22-Armée de terre : armement et matériel (9)

C-Artillerie de campagne

Préambule

L’artillerie de campagne française dispose de nombreuses pièces en septembre 1939 avec un puis deux régiments dans chaque division. Chaque division de combat déployée en métropole peut ainsi compter sur le soutien de trois groupes de 12 canons de 75mm et de deux groupes de 12 canons de 155mm.

Les RAD conservent les canons de 75mm comme nous l’avons vu, les RALD mettant en oeuvre les canons de 155mm, certains régiments disposant déjà d’un groupe de 105mm équipés d’obusiers de 105C modèle 1934 ou 1935.

Quand éclate le second conflit mondial en septembre 1948, les RAD disposent de trois groupes de 75mm, de deux groupes de 105mm et d’un groupe de 155mm, les RAD mettant en oeuvre les canons de 75mm, les RALD alignant les canons de 105 et de 155mm.

Sur le plan matériel, la modernisation est notable avec des canons de 75, de 105 et de 155mm plus modernes même si les «anciens» (le 75mm modèle 1897, le 105mm modèle 1913 et les différents modèles de 155mm) font de la résistance notamment dans les RAP et les RAMF.

Canon de 75mm modèle 1897

canon de 75mm modèle 1897 équipé de pneumatiques

canon de 75mm modèle 1897 équipé de pneumatiques

Le fameux «75» est toujours en service en septembre 1939 avec plusieurs milliers de pièces, certaines disposant encore des roues en bois d’origine alors que d’autres avaient reçut un train de roulement pneumatique pour être remorqués par des véhicules motorisés.

Véritable couteau suisse de l’artillerie, il va être utilisé comme canon antiaérien durant le premier conflit mondial et bien après la fin de la «Der des der», comme pièce de char, comme canon de forteresse sans parler de son utilisation comme pièce de marine.

Dans le domaine de l’artillerie de campagne, le canon de 75mm modèle 1897 équipe des régiments d’artillerie divisionnaire à raison de trois groupes à trois batteries de quatre pièces soit un total de 36 pièces.

Le modèle 1897 équipe également les régiments d’artillerie mobile de forteresse (RAMF) avec au plus fort de la mobilisation, un total de 240 canons (24 en version hippomobile et 216 sur pneumatiques) et les régiments d’artillerie de position (RAP) avec un total de 268 canons.

A partir du printemps 1941, les canons de 75mm modèle 1897 des RAD commencent à être remplacés par les TAZ modèle 1939, les divisions d’active étant totalement rééquipées en septembre 1944.

C’est au tour des RAMF/RAP qui vont remplacer progressivement leurs vénérables «75» par des pièces plus modernes, les derniers modèle 1897 étant remplacés au printemps 1948 à l’exception des 161ème, 162ème et 167ème RAP.

Les pièces en meilleur état sont cependant stockées pour équiper les régiments d’artillerie mobilisés en août 1948 en attendant que des pièces modernes sortent d’usine. En effet, en septembre 1948, seuls un tiers des RAD de mobilisation sont équipés de TAZ modèle 1939.

A noter que les RAA (Régiments d’Artillerie d’Afrique) déployés en Afrique du Nord restent équipés de canons de 75mm modèle 1897 montés sur pneumatiques.

Caractéristiques du canon de 75mm modèle 1897

Calibre : 75mm Longueur de la pièce : 2.720m Poids : en ordre de route 1970kg en batterie 1140kg Poids de l’obus 6.195kg  Cadence de tir : 20 coups/minute Portée 11100m Pointage en site : -11° à +18° Pointage en direction : 6° Vitesse initiale de l’obus 575 m/s Equipe de pièce : 7 hommes

Canon de 75mm TAZ modèle 1939

Canon de 75mm TAZ modèle 1939

Canon de 75mm TAZ modèle 1939

A la fin des années trente, l’armée de terre envisagea l’acquisition d’une nouvelle pièce de 75mm pour remplacer le vénérable, l’historique «75».

Elle mit au point le canon de 75mm TAZ modèle 1939, TAZ signifiant «Tous Azimut» ce qui signifie que la pièce peut pointer à 360° ce qui est une qualité indéniable pour la lutte antichar où il faut passer rapidement d’une cible à une autre.

Les premières pièces sortent d’usine en avril 1940 et intensivement testées durant le printemps et l’été à la fois pour le tir antipersonnel et pour le tir antichar.

La production en série commence à l’automne 1940 et au printemps 1941, les premières pièces commencent à remplacer les canons de 75mm au sein des DLM et des DC qui conservent des pièces tractées en plus des canons d’assaut.

Ils remplacent ensuite les canons de 75mm modèle 1897 au sein des RAD des DI, des DIM, des DIC et des DINA à raison de trois groupes à trois batteries de quatre pièces soit un total 36 pièces par régiment.
En juillet 1948, on trouve un total de  2860 canons de 75mm TAZ modèle 1939 répartis entre les Régiments d’Artillerie Divisionnaire (960 exemplaires), les Régiments d’Artillerie Coloniale (528 exemplaires), les Régiments d’Artillerie Nord-Africain (372 exemplaires), les Régiments Légers d’Artillerie (216 exemplaires), les Régiments d’Artillerie Tractée Tout-Terrain (240 exemplaires), les Régiments d’Artillerie Mobile de Forteresse (288 exemplaires) et les Régiments d’Artillerie de Position (256 exemplaires).

Caractéristiques techniques du canon de 75mm TAZ modèle 1939

Calibre : 75mm Longueur du canon 2.995m Poids  en batterie 2000kg Poids de l’obus : 7.250kg Cadence de tir : 20 coups/minute Portée : 12500m Pointage en site : -11° à +25° Pointage en azimut sur 15° Vitesse initiale de l’obus : 700 m/s Equipe de pièce : sept hommes

Canon de montagne de 75mm modèle 1919 et 1928

Ces canons _quasiment identiques_ ont été mis au point pour remplacer le canon de 65mm modèle 1909. Comme toute pièce de montagne qui se respecte, elle peut être fractionnable en sept fardeaux.

