Pologne et Pays Neutres (82) Suède (17)

La marine suédoise au combat

Si aujourd’hui la Suède est une pacifique démocratie cela n’à pas toujours été le cas. A de nombreuses reprises le pays à combattu pour le contrôle de la Baltique et du nord de l’Allemagne.

La marine suédoise à connu le combat à de nombreuses reprises. Je vais donc parler ici des différentes batailles dans un ordre chronologique. Pour ne pas surcharger le texte je ne vais parler du conflit concerné renvoyant pour cela à la chronologie générale.

16ème siècle

En juin 1535 à lieu une première Bataille de Bornholm entre une coalition regroupant la Suède, le Danemark, la Prusse et le Holstein face à Lübeck et la ligue hanséatique, la coalition regroupant vingt navires dont onze suédois face à vingt-six navires hanséatiques. La coalition l’emporte.

Le 16 juin 1535 à lieu la «Bataille de la Petite Ceinture» opposant dix navires de la ligue hanséatique face à vingt navires suédois danois et prussiens. Ces derniers l’emporte avec peu de pertes, les hanséates ayant un navire brûlé et neuf capturés.

Le 30 mai 1563 à lieu la deuxième Bataille de Bornholm entre dix-neuf navires suédois et dix navires dano-norvégiens. C’est une victoire suédoise avec des pertes négligeables de leur côté et plus lourdes dans le camp opposé (3 navires capturés et 800 marins prisonniers).

Le 11 septembre 1563 à lieu la Bataille de Öland, une bataille opposant dix-huit navires suédois contre trente-quatre navires dano-norvégiens et lubeckois. Le résultat est incertain.

La première bataille de Öland à lieu les 30 et 31 mai 1564 entre trente-cinq navires suédois contre vingt-six navires danois et dix lubeckois. Ces derniers l’emporte avec du coté des vainqueurs un navire de Lübeck est coulé avec plus de 300 morts, les suédois perdant un navire avec 901 tués.

Le 21 mai 1565 la Suède affronte au large de Rügen une flotte combinant les forces du Danemark et de la ville hanséatique de Lübeck, les premiers engageant 48 navires 1638 canons et 8000 marins, les second neuf navires (six danois et trois de Lübeck). Les pertes suédois sont inconnues mais en face ont sait quatre navires sont brûlés et cinq capturés.

Le 7 juillet 1565 au large de Bornholm 49 navires suédois affrontent 36 navires danois et de la ville de Lübeck. Cela se termine par une victoire suédoise, la flotte de Stockholm perdant trois navires (362 morts et 523 blessés) contre trois navires perdus mais 4000 pertes.

Le 26 juillet 1566 à lieu au large d’Öland un affrontement entre soixante navires suédois et une flotte combinant vingt-cinq navires danois et onze de la ville hanséatique de Lübeck. C’est une victoire suédoise mais à la Pyrhus avec de très lourdes pertes, les dano-lubeckois perdant 15 navires (douze danois et trois de Lübeck).

17ème siècle

La Bataille d’Oliwa (près de Gdansk) à lieu le 28 novembre 1627 entre dix navires du condominium polono-lituanien et six navires suédois.

La flotte du condominium l’emporte avec de faibles pertes (47 pertes) alors que les suédois perdent deux navires (une galère détruite et une autre capturée) avec 304 pertes.

Le 16 mai 1644 à lieu au large du Jutland un affrontement entre une flotte dano-norvégienne (9 navires) et une flotte suédoise (26 navires). Les dano-norvégiens l’emporte avec 11 pertes de leur côté et 500 tués et blessés côté suédois.

Le 1er juillet 1644 à lieu la Bataille de Colberger Heide entre 40 navires danois et 34 navires suédois, un affrontement qui se termine sur des résultats incertains mais les dano-norvégiens remportent une victoire stratégique avec tout de même des pertes plus lourdes que leurs adversaires (207 contre 101).

La Bataille de Fehmarn à lieu le 13 octobre 1644, une bataille opposant une flotte suédo-néerlandaise (16 navires suédois et 21 navires néerlandais) et une flotte danoise (17 navires). C’est une victoire décisive des premiers. Un navire néerlandais est perdu avec 159 tués contre 10 navires capturés deux échoués 100 tués et 1000 prisonniers de guerre.

Herluf Trolle

Le 14 août 1654 à lieu au large de l’île d’Oland un affrontement entre 28 navires suédois et une flotte de trente-neuf navires venant du Danemark et de la ville hanséatique de Lübeck, cette flotte étant commandée par Herluf Trolle. Comme souvent c’est un affrontement aux résultats incertains avec des pertes légères côté suédois, plus importantes chez l’ennemi qui perd trois navires (capturés) et donc 600 marins faits prisonniers.

Le Bataille de Nöteborg à lieu en juillet 1656. C’est une victoire suédoise contre les russes même si on à peu de détails sur cet affrontement.

Les 12 et 13 septembre 1657 à lieu la Bataille de Mon, un affrontement aux résultats indécis entre les suédois et les danois, les premiers engageant 25 navires de ligne, huit navires marchands armés deux brulots et quatre petits navires soit 1231 pièces et 6000 marins (40 pertes) alors que les seconds engagent vingt et un navires de ligne, sept navires marchands soit 956 pièces et 4640 marins (150 morts).

Le 29 octobre 1658 à lieu la Bataille de l’Oresund entre 45 navires des Provinces-Unies face à 43 navires suédois. C’est une victoire néerlandaise mais une victoire à la Pyrhus car les amiraux Witte de With et Pieter Floriszoon font partie des 1400 pertes dont souffre la marine Oranje qui perd un navire. En face les suédois ont 1200 pertes, un navire détruit et quatre capturés.

Le 23 juillet 1659, la marine suédoise affronte la flotte combinée dano-néerlandaise c’est la Bataille d’Ebelfort. Stockholm engage huit frégates face à deux frégates danoises et trois frégates néerlandaises accompagnées de plus petits navires.

C’est une victoire suédoise, la Svenska Marinen ayant des pertes négligeables alors qu’en face une frégate explose, quate sont capturées avec en bonus 1000 prisonniers.

Une nouvelle Bataille de Bornholm à lieu les 25 et 26 mai 1676. Les dano-hollandais (25 navires de ligne, 10 frégates) l’emporte sur les suédois (30 navires de ligne, 21 petits navires, 8 navires marchands armés) du moins sur le plan stratégique car sur le plan tactique c’est plus incertain.

Le 31 mai et le 1er juin 1677 à lieu la Bataille de Fehmarn entre les dano-norvégiens et les suédois, ce sont les premiers qui l’emporte avec treize navires engagés (aucun coulé) contre douze (huit navires coulés 1500 pertes).

Le 1er juin 1676 à lieu la Bataille de Öland qui est une victoire décisive des dano-hollandais (42 navires dont 25 de ligne) contre les suédois (57 navires dont 27 navires de ligne), les premiers perdant un navire et 100 marins contre cinq navires coulés, six capturés et 1400 marins.

Niels Juel

Les 1er et 2 juillet 1677 à lieu la Bataille de la Baie de Koge, une victoire décisive des dano-norvégiens de Niels Juel contre les suédois. Les trente-quatre navires dano-norvégiens ont affronté 45/47 navires suédois. Les premiers perdent 375 marins, les suédois vingt navires et 3000 hommes pour ce qui est considéré comme le plus grand succès de l’histoire navale danoise.

