Italie (29) Croiseurs légers (3)

Croiseurs légers antiaériens classe Etna

Avant-propos

En 1938, la marine siamoise (le royaume de Siam devient la Thaïlande en 1939) soucieuse de renforcer ses positions dans la région décide de commander deux croiseurs légers aux chantiers Cantieri Reuniti dell Adriatico (CRDA) de Trieste.

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Italie (28) Croiseurs légers (2)

Croiseurs-éclaireurs classe Capitani Romani

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Le Pompeo Magno

Avant-propos

C’est en 1935/36 que les ingénieurs du génie naval italien commencent à travailler sur un projet d’éclaireur océanique, désignation destinée à ne pas les confondre avec les Navigatori initialement classés comme des éclaireurs légers.

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Italie (27) Croiseurs légers (1)

CROISEURS LEGERS

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L’Alberico da Barbiano, un croiseur de classe Condottieri

Avant-propos

Si les croiseurs lourds sont des créatures issus du traité de Washington (1922), le croiseur léger peut se targuer d’une noble et ancienne naissance. En effet il est apparu au XIXème siècle quand la marine à voile à définitivement baissé le pavillon face à la machine à vapeur.

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Italie (25) Croiseurs lourds (2)

Croiseurs lourds classe Zara

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Le Zara

Avant-propos

Comme nous l’avons vu plus haut les premiers Incrociatori Pesanti étaient des navires bien armés, rapides mais à la protection plus symbolique qu’efficace. La seconde génération de croiseurs lourds est marquée par une diminution de la vitesse et un renforcement de la protection.

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10-Contre-torpilleurs (34)

H-Contre-torpilleurs classe Hoche

Schéma de la classe Hoche (parfois connue sous le nom de classe Marceau)

Schéma de la classe Hoche (parfois connue sous le nom de classe Marceau)

Une longue gestation empreinte d’hésitations

Depuis la construction des Jaguar, la marine nationale à décidé d’employer ses contre-torpilleurs en division de trois navires. La logique aurait voulu qu’après le Mogador et le Volta, la marine nationale ne s’équipe de quatre contre-torpilleurs identiques pour permettre de compléter la 6ème DCT et de créer une nouvelle DCT. La réalité sera bien différente………. .

Le 2 mai 1938, une tranche complémentaire est votée. Baptisée Tranche 1938bis, elle prévoit la construction d’un contre-torpilleur de type Mogador. Ce programme est modifié le 13 avril 1939 quand est décidé le remplacement de quatre des cinq torpilleurs de type Le Hardi modifié par trois contre-torpilleurs de type Mogador modifiés baptisés. La tranche 1938ter votée le 12 avril avril 1939 prévoit la construction d’un quatrième contre-torpilleur de type Mogador.

A noter qu’un temps, ces navires ont reçu les noms de Dunois La Hire Bayard et Du Guesclin avant d’être au final baptisés le 22 mai Hoche Marceau Desaix Kléber, les noms initialement choisis n’étant pas perdu pour autant.

A l’origine, les quatre contre-torpilleurs des tranches 1938bis et ter  devaient être identiques aux deux premiers Mogador pour permettre de réaliser deux divisions homogènes mais le canon de 138mm modèle 1934 est jugé trop fragile pour être à nouveau construit et il ne peut tirer contre-avions alors que la menace aérienne prise de plus en plus en sérieux doit être contrée par un armement adapté.

La commande est confirmée le 23 mai 1939, les quatre navires doivent être construits par l’industrie _la construction navale privée_ : le Hoche et le Marceau à Nantes aux Ateliers et Chantiers de Bretagne alors que le Desaix et le Kléber doivent l’être par les Ateliers et Chantiers de France à Dunkerque. Ils doivent tous être armés à Lorient.

La construction des quatre Hoche (ces navires ont parfois aussi été baptisés type Marceau mais dans ce domaine, cela tourne vite à la discussion sur le sexe des anges) est confirmée le 18 août 1939 mais le déclenchement de la guerre de Pologne entraine la suspension de la construction le 26 septembre 1939.

La suspension ne concernant que la construction, les discussions continuent. Une note en date du 20 décembre 1939 (soit cinq jours après la fin de la guerre de Pologne) demande d’étudier un contre-torpilleur armé de huit canons de 130mm en quatre tourelles doubles, un affût ACAD modèle 1935 de 37mm, quatre ou six mitrailleuses de 13.2mm.

