Le Conflit (148) Europe Occidentale (113)

Situation des forces aériennes alliées au moment de l’opération ECLIPSE

Avant-propos

Pour l’opération ECLIPSE les alliés vont disposer d’une supériorité aérienne évidente tant sur le plan qualitatif que quantitatif encore que le second l’emporte davantage que le premier.

En effet certains appareils allemands comme le Messerschmitt Me-309 sont intrinséquement ce qui se fait de mieux en matière de chasseur monomoteur à piston.

Heureusement pour les alliés, la production est insuffisante pour remplacer tous les Me-109 en ligne et certains appareils sont produits avec des matériaux de mauvaise qualité et par des ouvriers inexpérimentés ce qui fait que nombre de chasseurs ne peuvent être utilisés qu’avec moultes précautions.

Certains Experten refuseront même de voler à bord d’avions qui apparaissent clairement comme dangereux.

Dans un état totalitaire, une telle rébellion ne peut rester impunie sauf qu’à cette époque de la guerre s’en prendre à un as à plusieurs dizaines voir centaines de victoires c’est impossible pour des questions de moral et de propagande.

Sur le plan quantitatif, les alliés vont opérer avec bien plus d’appareils mais cela pourrait se retourner contre eux avec la tant redoutée «thrombose opérationnelle» qui peut se doubler d’une «thrombose logistique».

En ce qui concerne l’équipement, la France utilise de plus en plus d’Arsenal VG-52 Phenix qui doit devenir le chasseur monomoteur standard même si certaines unités vont conserver d’autres modèles jusqu’à la fin du conflit.

Dans le domaine de la chasse lourde, deux modèles vont cohabiter, le Farman F.275 Frelon et les Bréguet Br700bis/ter (qui ne se différencient qu’à la marge) même si il apparaît évident que le premier va surclasser le second.

C’est dans le domaine de l’attaque que les changements sont les plus importants. Peu à peu les bombardiers en piqué vont être retirés du service et remplacés par des chasseurs-bombardiers.

Si le Bréguet Br698 à été depuis longtemps renvoyé dans les dépôts, le Loire-Nieuport LN-435 fait de la résistance même si c’est un combat d’arrière garde. On trouve encore des bombardiers d’assaut, le Bréguet Br697 ayant remplacé les modèles plus anciens.

Pour le bombardement horizontal, on trouve plusieurs modèles du plus léger au plus lourd. En dépit d’une volonté d’aller vers le concept d’un bombardier unique, il fallait continuer à utiliser plusieurs modèles.

On trouve ainsi des B-25 et des B-26 américains (plus connu sous le nom de Bloch Guyenne et Loire-Nieuport Voltigeur), des Amiot 371 Berry (qui ont finit par remplacer tous les Amiot 351, 354 et 356), des Lioré et Olivier Léo 458ter, des Consolidated modèle 32F et 33F (plus connus sous leurs désignations américains B-24 Giant et B-32 Dominator) et des Amiot 374 Berry II.

Pour la reconnaissance, l’observation et la coopération, même situation avec des Bloch MB-176bis/ter, des Amiot 372 en remplacement des Bloch MB-178 (et qui doit à terme remplacer les MB-176), des Dewoitine D-720 dans des variantes améliorées et enfin des ANF-123bis et ter ainsi que quelques ANF-125 mais qui vont dans leur ensemble arriver trop tard pour opérer en Europe, connaissant davantage les cieux d’insulinde et d’Extrême-Orient que les cieux européens.

Dans le domaine du transport, pas de changements, les appareils en service depuis le début de la guerre sont toujours là. Des projets de «gros porteurs» sont à l’étude mais on sait déjà à cette époque qu’ils ne pourront pas être prêts avant la fin du conflit.
Aux côtés des français on trouve également les anglo-saxons, les belges, les néerlandais, les polonais, les tchécoslovaques, les américains qui voient aussi leur équipement évoluer mais dans l’ensemble de manière moins profonde qu’en France.

Forces Aériennes Françaises du Rhin (FAFR)

Sous ce nom un peu barbare figure un commandement destiné à coller au plus près des combats au sol au risque selon certains aviateurs de revenir à une époque où l’armée de l’air devait se placer sous la coupe de l’armée de terre.

Le général Villeneuve doit rassurer les aviateurs en leur disant que ce commandement est strictement temporaire et n’est destiné qu’à gérer au mieux les unités de chasse, d’attaque, de bombardement et de reconnaissance engagées au dessus de l’Allemagne en appui du Groupe d’Armées Françaises du Rhin (GAF-R).

Un état-major est ainsi installé à Metz, certains officiers qui y sont affectés vont retrouver non sans émotions la base où ils avaient débuté la guerre quasiment quatre ans plus tôt.

Il dépend de l’état-major des GAF-R, prend sous son autorité les unités de combat, d’éclairage et de soutien qui pour leur ravitaillement et leur préparation continue de dépendre de l’Etat-Major de l’Armée de l’Air et sa chaine de commandement dite de temps de paix avec les différents commandements qui se récentrent donc sur le soutien logistique et la préparation opérationnelle.

Pour ménager un outil qui attend ses limites, toutes les unités disponibles sur le front occidental ne sont pas en ligne, certaines restant en réserve pour se tenir prêt à des opérations sur une zone différente par exemple en Méditerranée, dans les Balkans ou encore en Extrême-Orient.

Dans la partie qui va suivre je vais d’abord lister les unités qui vont participer aux premiers combats de l’opération ECLIPSE (c’est à dire les opérations préparatoires CREPUSCULE et MAGELLAN) puis celles qui sont si l’on peut dire en réserve.

Chasse et Chasse de Nuit

Quatre escadres de chasse sont déployées en couverture, soutien et appui des troupes au sol, les autres sont en réserve.

-2ème Escadre de Chasse «Corse» : GC I/2 «Balagne» GC II/2 «Monte Cito» GC III/2 «Cap Corse» volant sur Arsenal VG-52 Phenix GC IV/2 «Alta Rocca» sur Farman F.275 Frelon.

-3ème Escadre de Chasse «Lorraine» : GC I/3 «Nancy» GC II/3 «Luneville» GC III/3 «Metz» volant sur Arsenal VG-52 Phenix GC IV/3 «Epinal» volant sur Farman F.275 Frelon

-7ème Escadre de Chasse «Provence» : GC I/7 «Luberon» GC II/7 «Camargue» et GC III/7 «Comtat» volant sur Arsenal VG-52 Phenix. Le GC IV/7 «Queyras» vole lui sur Bréguet Br700bis.

-9ème Escadre de Chasse : «Berry» : GC I/9 «Bourges» GC II/9 «Chateauroux» GC III/9 «Vierzon» volant sur Arsenal VG-52 Phenix alors que le GC IV/9 «Sologne» vole sur Farman F.275 Frelon

-19ème Escadre de Chasse «Alsace» : GC I/19 «Strasbourg» GC II/19 «Mulhouse» GC III/19 «Colmar» vole sur des Arsenal VG-52 Phenix alors que le GC IV/19 «Haguenau» vole sur Bréguet Br700bis.

-21ème Escadre de Chasse/1ère Escadre de Chasse Polonaise : GC I/21 «Varsovie» GC II/21 «Szcezin» GC III/21 «Wilno» et GC IV/21 «Lublin» volant sur Supermarine Spitfire Mk IX (en attendant des Arsenal VG-52 Phenix)

-25ème Escadre de Chasse de Nuit «Bourgogne» : GC I/25 «Dijon» GC II/25 «Beaune» et GC III/25 «Autun» volant sur Hanriot NC-600bis

-26ème Escadre de Chasse de Nuit «Hainaut» : GC I/26 «Valenciennes» GC II/26 «Maubeuge» et GC III/26 «Condé» volant sur Hanriot NC-600bis

Attaque et Bombardement

-35ème Escadre de Bombardement d’Assaut (35ème EBA) : GBA I/35 GBA II/35 et GBA III/35 tous volant désormais sur Bréguet Br697.

-40ème Escadre de Bombardement en Piqué (40ème EBp) : GB I/40 GB II/40 et GB III/40 volant sur Loire-Nieuport LN-435 pour les deux premiers, sur Arsenal VG-52 Phenix pour le troisième qui devient donc une unité de chasse-bombardement. Les deux autres doivent suivre d’ici l’été 1953 si le tempo des opérations et le rythme des fabrications le permet bien entendu.

-32ème Escadre de Bombardement Léger (32ème EBLg) : GB I/32 GB II/32 et GB III/32 : Bloch Guyenne (North American B-25 Mitchell)

-62ème Escadre de Bombardement Léger (62ème EBLg) : GB I/62 GB II/62 et GB III/63 volant sur Loire-Nieuport Voltigeur (Martin B-26 Marauder)

-37ème Escadre de Bombardement Léger (37ème EBLg) : GB I/37 «Poméranie» GB II/37 «Silésie» et GB III/37 «Grande Pologne» volant sur Douglas A-20 Havoc

-21ème Escadre de Bombardement Médian (21ème EBM) : GB I/21 GB II/21 et GB III/21 volant sur Amiot 371 Berry

-38ème Escadre de Bombardement Médian (38ème EBM) : GB I/38 GB II/38 et GB III/38 volant sur Lioré et Olivier Léo 458bis et ter

-47ème Escadre de Bombardement Médian (47ème EBM) : GB I/47 GB II/47 et GB III/47 volant sur Amiot 371 Berry

NdA les 15ème et 17ème Escadre de Bombardement Lourd restent sous contrôle direct de l’Etat-Major de l’Armée de l’Air mais détachent parfois des moyens au profit du GAF-R.

Reconnaisance Observation et Transport

En ce qui concerne la reconnaissance, la coopération, l’observation et le transport, les unités suivantes sont engagées au profit du Groupe d’Armées Françaises du Rhin (GAF-R) :

-14ème Escadre de Reconnaissance Stratégique (14ème ERS) : Les trois groupes volent désormais sur Amiot 372, les Bloch MB-178 encore en état sont conservés en réserve au cas ou…. .

-33ème Escadre de Reconnaissance Tactique (33ème ERT) : GR I/33 : Bloch MB-176bis GR II/33 toujours en sommeil GR III/33 Bloch MB-176bis GR IV/33 : Bloch MB-176bis

-39ème Escadre de Reconnaissance Tactique (39ème ERT) : GR I/39 : toujours en sommeil GR II/39 : Bloch MB-176bis GR III/39 : Bloch MB-176bis GR IV/39 : Bloch MB-176bis

-19ème Escadre de Reconnaissance Tactique (19ème ERT) :

-GR I/19, IV/19 et VII/19 : Bloch MB-176bis

-GR II/19 V/19 et VIII/19 : Dewoitine D-720

-GR III/19 VI/19 et IX/19 : ANF-Les Mureaux ANF-123 Criquet

-47ème Escadre de Reconnaissance Tactique (47ème ERT)

-GR I/47 IV/47 et VII/47 : Bloch MB-176bis

-GR II/47 V/47 et VIII/47 : Dewoitine D-720

-GR III/47 VI/47 et IX/47 : ANF-Les Mureaux ANF-123bis Criquet II

-GR Cracovie et GR Poznan volant sur Bloch MB-176

-1ère Escadre de Transport Militaire (1ère ETM)

-GTM I/1 : 36 Douglas DC-3 Transporteur

-GTM II/1 : 36 Bloch MB-165bis

-GTM III/1 : 18 Bloch MB-161 et 18 Dewoitine D-720F de transport

-GTM IV/1 : 36 Douglas DC-3 Transporteur

-Escadre Spéciale de Transport (EST)

Créée en mars 1952 pour assurer le transport de personnalités mais aussi pour soutenir des opérations clandestines.