Équipant les RAM, ils vont être progressivement remplacés par l’obusier de montagne de 75mm modèle 1942 même si les pièces étaient religieusement stockées au cas où.

Caractéristiques Techniques des canons de montagne de 75mm modèle 1919 et 1928

Calibre : 75mm Poids : du canon au combat 660kg en version transport 721kg de l’obus 6.33kg Elevation en site : -10° à +40° Portée maximale : 9025m

Obusier de montagne de 75mm modèle 1942

Quand éclate la guerre de Pologne, les régiments d’artillerie de montagne disposent de différentes pièces comme le 75mm de montagne modèle 1919 ou 1928. La priorité donnée aux régiments d’artillerie de campagne bloque tout processus de remplacement jusqu’au printemps 1942 quand la firme Saint Chamond propose un obusier de montagne de 75mm modèle 1942.

Léger et maniable (il peut être tracté par quatre hommes à l’aide de sangles spéciales), il est démontable en six fardeaux pour faciliter son transport à dos de mulet.

Deux prototypes effectuent plusieurs écoles à feux dans les Alpes à l’été 1942. Les essais sont concluants et moins quelques modifications de détails, le canon de Saint Chamond est adopté sous le nom d’obusier de montagne modèle 1942.

Il va équiper d’ici à septembre 1948, quatre régiments d’artillerie de montagne disposant de trois groupes à deux batteries de quatre obusiers de 75mm soit un total de 24 obusiers par RAM auxquels doivent être ajouté un groupe du 56èmeRAD, celui équipant la 31ème DIAlp de Montpelier ce qui porte le nom de canons en ligne à 108 pièces.

A noter que ce canon va également équipé la version d’appui rapprochée de l’AM modèle 40P et va très vite intéresser l’infanterie de l’air après ses premiers combats contre les Fallschirmjäger allemands.

Caractéristiques Techniques de l’obusier de montagne de 75mm modèle 1942

Calibre : 75mm Longueur de la pièce 1.32m longueur du canon 1.19m Poids complet : 587,900kg Poids du projectile : 6.241kg Pointage en site : -5° à +50° Pointage en azimut sur 8° Portée maximale 8925m

Canon de 90mm De Bange modèle 1877

Quatre de ces vieux canons sont mobilisés en septembre 1939 au sein du 170ème Régiment d’Artillerie de Position plus précisément au sein du 2ème groupe affecté au Secteur Fortifié du Jura.

A la démobilisation, ce groupe est dissous et les vénérables canons sont feraillés, leur usure et leur obsolescence rendant peu profitable un futur réarmement sans parler d’un stock de munitions très réduit.

Caractéristiques Techniques du canon de 90mm De Bange modèle 1877

Calibre : 90mm Poids (canon) 1400kg (obus) 12kg Portée maximale 9800m Cadence de tir : un coup/minute Champ de tir vertical : -10°/+24°

21-Armée de terre (62)

Les régiments d’artillerie nord-africain (RANA)

Comme leur nom l’indique, les régiments d’artillerie nord-africain sont les régiments d’artillerie des Divisions d’Infanterie Nord-Africaine (DINA).  En août 1939, ils sont au nombre de quatre :

-Le 20ème régiment d’artillerie nord-africain de Poitiers est rattaché à la 3ème Division d’Infanterie Nord-Africaine

-Le 33ème régiment d’artillerie nord-africain d’Epinal est rattaché à la 4ème Division d’Infanterie Nord-Africaine

-Le 40ème régiment d’artillerie nord-africain de Verdun est rattaché à la 2ème Division d’Infanterie Nord-Africaine

-Le 54ème régiment d’artillerie nord-africain de Lyon est rattaché à la 1ère Division d’Infanterie Nord-Africaine

Lors de la guerre de Pologne, d’autres régiments sont mis sur pied pour équiper les DINA, les DIA (Divisions d’Infanterie d’Afrique) ainsi que certaines divisions «non-africaines» :

-Le 6ème régiment d’artillerie nord-africain est mis sur pied par le CMA 27 de Chaumont et rattaché à la 6ème Division d’Infanterie Nord-Africaine

-Le 80ème régiment d’artillerie nord-africain est un régiment d’artillerie réparti entre les 191ème et 192ème DIA, les deux groupes de 75mm sont pour la première division et le groupe de 155mm pour la 192ème Division d’Infanterie d’Afrique.

-Le 81ème régiment d’artillerie nord-africain est affecté à la 7ème Division d’Infanterie Nord-Africaine (7ème DINA)

-Le 82ème régiment d’artillerie nord-africain est mis sur pied par le CMA 16 de Castres et affecté à la 8ème Division d’Infanterie.

-Le 380ème régiment d’artillerie nord-africain est le régiment d’artillerie de la 180ème DIA

-Le 385ème régiment d’artillerie nord-africain est le régiment d’artillerie de la 181ème DIA

-Le 386ème régiment d’artillerie nord-africain est le régiment d’artillerie de la 182ème DIA

-Le 387ème régiment d’artillerie nord-africain est le régiment d’artillerie de la 183ème DIA

Comme pour les Régiments d’Artillerie Divisionnaire, certains RANA se dédoublent, formant un RANA de guerre et un Régiment d’Artillerie Lourde Nord-Africain :

-Le 220ème Régiment d’Artillerie Lourde Nord-Africain est issu du 20ème RANA de la 3ème DINA. Mis sur pied par le CMA 9 de Poitiers, il est affecté à la même division.

-Le 233ème Régiment d’Artillerie Lourde Nord-Africain est issu du 33ème RANA de la 4ème DINA. Mis sur pied par le CMA 60 d’Epinal, il est affecté à la même division.

