Benelux (53) Belgique (14)

L’Armée Belge et le premier conflit mondial

Belgique 1ère GM 43

Militaires belges en août 1914

En 1912, l’armée belge à entamé un processus de réorganisation, de rééquipement et de modernisation, un processus qui doit s’achever en 1926 avec un total de 350000 hommes (150000 actifs, 130000 dans les garnisons de forteresse et 70000 réservistes et auxiliaires). Ce processus est donc dans l’enfance quand le 4 août 1914, l’armée du Kaiser viole la neutralité belge pour attaquer la France par sa frontière du nord-est.

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Benelux (44) Belgique (5)

La Belgique d’une guerre mondiale à l’autre (1914-1948)

La Belgique et la première guerre mondiale (1914-1918)

Alfred von Schlieffen 2

Le général Schlieffen auteur du plan qui porte son nom

Depuis 1839, la neutralité belge est garantie par les grandes puissances via le traité dit des XXIV articles. Seulement ce traité s’oppose au plan allemand, le plan Schlieffen qui prévoit un vaste mouvement tournant via les plaines belges pour contourner le dispositif français concentré dans l’est du pays, l’itinéraire traditionnel des invasions et surtout le plus court chemin pour récupérer l’Alsace et la Lorraine pour laquelle la France se prépare depuis sa défaite de 1870.

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Dominions (52) Afrique du Sud (17)

ROYAL SOUTH AFRICAN AIR FORCE (RSAF)

Afrique du Sud 29

Une histoire de l’aviation militaire sud-africaine

Jeunes Années

C’est le 28 décembre 1909 qu’à lieu le premier vol motorisé sur le territoire sud-africain en l’occurence le français Albert Kimmerling qui décolle à East London à bord d’un appareil de la firme Voisin.

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Dominions (45) Afrique du Sud (10)

L’Armée sud-africaine dans le premier conflit mondial

Prelude

Louis_Botha_statue

statue de Louis Botha

Quand le premier conflit mondial éclate, le général Louis Botha, premier ministre sud-africain et ancien combattant boer de la deuxième guerre anglo-boer décide de se ranger du côté des britanniques au grand dam des boers les plus nationalistes qui ont du mal à digérer l’idée de se battre aux côtés de ceux les ayant vaincus douze ans plus tôt dans les conditions que l’on sait.

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Grande-Bretagne (2) Politique (1)

HISTOIRE POLITIQUE DE LA GRANDE-BRETAGNE

La marche à la guerre et le premier conflit mondial

Victoria de Grande-Bretagne régna de 1837 à 1901

Victoria de Grande-Bretagne régna de 1837 à 1901

-La mort de la reine Victoria le 22 janvier 1901 marque la fin d’une époque. Avec un règne de soixante-trois ans, beaucoup d’anglais n’ont connue qu’elle comme souverain, son fils Edouard lui succède sous le nom d’Edouard VII à l’age avancé de cinquante-neuf ans.

Edouard VII Roi de Grande-Bretagne et d'Irlande de 1901 à 1910

Edouard VII Roi de Grande-Bretagne et d’Irlande de 1901 à 1910 ici représenté dans sa tenue de couronnement

-L’entrée dans le vingtième siècle est marqué par un grand optimisme. Les nouvelles inventions, la puissance de la Grande-Bretagne à son zénith (Britannia Rules the wave) incite les sujets de Sa Gracieuse Majesté à espérer un avenir radieux.

Britannia rules the wave

Britannia rules the wave

-Sur le plan de la politique intérieure, la démocratisation se poursuit. En 1900, le parti travailliste (Labour Party) est formé annonçant un prochain bouleversement du bipartisme réglée depuis près d’un demi-siècle entre conservateurs et libéraux, entre tories et whigs.

-En 1911, la chambre des Lords refuse de voter le budget. Une véritable crise politique aboutit au Parliament Act qui réduit considérablement les pouvoirs de la chambre haute au profit des Communes, la chambre basse du parlement britannique.

