20-Ordre de bataille et programme de guerre (2)

Bilan : la marine nationale en septembre 1948

NdA : le tonnage est celui à pleine charge ou approchant

Cuirassés :  13 navires en service, 2 en construction et 1 dont la mise sur cale n’à pas encore eut lieu

-Cuirassés classe Bretagne : Bretagne Provence Lorraine 75000 tonnes

-Croiseurs de bataille Dunkerque et Strasbourg 62320 tonnes

-Cuirassés classe Richelieu Richelieu Jean  Bart Clemenceau 126177 tonnes

-Cuirassé Gascogne 40657 tonnes

-Cuirassés classe Alsace Alsace Normandie Flandre Bourgogne 168 400 tonnes

Les treize cuirassés en service représentent un tonnage cumulé de 472 464 tonnes

-Les trois cuirassés de classe Languedoc (Languedoc Moselle sur cale plus un troisième non nommé dont la mise sur cale n’à pas encore eut lieu quand éclate le second conflit mondial) doivent déplacer théoriquement 48000 tonnes.

Porte-Avions : Cinq navires en service, aucun sur cale mais des projets dans les cartons

-Porte-avions d’escadre classe Joffre Joffre et Painlevé 48400 tonnes

-Porte-avions lourd Commandant Teste 26200 tonnes

-Porte-avions léger classe Alienor d’Aquitaine Alienor d’Aquitaine et Henriette de France 17000 tonnes

Les cinq porte-avions en service répresentent un tonnage de 91600 tonnes

Croiseurs lourds : neuf croiseurs lourds en service plus un en construction

-Croiseur lourd classe Duquesne : le Tourville 12200 tonnes

-Croiseurs lourds classe Suffren Suffren Colbert Foch Dupleix 51120 tonnes

-Croiseur lourd Algérie 14341 tonnes

-Croiseurs lourds classe Saint Louis Saint Louis Henri IV Charlemagne 56280 tonnes

-Le quatrième Saint Louis baptisé Charles Martel est légèrement différent ce qui pourrait entrainer une augmentation de son déplacement à pleine charge.

Les neuf croiseurs lourds en service répresentent un déplacement total de 133941 tonnes

Croiseurs légers : dix sept croiseurs légers en service et trois en construction

-Croiseurs légers classe Duguay-Trouin Duguay-Trouin et Primauguet 17520 tonnes

-Croiseur-école Jeanne d’Arc 7893 tonnes

-Croiseur léger mouilleur de mines Emile Bertin 6530 tonnes

-Croiseurs légers classe La Galissonnière La Galissonnière, Jean de Vienne,La Marseillaise, Montcalm,La Gloire et Georges Leygues 46320 tonnes

-Croiseurs légers classe De Grasse De Grasse Chateaurenault Guichen Gambetta Condé Latouche-Treville 48000 tonnes

-Croiseur léger antiaérien Waldeck-Rousseau 7500 tonnes

-En construction : les trois croiseurs légers Dupuy de Lôme

Les dix-sept croiseurs légers représentent un déplacement de 133763 tonnes

Contre-torpilleurs :  35 navires en service et 6 en construction

-Classe Aigle : Aigle Gerfaut Vautour Albatros soit 10640 tonnes

-Classe Milan : Milan Epervier soit 5320 tonnes

-Classe Vauquelin : Vauquelin Tartu Chevalier-Paul Kersaint Cassard soit 13170 tonnes

-Classe Le Fantasque : Le Fantasque L’Audacieux Le Malin Le Terrible Le Triomphant L’Indomptable soit 17040 tonnes

-Classe Mogador : Mogador et Volta soit 8036 tonnes

-Classe Hoche : Hoche Desaix Kléber Marceau soit 16072 tonnes

-Classe Bayard :  Bayard Du Guesclin Turenne Bugeaud Du Chayla et Dupetit-Thouars soit 24804 tonnes

-Classe Bruix :  Bruix D’Assas La Tour d’Auvergne Magon Dunois et La Hire soit 24804 tonnes

-Les six unités de classe Guépratte ( Guépratte Ronar’ch Maillé Brézé D’Estaing Vautreuil et Aumale) qui devaient théoriquement remplacer les Aigle sont sur cale quand débute le second conflit mondial. Ils représenteront un 25344 tonnes.

Les trente-cinq contre-torpilleurs en service en septembre 1948 répresentent un tonnage de 119886 tonnes

Torpilleurs d’escadre :  39 en service et 4 en construction

-Classe Le Hardi :  Le Hardi, Le Fleuret, L’Epée, Le Mameluk, Le Casque, Le Lansquenet, Le Corsaire et Le Flibustier soit huit navires représentant 14376 tonnes

-Classe Intrépide : L’Intrepide,Le Téméraire,L’Aventurier,L’Opiniâtre,L’Inconstant,L’Eveillé,l’Alerte
La Rapière, L’Hallebarde,Le Bouclier, Le Cimeterre, Le Durandal, La Dague, L’Arquebuse, Le Sabre, Le Voltigeur, Le Claymore, Le Bombardier, Le Mousquet, Le Goumier, Le Hussard, Le Spahi et Le Tirailleur soit vingt-trois navires répresentant 41469 tonnes

-Classe Empire : Les huit navires en service en septembre 1948 (Le Berthier, Le Murat, Le Ney, Le Lannes, Le Davout et L’Augereau) représentent 14424 tonnes

Les torpilleurs d’escadre en service sont au nombre de trente-neuf navires en septembre 1948 pour un tonnage global de 70269 tonnes

Quatre autres sont en construction aux Etats-Unis (Bernadotte Kellerman Bessières Jourdan) pour un tonnage global de 7212 tonnes

Sous-marins : 82 sous-marins en service et 4 en construction

-Sous-marins classe Redoutable (type 1500 tonnes) douze encore en service :  Casabianca Sfax Centaure, L’Espoir, Agosta, Bévéziers, Ouessant, Sidi Ferruch, Le Glorieux, Le Heros, Le Conquerant, Le Tonnant représentant donc 18000 tonnes

-Sous-marins classe Rolland Morillot/La Praya (1800 tonnes) Rolland Morillot,La Praya,La Martinique,La Guadeloupe,La Réunion, Ile de France, Ile de Ré, Ile d’Yeu, Kerguelen, Crozet, Belle-Ile, Ile d’Oleron, Ile de Brehat, Ile d’Aix, Saint Marcouf; Ile de Molène; Aber Wrach; Ile de Batz; Ile de Porquerolles, Ile d’If, Mayotte,Nouvelle Calédonie,Tromelin Wallis et Futuna,Clipperton,St Pierre et Miquelon soit 26 submersibles représentant 46800 tonnes

-Sous-marins de 600 tonnes : six encore en service  : Venus Iris Pallas Minerve  Junon et Cerès réprésentant un tonnage de 3600 tonnes

-Sous-marins classe Aurore (800 tonnes) : Aurore, Créole, Antigone,La Bayadère, L’Astrée,La Favorite, La Gorgone,L’Africaine, l’Hermione,La Clorinde,L’Andromède, L’Andromaque, L’Amirde,L’Artemis,La Cornélie soit un total de quinze navires et 12000 tonnes

-Sous-marins classe Phenix (925 tonnes) : Phenix, Ventôse,Frimaire,Prairial, Vendémiaire, Nivôse,floréal,Messidor,Fructidor,Brumaire,Pluviose,Germinal et Thermidor soit treize navires représentant un tonnage de 12025 tonnes

-Sous-marins mouilleur de mines classe Saphir : Saphir Turquoise Nautilus Rubis soit quatre navires représentant 2676 tonnes

-Sous-marins mouilleur de mines classe Emeraude : Emeraude Agate Corail L’Escarboucle soit quatre navires représentant 3448 tonnes

-Sous-marins d’essais et d’expérimentation, les Roquebert et Laubeuf représentant un tonnage de 3400 tonnes

Les sous-marin en service sont au nombre de quatre-vingt deux pour un déplacement global de 101949 tonnes

-Quatre sous-marins sont en construction, quatre Rolland Morillot modifiés, des navires baptisés Jean Autric Jean Corre Rene Audry et Trinite Schillemans représentant un tonnage de 7600 tonnes

Avisos et canonnières

-Quelques avisos et canonnières anciennes sont encore en service en septembre 1948, généralement pour des missions secondaires (combat ou soutien) en l’occurence trois unités de classe Aisne (Marne Somme Yser) soit 1698 tonnes, cinq de classe Agile (L’Audacieuse La Dédaigneuse La Lurone L’Etourdi La Tapageuse) soit 1750 tonnes, deux de classe Diligente (La Diligente L’Engageante) soit 700 tonnes et onze avisos de classe Amiens (Amiens Arras Calais Coucy Ypres Lassigny Tahure Epinal Vauquois,Les Eparges et Nancy) représentant 9350 tonnes soit un total de vingt et navire et un déplacement de 13498 tonnes

-Dix avisos-coloniaux de classe Bougainville (Bougainville, Dumont d’Urville, Savorgnan de Brazza, D’Entrecasteaux, Rigault de Genouilly, Amiral Charner, D’Iberville, La Grandière, Beautemps-Beaupré, Lapérouse) représentant un tonnage global de 26000 tonnes.

