Le Conflit (139) Europe Occidentale (104)

-First US Army Group (FUSAG)

-3ème Armée Américaine

-Un Etat-Major

-Unités du génie et de soutien logistique

-Groupement d’Artillerie Lourde

Quatre groupes d’obusiers de 203mm et quatre groupes de canons de 240mm

-Groupement de Bataillons de Chars

-1st 3rd 5th & 7th Independent Heavy Tank Bataillon disposant de chars lourds M-26 Pershing soit un total 232 chars sachant qu’il y à 58 chars lourds par bataillon indépendant de chars lourds.

-Groupement de chasseurs de chars

Quatre bataillons de chasseurs de chars équipés de M-18 Hellcat et deux bataillons de chasseurs de chars équipés de M-36 Jackson soit un total de 228 chasseurs de chars sachant que chaque bataillon possèdait 38 chasseurs de chars (36 plus un pour le commandant et un autre pour son adjoint.

-3rd US Corps/3ème Corps d’Armée Américain

-Un Etat-Major

-Un Groupement de Soutien Logistique

-Un Régiment d’Artillerie Lourde disposant de canons de 155mm M-1 155mm Gun on Carriage M1 «Long Tom»

-Un Groupement de chasseurs de chars disposant de deux bataillons de M-18 Hellcat et de deux bataillons de M-36 Jackson.

-Un Bataillon de reconnaisance disposant de chars légers M-24 Chaffee et d’autos blindées M-17

-1st Armored Division

-24th Infantry Division (US)

-58th Infantry Division (US)

-8th US Corps/8ème Corps d’Armée Américain

-Un Etat-Major

-Un Groupement de Soutien Logistique

-Un Régiment d’Artillerie Lourde disposant de canons de 155mm M-1 155mm Gun on Carriage M1 «Long Tom»

-Un Groupement de chasseurs de chars disposant de deux bataillons de M-18 Hellcat et de deux bataillons de M-36 Jackson

-Un Bataillon de reconnaisance disposant de chars légers M-24 Chaffee et d’autos blindées M-17

-1st Infantry Division (US)

-42nd Infantry Division (US)

-12th US Corps/12ème Corps d’Armée Américain

-Un Etat-Major

-Un Groupement de Soutien Logistique

-Un Régiment d’Artillerie Lourde disposant de canons de 155mm M-1 155mm Gun on Carriage M1 «Long Tom»

-Un Groupement de chasseurs de chars disposant de deux bataillons de M-36 Jackson et de quatre bataillons de M-18 Hellcat

-Un Bataillon de reconnaissance disposant de chars légers M-24 Chaffee et d’autos blindées M-17

-10th Armored Division (US)

-38th Infantry Division (US)

-52th Infantry Division (US)

-7ème Armée Américaine

-Un Etat-Major

-Unités du génie et de soutien logistique

-Groupement d’Artillerie Lourde

Quatre groupes d’obusiers de 203mm et quatre groupes de canons de 240mm

-Groupement de Bataillons de Chars

-2nd 4th 6th & 8th Independent Heavy Tank Bataillon disposant de chars lourds M-26 Pershing soit un total 232 chars sachant qu’il y à 58 chars lourds par bataillon indépendant de chars lourds.

-Groupement de chasseurs de chars

Le groupement de chasseurs de chars de la 7ème Armée dispose de deux bataillons équipés de M-10, quatre bataillons équipés de M-18 Hellcat et deux bataillons équipés de M-36 Jackson. Cela nous donne un total 304 chasseurs de chars (36 plus un pour le commandant et un autre pour son adjoint).

-1st US Corps/1er Corps d’Armée Américain

-Un Etat-Major

-Un Groupement de Soutien Logistique

-Un Régiment d’Artillerie Lourde disposant de canons de 155mm M-1 155mm Gun on Carriage M1 «Long Tom»

-Un Groupement de chasseurs de chars disposant de deux bataillons de M-18 Hellcat et de deux bataillons de M-36 Jackson.

-Un Bataillon de reconnaisance disposant de chars légers M-24 Chaffee et d’autos blindées M-17

-2nd Armored Division (US)

-6th Armored Division (US)

-2nd US Corps/2ème Corps d’Armée Américain

-Un Etat-Major

-Un Groupement de Soutien Logistique

-Un Régiment d’Artillerie Lourde disposant de canons de 155mm M-1 155mm Gun on Carriage M1 «Long Tom»

-Un Groupement de chasseurs de chars disposant de deux bataillons de M-18 Hellcat et de deux bataillons de M-36 Jackson

-Un Bataillon de reconnaisance disposant de chars légers M-24 Chaffee et d’autos blindées M-17

-4th Infantry Division (US)

-9th Armored Division (US)

-4th US Corps/4ème Corps d’Armée Américain

-Un Etat-Major

-Un Groupement de Soutien Logistique

-Un Régiment d’Artillerie Lourde disposant de canons de 155mm M-1 155mm Gun on Carriage M1 «Long Tom»

-Un Groupement de chasseurs de chars disposant de deux bataillons de M-36 Jackson et de quatre bataillons de M-18 Hellcat

-Un Bataillon de reconnaisance disposant de chars légers M-24 Chaffee et d’autos blindées M-17

-14th Armored Division (US)

-5th Infantry Division (US)

-5th US Corps/5ème Corps d’Armée Américain

-Un Etat-Major

-Un Groupement de Soutien Logistique

-Un Régiment d’Artillerie Lourde disposant de canons de 155mm M-1 155mm Gun on Carriage M1 «Long Tom»

-Un Groupement de chasseurs de chars disposant de deux bataillons de M-36 Jackson et de quatre bataillons de M-18 Hellcat

-Un Bataillon de reconnaisance disposant de chars légers M-24 Chaffee et d’autos blindées M-17

-25th Infantry Division (US)

-47th Infantry Division (US)

Groupe d’Armées n°2 (GA n°2)

-6ème Armée Française

-Un Etat-Major d’Armée

Unités dépendant de la 6ème Armée

-6ème Groupement Anti-Aérien de Campagne (6ème GAAC)

-Groupement d’Aviation de la 6ème Armée (GRAVIA-VIA)

-Unités du génie et de soutien logistique

-9ème Corps d’Armée (9ème CA)

-Un Etat-Major de Corps d’Armée

-609ème Régiment de Pionniers (609ème RP)

-9ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (9ème GRCA)

-121ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (121ème RALT)

-Element Aérien de Corps d’Armée 509 (EACA-509)

-Unités du génie et de soutien

-31ème DIAlp

-32ème DI

-13ème DI

-12ème Corps d’Armée (12ème CA)

-Un Etat-Major de Corps d’Armée

-612ème Régiment de Pionniers (612ème RP)

-12ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (12ème GRCA)

-112ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (112ème RALT)

-Element Aérien de Corps d’Armée 512 (EACA-512)

-Unités du génie et de soutien

-35ème DI

-40ème DI

-1ère DIT

-28ème Corps d’Armée (28ème CA)

-Un Etat-Major de Corps d’Armée

-628ème Régiment de Pionniers (628ème RP)

-28ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (28ème GRCA)

-120ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (120ème RALT) :

-Element Aérien de Corps d’Armée 528 (EACA-528)

-Unités du génie et de soutien

-43ème DI

-27ème DIAlp

-54ème DI

-8ème Armée

-Un état-major

-Unités dépendant directement de la 8ème Armée

-GRAVIA-VIIIA (Groupement d’Aviation de la 8ème Armée)

-Groupement Anti-Aérien de Campagne (GAAC) de la 8ème Armée

-Groupement de Soutien Logistique d’Armée

-7ème Corps d’Armée (7ème CA)

-Etat-Major de Corps d’Armée

-607ème Régiment de Pionniers

-7ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (7ème GRCA)

-107ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (107ème RALT)

-Element Aérien de Corps d’Armée 507 (EACA-507)

-1ère Division Marocaine (1ère DM)

-18ème Division d’Infanterie (18ème DI)

-4ème Division d’Infanterie Nord-Africaine (4ème DINA)

-6ème Corps d’Armée (6ème CA)

-Un Etat-major de Corps d’Armée

-606ème Régiment de Pionniers

-6ème GRCA

-118ème RALT

-EACA-506

-1ère Division d’Infanterie Coloniale (1ère DIC)

-3ème Division d’Infanterie Nord-Africaine (3ème DINA)

-55ème Division d’Infanterie (55ème DI)

-31ème Corps d’Armée (31ème CA)

-Un Etat-major de Corps d’Armée

-631ème Régiment de Pionniers

-31ème GRCA

-144ème RALT

-EACA-531

-6ème DIC

-12ème DIM

Le Conflit (136) Europe Occidentale (101)

-First US Army Group (FUSAG)

-3ème Armée Américaine/3rd US Army

-Un Etat-Major

-Unités du génie et de soutien logistique

-Groupement d’Artillerie Lourde

Quatre groupes d’obusiers de 203mm et quatre groupes de canons de 240mm

-Groupement de Bataillons de Chars

-1st 3rd 5th & 7th Independent Heavy Tank Bataillon disposant de chars lourds M-26 Pershing soit un total 232 chars sachant qu’il y à 58 chars lourds par bataillon indépendant de chars lourds.

-Groupement de chasseurs de chars (Tank Destroyer Group)

Quatre bataillons de chasseurs de chars équipés de M-18 Hellcat et deux bataillons de chasseurs de chars équipés de M-36 Jackson soit un total de 228 chasseurs de chars sachant que chaque bataillon possèdait 38 chasseurs de chars (36 plus un pour le commandant et un autre pour son adjoint.

