URSS (39) Navires légers (3)

Vedettes lance-torpilles

Avant-propos

L’apparition de la torpille automobile révolutionna la guerre navale. Pour la première fois un petit navire pouvait en théorie couler un mastodonte flottant. C’était en somme la réalisation concrète de la légende du berger David qui d’une pierre de sa fronde tua le géant Goliath.

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17-Aviation navale (46)

Bloch MB-175T

Bloch MB-175T

Bloch MB-175T

A la fin 1936, une équipe d’ingénieurs de la SNCAO issus de la compagnie «Avions Marcel Bloch» commença à travailler sur un projet de bimoteur bi ou triplace pouvant mener plusieurs missions et destinés à occuper l’espace séparant les avions type B4 (bombardiers quadriplaces comme l’Amiot 351 ou le Lioré et Olivier Léo 451), les bimoteurs légers C3 (chasseurs triplaces comme le Potez 631) et les avions d’assaut et de bombardement type AB2 (comme le Bréguet 691).

C’est l’acte de naissance du MB-170 dont deux prototypes furent réalisés, le premier effectuant son premier vol le 15 février 1938 mais fût perdu le 17 mars 1938, le second restant seul en piste, un second prototype à la configuration modifiée (suppression de la coupole ventrale notamment).

Les besoins officiels ayant changé, les projets MB-171/172/173 ne dépassèrent pas le stade la planche à dessin et seul resta en piste, le MB-174 conçu pour la reconnaissance stratégique, le premier prototype quittant le plancher des vaches la première fois le 5 janvier 1939.

Seuls cinquante MB-174 furent construits, l’armée de l’air préférant mise sur le Bloch MB-175 plus adapté à la mission de bombardement avec notamment une soute à bombes agrandie qui lui fit prendre quinze centimètres.

En septembre 1939, les plans officiels prévoyaient pour l’armée de l’air la commande de 814 MB-175 et de 323 MB-176. Ce dernier modèle était identique en tout point au MB-175. La seule différence était cependant de taille : les Gnome Rhône 14N très employés sur les chasseurs de l’époque cédaient la place aux Pratt & Whitney Twin Wasp. Ce plan fût revisé en février 1940 avec 660 MB-175 et 1550 MB-176 à livrer entre avril 1940 et juillet 1941.

Et la marine dans tout ça ? Cherchant un avion de reconnaissance et d’attaque maritime performant, elle s’intéressa d’abord au Bréguet 693 puis au Potez 631 avant de jeter son dévolu sur le Bloch MB-175 suite au rapport favorable d’un pilote de la marine détaché au sein de l’armée de l’air dans le cadre de la coopération interarmées.

Elle commanda deux prototypes d’une version de reconnaissance et d’attaque maritime qui effectuèrent leur premier vol en février 1940, respectivement les 2 et 12 février.

Satisfaite des modifications _traitement anti-corrosion, radios plus performantes, soute aménagée pour une torpille……_, la marine décida de passer commande. En juillet 1940, la SNCAO reçoit une commande de soixante-douze Bloch MB-175T destinés à équiper six escadrilles de douze appareils.

Ces appareils sont livrés entre septembre 1940 et mai 1941 et à cette première commande succède une deuxième en novembre 1941 pour trente-six appareils destinés à servir de volant de fonctionnement. Cette commande est honorée en février et juillet 1942.

Enfin, en juillet 1948, une troisième commande de 36 appareils est passée à la SNCAO, les premiers appareils étant livrés en octobre 1948, la commande étant totalement honorée en mars 1949.

-La première unité équipée de ce rutilant bimoteur est l’escadrille 6B de la 2ème flottille d’aviation navale. Basée à Fréjus-Saint Raphaël, elle dispose de douze Bloch MB-175T et est considérée comme opérationnelle sur sa nouvelle monture à la mi-décembre après six semaines d’entrainement intensif.

Ces appareils sont chargés de la surveillance de la Méditerranée et en cas de conflit contre l’Italie de s’attaquer à la navigation italienne dans le Golfe de Gênes à l’aide de bombes, de torpilles et nouveauté de roquettes air-sol particulièrement efficaces contre les navires marchands, les navires auxiliaires et les petites unités peu ou pas protégés.

Le 31 août 1948, l’unité dispose toujours de douze bimoteurs MB-175T même si sur ces douze appareils, quatre sont des appareils de remplacement, deux ayant été perdus au cours d’exercice et deux ayant été réformés suite à des problèmes récurrents de moteurs et une usure prononcée de certaines pièces vitales.

Dès le lendemain 1er septembre, l’unité maintien en vol au dessus de la Méditerranée une patrouille de deux MB-175T, chacun armés de deux bombes de 250kg pour une mission de reconnaissance armée.
Ce dispositif est maintenu jusqu’au 12 septembre 1948 _date de sa suppression_, l’Italie ne bougeant pas (encore ?).

-L’Escadrille 5T de la 5ème FAN basée à Lorient-Lann Bihoué est la deuxième unité à recevoir ce nouvel appareil. Les douze Bloch MB-175T de sa dotation organique lui sont livrés en février et mars 1941, la 5ème escadrille de torpillage étant déclarée opérationnelle sur ce nouvel appareil le 3 mai 1941.

Sa mission est de surveiller le Golfe de Gascogne et d’interdire cette «mer intérieure» aux forces navales et sous-marines de l’ennemi pour ainsi protéger les accès aux ports militaires (Brest et Lorient) et civils (Quimper, Saint-Nazaire et Nantes, La Rochelle-La Pallice, Bordeaux, Biaritz, Bayonne, Hendaye………..).

Ces appareils sont toujours en service le 1er septembre 1948 même si sur les douze appareils du lot d’origine, deux ont été perdus en mer et un à l’atterrissage, appareils remplacés par des appareils stockés à Orly.

Mise sur le pied de guerre, l’escadrille 5T va multiplier les patrouilles dans le Golfe de Gascogne pour empêcher tout mouvement ennemi qu’il soit allemand ou espagnol même si le premier est plus crédible que le second.

-L ‘Escadrille 10B voit officiellement le jour le 13 juillet 1941 au sein de la toute nouvelle 4ème flottille d’aviation navale (4ème FAN) qui regroupe les avions terrestres destinés à appuyer depuis la base de Sidi-Ahmed, les unités de la 6ème Escadre Légère. Comme ses cinq autres consoeurs, la 10ème escadrille de bombardement reçoit douze Bloch MB-175T.

Trois appareils ont été perdus durant l’utilisation de cet appareil mais fort heureusement sans perte en vies humaines.

Le 31 août 1948, l’unité est mise en alerte et voit ses effectifs complétés par le rappel de réservistes et d’anciens de l’unité qui se portent volontaires. L’escadrille 10B reçoit pour mission de surveiller le Golfe de Syrte et pour plus d’efficacité, un détachement avancé est établit à Gabès pour multiplier les patrouilles dans cette région.

-L’Escadrille 1B jadis équipée de bombardiers en piqué Vought 156F est transformée sur Bloch MB-175T, douze bimoteurs remplaçant en septembre 1942 sur la base aéronavale de Calais-Marck neuf bombardiers en piqué monomoteurs.

En cas de conflit, la mission de cette unité est d’interdire à la flotte allemande l’accès à la Manche et d’appuyer à la fois l’ELN mais également si ils le souhaitent, le Corps Naval Belge et la marine néerlandaise.

Trois appareils sont perdus au cours de ces six années d’utilisation : un en mer en mars 1944 (équipage disparu présumé mort), un à atterrissage en septembre 1945 (équipage sauf) et un autre en mer en mai 1947 (équipage récupéré par un Potez-CAMS 143 de l’escadrille 5E)

A partir de juin 1945, cette escadrille bénéficie du renfort de l’escadrille 15T équipée de douze bombardiers-torpilleurs Lioré et Olivier Léo 456, les MB-175T pouvant pister un ou plusieurs navires ennemis et déclencher sur eux la foudre avec les bombadiers-torpilleurs de cette nouvelle escadrille.

A partir du 1er septembre 1948, les Bloch MB-175T de la 1B vont multiplier les patrouilles dans le détroit du Pas de Calais et en mer du Nord, patrouilles qui prennent une autre importance et une autre saveur avec les raids aériens allemands et l’invasion de la Norvège et du Danemark.

-L’escadrille 15B est la dernière à recevoir (avant guerre) le nouveau bimoteur. Créée le 21 septembre 1941 à Than-Son-Nut avec douze Martin 167F.

En novembre 1943, les dix Martin 167F sont remplacés par douze Bloch MB-175T de reconnaissance et d’attaque maritime.

Cette escadrille basée sur ce qui n’est pas encore l’aéroport international de Saïgon doit donner de l’allonge aux FNEO en lui permettant d’affaiblir et d’amoindrir les forces navales adverses avant qu’elles n’entrent en contact avec les forces amies. Sa capacité de bombardier horizontal sera également précieuse pour appuyer les troupes au sol défendant l’Indochine.

En septembre 1945, l’unité intègre la 12ème flottille d’aviation navale et déménage à Cam-Ranh d’où elle mène ses missions de reconnaissance armée.

Au 1er septembre 1948, l’unité peut fièrement afficher un taux d’attrition nul _en dépit d’une utilisation intensive des bimoteurs MB-175T_ et à partir du 5 septembre 1948 renforce sa présence au dessus des flots au cas où le Japon aurait eut un plan concerté avec l’Allemagne.

Caractéristiques Techniques du Bloch MB-175T

Type : bimoteur d’attaque et de reconnaissance maritime

Poids : à vide 5600kg maximale 7150kg

Dimensions : Envergure 17.80m Longueur 12.15m Hauteur 3.50m

Motorisation : deux moteurs radiaux Gnôme-Rhône 14N-48 (G)/49 (D) 14 cylindres en étoile refroidis par air dévellopant 1140ch et entrainant des hélices tripales

Performances : vitesse maximale 530 km/h autonomie maximale 1800km plafond pratique 11000m

Armement : deux mitrailleuses MAC 34 de 7.5mm dans les ailes alimentées à 1000 coups chacune, deux mitrailleuses de 7.5mm en un affût double en poste arrière, une puis trois mitrailleuses en poste de défense arrière.

Soute aménagée pour pouvoir emporter une torpille de 400mm (poids : 674kg). Points d’appui sous les ailes pour deux bombes de 125kg sous chaque aile ou pour un total de six roquettes de 130mm.

Equipage : pilote, observateur _dirige les mitrailleuses du poste inférieur arrière par une pédale_ et un mitrailleur en poste arrière

17-Aviation navale (25)

C-Escadrilles de bombardement et de torpillage

Avant-propos

Aux côtés de la surveillance et de l’exploration, le bombardement et le torpillage sont les autres missions majeures des unités de l’Aéronautique navale en septembre 1939.

Quand éclate la guerre de Pologne le 3 septembre 1939, l’Aéronautique Navale dispose de treize escadrilles de bombardement et de torpillage dont l’équipement était en pleine mutation, des appareils dépassés comme le Lioré et Olivier Léo H257bis cédaient la place à des appareils nettement plus modernes comme le Latécoère Laté 298.

Comme les autres armes de l’Aéronautique Navale, le bombardement et le torpillage vont connaître une formidable expansion, l’amélioration étant quantitative et qualitative avec des appareils embarqués modernes (bombardiers en piqué Loire-Nieuport LN-401, bombardiers-torpilleurs Latécoère Laté 299) et des appareils terrestres qui n’avaient rien à envier à leurs homologues ou équivalents de l’armée de l’air (Lioré et Olivier Léo 456, Bloch MB-175T, Bloch MB-481).