-Treize avisos-dragueurs classe Elan (Elan Commandant Bory Commandant Delage Commandant Duboc Commandant Rivière L’Impétueuse La Curieuse La Batailleuse La Boudeuse La Gracieuse La Moqueuse La Capricieuse Le Commandant Dominé) qui représentent un déplacement de 11635 tonnes

-Vingt-quatre aviso-dragueurs coloniaux classe Chamois (Chamois Chevreuil Gazelle Laotien Surprise _ex-Bambara_ Matelot Leblanc Rageot de la Touche Amiral Sénès Enseigne Ballande La Joyeuse La Trompeuse et La Furieuse Ambitieuse, Malicieuse, Sérieuse, Enseigne Bisson, Généreuse, Précieuse,Victorieuse, Amiral Duperré, Heureuse, Rieuse Alfred de Courcy et Amiral Gourdon) qui représentent un déplacement de 15528  tonnes.

-Chalutiers ASM : quatre de classe La Cancalaise ( La Cancalaise La Lorientaise L’Havraise La Nantaise ) répresentant un déplacement total de 2950 tonnes et la classe L’Ajacienne ( L’Ajacienne La Sétoise  La Toulonnaise La Bônoise) représentant un déplacement de 3600 tonnes

-Chalutiers armés (réquisitionnés en septembre 1939 mais ultérieurement achetés par la marine nationale) : L’Heureux Jutland L’Atlantique Patrie Notre Dame de France représentant un tonnage total de 6222 tonnes

Dans cette catégorie, nous trouvons donc 81 navires représentant un tonnage de 79433 tonnes

Canonnières, corvettes et vedettes lance-torpilles

-Canonnières fluviales : deux unités de classe My-Tho (My-Tho et Tourane) représentant 220 tonnes, la Francis Garnier qui déplace 690 tonnes, quatre unités de classe Ill (Ill Thur Emne Reuss) répresentant un déplacement de 3400 tonnes alors que celle de classe Son Hong (Song Hong Bassac Tonle Sap Song Do) plus petites ne représentent que 3200 tonnes. Le total atteint 7510 tonnes

-Corvettes : trente deux unités classe La Malouine ( La Malouine La Bastiaise La Dieppoise La Paimpolaise La Remoise La Dunkerquoise La Versaillaise L’Antillaise La Nimoise La Calaisienne La Calvaise La Troyenne La Rennaise La Rochellaise La Agenaise La Paloise La Parisienne La Rouennaise La Messine, La Nancéenne, La Strasbourgeoise La Lilloise La Caennaise La Clermontoise La Lyonnaise L’Algéroise L’Oranaise L’Aixoise La Sablaise La Quimperoise La Servannaise et La Cherbourgeoise.) représentant un tonnage total de 37120 tonnes.

-Chasseurs de sous-marins : 31 navires de différents types répresentant 4130 tonnes

-Vedettes lance-torpilles : Deux vedettes de 28 tonnes _utilisées pour le secours en mer_ , dix navires type 40K soit un tonnage total de 300 tonnes, huit vedettes type 23 tW représentant un déplacement total de 184 tonnes, dix-huit vedettes MTB représentant un déplacement de 882 tonnes et douze vedettes MTB améliorées représentant un déplacement de 600 tonnes soit un total de 50 navires et de 2022 tonnes.

-Dragueurs de mines : Douze navires de classe Ouistreham sont commanfés aux Etats-Unis mais seulement quatre (Ouistreham Avranches Pornic Saint-Brieuc) sont en service pour un déplacement total de 3480 tonnes. Huit autres sont à différents stades de fabrication (Frejus Menton Port-Vendres Sartène Arcachon Quimperlé Zuydcotte Porticcio)

Les navires en service dans cette catégorie sont au nombre de 122 pour un déplacement total de  54262 tonnes

Navires de soutien

-Pétroliers : Vingt-trois pétroliers sont en service en septembre 1948 répartis entre cinq pétroliers caboteurs (L’Aube de 2830 tonnes et les quatre de classe Nièvre _Nièvre Ardèche Lèze Blavet représentant un tonnage global de 10000 tonnes soit un total de 12830 tonnes ), Six pétroliers (Le Loing de 10138 tonnes, les quatre de classe Mékong _Mékong Niger Var Elorn_ représentant un tonnage global de 60600 tonnes et le Sèvre _ex-Nivôse_ de 16500 tonnes), six Pétroliers Ravitailleurs d’Escadre de classe La Seine (La Seine La Saône Le Liamone La Medjerda,Le Rhône La Garonne) représentant un tonnage global de 127200 tonnes et enfin six Ravitailleurs Rapides de classe L’Adour (L’Adour Le Lot La Charente La Mayene La Baïse Le Tarn) qui représentent un tonnage total de 72750 tonnes.

Les vingt-trois pétroliers de la Marine Nationale représentent un tonnage global 300018 tonnes

-Ravitailleur de sous-marins Jules Verne qui déplace 6340 tonnes

-Est en construction un deuxième ravitailleur de sous-marins L’Atlantide qui doit déplacer à terme 8150 tonnes

-Ravitailleurs d’hydravions classe Sans Souci (Sans Souci Sans Peur Sans Pareil Sans Reproche) oit un tonnage global de 8400 tonnes

-Cargos rapides classe Oranie (Mers-El-Kebir, Oran, Sidi-Bel-Abbès, Tlemcen Mostaganem  plus le Chelif en armement à flot le 5 septembre 1948) soit un tonnage de 105000 porté ensuite à 126000 tonnes.

-Mouilleur de filets Gladiateur 2293 tonnes

-Goelettes écoles Etoile et Belle-Poule soit 450 tonnes

-Cotre Mutin de 57 tonnes

-Transport littoral Golo 2239 tonnes

-Aviso-hydrographe Amiral Mouchez 719 tonnes

-Bâtiment-cible L’Impassible 2410 tonnes

-Hydrographes Astrolabe et Octant de 920 tonnes  La Perouse, La Chimère de 700 tonnes

-Navire-école et navire hydrographe Président Théodore Tissier de 1307 tonnes

-Hydrographes classe Goeland  (Goéland Pélican Cormoran Mouette Ibis Bengali) de 840 tonnes chacun soit un déplacement total de 5040 tonnes

La catégorie des navires de soutien regroupe au total de 51 navires pour un déplacement total de 436593 sans compter les navires en construction ou en achèvement en l’occurence un ravitailleur de sous-marin et un cargo rapide (29150 tonnes)

En septembre 1948, la marine nationale dispose de 454 navires de combat et de soutien représentant un tonnage de 1694160 tonnes.

12-Torpilleurs légers (24)

Le Provençal

Le drapeau de la Provence

Le drapeau de la Provence

-Le Provençal est mis sur cale aux Ateliers et Chantiers de la Loire (ACL) à Nantes le 12 juillet 1941 lancé le 2 octobre 1942 et mis en service le 27 janvier 1944.

Le jour même de son admission au service actif, il quitte Lorient pour rallier Cherbourg le 28 janvier, retrouvant dans le prot normand ses trois compères de la 5ème DT.  La division ainsi au complet sort pour un entraînement de base du 30 janvier au 9 février, les quatre torpilleurs faisant escale à Calais du 10 au 15 février avant de rallier Dunkerque le lendemain.

Le Provençal exécute alors successivement deux entraînements de division, le premier du 24 février au 1er avril et le second du 10 avril au 26 mai 1944.

Le Provençal sort pour entraînement avec Le Saintongeais du 3 au 15 juin, les deux torpilleurs sortant ensuite pour les essais (17 au 19 juin) et la remise en condition (21 juin au 5 juillet) du Normand. Le Provençal participe ensuite en compagnie du Normand aux essais (9 au 11 juillet) et  à la remise en condition (13 au 27 juillet) du Parisien.

Le Provençal est indisponible pour entretien et permissions de l’équipage du 31 juillet au 20 août 1944, sortant pour essais (21 au 23 août) et pour remise en condition (25 août au 8 septembre) en compagnie de ses trois compères de division,  la 5ème DT au complet faisant escale à Calais du 9 au 14 septembre et à Douvres du 15 au 21 septembre, rentrant le lendemain  à Dunkerque.