-Les Tories sont au pouvoir de 1902 à 1905 avant de céder la place aux libéraux qui vont conserver le pouvoir de 1905 à 1922.

-Le début du vingtième siècle est marqué en Europe par une série de crises qui auraient pu déboucher sur un conflit majeur bien avant la première guerre mondiale.

-La crise de Tanger en 1905 et d’Agadir en 1911 permet de mettre à l’épreuve l’Entente Cordiale entre la Grande-Bretagne et la France. Plus qu’un accord d’alliance en bonne et due forme, il s’agit d’une série d’accords qui aplanissent des différents coloniaux entre les deux pays.

-Un accord similaire est passé entre la Grande-Bretagne et la Russie en 1907 ce qui consolide un véritable système d’alliance, la Triple Entente entre la France, la Russie _liés par un accord en 1893_ et donc la Grande-Bretagne.

-Cette alliance qui paraît naturelle aujourd’hui ne l’était pas forcément sur le papier, une partie de l’opinion britannique aurait souhaite une alliance avec l’Allemagne dirigée par un petit-fils de la reine Victoria, Guillaume II. Les ambitions coloniales et navales de Berlin ont tué dans l’œuf toute tentative de rapprochement.

-Le 6 mai 1910 après neuf ans de règne, Edouard VII meurt. Son fils cadet lui succède sous le nom de George V. Débute un règne de vingt-six ans.

George V régna de 1910 à 1936

George V régna de 1910 à 1936

-Les différentes alliances mais également la menace allemande sur Anvers entraine la Grande-Bretagne dans le premier conflit mondial. Une guerre censée être fraiche et joyeuse mais qui va devenir une immonde boucherie.

-Le volontariat est d’abord privilégié mais en 1916 devant les besoins colossaux, la conscription est mise sur pied sur toute le territoire du Royaume Uni à l’exception de l’Irlande probablement pour éviter une explosion dans un pays secoué par un mouvement indépendantiste, l’IRA qui réclame l’indépendance de l’Irlande, chose à laquelle s’oppose Londres et les loyalistes, les irlandais de confession protestante. Une insurrection à Dublin à Pâques 1916, montre l’urgence de régler la question irlandaise.

-Le 17 juillet 1917 par une proclamation royale, George V décide de changer le nom de la dynastie de Saxe-Cobourg-Gotha en Windsor, les membres de la famille royale britannique renonçant à leurs titres et possessions allemandes, une façon d’apaiser les critiques des patriotes et des nationalistes britanniques.

-Au printemps 1918, la conscription est étendue à l’Irlande en dépit du fait que de nombreux volontaires s’étaient engagés spontanément dans les régiments irlandais, subissant des pertes sérieuses (ce qui explique que les insurgés de Pâques 1916 furent très mal vus à l’époque et considérés comme des traitres). Cette décision bien que non appliquée entraine une grève générale le 23 avril 1918.

-La Grande-Bretagne termine le conflit épuisée avec près d’un million de morts. Ce conflit marque la fin d’une époque. Le déclin du pays s’accentue notamment sur le plan naval où l’orgueilleuse Home Fleet ne va pas tarder à être déclassée par les marines américaines et japonaises.

-Outre les pertes humaines, il y à les pertes économiques et financières, la Grande-Bretagne jusqu’au conflit créditeur du monde devint débiteur notamment vis à vis des Etats-Unis, les intérêts représentant l’équivalent de 40% du budget national.

De plus l’apport des dominions en hommes et en matériel changea les rapports entre l’Australie, la Nouvelle-Zélande et le Canada ainsi qu’avec ses colonies, aboutissant en 1931 à la création du Commonwealth avec des apports plus équilibrés entre Londres, ses anciennes colonies et ses colonies.

Cartes des Empires Coloniaux en 1914

Cartes des Empires Coloniaux en 1914

L’Empire britannique d’ailleurs s’agrandit sous la forme de mandats sur d’anciennes colonies turques et allemandes (Palestine, Transjordanie une partie de Cameroun et du Togo, le Tanganyika).