C’est ainsi qu’en septembre 1948, la force de frappe de l’Aviation Navale se compose de 24 escadrilles de torpillage et de 17 escadrilles de bombardement sans parler des escadrilles mixtes mêlant avions d’éclairage et avions d’assaut. Une puissance de feu qui n’allait pas tarder à faire parler d’elle.

Escadrille 1B

Vought 156F sur le pont d'envol du Béarn

Vought 156F sur le pont d’envol du Béarn

En novembre 1939 est créée sur la base de Lanvéoc-Poulmic l’escadrille AB-3 qui reçoit pour équipement des bombardiers en piqué Vought 156F. Son séjour breton est de courte durée car début décembre, elle est redéployée à Calais-Marck pour opérer en Manche et en mer du Nord.

Le 15 septembre 1940, elle intègre la 1ère flottille d’aviation navale, conservant le même équipement (douze Vought 156F) et la même base (Calais-Marck). Un mois plus tard, elle devient l’escadrille 1B.

En septembre 1942, les neuf Vought 156F encore en service (deux appareils usés et reformés, un appareil abimé à l’atterrissage) sont remplacés par douze bimoteurs Bloch MB-175T de reconnaissance et d’attaque maritime.

En cas de conflit, la mission de cette unité est d’interdire à la flotte allemande l’accès à la Manche et d’appuyer à la fois l’ELN mais également si ils le souhaitent, le Corps Naval Belge et la marine néerlandaise.

Trois appareils sont perdus au cours de ces six années d’utilisation : un en mer en mars 1944 (équipage disparu présumé mort), un à atterrissage en septembre 1945 (équipage sauf) et un autre en mer en mai 1947 (équipage récupéré)

A partir de juin 1945, cette escadrille bénéficie du renfort de l’escadrille 15T équipée de douze bombardiers-torpilleurs Lioré et Olivier Léo 456, les MB-175T pouvant pister un ou plusieurs navires ennemis et déclencher sur eux la foudre avec les bombadiers-torpilleurs de cette nouvelle escadrille.

A partir du 1er septembre 1948, les Bloch MB-175T de la 1B vont multiplier les patrouilles dans le détroit du Pas de Calais et en mer du Nord, patrouilles qui prennent une autre importance et une autre saveur avec les raids aériens allemands et l’invasion de la Norvège et du Danemark.

Escadrille 2B

Lioré et Olivier H257bis

Lioré et Olivier H257bis

En septembre 1939, l’escadrille B-2 basée sur l’Etang de Berre était l’une des unités d’une éphémère 1ère flottille de bombardement (F1B). Son équipement était composé de dix vieux hydravions Lioré et Olivier H257bis biplans. Sans la fin de la guerre de Pologne le 15 décembre 1939, elle aurait été redéployée à Lanvéoc-Poulmic.

Le 15 septembre 1940, elle quitte le giron de la 3ème région maritime au profit de celle de la 4ème flottille d’hydravions et un mois plus tard, elle devient l’escadrille 2B avec toujours de vénérables biplans comme monture.

En juillet 1941 enfin, les sept Lioré et Olivier H257bis encore en état de vol sont remplacés par douze hydravions de bombardement-torpillage Bloch MB-481, la version de série du MB-480 qui n’avait été réalisé qu’à deux prototypes.

Bombardier-torpilleur, cet hydravion va également mener des missions de lutte anti-sous-marine, cette dernière mission devenant une quasi obssession de l’Amirauté en cette décennie 1940.

Cette unité est toujours équipée du même appareil le 31 août 1948 même si l’entrainement intensif à entrainé la réforme de deux appareils, promptement remplacés.

Après avoir mené des patrouilles anti-sous-marines entre Marseille et Toulon jusqu’au 5 septembre, l’escadrille 2B va assurer la couverture des convois Marseille-Ajaccio-Alger ou Marseille-Alger ou Marseille-Oran.

Escadrille 3B

Un Levasseur PL.7 larguant une torpille

Un Levasseur PL.7 larguant une torpille

Quand la guerre de Pologne éclate en septembre 1939, l’escadrille AB-1 est équipée de biplans Levasseur PL.7. Rééquipée de Vought 156F nettement plus modernes, elle est redéployée sur la base de Lanvéoc-Poulmic où elle va servir à la fois d’unité opérationnelle mais également d’unité d’entrainement au profit des futurs pilotes de bombardiers en piqué du Joffre et du Painlevé équipés de Loire Nieuport LN-401.

Le 15 septembre 1940, l’escadrille AB-1 intègre la 3ème flottille d’aviation navale (3ème FAN) qui regroupe les avions terrestres basés à Lanvéoc-Poulmic et un mois plus tard, dans le cadre de la simplification des dénominations, l’escadrille AB-1 devient l’escadrille 3B.

En mars 1942, le nombre de pilotes formés sur LN-401 étant jugé suffisant, décision est prise de transformer l’escadrille 3B en escadrille terrestre.

Elle est ainsi transformé sur Lioré et Olivier Léo 456, un élégant et moderne bombardier-torpilleur dont douze exemplaires vont être mis en œuvre par l’escadrille qui est considérée comme opérationnelle sur cet appareil en juin.

Ces appareils sont toujours en service en septembre 1948 quand éclate le second conflit mondial même si il ne reste que neuf appareils du lot initial, les trois appareils restant étant des appareils de remplacement.

L’attaque sur la Norvège et le Danemark entraine la mise en alerte de l’escadrille qui reçoit l’ordre de se tenir prêt à être déployée en Angleterre ou en Ecosse.

Escadrille 4B

Quand la guerre de Pologne éclate en septembre 1939, l’escadrille B-3 est basée sur l’Etang de Berre avec pour équipement sept hydravions biplans bimoteurs Lioré et Olivier H257bis.

Un temps il était prévu de le transformer sur Martin 167F au printemps 1940 mais au final, cette transformation n’à pas lieu et le 15 septembre 1940 quand elle intègre la 4ème flottille d’hydravions, elle dispose toujours de biplans aux capacités militaires des plus limitées. Un mois plus tard, l’escadrille B-3 devient l’escadrille 4B.

En juillet 1941, les trois Lioré et Olivier H257bis encore en état de vol sont retirés du service, ferraillés après avoir vu l’arrivée de douze Bloch MB-481 bien plus modernes et bien plus efficaces bien que ce dernier appareil soit dérivé du MB-131 mais entre un MB-131 et un H257bis………. .

Ces appareils de la 4B vont opérer avec l’escadrille 2B qui dispose également de douze appareils du même type soit une puissance de feu dissuasive en Méditerranée.

Cette unité est toujours équipée du même appareil le 31 août 1948 même si l’entrainement intensif à entrainé la réforme de trois appareils, promptement remplacés.

Après avoir mené des patrouilles anti-sous-marines entre Marseille et Toulon jusqu’au 5 septembre, l’escadrille 4B va assurer la couverture des convois Marseille-Ajaccio-Alger ou Marseille-Alger ou Marseille-Oran en coopération avec l’escadrille 2B, la 4B trainant également ses hélices et ses flotteurs en direction de la Corse.

Escadrille 5B

Voir B-Escadrilles de reconnaissance et de surveillance. Quand la 5B devient 12R, ce numéro n’est plus attribué.Il pourrait l’être si une nouvelle unité de bombardement est mise sur pied à la mobilisation ce qui n’est pas certain.

12-Torpilleurs légers (24)

Le Provençal

Le drapeau de la Provence

Le drapeau de la Provence

-Le Provençal est mis sur cale aux Ateliers et Chantiers de la Loire (ACL) à Nantes le 12 juillet 1941 lancé le 2 octobre 1942 et mis en service le 27 janvier 1944.

Le jour même de son admission au service actif, il quitte Lorient pour rallier Cherbourg le 28 janvier, retrouvant dans le prot normand ses trois compères de la 5ème DT.  La division ainsi au complet sort pour un entraînement de base du 30 janvier au 9 février, les quatre torpilleurs faisant escale à Calais du 10 au 15 février avant de rallier Dunkerque le lendemain.

Le Provençal exécute alors successivement deux entraînements de division, le premier du 24 février au 1er avril et le second du 10 avril au 26 mai 1944.

Le Provençal sort pour entraînement avec Le Saintongeais du 3 au 15 juin, les deux torpilleurs sortant ensuite pour les essais (17 au 19 juin) et la remise en condition (21 juin au 5 juillet) du Normand. Le Provençal participe ensuite en compagnie du Normand aux essais (9 au 11 juillet) et  à la remise en condition (13 au 27 juillet) du Parisien.

Le Provençal est indisponible pour entretien et permissions de l’équipage du 31 juillet au 20 août 1944, sortant pour essais (21 au 23 août) et pour remise en condition (25 août au 8 septembre) en compagnie de ses trois compères de division,  la 5ème DT au complet faisant escale à Calais du 9 au 14 septembre et à Douvres du 15 au 21 septembre, rentrant le lendemain  à Dunkerque.

Du 28 septembre au 29 octobre 1944, la 5ème DT effectue un exercice commun avec la 3ème DCT venue de Brest avant de terminer l’année par un entraînement de division du 5 novembre au 19 décembre 1945.

La 5ème Division de Torpilleurs (5ème DT) quitte Dunkerque le 5 novembre 1944 pour le dernier entraînement de division de l’année qui à lieu du 5 novembre au 13 décembre, la division faisant escale à Boulogne du 14 au 18 avant de rentrer à Dunkerque le 19 décembre 1944.

Le Provençal effectue successivement trois entraînements de division, le premier du 5 janvier au 15 février, le second du 22 février au 9 avril et le troisième du 16 avril au 26 mai, la 5ème DT effectuant ensuite un entraînement commun avec le torpilleur d’escadre Le Foudroyant du 1er au 15 juin, date du retour de la division à Dunkerque.

Le Provençal sort pour entraînement du 23 au 30 juin, faisant escale à Dieppe du 1er au 4 juillet, rentrant à Dunkerque le lendemain. Indisponible du 7 au 28 juillet, il sort pour essais les 29 et 30 juillet et pour remise en condition du 1er au 14 août en compagnie du Normand et du Saintongeais.

Le Provençal et Le Normand participent ensuite aux essais (16 et 17 août) et à la remise en condition (19 août au 2 septembre) du Parisien, les trois torpilleurs disponibles de la 5ème DT participant ensuite aux essais (7 et 8 septembre) et à la remise en condition (10 au 13 septembre) du Saintongeais.

La 5ème DT enchaine ensuite par un exercice commun avec les torpilleurs d’escadre L’Intrépide et Le Téméraire du 14 au 30 septembre avant de se séparer, les torpilleurs légers ralliant Dunkerque en fin de journée.

Le 1er octobre 1945, le torpilleur léger Le Normand transmet son pavillon de chef de division au Parisien avant de quitter Dunkerque le lendemain 2 octobre pour rallier Brest le 3 octobre afin de subir son premier grand carénage.
Le Provençal participe alors à un entraînement de division qui commence le 5 octobre et s’achève le 20 novembre quand les trois torpilleurs légers arrivent à Brest.