-3rd US Corps/3ème Corps d’Armée Américain

-Un Etat-Major

-Un Groupement de Soutien Logistique

-Un Régiment d’Artillerie Lourde disposant de canons de 155mm M-1 155mm Gun on Carriage M1 «Long Tom»

-Un Groupement de chasseurs de chars disposant de deux bataillons de M-18 Hellcat et de deux bataillons de M-36 Jackson.

-Un Bataillon de reconnaisance disposant de chars légers M-24 Chaffee et d’autos blindées M-17

-1st Armored Division

-24th Infantry Division (US)

-58th Infantry Division (US)

-8th US Corps/8ème Corps d’Armée Américain

-Un Etat-Major

-Un Groupement de Soutien Logistique

-Un Régiment d’Artillerie Lourde disposant de canons de 155mm M-1 155mm Gun on Carriage M1 «Long Tom»

-Un Groupement de chasseurs de chars disposant de deux bataillons de M-18 Hellcat et de deux bataillons de M-36 Jackson

-Un Bataillon de reconnaisance disposant de chars légers M-24 Chaffee et d’autos blindées M-17

-1st Infantry Division (US)

-42nd Infantry Division (US)

-12th US Corps/12ème Corps d’Armée Américain

-Un Etat-Major

-Un Groupement de Soutien Logistique

-Un Régiment d’Artillerie Lourde disposant de canons de 155mm M-1 155mm Gun on Carriage M1 «Long Tom»

-Un Groupement de chasseurs de chars disposant de deux bataillons de M-36 Jackson et de quatre bataillons de M-18 Hellcat

-Un Bataillon de reconnaissance disposant de chars légers M-24 Chaffee et d’autos blindées M-17

-10th Armored Division (US)

-38th Infantry Division (US)

-52th Infantry Division (US)

-7ème Armée Américaine/7th US Army

Cette 7th US Army à été créée à l’été 1951 pour regrouper les divisions d »infanterie et les divisions blindées arrivées entre fin 1950 et le printemps 1951. Ces unités n’ont pas été engagées dans l’opération AVALANCHE pour des raisons de logistique et tactiques, nombre d’entre-elles ayant été tout juste formées et entrainées avant leur grande traversée à travers l’Atlantique.

Un temps il fût envisagé de les placer sous commandement britannique et français pour les aguerrir mais les américains ont vite fait comprendre qu’ils voulaient disposer le plus vite possible d’un groupe d’armées autonome.

-Un Etat-Major

-Unités du génie et de soutien logistique

-Groupement d’Artillerie Lourde

Quatre groupes d’obusiers de 203mm et quatre groupes de canons de 240mm

-Groupement de Bataillons de Chars

-2nd 4th 6th & 8th Independent Heavy Tank Bataillon disposant de chars lourds M-26 Pershing soit un total 232 chars sachant qu’il y à 58 chars lourds par bataillon indépendant de chars lourds.

-Groupement de chasseurs de chars

Le groupement de chasseurs de chars de la 7ème Armée dispose de deux bataillons équipés de M-10, quatre bataillons équipés de M-18 Hellcat et deux bataillons équipés de M-36 Jackson. Cela nous donne un total 304 chasseurs de chars (36 plus un pour le commandant et un autre pour son adjoint).

-1st US Corps/1er Corps d’Armée Américain

-Un Etat-Major

-Un Groupement de Soutien Logistique

-Un Régiment d’Artillerie Lourde disposant de canons de 155mm M-1 155mm Gun on Carriage M1 «Long Tom»

-Un Groupement de chasseurs de chars disposant de deux bataillons de M-18 Hellcat et de deux bataillons de M-36 Jackson.

-Un Bataillon de reconnaissance disposant de chars légers M-24 Chaffee et d’autos blindées M-17

-2nd Armored Division (US)

-6th Armored Division (US)

-2nd US Corps/2ème Corps d’Armée Américain

-Un Etat-Major

-Un Groupement de Soutien Logistique

-Un Régiment d’Artillerie Lourde disposant de canons de 155mm M-1 155mm Gun on Carriage M1 «Long Tom»

-Un Groupement de chasseurs de chars disposant de deux bataillons de M-18 Hellcat et de deux bataillons de M-36 Jackson

-Un Bataillon de reconnaisance disposant de chars légers M-24 Chaffee et d’autos blindées M-17

-4th Infantry Division (US)

-9th Armored Division (US)

-4th US Corps/4ème Corps d’Armée Américain

-Un Etat-Major

-Un Groupement de Soutien Logistique

-Un Régiment d’Artillerie Lourde disposant de canons de 155mm M-1 155mm Gun on Carriage M1 «Long Tom»

-Un Groupement de chasseurs de chars disposant de deux bataillons de M-36 Jackson et de quatre bataillons de M-18 Hellcat

-Un Bataillon de reconnaisance disposant de chars légers M-24 Chaffee et d’autos blindées M-17

-14th Armored Division (US)

-5th Infantry Division (US)

-5th US Corps/5ème Corps d’Armée Américain

-Un Etat-Major

-Un Groupement de Soutien Logistique

-Un Régiment d’Artillerie Lourde disposant de canons de 155mm M-1 155mm Gun on Carriage M1 «Long Tom»

-Un Groupement de chasseurs de chars disposant de deux bataillons de M-36 Jackson et de quatre bataillons de M-18 Hellcat

-Un Bataillon de reconnaisance disposant de chars légers M-24 Chaffee et d’autos blindées M-17

-25th Infantry Division (US)

-47th Infantry Division (US)

-Groupe d’Armées n°2 (GA n°2)

-6ème Armée Française

-Un Etat-Major d’Armée

Unités dépendant de la 6ème Armée

-6ème Groupement Anti-Aérien de Campagne (6ème GAAC) :

-Groupement d’Aviation de la 6ème Armée (GRAVIA-VIA)

-Unités du génie et de soutien logistique

-9ème Corps d’Armée (9ème CA)

-Un Etat-Major de Corps d’Armée

-609ème Régiment de Pionniers (609ème RP)

-9ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (9ème GRCA)

-121ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (121ème RALT)

-Element Aérien de Corps d’Armée 509 (EACA-509)

-Unités du génie et de soutien

-31ème DIAlp

-32ème DI

-13ème DI

-12ème Corps d’Armée (12ème CA)

-Un Etat-Major de Corps d’Armée

-612ème Régiment de Pionniers (612ème RP)

-12ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (12ème GRCA)

-112ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (112ème RALT)

-Element Aérien de Corps d’Armée 512 (EACA-512)

-Unités du génie et de soutien

-35ème DI

-40ème DI

-1ère DIT

-28ème Corps d’Armée (28ème CA)

-Un Etat-Major de Corps d’Armée

-628ème Régiment de Pionniers (628ème RP)

-28ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (28ème GRCA)

-120ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (120ème RALT) :

-Element Aérien de Corps d’Armée 528 (EACA-528)

-Unités du génie et de soutien

-43ème DI

-27ème DIAlp

-54ème DI

-2ème Armée Française

-Un état-major

-Unités dépendant directement de la 2ème Armée

-GRAVIA-IIA (Groupement d’Aviation de la 2ème Armée)

-Groupement Anti-Aérien de Campagne (GAAC) de la 2ème Armée (GAAC-IIA) :

-Groupement de Soutien Logistique d’Armée

-Groupement de Bataillons de Chars de Combats 502 (GBCC-502) : 70ème et 72ème BCC disposant chacun de trente-quatre chars lourds ARL-44 à canon de 90mm soit un total de 68 chars lourds.

5ème Corps d’Armée (5ème CA)

-Un Etat-Major

-605ème Régiment de Pionniers

-5ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (5ème GRCA)

-110ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (110ème RALT)

-Element Aérien de Corps d’Armée 502 (EACA-502)

-3ème Division d’Infanterie Motorisée (3ème DIM)

-23ème Division d’Infanterie (23ème DI)

-7ème Division d’Infanterie Nord-Africaine (7ème DINA)

-1er Corps d’Armée Polonais (1er CAPol)

-Un état-major de corps d’armée

-Un groupement de soutien logistique

-Un groupement antichar

-Un groupement antiaérien

-Un Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (GRCA)

-1er Régiment d’Artillerie Lourde Polonais (1er RALPol)

-2ème Division d’Infanterie Polonaise (2ème DIP)

-3ème Division d’Infanterie Polonaise (3ème DIP)

-3ème Corps d’Armée Polonais (3ème CAPol)

-Un état-major de corps d’armée

-Un groupement de soutien logistique

-Un groupement antichar

-Un groupement antiaérien

-3ème Régiment d’Artillerie Lourde Polonais (3ème RALPol)

-Un Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (GRCA)

-10ème Division Blindée (10ème DB)

-7ème Division d’Infanterie Polonaise (7ème DIP).

-2ème Corps d’Armée Polonais (2ème CAPol)

-Un Etat-Major

-Un Groupement de Soutien Logistique

-Un Groupement Antichar

-Un Groupement Antiaérien

-2ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée Polonais (2ème GRCA Pol)

-2ème Régiment d’Artillerie Lourde Polonais (2ème RALPol)

-1ère Division de Grenadiers de la Garde (1ère DGG)

-2ème Division de Grenadiers de la Garde (2ème DGG)

En Réserve pour régénération

-1ère Armée Française

-1st Army (UK)

-4ème Armée Française

-8ème Armée Française

Réserve Stratégique

-1ère Armée Aéroportée Alliée

-1er CCB

-2ème CCB

-3ème CCB

-Réserve Générale d’Artillerie : celle-ci est reconstituée avec le retour sous un commandement centralisé des régiments détachés aux différents corps d’armée. Il s’agit de faire un effet de masse pour une future opération majeure.