22-Armée de terre : armement et matériel (101) ordre de bataille (35)

Forces de Souveraineté

Carte de l'Afrique et des différents empires coloniaux

Carte de l’Afrique et des différents empires coloniaux

Dans cette rubrique, je vais aborder la question des unités stationnées dans l’Empire dans des contrées où les menaces extérieures étant existantes, la mission de ces unités est d’assurer la sécurité extérieure et de se préparer à un hypothétique envoi sur un front que ce soit en métropole ou en Afrique du Nord.

-Situation en septembre 1939

-Afrique Equatoriale Française (AEF)

Au Congo et au Gabon, nous trouvons le bataillon de tirailleurs sénégalais de l’Afrique Equatoriale Française

Au Tchad, est déployé le régiment de tirailleurs sénégalais du Tchad, le bataillon de tirailleurs sénégalais de l’Oubangui-Chari, la Compagnie portée du Largeau et la section portée du Largeau.

-Au Cameroun, on trouve le régiment de tirailleurs sénégalais du Cameroun

-Afrique Occidentale Française (AOF)

-Au Sénégal, se trouvent deux régiments d’infanterie, les 1er et 7ème régiments mobiles de tirailleurs sénégalais, le bataillon d’infanterie coloniale de l’Afrique Occidentale Française et le 7ème bataillon de tirailleurs sénégalais.

-Au Soudan français, on trouve le 2ème régiment mobile de tirailleurs sénégalais ainsi que le 2ème bataillon de tirailleurs sénégalais qui est dissous le 30 septembre 1939.

-En Mauritanie est déployé le 1er bataillon de tirailleurs sénégalais

-Au Niger, le 3ème bataillon de tirailleurs sénégalais qui est cependant dissous dès le 30 septembre 1939

-En Guinée, le 4ème bataillon de tirailleurs sénégalais

-En Côte d’Ivoire, le 5ème bataillon de tirailleurs sénégalais

-En Haute Volta, on trouve le 6ème bataillon de tirailleurs sénégalais

-Au Dahomey, les 8ème et 9ème bataillons de tirailleurs sénégalais

-Océan Indien

-Sur la Côte Française des Somalis (CFS), on trouve le bataillon de tirailleurs sénégalais de la côte française des Somalis

-A Madagascar, les 1er et 2ème régiments de tirailleurs malgaches ainsi qu’un bataillon de mitrailleurs malgaches.

Le "char de la victoire" Renault FT en version canon de 37mm

Le « char de la victoire » Renault FT en version canon de 37mm

La «Grande Ile» dispose également d’une section de chars FT et pour l’artillerie de deux groupes autonomes en l’occurence le Groupe autonome d’artillerie coloniale de Diego-Suarez et le Groupe autonome d’artillerie coloniale de l’Emyrne.
-Antilles, Indes Françaises et Pacifique

-Quatre compagnies mixtes d’infanterie coloniale : une à Fort de France, une à Camp Jacob à la Guadeloupe, une à Cayenne et une Papeete.

-Une compagnie de cipayes à Pondichery

-En ce qui concerne l’artillerie, nous trouvons à Fort de France une batterie mixte d’artillerie coloniale

-Evolution et situation en septembre 1948

-Afrique Equatoriale Française (AEF)

Au Congo et au Gabon, le bataillon de tirailleurs sénégalais de l’Afrique Equatoriale Française reste en place en septembre 1948

Au Tchad, le régiment de tirailleurs sénégalais du Tchad, le bataillon de tirailleurs sénégalais de l’Oubangui-Chari, la Compagnie portée de Largeau et la section portée du Largeau restent en place sans autres changements qu’une amélioration de l’armement et de l’entrainement.