-Le 240ème Régiment d’Artillerie Lourde Nord-Africain est issu du 40ème RANA de la 2ème DINA et mis sur pied par le CMA 20 de Nancy et affecté à la même division.
-Le 254ème Régiment d’Artillerie Lourde Nord-Africain est issu du 54ème RANA de la 1ère DINA. Mis sur pied par le CMA 14 de Lyon, il est affecté à la même division.

-Le 282ème Régiment d’Artillerie Lourde Nord-Africain est mis sur pied par le CMA 13 d’Issoire et affecté à la 8ème DI en compagnie du régiment-mère, le 82ème RANA.

A l’issue de la démobilisation menée à l’été et à l’automne 1940, les quatre RANA sont maintenus en compagnie d’un régiment de mobilisation, le 386ème RANA intégré à l’unique 182ème DIA déployée an Levant, ce régiment qui ne dispose que de deux groupes de 75mm et un groupe de 155mm, étant rebaptisé 61ème RANA en mars 1941. Cela donne nous donne le paysage suivant :

-Le 6ème régiment d’artillerie nord-africain de Lyon fait partie intégrante de la Réserve Générale.

-Le 20ème régiment d’artillerie nord-africain de Poitiers est rattaché à la 3ème Division d’Infanterie Nord-Africaine

-Le 33ème régiment d’artillerie nord-africain d’Epinal est rattaché à la 4ème Division d’Infanterie Nord-Africaine

-Le 40ème régiment d’artillerie nord-africain de Verdun est rattaché à la 2ème Division d’Infanterie Nord-Africaine

-Le 54ème régiment d’artillerie nord-africain de Lyon est rattaché à la 1ère Division d’Infanterie Nord-Africaine

-Le 61ème régiment d’artillerie nord-africaine de Lyon est rattaché à la 182ème Division d’infanterie d’Afrique et déployé au Levant.

En septembre 1939, les Régiments d’Artillerie Nord-Africain sont organisés comme les Régiments d’Artillerie Divisionnaire. Cette situation n’évoluant pas, les RANA suivent la réforme des RAD disposant avant mobilisation de trois groupes de 75mm, de deux groupes de 105mm et d’un groupe de 155mm selon le schéma suivant :

-Un Etat-major avec un poste de commandement, les transmissions, le renseignement et des éclaireurs motocyclistes.

-Une batterie hors-rang (ravitaillement, approvisionnement, dépannage, sanitaire)

-Six groupes de tir (trois de 75mm, deux de 105mm et un de 155mm) soit un total de 72 pièces (36 de 75mm, 24 pièces de 105mm et 12 de 155mm), chaque groupe disposant d’un état-major, d’une colonne de ravitaillement et de trois batteries de quatre pièces.

Lorsque la mobilisation est entamée à la fin août 1948, les RANA d’active se dédoublent, formant un «régiment léger» avec les trois groupes de 75mm, une batterie d’instruction et une batterie antichar de 47mm (affecté à la division mais rattachée administrativement au RANA)  et un régiment lourd appelé RALNA avec les deux groupes de 105mm et le groupe de 155mm.

-Le 206ème Régiment d’Artillerie Lourde Nord-Africain est issu du 6ème RANA de la Réserve Générale et mis sur pied avec l’aide du CMA 14 de Lyon. Ces deux régiments intègrent la 6ème Division d’Infanterie Nord-Africaine.

-Le 220ème Régiment d’Artillerie Lourde Nord-Africain est issu du 20ème RANA de la 3ème DINA. Mis sur pied par le CMA 9 de Poitiers, il est affecté à la même division.

-Le 233ème Régiment d’Artillerie Lourde Nord-Africain est issu du 33ème RANA de la 4ème DINA. Mis sur pied par le CMA 60 d’Epinal, il est affecté à la même division.

-Le 240ème Régiment d’Artillerie Lourde Nord-Africain est issu du 40ème RANA de la 2ème DINA et mis sur pied par le CMA 20 de Nancy et affecté à la même division.

-Le 254ème Régiment d’Artillerie Lourde Nord-Africain est issu du 54ème RANA de la 1ère DINA. Mis sur pied par le CMA 14 de Lyon, il est affecté à la même division.

A noter que le 61ème RANA ne se dédouble pas à la différence des régiments d’artillerie nord-africain de métropole.

La mobilisation voit la mise sur pied de six nouveaux régiments d’artillerie nord-africain, quatre en métropole et deux en Afrique du Nord.

Les régiments de métropole sont formés selon le même principe que les RANA d’active avec trois groupes de 75mm, une batterie d’instruction et d’une batterie antichar de 47mm, des RALNA étant également mis sur pied avec deux groupes de 105mm et un groupe de 155mm quand naturellement les pièces étaient disponibles.

Quand aux deux régiments mis sur pied en Afrique du Nord, ils sont organisés selon un nouveau modèle avec deux groupes de 75mm, un groupe de 105mm et une batterie antichar de 47mm.

-Le 126ème Régiment d’Artillerie Nord-Africain est mis sur pied par le CMA 16 de Castres et intégré à la 5ème DINA.

-Le 6ème Régiment d’Artillerie Nord-Africain est intégré à la mobilisation à la 6ème DINA, quittant donc la réserve générale pou cette nouvelle division.

-Le 81ème Régiment d’Artillerie Nord-Africain est mis sur pied par le CMA 15 de Nimes et intégré à la 7ème DINA.

-Le 127ème Régiment d’Artillerie Nord-Africain est mis sur pied par le CMA 27 de Chaumont et intégré à la 8ème DINA.

-Le 128ème Régiment d’Artillerie Nord-Africain est mis sur pied au Maroc pour intégrer la 3ème Division Marocaine

-Le 129ème Régiment d’Artillerie Nord-Africain est mis sur pied au Maroc pour intégrer la 85ème Division d’Infanterie Africaine.

Les régiments d’artillerie nord-africaine des 5ème, 7ème et 8ème DINA donnent par ricochet naissance à des RALNA.