-GTM I/3 : 8 Bloch MB-164 et 8 Dewoitine D-720F

-GTM II/3 : 24 Dewoitine D-720F

-GTM III/3 : 24 ANF-Les Mureaux ANF-123bis Criquet II

British Tactical Air Force (BTAF)

Sous ce nouveau c’est tout simplement l’ancienne Advanced Air Strike Force (AASF) qui assure l’appui des troupes britanniques. Tout comme les forces françaises, une partie des unités sont mises en réserve (voir ci-après). Pour l’opération ECLIPSE et surtout la phase préliminaire, la BTAF comprend les unités suivantes :

-9th Medium Bomber Wing (9th MBW) :

squadron 9, 57,99 et 215 tous équipés de Bristol Beaumont

-9th Tactical Air Wing (9th TAW) :

squadron 35 (Hawker Fury II), squadron 88 (De Havilland Mosquito), squadron 40 (Hawker Fury II) et squadron 616 (Bristol Beaufighter)

-18th Fighter Wing (18th FW) :

squadron 146 (Supermarine Spitfire Mk XIV), squadron 213 (Supermarine Spitfire Mk XIV), squadron 79 (Hawker Fury II), squadron 41 (Hawker Fury II), squadron 602 (Hawker Fury II)

-Unités hors rang :

squadron 59 (Bristol Buccaneer), squadron 25 (De Havilland Mosquito) et squadron 2 (Westland Lysander)

-1st Tactical Transport Wing (1st TTW) :

squadron 254 (Vickers Valetta) squadron 255 (Douglas DC-3), squadron 256 (Avro York)

Canadian Air Force in Europe (CAFE)

Sous ce nom figure l’ancien Canadian Air Component in France (CACF), ce changement s’expliquant par le fait que tout simplement les canucks ne combattent pas plus dans le ciel de France mais dans le ciel de ce qui n’est pas encore le Benelux.

-5th Canadian Fighter Wing (5th CFW) :

squadron 32 34 et 36 volant désormais sur Hawker Fury II, squadron 38 volant désormais sur De Havilland Hornet

-7th Canadian Fighter Wing (7th CFW) :

squadron 48 et 50 (Hawker Typhoon) squadron 52 et 95 (Hawker Tempest)

-4th Canadian Bomber Wing (4th CBW) :

squadron 51 53 et 55 volant désormais sur Amiot 371 Berry

-3rd Canadian Reconnaissance Wing (3rd CRW) :

squadron 57 et 59 volant sur De Havilland Mosquito squadron 61 volant sur Dewoitine D-720C

-2nd Canadian Transport Wing (2nd CTW) :

squadron 63 et 65 volant sur Douglas C-47 Skytrain squadron 67 volant sur Douglas C-54 Skymaster

9th Air Force

Cette 9ème Force Aérienne à pris du muscle depuis les combats précédents. Des unités nouvelles arrivent et des unités issues de la 8th Air Force sont également détachées pour de courtes durées, la 8ème Force Aérienne ayant pour mission principale des bombardements stratégiques sur l’Allemagne, le Danemark, la Norvège et d’autres territoires occupés par la soldatesque nazie.

Néanmoins en dépit de l’augmentation du nombre d’unités toutes ne sont pas en ligne essentiellement pour des questions de logistique.

Pour l’opération ECLIPSE et surtout pour les opérations préparatoires, la 9th Air Force affiche le visage suivant :

-Un Etat-major

-71st Fighter Wing :

365th 366th 368th 370th Fighter Group (Curtiss P-40 Warhawk)

-84th Fighter Wing :

50th 404th 405th 406th Fighter Group (Bell P-39 Airacobra)

-66th Fighter Wing :

364th 4th 56th 355th Fighter Group (North American P-51 Mustang) Détaché de la 8th Air Force

-101th Fighter Wing :

354th 358th 362th 373th Fighter Group (Northrop P-61 Black Widow)

-1st Combat Bombardement Wing (1st CBW) :

91st 381st 398th Combat Bombardement Group (Boeing B-17 Flying Fortress) Détaché de la 8th Air Force

-14th Combat Bombardement Wing :

44th 392th 491th Combat Bombardement Group (North American B-25 Mitchell)

-95th Combat Bombardement Wing :

458th 466th 467th Combat Bombardement Group (Martin B-26 Marauder)

-98th Combat Attack Wing :

322nd 323rd 349th Attack Group (Republic P-47 Thunderbolt) appareils

-99th Combat Attack Wing :

344th 391st 394th Attack Group (Douglas A-26 Invader)

439th Troop Carrier Group (Curtiss C-46 Commando) détaché du 50th Transport Carrier Wing

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En ce qui concerne les unités en réserve on trouve toujours la Défense Antiaérienne du Territoire (DAT) dont l’utilité est plus que discutable alors que la Luftwaffe peine déjà à empêcher les alliés à pénétrer sur le Vaterland alors menacer les villes et les usines du territoire ennemi….. .

On aurait pu imaginer une suppression complète comme les ERC mais c’était politiquement impossible. Finalement décision est prise de conserver quelques batteries autour de Paris et de protéger les principales villes frontalières que sont Dunkerque, Lille, Metz, Nancy, Strasbourg et Sedan sans oublier les villes qui par leur position pourraient être menacés par les italiens, les espagnols n’étant plus considérés comme une menace même potentielle.

C’est ainsi que seules les batteries de Marseille, Nice et Port Vendres sont maintenues loin du front.

L’Armée Belge Libre étant en réserve, les unités aériennes belges et néerlandaises le sont aussi même si leur remontée en première ligne est iminente.

Pour ce qui est des unités de chasse, les escadres suivantes sont en réserve :

-4ème Escadre de Chasse «Normandie» : GC I/4 «Le Havre» GC II/4 «Caen» GC III/4 «Rouen» volant sur Bloch MB-159 GC IV/4 «Cherbourg» volant désormais sur Farman F.275 Frelon

-5ème Escadre de Chasse «Champagne» : GC I/5 «Reims» GC II/5 «Troyes» GC III/5 «Sens» volant sur Arsenal VG-52 Phenix GC IV/4 «St Dizier» volant sur Farman F.275 Frelon.

-15ème Escadre de Chasse «Gascogne» : GC I/15 «Quercy» GC II/15 «Armagnac» GC III/15 «Medoc» volant sur Arsenal VG-40 GC IV/15 «Bearn» volant sur Bréguet Br700C2 en attendant l’arrivée de Bréguet Br700bis ou ter.

-18ème Escadre de Chasse «Alpes» : GC I/18 «Dauphinois» GC II/18 «Queyras» GC III/18 «Verdon» volant sur Bloch MB-159 GC IV/18 «Briançonnais» volant sur Bréguet Br700bis

-22ème Escadre de Chasse/1ère Escadre de Chasse Tchécoslovaque : GC I/22 «Cechy» GC II/22 «Rus» et GC III/22 «Karpathy» volant sur Supermarine Spitfire Mk IX

-24ème Escadre de Chasse de Nuit «Artois» : GC I/24 «Arras» GC II/24 «Lens» et GC III/24 «Bethune» volant sur Hanriot NC-600bis

-17th Fighter Wing (17th FW) (RAF) : squadron 1 (Supermarine Spitfire Mk XIV), squadron 23 (De Havilland Hornet), squadron 67 (Supermarine Spitfire Mk XIV) squadron 85 (Supermarine Spitfire Mk XII)

-6th Canadian Fighter Wing (6th CFW) : squadron 40 42 et 44 volant sur Hawker Fury II, squadron 46 volant sur De Havilland Hornet.

-70th Fighter Wing : 48th 367th 371th 474th Fighter Group (Republic P-47 Thunderbolt) 384 appareils

En ce qui concerne les unités d’assaut, d’attaque et de bombardement, les escadres suivantes sont en réserve :

-51ème Escadre de Bombardement d’Assaut (51ème EBA) : GBA I/51 GBA II/51 et GBA III/51 volant tous sur Bréguet Br697.

-42ème Escadre de Bombardement en Piqué (42ème EBp) : GB I/42 II/42 et III/42 volant sur Loire-Nieuport LN-435. Cette mise en réserve de cette escadre doit permettre la transformation de l’escadre en unité de chasse-bombardement avec non pas des Arsenal VG-52 Phenix mais des Bloch MB-159 parmi les derniers appareils produits. L’unité doit être opérationnelle d’ici l’été ou l’automne

-31ème Escadre de Bombardement Médian (31ème EBM) : GB I/31 GB II/31 et GB III/31 volant sur Lioré et Olivier Léo 458bis et ter

-34ème Escadre de Bombardement Médian (34ème EBM) : GB I/34 GB II/34 et GB III/34 volant sur Amiot 371 Berry

-50ème Escadre de Bombardement Médian (50ème EBM)/1ère Escadre de Bombardement Tchécoslovaque : -GB I/50 «Praha» (Prague), GB II/50 «Bracislava» et GB III/50 «Liberec»

-11th Medium Bomber Wing (11th MBW) (RAF) : squadron 115 148 et 149 tous équipés de Bristol Beaumont

-2nd Canadian Bomber Wing (2nd CBW) : squadron 45 47 et 49 volant désormais sur Amiot 371 Berry

-2nd Combat Bombardement Wing (2nd CBW) (Etats-Unis) : 389th 445th 453th Combat Bombardement Group (North American B-25 Mitchell)

-20th Combat Bombardement Wing : 93th 446th 448th Combat Bombardement Group (Martin B-26 Marauder)

-97th Combat Attack Wing : 397th 409th 410th Attack Group (Republic P-47 Thunderbolt)

-35ème Escadre de Reconnaissance Tactique (35ème ERT) : GR I/35 : Bloch MB-176 GR II/35 : Bloch MB-176bis GR III/35 : Bloch MB-176 GR IV/35 : toujours en sommeil

-55ème Escadre de Reconnaissance Tactique (55ème ERT) : GR I/55 : Bloch MB-176bis GR II/55 : Bloch MB-176 GR III/55 : Bloch MB-176bis et GR IV/55 : Bloch MB-176bis

-GR I/51 et GR II/51 : Bloch MB-176 (tchécoslovaques)

-2ème Escadre de Transport Militaire (2ème ETM)

-GTM I/2 : 36 Douglas DC-3 Transporteur

-GTM II/2 : 18 SO-30P, 18 Douglas DC-3 Transporteur

-GTM III/2 : 36 Bloch MB-165bis

-GTM IV/2 : 36 SO-30P

-3rd Tactical Transport Wing (3rd TTW) : squadron 257 (Vickers Valetta), squadron 258 (Handley-Page Hasting) et squadron 259 (Vickers VC-1)

Le Conflit (141) Europe Occidentale (106)

-Advanced Air Strike Force (AASF)

-9th Medium Bomber Wing (9th MBW) : squadron 9, 57,99 et 215 tous équipés de Bristol Beaumont, les Martin 187 Baltimore et les Vickers Wellington ayant tiré leur révérence.