-Au Cameroun, on trouve le régiment de tirailleurs sénégalais du Cameroun qui comme les unités basées au Tchad bénéficie d’une amélioration de son armement et de sa mobilité en recevant des camions et des véhicules légers tout terrains à roues pour lui permettre d’opérer comme une véritable colonne mobile.

-Afrique Occidentale Française (AOF)

-Au Sénégal, les deux régiments mobiles de tirailleurs sénégalais (1er et 7ème sont maintenus) mais les autres unités sont dissoutes.

-Au Soudan français, on trouve toujours le 2ème régiment mobile de tirailleurs sénégalais.

-En Mauritanie est toujours déployé le 1er bataillon de tirailleurs sénégalais

-Au Niger, le 2ème bataillon de tirailleurs sénégalais dissous au Sénégal en septembre 1939 est reconstitué en juin 1945 pour une fournir une force armée à cette région. Elle s’inspire du régiment de tirailleurs sénégalais du Cameroun et peut opérer comme une véritable colonne mobile

-En Guinée, est toujours déployé le 4ème bataillon de tirailleurs sénégalais

-En Côte d’Ivoire, le 5ème bataillon de tirailleurs sénégalais est toujours là

-En Haute Volta, on trouve le 6ème bataillon de tirailleurs sénégalais est toujours là

-Au Dahomey, les 8ème et 9ème bataillons de tirailleurs sénégalaissont amalgamés en un 2ème régiment mobile de tirailleurs sénégalais.

-Océan Indien

-Sur la Côte Française des Somalis (CFS), on trouve en septembre 1939 le bataillon de tirailleurs sénégalais de la côte française des Somalis qui devient courant 1944 le régiment de tirailleurs sénégalais à quatre bataillons

Les deux régiments de tirailleurs stationnés à Madgascar sont toujours là, leur armement est amélioré alors que Le bataillon de mitrailleurs devient un bataillon mixte d’infanterie malgache (BMIM) avec des mitrailleurs et des tirailleurs et rallie la Réunion.

Canon de 75mm modèle 1897 montés sur pneumatiques

Canon de 75mm modèle 1897 montés sur pneumatiques

La section de chars FT remplace en 1947 ses vénérables chars par des Renault R-35 nettement plus modernes. Quand à l’artillerie, les deux groupes autonomes sont toujours là avec des canons de 75mm modèle 1897 pour équipement.

-Antilles

-En Martinique, l’unique compagnie mixte d’infanterie coloniale devient un véritable régiment d’infanterie coloniale à deux bataillons de combat plus un troisième activé à la mobilisation, le 12ème régiment d’infanterie coloniale. Ce dernier est supporté par une batterie mixte d’artillerie coloniale équipée de canons de 75mm modèle 1897.

-En Guadeloupe, la compagnie mixte d’infanterie coloniale devient un bataillon d’infanterie coloniale toujours stationné à Camp Jacob et connu sous le nom de bataillon d’infanterie coloniale des Antilles (BICA).

-A Cayenne, se trouve d’abord une simple compagnie d’infanterie coloniale puis le bataillon de tirailleurs sénégalais de Guyane (BTSG) arrivé sur place en 1945.

Indes Françaises et Pacifique

-Une compagnie de cipayes à Pondichery

-Un bataillon d’infanterie coloniale du Pacifique à Papeete

-Un régiment d’infanterie coloniale du Pacifique, le 1er RICP à Nouméa

21-Armée de terre (8)

Les Divisions d’Infanterie de Forteresse (D.I.F.)

Ces divisions ont la particularité d’être des divisions du temps de guerre, activées uniquement à la mobilisation. Elles ont connu deux périodes d’existence, l’une durant la guerre de Pologne et jusqu’à la démobilisation (septembre 1939-septembre 1940) et l’autre à partir de la mobilisation d’août/septembre 1948.

