et seraient bien incapables de passer à l’attaque pour rejeter les allemands sur leur base de départ.

De leur côté les allemands ont subit des pertes sensibles ce qui impose la relève de la 7ème division S.S par la 273.InfanterieDivision et de la 71.InfanterieDivision par la 277.InfanterieDivision, les divisions relevées étant mises au repos en Allemagne pour repos et reconstitution.

Dans les autres secteurs les combats sont moins violents pour la simple et bonne raison que les allemands ne voulaient que fixer les troupes de ligne et les troupes de forteresse pour empêcher que des éléments ne passent sur les secteurs attaqués.

Cette tactique manque de peu de se retourner contre les allemands car le 8 juillet 1949 les français engagent le 27ème Corps d’Armée (27ème CA) dans une vigoureuse contre-attaque dans l’espoir de reconquérir la région d’Altkirch.

Ce corps d’armée on s’en souvient avait été conservé pour éventuellement donner la main à la Confédération Helvétique en cas d’agression allemande.

Comme cette dernière hypothèse à beaucoup perdu de sa superbe, le haut-commandement allié décidé d’engager de corps d’armée dans une contre-attaque.

Es-ce le début de la fin pour l’opération TIGER ? Hélas non car après trois jours de violents combats entre le 10.ArmeeKorps (10.AK) et le 27ème CA (composé essentiellement de la 7ème DI et de la 28ème DIAlp), ce dernier doit se replier mais ce repli n’est pas contesté par les allemands (11 juillet 1949).

En dépit du fait que les deux têtes de pont soit solidement arrimées, les allemands peinent à avancer car harcelés à l’est et à l’ouest.

Les alliés fatiguent peu à peu et de toute façon sur le front nord le repli sur La Somme risque de provoquer un possible envellopement du GA n°2.

Décision est prise à la fin du mois de juillet de se replier vers l’ouest et de laisser les équipages d’ouvrage seuls face aux allemands avec la consigne de tenir le plus longtemps possible avant d’évacuer ou de se rendre.

A la mi-août la majorité des ouvrages est neutralisée, certains sont totalement détruits d’autres vont pouvoir être récupérés par les allemands pour une réutilisation ultérieure comme abri antiaérien, poste de commandement et au moment de la défense du Vaterland comme blockhaus avec des armes allemandes ou françaises quand les munitions étaient disponibles.

Certains ouvrages ne sont neutralisés qu’à la fin du mois d’août et les derniers ouvrages ne vont se rendre qu’au début du mois de septembre !

Les hommes de ces derniers, digne des preux du commandant Raynal (commandant du fort de Vaux pendant la Bataille de Verdun) recevront les honneurs militaires et pourront gagner les camps de prisonniers allemands en défilant tout en conservant leurs armes. Rare exemple de respect quasiment chevaleresque dans un conflit où hélas les crimes de guerre ont été nombreux.

Comme par le passé, les replis sont assurés par les groupements de transport du train et quelques trains (malgré le fait que les gares étaient naturellement visées par les bombardiers allemands) couverts par les unités motomécaniques (GRCA, GRDI, DLM et DCui) souvent organisées en groupements occasionnels pour une mission particulière.

Le Conflit (72) Europe Occidentale (38)

Réserve Générale

Artillerie

-364ème Régiment d’Artillerie Lourde Coloniale (364ème RALC) disposant de deux groupes de canons de 105L modèle 1936S et deux groupes de canons de 155L GPF-T.

Ce régiment est déployé en soutien du 1er Corps d’Armée (1er CA) participe à la défense de Dunkerque. Les hommes seront évacués in extremis avant la chute de la cité de Jean Bart mais les pièces devront être sabotées (certaines seront remises en état par les allemands).

-17ème Régiment Léger d’Artillerie (17ème RLA) : trois groupes de trois batteries de quatre canons de 75mm TAZ modèle 1939. Ce régiment à été déployé en Corse où il perdu l’essentiel de son matériel. Il est donc en cours de reconstitution dans le sud de la France.