-11th Medium Bomber Wing (11th MBW) : squadron 115 148 et 149 tous équipés de Bristol Beaumont qui devient le bombardier moyen britannique standard

-9th Tactical Air Wing (9th TAW) : squadron 35 (Hawker Fury II), squadron 88 (De Havilland Mosquito), squadron 40 (Hawker Fury II en remplacement des Hawker Typhoon) et squadron 616 (Bristol Beaufighter)

-17th Fighter Wing (17th FW) : squadron 1 (Supermarine Spitfire Mk XII), squadron 23 (De Havilland Hornet), squadron 67 (Supermarine Spitfire Mk XIV) squadron 85 (Supermarine Spitfire Mk XII)

-18th Fighter Wing (18th FW) : squadron 146 (Supermarine Spitfire Mk XII), squadron 213 (Supermarine Spitfire Mk XII), squadron 79 (Hawker Fury II), squadron 41 (Hawker Fury II), squadron 602 (Hawker Fury II)

-Unités hors rang : squadron 59 (Bristol Buccaneer en remplacement des Westland Lysander), squadron 25 (De Havilland Mosquito) et squadron 2 (Westland Lysander)

-1st Tactical Transport Wing (1st TTW) : squadron 254 (Vickers Valetta) squadron 255 (Douglas DC-3), squadron 256 (Avro York)

-3rd Tactical Transport Wing (3rd TTW) : squadron 257 (Vickers Valetta), squadron 258 (Handley-Page Hasting) et squadron 259 (Vickers VC-1)

Canadian Air Component in France/Composante Aérienne Canadienne en France (CACF)

-5th Canadian Fighter Wing (5th CFW) : squadron 32 34 et 36 volant désormais sur Hawker Fury II, squadron 38 volant désormais sur De Havilland Hornet

-6th Canadian Fighter Wing (6th CFW) : squadron 40 42 et 44 volant sur Hawker Fury II, squadron 46 volant sur De Havilland Hornet

-7th Canadian Fighter Wing (7th CFW) : squadron 48 et 50 (Hawker Typhoon) squadron 52 et 95 (Hawker Tempest)

-2nd Canadian Bomber Wing (2nd CBW) : squadron 45 47 et 49 volant désormais sur Amiot 371 Berry

-4th Canadian Bomber Wing (4th CBW) : squadron 51 53 et 55 volant désormais sur Amiot 371 Berry

-3rd Canadian Reconnaissance Wing (3rd CRW) : squadron 57 et 59 volant sur De Havilland Mosquito squadron 61 volant sur Dewoitine D-720C

-2nd Canadian Transport Wing (2nd CTW) : squadron 63 et 65 volant sur Douglas C-47 Skytrain squadron 67 volant sur Douglas C-54 Skymaster

United States Air Force in Europe (USAFE)

En dépit d’une volonté d’augmenter les unités aériennes en ligne, force est de constater que pour l’opération EQUINOXE, cela n’à pu se produire. Les unités de la 9th Air Force sont donc les mêmes que pour les opérations AVALANCHE et ARCHANGE. Pour avoir de nouvelles venues il faudra attendre l’automne 1952 mais cela ne signifie que tout le monde est en ligne en même temps.

-Un Etat-Major

-70th Fighter Wing (70th FW) : 48th 367th 371th 474th Fighter Group volant tous sur Republic P-47 Thunderbolt

-84th Fighter Wing (84th FW) : 50th 404th 405th 406th Fighter Group volant tous sur Bell P-39 Airacobra

-2nd Combat Bombardement Wing (2nd CBW) : 389th 445th 453th Combat Bombardement Wing volant sur North American B-25 Mitchell

-20th Combat Bombardement Wing (20th CBW) : 93rd 446th 448th Combat Bombardement volant sur Martin B-26 Marauder

-97th Combat Attack Wing (97th CAW) : 397th 409th 410th Attack Group volant sur Republic P-47 Thunderbolt

98th Combat Attack Wing (98th CAW) : 322nd 323rd 349th Attack Group volant sur Republic P-47 Thunderbolt

-99th Combat Attack Wing (99th CAW) : 344th 394st 394th Attack Group volant sur Douglas A-26 Invader

Aéronautique Militaire Belge Libre (AMBL)

-Escadron de Chasse n°1/N°448 (Belgian) Squadron : Arsenal VG-40 en remplacement des VG-39

-Escadron de Bombardement n°2/N°449 (Belgian) Squadron : Lioré et Olivier Léo 458ter

-Escadron de Chasse n°3/N°450 (Belgian) Squadron : Arsenal VG-40 en remplacement des VG-39

-Escadron de Reconnaissance n°4/N°451 (Belgian) Squadron : Bloch MB-176bis

-Escadron de Chasse n°5/N°452 (Belgian) Squadron : Bréguet Br700bis

-Escadron de Transport n°6/N°453 (Belgian) Squadron : Douglas C-47 Skytrain

-Escadron de Chasse-bombardement n°7/N°454 (Belgian) Squadron : Arsenal VG-40

-Belgian Training Unit (BTU) : deux Bréguet Br694, douze North American T-6 et 8 Dewoitine D-720

1ère Escadre Aérienne Néerlandaise

-N°434 Squadron (NL) : Hawker Fury II

-N°436 Squadron (NL) : Hawker Fury II

-N°438 Squadron (NL) : Hawker Fury II

-N°440 Squadron (NL) : Bristol Beaufighter Mk IVF

-N°435 Squadron (NL) : North American B-25 Mitchell

-N°437 Squadron (NL) : North American B-25 Mitchell

-N°439 Squadron (NL) : De Havilland Mosquito

N°441 Squadron (NL) : Douglas C-47 Skytrain

Aviation Polonaise en France

-21ème Escadre de Chasse/1ère Escadre de Chasse Polonaise : GC I/21 «Varsovie» GC II/21 «Szcezin» GC III/21 «Wilno» et GC IV/21 «Lublin» volant sur Supermarine Spitfire Mk IX (en attendant des Arsenal VG-52 Phenix)

-37ème Escadre de Bombardement Léger (37ème EBLg) : GB I/37 «Poméranie» GB II/37 «Silésie» et GB III/37 «Grande Pologne» volant sur Douglas A-20 Havoc

GR Cracovie et GR Poznan volant sur Bloch MB-176

Unités Aériennes Tchécoslovaques

-22ème Escadre de Chasse/1ère Escadre de Chasse Tchécoslovaque : GC I/22 «Cechy» GC II/22 «Rus» et GC III/22 «Karpathy» volant sur Supermarine Spitfire Mk IX

-50ème Escadre de Bombardement Médian (50ème EBM)/1ère Escadre de Bombardement Tchécoslovaque : GB I/50 «Praha» GB II/50

GR I/51 et GR II/51 : Bloch MB-176

Le Conflit (132) Europe Occidentale (97)

Aux côtés des aviateurs alliés, les aviateurs britanniques se battent toujours sous l’autorité de l’Advanced Air Strike Force (AASF).

-9th Medium Bomber Wing (9th MBW)

-Squadron 9 et 99 : Bristol Beaumont

-Squadron 57 Martin 187 Baltimore même si son remplacement par le Bristol Beaumont est imminent

-Squadron 215 Vickers Wellington

11th Medium Bomber Wing (11th MBW)

-Squadron 115 : Bristol Beaumont

-Squadron 148 : Bristol Beaumont

-Squadron 149 : Bristol Beaumont

9th Tactical Air Wing (9th TAW)

-Squadron 35 : Hawker Fury II

-Squadron 88 : De Havilland Mosquito

-Squadron 40 : Hawker Typhoon (remplacement prévu à terme par des Hawker Fury II)

-Squadron 616 : Bristol Beaufighter

17th Fighter Wing (17th FW)

Squadron 1 : Supermarine Spitfire Mk XII

Squadron 23 : De Havilland Hornet

Squadron 67 : Supermarine Spitfire Mk IX

Squadron 85 : Supermarine Spitfire Mk IX

18th Fighter Wing (18th FW)

Squadron 146 : Supermarine Spitfire Mk IX

Squadron 213 : Supermarine Spitfire Mk XII

Squadron 79 : Hawker Fury II

Squadron 41 : Supermarine Spitfire Mk IX

Squadron 602 : Hawker Fury II

Unités hors rang

Squadron 59 : Westland Lysander

Squadron 25 : De Havilland Mosquito

Squadron 52 : Westland Lysander

Tactical Transport Wing (TTW)

Les deux wings de transport tactique dépendent de l’AASF uniquement pour emploi et non de manière pérenne.

1st TTW : squadron 254 (Vickers Valetta) squadron 255 (Douglas DC-3 Skytrain) squadron 256 (Avro York)

3rd TTW : squadron 257 (Vickers Valetta) squadron 258 (Handley-Page Hasting) squadron 259 (Vickers VC-1)

*
**

La Composante Aérienne Canadienne en France (Canadian Air Component in France) est toujours là avec les mêmes unités et le même équipement même si l’arrivée d’appareils plus modernes est prévue et planifiée notamment le remplacement des Spitfire par des Fury II, des Bollingbroke et des Wellington par des B-25 et des Amiot 371 Berry.

5th Canadian Fighter Wing (5th CFW)

Squadron 32 : Supermarine Spitfire

Squadron 34 : Supermarine Spitfire

Squadron 36 : Supermarine Spitfire

Squadron 38 : Bristol Beaufighter

6th Canadian Fighter Wing (6th CFW)

Squadron 40 : Supermarine Spitfire

Squadron 42 : Supermarine Spitfire

Squadron 44 : Supermarine Spitfire

Squadron 46 : Bristol Beaufighter

7th Canadian Fighter Wing (7th CFW)

Squadron 48 : Hawker Typhoon

Squadron 50 : Hawker Typhoon

Squadron 52 : Hawker Tempest

Squadron 95 : Hawker Tempest

2nd Canadian Bombardment Wing (2nd CBW)

Squadron 45 : Vickers Wellington

Squadron 47 : Bristol Bollingbroke

Squadron 49 : Vickers Wellington

4th Canadian Bombardment Wing (4th CBW)

Squadron 51 : Bristol Bollingbroke

Squadron 53 : Vickers Wellington

Squadron 55 : Vickers Wellington

3rd Canadian Reconnaissance Wing (3rd CRW)

Squadron 57 : De Havilland Mosquito

Squadron 59 : De Havilland Mosquito

Squadron 61 : Dewoitine D-720C

2nd Canadian Transport Wing (2nd CTW)

Squadron 63 : Douglas C-47 Skytrain

Squadron 65 : Douglas C-47 Skytrain

Squadron 67 : Douglas C-54 Skymaster

*
**

La 9th Air Force (9th AF) est naturellement toujours là avec ses deux wings de chasse, ses deux wings de bombardement et ses trois wings d’attaque.

-Un Etat-Major

-70th Fighter Wing (70th FW) :

48th 367th 371st 474th Fighter Group (Republic P-47 Thunderbolt)

-84th Fighter Wing (84th FW) :

50th 404th 405th 406th Fighter Group (Bell P-39 Airacobra)

-2nd Combat Bombardment Wing (2nd CBW) :

389th 445th 453th Combat Bombardement Group (North American B-25 Mitchell)

-20th Combat Bombardment Wing (20th CBW) :

93rd 446th 448th Combat Bombardment Group (Martin B-26 Marauder)

-97th Combat Attack Wing (97th CAW) :

397th 409th 410th Attack Group (Republic P-47 Thunderbolt)

-98th Combat Attack Wing (98th CAW) :

322nd 323rd 349th Attack Group (Republic P-47 Thunderbolt)

-99th Combat Attack Wing (99th CAW) :

344th 391st 394th Attack Group (Douglas A-26 Invader)

*
**

L’Aéronautique Militaire Belge Libre (AMBL) n’à pas participé à l’opération AVALANCHE car l’Armée Belge Libre (ABL) est restée en réserve. Elle à pu peaufiner sa préparation opérationnelle en attendant d’en découdre avec les allemands.

-Escadron de Chasse n°1/N°448 Belgian Squadron : Arsenal VG-39

-Escadron de Bombardement n°2/N°449 Belgian Squadron : Lioré et Olivier Léo 458ter

-Escadron de Chasse n°3/N°450 Belgian Squadron : Arsenal VG-39

-Escadron de Reconnaissance n°4/N°451 Belgian Squadron : Bloch MB-176bis

-Escadron de Chasse n°5/N°452 Belgian Squadron : Bréguet Br700bis

-Escadron de Transport n°6/N°453 Belgian Squadron : Douglas C-47 Skytrain

-Escadron de Chasse-Bombardement n°7/N°454 Belgian Squadron : Arsenal VG-40

-Belgian Training Unit (BTU) : deux Bréguet Br694, douze North American T-6 et huit Dewoitine D-720

La 1ère Escadre Aérienne Néerlandaise est comme pour l’AMBL restée en réserve au moment de l’opération AVALANCHE.