Première période

Le Secteur Fortifié de Maubeuge à été ainsi la 101ème Division d’Infanterie de Forteresse (101ème  DIF) de mars à juillet 1940 date de sa dissolution. Elle alignait deux régiments d’infanterie de forteresse, les 84ème et 87ème RIF, deux régiments régionaux de travailleurs, les 18ème et 19ème RRT ainsi que le 1er bataillon de mitrailleurs. On trouvait également deux groupes du 161ème RAP.

Le Secteur Défensif des Ardennes est ainsi devenu la 102ème Division d’Infanterie de Forteresse (102ème DIF) avec trois unités d’infanterie (148ème RIF 42ème et 52ème DBMC), le 160ème RAP et des unités du génie et de soutien (227ème bataillon du génie de forteresse avec la 1ère compagnie de sapeurs-mineurs, la 81ème compagnie de télégraphiste et la 82ème compagnie radio).

Le Secteur Fortifié du Bas-Rhin est temporairement devenu la 103ème DIF avec trois régiments d’infanterie de forteresse (70ème 172ème 34ème), le 237ème RI de SF sans oublier les unités d’appui qu’il s’agisse de l’artillerie (155ème RAP)du génie, de transmissions et de soutien logistique.

Le Secteur Fortifié de Colmar est temporairement devenu la 104ème DIF disposait de trois régiments d’infanterie (42ème et 28ème RIF, 242ème RI de Secteur Fortifié), des 9ème et 10ème bataillons de chasseurs pyrénéens, le 1er escadron du 170ème RAP ainsi que des unités du génie, de soutien et de logistique.

Le Secteur Fortifié de Mulhouse est temporairement devenu la 105ème DIF disposait du 10ème RIF, du 2ème groupe du 159ème RAP  ainsi que les unités du génie et de soutien comme la 1ère compagnie du 230ème bataillon de génie de forteresse.

Deuxième période

101ème Division d’Infanterie de Forteresse

La 101ème DIF remplace le 12 septembre 1948 le Secteur Fortifié de Maubeuge, la mission de cette grande unité est de tenir le front telle une unité statique. Elle dispose des unités suivantes :

-84ème Régiment d’Infanterie de Forteresse (84ème RIF)

-87ème Régiment d’Infanterie de Forteresse (87ème RIF) réactivé le 1er septembre 1948 à partir du régiment précédent.

-1er bataillon de mitrailleurs devenu en septembre 1947, 1er régiment de mitrailleurs

-18ème régiment de travailleurs

-2ème groupe du 161ème RAP équipé de 16 canons de 75mm modèle 1897 (deux batteries) et 8 canons de 105mm modèle 1913 en une batterie. Les autres pièces restent stockées.

-226ème bataillon du génie de forteresse (1ère compagnie de sapeurs mineurs, 81ème et 82ème compagnies de transmission et le 21ème parc du génie).

102ème Division d’Infanterie de Forteresse (ex-Secteur Fortifié des Ardennes)

-42ème demi-brigade de mitrailleurs coloniaux

-52ème demi-brigade de mitrailleurs coloniaux officiellement réactivée à la fin du mois d’août

-148ème régiment d’infanterie de forteresse

-160ème régiment d’artillerie de position : 2ème groupe avec les 4ème et 6ème batteries disposant de canons de 75mm modèle 1897 et 3ème groupe (7ème 8ème et 9ème batteries) équipées de canons de 155C Saint Chamond et de canons de 155L modèle 1877.

-141ème bataillon de génie de forteresse avec une compagnie de sapeurs mineurs, les 81ème et 82ème compagnies de transmission et du 83ème détachement colombophile.

-227ème bataillon du génie de forteresse (1ère compagnie de sapeurs-mineurs, la 81ème compagnie de télégraphiste et la 82ème compagnie radio).