-Génie et Soutien Logistique

-Réserve d’Artillerie Américaine

-Unités du Génie et de Soutien Logistique

Cette relève bien que menée de manière la plus discrète possible n’échappe pas aux allemands mais ces derniers seraient bien en peine de s’y opposer vraiment.

On note quelques bombardements d’artillerie vite contre-battus par l’artillerie alliée et des incursions aériennes menées par des chasseurs-bombardiers dont les coups sont plus des piqures d’épingle qu’autre chose.

Les allemands savent de toute façon qu’une relève implique une chose : quelque chose de grand, de fort se préparait. Autant dire qu’avec des moyens de plus en plus limités, autant dire qu’avec la menace soviétique à l’est (malgré l’échec des contre-offensives multiples lancées à l’été) il faut éviter de jouer au poker. La question qui taraude les allemands du Landser au Feldmarshall est la suivante : quand les alliés vont-ils attaquer ? La réponse va arriver un certain 7 décembre 1951.

Le Conflit (128) Europe Occidentale (93)

GA n°2 GA n°2 GA n°2 GA n°2 GA n°2 GA n°2 GA n°2 GA n°2 GA n°2 GA n°2 GA n°2 GA n°2 GA n°2

NdA Ce Groupe d’Armées n°2 doit à terme redevenir 100% français puisque les américains vont bientôt avoir suffisamment d’unités pour créer deux armées et donc un groupe d’armées.

-3ème Armée Américaine/3rd US Army

-Un Etat-Major

-Unités du génie et de soutien logistique

-Groupement d’Artillerie Lourde

Huit groupes d’obusiers de 203mm et huit groupes de canons de 240mm

-Groupement de Bataillons de Chars

-1st 3rd 5th & 7th Independent Heavy Tank Bataillon disposant de chars lourds M-26 Pershing soit un total 232 chars sachant qu’il y à 58 chars lourds par bataillon indépendant de chars lourds.

-Groupement de chasseurs de chars

Quatre bataillons de chasseurs de chars équipés de M-18 Hellcat et deux bataillons de chasseurs de chars équipés de M-36 Jackson soit un total de 228 chasseurs de chars sachant que chaque bataillon possédait 38 chasseurs de chars (36 plus un pour le commandant et un autre pour son adjoint.

-3rd US Corps/3ème Corps d’Armée Américain

-Un Etat-Major

-Un Groupement de Soutien Logistique

-Un Régiment d’Artillerie Lourde disposant de canons de 155mm M-1 155mm Gun on Carriage M1 «Long Tom»

-Un Groupement de chasseurs de chars disposant de deux bataillons de M-18 Hellcat et de deux bataillons de M-36 Jackson.

-Un Bataillon de reconnaisance disposant de chars légers M-24 Chaffee et d’autos blindées M-17

-1st Armored Division

-24th Infantry Division (US)

-58th Infantry Division (US)

-8th US Corps/8ème Corps d’Armée Américain

-Un Etat-Major

-Un Groupement de Soutien Logistique

-Un Régiment d’Artillerie Lourde disposant de canons de 155mm M-1 155mm Gun on Carriage M1 «Long Tom»

-Un Groupement de chasseurs de chars disposant de deux bataillons de M-18 Hellcat et de deux bataillons de M-36 Jackson

-Un Bataillon de reconnaisance disposant de chars légers M-24 Chaffee et d’autos blindées M-17

-1st Infantry Division (US)

-42nd Infantry Division (US)

-12th US Corps/12ème Corps d’Armée Américain

-Un Etat-Major

-Un Groupement de Soutien Logistique

-Un Régiment d’Artillerie Lourde disposant de canons de 155mm M-1 155mm Gun on Carriage M1 «Long Tom»

-Un Groupement de chasseurs de chars disposant de deux bataillons de M-36 Jackson et de quatre bataillons de M-18 Hellcat

-Un Bataillon de reconnaissance disposant de chars légers M-24 Chaffee et d’autos blindées M-17

-10th Armored Division (US)

-38th Infantry Division (US)

-52th Infantry Division (US)

4ème Armée Française

-Un Etat-Major d’Armée

-Unités dépendant directement de la 4ème Armée

-Groupement Anti-Aérien de Campagne de la 4ème Armée : trois batteries polyvalentes, une batterie disposant de huit canons de 90mm et douze canons de 37mm et deux batteries disposant chacune de huit canons de 75mm et de douze canons de 37mm soit un total de huit canons de 90mm, seize canons de 75mm et trente-six canons de 37mm soit un total de 60 canons. Le doublement des moyens un temps envisagé n’à pas été réalisé.

-Groupement d’Aviation de la 4ème Armée (GRAVIA-IVA)

-Groupement de Bataillons de Chars de Combats 504 :

74ème, 76ème et 77ème BCC disposant chacun de trente-quatre chars lourds ARL-44 à canon de 90mm soit un total de 102 chars. Ce groupement va être placé pour emploi sous l’autorité du 2ème CCB.

-Groupement de Soutien Logistique d’Armée

-Renforts d’Artillerie : 356ème RALT (105L modèle 1936S), 364ème RALP (155L GPF-T) 196ème RALP (220L modèle 1950S)

-25ème Corps d’Armée

NdA initialement placé en réserve d’armée, il monte en ligne pour la phase d’exploitation de l’opération AVALANCHE. Il se place à la gauche de la 4ème Armée et prend donc contact avec le 12th US Army Corps.

-Un Etat-Major de Corps d’Armée

-625ème Régiment de Pionniers (625ème RP)

-25ème GRCA

-181ème RALT

-EACA 525

-1ère DIM

-47ème DI

-61ème DI

-26ème Corps d’Armée (26ème CA)

-Etat-Major de Corps d’Armée

-626ème Régiment de Pionniers (626ème RP)

-26ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (26ème GRCA)

-182ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (182ème RALT)

-Unités du génie et de soutien

-Element Aérien de Corps d’Armée 526 (EACA-526)

-4ème DIC

-22ème DI

-53ème DI

-8ème Corps d’Armée (8ème CA)

-Un Etat-Major de Corps d’Armée

-608ème Régiment de Pionniers (608ème RP)

-8ème Groupement de Reconnaisance de Corps d’Armée (8ème GRCA)

-108ème Régiment d’Artilerie Lourde à Tracteurs (108ème RALT)

-Unité de Génie et de Soutien

-Element Aérien de Corps d’Armée 508 (EACA-508)

-45ème DI

-2ème DINA

-2ème DIT

-16ème Corps d’Armée (16ème CA)

-Un Etat-Major de Corps d’Armée

-616ème Régiment de Pionniers (616ème RP)

-16ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (16ème GRCA)

-142ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (142ème RALT)

-Unités du génie et de soutien

-Element Aérien de Corps d’Armée 516 (EACA-516)

-6ème DINA

-8ème DINA

-52ème DI

6ème Armée Française

-Un Etat-Major d’Armée

Unités dépendant de la 6ème Armée

-6ème Groupement Anti-Aérien de Campagne (6ème GAAC) : quatre batteries polyvalentes disposant chacune de huit canons de 75mm et de douze canons de 37mm soit un total de 80 canons antiaériens en ligne.

-Groupement d’Aviation de la 6ème Armée (GRAVIA-VIA)

-Unités du génie et de soutien logistique

-Renforts d’Artillerie : 357ème RALT (105L modèle 1941T) 194ème RALP (220L modèle 1950S) et 171ème RALP (mortier de 280TR Schneider)

-9ème Corps d’Armée (9ème CA)

-Un Etat-Major de Corps d’Armée

-609ème Régiment de Pionniers (609ème RP)

-9ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (9ème GRCA)

-121ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (121ème RALT)

-Element Aérien de Corps d’Armée 509 (EACA-509)

-Unités du génie et de soutien

-31ème DIAlp

-32ème DI

-13ème DI

-12ème Corps d’Armée (12ème CA)

-Un Etat-Major de Corps d’Armée

-612ème Régiment de Pionniers (612ème RP)

-12ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (12ème GRCA)

-112ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs

-Element Aérien de Corps d’Armée 512 (EACA-512)

-Unités du génie et de soutien

-35ème DI

-40ème DI

-1ère DIT

-28ème Corps d’Armée (28ème CA)

-Un Etat-Major de Corps d’Armée

-628ème Régiment de Pionniers (628ème RP)

-28ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (28ème GRCA)

-120ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (120ème RALT) :

-Element Aérien de Corps d’Armée 528 (EACA-528)

-Unités du génie et de soutien

-43ème DI

-27ème DIAlp

-54ème DI

2ème Corps de Combat Blindé (2ème CCB)

-Un Etat-Major de Corps d’Armée

-Un groupement de soutien logistique

-638ème Régiment de Pionniers (638ème RP)

-2ème Groupement de Reconnaissance de Combat Blindé (2ème GRCB) : seize chars légers AMX-44, seize automitrailleuses puissantes, un escadron motocycliste et le 15ème Bataillon de Chasseurs Portés (15ème BCP)

-119ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (119ème RALT)

-102ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (102ème RALT)

-Groupement de Bataillons de Chars de Combats 504

-4ème Division Blindée (ex-4ème Division Cuirassée)

-6ème Division Blindée (ex-3ème DLM)

-7ème Division Blindée (ex-5ème DLM)

Le Conflit (116) Europe Occidentale (81)

Ordre de Bataille allié (2) : Groupe d’Armées n°2

En guise d’avant-propos

Ce Groupe d’Armées n°2 était initialement tendu par trois armées françaises à savoir les 3ème, 4ème et 6ème Armées. Durant l’opération NIBELUNGEN elles ont multiplié les attaques locales courtes et brutales pour fixer le maximum de troupes ennemies et éviter leur transfert vers la Seine.