-N°434 Squadron (NL) : Hawker Fury II

-N°436 Squadron (NL) : Hawker Fury II

-N°438 Squadron (NL) : Hawker Fury II

-N°440 Squadron (NL) : Bristol Beaufighter Mk IVF

-N°435 Squadron (NL) : North American B-25 Mitchell

-N°437 Squadron (NL) : North American B-25 Mitchell

-N°439 Squadron (NL) : De Havilland Mosquito

-N°441 Squadron (NL) : Douglas C-47 Skytrain

Les unités aériennes alliées se sont également des unités polonaises et tchécoslovaques qui entretiennent une saine rivalité pour montrer aux allemands de quel bois ils se chauffent.

-21ème Escadre de Chasse/1ère Escadre de Chasse Polonaise : GC I/21 «Varsovie» GC II/21 «Szcezin» GC III/21 «Wilno» et GC IV/21 «Lublin» volant tous sur Supermarine Spitfire Mk IX

-22ème Escadre de Chasse/1ère Escadre de Chasse Tchécoslovaque : GC I/22 «Cechy» GC II/22 «Rus» et GC III/22 «Karpathy» volant eux aussi Supermarine Spitfire Mk IX

-37ème Escadre de Bombardement Léger (37ème EBLg) : GB I/37 «Poméranie» GB II/37 «Silésie» et GB III/37 «Grande Pologne» volant sur Douglas A-20 Havoc pour les deux premiers, sur Douglas DB-7 pour le troisième.

-50ème Escadre de Bombardement Médian (50ème EBM)/1ère Escadre de Bombardement Tchécoslovaque : GB I/50 «Praha» GB II/50 «Bracislava» et GB III/50 «Liberec» volant sur Amiot 351 en attendant la disponiblité d’Amiot 371 Berry

-GR «Cracovie» : Bloch MB-176

-GR «Poznan» : Bloch MB-176

-GR I/51 : Bloch MB-176

-GR II/51 : Bloch MB-176

Le Conflit (123) Europe Occidentale (88)

Phase I : La Seine ! La Seine !

En dépit de réserves de certains officiers planificateurs, l’état-major à décidé que l’effort principal serait mené entre Paris et La Manche ce qui imposait un perilleux franchissement de la Seine sous le feu ennemi.

De cette opération de précieuses leçons seront tirées pour une autre opération menée dans un contexte similaire (opération ANVIL 21 septembre 1952 avec le franchissement par l’Armée Grecque Libre du Golfe de Patras) notamment en termes d’appui-feu et de coordination air-sol.

L’opération se veut à la fois classique et complexe. Une préparation d’artillerie courte (une heure à peine) mais brutale pour assommer l’ennemi. Le tir de fusées chargées de fumigènes (l’emploi d’émetteurs de fumée fixes à été jugé inefficace) pour masquer le franchissement de la première vague d’assaut sur des embarcations motorisées.

Si les canadiens et les britanniques emploient leurs unités régulières, les français vont préférer employer leurs corps francs (qui sont au final des unités issues de la régulière avec un petit truc en plus). Ces derniers n’ont pas été pérennisés au sein des unités (contrairement à ce que certains avaient espéré) mais les soldats concernés bénéficiaient de certains avantages ce qui n’était pas toujours bien vu par leurs camarades.

Comme le dira l’un d’eux un peu lassé de cette jalousie «On nous dit que nous sommes des salauds parce qu’on à un régime spécial mais au combat notre régime il est très spécial sauf que là les jaloux ne veulent pas y aller curieux non ?».

Aux côtés de ces hommes on trouve des sapeurs pour le déminage et des éclaireurs avancés, les ancêtres de nos Forward Air Controller (FAC) ou en bon français contrôleurs aériens avancés qui doivent guider le tir de l’artillerie et les frappes aériennes pour minimiser les tirs amis et maximiser les tirs ennemis.

Une fois la première vague d’assaut sur la rive, celle-ci doit neutraliser les avant-poste et permetttre l’arrivée très rapide des renforts pour éviter d’être culbutés dans la mer ou plutôt dans la Seine ce qui est tout aussi désagréable.

Selon les plans minutieusement tracés, les deux premières vagues doivent s’emparer de quatre à six têtes de pont pour multiplier les secteurs où doivent être engagés les unités motomécaniques destinées à l’exploitation.

Comme les deux CCB sont placés assez loin de la rive sud de la Seine, les premiers véhicules blindés hors division à passer le fleuve sont les chars britanniques et canadiens. Certains officiers français le déplore mais le général Villeneuve à expliqué que c’était tout aussi politique que militaire.

A son aide de camp qui lui dira «Alors patron vous êtes devenu un politicien ?» le «Général Tornade» aurait répondu en soupirant «J’ai bien peur que oui…..».

Après une période de stabilisation (pour le combat lacunaire ou l’art opératif à la soviétique on repassera), il est prévu une offensive dans la profondeur avec pour fer de lance les deux Corps de Cavalerie Blindée français.

Contrairement à ce qui s’est passé à Fontenoy ce ne sont pas les anglais qui ont tiré les premiers mais les canadiens encore que la 1st Canadian (Infantry) Division était une division de recrutement anglophone.

Soutenus par leur artillerie de corps d’armée mais aussi par des régiments français issus de la Réserve Générale comme le 185ème RALT (cinquante-quatre 155L GPF-T) et le 174ème RALP (24 canons de 220L modèle 1950S), les canucks doivent franchir la Seine dans la partie la plus large de l’estuaire de la Seine autant dire tout sauf une sinécure.

Dès le début rien ne se passe comme prévu. La coordination avec l’artillerie française n’est pas optimale, les frappes aériennes manquent leurs cibles («Nos aviateurs ont tué davantage de vaches que d’allemands» dira un caporal de la division) et le courant disperse une partie des embarcations. A cela s’ajoute la défense ferme, décidée et intelligente de la 262.ID qui rejette les canadiens à la mer ou plutôt dans la Seine.

A cela s’ajoute selon certains officiers de liaison français un manque de discrétion et de mordant de la part d’une division reconstituée après une très honorable Campagne de France mais avec peut être trop de jeunes soldats inexpérimentés et un manque de cadres expérimentés, un manque de «vieilles moustaches» comme on dit dans certaines unités françaises.

Pour une raison qu’on ignore encore aujourd’hui, la 3rd Canadian (Infantry) Division n’est pas immédiatement engagée alors que son envoi aurait probablement été l’envoi de trop pour une division allemande qui était sur la corde raide.

Décision est prise en début d’après midi d’attendre le 19 juin pour retenter un nouveau franchissement. Es-ce à dire que les canadiens vont se tourner les pouces ? Non bien l’artillerie canuck s’en donne à cœur joie tout comme l’aviation.

Dans la nuit des éléments des deux divisions canadiens s’infiltrent sur la rive opposée pour neutraliser la défense allemande.

Ils tombent sur du vide et pour cause la 262.ID s’est repliée sur une nouvelle ligne de défense jugée plus apte à encaisser un nouveau franchissement non sans laisser quelques souvenirs explosifs qui vont produire son lot de perte.

Les deux divisions du 1st Canadian Army Corps passent le fleuve le lendemain à l’aube. Il faudra deux jours pour que les unités de combat, d’appui et de soutien passent l’estuaire de La Seine. Des ponts lourds et des ponts légers sont mis en place même si les courants vont provoquer un certain nombre de ruptures poussant les alliés à conserver une imposante batelerie pour compenser la rupture des ponts, rupture provoquée par les éléments ou par des mines allemandes.

Dans le secteur du 1er CACAN (1er Corps d’Armée Canadien) le nettoyage du secteur et son réaménagement va durer jusqu’au 23 juin mais les premiers raids pour tater le dispositif de la 262ème division d’infanterie allemande sont des échecs ce qui tendraient à donner raison aux français sur le manque de mordant des canucks.

Heureusement pour l’honneur des armes canadiennes, la 2nd Canadian (Infantry) Division enregistre de meilleurs résultats face à la 6.ID allemand mais les mauvaises langues disent que c’est simplement parce que les canadiens n’ont pas été rejetés dans le fleuve.

En clair les allemands n’ont pas pu n’ont pas su ou n’ont pas voulu rayez les mentions inutiles renvoyé les canadiens d’où ils venaient.

L’engagement de la 4th Canadian (Infantry) Division aurait été possible mais la décision n’à pas été prise visiblement par crainte de goulots d’étranglement logistiques. La nuit du 18 au 19 juin, les soldats de la 2ème DI (CAN) vont élargir le périmètre de leur tête de pont par de réguliers coups de boutoir.

Toute la 2ème division canadienne passe La Seine le 20 juin 1951, la 4ème division canadienne franchit elle le fleuve du 22 au 24 juin d’abord sur des embarcations motorisées, des pontons puis des ponts lourds et des ponts légers.

Comment expliquer les résultats si mitigés de l’Armée Canadienne en France (ACF) ? Les canadiens reprochent aux français un soutien d’artillerie médiocre et peu efficace mais Paris estime que les canadiens ont dans l’ensemble fait preuve d’un singulier manque de mordant au moment de franchir La Seine et d’en découdre avec Fritz. Des nuages s’amoncèlent sur les relations franco-canadiennes mais ce désamour ne dure pas.

Les canadiens vont cependant libérer Le Havre (ou ce qu’il en restait) le 21 juin 1951 comme une revanche aux durs combats menés en 1949 par la 2nd Canadian Division qui imposa une sanglante ratkrieg aux allemands.

Les canucks combattent également dans les airs avec la Composante Aérienne Canadienne en France (CACF).

Les Supermarine Spitfire se jettent sur tout ce qui vole et tout ce qui porte une Balkenkreuze pour empêcher les allemands de couvrir, d’éclairer et d’appuyer leurs troupes au sol. Ils sont relayés par des bimoteurs Bristol Beaufighter qui mènent des raids dans la profondeur pour par exemple neutraliser au sol des chasseurs allemands.

Les chasseurs-bombardiers Hawker Typhoon et Hawker Tempest assurent l’appui-feu des troupes au sol. A l’aide de bombes et de roquettes ils neutralisent les points durs ennemies. On ne compte plus les «Achtung Jagbo !» lancés par des soldats allemands combatifs mais sans illusion sur le sort final de la bataille.

Les bombardiers médians Vickers Wellington et Bristol Bolingbroke (une version canadienne du Bristol Blenheim) lancent des raids sur l’arrière du front pour frapper aérodromes, gares de triages, ponts, concentration de troupes.

Les De Havilland Mosquito et les Dewoitine D-720C sont utilisés pour la reconnaisance tactique, la reconnaisance stratégique, l’observation et la coopération. Cela passe par l’utilisation d’appareils photos, de fusées éclairantes et de roquettes fumigènes.

Enfin les Douglas C-47 Skytrain et assurent des missions de transport moins en direction du front que pour accélérer le tempo du ravitaillement. Ce n’est que bien plus tard que les Skytrain se poseront sur la rive nord de la Seine pour évacuer les blessés après avoir amené du matériel.

Dans le secteur de la 1ère Armée Française, c’est le 1er Corps d’Armée qui ouvre le bal avec notamment l’engagement de la 68ème DI reconstituée après la Campagne de Belgique où elle avait notamment combattu pour Anvers.