Ce projet est confirmé le 4 janvier 1940 quand il devient acquis que le canon de 138mm ne peut être adapté au tir contre-avions, les contre-torpilleurs type 1939 vont donc être armés de quatre tourelles doubles de 130mm pouvant tirer contre-avions.

Une dépêche du 23 février 1940  autorise la reprise de la construction des quatre torpilleurs qui en étaient au stade de l’approvisionnement en matériaux. Le projet est définitivement validé le 25 mars 1940.

Le contre-torpilleur type 1939 est un navire de 2980 tW, une vitesse maximale en service courant de 38 noeuds et un armement composé de huit canons de 130mm en quatre tourelles doubles, huit canons de 37mm Schneider modèle 1941 en quatre affûts doubles, six canons de 25mm en trois affûts doubles, dix tubes lance-torpilles de 550mm (deux plate-formes triples et deux plate-formes doubles) et deux grenadeurs de sillage avec une trentaine de projectiles.

Sur le plan technique, les Hoche reprennent la coque des Mogador mais cette coque est renforcée pour supporter les contraintes posées par un armement et une électronique embarquée plus importante. Un gouvernail double est installé pour améliorer la manœuvrabilité insuffisante des Mogador.

Le système propulsif est toujours composé de turbines à engrenages et de chaudières à vapeur surchauffée. Si le Hoche et le Marceau vont disposer de turbines Rateau-Bretagne, le Desaix et le Kléber disposeront de turbines Parson.

Le Hoche

Lazare Hoche (1768-1797)

Lazare Hoche (1768-1797)

-Le Hoche est mis sur cale aux Ateliers et Chantiers de Bretagne (ACB) sur la cale n°1 le 29 septembre 1940. La construction avance très vite et il est lancé le 27 février 1942, remorqué à quai pour achèvement à flot.

Il quitte son chantier constructeur le 17 septembre 1942, descendant la Loire et mouillant dans la nuit du 17 au 18 septembre dans l’estuaire avant de rallier Lorient le 18 septembre dans la soirée.

Il est mis au bassin du 19 au 27 septembre pour inspection et des travaux complémentaires qui n’avaient pas été réalisés à Nantes.

Armés pour essais le 28 septembre 1942, il effectue une première campagne d’essais au large de la Bretagne du 28 septembre au 5 octobre, du 6 au 17 octobre et du 19 au 30 octobre, revenant régulièrement à Lorient pour se ravitailler.

Il passe à nouveau au bassin pour démontages et modifications du 1er au 15 novembre, sortant pour des essais de vérification du 16 au 21 novembre 1942.

Le Hoche sort pour essais d’artillerie du 23 au 30 novembre, l’artillerie de 130mm se montrant efficace même si le tir contre avions n’à pas encore été essayé. Il est de nouveau à la mer du 2 au 9 décembre pour de nouveaux essais d’artillerie notamment contre avions ainsi que des essais de lancement de torpilles.

Après un rapide passage à Brest du 10 au 15 décembre, le Hoche effectue en mer d’Iroise des essais de lancement de grenades ASM et de mouillage de mines. Il rentre à Lorient le 17 décembre pour préparer sa traversée longue durée. Il passe ainsi encore au bassin du 18 au 26 décembre 1942.

Le Hoche quitte Lorient le 28 décembre, fait escale à Dublin du 30 décembre 1942 au 2 janvier 1943, à Belfast du 4 au 7 janvier 1943, à Glasgow du 8 au 11 janvier, à Aberdeen du 13 au 16 janvier, Newcastle du 18 au 21 janvier, à Cherbourg du 23 au 26 janvier avant de rentrer à Lorient le 27 janvier 1943.

Le 30 janvier 1943, le Hoche quitte Lorient pour rallier Bizerte, son futur port d’attache. Il se ravitaille à Casablanca du 2 au 5 février avant de reprendre la mer pour rallier la Tunisie.

Le 8 février en milieu de matinée, le Hoche fait sa jonction avec les croiseurs légers La Galissonnière et Jean de Vienne de la 2ème DC. les deux croiseurs légers et le contre-torpilleur manœuvrant ensemble jusqu’au 13 février quand ils retrouvent à Sfax les Mogador et Volta. Après un entrainement de la 11ème DCT (15 au 18 février), la 11ème DCT va affronter la 2ème DC du 21 au 27 février avant que les deux divisions ne rentrent ensemble à Bizerte le 1er mars 1943.