-34ème Régiment Léger d’Artillerie (34ème RLA) : trois groupes de trois batteries de quatre canons de 75mm TAZ modèle 1939. Ce régiment était toujours en réserve à la fin du mois de juin.

-43ème Régiment Léger d’Artillerie (43ème RLA) : trois groupes de trois batteries de quatre canons de 75mm TAZ modèle 1939. Suite à l’attaque allemande de l’opération TIGER, le régiment reçoit l’ordre de se déployer à Verdun et de tenir cette ville hautement symbolique.

-184ème régiment d’artillerie lourde tractée (184ème RALT) : trois groupes de deux batteries de 194GPF montés sur affût chenillé Rimailho. Affecté à la 3ème Armée et plus précisément au 24ème CA.

-185ème régiment d’artillerie lourde tractée (185ème RALT) qui dispose de quatre groupes de canons de 155 GPF/GPF-T. Conservé en Réserve Générale.

-188ème régiment d’artillerie lourde tractée (188ème RALT) : quatre groupes de canons de 155 GPF, ce régiment étant affecté à la 4ème Armée plus précisément au 25ème Corps d’Armée (25ème CA)

-Le 190ème Régiment d’Artillerie Lourde Tractée (190ème RALT) est équipé de 4 groupes de 220C16 et est affecté à la 7ème Armée plus précisément au 18ème CA.

-Le 191ème Régiment d’Artillerie Lourde Tractée (191ème RALT) dispose lui aussi de 4 groupes de 220C16. Il est affecté à la 1ère Armée plus précisément le 2ème CA.

-Le 192ème Régiment d’Artillerie Lourde Tractée (192ème RALT) dispose lui aussi de 4 groupes de 220C16. Il est conservé en Réserve Générale.

-Le 194ème Régiment d’Artillerie Lourde (194ème RAL) dispose lui aussi de 4 groupes de 220C16. Il est affecté à la 2ème Armée plus précisément au 5ème CA.

-Le 195ème Régiment d’Artillerie Lourde (195ème RAL) dispose lui aussi de 4 groupes de 220C16. Il est affecté à la 6ème Armée plus précisément au 28ème CA.

-196ème régiment d’artillerie lourde tractée (196ème RALT) dispose lui aussi de 4 groupes de 220C16. Il est conservé en Réserve Générale.

-Le 197ème Régiment d’Artillerie Lourde (197ème RAL) dispose lui aussi de 4 groupes de 220C16 et est conservé en Réserve Générale.

-Le 171ème Régiment d’Artillerie Lourde à Grande Puissance (171ème RALGP) dispose de deux groupes équipés de mortiers de 280mm Schneider TR. Il est conservé en Réserve Générale.

-Le 172ème Régiment d’Artillerie Lourde à Grande Puissance (172ème RALGP) dispose de deux groupes équipés de mortiers de 280mm Schneider TR. Il est conservé en Réserve Générale.

-Le 173ème Régiment d’Artillerie Lourde à Grande Puissance (173ème RALGP) dispose de trois groupes à deux batteries de quatre canons de 220L modèle 1917. Il est conservé en Réserve Générale.

-Le 174ème Régiment d’Artillerie Lourde à Grande Puissance (174ème RALGP) dispose de trois groupes à deux batteries de quatre canons de 220L modèle 1917. Il est conservé en Réserve Générale.

-351ème Régiment d’Artillerie Lourde Portée (351ème RALP) dispose de trois groupes de canons de 105L modèle 1936S. Il est affecté à la 8ème Armée plus précisément au 10ème CA.

-355ème Régiment d’Artillerie Lourde Portée (355ème RALP) disposant de trois groupes de trois batteries de quatre canons de 105L modèle 1941T. Il est conservé en Réserve Générale.

-356ème Régiment d’Artillerie Lourde Portée (356ème RALP) disposant de deux groupes de canons de 105L modèle 1941T et un groupe de 155 Grande Puissance Filloux-Touzard. Ce régiment est affecté à la 9ème Armée plus précisément au 4ème Corps d’Armée.

-357ème Régiment d’Artillerie Lourde Portée (357ème RALP) disposant de trois groupes de canons de 105L modèle 1941T. Il est conservé en Réserve Générale.