Une fois l’ultime offensive stratégique allemande à l’ouest terminée, ce groupe d’armées n°2 est profondément transformé par l’arrivée de la 3ème Armée US qui va remplacer la 3ème Armée qui après un temps en réserve va prendre un créneau capital sur le front puisque couvrant notamment la Ville Lumière.

Après le déclenchement d’AVALANCHE, de nouvelles divisions blindées et d’infanterie vont arriver en France permettant la création d’une 7ème Armée US ce qui par corollaire entrainera la création du 1st USAG (First United States Armies Group) mais ceci est une autre histoire qu’il sera utile de raconter en temps voulu.

-3ème Armée US

-Un Etat-Major

-Unités du génie et de soutien logistique

-Groupement d’Artillerie Lourde

Huit groupes d’obusiers de 203mm et huit groupes de canons de 240mm

-Groupement de Bataillons de Chars

-1st 3rd 5th & 7th Independent Heavy Tank Bataillon disposant de chars lourds M-26 Pershing

-Groupement de chasseurs de chars

Quatre bataillons de chasseurs de chars équipés de M-18 Hellcat et deux bataillons de chasseurs de chars équipés de M-36 Jackson

-3rd US Corps

-Un Etat-Major

-Un Groupement de Soutien Logistique

-Un Régiment d’Artillerie Lourde disposant de canons de 155mm M-1 155mm Gun on Carriage M1 «Long Tom»

-Un Groupement de chasseurs de chars disposant de deux bataillons de M-18 Hellcat et de deux bataillons de M-36 Jackson.

-Un Bataillon de reconnaisance disposant de chars légers M-24 Chaffee et d’autos blindées M-17

-1st Armored Division

-24th Infantry Division (US)

-58th Infantry Division (US)

-8th US Corps

-Un Etat-Major

-Un Groupement de Soutien Logistique

-Un Régiment d’Artillerie Lourde disposant de canons de 155mm M-1 155mm Gun on Carriage M1 «Long Tom»

-Un Groupement de chasseurs de chars disposant de deux bataillons de M-18 Hellcat et de deux bataillons de M-36 Jackson

-Un Bataillon de reconnaissance disposant de chars légers M-24 Chaffee et d’autos blindées M-17

-1st Infantry Division (US)

-42nd Infantry Division (US)

-12th US Corps

-Un Etat-Major

-Un Groupement de Soutien Logistique

-Un Régiment d’Artillerie Lourde disposant de canons de 155mm M-1 155mm Gun on Carriage M1 «Long Tom»

-Un Groupement de chasseurs de chars disposant de deux bataillons de M-36 Jackson et de quatre bataillons de M-18 Hellcat

-Un Bataillon de reconnaisance disposant de chars légers M-24 Chaffee et d’autos blindées M-17

-10th Armored Division (US)

-38th Infantry Division (US)

-52th Infantry Division (US)

4ème Armée Française

-Un Etat-Major d’Armée

-Unités dépendant directement de la 4ème Armée

-Groupement Anti-Aérien de Campagne de la 4ème Armée (GAAC-IV) :

Après l’opération NIBELUNGEN, il est réorganisé sur le même modèle que les GAAC du GA n°1 à savoir des batteries polyvalentes regroupant pièces lourdes et pièces légères pour tenter de créer un barrage aux avions ennemis.

Initialement il y avait huit batteries, quatre lourdes (deux de 75mm et deux de 90mm) et quatre légères disposant de canons de 37mm. Comme désormais il n’y aura plus que trois corps d’armée en ligne au lieu de quatre, le nombre de batteries va donc tomber à trois au lieu de quatre initialement prévues, deux batteries disposant de 75mm et de 37mm, une disposant de canons de 90mm et de 37mm, les pièces et les artilleurs en surnombre étant transférées vers d’autres unités.

-Groupement d’Aviation de la 4ème Armée (GRAVIA-IVA)

-Groupement de Bataillons de Chars de Combats 504 :

74ème, 76ème et 77ème BCC disposant chacun de trente-quatre chars lourds ARL-44 à canon de 90mm soit un total de 102 chars.

-Groupement de Soutien Logistique d’Armée

-25ème Corps d’Armée

Ce Corps d’Armée est en réserve d’armée au moment du déclenchement de l’opération AVALANCHE et ne doit monter en ligne qu’une fois le front fermement stabilisé au nord de Paris mais bien entendu tout se passe rarement comme les planificateurs l’ont prévu. Ce corps d’armée comprend les moyens suivants :

-Un Etat-Major de Corps d’Armée

-625ème RP

-25ème GRCA : seize AMX-42, seize AM modèle 1940P et un escadron de fusiliers motocyclistes

-181ème RALT : deux groupes de 105mm équipés de 105L modèle 1941T et deux groupes de 155mm équipés de 155L GPF-T

-EACA 525

-1ère DIM

-47ème DI

-61ème DI

-26ème Corps d’Armée (26ème CA)

-Etat-Major de Corps d’Armée

-626ème Régiment de Pionniers (626ème RP)

-26ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (26ème GRCA) : seize chars légers AMX-42, seize AM modèle 1940P et un escadron de fusiliers motocyclistes

-182ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (182ème RALT) : deux groupes de 105mm 105L modèle 1936S et deux groupes de 155mm équipés de 155L GPF-T

-Unités du génie et de soutien

-Elément Aérien de Corps d’Armée 526 (EACA-526)

-4ème Division d’Infanterie Coloniale (4ème DIC)

-22ème Division d’Infanterie (22ème DI)

-53ème Division d’Infanterie (53ème DI)

-8ème Corps d’Armée (8ème CA)

-Un Etat-Major de Corps d’Armée

-608ème Régiment de Pionniers

-8ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (8ème GRCA) : seize chars légers AMX-42, seize AM modèle 1940P et un escadron de fusiliers motocyclistes.

-108ème Régiment d’Artilerie Lourde à Tracteurs (108ème RALT) : deux groupes de 105mm 105L modèle 1936S et deux groupes de 155mm équipés de 155L GPF-T

-Unité de Génie et de Soutien

-Element Aérien de Corps d’Armée 508 (EACA-508)

-45ème Division d’Infanterie (45ème DI)

-2ème Division d’Infanterie Nord-Africaine (2ème DINA)

-2ème Division d’Infanterie Tchécoslovaque (2ème DIT)

-16ème Corps d’Armée (16ème CA)

-Un Etat-Major de Corps d’Armée

-616ème Régiment de Pionniers

-16ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (16ème GRCA) : seize chars légers AMX-42, seize AM modèle 1940P et un escadron de fusiliers motocyclistes

-142ème RALT (ex-142ème RALH) : deux groupes de 105mm 105L modèle 1941T et deux groupes de 155mm équipés de 155L modèle 1945S

-Unités du génie et de soutien

-Element Aérien de Corps d’Armée 516 (EACA-516)

-6ème Division d’Infanterie Nord-Africaine (6ème DINA)

-8ème Division d’Infanterie Nord-Africaine (8ème DINA)

-52ème Division d’Infanterie (52ème DI)

6ème Armée Française

-Un Etat-Major d’Armée

Unités dépendant de la 6ème Armée

-Groupement Anti-Aérien de Campagne de la 6ème Armée (GAAC-VIA) :

Réorganisé selon un modèle proche de celui de la 4ème Armée, le 6ème GAAC est organisé désormais en un état-major et trois batteries polyvalentes disposant chacune de canons de 75mm et de canons de 37mm pour protéger les trois corps d’armée en ligne, le quatrième étant mis en réserve d’armée pour ménager une ressource humaine que l’on sait difficilement extensible.

-Groupement d’Aviation de la 6ème Armée (GRAVIA-VIA)

-Unités du génie et de soutien logistique

-34ème Corps d’Armée

Ce Corps d’Armée est placé en réserve d’armée pour faire face à une nouvelle attaque allemande ou plutôt pour relever un CA en ligne pour préserver un réservoir humain qu’il convient déjà de ménager. Il comprend les éléments suivants :

-Un Etat-major de corps d’armée

-634ème RP

-34ème GRCA : douze chars légers AMX-42, douze automitrailleuses AM modèle 1940P et un escadron de fusiliers motocyclistes

-147ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (147ème RALT) : deux groupes de 105mm 105L modèle 1936S et deux groupes de 155mm équipés de 155L GPF-T.

-EACA-534

-Unités du génie et de soutien

-28ème Division d’Infanterie Alpine (28ème DIAlp)

-66ème Division d’Infanterie (66ème DI)

-67ème Division d’Infanterie (67ème DI)

-9ème Corps d’Armée (9ème CA)

-Un Etat-Major de Corps d’Armée

-609ème Régiment de Pionniers

-9ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (9ème GRCA) : seize AMX-42, seize AM modèle 1940P et un escadron de fusiliers motocyclistes

-121ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (121ème RALT) : deux groupes de 105mm équipés de 105L modèle 1936S et deux groupes de 155mm équipés de 155L modèle 1945S

-Elément Aérien de Corps d’Armée 509 (EACA-509)

-Unités du génie et de soutien

-31ème Division d’Infanterie Alpine (31ème DIAlp)

-32ème Division d’Infanterie (32ème DI)

-13ème Division d’Infanterie (13ème DI)

-12ème Corps d’Armée (12ème CA)

-Un Etat-Major de Corps d’Armée

-612ème Régiment de Pionniers (612ème RP)

-12ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (12ème GRCA) : douze chars légers AMX-44, douze AM modèle 1940P et un escadron de fusiliers motocyclistes

-112ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (ex-122ème RALH) : deux groupes de 105mm et deux groupes de 155mm

-Elément Aérien de Corps d’Armée 512 (EACA-512)

-Unités du génie et de soutien

-35ème Division d’Infanterie (35ème DI)

-40ème Division d’Infanterie (40ème DI)

-1ère Division d’Infanterie Tchécoslovaque (1ère DIT)

-28ème Corps d’Armée (28ème CA)

-Un Etat-Major de Corps d’Armée

-628ème Régiment de Pionniers (628ème RP)

-28ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (28ème GRCA) : douze chars légers AMX-42, douze AM modèle 1940P et un escadron de fusiliers motocyclistes

-120ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (120ème RALT) : deux groupes de 105 équipés de 105L modèle 1941T et deux groupes de 155mm équipés de 155L GPF-T.