Les différents corps francs des trois régiments d’infanterie de la division (224ème, 225ème et 341ème RI) sont regroupés sous la forme d’un groupement occasionnel franchissent le fleuve sous la couverture de l’artillerie divisionnaire et de l’artillerie du 1er Corps d’Armée.

En compagnie de sapeurs et d’éclaireurs avancés, les corps francs bousculent les sentinelles et sonnettes allemandes. Très vite la division prend à la gorge la 352.ID pourtant réputée pour être une unité d’élite.

Quelques heures plus tard l’infanterie de la division franchit le fleuve pour renforcer et élargir la tête de pont. Les premières armes lourdes arrivent sous la forme de canons antichars et antiaériens qui montrent leur efficacité lors de quelques contre-attaques allemandes mais ces assauts sont assez décousus et assez facilement repoussés.

Dans l’après midi du 18 juin les chasseurs de chars et les canons d’assaut passent le fleuve sur des pontons motorisés. Si les allemands n’avaient pu repousser les français avant, cette fois cela devient mission impossible.

La tête de pont est solide au point qu’on envisage déjà d’y engager le 3ème Corps d’Armée Canadien qui est un corps motomécanique composé de deux divisions blindées.

On y renonce officiellement pour des raisons logistiques mais il semble que des raisons politiques n’y soient pas étrangères ce qui aurait provoqué la colère du «Général Tornade» qui n’était visiblement pas si politicien que cela.

A noter que pour renforcer l’appui-feu de la 68ème Division d’Infanterie, la Réserve Générale à déployé le 351ème RALT (54 canons de 105mm modèle 1936) et le 191ème RALP qui disposait de 24 canons de 220mm modèle 1950S. De quoi «attendrir le fridolin» selon l’expression chère au général Villeneuve. Ces pièces restent sur la rive sud de La Seine et vont y rester jusqu’à ce que leur portée soit insuffisante pour appuyer l’avancée de la 68ème DI.

Les deux autres divisions du corps d’armée ne restent pas inactives. La 4ème DI se charge de fixer les allemands en simulant des franchissements pour semer le doute au sein de l’état-major allemand tandis que la 21ème DI se place en réserve prête à soutenir la 68ème DI si celle-ci rencontrait de sérieuses difficultés ou la 4ème DI si jamais les allemands tentaient un baroud d’honneur sous la forme d’un franchissement ce qui n’aurait probablement pas changé grand chose mais aurait sûrement mis une belle pagaille.

L’artillerie des deux divisions restées sur la rive sud aident leur homologue de la 68ème DI permettant de ménager les pièces de 105 et de 155mm.

Les premiers ponts flottants lourds et ponts mobiles flottants sont lancés dans la matinée du 19 juin 1951 pour permettre d’accélérer le franchissement d’abord de la 68ème DI puis des autres divisions du corps d’armée. En revanche l’ALCA (Artillerie Lourde de Corps d’Armée) doit rester sur la rive sud tout comme les deux régiments détachés par la Réserve Générale.

La 4ème Division d’Infanterie (4ème DI) commence à franchir la Seine le 21 juin 1951. D’abord l’infanterie puis les unités antichars et antiaériennes, l’artillerie divisionnaire, les canons d’assaut et les chasseurs de chars avant que les unités logistiques ne terminent l’interminable procession d’hommes et de véhicules.

La 21ème Division d’Infanterie (21ème DI) doit patienter jusqu’au 23 juin 1951 pour commencer son franchissement, franchissement qui se termine le 27 juin, un retard causé par une dégradation de la météo qui à entrainer la destruction de plusieurs ponts et le naufrage hélas meurtrier de plusieurs embarcations utilisées pour compenser la destruction des ponts.

L’état-major du 1er CA se donne alors cinq jours pour être prêt à repasser à l’assaut ce qui donne alors le 2 juillet comme date probable/possible/potentielle _rayez les mentions inutiles_ d’un nouvel assaut contre ce qui restait de la 352.InfanterieDivision (352.ID).

La 1ère DINA est la deuxième division française à passer à l’action. Elle attaque dans le secteur de la 26.ID. Considérée comme la meilleure division nord-africaine, elle bouscule sérieusement la 26ème division d’infanterie allemande mais cette dernière est sauvée par l’engagement précoce de la 15 S.S Grenadier Division, une division de recrutement hongrois. La tête de pont n’est pas détruite mais elle est sérieusement corsetée.

C’est une situation particulièrement inconfortable car elle n’est ni trop faible pour être rapidement éliminée mais ni trop solide pour permettre l’installation des Ponts Mobiles Flottants et des Ponts Flottants Lourds pour faire passer respectivement l’infanterie et les véhicules.

Les allemands contre-attaquent dans la nuit du 19 au 20 juin 1951 pour limiter l’engagement de l’aviation. Malheureusement pour eux l’attaque est mal conçue et mal menée. Très vite l’artillerie bloque l’avancée allemande et sauve les tirailleurs de l’anhiliation.

Le 20 juin 1951 la 5ème Division d’Infanterie Coloniale (5ème DIC) commence à franchir le fleuve avec d’abord son infanterie pour soutenir la 1ère DINA. Ce sont en l’occurence les tirailleurs sénégalais des 11ème, 21ème et 23ème RTS.

Appuyés par des canons antichars, quelques canons d’assaut et quelques chasseurs de chars, les hommes à la chéchia rouge (même si au combat ils portent naturellement le casque Adrian) bousculent les allemands qui doivent se replier.

La tête de pont est peu à peu élargie et consolidée. Dans la soirée du 20 juin, les premiers ponts sont mis en place permettant le franchissement du gros de la 5ème DIC notamment l’artillerie de campagne, les chasseurs de chars et canons d’assaut. Ce franchissement se termine le 22 juin.

Dès le lendemain 23 juin la 9ème Division d’Infanterie Motorisée (9ème DIM) commence à passer sur la rive nord de la Seine à temps pour soutenir la 1ère DINA et la 5ème DIC assaillie par une contre-attaque allemande bien mieux pensée et exécutée que celle de la nuit du 19 au 20 juin 1951.

Durement châtiés par l’artillerie, l’infanterie et l’aviation, les allemands doivent se replier en désordre, cessant clairement de représenter une véritable menace, tout juste une nuisance.

Peu à peu le 18ème Corps d’Armée s’installe, aménage ses positions et prépare le potentiel ou plutôt le probable engagement du GBCC-501, les bataillons de ARL-44 indépendants.

La 15ème DIM attaque elle dans le secteur tenu par la 268.ID. Cette dernière est sérieusement bousculée ce qui provoque son quasi-anéantissement. Très vite la tête de pont qui se forme est considérée comme la plus solide de la 1ère Armée.

Dès 12.00 sous la couverture de l’artillerie lourde et la protection de l’aviation, les pontonniers commencent à mettre en place les premiers ponts à savoir deux PFL et quatre PMF. Ces ponts sont achevés pour la majorité à la tombée de la nuit. L’artillerie allemande tente de les détruire mais les tirs sont imprécis et très vite contrebattus. Un des PFL sera détruit mais par une surcharge et sera très vite réparé.

Le lendemain 19 juin 1951, la 3ème Division d’Infanterie Coloniale (3ème DIC) commence à passer sur la rive nord dans un certain confort. Cela s’explique par l’absence de réaction allemande et la solicitude de la 15ème DIM qui lance une série d’attaques aussi brèves que violentes, des coups de main dirions nous pour éviter un sursaut allemand.

Le franchissement de la 3ème DIC est cependant retardé par le mauvais temps et la rupture de quelques ponts.

On découvrira que certains éléments avaient été mal assemblés ce qui fera soupçonner un sabotage mais une enquête rapidement menée prouvera qu’il s’agissait de l’oeuvre de jeunes pontonniers inexpérimentés et/ou stressés. Il ne s’achève que le 21 juin soit 24h de retard sur le planning initial.

Le 22 juin 1951 c’est au tour de la 24ème Division d’Infanterie (24ème DI) de passer le fleuve et de s’insérer entre la 15ème DIM à sa gauche et la 3ème DIC à sa droite alors que pour AVALANCHE le 17ème Corps d’Armée était composée d’ouest en est de la 15ème DIM, de la 3ème DIC et de la 24ème DI.

Dès le 25 juin 1951, le secteur de la 1ère Armée est considéré comme apte à recevoir des unités motomécaniques pour foncer loin dans le dispositif ennemi. Nul doute qu’un engagement aussi précoce (J+7) aurait pu déstabiliser un dispositif allemand entre deux eaux ni totalement volatil ni solidifié car le repli sur la ligne ATTILA n’à pas encore été décidé. Bien entendu on ne pourra jamais le savoir totalement.

Naturellement les soldats français bénéficient du soutien de leur aviation. En ce qui concerne la 1ère Armée la couverture aérienne est assurée par la 2ème Escadre de Chasse «Corse» qui dispose de 108 chasseurs, 81 Arsenal VG-36 et 27 Farman F.275 Frelon, une version francisée du De Havilland Hornet.

Comme leurs homologues canadiens, les chasseurs français assurent la protection de la délicate étape du franchissement en veillant à ce qu’aucun avion allemand ne vienne perturber le processus.

Outre les missions classiques de supériorité aérienne les VG-36 vont mener des missions de mitraillage (strafing) et de chasse-bombardement avec des bombes et des roquettes. Les Frelon vont mener des missions de chasse loin sur les arrières de l’ennemi.

Pour l’appui-feu, la 1ère Armée va bénéficier de la 51ème Escadre de Bombardement d’Assaut (51ème EBA) équipée pour deux groupes de Bréguet Br697 et pour le troisième de Bréguet Br695 un poil moins performant mais qui pouvaient encore faire le boulot.

Tirant les leçons de la Campagne de France, les Bréguet menaient des assauts non pas en vol horizontal mais en semi-piqué. Outre des bombes de 125 et de 250kg, les Bréguet vont utiliser également des roquettes.

La 31ème Escadre de Bombardement Médian (31ème EBM) va opérer elle aussi en soutien de la 1ère Armée mais pas directement, menant avec ses Lioré et Olivier Léo 458 des missions d’interdiction.

Rappelons que le troisième groupe était faute de pilotes, de navigants et d’appareils inactif même si sa réactivation était prévue à défaut d’avoir été lancée.

La 33ème Escadre de Reconnaissance Tactique (33ème ERT) offre ses services à la 1ère Armée moins sous la forme des groupes la composant mais de détachements sachant que trois groupes simplement étaient opérationnels, le GR II/33 étant inactif. Ses Bloch MB-175, MB-176 et MB-176bis menant des missions dans un rayon de 100 à 300km en arrière du front.

En revanche la 19ème ERT va fournir aux différents EACA (Elements Aériens de Corps d’Armée) des bimoteurs Bloch MB-175 et MB-176, des bimoteurs légers Dewoitine D-720 et des monomoteurs ANF-Les Mureaux ANF-123.


Sur le plan du soutien logistique la 1ère ETM va assurer des missions de transport et de ravitaillement y compris des largages pour les troupes de première ligne. Si les Douglas DC-3 mènent les largages les autres transports sont menés par les MB-161 et MB-165. Les D-720 se posent sur des terrains improvisés sous le feu ennemi pour évacuer des blessés graves, des missions dangereuses menées selon les pilotes de la 1ère Escadre de Transport Militaire par les plus dingues.

C’est cette armée qui va libérer Rouen ou plutôt les ruines de la ville normande qui avait été cependant moins endommagée que sa consœur havraise. La ville où à été brûlée sainte Jeanne d’Arc est officiellement libérée le 21 juin 1951 quand les derniers soldats se rendent ou se replient vers le nord.