Du 28 septembre au 29 octobre 1944, la 5ème DT effectue un exercice commun avec la 3ème DCT venue de Brest avant de terminer l’année par un entraînement de division du 5 novembre au 19 décembre 1945.

La 5ème Division de Torpilleurs (5ème DT) quitte Dunkerque le 5 novembre 1944 pour le dernier entraînement de division de l’année qui à lieu du 5 novembre au 13 décembre, la division faisant escale à Boulogne du 14 au 18 avant de rentrer à Dunkerque le 19 décembre 1944.

Le Provençal effectue successivement trois entraînements de division, le premier du 5 janvier au 15 février, le second du 22 février au 9 avril et le troisième du 16 avril au 26 mai, la 5ème DT effectuant ensuite un entraînement commun avec le torpilleur d’escadre Le Foudroyant du 1er au 15 juin, date du retour de la division à Dunkerque.

Le Provençal sort pour entraînement du 23 au 30 juin, faisant escale à Dieppe du 1er au 4 juillet, rentrant à Dunkerque le lendemain. Indisponible du 7 au 28 juillet, il sort pour essais les 29 et 30 juillet et pour remise en condition du 1er au 14 août en compagnie du Normand et du Saintongeais.

Le Provençal et Le Normand participent ensuite aux essais (16 et 17 août) et à la remise en condition (19 août au 2 septembre) du Parisien, les trois torpilleurs disponibles de la 5ème DT participant ensuite aux essais (7 et 8 septembre) et à la remise en condition (10 au 13 septembre) du Saintongeais.

La 5ème DT enchaine ensuite par un exercice commun avec les torpilleurs d’escadre L’Intrépide et Le Téméraire du 14 au 30 septembre avant de se séparer, les torpilleurs légers ralliant Dunkerque en fin de journée.

Le 1er octobre 1945, le torpilleur léger Le Normand transmet son pavillon de chef de division au Parisien avant de quitter Dunkerque le lendemain 2 octobre pour rallier Brest le 3 octobre afin de subir son premier grand carénage.
Le Provençal participe alors à un entraînement de division qui commence le 5 octobre et s’achève le 20 novembre quand les trois torpilleurs légers arrivent à Brest.

Le Provençal, Le Parisien et Le Saintongeais participent ensuite aux essais (26 au 28 novembre) et à la remise en condition (30 novembre au 15 décembre) du Normand, la 5ème DT rentre à Dunkerque le 17 décembre 1945, Le Normand redevenant alors chef de la 5ème DT.

Comme en 1945, Le Saintongeais va commencer l’année en enchainant successivement trois entraînements de division, le premier étant exécuté du 7 janvier au 13 février, le second du 20 février au 2 avril et le troisième du 10 avril au 26 mai 1946.

Alors que Le Parisien est en grand carénage à Brest, la 5ème DT réduite à trois torpilleurs sort pour entraînement, du 2 au 22 juin avant d’entrer dans le cycle des indisponibilités estivales pour entretien et permissions de l’équipage.

Le Provençal sort pour un entraînement à la défense aérienne à la mer du 30 juin au 12 juillet, rentrant à Dunkerque le lendemain 13 juillet. Il est indisponible pour entretien et permissions de l’équipage du 15 juillet au 5 août, sortant pour essais du 6 au 8 et pour remise en condition du 10 au 24 août en compagnie du Normand.

Le Provençal, Le Normand et Le Parisien sortent ensuite pour les essais (28 au 30 août) et pour la remise en condition (1er au 15 septembre)  du Saintongeais, rentrant le même jour à Dunkerque.

Le Provençal réalise un entraînement de division complet du 22 septembre au 30 octobre puis un entraînement de division sans le Saintongeais en grand carénage du 2 novembre au 10 décembre 1946.

Arrivés à Brest le 10 décembre 1946, Le Provençal et ses deux compères effectuent une sortie en mer d’Iroise du 13 au 18 décembre, ralliant Brest pour se ravitailler. Ils reprennent la mer le 20 pour assister le Saintongeais dans ses essais du 20 au 22 décembre puis dans sa remise en condition du 26 décembre 1946 au 9 janvier 1947, date à laquelle la division rentre à Dunkerque.

La 5ème Division de Torpilleurs effectue une sortie d’entraînement du 15 au 20 janvier pour préparer l’exercice «Météore». Prévu dans un premier temps du 16 au 30 janvier, cet exercice à finalement lieu du 23 janvier au 13 février 1947 en compagnie du pétrolier Suroît et surtout du croiseur léger Waldeck-Rousseau.

Le Provençal quitte Dunkerque le 14 février pour rallier Brest le lendemain afin de subir son premier grand carénage. Débarquant ses munitions et vidangeant ses soutes, Le Provençal est échoué dans le bassin n°7 du 17 février au 24 mars 1947 pour remise en état et modernisation notamment de l’électronique.

Après une période de travaux complémentaires à quai, Le Provençal est armé pour essais le 7 avril 1947, effectuant ses essais à la mer du 8 au 10 puis sa remise en condition du 11 au 25 avril en compagnie de ses compères de la 5ème DT, la division faisant escale à Cherbourg du 26 au 28 avril, au Havre du 29 avril au 3 mai avant de rallier Dunkerque le lendemain. La 5ème DT effectue ensuite un nouvel entraînement de division du 8 mai au 5 juin 1947 avant d’entrer dans le cycle des indisponibilités estivales.

Le Provençal sort pour entraînement du 12 au 25 juin, rentrant à Dunkerque le 26. Il est indisponible du 28 juillet au 18 juin, sortant pour essais (19 au 21 juillet) et pour remise en condition (23 juillet au 7 août) en compagnie du Normand et du Parisien.
Le Provençal et Le Normand participent ensuite aux essais (10 au 12 août) et à la remise en condition (14 au 28 août) du Saintongeais.

Le Provençal, Le Normand et Le Saintongeais participent ensuite aux essais (1er au 3 septembre) et à la remise en condition (5 au 19 septembre) du Parisien, les quatre torpilleurs rentrant le lendemain  à Dunkerque.

Le 27 septembre 1947,  la 5ème DT sort en compagnie de la 8ème DCT et du Waldeck-Rousseau  pour une importante série de manoeuvres automnales baptisées «Noroit» qui occupent les deux divisions du 27 septembre au 30 novembre, date du retour des deux divisions à Dunkerque après notamment plusieurs exercices avec la Royal Navy et le Corps Naval Belge.

Après un entraînement de division du 4 janvier au 13 février 1948, la 5ème DT effectue un exercice commun avec les 6ème et 8ème DCT du 22 février au 2 avril 1948, la 5ème DT rentrant avec la 8ème DCT le lendemain.

La 5ème DT sort ensuite pour un entraînement au combat de nuit avec le Waldeck-Rousseau du 8 au 15 avril 1948 avant un entraînement de division du 22 avril au 25 mai 1948.

Le Provençal, Le Parisien et Le Saintongeais sortent pour entraînement au large de Dunkerque du 30 mai au 8 juin, rentrant le lendemain 9 juin 1948 à Dunkerque.

Le Provençal est indisponible pour entretien et permissions de l’équipage du 11 au 26 juin, sortant pour essais du 27 au 29 juin et pour remise en condition du 1er au 10 juillet en compagnie de ses compères Normand et Parisien.

Le Provençal et Le Normand participent ensuite aux essais (12 au 14 juillet) et à la remise en condition (16 au 26 juillet) du Saintongeais.

Le Provençal, Le Normand et Le Saintongeais participent ensuite aux essais (28 au 30 juillet) et à la remise en condition (1er au 15 août) du Parisien, les quatre torpilleurs légers rentrant le lendemain à Dunkerque.

Du 20 au 30 août 1948, la 5ème DT et le croiseur léger Waldeck-Rousseau sortent pour un exercice au combat antisurface doublé d’un exercice de défense aérienne à la mer. Ils rentrent tous à Dunkerque le 1er septembre.

Mis à l’effectif de guerre le 2 septembre 1948, la 5ème DT sort pour entraînement les 3 et 4 septembre, se ravitaillant aussitôt en carburant et en munitions pour se tenir prêt à appareiller en cas de besoin.

12-Torpilleurs légers (23)

Le Saintongeais

Le drapeau de la Saintonge

Le drapeau de la Saintonge

-Le Saintongeais est mis sur cale Ateliers et Chantiers de Bretagne (ACB) à Nantes le 8 juin 1941 lancé le 10 septembre 1942 et mis en service le 12 octobre 1943

A son admission au service actif, il intègre la 5ème Division de Torpilleurs. Les trois torpilleurs effectuent une première sortie commune du 13 au 20 octobre, rentrant à Lorient le 21.

