Italie (25) Croiseurs lourds (2)

Croiseurs lourds classe Zara

CA Zara 10

Le Zara

Avant-propos

Comme nous l’avons vu plus haut les premiers Incrociatori Pesanti étaient des navires bien armés, rapides mais à la protection plus symbolique qu’efficace. La seconde génération de croiseurs lourds est marquée par une diminution de la vitesse et un renforcement de la protection.

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Italie (22) Cuirassés et Croiseurs de bataille (4)

Cuirassés classe Littorio

BB Littorio

Le cuirassé Littorio 

Avant-propos

Le traité de Washington du 6 février 1922 interdisait jusqu’en 1931 toute nouvelle construction de cuirassés et stoppait les constructions en cours. A cela s’ajoutait la nécessité pour les pays signataires (Etats-Unis, Grande-Bretagne, Japon,France et Italie) de se séparer d’unités anciennes pour respecter le tonnage de cuirassés attribué.

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11-Torpilleurs d’escadre (48)

Le Hallebarde

Garde Suisse du Vatican armé d'une hallebarde

Garde Suisse du Vatican armé d’une hallebarde

-Le Hallebarde est mis sur cale aux Ateliers et Chantiers de Provence (ACP) à Port de Bouc le 20 juin 1941 et lancé le 18 décembre 1942, retrouvant au quai d’armement son sister-ship Rapière. Les deux navires subissent leurs travaux en commun pour pouvoir être mis en service en même temps (été 1943).

Les deux torpilleurs quittent leur chantier constructeur le 4 avril 1943 pour rallier Toulon le lendemain 5 avril, complétant leur soutes et chargeant du matériel qui sera mis en place à Lorient, le port d’armement des deux torpilleurs.

Le Hallebarde et le Rapière quittent Toulon le 6 avril, font escale à Casablanca du 10 au 14 avril avant de rallier Lorient le 18 avril 1943 pour parfaire sa mise au point, réaliser ses essais officiels et sa mise en condition.

Le torpilleur d’escadre Hallebarde est officiellement admis au service actif le 30 juillet 1943 en même temps que le Rapière.

Le 2 août 1943, les torpilleurs d’escadre Rapière et Hallebarde quittent Lorient, font escale à Casablanca du 5 au 7 août avant de rallier Toulon le 10 août.

Ils sortent pour la première fois avec le cuirassé Clemenceau du 13 au 27 août lors des ultimes essais de navigation et de tir du troisième et dernier cuirassé de classe Richelieu.

Alors que le Clemenceau est au bassin du 2 au 17 février 1944 pour inspection et réparations à Dakar (après son échouage dans la Mar del Plata), les torpilleurs Hallebarde et Rapière sortent pour une école à feux du 5 au 13 février, rentrant à Dakar le lendemain 14 février avant de reprendre l’entrainement avec le cuirassé. Les trois navires son de retour à Toulon le 4 mai 1944.

Les torpilleurs d’escadre Hallebarde et Rapière sont indisponibles du 5 au 26 juin, sortant pour essais du 27 au 29 juin puis pour remise en condition du 30 juin au 6 juillet, participant ensuite aux essais (8 au 12 juillet) et à la remise en condition (14 au 30 juillet) du Clemenceau.

Alors que le Clemenceau est indisponible du 24 août au 12 septembre, les torpilleurs Hallebarde et Rapière sortent pour entrainement au combat antisurface du 26 août au 3 septembre, faisant escale à l’Ile Rousse du 4 au 8 septembre avant de rentrer à Toulon le lendemain 9 septembre 1944.

Le Clemenceau, victime d’une avarie mécanique est indisponible du 16 mai au 7 juin, laissant ses deux torpilleurs prendre la mer seuls pour entrainement du 18 mai au 5 juin avant de participer aux essais du cuirassé du 8 au 12 juin 1945.

Les deux torpilleurs d’escadre accompagnent le cuirassé dans une importante phase d’entrainement au Levant, manœuvrant avec l’aviso-colonial La Grandière _navire-amiral de la DNL_ du 9 au 31 juillet, les deux torpilleurs d’escadre et le cuirassé rentrant à Toulon le 18 août après des escales à Alexandrie et Bizerte.

L’Hallebarde et le Rapière sont indisponibles pour entretien et permissions de l’équipage du 19 août au 4 septembre, sortant pour essais et entrainement du 8 au 21 septembre 1945 puis du 11 octobre au 27 novembre en compagnie de leur protégé, les trois navires rentrant à Toulon le 11 décembre 1945.

L’Hallebarde et le Rapière accompagnent le cuirassé Clemenceau dans un déploiement dans l’Océan Indien, quittant Toulon le 14 mars 1946, retrouvant le Colbert au sud de la Sardaigne. Les quatre navires venus de Toulon et de Brest sont déployés dans l’Océan Indien du 29 mars au 3 mai, le Clemenceau et ses torpilleurs d’escadre rentrant à Toulon le 13 mai 1946.