-Le 281ème Régiment d’Artillerie Lourde Nord-Africain est mis sur pied par le CMA 15 de Nimes et intégré à la 7ème DINA.

-le 326ème Régiment d’Artillerie Lourde Nord-Africain est mis sur pied par le CMA 16 de Castres et intégré à la 5ème DINA
-Le 327ème Régiment d’Artillerie Lourde Nord-Africain est mis sur pied par le CMA 27 de Chaumont et intégré à la 8ème DINA.

Régiments d’Artillerie d’Afrique et les autres unités d’artillerie dans l’Empire

Bien que les menaces concernant l’Empire sont assez limitées (sauf cas particulier de la Tunisie et dans une grande improbabilité le Maroc), cela n’empêche pas le déploiement dans ces régions d’unités d’artillerie, des régiments ou des unités plus petites.

Après la mobilisation d’août/septembre 1939, la situation est la suivante :

-Le 62ème régiment d’artillerie d’Afrique de Tunis est intégré à la Division de Tunis

-Le 63ème régiment d’artillerie d’Afrique de Fès à cinq groupes de 65 ou de 75mm

-Le 64ème régiment d’artillerie d’Afrique de Casablanca à cinq groupes de 65 ou de 75mm

-Le 65ème régiment d’artillerie d’Afrique de Blida est intégré à la Division d’Alger

-Le 66ème régiment d’artillerie d’Afrique de Tlemcen est intégré à la Division d’Oran

-Le 67ème régiment d’artillerie d’Afrique de Constantine est intégré à la Division de Constantine

-Le 85ème régiment d’artillerie d’Afrique est le régiment d’artillerie de la 85ème DIA

-Le 86ème régiment d’artillerie d’Afrique est le régiment d’artillerie de la 86ème DIA

-Le 87ème régiment d’artillerie d’Afrique est le régiment d’artillerie de la 87ème DIA

-Le 88ème régiment d’artillerie d’Afrique est le régiment d’artillerie de la 88ème DIA

-Groupement d’artillerie autonome coloniale de Tunis basé à Sousse et intégré à la division du même nom qui à la mobilisation devient le 1er régiment d’artillerie coloniale de Tunisie.

-2ème régiment d’artillerie coloniale de Tunisie affecté à la 88ème DIA

-Groupement autonome d’artillerie coloniale du Maroc basé à Marrakech devient le régiment d’artillerie coloniale du Maroc intégré à la 2ème Division Marocaine.

-Au Levant, on trouve le Régiment d’artillerie coloniale du Levant à trois groupes de 65 ou 75 mm stationné à Damas et qui devient le 41ème RAC après la mobilisation.

-A Fort de France, on trouve une batterie mixte d’artillerie coloniale

-A Madagascar, on trouve deux groupes autonomes, le Groupe autonome d’artillerie coloniale de Diego-Suarez et le Groupe autonome d’artillerie coloniale de l’Emyne.

Suite à la démobilisation, le nombre de régiments et d’unités diminue mais parallèlement, la qualité de leur matériel augmente, les derniers canons de 65mm sont ainsi retirés du service et l’entrainement nettement amélioré. Cela nous donne la situation suivante :

-Le 62ème régiment d’artillerie d’Afrique de Tunis est intégré à la Division de Tunis puis rendu indépendant

-Le 63ème régiment d’artillerie d’Afrique de Fès à cinq groupes (trois de 75mm et deux de 155mm) intégre à la démobilisation la 1ère Division Marocaine

-Le 64ème régiment d’artillerie d’Afrique de Casablanca à cinq groupes (quatre de 75mm et un de 155mm) reste indépendant.

-Le 65ème régiment d’artillerie d’Afrique de Blida est intégré à la Division d’Alger puis à la 81ème DIA qui la remplace, ce régiment disposant de trois groupes de 75mm et un groupe de 105mm.

-Le 66ème régiment d’artillerie d’Afrique de Tlemcen est intégré à la Division d’Oran puis à la 82ème DIA qui la remplace, ce régiment disposant de deux groupes de 75mm et d’un groupe de 155mm.

-Le 67ème régiment d’artillerie d’Afrique de Constantine est intégré à la Division de Constantine puis à la 83ème DIA qui la remplace, ce régiment disposant de deux groupes de 75mm et d’un groupe de 105mm

-Le 87ème régiment d’artillerie d’Afrique est le régiment d’artillerie de la 87ème DIA et dispose pour l’appuyer de deux groupes de 75mm et un groupe de 105mm.

-Le 88ème régiment d’artillerie d’Afrique est le régiment d’artillerie de la 88ème DIA qui succède à la division de Sousse, ce régiment disposant de deux groupes de 75mm et d’un groupe de 105mm.

-Le 1er régiment d’artillerie coloniale de Tunisie intègre la 84ème DIA qui remplace la division de Tunis, disposant pour l’appuyer de trois groupes de 75mm.

-Le 2ème régiment d’artillerie coloniale de Tunisie intègre la 182ème DIA avec pout équipement deux groupes de 75mm et un groupe de 155mm.

-A Fort de France, on trouve une batterie mixte d’artillerie coloniale équipé de canons de 75mm

-A Madascar, on trouve deux groupes autonomes, le Groupe autonome d’artillerie coloniale de Diego-Suarez et le Groupe autonome d’artillerie coloniale de l’Emyne qui disposent de canons de 75mm.

-Pour ce qui est de l’Indochine, les 4ème et 5ème Régiments d’Artillerie Coloniaux intègrent les 6ème et 7ème DLI alors que le groupe autonome déployé en Chine est dissous;

Au printemps 1944, décision est prise de standardiser l’équipement et l’organisation des RAA selon le schéma suivant :

-Un Etat-major avec un poste de commandement, les transmissions, le renseignement et des éclaireurs motocyclistes.