Les trois torpilleurs légers de la 5ème DT quittent Lorient le 28 octobre 1943, se ravitaillent à Cherbourg le 29  avant de rallier Dunkerque le lendemain. Intégré à l’Escadre Légère du Nord (ELN), elle va remplacer la 11ème DT avec qui elle manoeuvre du 31 octobre au 4 novembre 1943.

Le Saintongeais et ses deux compagnons de la 5ème DT effectuent alors un entraînement commun avec les 8ème et 1ère DCT, entraînement qui occupe les trois divisions du 9 novembre au 15 décembre, la 5ème DT restant à quai jusqu’à la fin de l’année civile..

Le Saintongeais et ses deux compères de la 5ème DT quittent Dunkerque pour entraînement à partir du 4 au 26 janvier, ralliant Cherbourg le lendemain. Le 28, ils sont rejoints par le Provençal ce qui permet à la 5ème DT d’atteindre son format définitif. Les quatre torpilleurs légers sortent pour  un entraînement de base du 30 janvier au 9 février, les quatre torpilleurs faisant escale à Calais du 10 au 15  avant de rallier Dunkerque le 16 février 1944.

Le Saintongeais sort alors successivement pour deux entraînements de division, le premier du 24 février au 1er avril et le second du 10 avril au 26 mai 1944 avant le début du cycle des indisponibilités estivales.

Le Saintongeais sort pour entraînement avec Le Provençal du 3 au 15 juin, les deux torpilleurs sortant ensuite pour les essais (17 au 19 juin) et la remise en condition (21 juin au 5 juillet) du Normand.

Le Saintongeais est indisponible pour entretien et permissions de l’équipage du 9 au 30 juillet, sortant pour essais du 31 juillet au 2 août et pour remise en condition du 4 au 18 août en compagnie de ses compères Normand et Parisien.

Les trois torpilleurs légers disponibles de la 5ème DT sortant ensuite pour les essais (21 au 23 août) et la remise en condition (25 août au 8 septembre) du Provençal, la 5ème DT au complet faisant escale à Calais du 9 au 14  et à Douvres du 15 au 21 septembre, rentrant le lendemain  à Dunkerque.

Du 28 septembre au 29 octobre 1944, la 5ème DT manoeuvre avec la 3ème DCT avant de terminer l’année par un entraînement de division du 5 novembre au 19 décembre 1944.

Le Saintongeais effectue successivement trois entraînements de division, le premier du 5 janvier au 15 février, le second du 22 février au 9 avril et le troisième du 16 avril au 26 mai, la 5ème DT effectuant ensuite un entraînement commun avec le torpilleur d’escadre Le Foudroyant du 1er au 15 juin, date du retour de la division à Dunkerque.

Le Saintongeais et Le Parisien sortent pour entraînement au large de Dunkerque du 22 juin au 2 juillet, rentrant à Dunkerque le lendemain. Ils participent ensuite aux essais (7 et 8 juillet) et à la remise en condition (10 au 24 juillet) du Normand.

Le Saintongeais participe ensuite aux essais (29 et 30 juillet) et pour remise en condition (1er au 14 août) du Provençal en compagnie du Normand.
Le Saintongeais est indisponible pour entretien et permissions de l’équipage du 16 août au 6 septembre, sortant pour essais les 7 et 8 septembre et pour remise en condition du 10 au 13 septembre en compagnie de ses trois compères de la 5ème DT.

La division enchaine  par un exercice commun avec les torpilleurs d’escadre L’Intrépide et Le Téméraire du 14 au 21 septembre, les six navires faisant escale à Anvers du 22 au 25 septembre, à Douvres du 26 au 30 septembre avant de se séparer, les torpilleurs légers ralliant Dunkerque en fin de journée.

Le Saintongeais quitte Dunkerque en compagnie du Parisien et du Provençal pour entraînement de division en Manche du 5 octobre au 19 novembre, les trois torpilleurs légers ralliant Brest le lendemain 20 novembre 1945.

Le Saintongeais, Le Parisien et Le Provençal participent ensuite aux essais (26 au 28 novembre) et à la remise en condition (30 novembre au 15 décembre) du Normand, la 5ème DT rentre à Dunkerque le 17 décembre 1945, Le Normand redevenant alors chef de la 5ème DT.

Comme en 1945, Le Saintongeais commence l’année 1946 par un enchainement de trois entraînements de division, le premier étant exécuté du 7 janvier au 13 février, le second du 20 février au 2 avril et le troisième du 10 avril au 26 mai 1946.

Alors que Le Parisien est en grand carénage à Brest, la 5ème DT réduite à trois navires sort pour entraînement, du 2 au 22 juin avant d’entrer dans le cycle des indisponibilités estivales.

Le Saintongeais sort pour entraînement à la défense aérienne à la mer du 1er au 10 juillet, rentrant le lendemain  à Dunkerque. Il participe ensuite aux essais (15 au 17 juillet) et à la remise en condition (18 juillet au 1er août) du Normand.

Le Saintongeais est indisponible pour entretien et permissions de l’équipage du 6 au 27 août, sortant pour essais du 28 au 30 août et pour remise en condition du 1er au 15 septembre en compagnie de ses trois compères de la 5ème DT qui rentre dans la foulée à Dunkerque.

Après un entraînement de division du 2 septembre au 30 octobre, Le Saintongeais quitte Dunkerque le 1er novembre pour rallier Brest le lendemain 2 novembre pour subir son premier grand carénage.

Il débarque ses munitions et vidange ses soutes avant d’être échoué dans le bassin n°7 du 3 novembre au 7 décembre 1946 subissant une remise en état complète et une modernisation de ses capacités militaires notamment au niveau de l’électronique.

Armé pour essais le 19 décembre 1946, il sort pour essais du 20 au 22  puis pour remise en condition du 26 décembre 1946 au 9 janvier 1947 à chaque fois en compagnie de ses trois compères de la 5ème DT, la division rentrant dans la foulée à Dunkerque.

La 5ème Division de Torpilleurs effectue une sortie d’entraînement du 15 au 20 janvier pour préparer l’exercice «Météore». Prévu dans un premier temps du 16 au 30 janvier, cet exercice à finalement lieu du 23 janvier au 13 février 1947 en compagnie du pétrolier Suroît et surtout du croiseur léger Waldeck-Rousseau.

Alors que Le Provençal à rallié Brest pour subir son premier grand carénage, Le Saintongeais et ses compères Parisien et Normand sortent pour entraînement du 24 février du 6 avril, date de l’arrivée de la division à Brest.

Après un rapide ravitaillement à Brest, le Saintongeais et ses trois compères appareillent le 8 avril pour participer aux essais (8 au 10 avril) et à  la remise en condition (11 au 25 avril) du Provençal, la 5ème DT faisant escale à Cherbourg du 26 au 28, au Havre du 29 avril au 3 mai avant de rallier Dunkerque le lendemain. La 5ème DT effectue ensuite un nouvel entraînement de division du 8 mai au 5 juin avant d’entamer le cycle des indisponibilités estivales.

Le Saintongeais sort pour entraînement du 13 au 25 juin avant de participer aux essais (28 au 30 juin) et à la remise en condition (2 au 16 juillet) du Normand en compagnie du Parisien.

Le Saintongeais est indisponible pour entretien et permissions de l’équipage du 19 juillet au 9 août, sortant pour essais du 10 au 12 août et pour remise en condition du 14 au 28 août en compagnie du Normand et du Provençal.

Le Saintongeais, Le Normand et Le Provençal participent ensuite aux essais (1er au 3 septembre) et à la remise en condition (5 au 19 septembre) du Parisien, les quatre torpilleurs rentrant le lendemain  à Dunkerque.

Du 27 septembre au 30 novembre 1947, la 5ème DT, la 8ème DCT et le Waldeck-Rousseau sortent pour des manoeuvres automnales baptisés «Noroit» avec des exercices en compagnie de navires britanniques et belges.

Après un entraînement de division du 4 janvier au 13 février, le Saintongeais et ses compères de la 5ème DT manoeuvre avec les 6ème et 8ème DCT du 22 février au 2 avril, la 5ème et la 8ème DCT rentrant le 3 avril 1948 à Dunkerque.

La 5ème DT sort ensuite pour un entraînement au combat de nuit avec le Waldeck-Rousseau du 8 au 15 avril 1948 puis pour un nouvel entraînement de division du 22 avril au 25 mai.