Les deux torpilleurs d’escadre protégeant le Clemenceau sont indisponibles du 17 mai au 7 juin, sortant pour essais du 8 au 10 juin et pour remise en condition du 11 au 30 juin.

Du 8 au 30 septembre  1946, l’Hallebarde participe avec le Clemenceau à la remise en condition du Richelieu mais reste à Toulon plutôt que d’accompagner le Richelieu et le Clemenceau pour un entrainement à Rufisque.

Après une ultime sortie d’entrainement du 2 au 9 octobre, le torpilleur d’escadre Hallebarde subit un grand carénage, étant échoué au bassin n°3 du Missiessy du 11 octobre au 15 novembre pour une remise en état complète et une modernisation de son électronique.

Après des essais à la mer du 20 au 23 novembre, il sort pour remise en condition du 24 novembre au 4 décembre dans le cadre d’un exercice de combat antisurface avec le Rapière et le Clemenceau.

Le Clemenceau étant en grand carénage du 12 février au 17 novembre 1947, ses deux torpilleurs vont se retrouver seuls à Toulon, sans navires à protéger ce qui ne va pas les empêcher de sortir pour entrainement et pour différentes missions.

L’Hallebarde et le Rapière quittent Toulon le 15 février pour une mission de présence au Levant. Ils font escale à Bizerte du 18 au 20 février puis rallient Beyrouth, leur nouveau port d’attache le 24 février 1947.

Les deux torpilleurs de classe Intrépide vont effectuer une série de patrouilles au large des côtes du mandat syrien et du mandat libanais où règne une situation tendue, les élites  indigènes réclamant l’indépendance promise pour 1943. En alternance avec son compère, le torpilleur d’escadre Hallebarde va effectuer des patrouilles au large des côtes libanaises et syriennes.

Ces patrouilles sont destinés à surveiller les régions littorales et à empêcher un potentiel ravitaillement en armes des insoumis, les services secrets français ayant intercepté une cargaison d’armes italiennes à Rhodes.

Il effectue une première patrouille du 5 au 11 mars, une seconde du 19 au 26 mars, une troisième patrouille du 3 au 11 avril, une quatrième du 20 au 27 avril, une cinquième du 5 au 12 mai, une sixième du 21 au 28 mai et une septième et dernière patrouille du 5 au 12 juin. A plusieurs reprises, le torpilleur d’escadre tire contre terre avec ses canons de 130mm pour dégager des postes et des patrouilles attaquées par des «éléments insoumis».

Après une ultime escale à Beyrouth du 13 au 17 juin , le torpilleur d’escadre Hallebarde quitte le Levant avec son compère Rapière le lendemain, faisant escale à Haïfa du 19 au 22 juin, à Alexandrie du 23 au 26 juin, à Tunis du 29 juin au 2 juillet avant de rallier Toulon le 5 juillet 1947.

L’Hallebarde et le Rapière sont indisponibles pour entretien et permissions de l’équipage du 6 au 27 juillet, sortant pour essais du 28 au 31 juillet et pour remise en condition du 2 au 16 août 1947, les deux torpilleurs d’escadre rentrant à Toulon le lendemain.

Les deux torpilleurs d’escadre sortent pour entrainement du 25 août au 13 octobre puis du 19 octobre au 3 novembre, faisant escale à Nice du 4 au 9 novembre avant de rentrer à Toulon le 11.

Les deux torpilleurs d’escadre sortent pour les essais du cuirassé Clemenceau du 18 au 27 novembre puis pour sa remise en condition opérationnelle du 30 novembre au 12 décembre, les trois navires mouillant aux salins d’Hyères du 13 au 20 décembre avant de rentrer à Toulon le lendemain.

Le 16 mai 1948, les torpilleurs d’escadre Hallebarde et Rapière appareillent de Toulon en accompagnement du cuirassé Clemenceau pour une croisière de présence en Méditerranée orientale croisière marquée par une escale à Iskenderun du 21 au 25 mai, à Lattaquié du 27 mai au 2 juin, Beyrouth du 3 au 7 juin, Haïfa du 9 au 12 juin, Alexandrie du 14 au 17 juin, Bizerte du 20 au 24 juin avant de rentrer à Toulon le 28 juin 1948.

Les deux escorteurs du Clemenceau sont indisponibles pour entretien et permissions de l’équipage du 29 juin au 19 juillet, sortant pour essais du 20 au 23 juillet et pour remise en condition du 25 juillet au 8 août, à chaque fois en compagnie du Clemenceau.

Rentrés à Toulon le 9 août 1948, le Clemenceau et ses deux torpilleurs d’escorte passent au régime de guerre le 15 août puis sortent pour entrainement du 16 au 23 août puis du 26 août au 2 septembre, étant à quai aux appontements du Milhaud un certain 5 septembre 1948.