Le contre-torpilleur Hoche est officiellement admis au service actif le 1er mars 1943, formant la 11ème DCT en compagnie des contre-torpilleurs Mogador (Al) et Volta.  

Le Hoche effectue un premier entrainement de division en compagnie du Mogador et du Volta du 10 mars au 18 avril 1943.

Il enchaine toujours avec le Mogador et le Volta par une tournée en Méditerranée orientale, appareillant de Bizerte le 26 avril. Après une école à feux du 26 au 30 avril, les trois contre-torpilleurs font escale à La Valette sur l’île de Malte du 1er au 4 mai avant un exercice avec des destroyers britanniques basés à Malte du 5 au 12 mai.

Après un ravitaillement à La Valette le 13 mai, les trois contre-torpilleurs traversent la Méditerranée, faisant escale à Patras du 15 au 20 mai puis à Heraklion du 22 au 25 mai. Ils manœuvrent ensuite avec la marine grecque du 26 au 30 mai, la 11ème DCT faisant escale au Pirée du 31 mai au 3 juin, à Thessalonique du 4 au 7 juin, à Istanbul du 8 au 11 juin puis après un exercice avec des destroyers turcs, à Izmir du 15 au 21 juin et à Antalya du 22 au 25 juin 1943.
Le Hoche et ses deux compères font escale à Lattaquié du 26 au 29 juin,  manœuvrent avec l’aviso colonial La Grandière du 30 juin au 4 juillet avant une escale commune à Beyrouth du 5 au 8 juillet.
Les trois contre-torpilleurs font escale à Haïfa du 9 au 13 juillet, à Alexandrie du 15 au 18 juillet avant de rallier Bizerte le 22 juillet après presque trois mois de mer où le matériel s’est bien comporté sans avaries majeures.

Le Hoche et le Volta sortent pour entrainement du 30 juillet au 8 août, faisant escale à La Valette du 9 au 12 août, rentrant le lendemain 13 août à Bizerte. Il participe aux essais et à la remise en condition du Mogador, respectivement du 14 au 17 août et du 19 août au 3 septembre.

Il est indisponible pour entretien et permissions de l’équipage du 5 au 26 décembre, sortant pour essais et remise en condition du 27 septembre au 20 octobre en compagnie du Mogador et du Volta.

Du 25 octobre au 4 novembre, le Hoche sort pour une école à feux commune avec le Volta et le Mogador, les trois navires de la 11ème DCT faisant escale à Tunis du 5 au 8 novembre, rentrant le lendemain à Bizerte.
Le 11 novembre 1943 pour le vingt-cinquième anniversaire de l’armistice à lieu une revue navale sur le lac de Bizerte à laquelle participe le Hoche.

Le 20 novembre, la 11ème DCT quitte Bizerte pour un entrainement de division au large de Dakar, soutenus par le pétrolier La Mayenne. Les navires arrivent ainsi à Dakar le 28 novembre sans avoir fait d’escale. L’entrainement de division à lieu du 1er décembre 1943 au 13 janvier 1944, la division rentrant à Bizerte le 25 janvier 1944.

Les trois contre-torpilleurs de la 11ème DCT sont indisponibles pour entretien à flot et permissions de l’équipage du 26 janvier au 17 février 1944, sortant pour essais du 18 au 21 février avant d’effectuer sa remise en condition du 22 février au 8 mars en compagnie de la 3ème DT.

La 11ème DCT devait quitter Bizerte le 15 mars pour un entrainement de division mais cet entrainement est reporté suite à l’avarie du Mogador.

Cela n’empêche pas le Hoche et le Volta sortir pour entrainement du 17 mars au 17 avril, les deux puissants contre-torpilleurs ralliant Bizerte le lendemain.
L’entrainement de division commence enfin le 24 avril quand les trois contre-torpilleurs quittent le lac de Bizerte pour la haute mer où ils manoeuvre du 24 avril au 15 juin, rentrant à Bizerte le lendemain.