Le Saintongeais, Le Parisien et Le Provençal sortent pour entraînement au large de Dunkerque du 30 mai au 8 juin, rentrant le lendemain 9 juin 1948 à Dunkerque. Le Saintongeais et Le Parisien participent ensuite aux essais (11 au 13 juin) et à la remise en condition (15 au 25 juin) du Normand.

Le Saintongeais est indisponible pour entretien et permissions de l’équipage du 27 juin au 11 juillet, sortant ensuite pour essais du 12 au 14 juillet et pour remise en condition du 16 au 26 juillet en compagnie de ses compères Normand et Provençal.

Le Saintongeais Le Normand et Le Provençal participent ensuite aux essais (28 au 30 juillet) et à la remise en condition (1er au 15 août) du Parisien, les quatre torpilleurs légers rentrant le lendemain à Dunkerque.

Du 20 au 30 août 1948, la 5ème DT et le croiseur léger Waldeck-Rousseau sortent pour un exercice au combat antisurface doublé d’un exercice de défense aérienne à la mer. Ils rentrent tous à Dunkerque le 1er septembre.

Mis à l’effectif de guerre le 2 septembre 1948, la 5ème DT sort pour entraînement les 3 et 4 septembre, se ravitaillant aussitôt en carburant et en munitions pour se tenir prêt à appareiller en cas de besoin.

12-Torpilleurs légers (22)

Le Parisien

Armoiries de la ville de Paris "Il flotte mais ne sombre pas"

Armoiries de la ville de Paris « Il flotte mais ne sombre pas »

-Le Parisien est mis sur cale aux Ateliers et Chantiers de la Loire (ACL) à Nantes le 5  novembre 1940 lancé le 14 février 1942 et mis en service le 15 juin 1943

Son admission au service actif permet l’activation de la 5ème DT qu’il forme avec Le Normand. La division sort pour entraînement du 16 au 23 juin, faisant escale à Saint-Nazaire du 24 au 29 juin, ralliant Lorient le lendemain.

Alors que Le Normand est indisponible, Le Parisien poursuit sa mise au point, sortant pour entraînement du 5 au 15 juillet, ralliant lorient le lendemain. Il participe ensuite aux essais (23 au 25 juillet) et à la remise en condition (27 juillet au 10 août) du Normand.

Le Parisien et Le Normand effectue un entraînement de division du 17 août au 19 septembre avant une école à feux du 26 septembre au 3 octobre, rentrant à Lorient le 10 octobre après une escale à Saint-Nazaire du 4 au 9.

Le 12 octobre, Le Saintongeais est admis au service actif, intégrant la 5ème Division de Torpilleurs. Les trois torpilleurs effectuent une première sortie commune du 13 au 20 octobre, rentrant à Lorient le lendemain.

Les trois torpilleurs légers quittent Lorient le 28 octobre 1943, se ravitaillent à Cherbourg le 29  avant de rallier Dunkerque le lendemain. Intégrée à l’Escadre Légère du Nord (ELN), elle va remplacer la 11ème DT avec qui elle manoeuvre du 31 octobre au 4 novembre 1943.

Le Parisien et ses deux compagnons de la 5ème DT effectuent alors un entraînement commun avec la 8ème DCT (Kersaint Cassard) et la 1ère DCT (Jaguar Chacal Léopard) venue de Brest  du 9 novembre au 11 décembre, les 1ère et 8ème DCT restant à Dunkerque jusqu’au 15 décembre. La 5ème DT reste ensuite à quai jusqu’à la fin de l’année civile.

Le Parisien commence l’année 1944 par un entraînement de division du 4 au 26 janvier, ralliant Cherbourg le 27 janvier 1944. Les trois torpilleurs de la 5ème DT y sont rejoints par Le Provençal le lendemain. La division ainsi au complet sort pour un entraînement de base du 30 janvier au 9 février, les quatre torpilleurs faisant escale à Calais du 10 au 15 février avant de rallier Dunkerque le lendemain.

Le Parisien et ses trois compères de la 5ème DT effectuent ensuite deux entraînements de division, le premier du 24 février au 1er avril et le second du 10 avril au 26 mai 1944.

Le Parisien sort pour entraînement (école à feux) du 3 au 12 juin 1944, rentrant à Dunkerque le lendemain. Il est indisponible pour entretien et permissions de l’équipage du 17 juin au 8 juillet 1944, sortant pour essais du 9 au 11 juillet et pour remise en condition du 13 au 27 juillet en compagnie du Normand et du Provençal.

Le Parisien et Le Normand participent ensuite aux essais (31 juillet au 2 août) et à la remise en condition (4 au 18 août) du Saintongeais.

Le Parisien, Le Normand et Le Saintongeais participent ensuite aux essais (21 au 23 août) et à la remise en condition (25 août au 8 septembre) du Provençal, la 5ème DT au complet faisant escale à Calais du 9 au 14 septembre et à Douvres du 15 au 21 septembre, rentrant le lendemain à Dunkerque.

Le 28 septembre 1944, Le Parisien et ses trois compagnons quittent Dunkerque pour gagner le Pas de Calais. Dans la journée du 29 septembre, la 5ème DT prend contact avec la 3ème DCT (Panthère Lynx Tigre) venue de Brest pour un entraînement jusqu’au 28 octobre quand les deux divisions quittent Rouen, la 5ème DT rentrant le lendemain  à Dunkerque. La 5ème DT termine l’année par un entraînement de division du 5 novembre au 19 décembre 1944, restant à quai jusqu’à la fin de l’année civile.

Le Parisien enchaine à l’hiver et au printemps 1945 trois entraînements de division, le premier du 5 janvier au 15 février, le second du 22 février au 9 avril et le troisième du 16 avril au 26 mai, effectuant ensuite un entraînement commun avec le  torpilleur d’escadre Le Foudroyant du 1er au 9 juin, les cinq torpilleurs font escale à Cherbourg du 10 au 15 juin, date à laquelle la 5ème DT quitte le port haut-normand pour rentrer à Dunkerque.

Le Parisien et Le Saintongeais sortent pour entraînement au large de Dunkerque du 22 juin au 2 juillet, rentrant à Dunkerque le lendemain. Ils participent ensuite aux essais (7 et 8 juillet) et à la remise en condition (10 au 24 juillet) du Normand.

Le Parisien est indisponible pour entretien et permissions de l’équipage du 29 juillet au 15 août 1945, sortant pour essais les 16 et 17  et pour remise en condition du 19 août au 2 septembre en compagnie de ses sister-ships Normand et Provençal.

Le Parisien, Le Normand et Le Provençal participent ensuite aux essais (7 et 8 septembre) et à la remise en condition (10 au 13 septembre) du Saintongeais, la 5ème DT enchainant par un exercice commun avec les torpilleurs d’escadre L’Intrépide et Le Téméraire du 14 au 21 septembre, les six navires faisant escale à Anvers du 22 au 25 et à Douvres du 26 au 30 septembre avant de se séparer, les torpilleurs légers ralliant Dunkerque en fin de journée.

Le 1er octobre 1945, le torpilleur léger Le Normand transmet son pavillon de chef de division au Parisien avant de quitter Dunkerque le lendemain 2 octobre pour rallier Brest le 3 octobre afin de subir son premier grand carénage.
Le Parisien quitte Dunkerque en compagnie du Saintongeais et du Provençal pour entraînement de division en Manche qui se déroule du 5 octobre au 19 novembre, les trois torpilleurs ralliant Brest le lendemain.

Le Parisien, Le Provençal et Le Saintongeais participent ensuite aux essais (26 au 28 novembre) et à la remise en condition (30 novembre au 15 décembre) du Normand, la 5ème DT rentrant à Dunkerque le 17 décembre 1945, Le Normand redevenant alors chef de la 5ème DT.

Comme en 1945, Le Parisien commence l’année en enchainant trois entraînements de division, lui et les trois autres torpilleurs légers de la 5ème DT effectuant un premier entraînement de division du 7 janvier au 13 février, un second  du 20 février au 2 avril et un troisième du 10 avril au 26 mai 1946.

Le 28 mai 1946, Le Parisien quitte Dunkerque pour rallier Brest le 29 mai afin de subir son premier grand carénage. Il débarque ses munitions et vidange ses soutes avant d’être échoué au bassin n°7 de l’Arsenal de Brest du 1er juin au 5 juin 1946 pour remise en état et modernisation avec l’embarquement d’un Asdic, d’un radar de veille combinée et un radar de conduite de tir.

Remis à flot, il connait une période de travaux à quai avant d’être armé pour essais le 22 juillet. Il sort pour essais du 23 au 26 juillet et pour remise en condition du 28 juillet au 12 août, ralliant Dunkerque dans la foulée.