-Elément Aérien de Corps d’Armée 528 (EACA-528)

-Unités du génie et de soutien

-43ème Division d’Infanterie (43ème DI)

-27ème Division d’Infanterie Alpine (27ème DIAlp)

-54ème Division d’Infanterie (54ème DI)

2ème Corps de Combat Blindé (2ème CCB)

-Un Etat-Major de Corps d’Armée

-Un groupement de soutien logistique

-638ème Régiment de Pionniers

-2ème Groupement de Reconnaissance de Combat Blindé (2ème GRCB) :

seize chars légers AMX-44, seize automitrailleuses puissantes, un escadron motocycliste et le 15ème Bataillon de Chasseurs Portés (15ème BCP)

-119ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (119ème RALT) :

deux groupes de 105L modèle 1936S et deux groupes de 155L GPF-T

-4ème Division Blindée (ex-4ème Division Cuirassée)

-6ème Division Blindée (ex-3ème DLM)

-7ème Division Blindée (ex-5ème DLM)

Mitteleuropa Balkans (145) Yougoslavie (33)

Canons d’assaut, canons automoteurs et chasseurs de chars

Tanketa T-32

La Tanketa T-32 était un chasseur de char léger conçu et construit en Tchécoslovaquie chez la désormais très connue firme Skoda.

C’était un véhicule léger biplace armé d’un canon de 37mm et d’une mitrailleuse de 7.92mm en superstructure ce qui lui permettait d’être particulièrement discret.

Seulement huit véhicules ont été acquis par l’armée royale yougoslave, formant un escadron rapide de véhicules blindés ou Eskadron brzih bornih kola. Cette unité dépendait de l’Ecole de Cavalerie de Zemun et devait expérimenter l’utilisation des blindés à plus grande échelle.

Cette unité existait toujours en septembre 1948 mais la mécanisation des forces armées yougoslaves n’avait pas énormément progressée.

Ces huit tankettes furent engagées au combat durant l’opération MARITSA où six d’entre-elles après quelques coups d’éclats furent détruites, laissant deux véhicules qui furent capturés par les allemands avant que ces derniers les envoient à la casse car n’ayant pas l’utilité de tels véhicules.

La Tanketa T-32 était un véhicule blindé biplace pesant 5.8 tonnes mesurant 3.58m de long sur 1.76m de large pour une hauteur de 1.95m. Motorisé par un moteur diesel Skoda, elle pouvait atteindre la vitesse maximale de 41km/h sur route et de 15km/h en tout-terrain avec une distance franchissable sur route de 260km.

Ce véhicule était protégé par un épaisseur de blindage allant de 5 à 22mm. Si le plancher n’était protégé que par 5mm de blindage, le toit de la caisse et le toit du compartiment de combat était protégé par 8mm, les côtés et l’arrière de la caisse par 12mm tout comme les côtés et l’arrière du compartiment de combat. Si l’avant de la caisse était protégé par 15mm d’acier à blindage, le mantelet du canon et l’avant du compartiment de combat bénéficiait de 22mm de blindage.

L’armement se composait d’un canon de 37mm Skoda A3J alimenté à 42 obus et d’une mitrailleuse de 7.92mm Vz.26 disposant de 1000 cartouches, les armes solidaires pouvant pointer en site de -10° à +25° et en azimut sur 15° de chaque côté de l’axe.

Somua Sau-40

Somua Sau 40

A la base le char avait été conçu comme véhicule d’appui pour l’infanterie mais avec le temps il devint évident que le principal adversaire du char allait être son compère du camp d’en face. Les différentes infanteries du monde entier résistèrent, firent des pieds et des mains mais cela semblait être dans le cour des choses.

L’appui-feu de l’infanterie restait cependant une question majeure et cela aboutit dans plusieurs pays sur la mise au point de canons d’assaut. La France allait ainsi mettre au point deux modèles, le Somua Sau-40 et l’ARL V-39. Si le premier était destiné aux DLM le second était destiné aux Divisions Cuirassées.

Dans un premier temps, il est prévu un groupe de deux batteries à quatre pièces soit un total de huit canons par DLM, un chiffre rapidement jugé insuffisant et un deuxième groupe est rapidement adjoint portant le total à seize canons d’assaut par DLM. En septembre 1942, chaque groupe passe à douze canons d’assaut, une troisième batterie étant créée dans chaque groupe.

D’abord placés sous le commandement direct du commandant de division, les groupes de canons d’assaut vont ensuite être placés sous le commandement des Brigades Légères Mécaniques (BLM) suite à la création en mars 1943 de la 6ème DLM et de la réorganisation des cinq premières sur ce modèle qui servit aussi pour les 7ème et 8ème DLM.

Quand éclate le second conflit mondial, un total de 208 Somua Sau40 sont en service au sein des DLM plus précisément 192 canons automoteurs et 16 véhicules de commandement, laissant 59 véhicules en réserve.

Dès avant septembre 1948, la France décide d’arrêter la fabrication pour se concentrer sur un canon automoteur à canon de 105mm sur châssis Renault R-40 (Somua S-45 pour les unités de l’ancienne cavalerie) en attendant d’utiliser celui du Renault G-1R.

De plus des projets de réutilisation des châssis disponibles ont été étudiés par l’Entrepôt de Réserve Générale du Matériel (ERGM) implanté à Gien dans le Loiret. Ces projets sont baptisés GPM (Gien Projet Militaire) et combinent un canon puissant sur un châssis de char déclassé par l’arrivée de blindés modernes.

Peu à peu un certain nombre de Somua Sau-40 sont disponibles et c’est ainsi que la nouvelle armée yougoslave à pu récupérer des véhicules entièrement remis en état par la France.

La nouvelle armée yougoslave va équiper chaque régiment d’infanterie portée d’un bataillon de canons d’assaut, chaque bataillon disposant de trois compagnies de quinze véhicules soit un total de 90 canons d’assaut pour l’ensemble de la division blindée.

Ces canons d’assaut vont montrer leur efficacité en collant à l’infanterie portée désormais montée sur half-track. A la fin du conflit ces véhicules usés vont être retirés du service et le bataillon dissous laissant l’infanterie portée sans moyen d’appui-feu direct.

Le Somua Sau40 était un canon d’assaut de conception et de fabrication française pesant 21.6 tonnes en ordre de combat, mesurant 5.90m de long pour 2.51m de large et une hauteur de 2.60m.

Motorisé par un moteur Somua de 190ch, il pouvait atteindre la vitesse maximale de 35km/h sur route et franchit toujours sur le bitume 280km.

Protégé par un blindage maximal de 40mm, il était armé d’un canon de 75mm APX de 30 calibres (longueur du tube : 2.25m) en casemate approvisionné à 100 obus et une mitrailleuse de 7.5mm MAC-31 installée en tourelle pour l’autodéfense. L’équipage était de 5 hommes.

M-10 Tank Destroyer

C’est au printemps 1942 que l’US Army lance un appel à projet pour un tank destroyer (chasseur de chars) équipé d’une tourelle armé d’un canon antichar et non un canon installé en superstructure comme on l’avait envisagé pour les premiers projets de «destructeur de chars».

Le développement est rapide puisque s’appuyant sur des armes existantes : un canon de 3 pouces et un chassis très voisin de celui du M4 Sherman. Résultat, le M-10 est mis en service dès le mois de juin 1944 après deux ans de développement.

Surnommé «Wolverine», ce véhicule disposait d’une tourelle ouverte ce qui le rendait vulnérable aux éclats d’obus mais cette vulnérabilité était considérée comme acceptable. Son puissant canon de 76.2mm lui aurait permis de détruire la quasi-totalité des chars allemands rencontrés.

Hélas pour lui, au printemps 1948, son remplacement par le M-18 Hellcat commence, un véhicule plus rapide et muni d’un canon de 76mm à haute vitesse initiale plus efficace. Néanmoins quand le second conflit mondial se termine en septembre 1954, quatre Tank Destroyer Batallion sont encore équipés de Wolverine.

Engagé en Europe, il se montra efficace contre les Panzer III et IV. Il rencontrait plus de difficultés face au Panzer V Panther. Face au Panzer VI Tigre, il était largement surclassé par le blindage et l’allonge du char lourd allemand.

Avec la fin du conflit, le nombre de TDB décroit de manière importante et logiquement, les quatre bataillons équipés de M10 sont les premiers à être dissous.

Outre les Etats-Unis, le M10 à été utilisé par la Grande-Bretagne et la France en petit nombre (essentiellement à des fins d’évaluation opérationnelle), le Canada, l’Egypte, l’Italie (après guerre), la Pologne, la Chine, l’URSS et la Yougoslavie.

La Yougoslavie reçoit des véhicules de seconde main puisqu’en 1949/50 la production du Wolverine à cessé. Comme pour le Sherman, la Yougoslavie aurait préféré un autre véhicule en l’occurence le M-18 Hellcat mais ce véloce chasseur de char ne servira sous les couleurs yougoslaves qu’une fois le second conflit mondial terminé.