18ème siècle

Le 7 août 1704 à lieu la Bataille de Orford Ness entre les anglais (huit navires de lignes et une frégate engagées, 100 pertes) et les suédois, le navire de ligne scandinave étant capturés avec 53 tués et blessés alors qu’il protégeait un convoi.

Le 20 août 1705 à lieu la Bataille de Hogland, une île du golfe de Finlande. Le navire de ligne suédois Reval est engagé par sept galères russes. C’est une victoire suédoise dans ce qui constitue le premier engagement en mer Baltique des galères russes, la marine russe étant encore dans l’enfance (créée en 1692).

Le 24 septembre 1710 c’est la Bataille de la baie de Koge entre les marines suédoises et danoises qui se disputent le contrôle de la mer Baltique.

La Suède engage dans cette bataille trente navires (dont 21 de ligne) alors que les danois engagent eux 47 bâtiments dont 27 de ligne ce qui signifie que la supériorité danoise n’est pas si évidente que cela.

La preuve c’est que cela se termine par un match nul. Deux navires suédois s’échouent ce qui génère quelques pertes, des pertes plus faibles que celles des danois qui perdent un navire qui explose et cinq navires marchands capturés.

Le 11 avril 1712 c’est la Bataille de Fladstrand entre sept navires suédois et cinq navires danois mais se termine sans vainqueur clair.

Le 31 juillet 1712 cinq navires danois tombent sur douze navires de guerre et onze transports suédois en baie de Greifswald mais cet affrontement se termine sans vainqueur clair.

Le 17 août 1712 les danois défont au sud de Rügen une escadre suédoise, Copenhague engageant 18 navires Stockholm 11 navires plus onze transports.

Le 22 juillet 1713 à lieu une nouvelle Bataille d’Hogland toujours entre la marine suédoise (trois navires de ligne engagés) et la marine russe (onze gros navires et deux bricks) et à nouveau la Svenska Marinen l’emporte sur la marine impériale construit par la seule volonté de Pierre le Grand.

Le 7 août 1714 c’est la Bataille de Gangut. Au large de la péninsule d’Hanko, les 98 galères russes (seulement 23 engagées) défond neuf navires suédois qui sont tous coulés ou perdus avec 941 pertes côté russe et 466 côté suédois.

Le 24 avril 1715 à lieu la Bataille de Fehmarn, une nouvelle victoire danoise sur les suédois, Stockholm engageant quatre navires de ligne et deux frégates contre huit navires de ligne et quatre frégates. Sur le plan des pertes, les suédois ont 353 tués et blessés plus 1626 prisonniers avec un navire sabordé et cinq capturés alors que les danois ont 65 tués et 224 blessés.

Le 8 août 1715 c’est la Bataille de Rügen qui oppose vingt navires de ligne et deux frégates suédois à 21 navires de ligne et 4 frégates danois. Cela se termine par un match nul avec néanmoins une victoire danois sur le plan stratégique. Les pertes sont d’ailleurs équilibrées avec 145 morts et 333 blessés côté suédois, 127 tués et 485 blessés côté danois.

Peter Tordenskjold

Le 8 juillet 1716 à lieu la Bataille de Dynekilen, une bataille se terminant par la victoire des dano-norvégiens de Peter Tordenskjold sur les suédois.

Pour cette bataille Stockholm dispose de 1284 hommes, 13 navires de guerre et 14 navires marchands sans compter des forteresses qui peuvent appuyer de leurs pièces les navires. De leur côté les dano-norvégiens engagent 931 hommes, sept navires et des forteresses. La défaite suédoise oblige Charles XII à abandonner l’invasion de la Norvège.

Les 2 mai 1717 et 27 septembre 1719 ont lieu les deux Batailles de Göta Alv. A chaque fois ce sont des victoires suédoises sur les danois. La première bataille voit l’engagement de six frégates portant le pavillon bleu et or face à trente navires danois, la deuxième bataille voyant d’abord l’engagement de trois galères danoises contre vingt navires danois puis des défenses côtières suédoises contre onze navires danois.

Les 13 et 14 mai 1717 à lieu la Bataille de Gothenburg, une nouvelle victoire suédoise (six frégates et petits navires engagées) face aux danois qui ont engagé deux navires de ligne, deux prams, neuf galères et une floppée de petits navires. Les suédois ont neuf morts contre 52 morts et 119 blessés côté danois auxquels il faut ajouter trois navires perdus (NdA capturés ?) et trois navires coulés.

Le 4 juin 1719 à lieu la Bataille de l’île d’Ösel, une bataille qui se termine par une victoire russe sur les suédois.

Si les suédois engagent un navire de ligne, une frégate et une brigantine, les russes mobilisent six navires de ligne et un petit navire d’un type non identifié. Trois navires suédois sont capturés avec 451 pertes alors que les russes ont 18 pertes.

La Bataille de Grengam à lieu le 7 août 1720 au large des îles alands entre les flottes suédoises et russes. Si tactiquement la victoire est russe en revanche stratégiquement parlant elle est suédoise.

Si la Suède engage un navire de ligne, quatre frégates, trois galères et six petits navires, les russes engagent eux 61 galères et 29 navires d’un type non-identifié. Les pertes sont en revanche équilibrées avec 103 morts, 407 prisonniers et 4 frégates capturées côté suédois, 82 morts et 203 à 236 blessés côté russe.

Le 10 septembre 1759 à lieu la Bataille du Frisches Haff, une bataille opposant une escadre suédoise (4 galères, 4 semi-galères, 2 galiots 3 sloops et 13 canonnières) à une escadre prussienne (4 galères 4 galiots 4 canonnières). Cela se termine par une victoire suédoise qui perd une canonnière (44 pertes) alors qu’en face l’escadre prussienne est anéantie ce qui entraine de facto la disparition de la marine prussienne !

Le 17 juillet 1788 c’est la Bataille de Hogland entre la Suède et la Russie. La marine suédoise engage 15 navires de ligne, 5 frégates 6 frégates légères soit 1400 canons alors que les russes engagent eux 17 navires de ligne, 2 frégates 5 frégates légères et 1200 canons. Les suédois ont 1000 pertes un navire de ligne capturé alors que les russes ont 580 tués 720 blessés 470 prisonniers un navire de ligne capturé et quatre hors de combat.

Le 26 juillet 1789 à lieu une nouvelle Bataille de Öland, une bataille aux résultats indécis entre les suédois (qui engagent 21 navires de ligne 9 frégates et 4 frégates légères) et les russes (qui engagent 21 navires de ligne et 10 frégates). Si les suédois ont 23 pertes, les russes ont 219 pertes.

La Première Bataille de Svenskund à lieu le 24 août 1790. C’est une victoire russe contre les suédois, les russes mobilisant 24 grands navires, trois bombardiers, 47 galères, 30 sloops à canon, trois cuters et des auxiliaires alors que les suédois ont engagé douze frégates archipélagiques, cinq galères, vingt sloops à canon, quatre bombardes et des auxiliaires.

Si les russes perdent une galère, un sloop à canon avec 383 tués 628 blessés et 22 prisonniers les suédois perdent cinq frégates deux galères dix sloops à canon et 1500 pertes. Trente auxiliaires doivent être incendiés pour ne pas tomber aux mains des russes.

Les 3 et 4 mai 1790 c’est la Bataille de Krondstat entre une escadre suédoise (22 navires de ligne, 8 frégates, 4 frégates légères) et une escadre russe (17 navires de ligne 12 frégates) qui se termine par un résultat indécis mais avec une victoire stratégique des russes. Les pertes sont équivalentes avec 84 morts et 281 blessés côté suédois, 89 tués et 218 blessés côté russe.