Le Conflit (120) Europe Occidentale (85)

Ordre de Bataille allié (5) : Royal Air Force (RAF) et Royal Canadian Air Force (RCAF)

Advanced Air Strike Force (AASF)

Les unités d’origines sont toujours là mais elles vont être rejointes par des unités venues de Grande-Bretagne, l’impossibilité pour les allemands de débarquer dans les îles britanniques permettant à Londres de renforcer ses moyens aériens sur le continent européen.

-9th Medium Bomber Wing (9th MBW) : squadron 9 (Bristol Beaumont) squadron 57 (Martin 187 Baltimore), squadron 99 (Bristol Beaumont) et squadron 215 (Vickers Wellington)

-11th Medium Bomber Wing (11th MBW) : squadron 115 (Bristol Beaumont), squadron 148 (Bristol Beaumont) et squadron 149 (Bristol Beaumont)

-9th Tactical Air Wing (9th TAW) : squadron 35 (Hawker Fury II), squadron 88 (De Havilland Mosquito), squadron 40 (Hawker Typhoon) squadron 616 (Bristol Beaufighter)

-17th Fighter Wing (17th FW) : squadron 1 (Supermarine Spitfire Mk XII), squadron 23 (De Havilland Hornet), squadron 67 (Supermarine Spitfire Mk IX) et squadron 85 (Supermarine Spitfire Mk IX)

-18th Fighter Wing (18th FW) : squadron 146 (Supermarine Spitfire Mk IX), squadron 213 (Supermarine Spitfire Mk XII), squadron 79 (Hawker Fury II), squadron 41 (Supermarine Spitfire Mk IX) et squadron 602 (Hawker Fury II).

-Unités hors rang : squadron 59 (Westland Lysander), squadron 25 (De Havilland Mosquito) et squadron 2 (Westland Lysander)

-1st Tactical Transport Wing : Squadron 254 (Vickers Valetta Mk I) Squadron 255 (Douglas DC-3) et Squadron 256 (Avro York)

-3rd Tactical Transport Wing : Squadron 257 (Vickers Valetta Mk I) Squadron 258 (Handley-Page Hasting) et Squadron 259 (Vickers VC-1)

Canadian Air Component in France (CACF)

Si les canadiens ont combattu durant la Campagne de France (1949) ils n’ont pas eu la chance de posséder un appui aérien national, la RCAF tardant à s’installer sur le continent. Ce n’est qu’au printemps 1950 que les premiers squadrons de la Composante Aérienne Canadienne en France (CACF) arrivent sur notre territoire, participant à la riposte alliée lors de l’opération NIBELUNGEN.

Cette dernière terminée, le CACF peut se déployer sereinement en France, occupant de nombreux aérodromes et terrains tactiques de Normandie avec des bases arrières en Bretagne.

-5th Canadian Fighter Wing (5th CFW) : squadron 32 (Supermarine Spitfire), squadron 34 (Supermarine Spitfire), squadron 36 (Supermarine Spitfire) et squadron 38 (Bristol Beaufighter)

-6th Canadian Fighter Wing (6th CFW) : squadron 40 (Supermarine Spitfire), squadron 42 (Supermarine Spitfire), squadron 44 (Supermarine Spitfire) et squadron 46 (Bristol Beaufighter)

-7th Canadian Fighter Wing (7th CFW) : squadron 48 (Hawker Typhoon), squadron 50 (Hawker Typhoon), squadron 52 (Hawker Tempest) et squadron 95 (Hawker Tempest)

-2nd Canadian Bomber Wing (2nd CBW) : squadron 45 (Vickers Wellington), squadron 47 (Bristol Bollingbroke), squadron 49 (Vickers Wellington)

-4th Canadian Bomber Wing (4th CBW) : squadron 51 (Bristol Bollingbroke), squadron 53 (Vickers Wellington), squadron 55 (Vickers Wellington)

-3rd Canadian Reconnaisance Wing (3rd CRW) : squadron 57 (De Havilland Mosquito), squadron 59 (De Havilland Mosquito) et squadron 61 (Dewoitine D-720C)

-2nd Canadian Transport Wing (2nd CTW) : squadron 63 (Douglas C-47 Skytrain), squadron 65 (Douglas C-47 Skytrain) et squadron 67 (Douglas C-54 Skymaster)

Ordre de Bataille allié (6) : United States Air Forces in Europe (USAFE)

En guise d’avant-propos

Dès le début les américains prévoient d’envoyer d’importantes forces aériennes pour appuyer leurs troupes au sol mais aussi pour participer à la campagne de bombardements stratégiques contre l’Allemagne.

Les premières unités sont déployées en Grande-Bretagne au sein d’une 8th Air Force qui doit initialement regrouper tous les moyens aériens déployés en Europe mais devant la masse d’unités de chasse, de reconnaissance et de bombardement il faut très vite répartir les unités entre la 8ème Force Aérienne essentiellement tournée vers le bombardement stratégique et la 9th Air Force qui à un objectif, un but tactique en appui direct des forces au sol.

Quand les alliés déclenchent l’opération AVALANCHE le 18 juin 1951, les américains n’ont pas déployé toutes les unités prévues. On estime que 65% des unités prévues sont en Europe, en Grande-Bretagne et sur le continent.

8th Air Force

Cette 8ème Force Aérienne regroupe donc les unités à vocation stratégique. Comme le front français à une solidité incertaine, l’USAAF à décidé de baser ses bombardiers lourds, ses unités de chasse de reconnaissance en Grande-Bretagne, les îles britanniques devenant un gigantesque porte-avions incoulable. En juin 1951, cette grande force dispose des moyens suivants :

-Un Etat-Major

-65th Fighter Wing :

55th 78th 339th 361th Fighter Group (Lockheed P-38)

-67th Fighter Wing :

20th 352nd 356th 359th Fighter Group (Curtiss P-40 Warhawk) 384 appareils

-1st Combat Bombardement Wing (1st CBW) :

91st 381st 398th Combat Bombardement Group (Boeing B-17 Flying Fortress) 216 appareils

-94th Combat Bombardement Wing (94th CBW) :

351st 384th 401th Combat Bombardement Group (Consolidated B-24 Giant) 216 appareils

-50th Troop Carrier Wing :

439th Troop Carrier Group (Curtiss C-46 Commando) 440th 441st 442nd Troop Carrier Group (Douglas C-47 Skytrain) 360 appareils (288 C-47 et 72 C-46)

Total : 1464 appareils

9th Air Force

Si les forces de la 8th Air Force rallient la Grande-Bretagne pour leur immense majorité, la 9th Air Force doit elle gagner le continent et plus précisément la France ce qui ne va pas sans poser de problèmes avec des aérodromes pour certains saturés ce qui ne peut que poser des problèmes de sécurité.

De nouveaux terrains sont aménagés mais il faudra souvent jongler entre aérodromes en durs et terrains sommairement aménagés. Heureusement à l’époque les appareils ne sont pas trop exigeants et se contentent de peu….. .

Au moment où est declenché AVALANCHE, la 9ème Force Aérienne comprend les unités suivantes :

-Un Etat-major

-70th Fighter Wing :

48th 367th 371th 474th Fighter Group (Republic P-47 Thunderbolt) 384 appareils

-84th Fighter Wing :

50th 404th 405th 406th Fighter Group (Bell P-39 Airacobra) 384 appareils

-2nd Combat Bombardement Wing :

389th 445th 453th Combat Bombardement Group (North American B-25 Mitchell) 288 appareils

-20th Combat Bombardement Wing :

93th 446th 448th Combat Bombardement Group (Martin B-26 Marauder) 288 appareils

-97th Combat Attack Wing :

397th 409th 410th Attack Group (Republic P-47 Thunderbolt) 288 appareils

-98th Combat Attack Wing :

322nd 323rd 349th Attack Group (Republic P-47 Thunderbolt) 288 appareils

-99th Combat Attack Wing :

344th 391st 394th Attack Group (Douglas A-26 Invader) 192 appareils

Total : 2112 appareils

NdA les autres unités vont progressivement arriver mais ce n’est qu’au moment de BOREALIS en octobre 1953 que l’USAFE à atteignera l’apogée de sa puissance.

Ordre de Bataille allié (7) : autres unités aériennes alliées

Aéronautique Militaire Belge Libre (AMBL)

Dès la fin de la Campagne de Belgique et dès la certitude que la capitulation des troupes belges le 27 juin 1949 n’annonçait pas celle du gouvernement s’est posée la question de la reconstitution des forces armées belges, un outil forcément dépendant du bon vouloir allié et limité par le contexte et les circonstances.

Si quelques officiers ont voulu profiter de la situation pour créer une armée de l’air indépendante, la majorité préféra conserver une armée de l’air semi-autonome dépendant de l’armée de terre.

Un temps on pensa appeler cette nouvelle entité Forces Aériennes Belges Libres (FABL) avant de choisir un nom plus consensuel à savoir celui d’Aeronautique Militaire Belge Libre (AMBL).

L’AMBL voit officiellement le jour le 27 février 1950 sur la base aérienne de Caen-Carpiquet, une cérémonie symbolique car la montée en puissance de la force aérienne belge se faisait loin des bombes allemandes sur la base aérienne de Montoir de Bretagne près de Saint-Nazaire.

Cette force aérienne est une grosse escadre avec quatre squadrons de chasse, un squadron de bombardement, un squadron de reconnaissance et un squadron de transport. A cela s’ajoute une unité d’entrainement qui dispose d’abord d’appareils ayant survécu à cette ordalie que fût la Campagne de Belgique.

A noter que ces unités disposaient d’une double désignation, une désignation belge et française et une désignation dite Commonwealth dans la série des 400.

Le général Villeneuve dira ainsi sous forme de boutade à un général belge «Donc maintenant c’est George VI votre roi ?» ce qui parait-il à peu fait rire le général en question et que cela à quasiment déclenché un incident diplomatique. Comme le dira le «Général Tornade» à un journaliste du «Plat pays» : «Visiblement on peut rire de tout mais pas avec tout le monde».

Au moment du déclenchement d’Avalanche, les forces aériennes belges comprennent les unités et les moyens suivants :

-Escadron de Chasse n°1/N°448 (Belgian) Squadron : Arsenal VG-39

-Escadron de Bombardement n°2/n°449 (Belgian) Squadron : Lioré et Olivier Léo 458ter

-Escadron de Chasse n°3/N°450 (Belgian) Squadron : Arsenal VG-39

-Escadron de Reconnaissance n°4/n°451 (Belgian) Squadron : Bloch MB-176bis

-Escadron de Chasse n°5/n°452 (Belgian) Squadron : Bréguet Br700bis

-Escadron de Transport n°6/N°453 (Belgian) Squadron : Douglas C-47 Skytrain

-Escadron de Chasse-bombardement n°7/N°454 (Belgian) Squadron : Arsenal VG-40.

-Belgian Training Unit (BTU) : deux Bréguet Br694, douze North American T-6 et huit Dewoitine D-720

1ère Escadre Aérienne Néerlandaise (1. Nederlandische luchtvleugel)

Pour l’opération AVALANCHE, les alliés mobilisent de nouvelles unités notamment des unités néerlandaises. Ceux-ci ont formé en février 1950 l’Escadre Néerlandaise en Grande-Bretagne ce qui donnait en version originale : Nederlandse Vleugel in Groot-Brittannië.

Une fois sur le continent, elle prend le nom de 1ère Escadre Aérienne Néerlandaise ou 1. Nederlandische luchtvleugel. Elle comprend les unités suivantes :


-N°434 Squadron (NL) : Hawker Fury II

-N°436 Squadron (NL) : Hawker Fury II

-N°438 Squadron (NL) : Hawker Fury II

-N°440 Squadron (NL) : Bristol Beaufighter Mk IVF

-N°435 Squadron (NL) : North American B-25 Mitchell

-N°437 Squadron (NL) : North American B-25 Mitchell

-N°439 Squadron (NL) : De Havilland Mosquito

-N°441 Squadron (NL) : Douglas C-47 Skytrain.