-364ème Régiment d’Artillerie Lourde Portée (364ème RALP) disposant de trois groupes de canons de 155 Grande Puissance Filloux-Touzard.Il est conservé en Réserve Générale.

-370ème Régiment d’Artillerie Lourde sur Voie Ferrée (370ème RAVLF) : entretien et aménagement des voies nécessaires au déploiement. Cette unité s’est divisée en détachements rattachés à chaque régiment d’artillerie lourde sur voie ferrée.

-371ème Régiment d’Artillerie Lourde sur Voie Ferrée : 1er groupe avec huit obusiers de 400mm modèle 1915 en deux batteries de quatre pièces, 2ème groupe disposant de huit canons de 340mm modèle 1912 en deux batteries de quatre pièces et un 3ème groupe avec huit canons de 320mm répartis en deux batteries de quatre pièces. Ce régiment est affecté à la 3ème Armée.

-372ème Régiment d’Artillerie Lourde sur Voie Ferrée (372ème RALVF) : 1er groupe équipé de huit obusiers de 400mm modèle 1915 répartis en deux batteries, 2ème groupe équipé de sept canons de 340mm modèle 1912 répartis en deux batteries de deux pièces et une batterie de trois pièces, 3ème groupe avec huit canons de 320mm répartis en deux batteries de quatre pièces. Ce régiment est affecté à la 6ème Armée.

-373ème Régiment d’Artillerie Lourde sur Voie Ferrée (373ème RALVF) : deux groupes de trois batteries de deux canons de 240mm modèle 1944. Ce régiment est conservé en Réserve Générale pour une future offensive contre l’Allemagne.

-374ème Régiment d’Artillerie Lourde sur Voie Ferrée (374ème RALVF) : deux groupes de trois batteries de deux canons de 240mm modèle 1944. Ce régiment est affecté au GA n°3 pour couvrir la Ligne Maginot Alpine et empêcher les italiens de forcer les Alpes.

-401ème Régiment Autonome Antichar (401ème RAAC) : trois groupes à quatre batteries (deux de 47mm et deux de 75mm). Il est affecté à la 7ème Armée et non détaché aux différents corps d’armée pour faire masse.

-402ème Régiment Autonome Antichar (402ème RAAC) : trois groupes à quatre batteries (deux de 47mm et deux de 75mm). Il est affecté à la 1ère Armée et non détaché aux différents corps d’armée pour faire masse.

-403ème Régiment Autonome Antichar (403ème RAAC) : trois groupes à quatre batteries (deux de 47mm et deux de 75mm). Ce régiment est affecté à la 3ème Armée et non détaché aux différents corps d’armée pour faire masse.

-404ème Régiment Autonome Antichar (404ème RAAC) : trois groupes à quatre batteries (deux de 47mm et deux de 75mm). Ce régiment est affecté à la 6ème Armée et non détaché aux différents corps d’armée pour faire massee.

-405ème Régiment Autonome Antichar (405ème RAAC) : trois groupes à quatre batteries (deux de 47mm et deux de 75mm). Il est conservé en Réserve Générale.

-406ème Régiment Autonome Antichar (406ème RAAC) : trois groupes à quatre batteries (deux de 47mm et deux de 75mm). Il est conservé en Réserve Générale.

Bataillons de chars de Quartier Général

La Réserve Générale comprend également huit bataillons de chars de combat équipés de B-1ter, ultime évolution de la famille B-1 même si l’ARL-44 doit beaucoup aux différentes déclinaisons du B-1.

Ces bataillons ont été créé pour offrir au commandant en chef de l’armée de terre, une réserve de puissance utilisable selon sa seule volonté pour par exemple soutenir une division d’infanterie en phase défensive, renforcer une DLM ou obtenir la percée tant recherchée durant le premier conflit mondial.

Le 70ème BCC est créé en juin 1941, le 71ème BCC en septembre 1941, le 72ème BCC en janvier 1942, le 73ème BCC en avril 1942, le 74ème BCC en juillet 1942, le 75ème BCC en octobre 1942, le 76ème BCC en janvier 1943 et le 77ème BCC en juin 1943.