Le 13 mai 1790 c’est la Bataille de Reval (auj. Tallin) qui se termine par une victoire russe, ces derniers engageant neuf navires de ligne et cinq frégates (35 pertes) contre une flotte suédoise (22 navires de ligne et 4 frégates) (132 pertes 250 prisonniers, un navire de ligne détruit et un capturé)

La Bataille de Fredrikshann à lieu le 15 mai 1790 opposant la marine suédoise (106 navires de la flotte archipélagique) face à la marine russe (une frégate et 72 petits navires). C’est une victoire suédoise qui perd un navire avec 60 pertes alors qu’en face 26 navires sont perdus pour 270 pertes.

La Bataille de la Baie de Vyborg à lieu le 4 juillet 1790. C’est une victoire tactique russe mais une victoire stratégique suédoise.

Les russes mobilisent vingt-neuf navires de ligne, soixante-douze galères et onze frégates avant que soixante-douze galères et huit frégates archipélagiques n’arrivent en renfort. Dans le camp opposé sont engagés 21 navires de ligne, 13 frégates et 366 petits navires.

Les russes ne perdent aucun navire avec 281 pertes (d’autres sources donnent six navires de ligne hors de combat et 1000 pertes), les suédois perdent cinq navires de ligne, six galères, quatorze canonnières et 30 transports, deux navires de ligne étant perdus ultérieurement.

D’autres sources donnent sept navires de ligne perdus, trois frégates, deux cent cinquante petits navires, 7000 morts et 4988 prisonniers.

La Deuxième Bataille de Svenskund à lieu les 9 et 10 juillet 1790 entre les suédois et les russes, les premiers remportant une victoire décisive sur les russes. Les suédois mobilisent 275 navires de tout type contre 200 à 274 navires russes. Les suédois ont perdu six navires (coulés ou endommagés) et 600 à 700 marins alors que les russes ont perdu cinquante à quatre-vingt navires perdus avec 1000 tués blessés et prisonniers.

19ème siècle

Jusqu’en 1830 et l’expédition d’Alger, la Méditerranée est infestée par la piraterie, la piraterie barbaresque. Tous les pays envoient régulièrement des navires et des escadres pour tenter d’éradiquer cette nuisance.

Les suédois vont ainsi attaquer le 16 mai 1802 le port de Tripoli aux côtés des jeunes Etats-Unis, deux frégates suédoises et une frégate américaine étant engagées contre sept corsaires (l’un d’eux s’échoue). Les suédois s’empressent de faire la paix laissant les américains seuls.

Le 28 avril 1808 à lieu la Bataille de Furuholm entre la Suède et le royaume dano-norvégien. La marine de Stockholm aligne cinq sloops alors que les dano-norvégiens alignent six sloops et onze yawls. C’est une victoire suédoise avec quatre morts et six à sept blessés grave alors qu’en face c’est quatorze pertes et selon les sources zéro ou trois navires coulés.

Du 30 juin au 2 juillet 1808 à lieu la Bataille de Remito Kramp, une bataille oppose les suédois aux russes. Les premiers engagent quatre galères quinze sloops à canon puis ultérieurement quatre autres sloops et quatre galères (un sloop à canon coulé deux endommagés) alors que les seconds mobilisent quatre sloops à canon, trois yawls puis ultérieurement cinq sloops (deux yawls endommagés). Cette bataille se termine par une victoire tactique suédoise mais c’est un échec stratégique.

Les 2 et 3 août 1808 à lieu la Bataille de Sandorstorm, une victoire de la flotte russe sur les suédois, les premiers engageant 12 sloops à canon et 38 yawls les seconds vingt-deux sloops. Les russes ont onze navires endommagés et 131 pertes contre 321 pertes et 35 navires endommagés.

Le 30 août 1808 à lieu la Bataille de Grönvikssund entre la marine suédoise qui l’emporte face à la marine russe, les premiers engageant trois sloops (deux coulés 225 pertes) les seconds vingt sloops et quatre yawls (neuf navires coulés 114 pertes).

Le 18 septembre 1808 à lieu la Bataille du Détroit de Palva opposant une flotte russe de 70 à 80 sloops contre une flotte suédoise de 31 sloops. Les premiers l’emporte avec 200 pertes et trois sloops capturés contre 84 pertes et un sloop coulé.

Pologne et Pays Neutres (81) Suède (16)

Marine (Marinen/Svenska Marinen)

Histoire de la marine suédoise : généralités

La marine suédoise (Svenska Marinen/Marinen) est officiellement créée le 7 juin 1522 quand Gustave 1er Vasa le nouveau roi de Suède achète des navires à la ville hanséatique de Lübeck, la marine suédoise portant alors le nom de Kungliga flottan. Tout comme la marine britannique, la marine suédoise fait précéder ses navires d’une marque, le HMS qui signifie en suédois Hennes Majestäts Skepp (HMS).

Cela ne signifie pas bien sur que l’histoire navale militaire suédoise n’à commencé qu’au 16ème siècle. Elle commence dès le 9ème siècle avec les levées ou leidang des levées d’hommes libres pour mener des raids en Europe occidentale. Ce système va durer jusqu’au 14ème siècle quand devenu obsolète il est remplacé par une taxe finançant la défense du royaume.

En 1427, des navires suédois sous l’autorité de l’Union de Kalmar combattent des navires de la Ligue Hanséatique lors de la Bataille d’Öresund.

En 1756 est créée la Skargardsflottan ou flotte archipélagique. Appelée aussi marine de l’armée ou Armens Flotta elle est chargée de la protection des côtes et du transport des troupes en cas de combat notamment en Finlande. Elle dispose de galères, de prams, de canonnières et de frégates archipélagiques. Elle peut être considérée comme l’ancètre de l’artillerie côtière.

Elle va participer à la guerre de Sept Ans, à la guerre russo-suédoise de 1788 à 1790, à la guerre de Finlande de 1808/09 et à la guerre suédo-norvégienne en 1814.

En 1790 elle compte 285 navires (320 officiers, 675 sous-officiers et 6000 marins auxquels il faut ajouter les troupes transportées soit environ 17000 hommes). En 1823, elle fusione avec la flotte de haute mer, elle est brièvement recréée sous une autre forme de 1866 à 1873 avant de définitivement disparaître.

En 1878 est créé une administration du matériel naval destinée à gérer les commandes de matériel pour la marine suédoise.

En 1884 l’Etat-Major de la marine est créé sous le nom d’Etat-Major de la Flotte (Flottas Stab) devenant Etat-Major Naval le 31 décembre 1907. Il s’appuie sur des districts navals qui remplacent les bases navales comme entité de base de la marine suédoise.

Le 1er janvier 1902 est créée l’unité spéciale d’artillerie côtière ou Kustartilleriet devenue en 2000 l’unité amphibie ou en version originale Svenska amfibiekaren. Cette unité opère aux côtés de la flotte ou Flottan.

Cette unité est issue de la fusion entre l’artillerie archipélagique (créée en 1866), le Régiment de Marine et des unités d’artillerie.

L’artillerie côtière est organisée en plusieurs régiments avec le KA-1 Vaxholm Coastal Artillery Regiment (1902-2000), le KA-2 Karlskrona Coastal Artillery Regiment (1902-2000), le KA-3 Gotland Coastal Artillery Regiment (1937-2000), le KA-4 Alvsbörg Coastal Artillery Regiment (1942-2000) et le KA-5 Härmösand Coastal Artillery Regiment.