Aviation Polonaise en France (Polskie Siły Powietrzne we Francji)

Comme nous l’avons vu plus haut à l’origine les unités aériennes polonaises en France se composaient de deux escadres de chasse, d’une escadre de bombardement et de deux groupes de reconnaissance indépendants.

Les pertes de la Campagne de France (1949) ont imposé la dissolution d’une escadre de chasse et le transfert de groupes de chasse à l’escadre survivante. Cela nous donne le panorama suivant :

-21ème Escadre de Chasse/1ère Escadre de Chasse Polonaise : GC I/21 «Varsovie», GC II/21 «Szczecin» (ex-GC II/23), GC III/21 «Wilno» (ex-GC-IV/23) et GC IV/21 «Lublin», quatre groupes alignant au total 108 Supermarine Spitfire Mk IX.

-37ème Escadre de Bombardement Léger (37ème EBLg) : GB I/37 «Poméranie», GB II/37 «Silésie» et GB III/37 «Grande Pologne» volant initialement sur 81 Douglas DB-7, appareils remplacés progressivement par des Douglas A-20 Havoc. En juin 1951, le 1er et le 2ème groupe ont terminé leur transformation, le 3ème groupe attendant encore.

-GR «Cracovie» : douze Bloch MB-176

-GR «Poznan» : douze Bloch MB-176

Unités aériennes tchécoslovaques

-22ème Escadre de Chasse (1ère Escadre de Chasse Tchècoslovaque) : GC I/22 «Cechy», GC II/22 «Rus», GC III/22 «Karpathy» soit 81 Supermarine Spitfire Mk IX

-50ème Escadre de Bombardement Moyen (50ème EBM) : GB I/50 «Praha» GB II/50 «Bracislava» et GB III/50 «Liberec» 81 Amiot 351 (en attendant les 371)

-GR I/51 «Tatras» : douze Bloch MB-176

-GR II/51 «Vitava» : douze Bloch MB-176

Le Conflit (107) Europe Occidentale (73)

Ordre de Bataille des Forces Alliées (3) : Forces Aériennes Britanniques et Canadiennes

Advanced Air Strike Force (AASF)

Les unités d’origines sont toujours là mais elles vont être rejointes par des unités venues de Grande-Bretagne, l’impossiblité pour les allemands de débarquer dans les îles britanniques permettant à Londres de renforcer ses moyens aériens sur le continent européen.

-9th Medium Bomber Wing (9th MBW) :

squadron 9 (Bristol Beaumont) squadron 57 (Martin 187 Baltimore), squadron 99 (Vickers Wellington) et squadron 215 (Vickers Wellington)

-11th Medium Bomber Wing (11th MBW) :

squadron 115 (Vickers Wellington), squadron 148 (Bristol Beaumont) et squadron 149 (Bristol Beaumont)

-9th Tactical Air Wing (9th TAW) :

squadron 35 (Hawker Fury II), squadron 88 (De Havilland Mosquito), squadron 40 (Hawker Typhoon) squadron 616 (Bristol Beaufighter)

-17th Fighter Wing (17th FW) :

squadron 1 (Supermarine Spitfire Mk XII), squadron 23 (De Havilland Hornet), squadron 67 (Supermarine Spitfire Mk IX) et squadron 85 (Supermarine Spitfire Mk IX)

-18th Fighter Wing (18th FW) :

squadron 146 (Supermarine Spitfire Mk IX), squadron 213 (Supermarine Spitfire Mk XII), squadron 79 (Hawker Fury II), squadron 41 (Supermarine Spitfire Mk IX) et squadron 602 (Hawker Fury II).

-Unités hors rang :

squadron 59 (Westland Lysander), squadron 25 (De Havilland Mosquito) et squadron 2 (Westland Lysander)

-1st Tactical Transport Wing :

Squadron 254 (Vickers Valetta Mk I) Squadron 255 (Douglas DC-3) et Squadron 256 (Avro York)

-3rd Tactical Transport Wing :

Squadron 257 (Vickers Valetta Mk I) Squadron 258 (Handley-Page Hasting) et Squadron 259 (Vickers VC-1)

Canadian Air Component in France (CACF)

Si les canadiens ont combattu durant la Campagne de France (1949) ils n’ont pas eu la chance de posséder un appui aérien national, la RCAF tardant à s’installer sur le continent. Ce n’est qu’au printemps 1950 que les premiers squadrons de la Composante Aérienne Canadienne en France (CACF) arrivent sur notre territoire, participant à la riposte alliée lors de l’opération NIBELUNGEN.

Cette dernière terminée, le CACF peut se déployer sereinement en France, occupant de nombreux aérodromes et terrains tactiques de Normandie avec des bases arrières en Bretagne.

-5th Canadian Fighter Wing (5th CFW) :

squadron 32 (Supermarine Spitfire), squadron 34 (Supermarine Spitfire), squadron 36 (Supermarine Spitfire) et squadron 38 (Bristol Beaufighter)

-6th Canadian Fighter Wing (6th CFW) :

squadron 40 (Supermarine Spitfire), squadron 42 (Supermarine Spitfire), squadron 55 (Supermarine Spitfire) et squadron 46 (Bristol Beaufighter)

-7th Canadian Fighter Wing (7th CFW) :

squadron 48 (Hawker Typhoon), squadron 50 (Hawker Typhoon), squadron 52 (Hawker Tempest) et squadron 95 (Hawker Tempest)

-2nd Canadian Bomber Wing (2nd CBW) :

squadron 45 (Vickers Wellington), squadron 47 (Bristol Bollingbroke), squadron 49 (Vickers Wellington)

-4th Canadian Bomber Wing (4th CBW) :

squadron 51 (Bristol Bollingbroke), squadron 53 (Vickers Wellington), squadron 55 (Vickers Wellington)

-3rd Canadian Reconnaisance Wing (3rd CRW) :

squadron 57 (De Havilland Mosquito), squadron 59 (De Havilland Mosquito) et squadron 61 (Dewoitine D-720C)

-2nd Canadian Transport Wing (2nd CTW) :

squadron 63 (Douglas C-47 Skytrain), squadron 65 (Douglas C-47 Skytrain) et squadron 67 (Douglas C-54 Skymaster)

Ordre de Bataille des Forces Alliées (4) : Forces Aériennes Belges Polonaises et Tchécoslovaques

NdA L’Escadre Néerlandaise en Grande-Bretagne ne passe sur le continent qu’à l’automne 1950 donc bien après l’opération NIBELUNGEN.

Aeronautique Militaire Belge Libre (AMBL)

Tout en reconstituant une véritable de force de combat terrestre, le gouvernement belge en exil à Caen se préoccupe de reconstituer une aviation. Si quelques esprits «avancés» (NdA oui mais avancés par rapport à quoi ?) proposent la création d’une aviation indépendante, la majorité s’accorde pour «tout changer pour que rien ne change».

L’aviation belge en exil restera donc une entité de l’armée de terre. A situation exceptionnelle, dénomination exceptionnelle : l’Aéronautique Militaire Belge devient l’Aéronautique Militaire Belge Libre. Il semble que le nom de FABL (Forces Aériennes Belges Libres) à été étudié mais rejeté car donnant l’idée, l’illusion que l’aviation militaire belge devenait indépendante (elle devrai attendre l’après guerre pour cela).

L’AMBL est officiellement créée le 27 février 1950 sur la base aérienne de Caen-Carpiquet, une cérémonie symbolique car la montée en puissance de la force aérienne belge se faisait loin des bombes allemandes sur la base aérienne de Montoir de Bretagne.

Cette force aérienne est une grosse escadre avec quatre squadrons de chasse, un squadron de bombardement, un squadron de reconnaisance et un squadron de transport. A cela s’ajoute une unité d’entrainement qui dispose d’abord d’appareils ayant survécu à cette ordalie que fût la Campagne de Belgique.

A noter que ces unités disposaient d’une double désignation, une désignation belge et française et une désignation dite Commonwealth dans la série des 400. Le général Villeneuve dira ainsi sous forrme de boutade à un général belge «Donc maintenant c’est George VI votre roi ?» ce qui parait-il à peu fait rire le général en question et que cela à quasiment déclenché un incident diplomatique.

-Escadron de Chasse n°1/N°448 (Belgian) Squadron : Arsenal VG-39

-Escadron de Bombardement n°2/n°449 (Belgian) Squadron : Lioré et Olivier Léo 458ter

-Escadron de Chasse n°3/N°450 (Belgian) Squadron : Arsenal VG-39

-Escadron de Reconnaissance n°4/n°451 (Belgian) Squadron : Bloch MB-176bis

-Escadron de Chasse n°5/n°452 (Belgian) Squadron : Bréguet Br700bis

-Escadron de Transport n°6/N°453 (Belgian) Squadron : Douglas C-47 Skytrain

-Escadron de Chasse-bombardement n°7/N°454 (Belgian) Squadron : Arsenal VG-40.

A cela s’ajoute la Belgian Training Unit (BTU) qui dispose initialement de deux Bréguet Br694, de deux Renard R-31B, de deux Dewoitine D-720 et de deux Hawker Hurricane. Ces appareils seront remplacés durant le conflit par des North American T-6 et par des Dewoitine D-720.

Aviation Polonaise en France (Polskie Siły Powietrzne we Francji)

Comme nous l’avons vu plus haut à l’origine les unités aériennes polonaises en France se composaient de deux escadres de chasse, d’une escadre de bombardement et de deux groupes de reconnaissance indépendants.

Les pertes de la Campagne de France (1949) ont imposé la dissolution d’une escadre de chasse et le transfert de groupes de chasse à l’escadre survivante. Cela nous donne le panorama suivant :

-21ème Escadre de Chasse/1ère Escadre de Chasse Polonaise : GC I/21 «Varsovie», GC II/21 «Szczecin» (ex-GC II/23), GC III/21 «Wilno» (ex-GC-IV/23) et GC IV/21 «Lublin», quatre groupes alignant au total 108 Supermarine Spitfire Mk IX.

-37ème Escadre de Bombardement Léger (37ème EBLg) : GB I/37 «Poméranie», GB II/37 «Silésie» et GB III/37 «Grande Pologne» volant initialement sur 81 Douglas DB-7, appareils remplacés progressivement par des Douglas A-20 Havoc puis par des North American B-25 Mitchell.

-Deux Groupes de Reconnaissance Indépendants : chaque groupe dispose de douze Bloch MB-175 qui seront remplacés par des Bloch MB-176.

Ces deux groupes initialement connus sous le nom de «GR polonais n°1» et «GR polonais n°2» sont rebaptisés après la Campagne de France avec les noms de groupes de chasse dissous, devenant les «GR Cracovie» et «GR Poznan»

Unités aériennes tchécoslovaques

-22ème Escadre de Chasse (1ère Escadre de Chasse Tchècoslovaque) : GC I/22 «Cechy», GC II/22 «Rus», GC III/22 «Karpathy» soit 81 Supermarine Spitfire Mk IX

-50ème Escadre de Bombardement Moyen (50ème EBM) : GB I/50 «Praha» GB II/50 «Bracislava» et GB III/50 «Liberec» 81 Amiot 351 (en attendant les 371)

-Deux Groupes Indépendants de Reconnaissance : GIR tchécoslovaque n°1 (puis GR I/51 «Tatras») et GIR tchécoslovaque n°2 (puis GR II/51 «Vltava») avec chacun douze Bloch MB-176.