Ces bataillons vont chacun disposer de 34 B1ter, répartis selon le même modèle que les BCC équipés de chars lourds. On arrive un total de 272 chars en ligne auxquels s’ajoutent 136 chars de réserve dont certains seront ultérieurement détourellés pour remplacer des B1Bis utilisés sans tourelle pour le dépannage.

Les huit bataillons de quartier général étaient encore équipés de B1ter en septembre 1948 bien que leur rééquipement en ARL-44 avait été sérieusement envisagé puis repoussé ultérieurement jusqu’à ce que la guerre paralyse provisoirement tout rééquipement majeur sauf après engagement au combat.

En juin 1949 cette masse reste encore sous les ordres du commandant en chef de l’armée de terre sous la forme de deux groupements blindés, le 1er groupement disposant des 70ème, 72ème, 74ème et 76ème, le 2ème groupement disposant des 71ème, 73ème, 75ème et 77ème BCC.

Après le déclenchement de l’offensive allemande, ces groupements vont être déployés en soutien du GA n°1 et du GA n°2.

Génie

-La Brigade des chemins de fer de Versailles dispose du 5ème régiment de sapeurs de chemin de fer de Versailles et le 15ème régiment de sapeurs de chemin de fer de Toul. Le premier va entretenir le réseau attribué au GA n°1 et le second au réseau attribué au GA n°2.

-La Brigade des télégraphistes de Paris dispose du 8ème régiment de sapeurs-télégraphistes à Versailles, le 18ème à Nancy, le 28ème à Montpellier et le 38ème à Montargis.

On trouve également sept régiments de réserve générale, des régiments de sapeurs-mineurs, le 1er stationné à Strasbourg, le 2ème à Metz, le 3ème à Arras, le 4ème à Grenoble, le 6ème à Angers, le 7ème à Avignon et le 10ème à Besançon. Ces régiments vont être en première ligne pour aménager des lignes de défense, construire des ponts, réaliser des coupures et des destructions.

Ces différents régiments vont être chargés de travaux d’infrastructures pour maintenir ou remettre en état routes, ponts, voies de chemins de fer mais vont aussi être chargés de maintenir en état les réseaux de communication et de saboter tout ce qui pouvait être saboté pour ralentir l’ennemi.

Avec les régiments de pionniers, ils vont également aménager de nombreuses positions fortifiées de campagne souvent aidés par des civils qui ne voulaient ou ne pouvaient évacuer.

Train

En ce qui concerne les unités de soutien outre les unités endivisionnées on trouve dans chaque région militaire (au nombre de 17) un groupement de transport du train pouvant en quatre ou cinq rotations transporter une DI à l’aide camions routiers et de camions tout-chemin. Ces groupements qui portent le numéro de leur région militaire se dédoublent à la mobilisation, les nouveaux groupes créés portant le numéro de leur corps d’origine augmenté de cent.

Cela nous donne la situation suivante :

-La 1ère région militaire correspond à la Province d’Ile de France (Paris) et met sur pied les 1er et 101ème groupements de transport du train

-La 2ème région militaire correspond à la Province de Flandre-Picardie (Lille) et met sur pied les 2ème et 102ème groupements de transport du train

-La 3ème région militaire correspond à la Province de Normandie (Rouen) et met sur pied les 3ème et 103ème groupements de transport du train

-La 4ème région militaire correspond à la Province de Bretagne (Nantes) et met sur pied les 4ème et 104ème groupements de transport du train

-La 5ème région militaire correspond à la Province du Poitou (Poitiers) et met sur pied les 5ème et 105ème groupements de transport du train

-La 6ème région militaire correspond à la Province d’Aquitaine (Bordeaux) et met sur pied les 6ème et 106ème groupements de transport du train

-La 7ème région militaire correspond à la Province d’Occitanie (Toulouse) et met sur pied les 7ème et 107ème groupements de transport du train

-La 8ème région militaire correspond à la Province du Languedoc (Montpelier) et met sur pied les 8ème et 108ème groupements de transport du train