Le Provençal, Le Parisien et Le Saintongeais participent ensuite aux essais (26 au 28 novembre) et à la remise en condition (30 novembre au 15 décembre) du Normand, la 5ème DT rentre à Dunkerque le 17 décembre 1945, Le Normand redevenant alors chef de la 5ème DT.

Comme en 1945, Le Saintongeais va commencer l’année en enchainant successivement trois entraînements de division, le premier étant exécuté du 7 janvier au 13 février, le second du 20 février au 2 avril et le troisième du 10 avril au 26 mai 1946.

Alors que Le Parisien est en grand carénage à Brest, la 5ème DT réduite à trois torpilleurs sort pour entraînement, du 2 au 22 juin avant d’entrer dans le cycle des indisponibilités estivales pour entretien et permissions de l’équipage.

Le Provençal sort pour un entraînement à la défense aérienne à la mer du 30 juin au 12 juillet, rentrant à Dunkerque le lendemain 13 juillet. Il est indisponible pour entretien et permissions de l’équipage du 15 juillet au 5 août, sortant pour essais du 6 au 8 et pour remise en condition du 10 au 24 août en compagnie du Normand.

Le Provençal, Le Normand et Le Parisien sortent ensuite pour les essais (28 au 30 août) et pour la remise en condition (1er au 15 septembre)  du Saintongeais, rentrant le même jour à Dunkerque.

Le Provençal réalise un entraînement de division complet du 22 septembre au 30 octobre puis un entraînement de division sans le Saintongeais en grand carénage du 2 novembre au 10 décembre 1946.

Arrivés à Brest le 10 décembre 1946, Le Provençal et ses deux compères effectuent une sortie en mer d’Iroise du 13 au 18 décembre, ralliant Brest pour se ravitailler. Ils reprennent la mer le 20 pour assister le Saintongeais dans ses essais du 20 au 22 décembre puis dans sa remise en condition du 26 décembre 1946 au 9 janvier 1947, date à laquelle la division rentre à Dunkerque.

La 5ème Division de Torpilleurs effectue une sortie d’entraînement du 15 au 20 janvier pour préparer l’exercice «Météore». Prévu dans un premier temps du 16 au 30 janvier, cet exercice à finalement lieu du 23 janvier au 13 février 1947 en compagnie du pétrolier Suroît et surtout du croiseur léger Waldeck-Rousseau.

Le Provençal quitte Dunkerque le 14 février pour rallier Brest le lendemain afin de subir son premier grand carénage. Débarquant ses munitions et vidangeant ses soutes, Le Provençal est échoué dans le bassin n°7 du 17 février au 24 mars 1947 pour remise en état et modernisation notamment de l’électronique.

Après une période de travaux complémentaires à quai, Le Provençal est armé pour essais le 7 avril 1947, effectuant ses essais à la mer du 8 au 10 puis sa remise en condition du 11 au 25 avril en compagnie de ses compères de la 5ème DT, la division faisant escale à Cherbourg du 26 au 28 avril, au Havre du 29 avril au 3 mai avant de rallier Dunkerque le lendemain. La 5ème DT effectue ensuite un nouvel entraînement de division du 8 mai au 5 juin 1947 avant d’entrer dans le cycle des indisponibilités estivales.

Le Provençal sort pour entraînement du 12 au 25 juin, rentrant à Dunkerque le 26. Il est indisponible du 28 juillet au 18 juin, sortant pour essais (19 au 21 juillet) et pour remise en condition (23 juillet au 7 août) en compagnie du Normand et du Parisien.
Le Provençal et Le Normand participent ensuite aux essais (10 au 12 août) et à la remise en condition (14 au 28 août) du Saintongeais.

Le Provençal, Le Normand et Le Saintongeais participent ensuite aux essais (1er au 3 septembre) et à la remise en condition (5 au 19 septembre) du Parisien, les quatre torpilleurs rentrant le lendemain  à Dunkerque.

Le 27 septembre 1947,  la 5ème DT sort en compagnie de la 8ème DCT et du Waldeck-Rousseau  pour une importante série de manoeuvres automnales baptisées «Noroit» qui occupent les deux divisions du 27 septembre au 30 novembre, date du retour des deux divisions à Dunkerque après notamment plusieurs exercices avec la Royal Navy et le Corps Naval Belge.

Après un entraînement de division du 4 janvier au 13 février 1948, la 5ème DT effectue un exercice commun avec les 6ème et 8ème DCT du 22 février au 2 avril 1948, la 5ème DT rentrant avec la 8ème DCT le lendemain.

La 5ème DT sort ensuite pour un entraînement au combat de nuit avec le Waldeck-Rousseau du 8 au 15 avril 1948 avant un entraînement de division du 22 avril au 25 mai 1948.

Le Provençal, Le Parisien et Le Saintongeais sortent pour entraînement au large de Dunkerque du 30 mai au 8 juin, rentrant le lendemain 9 juin 1948 à Dunkerque.

Le Provençal est indisponible pour entretien et permissions de l’équipage du 11 au 26 juin, sortant pour essais du 27 au 29 juin et pour remise en condition du 1er au 10 juillet en compagnie de ses compères Normand et Parisien.

Le Provençal et Le Normand participent ensuite aux essais (12 au 14 juillet) et à la remise en condition (16 au 26 juillet) du Saintongeais.

Le Provençal, Le Normand et Le Saintongeais participent ensuite aux essais (28 au 30 juillet) et à la remise en condition (1er au 15 août) du Parisien, les quatre torpilleurs légers rentrant le lendemain à Dunkerque.

Du 20 au 30 août 1948, la 5ème DT et le croiseur léger Waldeck-Rousseau sortent pour un exercice au combat antisurface doublé d’un exercice de défense aérienne à la mer. Ils rentrent tous à Dunkerque le 1er septembre.

Mis à l’effectif de guerre le 2 septembre 1948, la 5ème DT sort pour entraînement les 3 et 4 septembre, se ravitaillant aussitôt en carburant et en munitions pour se tenir prêt à appareiller en cas de besoin.

12-Torpilleurs légers (23)

Le Saintongeais

Le drapeau de la Saintonge

Le drapeau de la Saintonge

-Le Saintongeais est mis sur cale Ateliers et Chantiers de Bretagne (ACB) à Nantes le 8 juin 1941 lancé le 10 septembre 1942 et mis en service le 12 octobre 1943

A son admission au service actif, il intègre la 5ème Division de Torpilleurs. Les trois torpilleurs effectuent une première sortie commune du 13 au 20 octobre, rentrant à Lorient le 21.

Les trois torpilleurs légers de la 5ème DT quittent Lorient le 28 octobre 1943, se ravitaillent à Cherbourg le 29  avant de rallier Dunkerque le lendemain. Intégré à l’Escadre Légère du Nord (ELN), elle va remplacer la 11ème DT avec qui elle manoeuvre du 31 octobre au 4 novembre 1943.

Le Saintongeais et ses deux compagnons de la 5ème DT effectuent alors un entraînement commun avec les 8ème et 1ère DCT, entraînement qui occupe les trois divisions du 9 novembre au 15 décembre, la 5ème DT restant à quai jusqu’à la fin de l’année civile..

Le Saintongeais et ses deux compères de la 5ème DT quittent Dunkerque pour entraînement à partir du 4 au 26 janvier, ralliant Cherbourg le lendemain. Le 28, ils sont rejoints par le Provençal ce qui permet à la 5ème DT d’atteindre son format définitif. Les quatre torpilleurs légers sortent pour  un entraînement de base du 30 janvier au 9 février, les quatre torpilleurs faisant escale à Calais du 10 au 15  avant de rallier Dunkerque le 16 février 1944.

Le Saintongeais sort alors successivement pour deux entraînements de division, le premier du 24 février au 1er avril et le second du 10 avril au 26 mai 1944 avant le début du cycle des indisponibilités estivales.

Le Saintongeais sort pour entraînement avec Le Provençal du 3 au 15 juin, les deux torpilleurs sortant ensuite pour les essais (17 au 19 juin) et la remise en condition (21 juin au 5 juillet) du Normand.

Le Saintongeais est indisponible pour entretien et permissions de l’équipage du 9 au 30 juillet, sortant pour essais du 31 juillet au 2 août et pour remise en condition du 4 au 18 août en compagnie de ses compères Normand et Parisien.

Les trois torpilleurs légers disponibles de la 5ème DT sortant ensuite pour les essais (21 au 23 août) et la remise en condition (25 août au 8 septembre) du Provençal, la 5ème DT au complet faisant escale à Calais du 9 au 14  et à Douvres du 15 au 21 septembre, rentrant le lendemain  à Dunkerque.

Du 28 septembre au 29 octobre 1944, la 5ème DT manoeuvre avec la 3ème DCT avant de terminer l’année par un entraînement de division du 5 novembre au 19 décembre 1944.

Le Saintongeais effectue successivement trois entraînements de division, le premier du 5 janvier au 15 février, le second du 22 février au 9 avril et le troisième du 16 avril au 26 mai, la 5ème DT effectuant ensuite un entraînement commun avec le torpilleur d’escadre Le Foudroyant du 1er au 15 juin, date du retour de la division à Dunkerque.

Le Saintongeais et Le Parisien sortent pour entraînement au large de Dunkerque du 22 juin au 2 juillet, rentrant à Dunkerque le lendemain. Ils participent ensuite aux essais (7 et 8 juillet) et à la remise en condition (10 au 24 juillet) du Normand.

Le Saintongeais participe ensuite aux essais (29 et 30 juillet) et pour remise en condition (1er au 14 août) du Provençal en compagnie du Normand.
Le Saintongeais est indisponible pour entretien et permissions de l’équipage du 16 août au 6 septembre, sortant pour essais les 7 et 8 septembre et pour remise en condition du 10 au 13 septembre en compagnie de ses trois compères de la 5ème DT.

La division enchaine  par un exercice commun avec les torpilleurs d’escadre L’Intrépide et Le Téméraire du 14 au 21 septembre, les six navires faisant escale à Anvers du 22 au 25 septembre, à Douvres du 26 au 30 septembre avant de se séparer, les torpilleurs légers ralliant Dunkerque en fin de journée.

Le Saintongeais quitte Dunkerque en compagnie du Parisien et du Provençal pour entraînement de division en Manche du 5 octobre au 19 novembre, les trois torpilleurs légers ralliant Brest le lendemain 20 novembre 1945.

Le Saintongeais, Le Parisien et Le Provençal participent ensuite aux essais (26 au 28 novembre) et à la remise en condition (30 novembre au 15 décembre) du Normand, la 5ème DT rentre à Dunkerque le 17 décembre 1945, Le Normand redevenant alors chef de la 5ème DT.

Comme en 1945, Le Saintongeais commence l’année 1946 par un enchainement de trois entraînements de division, le premier étant exécuté du 7 janvier au 13 février, le second du 20 février au 2 avril et le troisième du 10 avril au 26 mai 1946.

Alors que Le Parisien est en grand carénage à Brest, la 5ème DT réduite à trois navires sort pour entraînement, du 2 au 22 juin avant d’entrer dans le cycle des indisponibilités estivales.

Le Saintongeais sort pour entraînement à la défense aérienne à la mer du 1er au 10 juillet, rentrant le lendemain  à Dunkerque. Il participe ensuite aux essais (15 au 17 juillet) et à la remise en condition (18 juillet au 1er août) du Normand.