Le Hoche et le Mogador sont à la mer pour entrainement généraliste du 23 juin au 2 juillet avec école à feux, lancement simulés et réels de torpilles, combat antisurface, faisant escale à Tunis du 3 au 6 juillet avant de rentrer à Bizerte le lendemain 7 juillet.
Le Hoche est indisponible pour entretien et permissions de l’équipage du 9 au 30 juillet, sortant pour essais et remise en condition du du 31 juillet au 20 août. Il sort ensuite en compagnie du Volta du 21 au 24 août pour les essais et du 25 août au 8 septembre pour la remise en condition du Mogador.
Du 12 septembre au 18 octobre 1944, la 11ème DCT quitte Bizerte pour un exercice commun en compagnie de la 7ème DCT et du croiseur léger Emile Bertin.

Le Hoche sort en compagnie du Volta pour un entrainement de division classique au large de la Tunisie du 23 octobre au 1er décembre, faisant escale à Sfax du 2 au 6 décembre, rentrant le lendemain 7 décembre à Bizerte.

La 11ème DCT termine l’année par un entrainement au large de Bizerte du 10 au 22 décembre, restant au port jusqu’à la fin de l’année civile.

Du 4 au 19 janvier 1945, le Hoche participe avec le Volta aux essais et à la remise en condition du Mogador. Le 21 janvier, la 11ème DCT sort en compagnie de la 7ème DCT et du croiseur léger Emile Bertin pour entrainement.

Cet entrainement qui occupe ces sept navires du 21 janvier au 5 février est consacré aussi bien à la défense aérienne à la mer, au combat antisurface qu’à l’attaque et à l’escorte de convois. Après une escale à La Valette du 6 au 9 février, le croiseur léger et les contre-torpilleurs rentrent à Bizerte le 10 février 1945.

Le 21 février 1945, la 11ème DCT sort pour le premier entrainement de division de l’année, entrainement qui occupe le Hoche, le Mogador et le Volta du 21 février au 3 avril, les trois navires rentrant à Bizerte le lendemain 4 avril 1945.

Le Hoche et le Volta sortent pour un entrainement commun du 11 au 22 avril, faisant escale à Alger du 23 au 27 avril, à Tunis du 28 avril au 3 mai, rentrant à  Bizerte le lendemain 4 mai. Le Hoche et le Volta ressortent à nouveau du 11 au 17 mai pour une école à feux.

Du 19 au 27 mai, les trois contre-torpilleurs de la 11ème DCT affrontent le croiseur léger La Galissonnière et les torpilleurs légers de la 3ème DT.

Le Hoche et le Mogador sortent pour entrainement combiné avec l’armée de l’air et de l’aéronavale du 5 au 22 juin, les deux contre-torpilleurs effectuant un entrainement à la surveillance et au combat antisurface avec l’appui des avions et des hydravions basés à terre mais également avec l’opposition de l’aviation pour un entrainement à la défense aérienne à la mer.

Parmi les unités engagées, nous trouvons les Bloch MB-175T de la 10B, les Lioré et Olivier Léo 456 de la 12B, les Grumman G-36A de la 4C mais également les Catalina de la 12R et les Bloch MB-481 de la 12T.

Les deux contre-torpilleurs font escale à Sfax du 23 au 28 juin, ils rentrent à Bizerte le lendemain 29 juin.

Le Hoche sort seul pour école à feux du 6 au 15 juillet, le contre-torpilleur faisant escale à La Valette du 16 au 19 juillet avant de rentrer à Bizerte le lendemain. Il est indisponible du 21 juillet au 12 août, sortant pour essais du 13 au 16 août puis pour remise en condition du 18  au 31 août 1945.

Le Hoche participe ensuite en compagnie du Mogador aux essais du Volta du 4 au 7 septembre puis à sa remise en condition du 8 au 23 septembre.

Le 1er octobre 1945, la 11ème DCT quitte Bizerte pour un entrainement de division dans le bassin oriental de la Méditerranée. Après une école à feux du 1er au 8 octobre, les trois contre-torpilleurs se ravitaillent au dépôt pétrolier de Gabès le 9 octobre avant de traverser la Méditerranée jusqu’à Beyrouth où ils arrivent le 12 octobre.