En ce qui concerne le M-10, il va équiper un bataillon de 45 véhicules de la division blindée et l’escadron d’éclairage et d’appui de chaque régiment de char soit cinq véhicules. Cela fait un total de 55 véhicules en ligne auxquels il faut ajouter quelques véhicules pour l’entrainement.

Au combat ce véhicule ne fût ni décevant ni exceptionnel, honnête dirions nous. Comme nous l’avons vu plus haut le Wolverine à été remplacé par le Hellcat une fois le second conflit mondial terminé plus précisément en 1957.

Le 3 Inch Gun Motor Carriage M10 (M10 Tank Destroyer) était un chasseur de chars de conception et de fabrication américiane pesant 29 tonnes en ordre de combat, mesurant 5.97m de long pour une largeur de 3.05m et une hauteur de 2.89m.

Motorisé par un moteur diesel de 450ch, il pouvait atteindre la vitesse maximale de 51km/h sur route et parcourir toujours sur route 260 à 300km.

Protégé par 9.5 à 57.2mm de blindage, il était armé d’un canon de 3 pouces (76.2mm) M7 sur affût M5 avec 54 coups et d’une mitrailleuse de 12.7mm Browning M2HB avec 300 coups L’equipage se composait de cinq hommes à savoir le chef de char, le tireur, le chargeur, le conducteur et l’assistant-conducteur)

M-7 Priest

Connu officiellement sous le nom de 105mm Howitzer Motor Carriage M-7 Priest, c’est le canon automoteur standard de l’armée américaine. Il combine un châssis de char moyen M-3 avec une superstructure abritant un obusier de 105mm. La présence d’un tourelleau avec une mitrailleuse de 12.7mm lui donna son surnom puisque cela ressemblait à une chaire d’Eglise d’où le surnom de Priest (prêtre).

Six prototypes sont commandés en mars 1945, prototypes intensivement testés avant qu’il ne soit officiellement adopté en janvier 1946. Au sein de l’US Army il va être utilisé par l’artillerie des Armoured Division (Divisions Blindées) et au sein de groupes de réserve. Si l’artillerie des AD assure l’appui direct des chars par des tirs de barrage, de contrebatterie ou par une préparation préliminaire, les Priest de l’artillerie de réserve ont un rôle plus stratégique.

Les trois divisions de cavalerie et les seize divisions blindées regroupent au total soixante-seize groupes équipés de M7 Priest soit un total de 912 pièces auxquelles il faut ajouter 432 M7 de la «Réserve Générale» soit un total de 1344 automoteurs.

Prévoyant des pertes élevées, les américains vont commander pas moins de 5700 M7 Priest produits en trois variantes, la M7A1 produite à 2100 exemplaires, la M7A2 produite à 1800 exemplaires et la M7A3 produite à 1800 exemplaires également.

Outre les Etats-Unis, cet automoteur à été utilisé par la Grande-Bretagne (qui allait le remplacer rapidement par le Sexton), la Belgique, les Pays-Bas, la Pologne et la Tchécoslovaquie, la Norvège et le Danemark _ces quatre pays occupés par les allemands disposaient néanmoins d’unités en exil combattant sous commandement français pour les deux premiers, sous commandement britanniques pour les deux suivants_, la Yougoslavie, le Brésil, l’Argentine, le Mexique, la Chine, l’Inde, l’Australie et la Nouvelle-Zélande.

Une fois le conflit terminé, le M7 Priest à été rapidement remplacé par de nouvelles pièces automotrices de 105 et de 155mm. Les unités de Réserve et de la Garde Nationale l’ont utilisé jusqu’au milieu des années soixante.

Comme dans beaucoup d’autres moments, des pays ont profité des surplus américains pour s’équiper en canons automoteurs à un prix défiant toute concurrence soit pour renouveler leur parc ou pour reconstituer leurs forces.

C’est ainsi que des M7 Priest ont été cédés au Portugal, à l’Espagne, à l’Italie, aux armées des Nouveaux Pays Allemands, à la Grèce, à la Turquie, à l’Iran, à la Thaïlande, à la Birmanie et au Japon.

Il n’y à pas eu de variantes dédiées du M7. Certains Priest ont perdu leur canon pour servir de ravitailleur d’artillerie, de dépanneur, de véhicule de dépannage ou de transport de troupes mais il s’agissait d’improvisations sur le terrain et non de variantes mises au point à l’arrière et bénéficiant donc d’une appelation officielle.

Théoriquement c’est la Grande-Bretagne qui devait fournir l’artillerie de la nouvelle armée yougoslave. Seulement voilà à l’époque le Sexton n’est pas encore disponible pour les alliés et le gouvernement yougoslave en exil va choisir le Priest. Nul doute que si le conflit avait duré, les M-7 auraient été remplacés par des Sexton pour une question de communauté logistique puisque l’artillerie yougoslave utilisait comme pièce d’artillerie tractée le canon-obusier de 25 calibres.

Au sein de la nouvelle armée yougoslave il équipe le régiment d’artillerie de la 1ère Division Blindée yougoslave. Ce régiment est organisé sur le même modèle que les régiments d’artillerie tractée à savoir un état-major, une batterie de commandement et de soutien, deux groupes à trois batteries de quatre pièces soit vingt-quatre bouches à feu et une batterie de reconnaissance et de conduite de tir.

La Yougoslavie va recevoir un total de 40 Priest, vingt-quatre en ligne et seize comme volant de fonctionnement et pour l’entrainement. Comme nous l’avons vu plus haut si la guerre s’était prolongée, les Priest auraient été remplacés par des Sexton ce qui ne sera pas le cas. Les Priest sont restés en service dans l’armée yougoslave jusqu’en 1962 quand ils sont remplacés par des canons automoteurs de conception et de fabrication soviétique.

Le M-7 Priest était un canon automoteur de conception et de fabrication américaine pesant 21.1 tonnes en ordre de combat, mesurant 5.7m de long sur 2.7m de large pour une hauteur sans mitrailleuse de 2.5m.

Motorisé par un moteur en étoile Wright R975C1 de 400ch, il pouvait atteindre une vitesse maximale de 40km/h avec un rayon d’action de 230km.

Protégé par un blindage d’une épaisseur maximale de 51mm à l’avant, il était armé d’un obusier de 105mm approvisionné à 57 coups (42 coups supplémentaires dans une remorque M-8) et d’une mitrailleuse de 12.7mm Browning M2HB avec 300 coups assure la défense rapprochée.

L’équipage se compose de sept hommes.

Benelux (62) Belgique (23)

Chasseurs de chars Canons d’assaut et canons automoteurs
Avant-propos

L’apparition du char de combat ne solutionna pas tous les problèmes posés par la glaciation du front occidental. En effet une fois la percée obtenue, il fallait exploiter c’est-à-dire aller suffisamment vite pour empêcher l’ennemi de se rétablir correctement.

A plusieurs reprises y compris avant l’apparition du char, la percée avait été obtenue mais l’exploitation se révélant impossible, les allemands ont pu faire venir des troupes fraîches et rétablir un front continu et cohérent.

Deux problèmes majeurs se posaient : le transport de l’infanterie et son appui-feu. A pied le fantassin était encore vulnérable et l’artillerie atteignait rapidement sa portée maximale ce qui nécessitait son déplacement. Aucune solution vraiment satisfaisante ne fût trouvée avant l’armistice même si les ingénieurs alliés touchaient au but.

En effet, certains tanks Mark britanniques avaient été modifiés en transport de troupes (mais des conditions telles que les soldats étaient moins fringants que si ils avaient suivis les chars à pied) et les premières pièces automotrices étaient produites en France.

La période de paix ne permis pas de développer vraiment des moyens de transport et d’appui-feu modernes, tout juste des briques partielles. C’est ainsi que la plupart des armées avaient en service ou en projet des canons d’assaut, des canons automoteurs et des chasseurs de chars.

La Belgique elle ne possédait en septembre 1939 que des chasseurs de char en l’occurrence le T-13 armé d’un canon de 47mm. En septembre 1948, même situation, aucun projet de canon automoteur et de chasseur de chars puissant voir de canon d’assaut n’ayant vu le jour visiblement pour ne pas «provoquer» l’Allemagne.

Bien entendu une fois la guerre entamée et la Belgique occupée, toutes les limites sautent permettant à la Belgique de disposer de canons d’assaut, de chasseurs de chars et même des canons automoteurs.

T-13

T-13

En septembre 1939, le seul véhicule militaire d’appui en service en nombre au sein de l’armée belge est le T-13, un chasseur de chars léger combinant un châssis fournit par Vickers (jusqu’à la version B-3) avec une superstructure abritant un canon de 47mm qui était largement suffisant pour détruire les chars allemands alors en service.

Durant la période 1919-1939, les militaires belges étaient conscients de la nécessité d’équiper leur armée de chars ou du moins de véhicules blindés de combat. Cette prise de conscience n’était cependant pas partagée par la classe politique qui craignait de provoquer les allemands ou les refusaient pour des raisons idéologiques.

Le T-13 est un compromis acceptable puisque c’est un véhicule léger, peu protégé et disposant d’un canon en superstructure ce qui en faisait clairement un chasseur de chars et non un véritable char de combat. Autre chose qui trahissait cette volonté d’apaisement : le refus d’utiliser le mot «char».

Après avoir acquis des tracteurs d’artillerie pour motoriser leur artillerie américaine, les belges décident d’expérimenter l’artillerie portée en compagnie un châssis Carden-Lloyd et un canon de 47mm de la FRC, le tout sous bouclier. Ce concept se montre efficace et va aboutir à la commande de trente-deux T-13B1 suivis par le T-13B2 produit entre 1935 et 1937 et enfin par le T-13B3 produit entre 1938 et 1940. La production totale est de 375 exemplaires.