Le Saintongeais est indisponible pour entretien et permissions de l’équipage du 6 au 27 août, sortant pour essais du 28 au 30 août et pour remise en condition du 1er au 15 septembre en compagnie de ses trois compères de la 5ème DT qui rentre dans la foulée à Dunkerque.

Après un entraînement de division du 2 septembre au 30 octobre, Le Saintongeais quitte Dunkerque le 1er novembre pour rallier Brest le lendemain 2 novembre pour subir son premier grand carénage.

Il débarque ses munitions et vidange ses soutes avant d’être échoué dans le bassin n°7 du 3 novembre au 7 décembre 1946 subissant une remise en état complète et une modernisation de ses capacités militaires notamment au niveau de l’électronique.

Armé pour essais le 19 décembre 1946, il sort pour essais du 20 au 22  puis pour remise en condition du 26 décembre 1946 au 9 janvier 1947 à chaque fois en compagnie de ses trois compères de la 5ème DT, la division rentrant dans la foulée à Dunkerque.

La 5ème Division de Torpilleurs effectue une sortie d’entraînement du 15 au 20 janvier pour préparer l’exercice «Météore». Prévu dans un premier temps du 16 au 30 janvier, cet exercice à finalement lieu du 23 janvier au 13 février 1947 en compagnie du pétrolier Suroît et surtout du croiseur léger Waldeck-Rousseau.

Alors que Le Provençal à rallié Brest pour subir son premier grand carénage, Le Saintongeais et ses compères Parisien et Normand sortent pour entraînement du 24 février du 6 avril, date de l’arrivée de la division à Brest.

Après un rapide ravitaillement à Brest, le Saintongeais et ses trois compères appareillent le 8 avril pour participer aux essais (8 au 10 avril) et à  la remise en condition (11 au 25 avril) du Provençal, la 5ème DT faisant escale à Cherbourg du 26 au 28, au Havre du 29 avril au 3 mai avant de rallier Dunkerque le lendemain. La 5ème DT effectue ensuite un nouvel entraînement de division du 8 mai au 5 juin avant d’entamer le cycle des indisponibilités estivales.

Le Saintongeais sort pour entraînement du 13 au 25 juin avant de participer aux essais (28 au 30 juin) et à la remise en condition (2 au 16 juillet) du Normand en compagnie du Parisien.

Le Saintongeais est indisponible pour entretien et permissions de l’équipage du 19 juillet au 9 août, sortant pour essais du 10 au 12 août et pour remise en condition du 14 au 28 août en compagnie du Normand et du Provençal.

Le Saintongeais, Le Normand et Le Provençal participent ensuite aux essais (1er au 3 septembre) et à la remise en condition (5 au 19 septembre) du Parisien, les quatre torpilleurs rentrant le lendemain  à Dunkerque.

Du 27 septembre au 30 novembre 1947, la 5ème DT, la 8ème DCT et le Waldeck-Rousseau sortent pour des manoeuvres automnales baptisés «Noroit» avec des exercices en compagnie de navires britanniques et belges.

Après un entraînement de division du 4 janvier au 13 février, le Saintongeais et ses compères de la 5ème DT manoeuvre avec les 6ème et 8ème DCT du 22 février au 2 avril, la 5ème et la 8ème DCT rentrant le 3 avril 1948 à Dunkerque.

La 5ème DT sort ensuite pour un entraînement au combat de nuit avec le Waldeck-Rousseau du 8 au 15 avril 1948 puis pour un nouvel entraînement de division du 22 avril au 25 mai.

Le Saintongeais, Le Parisien et Le Provençal sortent pour entraînement au large de Dunkerque du 30 mai au 8 juin, rentrant le lendemain 9 juin 1948 à Dunkerque. Le Saintongeais et Le Parisien participent ensuite aux essais (11 au 13 juin) et à la remise en condition (15 au 25 juin) du Normand.

Le Saintongeais est indisponible pour entretien et permissions de l’équipage du 27 juin au 11 juillet, sortant ensuite pour essais du 12 au 14 juillet et pour remise en condition du 16 au 26 juillet en compagnie de ses compères Normand et Provençal.

Le Saintongeais Le Normand et Le Provençal participent ensuite aux essais (28 au 30 juillet) et à la remise en condition (1er au 15 août) du Parisien, les quatre torpilleurs légers rentrant le lendemain à Dunkerque.

Du 20 au 30 août 1948, la 5ème DT et le croiseur léger Waldeck-Rousseau sortent pour un exercice au combat antisurface doublé d’un exercice de défense aérienne à la mer. Ils rentrent tous à Dunkerque le 1er septembre.

Mis à l’effectif de guerre le 2 septembre 1948, la 5ème DT sort pour entraînement les 3 et 4 septembre, se ravitaillant aussitôt en carburant et en munitions pour se tenir prêt à appareiller en cas de besoin.

12-Torpilleurs légers (22)

Le Parisien

Armoiries de la ville de Paris "Il flotte mais ne sombre pas"

Armoiries de la ville de Paris « Il flotte mais ne sombre pas »

-Le Parisien est mis sur cale aux Ateliers et Chantiers de la Loire (ACL) à Nantes le 5  novembre 1940 lancé le 14 février 1942 et mis en service le 15 juin 1943

Son admission au service actif permet l’activation de la 5ème DT qu’il forme avec Le Normand. La division sort pour entraînement du 16 au 23 juin, faisant escale à Saint-Nazaire du 24 au 29 juin, ralliant Lorient le lendemain.

Alors que Le Normand est indisponible, Le Parisien poursuit sa mise au point, sortant pour entraînement du 5 au 15 juillet, ralliant lorient le lendemain. Il participe ensuite aux essais (23 au 25 juillet) et à la remise en condition (27 juillet au 10 août) du Normand.

Le Parisien et Le Normand effectue un entraînement de division du 17 août au 19 septembre avant une école à feux du 26 septembre au 3 octobre, rentrant à Lorient le 10 octobre après une escale à Saint-Nazaire du 4 au 9.

Le 12 octobre, Le Saintongeais est admis au service actif, intégrant la 5ème Division de Torpilleurs. Les trois torpilleurs effectuent une première sortie commune du 13 au 20 octobre, rentrant à Lorient le lendemain.

Les trois torpilleurs légers quittent Lorient le 28 octobre 1943, se ravitaillent à Cherbourg le 29  avant de rallier Dunkerque le lendemain. Intégrée à l’Escadre Légère du Nord (ELN), elle va remplacer la 11ème DT avec qui elle manoeuvre du 31 octobre au 4 novembre 1943.

Le Parisien et ses deux compagnons de la 5ème DT effectuent alors un entraînement commun avec la 8ème DCT (Kersaint Cassard) et la 1ère DCT (Jaguar Chacal Léopard) venue de Brest  du 9 novembre au 11 décembre, les 1ère et 8ème DCT restant à Dunkerque jusqu’au 15 décembre. La 5ème DT reste ensuite à quai jusqu’à la fin de l’année civile.

Le Parisien commence l’année 1944 par un entraînement de division du 4 au 26 janvier, ralliant Cherbourg le 27 janvier 1944. Les trois torpilleurs de la 5ème DT y sont rejoints par Le Provençal le lendemain. La division ainsi au complet sort pour un entraînement de base du 30 janvier au 9 février, les quatre torpilleurs faisant escale à Calais du 10 au 15 février avant de rallier Dunkerque le lendemain.

Le Parisien et ses trois compères de la 5ème DT effectuent ensuite deux entraînements de division, le premier du 24 février au 1er avril et le second du 10 avril au 26 mai 1944.

Le Parisien sort pour entraînement (école à feux) du 3 au 12 juin 1944, rentrant à Dunkerque le lendemain. Il est indisponible pour entretien et permissions de l’équipage du 17 juin au 8 juillet 1944, sortant pour essais du 9 au 11 juillet et pour remise en condition du 13 au 27 juillet en compagnie du Normand et du Provençal.

Le Parisien et Le Normand participent ensuite aux essais (31 juillet au 2 août) et à la remise en condition (4 au 18 août) du Saintongeais.

Le Parisien, Le Normand et Le Saintongeais participent ensuite aux essais (21 au 23 août) et à la remise en condition (25 août au 8 septembre) du Provençal, la 5ème DT au complet faisant escale à Calais du 9 au 14 septembre et à Douvres du 15 au 21 septembre, rentrant le lendemain à Dunkerque.

Le 28 septembre 1944, Le Parisien et ses trois compagnons quittent Dunkerque pour gagner le Pas de Calais. Dans la journée du 29 septembre, la 5ème DT prend contact avec la 3ème DCT (Panthère Lynx Tigre) venue de Brest pour un entraînement jusqu’au 28 octobre quand les deux divisions quittent Rouen, la 5ème DT rentrant le lendemain  à Dunkerque. La 5ème DT termine l’année par un entraînement de division du 5 novembre au 19 décembre 1944, restant à quai jusqu’à la fin de l’année civile.

Le Parisien enchaine à l’hiver et au printemps 1945 trois entraînements de division, le premier du 5 janvier au 15 février, le second du 22 février au 9 avril et le troisième du 16 avril au 26 mai, effectuant ensuite un entraînement commun avec le  torpilleur d’escadre Le Foudroyant du 1er au 9 juin, les cinq torpilleurs font escale à Cherbourg du 10 au 15 juin, date à laquelle la 5ème DT quitte le port haut-normand pour rentrer à Dunkerque.

Le Parisien et Le Saintongeais sortent pour entraînement au large de Dunkerque du 22 juin au 2 juillet, rentrant à Dunkerque le lendemain. Ils participent ensuite aux essais (7 et 8 juillet) et à la remise en condition (10 au 24 juillet) du Normand.

Le Parisien est indisponible pour entretien et permissions de l’équipage du 29 juillet au 15 août 1945, sortant pour essais les 16 et 17  et pour remise en condition du 19 août au 2 septembre en compagnie de ses sister-ships Normand et Provençal.

Le Parisien, Le Normand et Le Provençal participent ensuite aux essais (7 et 8 septembre) et à la remise en condition (10 au 13 septembre) du Saintongeais, la 5ème DT enchainant par un exercice commun avec les torpilleurs d’escadre L’Intrépide et Le Téméraire du 14 au 21 septembre, les six navires faisant escale à Anvers du 22 au 25 et à Douvres du 26 au 30 septembre avant de se séparer, les torpilleurs légers ralliant Dunkerque en fin de journée.

Le 1er octobre 1945, le torpilleur léger Le Normand transmet son pavillon de chef de division au Parisien avant de quitter Dunkerque le lendemain 2 octobre pour rallier Brest le 3 octobre afin de subir son premier grand carénage.
Le Parisien quitte Dunkerque en compagnie du Saintongeais et du Provençal pour entraînement de division en Manche qui se déroule du 5 octobre au 19 novembre, les trois torpilleurs ralliant Brest le lendemain.

Le Parisien, Le Provençal et Le Saintongeais participent ensuite aux essais (26 au 28 novembre) et à la remise en condition (30 novembre au 15 décembre) du Normand, la 5ème DT rentrant à Dunkerque le 17 décembre 1945, Le Normand redevenant alors chef de la 5ème DT.

Comme en 1945, Le Parisien commence l’année en enchainant trois entraînements de division, lui et les trois autres torpilleurs légers de la 5ème DT effectuant un premier entraînement de division du 7 janvier au 13 février, un second  du 20 février au 2 avril et un troisième du 10 avril au 26 mai 1946.