103ème division d’infanterie de forteresse (ex-Secteur Fortifié de Montmedy)

-132ème régiment d’infanterie de forteresse

-136ème régiment d’infanterie de forteresse

-147ème régiment d’infanterie de forteresse

-155ème régiment d’infanterie de forteresse

-1er groupe du 169ème RAP disposant de neuf batteries  équipées pour six d’entre-elles de canons de 75mm modèle 1897 et pour les trois autres de canons de 105mm L
-211ème bataillon de sapeurs mineurs avec la 81ème compagnie télégraphiste et la 82ème compagnie radio

104ème division d’infanterie de forteresse (104ème DIF) (ex-Secteur Fortifié des Vosges)

-154ème régiment d’infanterie de forteresse (154ème RIF)

-165ème régiment d’infanterie de forteresse (165ème RIF) créé à partir du précédent avec un noyau d’actif, des réservistes, des rappelés et des jeunes recrues.

-5ème compagnie du 400ème régiment de pionniers : entretien des ouvrages, travaux de renforcement……. .

-168ème régiment d’artillerie de position (168ème RAP) avec un groupe à trois batteries équipées de canons de 75mm, un groupe à trois batteries équipées de canons de 155mm, un groupe antichar indépendant équipé de canons de 47mm.

-143ème bataillon du génie de forteresse (143ème BGF)

105ème division d’infanterie de forteresse (ex-Secteur Fortifié du Bas-Rhin)

-70ème régiment d’infanterie de forteresse

-172ème régiment d’infanterie de forteresse

-34ème régiment d’infanterie de forteresse réactivé et remplaçant le 226ème RR

-226ème régiment d’infanterie de secteur fortifié défendant la place de Strasbourg.

-155ème régiment d’artillerie de position (155ème RAP) disposant d’un groupe de 75mm, deux groupes équipés de canons de 75mm, de 155mm, de mortiers de tranchées de 150T, d’un groupe armant les forteresses allemandes du secteur et un groupe antichar équipé de canons de 47mm.

-228ème bataillon du génie de forteresse

106ème division d’infanterie de forteresse (ex-Secteur Fortifié de Colmar)

-28ème régiment d’infanterie de forteresse (28ème RIF)

-42ème régiment d’infanterie de forteresse (42ème RIF)

-242ème régiment d’infanterie de secteur fortifié à deux bataillons

-1er groupe du 170ème régiment d’artillerie de position (170ème RAP) disposant d’une batterie de 75mm et d’une batterie de 155mm

-229ème bataillon du génie de forteresse

107ème division d’infanterie de forteresse (ex-Secteur Fortifié de Mulhouse)

-10ème régiment d’infanterie de forteresse

-371ème régiment d’infanterie de secteur fortifié démobilisé en septembre 1940 et remobilisé fin août 1948

-2ème groupe du 159ème régiment d’artillerie de position (159ème RAP) avec un groupe de 75mm et de 155mm, une batterie de canons de 47mm (de marine puis antichar modèle 1937) et une batterie de mortiers de tranchée 150T

-230ème bataillon de génie de forteresse

108ème division d’infanterie de forteresse (ex-Secteur Fortifié du Jura)

-81ème bataillon alpin de forteresse

-91ème bataillon alpin de forteresse

-170ème régiment d’artillerie de position avec des canons de 75mm et de 155mm

Les autres unités d’infanterie

Levant

On trouve dans les mandats une demi-brigade algéro-marocaine qui aligne le 4ème bataillon du 6ème RTA, le 4ème bataillon du 7ème RTA, le 5ème bataillon du 1er régiment de tirailleurs marocains, le 16ème régiment de tirailleurs tunisiens et le 17ème régiment de tirailleurs sénégalais.

On trouve également le bataillon de marche d’infanterie coloniale du Levant et le groupement de la Légion Etrangère du Levant avec les 1er, 4ème et 6ème bataillons du 1er REI ainsi que le 2ème bataillon du 2ème REI. Le 1er octobre 1939, ce groupement est dissous et les différents bataillons forment le 6ème Régiment Etranger d’Infanterie.