Le Parisien sort à nouveau pour entraînement du 17 au 23 août au large de Dunkerque avant de participer en compagnie du Normand et du Provençal aux essais (28 au 30 août) et à la remise en condition (1er au 15 septembre) du Saintongeais, les quatre navires rentrant le même jour à Dunkerque.

Le Parisien sort pour un entraînement de division au complet du 22 septembre au 30 octobre puis un nouvel entraînement de division en compagnie du Normand et du Provençal et ce du 10 novembre au 10 décembre, date à laquelle la 5ème DT arrive à Brest.

Le Parisien, Le Normand et Le Provençal effectuent une sortie en mer d’Iroise du 13 au 18 décembre, ralliant Brest pour se ravitailler. Ils reprennent la mer le 20 pour assister le Saintongeais dans ses essais du 20 au 22  puis dans sa remise en condition du 26 décembre 1946 au 9 janvier 1947, date à laquelle la division rentre à Dunkerque.

La 5ème Division de Torpilleurs effectue une sortie d’entraînement du 15 au 20 janvier pour préparer l’exercice «Météore». Prévu dans un premier temps du 16 au 30 janvier, cet exercice à finalement lieu du 23 janvier au 13 février 1947 en compagnie du pétrolier Suroît et surtout du croiseur léger Waldeck-Rousseau.

Alors que Le Provençal à rallié Brest pour subir son premier grand carénage, Le Parisien et ses compères Provençal et Saintongeais sortent pour entraînement du 24 février au 6 avril, date à laquelle la 5ème DT arrive à Brest.

Après un rapide ravitaillement à Brest, Le Parisien et ses trois compères reprennent la mer le 8 avril pour participer aux essais (8 au 10 avril) et à  la remise en condition (11 au 25 avril) du Provençal, la 5ème DT faisant escale à Cherbourg du 26 au 28 avril, au Havre du 29 avril au 3 mai avant de rallier Dunkerque le lendemain. La 5ème DT effectue ensuite un nouvel entraînement de division du 8 mai au 5 juin 1947.

Le Parisien sort pour un entraînement à la défense aérienne à la mer du 13 au 21 juin, participant ensuite avec le Saintongeais aux essais (28 au 30 juin) et à la remise en condition (2 au 16 juillet) du Normand.

Il participe ensuite en compagnie du Normand aux essais (19 au 21 juillet) et remise en condition (23 juillet au 7 août) du Provençal.

Le Parisien est indisponible pour entretien et permission de l’équipage du 10 au 31 août, sortant pour essais (1er au 3 septembre) et pour remise en condition (5 au 19 septembre) en compagnie de ses compères, les quatre torpilleurs rentrant le lendemain  à Dunkerque.

Le 27 septembre 1947,  la 5ème DT sort en compagnie de la 8ème DCT et du Waldeck-Rousseau  pour une importante série de manoeuvres automnales baptisées «Noroit» qui se déroulent jusqu’au 30 novembre 1947 quand les navires français rentrent à Dunkerque après avoir manœuvré avec des navires anglais et belges.

Après un entraînement de division du 4 janvier au 13 février 1948, la 5ème DT effectue un entraînement commun avec les 6ème et 8ème DCT du 22 février au au 2 avril, les navires rentrant alors dans leurs ports respectifs, la 5ème DT retrouvant Dunkerque le 3.

La 5ème DT sort ensuite pour un entraînement au combat de nuit avec le Waldeck-Rousseau du 8 au 15 avril 1948 avant un nouvel entraînement de division du 22 avril au 25 mai 1948.

Le Parisien, le Saintongeais et Le Provençal sortent pour entraînement au large de Dunkerque du 30 mai au 8 juin, rentrant le lendemain  à Dunkerque. Le Parisien et Le Saintongeais participent ensuite aux essais (11 au 13 juin) et à la remise en condition (15 au 25 juin) du Normand.

Le Parisien et Le Normand participent ensuite aux essais (27 au 29 juin) et à la remise en condition (1er au 10 juillet) du Provençal.

Le Parisien est indisponibles pour entretien et permissions de l’équipage du 12 au 27 juillet, sortant pour essais du 28 au 30 juillet et pour remise en condition du 1er au 15 août en compagnie de ses compères de la 5ème DT, rentrant le lendemain à Dunkerque.

Du 20 au 30 août 1948, la 5ème DT et le croiseur léger Waldeck-Rousseau sortent pour un exercice au combat antisurface doublé d’un exercice de défense aérienne à la mer. Ils rentrent tous à Dunkerque le 1er septembre.

Mis à l’effectif de guerre le 2 septembre 1948, la 5ème DT sort pour entraînement les 3 et 4 septembre, se ravitaillant aussitôt en carburant et en munitions pour se tenir prêt à appareiller en cas de besoin.

 

12-Torpilleurs légers (21)

Le Normand

Blason du duché de Normandie

Blason du duché de Normandie

-Le Normand mis sur cale aux Ateliers et Chantiers de la Loire (ACL) à Nantes  le 25 juillet 1940 lancé le 15 septembre 1941 et mis en service le 4 octobre 1942.

Il est temporairement basé à Lorient en attendant la mise en service du Parisien  prévue pour le printemps 1943. Intégré hors rang au sein de la 3ème Escadre Légère, le torpilleur léger Le Normand va multiplier les sorties d’entraînement dans le Golfe du Gascogne.

Le torpilleur léger sort pour entraînement du 10 au 17 octobre, du 23 au 30 octobre, du 7 au 15 novembre et du 22 au 30 novembre 1942.

Victime d’une avarie mécanique, Le Normand est indisponible du 5 au 20 décembre 1942, sortant pour essais du 21 au 24 décembre et pour remise en condition du 26 décembre 1942 au 7 janvier 1943.

Le 15 janvier 1943, le torpilleur léger appareille de Lorient pour entraînement au large des côtes ouest-africaines. Il fait escale à Lisbonne du 18 au 21 janvier _où une délégation de marins portugais visite le navire_ , à Casablanca du 22 au 25 janvier avant de rallier Dakar le 29 janvier 1943.

Après une école à feux du 31 janvier au 6 février, le torpilleur léger se ravitaille à Dakar le 7 avant d’enchainer par un entraînement au combat antisurface du 8 au 15 février, un nouveau ravitaillement à Dakar le 16 avant de terminer par un entraînement à la défense aérienne à la mer du 17 au 27 février.

Il quitte Dakar le 1er mars, fait escale à Abidjan du 5 au 8 mars, à Conakry du 10 au 12 mars, à Libreville du 14 au 17 mars, à Pointe-Noire du 20 au 23 mars, à Douala du 26 au 28 mars, à Abidjan à nouveau du 31 mars au 2 avril, à Dakar du 5 au 7 avril, à Casablanca du 11 au 15 avril avant de rallier Lorient le 18 avril 1943.

Le Normand subit une période d’entretien à flot du 19 au 30 avril 1943, sortant pour essais les 1er et 2 mai avant un stage de remise en condition du 4 au 14 mai 1943.

Après une sortie d’entraînement du 16 au 23 mai au large de Lorient, Le Normand effectue une mission de représentation en Normandie.

Quittant le Morbihan le 25 mai, il est à Cherbourg les 27 et 28 mai, au Havre du 29 au 31 mai, à Rouen du 1er au 4 juin, à Caen du 5 au 8 juin avant de rallier Lorient le 9 juin 1943.

Le 15 juin 1943, Le Parisien est admis au service actif ce qui permet l’activation de la 5ème DT dont Le Normand est le navire-amiral. La division sort pour entraînement du 16 au 23 juin, faisant escale à Saint-Nazaire du 24 au 29 juin, ralliant Lorient le lendemain.

Le Normand est indisponible pour entretien et permissions de l’équipage du 1er au 22 juillet _immobilisation mise à profit pour modifier la DCA avec huit canons de 37mm en quatre affûts doubles en remplacement d’affûts simples_ , sortant pour essais du 23 au 25 juillet et pour remise en condition du 27 juillet au 10 août à chaque fois en compagnie du Parisien.

La 5ème Division de Torpilleurs (5ème DT) quitte Lorient le 17 août pour entraînement de division qui occupe les deux torpilleurs légers du 17 août au 18 septembre, le Normand et le Parisien rentrant à Lorient le lendemain.
Le Normand et Le Parisien sortent pour une école à feux du 26 septembre au 3 octobre, faisant escale à Saint-Nazaire du 4 au 9 octobre avant de rentrer le lendemain  à Lorient.