Les T-13 formaient des compagnies déployées au sein des divisions d’infanterie, des divisions de chasseurs ardennais et des divisions de cavalerie.

Au printemps 1940, neuf DI disposaient d’une compagnie de douze T-13 en l’occurence les 1ère, 2ème,3ème,4ème,7ème,8ème,9ème,10ème et 11ème DI soit un total de 108 véhicules auxquels il faut ajouter 56 T-13 au sein des deux divisions de chasseurs ardennais (trente-deux et vingt-quatre respectivement) et 33 au sein des divisions de cavalerie avec vingt et un pour la première et douze pour la seconde.

On trouve également une compagnie au niveau du 3ème Corps d’Armée et deux escadrons de Réserve Générale, le premier à Namur et le second à Liège.

Ce véhicule est toujours en service en mai 1949 en dépit du fait qu’il soit clairement déclassé. Il équipe ainsi dix divisions d’infanterie à raison d’une compagnie de douze véhicules soit 120 T-13 en ligne, essentiellement des T-13B3 plus récents et surtout plus fiables.

Ces véhicules vont appuyer l’infanterie belge, servant de réserve antichar mobile par exemple pour stopper des infiltrations de chars allemands sur les arrières. Les rares tentatives d’utilisation offensive lors des contre-attaques se transformant en véritables fiascos.

Quand la Belgique capitule, il ne reste sous les couleurs belges qu’une poignée de véhicules. Un recensement effectué en octobre 1949 liste en dépôt près de Caen un total de huit T-13B1, quatre T-13B2 et vingt-cinq T-13B3 soit seulement trente-sept véhicules alors que la production à dépassé les trois cents exemplaires.

Les allemands vont en récupérer une centaine, les utilisant généralement pour l’entrainement, le maintient de l’ordre ou comme tracteurs d’artillerie. Fort peu de T-13 ont survécu au conflit, un exemplaire peut être aujourd’hui admiré au Musée de l’Armée à Bruxelles.

Caractéristiques Techniques :

Type : chasseur de chars légers

Masse 4.5 tonnes

Dimensions : longueur 3.65m largeur 1.76m (1.83m pour les B-3) hauteur 1.69m (1.84m pour les B-3)

Motorisation : un moteur essence Meadows de 60ch

Performances : vitesse maximale 40 km/h (41 km/h pour le B-3) distance franchissable 240km (400km pour le B-3)

Protection : 6 à 12mm (13mm pour le B-3)

Armement : un canon antichar de 47mm modèle 1931 et un fusil-mitrailleur FN M1918 BAR

Equipage : chef char/tireur/pourvoyeur et conducteur

M-18 Hellcat

M-18 Hellcat
Quand le gouvernement belge installé à Caen décide de reconstituer une armée autonome, l’obsession est de renforcer les capacités antichars de ses unités de combat. Pour cela l’adoption d’un chasseur de chars est une nécessité, les nouveaux tableaux d’organisation prévoyant une compagnie de tank destroyer au sein du bataillon antichar et antiaérien prévu pour les trois DI, les deux DLI et l’unique DB.

Ce bataillon disposait d’un état-major, d’une compagnie de commandement et de soutien, de deux compagnies antichars (une de chasseurs de chars et une de canons antichars remorqués) et deux compagnies antiaériennes avec des canons antiaériens de 40mm Bofors et de 25mm Hotchkiss.

La compagnie de chasseurs de chars est organisé en un état-major, un peloton de commandement et de soutien, trois pelotons de quatre chasseurs de chars et un peloton d’autos blindées (reconnaissance et protection) soit un total de quatorze chasseurs de chars pour la compagnie.

Pour satisfaire le besoin pour 84 chasseurs de chars, les belges essentiellement pour des raisons politiques choisissent un véhicule américain, le 76mm Gun Motor Carriage M-18 plus connu sous le nom de M-18 Tank Destroyer «Hellcat».

Tout en mettant au point le M-10 Wolverine, le Tank Destroyer Command étudia un nouveau modèle de chasseur de char mettant davantage encore en avant la vitesse et l’armement sur la protection.

Après plusieurs projets infructueux, les ingénieurs travaillant sur ce projet aboutirent à un véhicule d’un peu moins de 18 tonnes, filant à plus de soixante-dix kilomètres par heure avec un armement composé d’un canon de 76mm à haute vitesse initiale qui permettait de détruire tous les chars allemands y compris le Tigre même si pour ce dernier, il fallait se rapprocher à moins de 500m.

Deux prototypes sont commandés au printemps 1946, évalués à l’automne 1946 puis adoptés après quelques modifications au printemps 1947 sous le nom de 76mm Gun Motor Carriage M-18 même si la troupe utilisait davantage le surnom de Hellcat pour désigner leur véhicule.

Quand le second conflit mondial éclate en Europe, seulement huit bataillons sur 36 sont équipés de ce formidable véhicule. Leur nombre augmente progressivement à la fois pour remplacer les M10 mais également pour équiper de nouveaux TDB.

A son apogée, Hellcat équipait 40 bataillons de chasseurs de chars sur les 54 dont disposait le Tank Destroyer Command à sa propre apogée. Ce nombre va être légèrement réduit puisqu’en septembre 1954, «seulement» trente-six bataillons sont équipés de M18.

Quand le Tank Destroyer Command est dissous en septembre 1955, il ne restait que 24 bataillons dont quatorze étaient équipés de M-18 Hellcat. Le nombre d’unités ne cesse de décroître mais le dernier bataillon dissous le 1er septembre 1961 était encore équipé de Hellcat.

Des véhicules encore en bon état sont soit stockés pour une réutilisation éventuelle mais la plupart sont feraillés ou cédés à des pays étrangers comme la Malaisie, l’Indonésie, Singapour, la Yougoslavie, la Turquie, Chypre ou encore l’Uruguay et la Bolivie.

Aux côtés du M18 figure le M39, une version utilitaire sans canon utilisée pour le transport de matériel, de troupes et le remorquage de pièces d’artillerie.

Des projets de variante à canon de 105mm et amphibie (au profit des Marines) furent étudiées mais abandonnées en cours de développement probablement pour limiter la dispersion des efforts et rationaliser production et soutien logistique.

La Belgique va recevoir au total près de 140 Hellcat. Si les M-18 déployés en Europe furent utilisés pour leur cœur de mission à savoir la lutte antichar, les M-18 de la Force Publique furent utilisés davantage pour le soutien de l’infanterie alors que le menace char était inexistante après la première phase de l’opération GIDEON.

Les Hellcat sont restés en service dans l’armée belge jusqu’en 1956, l’armée d’outre-quievrain abandonnant rapidement le concept du chasseur de chars en préférant investir dans le char de combat et notamment le char de combat principal, le Main Battle Tank (MBT). Au Congo, les M-18 sont restés en service jusqu’au début des années quatre-vingt quand le manque de pièces détachées rendit impossible tout maintien en service.

Caractéristiques techniques du M-18 Hellcat

Type : chasseur de char

Poids : 17.7 tonnes

Dimensions : longueur totale 6.60m (5.28m pour la coque) largeur 2.87m hauteur 2.57m

Motorisation : un moteur Continental R-975-C1 de 400ch

Performances : vitesse maximale 76 km/h distance franchissable 160km

Blindage : 4.8 à 25mm

Armement : un canon de 76mm avec 45 coups, une mitrailleuse de 12.7mm Browning M2HB avec 800 coups

Equipage : cinq hommes (chef de char, tireur, chargeur, conducteur et assistant-conducteur)

Canon d’assaut modèle 1950

Pour améliorer l’appui-feu de l’infanterie, l’armée belge décide d’équiper ses trois divisions d’infanterie d’un bataillon de canons d’assaut organisé en un état-major, une compagnie de commandement et de soutien, trois compagnies de canons d’assaut (un peloton de commandement et de soutien, trois pelotons de cinq canons d’assaut et un peloton d’autos blindées) et une compagnie de reconnaissance équipée d’autos blindées.

Somua Sau40

Canon d’assaut Somua Sau40

A la fin des années trente, l’armée française avait mis au point deux modèles de canons d’assaut, le Somua Sau40 sur châssis Somua S-40 pour la cavalerie, l’ARL V 39 sur un châssis spécifique pour l’infanterie (plus précisément les Divisions Cuirassées).

ARLV39

ARL V-39

Dès avant septembre 1948, la France décide d’arrêter la fabrication pour se concentrer sur un canon automoteur à canon de 105mm sur châssis Renault R-40 (Somua S-45 pour les unités de l’ancienne cavalerie) en attendant d’utiliser celui du Renault G-1R.

De plus des projets de réutilisation des châssis disponibles ont été étudiés par l’Entrepôt de Réserve Générale du Matériel (ERGM) implanté à Gien dans le Loiret. Ces projets sont baptisés GPM (Gien Projet Militaire) et combinent un canon puissant sur un châssis de char déclassé par l’arrivée de blindés modernes.

Ces projets ont été initiés par le général Villeneuve et le ministre de l’Armement, Raoul Dautry pour anticiper sur une potentielle perte des industries du Nord-Est comme durant le premier conflit mondial.

Comme les blindés sont indispensables à la guerre moderne, il faut pouvoir anticiper et faire appel au «système D», domaine où les français ne sont pas les moins maladroits.

Dans le domaine des chasseurs de chars notons le projet GPM-1 d’un chassis de Renault R-35 avec un canon de 47mm SA modèle 1941 en superstructure, d’un GPM-3 combinant un chassis de Somua S-35 avec un canon de 75mm TAZ modèle 1939 en superstructure, d’un GPM-5 combinant un chassis d’AMX-42 avec un canon de 90mm Schneider modèle 1939 adapté à l’antichar.