Afrique Equatoriale Française (AEF)

Au Congo et au Gabon, le bataillon de tirailleurs sénégalais de l’Afrique Equatoriale Française

Au Tchad, le régiment de tirailleurs sénégalais du Tchad, le bataillon de tirailleurs sénégalais de l’Oubangui-Chari, la Compagnie portée de Largeau et la section portée du Largeau.

-Au Cameroun, on trouve le régiment de tirailleurs sénégalais du Cameroun

Afrique Occidentale Française (AOF)

-Au Sénégal, se trouvent deux régiments d’infanterie, les 1er et 7ème régiments mobiles de tirailleurs sénégalais, le bataillon d’infanterie coloniale de l’Afrique Occidentale Française et le 7ème bataillon de tirailleurs sénégalais.

-Au Soudan français, on trouve le 2ème régiment mobile de tirailleurs sénégalais ainsi que le 2ème bataillon de tirailleurs sénégalais qui est dissous le 30 septembre 1939.

-En Mauritanie est déployé le 1er bataillon de tirailleurs sénégalais

-Au Niger, le 3ème bataillon de tirailleurs sénégalais qui est cependant dissous dès le 30 septembre 1939

-En Guinée, le 4ème bataillon de tirailleurs sénégalais

-En Côte d’Ivoire, le 5ème bataillon de tirailleurs sénégalais

-En Haute Volta, on trouve le 6ème bataillon de tirailleurs sénégalais

-Au Dahomey, les 8ème et 9ème bataillons de tirailleurs sénégalais

Océan Indien

-Sur la Côte Française des Somalis (CFS), on trouve le bataillon de tirailleurs sénégalais de la côte française des Somalis

-A Madagascar, les 1er et 2ème régiments de tirailleurs malgaches ainsi qu’un bataillon de tirailleurs malgaches.

Indochine

Pas moins de douze régiments d’infanterie indépendants sont déployés en Indochine appartenant soit à l’infanterie coloniale (9ème et 11ème RIC sans oublier les 10ème et 19ème régiments mixtes d’infanterie coloniale), aux tirailleurs tonkinois (1er 2ème 3ème et 4ème régiments), aux tirailleurs annamites (1er régiment), aux tirailleurs cambodgiens (1er régiment), à la Legion Etrangère (5ème régiment étranger d’infanterie) ou aux tirailleurs montagnards (4ème bataillon).

-En Chine, on trouve le 16ème régiment d’infanterie coloniale ainsi que les 103ème 104ème et 108ème bataillons de marche d’infanterie coloniale.

Antilles, Indes Françaises et Pacifique

-Quatre compagnies mixtes d’infanterie coloniale (une à Fort de France, une à Camp Jacob, une à Cayenne et une Papeete)

-Une compagnie de cipayes à Pondichery

Situation en septembre 1948

Levant

Pour la défense territoriale du Levant, la demi-brigade algéro-marocaine est dissoute en septembre 1944 et aussitôt remplacée par une Division Légère d’Infanterie du Levant (DLIL) avec le 4ème régiment de tirailleurs algériens, le 9ème régiment de tirailleurs marocains (créé par l’amalgame du 5ème bataillon du 1er RTM et d’anciens goumiers), le 16ème RTT et le 17ème RTS étant dissous.

Au déclenchement de la guerre en septembre 1948, la DLIL devient la 2ème DLI

Le bataillon de marche d’infanterie coloniale du Levant devient un régiment, le régiment de marche d’infanterie coloniale du Levant (RMICL) recevant le numéro 24 et intégrant la  191ème DIA.
Le 6ème REI à lui été envoyé au Maroc au sein de la 4ème DLI.

Afrique Equatoriale Française (AEF)

Au Congo et au Gabon, le bataillon de tirailleurs sénégalais de l’Afrique Equatoriale Française reste en place en septembre 1948

Au Tchad, le régiment de tirailleurs sénégalais du Tchad, le bataillon de tirailleurs sénégalais de l’Oubangui-Chari, la Compagnie portée de Largeau et la section portée du Largeau restent en place sans autres changements qu’une amélioration de l’armement et de l’entrainement.