-La 9ème région militaire correspond à la Province de Provence (Marseille) et met sur pied les 9ème et 109ème groupements de transport du train

-La 10ème région militaire correspond à la Province Alpine (Grenoble) et met sur pied les 10ème et 110ème groupements de transport du train

-La 11ème région militaire correspond à la Province du Val de Rhône (Lyon) et met sur pied les 11ème et 111ème groupements de transport du train

-La 12ème région militaire correspond à la Province de Bourgogne (Dijon) et met sur pied les 12ème et 112ème groupements de transport du train

-La 13ème région militaire correspond à la Province d’Auvergne (Clermont-Ferrand) et met sur pied les 13ème et 113ème groupements de transport du train

-La 14ème région militaire correspond à la Province du Val de Loire (Tours) et met sur pied les 14ème et 114ème groupements de transport du train

-La 15ème région militaire correspond à la Province de Champagne (Chalons en Champagne) et met sur pied les 15ème et 115ème groupements de transport du train

-La 16ème région militaire correspond à la Province d’Alsace (Strasbourg) et met sur pied les 16ème et 116ème groupements de transport du train

-La 17ème région militaire correspond à la Province de Lorraine (Metz) et met sur pied les 17ème et 117ème groupements de transport du train

Le Conflit (47) Europe Occidentale (13)

Réserve Générale

Dans cette partie je vais parler des régiments d’artillerie et des unités du génie qui ne sont pas affectés à des corps d’armée mais à la disposition du général Ganelon, chef d’état-major de l’armée de terre et vu par certains comme une simple «créature» du général Villeneuve.

Ces régiments forment donc une «réserve de feu» destinée soit à renforcer les unités d’artillerie de corps d’armée (Artillerie Lourde de Corps d’Armée ALCA) ou de former le poing d’une offensive majeure contre l’Allemagne ou l’Italie (voir scénario catastrophe l’Espagne).

Après la mobilisation, la Réserve Générale comprend les régiments suivants :

-364ème Régiment d’Artillerie Lourde Coloniale (364ème RALC) disposant de deux groupes de canons de 105L modèle 1936S et deux groupes de canons de 155mm GPF-T.

-17ème Régiment Léger d’Artillerie (17ème RLA) : trois groupes de trois batteries de quatre canons de 75mm TAZ modèle 1939

-34ème Régiment Léger d’Artillerie (34ème RLA) : trois groupes de trois batteries de quatre canons de 75mm TAZ modèle 1939

-43ème Régiment Léger d’Artillerie (43ème RLA) : trois groupes de trois batteries de quatre canons de 75mm TAZ modèle 1939

-184ème régiment d’artillerie lourde tractée : il dispose de trois groupes de deux batteries de 194GPF montés sur affût chenillé Rimailho.

-185ème régiment d’artillerie lourde tractée : quatre groupes de canons de 155 GPF/GPF-T

-188ème régiment d’artillerie lourde tractée : quatre groupes de canons de 155 GPF.

-190ème Régiment d’Artillerie Lourde Tractée : quatre groupes de 220C modèle 1916

-191ème Régiment d’Artillerie Lourde Tractée : quatre groupes de 220C modèle 16

-Le 192ème Régiment d’Artillerie Lourde Tractée : quatre groupes de 220C modèle 1916

-Le 194ème Régiment d’Artillerie Lourde Tractée : quatre groupes de 220C modèle 1916

-Le 195ème Régiment d’Artillerie Lourde Tractée : quatre groupes de 220C modèle 1916

-196ème Régiment d’Artillerie Lourde Tractée : quatre groupes de 220C modèle 1916

-Le 197ème Régiment d’Artillerie Lourde Tractée : quatre groupes de 220C modèle 1916

-Le 171ème Régiment d’Artillerie Lourde à Grande Puissance : deux groupes équipés de mortiers de 280mm Schneider TR.

-Le 172ème Régiment d’Artillerie Lourde à Grande Puissance : deux groupes équipés de mortiers de 280mm Schneider TR.