Ces régiments étaient organisés en quatre compagnies avec une compagnie fixe, une compagnie antiaérienne fixe, une compagnie mobile et une compagnie de mines, de transmissions et de navires de service.

De nombreuses batteries côtières vont être construites à la fin des années trente et durant la Pax Armada avant de dissuader un débarquement qu’il soit soviétique ou allemand (NdA voir plus bas)

En 1902 un corps médical naval est créé.

Le premier sous-marin suédois à été préservé

En 1904 la marine suédoise met en service son premier sous-marin ou plutôt son premier torpilleur submersible baptisé Hajen. En 1918 la première division de sous-marins est créée (1. Undervattensbatsdivisionen) et en 1934 la force sous-marine est organisée en un département sous-marin (Ubatsavdelningen) avec trois puis à terme cinq divisions (Ubatsdivisionen) numérotées 1, 2, 3, 7 et 12.

Entre-temps la Suède à adapté son outil militaire avec l’Acte de Défense de 1925 qui réduit fortement les moyens militaires suédois, la marine voyant sa flotte réduite par le non remplacement des navires anciens tandis que l’artillerie côtière perd un régiment tandis que trois forteresses sont transformées en dépôt. Cette situation va perdurer jusqu’à l’Acte de Défense de 1936 où la Suède entame le réarmement.

En 1936 le commandement de la marine est mis sur pied (en suédois Chifen of marinen).

A partir de 1937 les défenses côtières suédoises sont sérieusement renforcées. Sous le nom générique de Skane/Per Albin Line, elle comprend 500km de fortifications légères pour protéger les côtes sud contre une invasion étrangère, Stockholm pensant plutôt à l’Allemagne et à l’URSS qu’à ses voisins norvégiens et finlandais. Elle va de l’Halland à la Blekinge en passant par la Skane.

En première ligne on trouve des bunkers en concrète sur le rivage avec des mitrailleuses et des canons légers. En deuxième ligne on trouve de l’infanterie dans des abris (K24 et 48, le nombre désignant le nombre de soldats protégés) situés à 300m en arrière, abris accompagnés d’obstacles (mines, barbelés).

Quand le second conflit mondial se termine l’artillerie côtière comprend 1063 éléments fortifiés (abris exclus) avec des bunkers armés de mitrailleuses et de canons légers mais aussi et surtout des tourelles d’artillerie.

Si jadis on aimait en Suède le gros et le lourd à cette époque on préfère des pièces médianes tirant à un rythme soutenu pour compenser des calibres inférieurs.

7.5cm tornpjäs m/47

Si après guerre des canons de 120mm ont été mis en service, pour la période qui nous intéresse il n’y avait que des canons de 75mm (7.5cm tornpjäs m/47) et de 105mm (10.5cm tornautomatjäs m/50), le premier modèle étant disponible à raison de trente tourelles regroupées en dix groupes de trois alors que pour le second c’était douze tourelles en trois groupes de quatre.

10.5cm tornautomatjäs m/50

Pologne et Pays Neutres (69) Suède (4)

Les grands de Suède

Ansgar

Ansgar appelé aussi Oscar ou Anschaire de Brême est né le 8 septembre 801 à Fouilloy dans la Somme et mort à Brême le 3 février 865. C’est un homme d’Eglise du Haut Moyen-Age qui est le saint patron du Danemark et qui à été archevêque de Hambourg et évêque de Brême. C’est celui qui initié l’évangélisation de la Scandinavie.

Moine à l’abbaye de Corbie près d’Amiens, il forme et organise d’autres communautés monastiques dans la région.

Il arrive au Danemark en 826 pour profiter de la conversion du roi danois Harald Klak mais ce dernier est vite chassé du pays ce qui interrompt très vite l’action du moine picard. En 829 il arrive en Suède pour reprendre son action, une première communauté chrétienne de Suède voit le jour à Birka en 831.

Il est nommé archevêque de Hambourg en 831 mais manque de moyens pour sa mission d’évangélisation. En 845 il négocie la paix avec les vikings suite à un raid qui à dévasté Hambourg.

En 845 l’évêché de Brême est rattaché à l’archevêché d’Hambourg ce qui augmente les ressouces pour permettre à Anschaire d’évangéliser le Danemark. Il faudra cependant attendre deux siècles pour que la Scandinavie bascule définitivement au christianisme.

Gustav 1er Vasa

Gustave Vasa (12 mai 1496-29 septembre 1560) est roi de Suède (6 juin 1523 au 29 septembre 1560) après qu’il eut prit la tête de la révolte suédoise contre le tyran Christian II qui s’illustra tristement dans le Bain de Sang de Stockholm au cours duquel il perdit son père et son beau-frère.

Il est élu régent du royaume (Riksföreståndare) le 23 août 1521 par les révoltés et grâce au soutien de la Hanse les danois sont chassés de Suède en 1523. Le 6 juin 1523 il est élu roi de Suède brisant ainsi l’Union de Kalmar.

Il impose le luthéranisme, développe l’économie du pays et réforme les structures du royaume, augmentant le pouvoir du roi au détriment des nobles. Il réorganisé aussi l’Eglise. Si la Suède devient officiellement luthérienne dès 1536 en pratique il faudra attendre 1571 pour que la transformation soit réellement achevée.

On assiste par exemple en 1532 à la Révolte des Cloches quand les paysans se révoltent suite à la décision du roi de Suède de vendre les cloches pour rembourser la dette qu’il avait auprès des marchands de Lübeck.

En 1544 il impose la succession héréditaire dans la maison de Vasa, successeur ouverte aux femmes à partir de 1604.

Il met sur pied une armée permanente composée essentiellement de mercenaires, une armée dont l’entretien absorbe 70% du budget national.

Pour résoudre les problèmes financiers, il remplace les pièces rondes par des pièces carrées, il fait exploiter les mines d’argent et de cuivre et lance un plan de colonisation des terres en Suède.

Cette politique est un succès et quand il meurt en 1560 le premier roi de la dynastie Vasa laisse à son fils et successeur Eric XIV un royaume bien gouverné, bien géré et aux finances florissantes.

Côté vie privée il épouse en 1531 Catherine de Saxe-Lauenbourg qui lui donne un fils, le futur Eric XIV.

Il se remarie dès 1536 avec Marguerite Lejonhufvud qui lui donne plusieurs enfants dont Jean III futur roi de Suède, Catherine, Cécile, Magnus, Anne-Marie, Sophie Elisabeth et Charles IX.

Le troisième mariage avec Catherine Stenbock en 1552 est sans descendance.

Axel Oxenstierna

Axel Gustafsson Oxenstierna af Södermöre ( Fånö Uppland 16 juin 1583 Stockholm 28 août 1654) est un homme d’Etat suédois du 17ème siècle qui voit un rôle clé auprès de Gustave II Adolphe et de sa fille Christine.

Il devient membre du conseil privé suédois en 1609 et devient lord haut-chancelier en 1612 et ce jusqu’à sa mort. Il est considéré comme l’égal d’un Richelieu ou d’un Mazarin à savoir un homme d’Etat de premier plan.

Le 5 juin 1608 il se marie à Anna Akesdotter qui va lui donner treize enfants mais seulement ont atteint l’âge adulte dont l’ainé Johan qui suivit les traces paternelles.