Le 28 mai 1946, Le Parisien quitte Dunkerque pour rallier Brest le 29 mai afin de subir son premier grand carénage. Il débarque ses munitions et vidange ses soutes avant d’être échoué au bassin n°7 de l’Arsenal de Brest du 1er juin au 5 juin 1946 pour remise en état et modernisation avec l’embarquement d’un Asdic, d’un radar de veille combinée et un radar de conduite de tir.

Remis à flot, il connait une période de travaux à quai avant d’être armé pour essais le 22 juillet. Il sort pour essais du 23 au 26 juillet et pour remise en condition du 28 juillet au 12 août, ralliant Dunkerque dans la foulée.

Le Parisien sort à nouveau pour entraînement du 17 au 23 août au large de Dunkerque avant de participer en compagnie du Normand et du Provençal aux essais (28 au 30 août) et à la remise en condition (1er au 15 septembre) du Saintongeais, les quatre navires rentrant le même jour à Dunkerque.

Le Parisien sort pour un entraînement de division au complet du 22 septembre au 30 octobre puis un nouvel entraînement de division en compagnie du Normand et du Provençal et ce du 10 novembre au 10 décembre, date à laquelle la 5ème DT arrive à Brest.

Le Parisien, Le Normand et Le Provençal effectuent une sortie en mer d’Iroise du 13 au 18 décembre, ralliant Brest pour se ravitailler. Ils reprennent la mer le 20 pour assister le Saintongeais dans ses essais du 20 au 22  puis dans sa remise en condition du 26 décembre 1946 au 9 janvier 1947, date à laquelle la division rentre à Dunkerque.

La 5ème Division de Torpilleurs effectue une sortie d’entraînement du 15 au 20 janvier pour préparer l’exercice «Météore». Prévu dans un premier temps du 16 au 30 janvier, cet exercice à finalement lieu du 23 janvier au 13 février 1947 en compagnie du pétrolier Suroît et surtout du croiseur léger Waldeck-Rousseau.

Alors que Le Provençal à rallié Brest pour subir son premier grand carénage, Le Parisien et ses compères Provençal et Saintongeais sortent pour entraînement du 24 février au 6 avril, date à laquelle la 5ème DT arrive à Brest.

Après un rapide ravitaillement à Brest, Le Parisien et ses trois compères reprennent la mer le 8 avril pour participer aux essais (8 au 10 avril) et à  la remise en condition (11 au 25 avril) du Provençal, la 5ème DT faisant escale à Cherbourg du 26 au 28 avril, au Havre du 29 avril au 3 mai avant de rallier Dunkerque le lendemain. La 5ème DT effectue ensuite un nouvel entraînement de division du 8 mai au 5 juin 1947.

Le Parisien sort pour un entraînement à la défense aérienne à la mer du 13 au 21 juin, participant ensuite avec le Saintongeais aux essais (28 au 30 juin) et à la remise en condition (2 au 16 juillet) du Normand.

Il participe ensuite en compagnie du Normand aux essais (19 au 21 juillet) et remise en condition (23 juillet au 7 août) du Provençal.

Le Parisien est indisponible pour entretien et permission de l’équipage du 10 au 31 août, sortant pour essais (1er au 3 septembre) et pour remise en condition (5 au 19 septembre) en compagnie de ses compères, les quatre torpilleurs rentrant le lendemain  à Dunkerque.

Le 27 septembre 1947,  la 5ème DT sort en compagnie de la 8ème DCT et du Waldeck-Rousseau  pour une importante série de manoeuvres automnales baptisées «Noroit» qui se déroulent jusqu’au 30 novembre 1947 quand les navires français rentrent à Dunkerque après avoir manœuvré avec des navires anglais et belges.

Après un entraînement de division du 4 janvier au 13 février 1948, la 5ème DT effectue un entraînement commun avec les 6ème et 8ème DCT du 22 février au au 2 avril, les navires rentrant alors dans leurs ports respectifs, la 5ème DT retrouvant Dunkerque le 3.

La 5ème DT sort ensuite pour un entraînement au combat de nuit avec le Waldeck-Rousseau du 8 au 15 avril 1948 avant un nouvel entraînement de division du 22 avril au 25 mai 1948.

Le Parisien, le Saintongeais et Le Provençal sortent pour entraînement au large de Dunkerque du 30 mai au 8 juin, rentrant le lendemain  à Dunkerque. Le Parisien et Le Saintongeais participent ensuite aux essais (11 au 13 juin) et à la remise en condition (15 au 25 juin) du Normand.

Le Parisien et Le Normand participent ensuite aux essais (27 au 29 juin) et à la remise en condition (1er au 10 juillet) du Provençal.

Le Parisien est indisponibles pour entretien et permissions de l’équipage du 12 au 27 juillet, sortant pour essais du 28 au 30 juillet et pour remise en condition du 1er au 15 août en compagnie de ses compères de la 5ème DT, rentrant le lendemain à Dunkerque.

Du 20 au 30 août 1948, la 5ème DT et le croiseur léger Waldeck-Rousseau sortent pour un exercice au combat antisurface doublé d’un exercice de défense aérienne à la mer. Ils rentrent tous à Dunkerque le 1er septembre.

Mis à l’effectif de guerre le 2 septembre 1948, la 5ème DT sort pour entraînement les 3 et 4 septembre, se ravitaillant aussitôt en carburant et en munitions pour se tenir prêt à appareiller en cas de besoin.

 

12-Torpilleurs légers (21)

Le Normand

Blason du duché de Normandie

Blason du duché de Normandie

-Le Normand mis sur cale aux Ateliers et Chantiers de la Loire (ACL) à Nantes  le 25 juillet 1940 lancé le 15 septembre 1941 et mis en service le 4 octobre 1942.

Il est temporairement basé à Lorient en attendant la mise en service du Parisien  prévue pour le printemps 1943. Intégré hors rang au sein de la 3ème Escadre Légère, le torpilleur léger Le Normand va multiplier les sorties d’entraînement dans le Golfe du Gascogne.

Le torpilleur léger sort pour entraînement du 10 au 17 octobre, du 23 au 30 octobre, du 7 au 15 novembre et du 22 au 30 novembre 1942.

Victime d’une avarie mécanique, Le Normand est indisponible du 5 au 20 décembre 1942, sortant pour essais du 21 au 24 décembre et pour remise en condition du 26 décembre 1942 au 7 janvier 1943.

Le 15 janvier 1943, le torpilleur léger appareille de Lorient pour entraînement au large des côtes ouest-africaines. Il fait escale à Lisbonne du 18 au 21 janvier _où une délégation de marins portugais visite le navire_ , à Casablanca du 22 au 25 janvier avant de rallier Dakar le 29 janvier 1943.

Après une école à feux du 31 janvier au 6 février, le torpilleur léger se ravitaille à Dakar le 7 avant d’enchainer par un entraînement au combat antisurface du 8 au 15 février, un nouveau ravitaillement à Dakar le 16 avant de terminer par un entraînement à la défense aérienne à la mer du 17 au 27 février.

Il quitte Dakar le 1er mars, fait escale à Abidjan du 5 au 8 mars, à Conakry du 10 au 12 mars, à Libreville du 14 au 17 mars, à Pointe-Noire du 20 au 23 mars, à Douala du 26 au 28 mars, à Abidjan à nouveau du 31 mars au 2 avril, à Dakar du 5 au 7 avril, à Casablanca du 11 au 15 avril avant de rallier Lorient le 18 avril 1943.

Le Normand subit une période d’entretien à flot du 19 au 30 avril 1943, sortant pour essais les 1er et 2 mai avant un stage de remise en condition du 4 au 14 mai 1943.

Après une sortie d’entraînement du 16 au 23 mai au large de Lorient, Le Normand effectue une mission de représentation en Normandie.

Quittant le Morbihan le 25 mai, il est à Cherbourg les 27 et 28 mai, au Havre du 29 au 31 mai, à Rouen du 1er au 4 juin, à Caen du 5 au 8 juin avant de rallier Lorient le 9 juin 1943.

Le 15 juin 1943, Le Parisien est admis au service actif ce qui permet l’activation de la 5ème DT dont Le Normand est le navire-amiral. La division sort pour entraînement du 16 au 23 juin, faisant escale à Saint-Nazaire du 24 au 29 juin, ralliant Lorient le lendemain.

Le Normand est indisponible pour entretien et permissions de l’équipage du 1er au 22 juillet _immobilisation mise à profit pour modifier la DCA avec huit canons de 37mm en quatre affûts doubles en remplacement d’affûts simples_ , sortant pour essais du 23 au 25 juillet et pour remise en condition du 27 juillet au 10 août à chaque fois en compagnie du Parisien.

La 5ème Division de Torpilleurs (5ème DT) quitte Lorient le 17 août pour entraînement de division qui occupe les deux torpilleurs légers du 17 août au 18 septembre, le Normand et le Parisien rentrant à Lorient le lendemain.
Le Normand et Le Parisien sortent pour une école à feux du 26 septembre au 3 octobre, faisant escale à Saint-Nazaire du 4 au 9 octobre avant de rentrer le lendemain  à Lorient.

Le 12 octobre, Le Saintongeais est admis au service actif, intégrant la 5ème Division de Torpilleurs. Les trois torpilleurs effectuent une première sortie commune du 13 au 20 octobre, rentrant à Lorient le lendemain.

Le Normand, Le Parisien et Le Saintongeais quittent Lorient le 28 octobre 1943, se ravitaillent à Cherbourg le 29 octobre avant de rallier Dunkerque le lendemain 30 octobre. Intégré à l’Escadre Légère du Nord (ELN), elle va remplacer la 11ème DT avec qui elle manoeuvre du 31 octobre au 4 novembre 1943.

Le Normand et ses deux compagnons de la 5ème DT effectuent ensuite un entraînement commun avec la 8ème DCT (Kersaint Cassard) et la 1ère DCT (Jaguar Chacal Léopard) venue de Brest du 9 novembre au 10 décembre 1943, la division ne sortant pas jusqu’à la fin de l’année civile.

Le Normand et ses deux compères de la 5ème DT commence l’année par un entrainement réalisé du 4 au 26 janvier, faisant escale au Havre du 13 au 18. Ils rallient Cherbourg le 27 janvier 1944.

Le 28 janvier 1944, Le Provençal arrive à Cherbourg, permettant à la 5ème DT d’atteindre son formant définitif. La division ainsi au complet sort pour un entraînement de base du 30 janvier au 9 février, les quatre torpilleurs faisant escale à Calais du 10 au 15 février avant de rallier Dunkerque le lendemain.

Du 24 février au 26 mars, le Normand et ses condisciples de la 5ème DT réalisent le premier entrainement de division de la 5ème DT dans son format définitif. Les quatre torpilleurs légers rentrent à Dunkerque le 1er avril après une escale à Rouen du 27 au 31 mars.  

Ils enchainent par un nouvel entrainement de division du 10 avril au 19 mai, la 5ème DT faisant escale au Havre du 20 au 25 mai avant de rentrer le lendemain à Dunkerque pour entamer le cycle des indisponibilités pour entretien et permissions de l’équipage.

Le Normand est indisponible pour entretien et permissions de l’équipage du 27 mai au 16 juin 1944, sortant pour essais du 17 au 19 juin et pour remise en condition du 21 juin au 5 juillet en compagnie de ses compères Saintongeais et Provençal.