-Le 173ème Régiment d’Artillerie Lourde à Grande Puissance : trois groupes à deux batteries de quatre canons de 220L modèle 1917

-Le 174ème Régiment d’Artillerie Lourde à Grande Puissance : trois groupes à deux batteries de quatre canons de 220L modèle 1917

-351ème Régiment d’Artillerie Lourde Portée (351ème RALP) :trois groupes équipés de canons de 105L modèle 1936S

-355ème Régiment d’Artillerie Lourde Portée (355ème RALP) : trois groupes de trois batteries de quatre canons de 105L modèle 1941T

-356ème Régiment d’Artillerie Lourde Portée (356ème RALP) : deux groupes de canons de 105L modèle 1941T et un groupe de 155 Grande Puissance Filloux-Touzard

-357ème Régiment d’Artillerie Lourde Portée (357ème RALP) : trois groupes de canons de 105L modèle 1941T

-364ème Régiment d’Artillerie Lourde Portée (364ème RALP) : trois groupes de canons de 155 Grande Puissance Filloux-Touzard.

-370ème Régiment d’Artillerie Lourde sur Voie Ferrée (370ème RAVLF) : entretien et aménagement des voies nécessaires.

-371ème Régiment d’Artillerie Lourde sur Voie Ferrée (371ème RALVF : 1er groupe avec huit obusiers de 400mm modèle 1915 en deux batteries de quatre pièces, 2ème groupe disposant de huit canons de 340mm modèle 1912 en deux batteries de quatre pièces et un 3ème groupe avec huit canons de 320mm répartis en deux batteries de quatre pièces.

-372ème Régiment d’Artillerie Lourde sur Voie Ferrée (372ème RALVF) : 1er groupe équipé de huit obusiers de 400mm modèle 1915 répartis en deux batteries, 2ème groupe équipé de sept canons de 340mm modèle 1912 répartis en deux batteries de deux pièces et une batterie de trois pièces, 3ème groupe avec huit canons de 320mm répartis en deux batteries de quatre pièces.

-373ème Régiment d’Artillerie Lourde sur Voie Ferrée (373ème RALVF) : deux groupes de trois batteries de deux canons de 240mm modèle 1944

-374ème Régiment d’Artillerie Lourde sur Voie Ferrée (374ème RALVF) : deux groupes de trois batteries de deux canons de 240mm modèle 1944

-401ème Régiment Autonome Antichar (401ème RAAC) : trois groupes à quatre batteries (deux de 47mm et deux de 75mm)

-402ème Régiment Autonome Antichar (402ème RAAC) : trois groupes à quatre batteries (deux de 47mm et deux de 75mm)

-403ème Régiment Autonome Antichar (403ème RAAC) : trois groupes à quatre batteries (deux de 47mm et deux de 75mm)

-404ème Régiment Autonome Antichar (404ème RAAC) : trois groupes à quatre batteries (deux de 47mm et deux de 75mm)

-405ème Régiment Autonome Antichar (405ème RAAC) : trois groupes à quatre batteries (deux de 47mm et deux de 75mm)

-406ème Régiment Autonome Antichar (406ème RAAC) : trois groupes à quatre batteries (deux de 47mm et deux de 75mm)

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La Réserve Générale comprend également huit bataillons de chars de combat équipés de B-1ter, ultime évolution de la famille B-1.

Ces bataillons ont été créé pour offrir au commandant en chef de l’armée de terre, une réserve de puissance utilisable selon sa seule volonté pour par exemple soutenir une division d’infanterie en phase défensive, renforcer une DLM ou obtenir la percée tant recherchée durant le premier conflit mondial.

Le 70ème BCC est créé en juin 1941, le 71ème BCC en septembre 1941, le 72ème BCC en janvier 1942, le 73ème BCC en avril 1942, le 74ème BCC en juillet 1942, le 75ème BCC en octobre 1942, le 76ème BCC en janvier 1943 et le 77ème BCC en juin 1943.