Le 12 octobre, Le Saintongeais est admis au service actif, intégrant la 5ème Division de Torpilleurs. Les trois torpilleurs effectuent une première sortie commune du 13 au 20 octobre, rentrant à Lorient le lendemain.

Le Normand, Le Parisien et Le Saintongeais quittent Lorient le 28 octobre 1943, se ravitaillent à Cherbourg le 29 octobre avant de rallier Dunkerque le lendemain 30 octobre. Intégré à l’Escadre Légère du Nord (ELN), elle va remplacer la 11ème DT avec qui elle manoeuvre du 31 octobre au 4 novembre 1943.

Le Normand et ses deux compagnons de la 5ème DT effectuent ensuite un entraînement commun avec la 8ème DCT (Kersaint Cassard) et la 1ère DCT (Jaguar Chacal Léopard) venue de Brest du 9 novembre au 10 décembre 1943, la division ne sortant pas jusqu’à la fin de l’année civile.

Le Normand et ses deux compères de la 5ème DT commence l’année par un entrainement réalisé du 4 au 26 janvier, faisant escale au Havre du 13 au 18. Ils rallient Cherbourg le 27 janvier 1944.

Le 28 janvier 1944, Le Provençal arrive à Cherbourg, permettant à la 5ème DT d’atteindre son formant définitif. La division ainsi au complet sort pour un entraînement de base du 30 janvier au 9 février, les quatre torpilleurs faisant escale à Calais du 10 au 15 février avant de rallier Dunkerque le lendemain.

Du 24 février au 26 mars, le Normand et ses condisciples de la 5ème DT réalisent le premier entrainement de division de la 5ème DT dans son format définitif. Les quatre torpilleurs légers rentrent à Dunkerque le 1er avril après une escale à Rouen du 27 au 31 mars.  

Ils enchainent par un nouvel entrainement de division du 10 avril au 19 mai, la 5ème DT faisant escale au Havre du 20 au 25 mai avant de rentrer le lendemain à Dunkerque pour entamer le cycle des indisponibilités pour entretien et permissions de l’équipage.

Le Normand est indisponible pour entretien et permissions de l’équipage du 27 mai au 16 juin 1944, sortant pour essais du 17 au 19 juin et pour remise en condition du 21 juin au 5 juillet en compagnie de ses compères Saintongeais et Provençal.

Le Normand participe ensuite aux essais (9 au 11 juillet) et pour remise en condition (13 au 27 juillet) du Parisien en compagnie du Provençal. Le Normand et Le Parisien participent ensuite aux essais (31 juillet au 2 août) et à la remise en condition (4 au 18 août) du Saintongeais.

Le Normand, Le Parisien et Le Saintongeais participent ensuite aux essais (21 au 23 août) et à la remise en condition (25 août au 8 septembre) du Provençal, la 5ème DT au complet faisant escale à Calais du 9 au 14 septembre et à Douvres du 15 au 21 septembre, rentrant le lendemain à Dunkerque.

Le 28 septembre 1944, le Normand et ses trois compagnons quittent Dunkerque pour gagner le Pas de Calais. Dans la journée du 29 septembre, la 5ème DT prend contact avec la 3ème DCT (Panthères Lynx Tigre) venue de Brest pour un entraînement commun réalisé du 29 septembre au 23 octobre, les deux divisions faisant escale à Rouen du 24 au 28 octobre avant de rentrer dans leurs ports respectifs, la 5ème DT ralliant Dunkerque le 29.

La 5ème Division de Torpilleurs (5ème DT) quitte Dunkerque le 5 novembre 1944 pour le dernier entraînement de division de l’année, entrainement qui à lieu du 5 novembre au 13 décembre, la division relâchant à Boulogne du 14 au 18 décembre avant de rentrer le lendemain à Dunkerque.

Le Normand commence l’année 1945 par un entraînement de division du 5 janvier au 8 février, faisant escale à Rouen du 9 au 14, rentrant le lendemain à Dunkerque. Un second entraînement de division à lieu du 22 février au 2 avril suivit d’une escale à Boulogne du 3 au 8 avant un retour le 9 février à Dunkerque. Un troisième entraînement divisionnaire à lieu du 16 avril au 25 mai, la division rentrant à Dunkerque le lendemain.

Après un entraînement commun avec le torpilleur d’escadre Le Foudroyant du 1er au 9 juin, les cinq torpilleurs font escale à Cherbourg du 10 au 15 juin, date à laquelle la 5ème DT quitte Cherbourg pour rentrer à Dunkerque.

Le Normand est indisponible pour entretien et permissions de l’équipage du 16 juin au 6 juillet 1945, sortant pour essais les 7 et 8 juillet et pour remise en condition du 10 au 24 juillet en compagnie de ses compères Le Parisien et Le Saintongeais.

Le Normand participe ensuite aux essais (29 et 30 juillet) et à la remise en condition (1er au 14 août) du Provençal en compagnie du  Saintongeais. Le Normand et Le Provençal participent ensuite aux essais (16 et 17 août) et pour remise en condition (19 août au 2 septembre) du Parisien.

Le Normand, Le Provençal et Le Parisien participent ensuite aux essais (7 et 8 septembre) et à la remise en condition (10 au 13 septembre) du Saintongeais, la 5ème DT enchainant par un exercice commun avec les torpilleurs d’escadre L’Intrépide et Le Téméraire du 14 au 21 septembre, les six navires faisant escale à Anvers du 22 au 25 septembre, à Douvres du 26 au 30 septembre avant de se séparer, les torpilleurs légers ralliant Dunkerque en fin de journée.  

Le 1er octobre 1945, le torpilleur léger Le Normand transmet son pavillon de chef de division au Parisien avant de quitter Dunkerque le lendemain pour rallier Brest le 3 octobre afin de subir son premier grand carénage.

Débarquant ses munitions et vidangeant ses soutes, il est échoué au bassin n°7 de l’Arsenal de Brest du 5 octobre au 10 novembre 1945 pour une remise en état et modernisation avec l’embarquement d’un Asdic, d’un radar de veille combinée, d’un radar de conduite de tir.

Remis à flot, il subit une période de travaux flot jusqu’au 25 novembre quand il est armé pour essais, sortant pour essais du 26 au 28 novembre et pour remise en condition du 30 novembre au 15 décembre, en compagnie de ses compères de la 5ème DT avec lesquels il rentre à Dunkerque le 17 décembre 1945 à l’aube, Le Normand redevenant alors chef de la 5ème DT.

Le torpilleur léger Le Normand commence l’année 1946 par un entraînement de division réalisé du 7 janvier au 12 février, la 5ème DT rentrant à Dunkerque le lendemain. Un deuxième entraînement de division à lieu du 20 février au 31 mars, rentrant le 2 avril à Dunkerque avant un troisième entraînement de division mené du 10 avril au 19 mai, la 5ème DT faisant escale à Anvers du 20 au 25 mai, rentrant le lendemain à Dunkerque.

Alors que Le Parisien est en grand carénage à Brest, la 5ème DT réduite à trois unités sort pour entraînement du 2 au 21 juin avant d’entamer le cycle des permissions d’été.

Le Normand est indisponible pour entretien et permissions de l’équipage du 23 juin au 14 juillet, sortant pour essais du 15 au 17 juillet et pour remise en condition du 18 juillet au 1er août en compagnie du Saintongeais.

Le Normand participe ensuite aux essais (6 au 8 août) et à la remise en condition (10 au 24 août) du Provençal; Le Normand, Le Parisien et Le Provençal sortant ensuite pour les essais (28 au 30 août) et pour la remise en condition (1er au 15 septembre)  du Saintongeais, rentrant le même jour à Dunkerque.

Le Normand sort ensuite pour entraînement de division avec ses trois compères de la 5ème DT du 22 septembre au 30 octobre, date du retour de la division à Dunkerque.

Alors que le Saintongeais est à Brest pour grand carénage, la 5ème DT sort pour entraînement du 2 novembre au 9 décembre, ralliant Brest le lendemain.

Le Normand, le Parisien et Le Provençal effectuent une sortie en mer d’Iroise du 13 au 18 décembre, ralliant Brest pour se ravitailler. Ils reprennent la mer le 20 pour assister le Saintongeais dans ses essais du 20 au 22 décembre puis dans sa remise en condition du 26 décembre 1946 au 9 janvier 1947, date à laquelle la division rentre à Dunkerque.

La 5ème Division de Torpilleurs effectue une sortie d’entraînement du 15 au 20 janvier pour préparer l’exercice «Météore». Prévu dans un premier temps du 16 au 30 janvier, cet exercice à finalement lieu du 23 janvier au 13 février 1947 en compagnie du pétrolier Suroît et surtout du croiseur léger Waldeck-Rousseau.  