En 1603 il devient valet de chambre (Kammarjunkare) de Charles IX. Pour l’anecdote il maitrise la langue écossaise car fréquentant l’importante communauté écossaise présente en Suède.

En 1606 il réalise sa première mission diplomatique en Allemagne tout en intégrant le conseil privé (Riksrådet), devenant un conseiller écouté du roi. En 1610 il échoue à convaincre le roi de Danemark de ne pas entrer en guerre. Les danois envahissent en 1611 la Suède (guerre de Kalmar).

Toujours en 1611 le roi Charles IX remplacé par son fils le célèbre Gustave II Adolphe alias le Lion du Nord. Connaissant parfaitement Axel Oxenstierna, il le nomme lord haut-chancelier de Suède le 6 janvier 1612.

Il impose très vite sa marque en réformant l’administration et en cherchant à mettre fin aux guerres dans lesquelles était engagée la Suède. Gustave II Adolphe étant régulièrement absent, Oxenstierna est un véritable vice-roi. En octobre 1617, le roi est couronné et Oxenstierna est fait chevalier.

Le 6 novembre 1632 le Lion du Nord est tué à la bataille de Lützen. Oxenstierna devvient le commandant en chef des troupes suédoises déployées en Allemagne même si en pratique ce sont ses généraux qui assuraient le commandement au quotidien.

Le nouveau roi de Suède est une reine à savoir la célèbre Christine de Suède alors âgée de six ans ce qui impose une longue régence, une période toujours sensible («malheur au royaume dont le prince est un enfant») pour une monarchie. Sans surprise c’est Oxenstierna qui devient régent à la tête d’un conseil de régence. En 1636 il quitte l’Allemagne pour retrouver Stockholm.

Quand Christine devint en âge de régner elle tenta de pousser son mentor sur les côtés mais sans succès. A la différence de son père, Christine de Suède ne fût jamais proche d’Oxenstierna. Et pourtant il tenta de s’opposer à l’abdication de la fantasque reine de Suède, un personnage fascinant qui fascine encore.

Axel Oxenstierna est mort quelques mois après l’avénement du nouveau roi le 28 août 1654. Il est enterré à Stockholm le 18 mars 1655.

Gustave II Adolphe

Gustave II Adolphe (Château Tre Kronor 19 décembre 1594 Lützen 6 novembre 1632) est avec Charles XII probablement le plus célèbre des rois de Suède notamment par son surnom (le Lion du Nord) et par sa mort à la bataille de Lützen.

Fils de Charles IX et de Christina de Holstein-Gottorp il règne du 30 octobre 1611 au 6 novembre 1632. De son mariage avec Maria-Eleonora de Brandenburg sont nés plusieurs enfants mais seule la flamboyante Christine de Suède à atteint l’âge adulte.

Il fait de la Suède une grande puissance par une série de réformes militaires qui fait du roi de Suède l’un des grands stratèges du 17ème siècle aux côtés d’un Maurice de Nassau. Disposant d’une armée réduite, il combine habilement infanterie, cavalerie et artillerie. Supportée par une excellente administration, l’armée suédoise fait l’admiration de toute l’Europe. Il bénéficie comme nous l’avons vu du soutien d’Axel Oxenstierna.

Il pilote les réformes administratives comme un rencesement très fin de la population ce qui permettait une taxtation et une conscription plus facile. Cela favorisa la modernisation des structures économiques de la Suède.

Christine de Suède

Christine de Suède en Minerve

Kristina Alexandra Vasa (Stockholm 18 décembre 1626 Rome 19 avril 1689) est la fille de Gustave II Adolphe et de Maria-Eleonora de Brandebourg, roi de Suède (et non reine) du 6 décembre 1632 à 6 juin 1654. Elle est également duchesse de Brême-et-Verden de 1648 à 1654.

Roi de Suède à six ans, elle est sous la régence d’Axel Oxenstierna, le conseiller de son père, un homme de la trempe et de l’envergure d’un Richelieu. Elle reçoit une éducation soignée qui explique probablement son insatiable curiosité intellectuelle pendant et surtout après son règne.

Oxenstierna éloigne sa mère de Christine, Maria-Eleonora ne parvenant pas à faire le deuil de son mari et donc le caractère névrosé était considéré comme une menace sur la jeune fille.

Majeure en 1644, elle s’oppose rapidement au chancelier Oxenstierna et l’écarte après le traité de Westphalie. Elle est favorable à la paix alors que le vieux chancelier est davantage belliciste.

Couronnée en 1650, son entourage la pousse à se marier mais comme Elisabeth 1ère d’Angleterre elle à le mariage en horreur. Elle s’illustre par un mécénat actif attirant les grands esprits du temps comme Descartes qui y meurt en février 1650.

Très vite impopulaire vis à vis de l’opinion, elle envisage dès 1651 l’abdication, obtenant de la diète la désignation de son cousin Charles-Gustave comme successeur puis comme prince héritier. Elle annonce son abdication le 11 février 1654, abdication effective le 6 juin 1654.

Les raisons en sont certainement complexes : lassitude et dégoût du pouvoir, difficultés financières proches de la banqueroute ou cheminement spirituel qui conduira cette fille d’un des champions protestants de la guerre de Trente Ans à se convertir au catholicisme.

Elle obtient des donations et une pension pour ne pas finir dans la misère. Elle quitte très vite la Suède faisant étape à Hambourg, Anvers et Bruxelles où elle se convertit secrètement au catholicisme. Après une abjuration publique, elle est accueillie à Rome par Alexandre VII le 20 décembre 1655.

Logée au palais Farnèse, elle entretien une relation avec le cardinal Decio Azzolino. Son comportement très libéré lui aliène bien des sympathie et le pape qui voulait l’utiliser politiquement prend très vite ses distances.

Présente en France pour renégocier ses revenus suédois, elle fait assassiner son écuyer Giovanni Monaldeschi persuadé de son double-jeu avec les espagnols (10 novembre 1657). Cette affaire embarasse Louis XIV et Mazarin mais la France ménage l’ancienne reine de Suède. Elle est de retour à Rome le 15 mai 1658.

Le 13 février 1660 son cousin Charles X Gustave meurt laissant la couronne à son fils de cinq ans Charles XI. Elle rentre en Suède en octobre 1660 et demande le rétablissement de ses droits héréditaires en cas de disparition du jeune roi. Une opposition unanime la pousse à reprendre le chemin de Rome en 1662. Elle fait une nouvelle tentative en 1666 mais c’est un nouvel échec.

En 1668 suite à l’abdication de Jean II Casimir, roi de Pologne, elle pose sa candidature à cette monarchie élective mais c’est un nouvel échec.

Christine de Suède s’installe définitivement à Rome en octobre 1668. Elle fait preuve d’une intense activité de mécène, accumulant les tableaux, les sculptures, les dessins, les objets et les ouvrages avec une bibliothèque de 5000 volumes. Plus généralement elle fait preuve d’une intense curiosité intellectuelle, une soif d’apprendre jamais rassasiée.

Sa conversion la rend très tolérante ce qui ne passe pas toujours dans des temps où les passions religieuses sont encore vives. A la fin de sa vie elle critique vigoureusement la France et sa politique de conversion forcée des protestants. A sa mort en 1689 elle est enterrée dans la crypte de la basilique Saint-Pierre.

Charles XII

Charles XII de Suède Karl von Pfaz-Zweibrücken-Kleeburg (Stockholm 17 juin 1682 Halden 11 décembre 1718) est roi de Suède et duc de Brême-et-Verden du 5 avril 1697 au 30 novembre 1718.