Le Normand participe ensuite aux essais (9 au 11 juillet) et pour remise en condition (13 au 27 juillet) du Parisien en compagnie du Provençal. Le Normand et Le Parisien participent ensuite aux essais (31 juillet au 2 août) et à la remise en condition (4 au 18 août) du Saintongeais.

Le Normand, Le Parisien et Le Saintongeais participent ensuite aux essais (21 au 23 août) et à la remise en condition (25 août au 8 septembre) du Provençal, la 5ème DT au complet faisant escale à Calais du 9 au 14 septembre et à Douvres du 15 au 21 septembre, rentrant le lendemain à Dunkerque.

Le 28 septembre 1944, le Normand et ses trois compagnons quittent Dunkerque pour gagner le Pas de Calais. Dans la journée du 29 septembre, la 5ème DT prend contact avec la 3ème DCT (Panthères Lynx Tigre) venue de Brest pour un entraînement commun réalisé du 29 septembre au 23 octobre, les deux divisions faisant escale à Rouen du 24 au 28 octobre avant de rentrer dans leurs ports respectifs, la 5ème DT ralliant Dunkerque le 29.

La 5ème Division de Torpilleurs (5ème DT) quitte Dunkerque le 5 novembre 1944 pour le dernier entraînement de division de l’année, entrainement qui à lieu du 5 novembre au 13 décembre, la division relâchant à Boulogne du 14 au 18 décembre avant de rentrer le lendemain à Dunkerque.

Le Normand commence l’année 1945 par un entraînement de division du 5 janvier au 8 février, faisant escale à Rouen du 9 au 14, rentrant le lendemain à Dunkerque. Un second entraînement de division à lieu du 22 février au 2 avril suivit d’une escale à Boulogne du 3 au 8 avant un retour le 9 février à Dunkerque. Un troisième entraînement divisionnaire à lieu du 16 avril au 25 mai, la division rentrant à Dunkerque le lendemain.

Après un entraînement commun avec le torpilleur d’escadre Le Foudroyant du 1er au 9 juin, les cinq torpilleurs font escale à Cherbourg du 10 au 15 juin, date à laquelle la 5ème DT quitte Cherbourg pour rentrer à Dunkerque.

Le Normand est indisponible pour entretien et permissions de l’équipage du 16 juin au 6 juillet 1945, sortant pour essais les 7 et 8 juillet et pour remise en condition du 10 au 24 juillet en compagnie de ses compères Le Parisien et Le Saintongeais.

Le Normand participe ensuite aux essais (29 et 30 juillet) et à la remise en condition (1er au 14 août) du Provençal en compagnie du  Saintongeais. Le Normand et Le Provençal participent ensuite aux essais (16 et 17 août) et pour remise en condition (19 août au 2 septembre) du Parisien.

Le Normand, Le Provençal et Le Parisien participent ensuite aux essais (7 et 8 septembre) et à la remise en condition (10 au 13 septembre) du Saintongeais, la 5ème DT enchainant par un exercice commun avec les torpilleurs d’escadre L’Intrépide et Le Téméraire du 14 au 21 septembre, les six navires faisant escale à Anvers du 22 au 25 septembre, à Douvres du 26 au 30 septembre avant de se séparer, les torpilleurs légers ralliant Dunkerque en fin de journée.  

Le 1er octobre 1945, le torpilleur léger Le Normand transmet son pavillon de chef de division au Parisien avant de quitter Dunkerque le lendemain pour rallier Brest le 3 octobre afin de subir son premier grand carénage.

Débarquant ses munitions et vidangeant ses soutes, il est échoué au bassin n°7 de l’Arsenal de Brest du 5 octobre au 10 novembre 1945 pour une remise en état et modernisation avec l’embarquement d’un Asdic, d’un radar de veille combinée, d’un radar de conduite de tir.

Remis à flot, il subit une période de travaux flot jusqu’au 25 novembre quand il est armé pour essais, sortant pour essais du 26 au 28 novembre et pour remise en condition du 30 novembre au 15 décembre, en compagnie de ses compères de la 5ème DT avec lesquels il rentre à Dunkerque le 17 décembre 1945 à l’aube, Le Normand redevenant alors chef de la 5ème DT.

Le torpilleur léger Le Normand commence l’année 1946 par un entraînement de division réalisé du 7 janvier au 12 février, la 5ème DT rentrant à Dunkerque le lendemain. Un deuxième entraînement de division à lieu du 20 février au 31 mars, rentrant le 2 avril à Dunkerque avant un troisième entraînement de division mené du 10 avril au 19 mai, la 5ème DT faisant escale à Anvers du 20 au 25 mai, rentrant le lendemain à Dunkerque.

Alors que Le Parisien est en grand carénage à Brest, la 5ème DT réduite à trois unités sort pour entraînement du 2 au 21 juin avant d’entamer le cycle des permissions d’été.

Le Normand est indisponible pour entretien et permissions de l’équipage du 23 juin au 14 juillet, sortant pour essais du 15 au 17 juillet et pour remise en condition du 18 juillet au 1er août en compagnie du Saintongeais.

Le Normand participe ensuite aux essais (6 au 8 août) et à la remise en condition (10 au 24 août) du Provençal; Le Normand, Le Parisien et Le Provençal sortant ensuite pour les essais (28 au 30 août) et pour la remise en condition (1er au 15 septembre)  du Saintongeais, rentrant le même jour à Dunkerque.

Le Normand sort ensuite pour entraînement de division avec ses trois compères de la 5ème DT du 22 septembre au 30 octobre, date du retour de la division à Dunkerque.

Alors que le Saintongeais est à Brest pour grand carénage, la 5ème DT sort pour entraînement du 2 novembre au 9 décembre, ralliant Brest le lendemain.

Le Normand, le Parisien et Le Provençal effectuent une sortie en mer d’Iroise du 13 au 18 décembre, ralliant Brest pour se ravitailler. Ils reprennent la mer le 20 pour assister le Saintongeais dans ses essais du 20 au 22 décembre puis dans sa remise en condition du 26 décembre 1946 au 9 janvier 1947, date à laquelle la division rentre à Dunkerque.

La 5ème Division de Torpilleurs effectue une sortie d’entraînement du 15 au 20 janvier pour préparer l’exercice «Météore». Prévu dans un premier temps du 16 au 30 janvier, cet exercice à finalement lieu du 23 janvier au 13 février 1947 en compagnie du pétrolier Suroît et surtout du croiseur léger Waldeck-Rousseau.  

Cet exercice voit d’abord le pétrolier Suroit servir de plastron à une attaque de la 5ème DT menée par le croiseur léger qui fait ici office de navire de commandement et ce du 23 au 28 janvier. Après un ravitaillement à Dunkerque le 29 janvier, les torpilleurs légers affrontent le croiseur léger et ce du 30 janvier au 5 février.

Après un deuxième et dernier ravitaillement le 6 février, les torpilleurs légers et le croiseur léger subissent un entraînement de défense aérienne à la mer du 7 au 13 février avant de rentrer le jour même à Dunkerque.

Alors que Le Provençal à rallié Brest pour subir son premier grand carénage, Le Normand et ses compères Provençal et Saintongeais sortent pour entraînement du 24 février au 6 avril, date à laquelle la division arrive à Brest.

Après un rapide ravitaillement à Brest, le Normand et ses trois compères reprennent la mer le 8 avril pour participer aux essais (8 au 10 avril) et à  la remise en condition (11 au 25 avril) du Provençal, la 5ème DT faisant escale à Cherbourg du 26 au 28 avril, au Havre du 29 avril au 3 mai avant de rallier Dunkerque le lendemain.

Le Normand et ses trois compères exécutent alors un nouvel entraînement de division réalisé du 8 mai au 5 juin, date du retour de la division à Dunkerque.

Le Normand est indisponible pour entretien et permissions de l’équipage du 6 au 27 juin, sortant pour essais du 28 au 30 juin et pour remise en condition en condition du 2 au 16 juillet en compagnie du Saintongeais et du Provençal.

Il participe ensuite en compagnie du Parisien aux essais (19 au 21 juillet) et remise en condition (23 juillet au 7 août) du Provençal, Le Normand et Le Parisien participant ensuite aux essais (10 au 12 août) et à la remise en condition (14 au 28 août) du Saintongeais.

Le Normand, Le Parisien et Le Saintongeais participent ensuite aux essais (1er au 3 septembre) et à la remise en condition (5 au 19 septembre) du Parisien, les quatre torpilleurs rentrant le lendemain 20 septembre à Dunkerque.

Le 27 septembre 1947,  la 5ème DT sort en compagnie de la 8ème DCT et du Waldeck-Rousseau  pour une importante série de manoeuvres automnales baptisées «Noroit».

Tout commence par un exercice de défense aérienne à la mer du 27 septembre au 7 octobre suivit d’un ravitaillement le 8 octobre auprès du Suroit, ravitaillement mené en condition de guerre sous menace aérienne notamment.

Les sept navires quittent Dunkerque le 9 octobre pour un entraînement au combat de nuit jusqu’au 16 octobre quand ils rentrent à Dunkerque pour ravitaillement mené le 17 octobre. Du 18 au 28 octobre, le Waldeck-Rousseau prend la tête de la 5ème DT pour attaquer la 8ème DCT qui simulaient deux raiders tentant de franchir le détroit du Pas de Calais. L’exercice terminé, les navires français font escale à Chatham du 29 octobre au 3 novembre.

Le 4 novembre, le croiseur léger antiaérien, les quatre torpilleurs légers et les deux contre-torpilleurs quittent la Grande Bretagne en compagnie de quatre destroyers britanniques pour un exercice commun du 5 au 10 novembre avant une escale à Dunkerque du 11 au 15 novembre 1947.

Les navires français et britanniques reprennent la mer pour un exercice avec le croiseur-éclaireur Léopold 1er et deux torpilleurs légers du Corps Naval Belge. L’escadre multinationale manoeuvre ensemble du 16 au 24 novembre avant une escale commune à Anvers du 25 au 28 novembre, se séparant alors, les navires français rentrant à Dunkerque le 30 novembre 1947.

Le Normand commence l’année 1948 par un entraînement de division réalisé du 4 janvier au 7 février, la division faisant escale à Calais du 8 au 12 février, rentrant à Dunkerque le lendemain. La 5ème DCT va ensuite enchainer par un entraînement commun avec la 8ème DCT et la 6ème DCT, cette dernière étant basée en temps normal à Brest.

Du 22 février au 1er mars, la 6ème DCT et la 8ème DCT s’allient pour affronter les torpilleurs légers de la 5ème DT, les neuf navires faisant ensuite escale à Boulogne du 2 au 5 mars 1948. Ils enchainent par un entraînement de défense aérienne à la mer du 6 au 14 mars, entraînement suivit d’une escale au Havre du 15 au 19 mars.

La 6ème DCT prend alors sous son aile la 5ème DT, les trois contre-torpilleurs et les quatre torpilleurs légers cherchant du 20 au 27 mars à intercepter la 8ème DCT qui simulait la tentative de  passage dans l’Atlantique de deux raiders qui sont coulés à la torpille et au canon de 100 et de 130mm.

Après une dernière escale commune à Cherbourg du 28 mars au 2 avril, les navires rentrent dans leurs ports respectifs, la 5ème DCT retrouvant Dunkerque le lendemain. La 5ème DT sort ensuite pour un entraînement au combat de nuit avec le Waldeck-Rousseau du 8 au 15 avril 1948.