Après un entrainement à la défense aérienne à la mer du 13 au 17 octobre, la 11ème DCT effectue un exercice avec l’aviso-colonial La Grandière du 19 au 27 octobre avant une escale à Lattaquié du 28 au 30 octobre. Cet entrainement se termine avec un exercice de synthèse du 2 au 7 novembre, les trois contre-torpilleurs rentrant le 10 novembre à Bizerte.

La 11ème DCT sort à nouveau pour entrainement en compagnie de l’Emile Bertin du 15 au 27 novembre, les quatre navires faisant escale à  Sfax du 28 novembre au 2 décembre 1945 avant de rentrer à Bizerte le 4 décembre 1945.

Le Hoche subit son premier grand carénage, étant échoué dans le bassin n°4 de l’Arsenal de Sidi-Abdallah du 6 décembre 1945 au 12 mars 1946. Il est remis à flot le 12 mars, armé pour essais le 20 mars et sortant pour essais  du 20 au 24 mars. Il réalise sa remise en condition en compagnie de la 3ème DT du 26 mars au 12 avril. Les cinq navires sont à Alger du 13 au 17 avril, à Tunis du 19 au 23 avril avant de rentrer à Bizerte le lendemain 24 avril 1946.

Le Hoche et le Volta sortent pour une école à feux du 3 au 10 juin puis pour un entrainement à la défense aérienne à la mer du 12 au 20 juin, faisant escale à Tunis du 21 au 26 juin et rentrant le lendemain 27 juin à Bizerte.

Il participe aux essais (29 juin au 1er juillet) et à la remise en condition (3 au 20 juillet) du Mogador avant d’être indisponible du 21 juillet au 11 août. Il sort pour essais (12 au 15 août) et remise en condition (17 août au 1er septembre) en compagnie du Mogador et du Volta.

La division sort au complet du 8 au 17 septembre pour un entrainement de «routine» avec écoles à feux et lancement de torpilles, rentrant le 19 septembre 1946 à Bizerte après une escale à Tunis les 17 et 18 septembre.

Le 24 septembre 1946, la 11ème DCT quitte Bizerte en compagnie de la 7ème DCT, de la 3ème DT, de l’Emile Bertin, du transport Golo et du pétrolier Mékong pour un important cycle d’entrainement.

Après un entrainement dans le triangle Malte-Tunisie-Libye jusqu’au 2 octobre, la petite escadre fait escale à La Valette du 3 au 6 octobre avant un exercice de défense aérienne à la mer du 7 au 12 octobre.

Du 13 au 16 octobre, les torpilleurs légers et les contre-torpilleurs font escale à Zanthe pendant que l’Emile Bertin est à Patras. L’escadre se réunit à la mer le lendemain pour un ravitaillement auprès du Mékong, prélude à une escale du 21 au 25 octobre au Pirée puis à un exercice avec la marine du 26 au 30 octobre.

Après une escale à Thessalonique du 1er au 5 novembre, à Istanbul du 6 au 10 novembre, à Iskenderun du 13 au 17 novembre et à Beyrouth du 20 au 24 novembre, la petite escadre s’entraine avec la DNL du 25 au 29 novembre. Après une ultime escale à Haïfa du 30 novembre au 3 décembre, l’escadre rentre à Bizerte le 7 décembre.

Le 8 décembre 1946, le Mogador transmet son pavillon de navire-amiral de la 11ème DCT au Hoche avant de rentrer en grand carénage.

Alors que le Mogador est immobilisé pour son grand carénage, le Hoche sort en compagnie du Volta pour un dernier entrainement du 14 au 27 décembre, les deux navires étant ensuite indisponibles pour permettre à l’équipage de prendre ses perms.

Le Hoche et le Volta sortent pour la première fois de l’année du 10 au 21 janvier 1947  pour un entrainement de base au large de Bizerte, les deux contre-torpilleurs faisant escale à Alger du 22 au 26 janvier, à Port Vendres du 28 au 31 janvier, à Propriano du 1er au 4 février avant de rallier Bizerte le 7 février à l’aube.

Du 10 au 17 février, le Volta et le Hoche effectuent un entrainement au combat antisurface, faisant escale à Tunis du 18 au 22 février avant d’enchainer par une école à feux du 23 au 27 février, rentrant le lendemain 28 février à Bizerte.

Le Hoche devait sortir avec le Volta le 7 mars mais ce dernier victime d’une avarie est immobilisé au port et le Hoche de sortir seul pour une école à feux du 7 au 14 mars, date de son retour à Bizerte.