-Une batterie hors-rang (ravitaillement, approvisionnement, dépannage, sanitaire)

-Deux groupes de 75mm et un groupe de 105mm, chaque groupe disposant d’un état-major, d’une colonne de ravitaillement et de trois batteries de quatre pièces soit un total de 24 canons de 75mm modèle 1897 et douze canons de 105mm, des Schneider modèle 1917 retirés du service de métropole mais toujours capable de servir dans l’Empire.

Le nombre de Régiments d’Artillerie d’Afrique ne change pas à la mobilisation d’août/septembre 1948, une batterie d’instruction étant activée pour former les recrues destinées aux RAA mais également aux RANA.

21-Armée de terre (58)

Évolution 1940-48

Entre la démobilisation de l’été/automne 1940 et la mobilisation d’août 1948, l’artillerie française va connaître une profonde mutation moins de ses structures que de son matériel.

canon de 75mm modèle 1897 équipé de pneumatiques

canon de 75mm modèle 1897 équipé de pneumatiques

Le régiment d’artillerie divisionnaire «type 1939» disposait de trois groupes de 75mm et de deux groupes de 155mm (ou un groupe de 105 et de 155mm). Un nouveau modèle de régiment d’artillerie est mis en place en 1944, le «type 1944» avec trois groupes de 75mm, deux groupes de 105mm et un groupe de 155mm.

En temps de guerre, ce RAD doit se dédoubler, le RAD de guerre doit conserver les trois groupes de 75mm alors que les RALD doivent mettre en œuvre les deux groupes de 105mm et le groupe de 155mm équipé de Schneider modèle 1917 ou de modèle 1946, version nettement améliorée du premier nommé.

Canon de 155C Schneider modèle 1917, le principal canon de 155mm en service dans l'artillerie de campagne

Canon de 155C Schneider modèle 1917, le principal canon de 155mm en service dans l’artillerie de campagne

Les régiments d’artillerie de montagne (RAM) en septembre 1939 est organisé en trois groupes, deux groupes à deux batteries de 75mm et un groupe à deux batteries de 155mm. Réorganisés entre 1943 et 1945, les RAM sont organisés en trois groupes à deux batteries de 75mm et un groupe à trois batteries de 105mm, ces régiments ne devant pas se dédoubler en mobilisation.

Le régiment d’artillerie coloniale type 1943 est organisé comme en septembre 1939 en un type métropolitain identique aux RAD et un type empire qui ne dispose que de deux groupes de 75mm et d’un groupe de 105 ou de 155mm qui contrairement au type métropolitain ne se dédoublent pas.

Le régiment d’artillerie nord-africain est organisé de la même façon que les régiments d’artillerie coloniaux métropolitains avec trois groupes de 75mm (formant en temps de guerre un RANA), deux groupes de 105mm et un groupe de 155mm formant en temps de guerre un RALNA.

Le régiment d’artillerie d’Afrique (RAA) déployé dans l’Empire se compose de cinq groupes, trois ou quatre groupes de 75mm et un ou deux groupes de 105 ou de 155mm, formant en temps de guerre un RAA et un RAAL (Régiment d’Artillerie d’Afrique Lourd).

Les régiments d’artillerie tractée tout-terrain (RATTT) des Divisions Cuirassées sont transformées en Régiment d’Artillerie AutoPortée (RAAP) avec des canons automoteurs à la différence des RATTT des DLM.

Les Régiments d’Artillerie Légère (RAL) sont équipés de trois groupes à trois batteries de 4 canons de 75mm, régiments intégrés à la réserve générale mais également aux Divisions Légères d’Infanterie. Ils deviennent ultérieurement des Régiments Légers d’Artillerie (RLA).

Les RALH (Régiments d’Artillerie Lourde Hippomobiles), RALT (Régiments d’Artillerie Lourde à Tracteurs), RALP (Régiments d’Artillerie Lourde Portée) et RALA (Régiments d’Artillerie Lourde d’Armée) sont organisés en deux, trois ou quatre groupes à trois batteries de quatre pièces.

La structure des RAP et des RAMF ne change pas tout comme l’équipement, beaucoup de régiments conservant des pièces anciennes voir obsolètes.

De nouvelles unités apparaissent également, des groupes de canons d’assaut et des escadrons antichars et antiaériens portés pour les Divisions Légères Mécaniques et les Divisions Cuirassées.
Au niveau de l’équipement, la modernisation est sensible. Outre l’apparition de pièces automotrices et de canons d’assaut, de nouvelles pièces tractées plus modernes apparaissent comme le canon de 75mm TAZ modèle 1939 ou le canon de 155mm Schneider modèle 1946.

21-Armée de terre (56)

Régiments d’Artillerie Coloniale

-Le 1er régiment d’artillerie coloniale (RAC) de Libourne est rattaché à la 1ère Division d’Infanterie Coloniale de Bordeaux

-Le 2ème régiment d’artillerie coloniale de Nimes est rattaché à la 2ème Division d’Infanterie Coloniale de Nimes

-Le 3ème régiment d’artillerie coloniale de Joigny est rattaché à la 3ème Division d’Infanterie Coloniale de Paris

-4ème  régiment d’artillerie coloniale en Indochine

-5ème  régiment d’artillerie coloniale en Indochine

-Le 12ème régiment d’artillerie coloniale d’Agen est rattaché à la 4ème Division d’Infanterie Coloniale de Toulouse.

-Le 41ème Régiment d’Artillerie Coloniale est partagé entre la 191ème et 192ème DIA. A la démobilisation, il intègre la 191ème DIA, la 192ème DIA étant dissoute.

Régiments d’Artillerie Nord-Africain

-Le 20ème régiment d’artillerie nord-africain de Poitiers est rattaché à la 3ème Division d’Infanterie Nord-Africaine

-Le 33ème régiment d’artillerie nord-africain d’Epinal est rattaché à la 4ème Division d’Infanterie Nord-Africaine

-Le 40ème régiment d’artillerie nord-africain de Verdun est rattaché à la 2ème Division d’Infanterie Nord-Africaine

-Le 54ème régiment d’artillerie nord-africain de Lyon est rattaché à la 1ère Division d’Infanterie Nord-Africaine

-Le 386ème régiment d’artillerie nord-africain est le régiment d’artillerie de la 182ème DIA qui est pérénnisé suite au maintien de la division. Il est rebaptisé 61ème RANA en mars 1941.