Le 22 avril 1948, la 5ème DT quitte Dunkerque pour un nouvel entraînement de division qui à lieu du 22 avril au 25 mai, date du retour de la division à Dunkerque.

Le Normand est indisponible pour entretien et permissions de l’équipage du 26 mai au 10 juin, sortant pour essais du 11 au 13 juin et pour remise en condition du 15 au 25 juin en compagnie du Saintongeais et du Parisien.

Il participe ensuite avec le Parisien aux essais (27 au 29 juin) et à la remise en condition (1er au 10 juillet) du Provençal. Le Normand et Le Provençal participent ensuite aux essais (12 au 14 juillet) et à la remise en condition (16 au 26 juillet) du Saintongeais.

Le Normand, Le Provençal et Le Saintongeais participent ensuite aux essais (28 au 30 juillet) et à la remise en condition (1er au 15 août) du Parisien, les quatre torpilleurs légers rentrant le lendemain à Dunkerque.

Du 20 au 30 août 1948, la 5ème DT et le croiseur léger Waldeck-Rousseau sortent pour un exercice au combat antisurface doublé d’un exercice de défense aérienne à la mer. Ils rentrent tous à Dunkerque le 1er septembre.

Mis à l’effectif de guerre le 2 septembre 1948, la 5ème DT sort pour entraînement les 3 et 4 septembre, se ravitaillant aussitôt en carburant et en munitions pour se tenir prêt à appareiller en cas de besoin.

9-Croiseurs légers (20)

F-Croiseur léger antiaérien Waldeck Rousseau

Le croiseur léger USS Atlanta et ses sister-ships ont clairement inspiré le Waldeck Rousseau

Le croiseur léger USS Atlanta et ses sister-ships ont clairement inspiré le Waldeck Rousseau

Genèse d’un navire particulier……..et unique

Bien que les français et les anglais se soient joyeusement affrontés sur les mers durant quatre siècles, les côtes de la Manche et de la mer du Nord n’ont accueillit que tardivement une importante base navale française en l’occurence Cherbourg, les premiers travaux étant engagés sous Louis XVI et ce à la différence de la Royal Navy qui possédait et possède toujours plusieurs bases navales bien équipées sur sa côte sud comme Portsmouth ou Plymouth.

Dès le 17ème siècle, les deux bases navales et donc en conséquence les deux escadres les plus importantes de la Royale étaient stationnées à Brest et à Toulon, au Ponnant et au Levant comme on disait jadis. La Manche ainsi n’accueillait que des navires anciens aux capacités militaires limités.

Cette situation change a minima au début des années quarante. La marine décide de créer une véritable escadre en Manche, escadre qui aurait plusieurs missions :

A la déclaration de guerre, escorter les convois de transports de troupes britanniques à l’instar de ceux du BEF durant la guerre de Pologne, la Grande Bretagne prévoyait de déployer dans le nord de la France une division blindée et trois divisions d’infanterie mais également verrouiller le détroit du Pas de Calais et soutenir le corps naval belge et la marine néerlandaise.

Le Léopold 1er est une version réduite des CLAA classe Dido

Le Léopold 1er est une version réduite des CLAA classe Dido

En 1948, le Corps Naval Belge dispose d’un croiseur-éclaireur le Léopold 1er (4500 tonnes, 29 noeuds, 8 canons de 133mm en quatre tourelles doubles), de quatre torpilleurs légers (1400 tonnes, 32 noeuds, 4 canons de 120mm), de huit vedettes lance-torpilles, d’un pétrolier et d’un cargo plus quelques hydravions _4 Supermarine Walrus et 6 Latécoère Laté 298_ et des batteries côtières.

La Koninklijke Marine (Marine royale néerlandaise) à connu un spectaculaire renforcement à l’image de l’armée néerlandaise dans son ensemble qui tout en conservant sa neutralité décide de montrer un peu plus les dents.

La marine néerlandaise se dota également d'un porte-avions type Colossus, le HNLMS Nederland déployé aux Indes Néerlandaises

La marine néerlandaise se dota également d’un porte-avions type Colossus, le HNLMS Wilem den Oranje (Guillaume d’Orange) déployé aux Indes Néerlandaises

Ce renforcement, la marine l’à surtout consacré au joyau de la couronne, les Indes Néerlandaises que convoite le Japon notamment pour son pétrole et son caoutchouc. Elle y à envoyé ainsi deux croiseurs de bataille, un porte-avions légers de type Colossus, deux croiseurs légers, six destroyers, six sous-marins plus un train d’escadre en Asie du sud-Est.

Par comparaison, l’escadre stationnée à Den Helder _principale base de la marine royale néerlandaise en métropole_ est chétive avec un croiseur léger, huit destroyers, douze torpilleurs légers, six sous-marins et des navires de soutien.

Le 17 mars 1942, un décret du ministre de la marine décide la création de l’Escadre Légère du Nord (ELN) dont le quartier-général est installé à Dunkerque. Pour l’entretien cependant, c’est Cherbourg qui sert de base arrière notamment pour les petits et grands carénages.

Qui dit escadre dit navire-amiral. Le déploiement d’un cuirassé est jugé inutile alors que le déploiement d’un croiseur lourd est un temps sérieusement envisagé. Comme aucun navire existant ne semble convenir, on décide de confier cette tache à un navire spécifique. Le programme naval de 1941 avait prévu dans sa première tranche la construction d’un croiseur léger antiaérien mais son existence n’était pas certaine, ses opposants préférant plutôt accélérer la construction de croiseurs plus orthodoxes.

Parallèlement ses partisans les plus enthousiastes proposèrent de remplacer les De Grasse 4, 5 et 6 par trois croiseurs légers antiaériens destinés à la protection des porte-avions alors en construction ou en projet.

Pierre Waldeck-Rousseau (1846-1904), président du conseil du 22 juin 1899 au 7 juin 1902

Pierre Waldeck-Rousseau (1846-1904), président du conseil du 22 juin 1899 au 7 juin 1902

Au final, le CLAA de la tranche 1941 restera unique. Baptisé Waldeck Rousseau, sa construction est attribuée aux Forges et Chantiers de la Méditerranée (FCM) et plus précisément à leur site du Havre.

Sur le plan technique, il s’inspire des réalisations étrangères qu’il s’agisse des Dido britanniques ou des Atlanta américains. Armés de seize canons de 130mm, de tubes lance-torpilles et d’une DCA légère, il est dépourvu d’une catapulte et d’hydravions en dépit de son statut de navire-amiral.

Carrière opérationnelle

-Le Waldeck Rousseau est mis sur cale aux Forges et Chantiers de la Méditerranée (FCM) au Havre le 12 octobre 1943 et lancé le 15 avril 1945.

Il est armé pour essais le 7 mars 1946, effectuant des essais statiques du 8 au 10 mars avant d’enchainer par une première campagne d’essais à la mer, des essais constructeurs du 11 au 20 mars 1946.

Le 21 mars 1946, le croiseur est officiellement transféré à la marine nationale et passe sur le dock flottant des FCM du 21 mars au 2 avril pour quelques modifications en tirant les leçons des essais constructeurs.

Il quitte son chantier constructeur le 3 avril 1946 et gagne Cherbourg, son port d’armement. Il sort pour une première campagne d’essais officiels du 4 au 27 avril avant de passer au bassin dans la forme du Hornet du 28 avril au 7 mai 1946.

Il effectue sa deuxième campagne d’essais officiels du 8 mai au 1er juin 1946 avant d’être échoué dans la forme de radoub de 200m de l’Arsenal de Cherbourg du 2 au 15 juin 1947.

Le futur navire-amiral de l’ELN quitte Cherbourg le 18 juin pour un stage de mise en condition entre Cherbourg et Brest et ce jusqu’au 2 juillet quand il relâche à Brest.

Il quitte le port du Ponnant le 3 juillet 1946 pour gagner Rufisque afin de subir une école à feux et entrainer ses canonniers notamment au tir antiaérien. Il se ravitaille à Casablanca le 6 juillet et arrive à Dakar le 9 juillet 1946.

Il effectue son école à feux du 10 au 31 juillet 1946, tirant contre terre, en mer mais également contre avions pour régler ses huit tourelles doubles de 130mm (deux avant, quatre latérales et deux arrières).

Après une escale du 1er au 5 août, le croiseur léger quitte Dakar le 6 août pour une traversée de longue durée en Méditerranée. Il se ravitaille à Casablanca le 9 août, fait escale à Gibraltar du 10 au 12 août, Barcelone du 15 au 17 août, Marseille du 19 au 22 août, Toulon (pour charger du matériel) du 23 au 26 août, Nice du 27 au 29 août, Ajaccio le 30 août, Bizerte du 1er au 4 septembre et Beyrouth du 7 au 10 septembre 1946.

Il quitte le Liban le 11 septembre, se ravitaille à Bizerte le 14 septembre, fait escale à Casablanca du 18 au 20 septembre, à Brest le 23 septembre avant d’arriver à Dunkerque le 25 septembre 1946.

Le 27 septembre 1946, le croiseur léger antiaérien Waldeck-Rousseau est admis au service actif comme navire-amiral de l’Escadre Légère du Nord (ELN).

Quand le CLAA devient opérationnel, l’Escadre Légère du Nord dispose des unités et des navires suivants :

-La 8ème Division de Contre-Torpilleurs avec les contre-torpilleurs Kersaint et Cassard (classe Vauquelin)

-5ème Division de Torpilleurs (Le Normand Le Parisien Le Provençal et Le Saintongeais)

-8ème DEO (Dunkerque) : L’Algéroise L’Aixoise La Quimperoise et La Cherbougeoise.

-La 16ème DSM avec les sous-marins Fructidor Brumaire et Pluviôse (classe Phénix type Y4)

-Chasseurs de sous-marins CH-41 et CH-42

-Une flottille de vedettes lance-torpilles, la 1ère flottille légère du Nord (1ère ELN) avec la 1ère ELM (VTB 50 à 55) et la 2ème ELM (VTB 35 à 40)

-le transport-caboteur (ex-aviso) L’Yser

-le pétrolier Suroit

Après une période d’entretien à flot du 28 septembre au 12 octobre, le croiseur léger sort pour essais du 13 au 17 octobre avant d’effectuer une remise en condition du 18 au 30 octobre, rentrant à Dunkerque le 1er novembre 1946.

Le 5 novembre, le croiseur léger quitte Dunkerque en compagnie de la 8ème DCT pour un entrainement combiné en mer du Nord, entrainement qui s’achève le 18 novembre quand les trois navires rentrent à Dunkerque.

Le 24 novembre 1946, le navire amiral de l’ELN quitte Dunkerque pour une croisière en mer du Nord. Il fait escale à Zeebruge du 25 au 30 novembre, à Den Helder du 2 au 4 décembre, à Newcastle du 6 au 9 décembre, à Chatham du 11 au 13 décembre, à Douvres du 14 au 17 décembre avant de rentrer le 18 décembre 1946 à Dunkerque. Il sort encore pour entrainement au lancement de torpilles du 22 au 28 décembre.

Le Waldeck-Rousseau commence l’année 1947 par une sortie d’entrainement de base du 4 au 13 janvier, non sans problèmes en raison de conditions météo difficiles qui repousse de plusieurs jours l’entrainement prévu avec la 5ème DT.