Il est de nouveau à la mer pour entrainement du 17 au 23 mars, ralliant alors Tunis où il rejoint le surlendemain par le Mogador qui venait de réaliser ses essais après son grand carénage. Les deux navires sont en mer du 25 mars au 11 avril pour la remise en condition du Mogador qui redevient alors navire-amiral de la 11ème DCT.

Le Hoche et le Mogador sortent pour un entrainement de division qui les occupent du 20 avril au 6 juin, date du retour des deux contre-torpilleurs à Bizerte.

Du 13 juin au 9 septembre 1947, le Hoche subit son deuxième grand carénage pour une remise en état complète.

Armé pour essais le 13 septembre, il sort du 13 au 17 septembre pour les essais réglementaires puis pour remise en condition du 19 septembre au 2 octobre, à chaque fois en compagnie de ses compères de la 11ème DCT.

Le Hoche termine l’année par un entrainement commun à la 11ème DCT et à l’Emile Bertin (7 au 24 octobre), un entrainement de division du 10 au 30 novembre, une escale à Sfax du 1er au 4 décembre avant un retour à Bizerte le lendemain et enfin un entrainement commun à la 11ème DCT, l’Emile Bertin et la 7ème DCT du 8 au 20 décembre, la petite escadre rentrant à Bizerte deux jours plus tard.

Le 8 janvier 1948, la 11ème DCT quitte Bizerte pour un entrainement de division au large de Dakar en compagnie de La Mayenne ce qui permet aux trois contre-torpilleurs de rallier la capitale de l’AOF le 18 janvier sans avoir fait escale. L’entrainement occupe la division du 21 janvier au 5 mars.

Les trois contre-torpilleurs escortent le sous-marin Agosta jusqu’à Brest où ils arrivent tous le 15 mars 1948. Les trois contre-torpilleurs quittent Brest le 16 mars, relâchent à Casablanca du 20 au 23 mars avant de rentrer à Bizerte le 28 mars 1948.

Du 6 au 24 avril, le Hoche et ses compères de la 11ème DCT participent à un exercice à double détente avec la 7ème DCT et l’Emile Bertin. La petite escadre rentre à Bizerte le 26 avril 1948.

Les trois contre-torpilleurs de la 11ème DCT sont en entretien à flot du 27 avril au 5 mai, sortant pour essais et remise en condition du 6 au 13 mai, rentrant le lendemain à Bizerte.

Du 15 mai au 20 juin 1948, Le Hoche accompagné de ses compères Volta et Mogador participent à un exercice commun avec le porte-avions Commandant Teste, le cuirassé Bretagne, le croiseur de bataille Strasbourg, les torpilleurs d’escadre Lansquenet Fleuret L’Eveillé L’Alerte Hussard et Spahi les sous-marins Minerve Junon Cornélie Amirde et les pétroliers Mékong et Tarn.

Le programme était chargé pour ne pas dire copieux avec un exercice de défense aérienne à la mer d’une force navale, la lutte ASM, le raid antisurface au cours duquel le Strasbourg et le Commandant Teste attaquèrent les contre-torpilleurs au canon et avec l’aviation embarqué avant que les contre-torpilleurs et les torpilleurs d’escadre ne tentent d’attaquer les gros.

La force navale occasionnelle exécuta également des tirs contre la terre sur des ilots inhabités du territoire tunisien pour simuler un assaut amphibie. Il termina par un exercice d’escorte de convois composé de deux pétroliers et de deux cargos escortés par les trois contre-torpilleurs et un torpilleur  à l’arrière; le porte-avions, le cuirassé et le croiseur de bataille plus les trois torpilleurs restant formant un groupe de couverture. Le convoi est ainsi attaqué par des sous-marins et des avions basés à terre. La 11ème DCT est de retour à Bizerte le 21 juin 1948.

Le Hoche sort pour une école à feux en compagnie du Volta du 23 juin au 2 juillet, faisant escale à Tunis du 3 au 6 juillet avant de rentrer le lendemain à Bizerte. Le Hoche participe ensuite du 13 juillet au 1er août aux essais à la remise en condition du Mogador. Il est ensuite indisponible du 4 au 24 août, sortant pour essais et remise en condition du 25 août au 5 septembre 1948…….. .