Cet exercice voit d’abord le pétrolier Suroit servir de plastron à une attaque de la 5ème DT menée par le croiseur léger qui fait ici office de navire de commandement et ce du 23 au 28 janvier. Après un ravitaillement à Dunkerque le 29 janvier, les torpilleurs légers affrontent le croiseur léger et ce du 30 janvier au 5 février.

Après un deuxième et dernier ravitaillement le 6 février, les torpilleurs légers et le croiseur léger subissent un entraînement de défense aérienne à la mer du 7 au 13 février avant de rentrer le jour même à Dunkerque.

Alors que Le Provençal à rallié Brest pour subir son premier grand carénage, Le Normand et ses compères Provençal et Saintongeais sortent pour entraînement du 24 février au 6 avril, date à laquelle la division arrive à Brest.

Après un rapide ravitaillement à Brest, le Normand et ses trois compères reprennent la mer le 8 avril pour participer aux essais (8 au 10 avril) et à  la remise en condition (11 au 25 avril) du Provençal, la 5ème DT faisant escale à Cherbourg du 26 au 28 avril, au Havre du 29 avril au 3 mai avant de rallier Dunkerque le lendemain.

Le Normand et ses trois compères exécutent alors un nouvel entraînement de division réalisé du 8 mai au 5 juin, date du retour de la division à Dunkerque.

Le Normand est indisponible pour entretien et permissions de l’équipage du 6 au 27 juin, sortant pour essais du 28 au 30 juin et pour remise en condition en condition du 2 au 16 juillet en compagnie du Saintongeais et du Provençal.

Il participe ensuite en compagnie du Parisien aux essais (19 au 21 juillet) et remise en condition (23 juillet au 7 août) du Provençal, Le Normand et Le Parisien participant ensuite aux essais (10 au 12 août) et à la remise en condition (14 au 28 août) du Saintongeais.

Le Normand, Le Parisien et Le Saintongeais participent ensuite aux essais (1er au 3 septembre) et à la remise en condition (5 au 19 septembre) du Parisien, les quatre torpilleurs rentrant le lendemain 20 septembre à Dunkerque.

Le 27 septembre 1947,  la 5ème DT sort en compagnie de la 8ème DCT et du Waldeck-Rousseau  pour une importante série de manoeuvres automnales baptisées «Noroit».

Tout commence par un exercice de défense aérienne à la mer du 27 septembre au 7 octobre suivit d’un ravitaillement le 8 octobre auprès du Suroit, ravitaillement mené en condition de guerre sous menace aérienne notamment.

Les sept navires quittent Dunkerque le 9 octobre pour un entraînement au combat de nuit jusqu’au 16 octobre quand ils rentrent à Dunkerque pour ravitaillement mené le 17 octobre. Du 18 au 28 octobre, le Waldeck-Rousseau prend la tête de la 5ème DT pour attaquer la 8ème DCT qui simulaient deux raiders tentant de franchir le détroit du Pas de Calais. L’exercice terminé, les navires français font escale à Chatham du 29 octobre au 3 novembre.

Le 4 novembre, le croiseur léger antiaérien, les quatre torpilleurs légers et les deux contre-torpilleurs quittent la Grande Bretagne en compagnie de quatre destroyers britanniques pour un exercice commun du 5 au 10 novembre avant une escale à Dunkerque du 11 au 15 novembre 1947.

Les navires français et britanniques reprennent la mer pour un exercice avec le croiseur-éclaireur Léopold 1er et deux torpilleurs légers du Corps Naval Belge. L’escadre multinationale manoeuvre ensemble du 16 au 24 novembre avant une escale commune à Anvers du 25 au 28 novembre, se séparant alors, les navires français rentrant à Dunkerque le 30 novembre 1947.

Le Normand commence l’année 1948 par un entraînement de division réalisé du 4 janvier au 7 février, la division faisant escale à Calais du 8 au 12 février, rentrant à Dunkerque le lendemain. La 5ème DCT va ensuite enchainer par un entraînement commun avec la 8ème DCT et la 6ème DCT, cette dernière étant basée en temps normal à Brest.

Du 22 février au 1er mars, la 6ème DCT et la 8ème DCT s’allient pour affronter les torpilleurs légers de la 5ème DT, les neuf navires faisant ensuite escale à Boulogne du 2 au 5 mars 1948. Ils enchainent par un entraînement de défense aérienne à la mer du 6 au 14 mars, entraînement suivit d’une escale au Havre du 15 au 19 mars.

La 6ème DCT prend alors sous son aile la 5ème DT, les trois contre-torpilleurs et les quatre torpilleurs légers cherchant du 20 au 27 mars à intercepter la 8ème DCT qui simulait la tentative de  passage dans l’Atlantique de deux raiders qui sont coulés à la torpille et au canon de 100 et de 130mm.

Après une dernière escale commune à Cherbourg du 28 mars au 2 avril, les navires rentrent dans leurs ports respectifs, la 5ème DCT retrouvant Dunkerque le lendemain. La 5ème DT sort ensuite pour un entraînement au combat de nuit avec le Waldeck-Rousseau du 8 au 15 avril 1948.

Le 22 avril 1948, la 5ème DT quitte Dunkerque pour un nouvel entraînement de division qui à lieu du 22 avril au 25 mai, date du retour de la division à Dunkerque.

Le Normand est indisponible pour entretien et permissions de l’équipage du 26 mai au 10 juin, sortant pour essais du 11 au 13 juin et pour remise en condition du 15 au 25 juin en compagnie du Saintongeais et du Parisien.

Il participe ensuite avec le Parisien aux essais (27 au 29 juin) et à la remise en condition (1er au 10 juillet) du Provençal. Le Normand et Le Provençal participent ensuite aux essais (12 au 14 juillet) et à la remise en condition (16 au 26 juillet) du Saintongeais.

Le Normand, Le Provençal et Le Saintongeais participent ensuite aux essais (28 au 30 juillet) et à la remise en condition (1er au 15 août) du Parisien, les quatre torpilleurs légers rentrant le lendemain à Dunkerque.

Du 20 au 30 août 1948, la 5ème DT et le croiseur léger Waldeck-Rousseau sortent pour un exercice au combat antisurface doublé d’un exercice de défense aérienne à la mer. Ils rentrent tous à Dunkerque le 1er septembre.

Mis à l’effectif de guerre le 2 septembre 1948, la 5ème DT sort pour entraînement les 3 et 4 septembre, se ravitaillant aussitôt en carburant et en munitions pour se tenir prêt à appareiller en cas de besoin.

11-Torpilleurs d’escadre (63)

Le Davout

Le maréchal Davout (1770-1823)

Le maréchal Davout (1770-1823)

-Le Davout est mis sur cale aux Ateliers et Chantiers de France (ACF) sis à Dunkerque le 21 février 1946 et lancé le 7 août 1947 pour subir une période d’armement à flot, assez brève en raison de l’état d’achèvement prononcé dans lequel il à été lancé.

Il quitte son chantier constructeur le 12 février 1948, faisant escale à Cherbourg du 12 au 14 avant de rallier Lorient le 15 février pour ses essais et sa mise en condition.

Le torpilleur d’escadre Davout est officiellement admis au service actif le 29 juin 1948.

Le Davout quitte Lorient le 30 juin 1948 et rallie son port d’attache Dunkerque le 1er juillet. Il ressort dès le lendemain pour un exercice de défense aérienne à la mer en compagnie du croiseur léger Waldeck-Rousseau du 2 au 9 juillet puis un exercice franco-néerlandais du 14 au 19 juillet, les deux navires rentrant à Dunkerque le 27 juillet 1948 après une escale au Den Helder du 20 au 25 juillet 1948.
Le Davout sort seul pour une école à feux du 2 au 9 août 1948, faisant escale au Havre du 10 au 13 août avant de reprendre la mer le lendemain 14 août pour accueillir au large des côtes normandes son sister-ship Soult ce qui permet à leur arrivée à Dunkerque le 15 août l’activation de la Flottille des Torpilleurs du Nord (FTN).

Le Davout et le Soult sortent pour une école à feux du 18 au 25 août, faisant escale au Havre du 26 au 29 août, reprenant la mer pour un entraînement à la défense aérienne à la mer du 30 août au 3 septembre, date à laquelle les deux torpilleurs accueillent en haute mer au large de Cherbourg leur sister-ship Masséna avec lequel ils rentrent à Dunkerque le 4 septembre 1948.

A l’annonce des bombardements allemands sur le Danemark et la Norvège, le Davout, le Soult et le Masséna appareillent pour une mission de chasse aux sous-marins dans le détroit du Pas de Calais.