Prévu du 16 au 30 janvier, l’exercice «Météore» à lieu finalement du 23 janvier au 13 février. Cet exercice voit d’abord le pétrolier Suroit servir de plastron à une attaque de la 5ème DT menée par le croiseur léger qui fait ici office de navire de commandement (23 au 28 janvier).

Après un ravitaillement le 29 janvier, le croiseur léger quitte Dunkerque pour tenter d’échapper aux griffes des torpilleurs légers (30 janvier au 5 février).

Après un deuxième et dernier ravitaillement le 6 février, le croiseur léger et les torpilleurs subissent un entrainement de défense aérienne à la mer du 7 au 13 février avant de rentrer le jour même à Dunkerque.

Après un entretien à flot pour réparer les dégâts de la tempête du début du mois du 14 au 27 février, le Waldeck-Rousseau sort pour entrainement de «routine» du 28 février au 8 mars 1947, faisant escale à Anvers du 9 au 12 mars et à Douvres du 13 au 17 mars avant de rentrer à Dunkerque le 18 mars 1947.
Après un exercice de défense aérienne à la mer du 24 mars au 9 avril, le Waldeck-Rousseau sort pour un exercice de combat antisurface du 10 au 21 avril face à un détachement du corps naval belge composé de deux torpilleurs.

Les trois navires font escale à Anvers du 22 au 27 avril avant un entrainement de défense aérienne à la mer du 28 avril au 8 mai, les navires belges rentrant à leur base de Zeebruge le 9 mai alors que le Waldeck-Rousseau rentrent à Dunkerque le 13 mai après une nouvelle escale à Calais du 9 au 12 mai 1947.

Le Waldeck-Rousseau quitte Dunkerque le 21 mai pour une tournée diplomatique en mer du Nord pour fortifier les liens avec des pays neutres que la France espère circonvenir en cas de guerre.

Il fait escale à Anvers du 22 au 25 mai, à Rotterdam du 26 au 29 mai, à Oslo du 1er au 5 juin, à Copenhague du 7 au 9 juin, à Stavanger du 11 au 13 juin, à Bergen du 15 au 18 juin, à Trondheim du 19 au 22 juin, à Bergen du 23 au 27 juin et à Narvik du 28 juin au 2 juillet 1947.

Il fait escale à Molde du 5 au 8 juillet, à Stavanger à nouveau du 10 au 15 juillet, à Copenhague du 17 au 20 juillet et à Stockholm du 23 au 27 juillet. Il quitte la Suède le 28 juillet à l’aube, se ravitaille à Kristiansand le 31 juillet, relâche à Chatham du 3 au 7 août avant de rentrer à Dunkerque le 9 août après plus deux mois loin de son port d’attache.

Après une période d’indisponibilité du 10 août au 5 septembre pour entretien et permissions de l’équipage, le Waldeck-Rousseau sort pour essais du 6 au 9 septembre avant un stage de remise en condition du 10 au 21 septembre. Il rentre à Dunkerque le 22 septembre 1947.

Le 27 septembre 1947, le Waldeck-Rousseau sort avec la 8ème DCT et la 5ème DT pour une importante série de manoeuvres automnales baptisées «Noroit».

Tout commence par un exercice de défense aérienne à la mer du 27 septembre au 7 octobre suivit d’un ravitaillement le 8 octobre auprès du Suroit, ravitaillement mené en condition de guerre sous menace aérienne notamment.

Les sept navires quittent Dunkerque le 9 octobre pour un entrainement au combat de nuit jusqu’au 16 octobre quand ils rentrent à Dunkerque pour ravitaillement mené le 17 octobre. Du 18 au 28 octobre, le Waldeck-Rousseau prend la tête de la 5ème DT pour attaquer la 8ème DCT qui simulaient deux raiders tentant de franchir le détroit du Pas de Calais. L’exercice terminée, les navires français font escale à Chatham du 29 octobre au 3 novembre.

Le 4 novembre, le croiseur léger antiaérien, les quatre torpilleurs légers et les deux contre-torpilleurs quittent la Grande Bretagne en compagnie de quatre destroyers britanniques pour un exercice commun du 5 au 10 novembre avant une escale à Dunkerque du 11 au 15 novembre 1947.

Les navires français et britanniques reprennent la mer pour un exercice avec le croiseur-éclaireur Léopold 1er et deux torpilleurs légers du Corps Naval Belge. L’escadre multinationale manoeuvre ensemble du 16 au 24 novembre avant une escale commune à Anvers du 25 au 28 novembre, se séparant alors, les navires français rentrant à Dunkerque le 30 novembre 1947.

Le 1er décembre 1947, le Waldeck-Rousseau transmet son pavillon de navire-amiral au Kersaint pour subir un petit carénage à Cherbourg. Il arrive dans le Cotentin le 2 décembre et est échoué dans la forme de radoub de 200m du 3 décembre 1947 au 25 janvier 1948 pour une remise en état complète sans travaux de modernisation.

Remis à flot, il sort pour essais du 26 au 30 janvier avant un stage de remise en condition du 31 janvier au 13 février, date de son retour à Dunkerque. Le 14 février 1948, il retrouve son statut de navire-amiral de l’ELN.

Le 21 février 1948, le Waldeck-Rousseau quitte Dunkerque en compagnie de la FTN pour un exercice de combat antisurface, une série de joutes nautiques qui s’achèvent le 3 mars quand les quatre navires rentrent à Dunkerque.

Après un exercice de défense aérienne à la mer du 7 au 14 mars puis une école à feux du 20 au 31 mars, le Waldeck-Rousseau sort pour un entrainement au combat de nuit avec la 5ème DT du 8 au 15 avril.

Le 16 avril 1948, la ville de Corbeille-Essonne, ville où est décédé Pierre Waldeck-Rousseau devient marraine du bâtiment.

Le Waldeck-Rousseau sort pour un entrainement à la défense aérienne à la mer du 18 au 25 avril, rentrant à Dunkerque le lendemain 26 avril 1948.

Le  28 avril 1948, le port de Dunkerque devint un seul coup bien embouteillé avec l’arrivée d’une imposante escadre composée du porte-avions Painlevé, des cuirassés Lorraine et Gascogne, de six torpilleurs d’escadre, de deux sous-marins de classe Rolland Morillot et du ravitailleur Lot. Le Waldeck-Rousseau rejoint cette escadre destinée à participer à l’exercice franco-britannique «Entente Cordiale».

La force P ainsi assemblée rejoint Rosyth le 3 mai où elle retrouve le cuirassé Howe, le porte-avions Victorious, six destroyers, quatre sous-marins et deux pétroliers.

L’exercice commence le 5 mai par un exercice de défense aérienne à la mer suivit le lendemain par un exercice anti-sous-marin, l’escadre combinée étant attaquée par les deux sous-marins français qui jouent tellement bien le jeu qu’ils entrent en collision le 6 mai au soir, devant rentrer en urgence à Rosyth pour réparations, laissant les seuls sous-marins britanniques attaquer les navires des deux marines.

Le 7 mai, les navires français et anglais simulent des raids amphibies contre la base de Rosyth, le porte-avions Victorious lançant ses bombardiers en piqué Dauntless contre la base pendant que les deux cuirassés simulent des bombardements contre la terre avant de mettre à l’eau leurs compagnies de débarquement.

Le porte-avions Painlevé lui essaye de perturber les raids en protégeant la base britannique, utilisant ses chasseurs mais également ses bombardiers et ses éclaireurs comme chasseurs improvisés. Le lendemain, les rôles changent entre les deux porte-avions.

Le 9 mai, le Coastal et le Bomber Command mettent à rude épreuve les canonniers antiaériens français et anglais lors d’un nouvel exercice de défense aérienne à la mer où le Waldeck Rousseau montre l’utilité d’un croiseur léger dédié à la défense antiaérienne, confirmant les observations faites par les britanniques avec les Dido/Bellona.

Le 10 mai, l’exercice se termine par un affrontement entre l’escadre britannique défendant les côtes et l’escadre française tentant de forcer le passage en direction du sud.

Le 11 mai 1948, la princesse Elisabeth âgée de 22 ans visite le cuirassé Gascogne et le porte-avions Painlevé au nom de son père George VI retenu à Londres pour d’autres impératifs. L’héritière du trône d’Angleterre effectue son discours en français, langue qu’elle maitrise parfaitement. Elle est accompagnée de son mari, le Prince Philippe, Duc d’Édimbourg.

L’escadre française reprend la mer pour rentrer à Brest moins le Waldeck Rousseau qui s’arrête à Dunkerque le 14 mai. Les autres navires rentrent à Brest le 16 mai 1948.

Le Waldeck-Rousseau est indisponible pour entretien du 15 mai au 5 juin 1948, sortant pour essais du 6 au 9 juin avant un stage de remise en condition en compagnie du 11 au 25 juin, rentrant à Dunkerque le 26 juin 1948.

Le navire-amiral de l’ELN sort pour un entrainement à la défense aérienne à la mer du 2 au 9 juillet en compagnie du Davout avant une escale au Den Helder du 10 au 13 juillet. Il sort ensuite pour un exercice avec un croiseur léger et deux destroyers néerlandais, un exercice qui fit polémique aux Pays Bas car vu comme le signe d’un alignement de La Haye sur Paris et Londres. Après une nouvelle escale au Den Helder du 20 au 25 juillet, le Waldeck-Rousseau et le Davout rentrent à Dunkerque le 27 juillet 1948.

Le croiseur léger antiaérien sort pour un entrainement au combat antisurface du 1er au 10 août en compagnie de la 8ème DCT, les trois navires se ravitaillant auprès du Blavet, un pétrolier-caboteur qui les accueille à Boulogne pour une escale du 11 au 14 août. Ils rentrent à Dunkerque le 15 août 1948.

Du 20 au 30 août 1948, le Waldeck-Rousseau sort avec la 5ème DT pour un exercice au combat antisurface doublé d’un exercice de défense aérienne à la mer. Ils rentrent tous à Dunkerque le 1er septembre.

A l’annonce de l’attaque allemande contre le Danemark et la Norvège, le Waldeck-Rousseau appareille de Dunkerque en compagnie de la 8ème DCT pour une patrouille dans le détroit du Pas de Calais.

Caractéristiques Techniques du croiseur léger antiaérien Waldeck-Rousseau

Déplacement : standard 7500 tonnes charge maximale 9300 tonnes

Dimensions : longueur 172.50m largeur 17.20m tirant d’eau : 6.20m

Propulsion : deux groupes de turbines à engrenages alimentées en vapeur par quatre chaudières Penhoët dévellopant 80000ch et entrainant deux hélices

Performances : vitesse maximale 33.5 noeuds (aux essais, 32 noeuds en service courant) distance franchissable 8800 miles nautiques à 17 noeuds

Protection : ceinture 92mm pont principal 30mm tourelles 30mm

Electronique : un radar de veille combinée, un radar de veille air, un radar de navigation, trois radars de conduite de tir

Armement : 16 canons de 130mm modèle 1932 en huit tourelles doubles modèle 1942 (deux à l’avant, quatre latérales et deux à l’arrière), 24 canons de 37mm Schneider modèle 1941 en trois affûts quadruples et six affûts doubles, 16 canons de 25mm Hotchkiss modèle 1939-40 en huit affûts doubles et six tubes lance-torpilles de 550mm en deux plate-formes triples.

Equipage : en configuration classique, l’équipage est de 673 hommes et passe à 712 hommes en configuration navire-amiral.