Régiments d’Artillerie d’Afrique et unités d’artillerie de l’Empire

-Le 62ème régiment d’artillerie d’Afrique de Tunis est intégré à la Division de Tunis puis à la 84ème DIA qui la remplace

-Le 63ème régiment d’artillerie d’Afrique de Fès à cinq groupes (trois de 75mm et deux de 155mm) intégre à la démobilisation la 1ère Division Marocaine

-Le 64ème régiment d’artillerie d’Afrique de Casablanca à cinq groupes (quatre de 75mm et un de 155mm) reste indépendant

-Le Régiment d’Artillerie Coloniale du Maroc est le régiment d’artillerie de la 2ème Division Marocaine.

-Le 65ème régiment d’artillerie d’Afrique de Blida est intégré à la Division d’Alger puis à la 81ème DIA qui la remplace

-Le 66ème régiment d’artillerie d’Afrique de Tlemcen est intégré à la Division d’Oran puis à la 82ème DIA qui la remplace

-Le 67ème régiment d’artillerie d’Afrique de Constantine est intégré à la Division de Constantine puis à la 83ème DIA qui la remplace

-Le 87ème régiment d’artillerie d’Afrique est le régiment d’artillerie de la 87ème DIA

-Le 88ème régiment d’artillerie d’Afrique est le régiment d’artillerie de la 88ème DIA qui succède à la division de Sousse

-Le 1er régiment d’artillerie coloniale de Tunisie intègre la 84ème DIA qui remplace la division de Tunis

-Le 2ème régiment d’artillerie coloniale de Tunisie intègre la 182ème DIA

-A Fort de France, on trouve une batterie mixte d’artillerie coloniale

-A Madagascar, on trouve deux groupes autonomes, le Groupe autonome d’artillerie coloniale de Diego-Suarez et le Groupe autonome d’artillerie coloniale de l’Emyne.

-En Indochine, on trouve outre les 4ème et 5ème régiments d’artillerie coloniale déjà cité un groupe mixte d’artillerie coloniale stationné en Chine.

21-Armée de terre (52)

Régiments d’Artillerie Coloniale

-Le 1er régiment d’artillerie coloniale (RAC) de Libourne est rattaché à la 1ère Division d’Infanterie Coloniale de Bordeaux

-Le 2ème régiment d’artillerie coloniale de Nimes est rattaché à la 2ème Division d’Infanterie Coloniale de Nimes
-Le 3ème régiment d’artillerie coloniale de Joigny est rattaché à la 3ème Division d’Infanterie Coloniale de Paris

-4ème  régiment d’artillerie coloniale en Indochine

-5ème  régiment d’artillerie coloniale en Indochine

-6ème  régiment d’artillerie coloniale

-8ème  régiment d’artillerie coloniale affecté à la 8ème DIC

-9ème  régiment d’artillerie coloniale

-11ème régiment d’artillerie lourde coloniale mis sur pied par le CMA 31 de Lorient

-Le 12ème régiment d’artillerie coloniale d’Agen est rattaché à la 4ème Division d’Infanterie Coloniale de Toulouse.

-Le 21ème Régiment d’Artillerie Colonial Mixte Motorisé est le régiment d’artillerie de la 5ème Division d’Infanterie Coloniale.

-Le 22ème Régiment d’Artillerie Coloniale est intégré à la 5ème Division d’Infanterie Nord-Africaine

-Le 23ème  Régiment d’Artillerie Colonial Mixte Motorisé est le régiment d’artillerie de la 6ème Division d’Infanterie Coloniale.

-Le 32ème  Régiment d’Artillerie Colonial Mixte Motorisé est le régiment d’artillerie de la 7ème Division d’Infanterie Coloniale.

-Le 41ème Régiment d’Artillerie Coloniale est partagé entre la 191ème et 192ème DIA.

-Le 42ème Régiment d’Artillerie Coloniale est intégré à la 30ème DIAlp

-Le 201ème Régiment d’Artillerie Lourde Coloniale est intégré à la 1ère Division d’Infanterie Coloniale

-Le 202ème Régiment d’Artillerie Lourde Coloniale est intégré à la 2ème Division d’Infanterie Coloniale

-Le 203ème Régiment d’Artillerie Lourde Coloniale est intégré à la 3ème Division d’Infanterie Coloniale

-Le 208ème Régiment d’Artillerie Lourde Coloniale est intégré à la 8ème Division d’Infanterie Coloniale

-Le 212ème Régiment d’Artillerie Lourde Coloniale est intégré à la 4ème Division d’Infanterie Coloniale

-Le 221ème Régiment d’Artillerie Lourde Coloniale Mixte Motorisé est intégré à la 5ème Division d’Infanterie Coloniale

-Le 222ème Régiment d’Artillerie Lourde Coloniale est intégré à la 5ème Division d’Infanterie Nord-Africaine

-Le 223ème Régiment d’Artillerie Lourde Coloniale Mixte Motorisé est intégré à la 6ème Division d’Infanterie Coloniale

-Le 232ème Régiment d’Artillerie Lourde Coloniale Mixte Motorisé est intégré à la 7ème Division d’Infanterie Coloniale

-Le 242ème Régiment d’Artillerie Lourde Coloniale est intégré à la 30ème DIAlp

Régiments d’Artillerie Nord-Africain

-Le 6ème régiment d’artillerie nord-africain est mis sur pied par le CMA 27 de Chaumont et rattaché à la 6ème Division d’Infanterie Nord-Africaine

-Le 20ème régiment d’artillerie nord-africain de Poitiers est rattaché à la 3ème Division d’Infanterie Nord-Africaine

-Le 33ème régiment d’artillerie nord-africain d’Epinal est rattaché à la 4ème Division d’Infanterie Nord-Africaine

-Le 40ème régiment d’artillerie nord-africain de Verdun est rattaché à la 2ème Division d’Infanterie Nord-Africaine

-Le 54ème régiment d’artillerie nord-africain de Lyon est rattaché à la 1ère Division d’Infanterie Nord-Africaine

-Le 80ème régiment d’artillerie nord-africaine est un régiment d’artillerie réparti entre les 191ème et 192ème DIA, les deux groupes de 75mm sont pour la première division et le groupe de 155mm pour la 192ème Division d’Infanterie d’Afrique.