Ces bataillons vont chacun disposer de 34 B1ter, répartis selon le même modèle que les BCC équipés de chars lourds. On arrive un total de 272 chars en ligne auxquels s’ajoutent 136 chars de réserve dont certains seront ultérieurement détourellés pour remplacer des B1bis utilisés sans tourelle pour le dépannage.

Les huit bataillons de quartier général étaient encore équipés de B1ter en septembre 1948 bien que leur rééquipement en ARL-44 avait été sérieusement envisagé puis repoussé ultérieurement jusqu’à ce que la guerre paralyse provisoirement tout rééquipement majeur sauf après engagement au combat.

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La Réserve Générale comprend également des unités du génie, des unités qui complètent les unités endivisionnées :

-La Brigade des chemins de fer de Versailles dispose du 5ème régiment de sapeurs de chemin de fer de Versailles et le 15ème régiment de sapeurs de chemin de fer de Toul.

-La Brigade des télégraphistes de Paris dispose du 8ème régiment de sapeurs-télégraphistes à Versailles, le 18ème à Nancy, le 28ème à Montpellier et le 38ème à Montargis.

On trouve également sept régiments de réserve générale, des régiments de sapeurs-mineurs, le 1er stationné à Strasbourg, le 2ème à Metz, le 3ème à Arras, le 4ème à Grenoble, le 6ème à Angers, le 7ème à Avignon et le 10ème à Besançon.

En ce qui concerne les unités de soutien outre les unités endivisionnées on trouve dans chaque région militaire (au nombre de 17) un groupement de transport du train pouvant en quatre ou cinq rotations transporter une DI à l’aide camions routiers et de camions tout-chemin. Ces groupements qui portent le numéro de leur région militaire se dédoublent à la mobilisation, les nouveaux groupes créés portant le numéro de leur corps d’origine augmenté de cent.

Cela nous donne la situation suivante :

-La 1ère région militaire correspond à la Province d’Ile de France (Paris) et met sur pied les 1er et 101ème groupements de transport du train

-La 2ème région militaire correspond à la Province de Flandre-Picardie (Lille) et met sur pied les 2ème et 102ème groupements de transport du train

-La 3ème région militaire correspond à la Province de Normandie (Rouen) et met sur pied les 3ème et 103ème groupements de transport du train

-La 4ème région militaire correspond à la Province de Bretagne (Nantes) et met sur pied les 4ème et 104ème groupements de transport du train

-La 5ème région militaire correspond à la Province du Poitou (Poitiers) et met sur pied les 5ème et 105ème groupements de transport du train

-La 6ème région militaire correspond à la Province d’Aquitaine (Bordeaux) et met sur pied les 6ème et 106ème groupements de transport du train

-La 7ème région militaire correspond à la Province d’Occitanie (Toulouse) et met sur pied les 7ème et 107ème groupements de transport du train

-La 8ème région militaire correspond à la Province du Languedoc (Montpelier) et met sur pied les 8ème et 108ème groupements de transport du train

-La 9ème région militaire correspond à la Province de Provence (Marseille) et met sur pied les 9ème et 109ème groupements de transport du train

-La 10ème région militaire correspond à la Province Alpine (Grenoble) et met sur pied les 10ème et 110ème groupements de transport du train

-La 11ème région militaire correspond à la Province du Val de Rhône (Lyon) et met sur pied les 11ème et 111ème groupements de transport du train

-La 12ème région militaire correspond à la Province de Bourgogne (Dijon) et met sur pied les 12ème et 112ème groupements de transport du train

-La 13ème région militaire correspond à la Province d’Auvergne (Clermont-Ferrand) et met sur pied les 13ème et 113ème groupements de transport du train

-La 14ème région militaire correspond à la Province du Val de Loire (Tours) et met sur pied les 14ème et 114ème groupements de transport du train

-La 15ème région militaire correspond à la Province de Champagne (Chalons en Champagne) et met sur pied les 15ème et 115ème groupements de transport du train

-La 16ème région militaire correspond à la Province d’Alsace (Strasbourg) et met sur pied les 16ème et 116ème groupements de transport du train

-La 17ème région militaire correspond à la Province de Lorraine (Metz) et met sur pied les 17ème et 117ème groupements de transport du train