Dernier monarque absolu ayant régné en Suède, il est aussi le dernier qui anime une politique impérialiste, ses successeurs malgré quelques tentatives devront enteriner le fait que la Suède comme grande puissance avait clairement vécue.

Appelé également Karl XII mais aussi Carolus Rex (NdA je vous recommande la chanson du groupe suédois Sabaton) ou Demirbas Sarl (Charles tête de fer) par les ottomans, son règne est marqué par la Grande Guerre du Nord.

A la mort de son père il n’à que 15 ans. Il doit faire face à l’alliance entre la Russie, la Saxe (dont l’électeur est aussi roi de Pologne) et le Danemark qui veulent s’emparer des possessions de l’empire suédois.

Charles XII prend l’ascendant sur le Danemark en 1700, la Pologne en 1704 et la Saxe en 1706. Il échoue face à la Russie à la bataille de Poltava (1709) ce qui lui impose un exil dans l’empire ottoman jusqu’en octobre 1714 quand il est autorisé à quitté le territoire de la Sublime Porte. Il est parvenu à provoquer l’entrée en guerre des ottomans contre les russes mais la Suède n’en tire aucun avantage.

Rentré en Suède, il se lance dans une nouvelle guerre contre le Danemark, étant tué au siège de Fredriksten. Officiellement il à été tué par un tireur isolé mais selon une autre théorie il aurait été tué volontairement par un tir d’artillerie puis son corps trainé dans une tranchée où il à été déclaré abattu. Ce complot ayant été piloté par le prince allemand Frederic de Hesse, époux de Ulrique-Éléonore, sœur de Charles XII qui lui succède sur le trône de Suède avant d’abdiquer en faveur de son mari.

Charles XII se révéla un chef militaire talentueux, un excellence tacticien et un bon politique. Il n’était pas belliciste mais déclara dans une phrase citée par Voltaire dans son Histoire de Charles XII «J’ai résolu de ne jamais faire une guerre injuste, mais de n’en finir une légitime que par la perte de mes ennemis».

Anders Celsius

Anders Celsius (Uppsala 27 novembre 1701-25 avril 1744) est un savant suédois, professeur d’astronomie à l’université d’Uppsala.

Il est surtout connu pour avoir donné son nom à une échelle des températures majoritairement utilisé dans le monde, le degré celsius. A noter que contrairement à ce que l’on fait de nos jours le degré d’ébullition était de 100 et le degré de solidification était de 0 et ce n’est qu’après sa mort qu’on à inversé l’échelle des températures.

Issu d’une famille de savants (ses deux grands-pères étaient professeurs d’astronomie à l’université d’Uppsala, son père lui aussi professeur d’astronomie), il est réputé pour sa basse des mathématiques. En 1730 à l’âge de 29 ans il devient professeur d’astronomie.

En 1732 il effectue un long voyage d’études à travers l’Europe (Allemagne, Italie, France, Angleterre). Devenu célèbre il parvient à convaincre les autorités suédoises à financer un observatoire astronomique qui est achevé en 1741 à Uppsala. C’est grâce à lui que la Suède adopte le calendrier grégorien même si il faudra attendre 1753 pour ce que cela devienne effectif.

Pologne et Pays Neutres (19) Espagne (19)

Marine

Histoire

Dans cette partie je vais aborder brièvement l’histoire de la marine espagnole qui participa directement à la puissance esspagnole au 16ème et au 17ème siècle.

La marine espagnole apparaît avant même la naissance de l’état espagnole avec notamment une marine aragonaise (troisième plus grande flotte de Méditerranée) et une marine castillane qui participa à la guerre de Cent Ans aux côtés des français tout en menant la Reconquista.

En 1232 la flotte castillane joue un rôle clé dans la reprise de Cadix. En 1375 elle bat une flotte anglaise à Bourgneuf et mènent des raids sur les côtes de la Perfide Albion.

La puissance navale espagnole participe aux Grandes Découvertes puis à la colonisation d’un nouveau continent. Auparavant en 1402 les castillans ont conquis les Canaries. En 1419, les castillans chassent la ligue Hanséatique du golfe de Gascogne.

Fresque vaticane représentant la bataille de Lepante

Elle s’illustre en Méditerranée à Lépante en 1571 où la marine coalisée (espagnols, vénitiens, états pontificaux) était dirigée par le demi-frère adulterin de Philippe II, Don Juan de Austria.

L’attaque des brulots anglais lors de l’épisode de l’Invincible Armada

En 1588 l’échec de l’Invincible Armada dans sa conquête de l’Angleterre marque le début du déclin de la puissance navale espagnole au profit des Provinces Unies et de la Grande-Bretagne.

A la fin du 17ème siècle, les Habsbourgs délaissent la marine de guerre, estimant que l’investissement n’est pas rentable. Un relatif redressement à lieu sous les Bourbons, la France contant sur l’Espagne pour contrer la puissance navale britannique avec plus ou moins de réussite.

Elle subit de lourdes pertes à la Bataille de Trafalgar (1805) perdant onze navires de ligne et un quart du reste de sa flotte.

Dans les années 1820 l’empire colonial espagnol essentiellement concentré en Amérique du Sud tombe. La marine perd de son importance, le déclin de l’Armada Espanola étant à l’image d’une Espagne figée dans la recherche d’un Siècle d’Or mythifié, d’une Espagne manquant le virage de la Révolution Industrielle à l’exception de quelques régions périphériques (Catalogne, Pays Basque).

Signe qui ne trompe pas, les premiers bâteaux à vapeur sont acquis en 1846….au Mexique, des bâteaux certes construits en Grande-Bretagne mais c’est quand même révélateur.

Dans les années 1850 et 1860 des investissements non négligeables sont réalisés pour les forces navales espagnoles déployées dans le Pacifique.

Dans les années 1890 des croiseurs cuirassés sont acquis par la marine espagnole. En 1896, la marine espagnole comprend trois divisions basées à Cadix, au Ferrol et à Carthagène. Chaque division dispose également de monitors alors que les côtes sont défendues par des navires spécifiques.

Blason de l’infanterie de Marine espagnole

A cette époque on trouve un cuirassé, huit croiseurs de première classe, six croiseurs de deuxième classe, neuf croiseurs de troisième classe et 38 torpilleurs. Dix navires sont également en construction, les effectifs étant de 1002 officiers, 725 mécaniciens, 14000 marins et 9000 marines, l’Infanteria de Marina étant créée le 27 février 1537 ce qui en fait le corps d’infanterie de marine le plus ancien du monde.

En dépit d’un effort de modernisation, elle affronte une marine américaine plus moderne et qui rentre en 1898 dans la cour des grands. La marine espagnole subit de lourdes pertes à Cuba et aux Philippines.

L’Espagne reste neutre durant la première guerre mondiale et sa première opération réelle depuis 1898 est la Guerre du Rif, la révolte d’Abd-El-Krim écrasée par les français et les espagnols qui débarquent en baie d’Alhucemas le 8 septembre 1925.

L’aéronavale espagnole voit le jour en 1920 quatre jours après un décret royal qui approuvait sa création. Son berceau est situé à El Prat sur le site de l’actuel aéroport de Barcelone. En septembre 1936 elle fusionne avec l’armée de l’air républicaine après la réorganisation des forces armées suite au coup d’Etat. L’équipement est obsolète.

A noter également que sans le déclenchement de la guerre d’Espagne, l’infanterie de marine aurait été également dissoute par le gouvernement républicain.