-Au Cameroun, on trouve le régiment de tirailleurs sénégalais du Cameroun qui comme les unités basées au Tchad bénéficie d’une amélioration de son armement et de sa mobilité en recevant des camions et des véhicules légers tout terrains à roues pour lui permettre d’opérer comme une véritable colonne mobile.

Afrique Occidentale Française (AOF)

-Au Sénégal, les deux régiments mobiles de tirailleurs sénégalais (1er et 7ème sont maintenus) mais les autres unités sont dissoutes.

-Au Soudan français, on trouve toujours le 2ème régiment mobile de tirailleurs sénégalais.

-En Mauritanie est toujours déployé le 1er bataillon de tirailleurs sénégalais

-Au Niger, le 2ème bataillon de tirailleurs sénégalais dissous au Sénégal en septembre 1944 est reconstitué en juin 1945 pour une fournir une force armée à cette région. Elle s’inspire du régiment de tirailleurs sénégalais du Cameroun et peut opérer comme une véritable colonne mobile

-En Guinée, est toujours déployé le 4ème bataillon de tirailleurs sénégalais

-En Côte d’Ivoire, le 5ème bataillon de tirailleurs sénégalais est toujours là

-En Haute Volta, on trouve le 6ème bataillon de tirailleurs sénégalais est toujours là

-Au Dahomey, les 8ème et 9ème bataillons de tirailleurs sénégalaissont amalgamés en un 2ème régiment mobile de tirailleurs sénégalais.

Océan Indien

-Sur la Côte Française des Somalis (CFS), on trouve en septembre 1939 le bataillon de tirailleurs sénégalais de la côte française des Somalis qui deviens courant 1944 le  régiment de tirailleurs sénégalais à quatre bataillons

-A Madagascar, on trouve en septembre 1939 les 1er et 2ème régiments de tirailleurs malgaches ainsi qu’un bataillon de mitrailleurs malgaches.

Les deux régiments de tirailleurs sont toujours là, leur armement est amélioré,

Le bataillon de mitrailleurs devient un bataillon mixte d’infanterie malgache (BMIM) avec des mitrailleurs et des tirailleurs et rallie la Réunion.

Indochine

-Dans le domaine de l’infanterie coloniale, on trouve deux régiments, les 9ème et 11ème RIC.

-Les 10 et 19ème régiments mixtes d’infanterie coloniale sont toujours présents

-On trouve toujours les 1er 2ème 3ème et 4ème régiments de tirailleurs tonkinois tout comme le 1er régiment de tirailleurs annamites et le 1er régiment de tirailleurs cambodgiens.

-La Légion Etrangère déploie en Indochine le 5ème régiment étranger d’infanterie (5ème REI)

-Le 4ème bataillon de tirailleurs montagnards est transformé en régiment à deux bataillons en 1944 sous le nom de 4ème régiment de tirailleurs montagnards

-En Chine, on trouve le 16ème régiment d’infanterie coloniale chargé d’assurer la protection de la légation, les bataillons de marche ayant été dissous pour renforcer d’autres unités.

Antilles

-En Martinique, l’unique compagnie mixte d’infanterie coloniale devient un véritable régiment d’infanterie coloniale à deux bataillons de combat plus un troisième activé à la mobilisation, le 12ème régiment d’infanterie coloniale.

-En Guadeloupe, la compagnie mixte d’infanterie coloniale devient un bataillon d’infanterie coloniale toujours stationné à Camp Jacob.

-A Cayenne, se trouve d’abord une simple compagnie d’infanterie coloniale puis le bataillon de tirailleurs sénégalais de Guyane (BTSG) arrivé sur place en 1945.

Indes Françaises et Pacifique

-Une compagnie de cipayes à Pondichery

-Un bataillon d’infanterie coloniale du Pacifique à Papeete

-Un régiment d’infanterie coloniale du Pacifique, le 1er RICP à Nouméa