Dans le domaine des canons d’assaut, notons le projet GPM-2 combinant le chassis de Renault R-35 avec un canon de 75mm en superstructure _plus simple à produire que les canons d’assaut Somua SA u 40 ou ARL V-39_ , le projet GPM-4 combinant un chassis de Hotchkiss H-39 avec un obusier de 105C modèle 1935B et enfin le projet GPM-6 combinant un chassis Renault G1 avec un canon de 155mm modèle 1946.

Tous ces projets n’existent qu’à deux ou trois exemplaires mais pourraient vite se multiplier en raison de la présence d’un nombre conséquent de chars déclassés ou stockés pour servir de volant de fonctionnement.

Après les premiers combats en France, le front se stabilise sur la Seine, entraînant la perte d’une partie de la capacité industrielle du pays. Néanmoins avec la politique de déconcentration et de décentralisation industrielle ainsi que l’évacuation de certaines usines au sud de la Loire, la perte est limitée.

Les projets GPM sont-ils destinés à ne faire qu’ultérieurement les délices des historiens ? Non puisque certains vont être produits en série pour la France mais aussi pour la Belgique qui cherche un canon d’assaut pour améliorer la puissance de feu de ces divisions d’infanterie.

Une délégation militaire belge visite ainsi l’ERGM de Gien et assiste à la démonstration des différents véhicules des projets GPM. Elle s’intéresse surtout aux canons d’assaut puisque pour les chasseurs de chars, la Belgique à déjà choisit le Hellcat américain.

Le GPM-2 est vite écarté et l’hésitation est importante entre le GPM-4 et le GPM-6. Finalement la Belgique choisit le GPM-4 en ayant l’assurance que ces véhicules seront vite disponibles en raison de l’abondance du nombre de véhicules.

Le 17 mai 1950, le GPM-4 est adopté par la Belgique sous la désignation de Canon d’assaut modèle 1950. Chaque bataillon disposant de 51 véhicules, la Belgique va recevoir rien que pour ces unités de première ligne 153 véhicules, la France elle choisissant un autre véhicule en combinant le châssis du Renault G-1 avec un obusier de 105C modèle 1935B.

Le canon d’assaut modèle 1950 était un véhicule à la conception soignée. Sur le châssis renforcé du H-39, la caisse d’origine et la tourelle ont fait place à une superstructure très enveloppante abritant un obusier de 105mm à l’avant droit, le pilote se trouvant à gauche. Juste en arrière on trouve le compartiment de combat plutôt confortable pour les trois hommes y opérant avec le chef de char situé derrière le pilote, le tireur et le pourvoyeur se trouvant naturellement derrière le canon.

Les belges reçoivent leurs premiers véhicules à l’automne 1950. Ils ont donc tout le temps pour le prendre en main et ainsi essuyer les plâtres de ces véhicules d’occasion. Quelques problèmes sont relevés mais vite résolus.

Les canons d’assaut modèle 1950 vont assurer l’appui-feu des troupes belges, l’obusier de 105mm se montrant efficace pour détruire blockhaus et maisons dans des combats particulièrement violents.

C’est cependant clairement un véhicule amené à vite disparaître des rangs de l’armée belge et c’est effectivement ce qui se passe puisque le canon d’assaut modèle 1950 est retiré du service dès 1957, la plupart des véhicules feraillés.

Caractéristiques Techniques du Canon d’assaut modèle 1950

Poids total : 15.8 tonnes

Dimensions : longueur totale 4.40m largeur totale 1.85m hauteur totale : 2.50m

Motorisation : un moteur Hotchkiss 6 cylindres de 120ch à 2800 tours/minute

Vitesse maximale : 30 km/h Pente : 75% sur sol dur Autonomie : environ 130km (réservoir de 207 litres)

Blindage : 40mm maximum

Armement : un obusier de 105C modèle 1935B en superstructure avec 32 obus, une mitrailleuse de 7.65mm pour l’autodéfense

Equipage : un pilote, un chef de char, un tireur et un pourvoyeur

M-7 Priest

M-7 Priest 65

-Pour équiper le régiment d’artillerie de la Division Cuirassée, la Belgique choisit le 105mm Howitzer Motor Carriage M-7 «Priest» surnommé «Priest» en raison de la forme du tourelleau du mitrailleur qui ressemble à la chaire d’un prêtre.

L’obusier automoteur américain est issue d’une longue période de réflexions, réflexion qui allait aboutir au choix d’un châssis chenillé qui permet à l’obusier de suivre les chars pour assurer leur appui-rapproché mais également pour réaliser des tirs d’interdiction pour empêcher l’arrivée de renforts ennemis.

Un temps on semble vouloir créer un châssis chenillé avant de finalement choisir celui du char moyen M-3 qui est renforcé pour permettre d’encaisser le recul de l’obusier de 105mm.

On débat sur la position de l’obusier. On envisage d’abord une installation en coque pour obtenir le véhicule le plus pas possible puis en tourelle alors qu’une troisième école préconise la construction d’une superstructure au dessus de la coque du char. C’est cette troisième école qui triomphe des deux autres et donne naissance au M-7.

Six prototypes sont commandés en mars 1945 et intensivement testés pour permettre son acceptation en janvier 1946. les américains vont équiper les trois divisions de cavalerie et les seize divisions blindées regroupant au total soixante-seize groupes équipés de M-7 Priest soit un total de 912 pièces auxquelles il faut ajouter 432 M7 de la «Réserve Générale» soit un total de 1344 automoteurs.

Prévoyant des pertes élevées, les américains vont commander pas moins de 5700 M7 Priest produits en trois variantes, la M-7A1 produite à 2100 exemplaires, la M-7A2 produite à 1800 exemplaires et la M-7A3 produite à 1800 exemplaires également.

Outre les Etats-Unis, cet automoteur à été utilisé par la Grande-Bretagne (qui allait le remplacer rapidement par le Sexton), la France, la Belgique, les Pays-Bas, la Pologne et la Tchécoslovaquie, la Norvège,le Danemark, le Brésil, l’Argentine, le Mexique, la Chine, l’Inde, l’Australie et la Nouvelle-Zélande.

Sexton (25 Pdr SPG)

Sexton

Une fois le conflit terminé, le M7 Priest à été rapidement remplacé par de nouvelles pièces automotrices de 105 et de 155mm. Les unités de Réserve et de la Garde Nationale l’ont utilisé jusqu’au milieu des années soixante.

Comme dans beaucoup d’autres moments, des pays ont profité des surplus américains pour s’équiper en canons automoteurs à un prix défiant toute concurrence soit pour renouveler leur parc ou pour reconstituer leurs forces.

C’est ainsi que des M7 Priest ont été cédés au Portugal, à l’Espagne, à l’Italie, à l’Allemagne, à la Yougoslavie, à la Grèce, à la Turquie, à l’Iran, à la Thaïlande, à la Birmanie et au Japon.

Il n’y à pas eu de variantes dédiées du M7. Certains Priest ont perdu leur canon pour servir de ravitailleur d’artillerie, de dépanneur, de véhicule de dépannage ou de transport de troupes mais il s’agissait d’improvisations sur le terrain et non de variantes mises au point à l’arrière et bénéficiant donc d’une appellation officielle.

Le régiment d’artillerie de la division cuirassée était organisé en un état-major, un groupe de commandement et de soutien, trois groupes de tir et un groupe de reconnaissance équipé d’autos blindées M-8 Greyhound.

M-8 Greyhound 30

M-8 Greyhound

 

Les trois groupes de tir disposent d’une batterie de commandement et de soutien et de trois batteries de six canons automoteurs soit un total de cinquante-quatre Priest pour l’ensemble du régiment.

Ces automoteurs vont être employés pour l’appui-feu des chars de combat, pour effectuer un tir de barrage, pour opérer des tirs de contre-batterie. Il y eu également des cas où les Priest ont effectué des tirs directs à hausse 0° contre des bâtiments voir pour bloquer une brusque irruption de fantassins ou de chars allemands.

Les M-7 Priest belges ont été remplacés en 1959 par un canon automoteur de 155mm d’un nouveau modèle.

Caractéristiques Techniques du 105mm Howitzer Motor Carriage M7

Type : obusier automoteur

Poids : à vide 19.4 tonnes en ordre de route 21.1 tonnes

Dimensions : longueur 5.7m largeur 2.7m hauteur (sans mitrailleuses) 2.5m

Motorisation : un moteur en étoile Wright R975C1 de 400ch

Performances : vitesse maximum 40 km/h rayon d’action 230km

Blindage : 51mm à l’avant

Armement : un obusier de 105mm avec 57 coups dans le véhicule. Une remorque M8 permet d’embarquer 42 coups supplémentaires. Une mitrailleuse de 12.7mm Browning M2HB avec 300 coups assure la défense rapprochée.

Equipage : sept hommes

Etats Unis (122) Armée de Terre (12)

Chasseurs de chars

3 Inch Gun Motor Carriage M10 (M10 Tank Destroyer)

M-10 Tank Destroyer

C’est au printemps 1942 que l’US Army lance un appel à projet pour un tank destroyer équipé d’une tourelle armé d’un canon antichar et non un canon installé en superstructure comme on l’avait envisagé pour les premiers projets de «destructeur de chars».

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Etats Unis (114) Armée de terre (4)

Bataillons de chars lourds indépendant (Independent Heavy Tank Batallion)

M-26 Pershing 8

M-26 Pershing

La mise en service en juin 1946 du char lourd M26 Pershing entraine la création de huit bataillons indépendants de chars lourds, l’US Army après avoir hésité décidant de ne pas intégrer ces nouveaux chars lourds aux divisions mais de créer des bataillons indépendants.

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