En 1931 la marine royale devient la marine républicaine. Au moment du coup d’état de juillet 1936, la marine se divise entre républicains et nationalistes.

Sur les trois bases de la marine espagnole (Ferrol, Cadix et Carthagène), deux d’entre-eux tombent aux mains des rebelles (Ferrol, Cadix) mais la majorité des navires vont restés dans le camp républicain. Cette supériorité numérique va être obérée par le fait que nombre d’officiers vont emprisonnés voir tués par des équipages mutinés.

La marine nationaliste va disposer d’un cuirassé l’Espana (ex-Alfonso XIII), les croiseurs légers Navarra et Almirante Cervera, les croiseurs lourds Canarias et Baleares, un destroyer et différents navires légers. Très vite d’autres navires vont être acquis auprès de l’Italie en l’occurence quatre destroyers et deux sous-marins.

Croiseur lourd Canarias

Les républicains vont aligner le cuirassé Jaime I, trois croiseurs légers, quatorze destroyers et cinq sous-marins.

Le 5 août 1936 c’est un affrontement que l’histoire à retenu sous le nom de Convoy de la Victoria. Si dès le début du soulèvement des troupes de l’Armée d’Afrique ont pu rallier la péninsule ibérique c’est uniquement par voie aérienne. Or si la voie aérienne est plus rapide, elle est limitée en terme de volume et surtout ne permet pas de transférer du matériel lourd.

Si les nationalistes veulent amener dans la péninsule l’Armée d’Afrique, ses armes et son matériel il faut donc contrôler le détroit de Gibraltar.

Franco veut briser le blocus républicain avec un convoi transportant 2500 à 3000 hommes à bord de quatre transports venus de Ceuta avec pour escorte la canonnière Dato, le garde-côtes Uad Kert et le vieux torpilleur T-19. Ils doivent être couverts par cinq Savoia-Marchetti SM.81, des Fokker F.VII, des DC-2, des chasseurs Nieuport Nid-52 et un escadron de Bréguet 19.

le convoi nationaliste attaqué par le destroyer Alcala Galiara parviendra sans encombre à Algeciras et par la suite la marine républicaine harcelée par les avions italiens et allemands va quitter la zone. De toute façon la présence du Deutschland et de l’Admiral Scheer rend illusoire toute tentative de couper la liaison avec l’Afrique du Nord.

Du 16 août au 12 septembre 1936 les républicains et les nationalistes se disputent le contrôle de l’île de Majorque, les italiens l’occupant jusqu’à la fin de la guerre civile.

Le 29 septembre 1936 à lieu la Bataille du Cap Spartel près de Tanger. Les destroyers républicains Gravina et Almirante Ferrandiz vont affronter le croiseur léger Almirante Cervera et le croiseur lourd Canarias.

L’Almirante Ferrandiz est coulé par le Canarias (touché à six reprises, explose et coule, trente et un survivants récupérés par le Canarias et 28 par le cargo français Kotoubia). Cette bataille marque la fin définitive des tentatives républicaines de couper le Maroc Espagnol de la péninsule ibérique.

En octobre 1936 un affrontement naval à lieu en Guinée espagnole (aujourd’hui Guinée Equatoriale) entre un croiseur auxiliaire nationaliste le Ciudad de Mahon (un canon de 76mm et un canon de 101mm) et le navire prison aux mains des républicains, le Fernando Poo.

Le croiseur auxiliaire transportant des troupes marocaines venues des Canaris pour prendre le contrôle de la colonie. Un échange de coups de feu entraine le naufrage du navire prison. Les troupes débarquées permettent aux nationalistes de s’emparer de la future Guinée Equatoriale.

Le 5 mars 1937 à lieu en Biscaye la Bataille du cap Machichaco entre un convoi républicain (un transport le Galdames et quatre chalutiers armés de la section basque de la marine républicaine (Bizacaya Gipuzkoa Donostia Nabarra) fait face au croiseur lourd Canarias.

En dépit du soutien de batteries côtières, les républicains doivent constater la capture du transport et la destruction du Nabarra.

Le croiseur lourd Baleares

Du 7 au 9 septembre 1937 c’est la Bataille du Cap Cherchel avec côté nationaliste le croiseur lourd Baléares et côté républicain les croiseurs légers Libertad et Menez Nunez accompagnés par sept destroyers. Le croiseur lourd repère un convoi républicain et si il est gravement endommagé, les deux cargos sont perdus (un échoué et l’autre interne).

Les 5 et 6 mars 1938 à lieu la Bataille du cap Palos près de Carthagène. Elle oppose le camp républicain avec les croiseurs légers Libertad et Mendez Nunez associés à cinq destroyers et le camp nationaliste avec les croiseurs lourds Baleares et Canarias, le croiseur léger Almirante Cerverra et trois destroyers.

Dans la nuit les croiseurs lourds se heurtent aux républicains. Le Baleares se sacrifie et est coulé mais la mission d’empêcher les républicains d’interdire le passage d’un convoi de renforts est réussie. Sur les 1206 marins du croiseur lourd, seuls 441 vont survivre.

Quand la guerre d’Espagne se termine la marine espagnole affiche le visage suivant :

-Croiseur lourd Canarias

-Croiseurs légers Navarra Mendez Nunez Galicia Almirante Cervera et Miguel Cervantes

-Destroyers classe Alsedo (Alsedo Lazaga Velasco)

L’Almirante Antequera

-Destroyers classe Churucca (Sanchez Barcaitzegui , José Luis Diez , Lepanto , Churucca , Alcala Galiano , Almirante Valdès , Almirante Antequera , Almirante Miranda , Ciscar , Escano , Gravina , Jorge Juan Ulloa)

-Les destroyers Ceuta et Melilla transférés par les italiens vont être rapidement utilisés pour l’entrainement avant d’être désarmés durant la Pax Armada.

-Sous-marins B-1 B-2 B-3 B-4 C-1 C-2 C-4

-Sous-marins ex-italiens General Moja et General Sanjurjo

En dépit d’une situation économique très difficile la marine espagnole à de grandes ambitions et avec un régime autoritaire qui magnifie l’histoire espagnole et notamment celle des Rois Catholiques, des grandes découvertes et de la naissance de l’empire espagnole.

De nombreux projets sont étudiés tous plus irréalistes les uns que les autres. Le projet le plus aboutit comprenait trois cuirassés (l’Espagne à cherché à obtenir les plans des Vittorio Veneto), un porte-avions inspiré du Graf Zeppelin, quatre croiseurs légers modernes, de nouveaux destroyers, de nouveaux sous-marins et un train d’escadre.

Très vite pour ne pas dire immédiatement l’Armada Espanola doit limiter drastiquement ses ambitions. Exit les porte-avions et les cuirassés et place à des unités plus légères type destroyers et escorteurs.

C’est au milieu de la Pax Armada que les constructions navales reprennent pour reconstituer une marine digne de ce nom. Certains navires anciens sont désarmés ou relégués à des tâches secondaires comme l’entrainement.

En ce qui concerne les croiseurs, le Canarias devient en l’absence de cuirassé le navire-amiral de la marine espagnole. C’est aussi un ambassadeur flottant et il accueille souvent le Caudillo en tenue d’amiral pour une tournée des ports d’Espagne et du Maroc espagnol non sans que cela provoque quelques tensions et quelques crispations avec le voisin français. Il subit une modernisation a minima en 1946/47.