-Le 81ème régiment d’artillerie nord-africaine est affecté à la 7ème Division d’Infanterie Nord-Africaine (7ème DINA)

-Le 82ème régiment d’artillerie nord-africaine est mis sur pied par le CMA 16 de Castres et affecté à la 8ème Division d’Infanterie.

-Le 380ème régiment d’artillerie nord-africaine est le régiment d’artillerie de la 180ème DIA

-Le 385ème régiment d’artillerie nord-africaine est le régiment d’artillerie de la 181ème DIA

-Le 386ème régiment d’artillerie nord-africaine est le régiment d’artillerie de la 182ème DIA

-Le 387ème régiment d’artillerie nord-africaine est le régiment d’artillerie de la 183ème DIA

Régiments d’Artillerie d’Afrique et unités d’artillerie de l’Empire

-Le 62ème régiment d’artillerie d’Afrique de Tunis est intégré à la Division de Tunis

-Le 63ème régiment d’artillerie d’Afrique de Fès à cinq groupes de 65 ou de 75mm

-Le 64ème régiment d’artillerie d’Afrique de Casablanca à cinq groupes de 65 ou de 75mm

-Le 65ème régiment d’artillerie d’Afrique de Blida est intégré à la Division d’Alger

-Le 66ème régiment d’artillerie d’Afrique de Tlemcen est intégré à la Division d’Oran

-Le 67ème régiment d’artillerie d’Afrique de Constantine est intégré à la Division de Constantine

-Le 85ème régiment d’artillerie d’Afrique est le régiment d’artillerie de la 85ème DIA

-Le 86ème régiment d’artillerie d’Afrique est le régiment d’artillerie de la 86ème DIA

-Le 87ème régiment d’artillerie d’Afrique est le régiment d’artillerie de la 87ème DIA

-Le 88ème régiment d’artillerie d’Afrique est le régiment d’artillerie de la 88ème DIA

-Groupement d’artillerie autonome coloniale de Tunisie basé à Sousse et intégré à la division du même nom qui à la mobilisation devient le 1er régiment d’artillerie coloniale de Tunisie.

-2ème régiment d’artillerie coloniale de Tunisie affecté à la 88ème DIA

-Groupement autonome d’artillerie coloniale du Maroc basé à Marrakech devient le régiment d’artillerie coloniale du Maroc intégré à la 2ème Division Marocaine.

-Au Levant, on trouve le Régiment d’artillerie coloniale du Levant à trois groupes de 65 ou 75 mm stationné à Damas et qui devient le 41ème RAC après la mobilisation.

-A Fort de France, on trouve une batterie mixte d’artillerie coloniale

-A Madagascar, on trouve deux groupes autonomes, le Groupe autonome d’artillerie coloniale de Diego-Suarez et le Groupe autonome d’artillerie coloniale de l’Emyne.

-En Chine, on trouve un groupe mixte d’artillerie coloniale.

21-Armée de terre (48)

*Les Divisions de Cavalerie disposent également de régiments d’artillerie en l’occurence les RA suivants :

Les RATTT étaient équipés en septembre 1939 de canons de 75mm modèle 1897 munis de roues à pneumatiques

Les RATTT étaient équipés en septembre 1939 de canons de 75mm modèle 1897 munis de roues à pneumatiques

-Le 72ème régiment d’artillerie tout-terrain tractée de Paris est le régiment d’artillerie de la 3ème Division de Cavalerie

-Le 73ème régiment d’artillerie tout-terrain tractée de Luneville est le régiment d’artillerie de la 2ème Division de Cavalerie

-Le 75ème régiment d’artillerie tout-terrain tracté  de Lyon est le régiment d’artillerie de la 1ère Division de Cavalerie

Ces régiments disposent de deux groupes de 75mm et un groupe d’obusiers de 105mm.

Les Divisions Légères Mécaniques issues de la mécanisation de deux divisions de cavalerie disposent aussi d’un régiment d’artillerie du type décrit plus haut.

La 1ère DLM (ex-4ème DC) aligne le 74ème régiment d’artillerie disposant de deux groupes de 75mm et d’un groupe de 105mm tout comme le 71ème régiment d’artillerie, régiment de la 2ème DLM (ex-5ème DC), ces régiments étant connu soit comme RATTT ou RADLM.

*Les «divisions d’intervention», les Divisions d’Infanterie Coloniale et les Divisions d’Infanterie Nord-Africaine disposent également de régiments d’artillerie :

-Le 1er régiment d’artillerie coloniale (RAC) de Libourne est rattaché à la 1ère Division d’Infanterie Coloniale de Bordeaux

-Le 2ème régiment d’artillerie coloniale de Nimes est rattaché à la 2ème Division d’Infanterie Coloniale de Nimes

-Le 3ème régiment d’artillerie coloniale de Joigny est rattaché à la 3ème Division d’Infanterie Coloniale de Paris

-Le 12ème régiment d’artillerie coloniale d’Agen est rattaché à la 4ème Division d’Infanterie Coloniale de Toulouse.