Croiseur léger Navarra

En ce qui concerne les croiseurs légers, le Navarra va être relégué au statut de navire-école pour entrainement et formation des nouveaux officiers de marine. Il reste cependant un navire de guerre et pourra assurer en cas de besoin de véritables missions de combat.

Les quatre autres croiseurs restent en service comme unités de première ligne (Mendez Nunez Galicia Almirante Cervera et Miguel Cervantes) avec des travaux de modernisation menés dans des conditions difficiles.

Cela n’empêche pas la marine espagnole de mettre sur cale en septembre 1947 et en mai 1948 deux croiseurs légers baptisés Majorque et Ferrol, des navires de 8000 tonnes, 30 nœuds armés de huit canons de 152mm en quatre tourelles doubles, huit canons de 120mm, des tubes lance-torpilles et une DCA légère.

La construction va être menée à un train de sénateur et ils vont être achevés seulement en 1953. Opérationnels seulement en 1956, ils vont rester en service aux côtés du croiseur léger Baleares (ex-USS Flint [CL-64]) jusqu’en 1984 et 1986 respectivement après avoir été transformés en croiseurs lance-missiles.

En ce qui concerne les destroyers, la marine espagnole va tenter de renouveler une flotte qui sans être obsolète commençait déjà à accuser le poids des ans sans compter son utilisation intensive durant la guerre d’Espagne avec tout ce que cela engendre en terme de vieillissement prématuré car l’entretien est parfois difficile à réaliser.

Les destroyers les plus anciens étaient les trois unités de la Classe Alsedo mises en service en 1924/25 (Alsedo Lozaga Velasco). Ces unités vont être remplacées au cours de la Pax Armada par quatre destroyers de la Classe Oquendo (voir ci-après).

L’épine dorsale de la force de destroyers ibérique est formée par les quinze unités de la classe Churucca (Sanchez Barcaitzegui , José Luis Diez , Lepanto , Churucca , Alcala Galiano , Almirante Valdès , Almirante Antequera , Almirante Miranda , Ciscar , Escano , Gravina , Jorge Juan Ulloa, Alava et Liniers), des navires mis en service dans les années trente entre 1929 et 1937. A noter qu’une unité à été coulée durant la guerre d’Espagne (Almirante Ferrandiz).

Ces destroyers vont restés en service jusqu’au second conflit mondial, subissant une modification de l’armement et une remise en état pour leur permettre de rester tant bien que mal en état de combattre un adversaire de premier plan.

Pour remplacer les trois unités de classe Alsedo, les espagnols décident de construire une nouvelle classe de destroyers, la Classe Oquendo.

Dans les plans de modernisation de la flotte espagnole, les Oquendo doivent opérer en soutien du Canarias alors que les destroyers légers de classe Audaz doivent opérer en compagnie des croiseurs légers et des escorteurs de classe Ariete acquis auprès de l’Italie.

Les espagnols ont prévu la construction de douze destroyers de classe Oquendo et de vingt-quatre destroyers de classe Audaz mais ces plans totalement irréalistes sont rapidement amendés.

Finalement seulement neuf destroyers de Classe Oquendo sont mis sur cale, trois étant achevés avant le second conflit mondial (Oquendo Roger de Lauria Marques de La Ensenada) et trois autres dans l’immédiat après guerre (Blas de Lezo Gelmirez Langara), les trois derniers étant annulés (Bonifaz Recalde Blasco de Garay).

Pour constituer/reconstituer une force légère de combat les espagnols vont commander quatre destroyers légers type Ariete auprès des italiens et neuf destroyers légers de Classe Audaz.

Les unités de classe Ariete construites en Italie sont livrées et mises en service en 1944/45, ces quatre navires étant baptisés Teruel Alcazar de Toledo Cape Machichaco et Cape Spartel.

Les neuf destroyers légers de classe Audaz sont mis en service entre 1943 et 1947, des unités baptisées Ariete Audaz Furor Intrepido Meteoro Osado Rayo Relampago et Temerario.

En ce qui concerne les sous-marins les unités héritées de la guerre civile restent en service. Si on envisage la construction d’unités neuves inspirées de plans allemands, les contraintes budgétaires, économiques et industrielles font capoter le projet. La flotte sous-marine espagnole se composait donc de neuf unités, les sous-marins de classe Archimede ex-italiens (General Moja General Sanjurjo), quatre unités Type B (B-1 B-2 B-3 B-4) et Type C (C-1 C-2 C-4).

La marine espagnole dispose également de navires auxiliaires comme le ravitailleur d’hydravions Dedalo, des pétroliers, de la «poussière navale». (NdA plus de détails dans la partie navires)

En ce qui concerne les batteries côtières, elles sont modernisées dans le cadre d’une stratégie anti-blocus.

L’aéronavale est reconstituée avec le transfert par l’armée de l’air des hydravions en septembre 1942.

La marine espagnole dispose également d’une unité d’infanterie, l’Infanteria de Marina, la plus ancienne unité de ce type puisque créée dès 1537 sous le règne de Charles Quint. Elle est rebaptisée en 1941 Tercio de Armada.

Organisation

La marine espagnole dispose d’un état-major installé à Madrid et deux état-majors d’escadre, l’Escadre du Nord (état-major implanté au Ferrol) et une Escadre du Sud (état-major implanté à Carthagène).

Ces état-majors prennent en charge les moyens qui dépendent des régions navales, la 1ère implantée au Ferrol, la 2ème à Carthagène et la 3ème à Cadix. Généralement les unités légères et les auxiliaires dépendent des régions navales, les unités de combat des escadres.

En 1945 un commandement de la logistique et de l’école est créé pour soulager et coordonner l’action des régions.

Les batteries côtières dépendent des régions navales alors que les hydravions sont placés sous le commandement de l’état-major général de Madrid tout comme le Tercio de Armada.

Scandinavie (39) Danemark (10)

ROYAL DANISH NAVY

Historique

Aux temps jadis

Quand remonte la création de la marine royale danoise ? Celle-ci fait remonter sa naissance au 10 août 1510 quand le roi Jean fait de son vassal Henrik Krummedige «le capitaine en chef et le chef de tous nos capitaines, hommes et servant que nous avons désigné pour servir en mer» (NdA le nous est le nous de majesté).

Cela ne veut naturellement pas dire qu’il n’y eut pas de navires militaires au Danemark avant 1510 mais que c’est la plus ancienne trace officielle concernant la constitution d’une marine militaire.

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Scandinavie (32) Danemark (3)

De l’Union de Kalmar au traité de Kiel : apogée et déclin de la puissance danoise (1397-1814)

L’Union de Kalmar

De 1397 à 1523 la Norvège, le Danemark et la Suède vont former un seul et même ensemble connu sous le nom de l’Union de Kalmar (Kalmarunionen).

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Scandinavie (31) Danemark (2)

HISTOIRE GENERALE

Chronologie etoffée : des origines à l’Union de Kalmar

Avant-propos

Dans cette partie je vais aborder les principaux événements de l’histoire du Danemark de manière très liminaire pour ne pas être long et surtout ne pas encombrer l’esprit du lecteur avec des événements qui n’ont pas de rapport avec mon uchronie.

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URSS (46) Bases Navales (1)

BASES NAVALES

Avant-propos

Alfred T. Mahan

le théoricien américain Alfred T. Mahan

En 1890, un officier et professeur américain Alfred T. Mahan publia son œuvre majeure «The influence of Sea Power upon History 1660-1783», œuvre qui allait influencer jusqu’à nos jours la politique navale américaine.

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