-Le 20ème régiment d’artillerie nord-africain de Poitiers est rattaché à la 3ème Division d’Infanterie Nord-Africaine

-Le 33ème régiment d’artillerie nord-africain d’Epinal est rattaché à la 4ème Division d’Infanterie Nord-Africaine

-Le 40ème régiment d’artillerie nord-africain de Verdun est rattaché à la 2ème Division d’Infanterie Nord-Africaine

-Le 54ème régiment d’artillerie nord-africain de Lyon est rattaché à la 1ère Division d’Infanterie Nord-Africaine

L’organisation des RAC et des RANA est identique à celle des RAD avec trois groupes de 75mm et deux groupes de 105mm, tous à traction hippomobile et comme eux à la mobilisation, ils se dédoublent.

On trouve également des régiments et des unités d’artillerie non-endivisionnés :

– 6ème régiment d’artillerie nord-africain de Lyon

– 10ème régiment d’artillerie coloniale tractée tout-terrain de Rueil

– 11ème régiment d’artillerie lourde coloniale hippomobile de Lorient

– détachement autonome d’artillerie coloniale de Corse de Bastia fourni par le 2ème RAC

*On trouve également des régiments d’artillerie attachés à la «Muraille de France», la ligne Maginot, ces régiments étant soit des régiments mobiles de région fortifiée (RARF) ou des régiments d’artillerie de position (RAP) :

-39ème régiment d’artillerie de région fortifiée de Metz

-46ème régiment d’artillerie de région fortifiée de Thionville

-59ème régiment d’artillerie de région fortifiée de Sarrebourg.

-151ème régiment d’artillerie de position de Thionville

-154ème régiment d’artillerie de position de Grenoble

-155ème régiment d’artillerie de position d’Haguenau

-157ème régiment d’artillerie de position de Nice

-163ème régiment d’artillerie de position de Metz

-166ème régiment d’artillerie de position de Morhange.

*La réserve générale aligne un régiment d’artillerie de montagne, quatre régiments d’artillerie légère hippomobile, deux régiments d’artillerie portée, sept regiments d’artillerie lourde tractée, sept régiments d’artillerie lourde hippomobile et deux régiments d’artillerie lourde portée :

-2ème régiment d’artillerie de montagne de Grenoble

-17ème régiment d’artillerie légère de Sedan

-34ème régiment d’artillerie légère de Rouen

-36ème régiment d’artillerie légère d’Issoire

-43ème régiment d’artillerie légère de Caen

-103ème régiment d’artillerie lourde tractée de Rouen

-107ème  régiment d’artillerie lourde tractée de Belfort

-108ème  régiment d’artillerie lourde tractée de Dijon

-182ème  régiment d’artillerie lourde tractée de Commercy

-184ème  régiment d’artillerie lourde tractée de Valence

-188ème  régiment d’artillerie lourde tractée de Belfort

-196ème  régiment d’artillerie lourde tractée de Bordeaux

-105ème régiment d’artillerie lourde hippomobile de Bourges

-106ème régiment d’artillerie lourde hippomobile du Mans

-109ème régiment d’artillerie lourde hippomobile de Châteaudun

-112ème régiment d’artillerie lourde hippomobile de Limoges

-113ème régiment d’artillerie lourde hippomobile de Nimes

-115ème régiment d’artillerie lourde hippomobile de Castres

-117ème régiment d’artillerie lourde hippomobile de Toulouse

-305ème régiment d’artillerie tractée tout terrain de Besançon

-309ème régiment d’artillerie tractée tout terrain de Strasbourg

-355ème régiment d’artillerie lourde portée de Nantes

-363ème  régiment d’artillerie lourde portée de Draguignan

-I/372ème régiment d’artillerie lourde sur voie ferrée de Châlons sur Marne

-I/373ème régiment d’artillerie lourde sur voie ferrée de Saint Eulien

*Les possessions de l’Empire ne sont pas oubliées et elles aussi disposent d’unités d’artillerie :

-Le 62ème régiment d’artillerie d’Afrique de Tunis est intégré à la Division de Tunis

-Le 63ème régiment d’artillerie d’Afrique de Fès à cinq groupes de 65 ou de 75mm

-Le 64ème régiment d’artillerie d’Afrique de Casablanca à cinq groupes de 65 ou de 75mm

-Le 65ème régiment d’artillerie d’Afrique de Blida est intégré à la Division d’Alger

-Le 66ème régiment d’artillerie d’Afrique de Tlemcen est intégré à la Division d’Oran

-Le 67ème régiment d’artillerie d’Afrique de Constantine est intégré à la Division de Constantine

Les trois régiments d’artillerie d’Afrique, à effectif de 1 010 hommes, sont à trois groupes légers de 65 mm de montagne ou 75 mm modèle 1897.

Lors de la mobilisation liée à la guerre de Pologne, seul le 66ème régiment d’artillerie de la division d’Oran va se dédoubler à l’image des régiments métropolitains, il recevra un ou deux groupes lourds de 155 mm de réserve. Les deux autres resteront dans la plénitude de leurs moyens.

On trouve également un groupement d’artillerie autonome coloniale de Tunisie basé à Sousse et intégré à la division du même nom qui à la mobilisation devient le 1er régiment d’artillerie coloniale de Tunisie.

Même chose au Maroc où le Groupement autonome d’artillerie coloniale du Maroc ( à cinq groupes hippomobiles de 65 ou 75 mm) basé à Marrakech devient le régiment d’artillerie coloniale du Maroc.

-Au Levant, on trouve le Régiment d’artillerie coloniale du Levant à trois groupes de 65 ou 75 mm stationné à Damas et qui devient le 41ème RAC après la mobilisation.

-A Fort de France, on trouve une batterie mixte d’artillerie coloniale

-A Madascar, on trouve deux groupes autonomes, le Groupe autonome d’artillerie coloniale de Diego-Suarez et le Groupe autonome d’artillerie coloniale de l’Emyrne.

-En Indochine, on trouve les 4ème et 5ème régiments d’artillerie coloniale auxquels on peut ajouter un groupe mixte d’artillerie coloniale stationné en Chine.