Le Conflit (105) Europe Occidentale (71)

Ordre de Bataille des Forces Alliées (2) : Armée de l’Air Française

En Guise d’avant propos

Quand les allemands attaquent à nouveau, les forces aériennes alliées et notamment françaises sont en pleine réorganisation. Cela aurait pu provoquer une belle pagaille mais fort heureusement les aviateurs tricolores n’ont pas mis tous leurs œufs dans le même panier, gardant suffisamment d’unités opérationnelles pour faire face à un nouveau coup de Jarnac des fridolins.

Cette réorganisation tente de tirer les leçons des combats de la Campagne de France (1949) en adaptant les structures pour tirer la quintessence d’un personnel toujours plus motivé et qui bénéficie d’une expérience chèrement acquise, le combat représentant pour un militaire la plus implacable, la plus redoutable, la plus intransigeante des ordalies.

Cette réorganisation ne se fait pas sans débats et sans crispation notamment sur le fait que certaines unités sont mises en sommeil faute de moyens suffisamment pour les armer toutes.

Cette mise en sommeil est censée être provisoire mais comme nous le savons tous le provisoire peut parfois durer….. .

Pour résumer cette réorganisation voit le regroupement sous l’autorité de l’Armée de l’Air de toutes les unités de combat et de soutien. Désormais l’armée de terre ne contrôlera que temporairement des unités de chasse, de bombardement, d’assaut et de reconnaissance pour une mission précise sous l’autorité des GRAVIA et des EACA.

Ces derniers succèdent aux GAO mais ce n’est pas un simple changement sémantique. En effet sous le contrôle de l’Element Aérien de Corps d’Armée pourront être placés des groupes de chasse, des groupes d’assaut, des groupes de bombardement et bien entendu des groupes de reconnaissance et d’observation.

Les différents commandements (inspirés des commands de la RAF) sont toujours mais leur périmètre et leur nom évolue. Ces commandements regroupent des escadres et parfois des groupes indépendants.

Les escadres notamment de chasse sont réorganisées avec désormais quatre groupes, trois de monomoteurs et un de bimoteurs au lieu de trois groupes disposant de trois escadrilles de monomoteurs et d’une escadrille de bimoteurs. Ce choix à été en partie motivée par des questions logistiques (ravitaillement et entretien).

L’équipement va aussi évoluer les modèles les plus anciens sont progressivement remplacés par des modèles plus moderne qu’il s’agisse d’une évolution de l’avion en service ou d’un nouvel appareil.

Un temps il fût question de transférer la Défense Antiaérienne du Territoire (DAT) à l’armée de terre mais l’Armée de l’Air à estimé qu’elle devait être de son ressort. Elle est toujours organisée en batteries autonomes pour couvrir les villes de l’arrière avec des groupements pour protéger la zone des armées, laissant le front stricto sensu sous le contrôle des GAAC de l’Armée de Terre. Cette DAT défend du CFCA.

Aux côtés des unités françaises on trouve également l’Advanced Air Strike Force (AASF) britannique, des unités canadiennes (Composante Aérienne Canadienne en France/Canadian Air Component in France), des unités polonaises, tchécoslovaques, belges et néerlandaises en attendant les unités américaines. Certes les Etats-Unis sont entrés en guerre officiellement le 21 mars 1950 mais ils ne sont bien entendus pas en état d’envoyer des moyens aériens et terrestres en France au moment de l’opération NIBELUNGEN (NdA voir naturellement dans la partie idoine).

-Un Etat-Major

-L’Etat-Major de l’Armée de l’Air s’est implanté du côté de Tours d’abord dans un camp attenant à la base aérienne 109 de Tours puis à partir de l’automne 1950 dans des installations similaires à celles aménagées pour ATLANTIDE II. Nom de code de cette base de commandement toujours utilisée aujourd’hui : EOLE.

Cette installation souterraine comprend des bureaux, des centraux de communication, des lieux de vie, un hôpital, des stocks pour permettre à la base de rester autonome le plus longtemps possible.

Bien entendu il y à de sérieux moyens de défense avec des blockhaus pour la défense terrestre, des patrouilles motorisées et des batteries de DCA. Naturellement la base est soigneusement camouflée même si à plusieurs reprises des bombes tomberont à proximité sans que l’on sache si les allemands avaient localisé cette base ou si il s’agissait d’une simple coïncidence.

-Défense Antiaérienne du Territoire (DAT)

Comme nous l’avons vu plus haut la DAT aurait pu passer sous le contrôle de l’armée de terre mais l’Armée de l’Air à tenu à conserver la DCA du territoire sous son contrôle et plus précisément sous l’autorité du CFCA. Comme toutes les unités de l’armée de l’air, la DAT connait une totale réorganisation. Cela nous donne le panorama suivant :

-Brigade Anti-Aérienne de la Paris (BAAP) :

Cette BAAP couvre la Poche de Paris avec des batteries lourdes et des batteries légères.

-1ère Batterie : 12 canons de 90mm CA modèle 1939

-2ème Batterie : 16 canons de 37mm CA Schneider modèle 1941

-3ème Batterie : 12 canons de 90mm CA modèle 1939

-4ème Batterie : 16 canons de 25mm Hotchkiss CA modèle 1938

-5ème Batterie : 12 canons de 90mm CA modèle 1939

-6ème Batterie : 16 canons de 37mm CA Schneider modèle 1941

-7ème Batterie : 12 canons de 90mm CA modèle 1939

-8ème Batterie : 16 canons de 25mm Hotchkiss CA modèle 1938

-Groupement Anti-Aérien de La Seine (GAAS) :

Sous ce commandement on trouve trois brigades qui assurent la défense antiaérienne de la rive sud de La Seine entre l’estuaire et Paris. Ces batteries disposent de batteries lourdes et de batteries légères.

-1er Brigade Anti-Aérienne de La Seine : 9ème Batterie (ex-Batterie Lourde du Havre) 12 canons de 75mm CA modèle 1944, 10ème Batterie (ex-Batterie légère du Havre) 16 canons de 37mm CA Schneider modèle 1941, 11ème Batterie (ex-Batterie légère de Rouen) 16 canons de 37mm CA Schneider modèle 1941 et 12ème Batterie (ex-Batterie Lourde de Rouen) 12 canons de 75mm CA modèle 1944.

-2ème Brigade Anti-Aérienne de La Seine : 13ème Batterie (douze canons de 90mm CA modèle 1939), 14ème Batterie (douze canons de 75mm CA modèle 1944), 15ème Batterie (douze canons de 75mm CA modèle 1944), 16ème Batterie (seize canons de 37mm CA Schneider modèle 1941), 17ème Batterie (seize canons de 25mm Hotchkiss CA modèle 1938) et 18ème Batterie (seize canons de 25mm Hotchkiss CA modèle 1938).

-3ème Brigade Anti-Aérienne de La Seine : 19ème Batterie (douze canons de 75mm CA modèle 1944), 20ème Batterie (douze canons de 75mm CA modèle 1944),21ème Batterie (seize canons de 37mm Schneider CA modèle 1941) et 22ème Batterie (seize canons de 25mm Hotchkiss CA modèle 1938)

-Brigade Antiaérienne Autonome de Caen :

23ème Batterie (douze canons de 37mm Schneider CA modèle 1941), 24ème Batterie (douze canons de 37mm Schneider CA modèle 1941), 25ème Batterie (8 canons de 90mm CA modèle 1939).

-Groupement Anti-Aérien de Bourgogne (GAAB) :

Sous ce terme un peu pompeux se trouve trois brigades dont la zone de compétence correspond aux zones de responsabilité des 3ème, 4ème et 6ème Armées ce qui à relancé l’idée de rattacher la DAT à l’Armée de Terre ce à quoi l’armée de l’air à répondu «On vous donnera nos artilleurs antiaériens le jour où vous nous rendrez nos parachutistes».

-4ème Brigade Anti-Aérienne (3ème Armée) : 26ème Batterie (douze canons de 75mm CA modèle 1944) 27ème Batterie (douze canons de 90mm CA modèle 1939), 28ème Batterie (seize canons de 37mm Schneider CA modèle 1941), 29ème Batterie (seize canons de 37mm Schneider CA modèle 1941)

-5ème Brigade Anti-Aérienne (4ème Armée) : 30ème Batterie (douze canons de 90mm CA modèle 1939), 31ème Batterie (douze canons de 90mm CA modèle 1939), 32ème Batterie (seize canons de 25mm Hotchkiss CA modèle 1944), 33ème Batterie (seize canons de 37mm Schneider CA modèle 1941)

-6ème Brigade Antiaérienne (6ème Armée) : 34ème Batterie (douze canons de 75mm CA modèle 1944) 35ème Batterie (douze canons de 90mm CA modèle 1939), 36ème Batterie (seize canons de 37mm Schneider CA modèle 1941), 37ème Batterie (seize canons de 25mm Hotchkiss CA modèle 1938)

-Autres Batteries

-Les Batteries couvrant Rennes, Nantes, Saint-Nazaire, La Rochelle, Bordeaux, Toulouse, Pau, Marseille, Port-Vendres, Nice et Lyon sont toujours là.

-Escadrilles Régionales de Chasse (ERC)

Bien qu’il fût question un temps de les dissoudre pour recompléter les unités de chasse «régulières», les ERC ont finalement été préservées à la fois parce qu’elles soulageaient les unités régulières de missions de défense secondaire et permettre à de jeunes pilotes de se faire les dents avant de combattre en première ligne.

C’était aussi la possibilité pour des pilotes aguerris de souffler un peu. Entre deux tours opérationnels, les pilotes expérimentés soit servaient d’instructeurs ou défendaient les villes de l’arrière où la menace ennemie était résiduelle.

Le dispositif des ERC est également réorganisée, certaines unités étant redéployées, d’autres disparues dans la fureur des combats sont recréées. Cela nous donne le panorama suivant :

-ERC-500 (Tours) : douze Dewoitine D-551

-ERC-501 (Caen) : douze Arsenal VG-36

-ERC-502 (Nantes) : douze Dewoitine D-551

-ERC-503 : cette escadrille est recréée pour défendre Bourges avec douze Arsenal VG-39

-ERC-504 (Marseille) : douze Dewoitine D-551

-ERC-505 (Paris) : douze Arsenal VG-36

-ERC-506 (Lyon) : douze Dewoitine D-551

-ERC-507 : escadrille redéployée à Tours avec douze Arsenal VG-36

-ERC-508 (Bordeaux) : douze Bloch MB-157

-ERC-509 (Toulouse) : douze Arsenal VG-39

-ERC-510 : escadrille redéployée à Clermont Ferrand avec douze Bloch MB-157

-Commandement des Forces de Chasse et d’Appui (CFCA)

Ce commandement regroupe les unités de chasse et de chasse de nuit de l’Armée de l’Air, des escadres de chasse désormais organisées en quatre groupes, trois groupes de monomoteurs et un groupe de bimoteurs. Certaines escadres sont comme nous le savons mises en sommeil en attendant une possible/probable/potentielle réactivation.

-2ème Escadre de Chasse «Corse» : (Arsenal VG-33 en voie de remplacement par des VG-36 et des Farman F.275 Frelon)

-GC I/2 «Balagne» (Arsenal VG-36) GC II/2 «Monte Cito» (Arsenal VG-33) GC III/2 «Cap Corse» (Arsenal VG-36) et GC IV/2 «Alta Rocca» (Farman F.275 Frelon) (NdA : Ce dernier groupe est le premier équipé de cet appareil, version française du De Havilland DH.103 Hornet)

-3ème Escadre de Chasse mise en sommeil

-4ème Escadre de Chasse «Normandie» : (Curtiss H-81 _qui doit à terme être remplacé par des Bloch MB-159_ et Lockheed H-322 Eclair _qui doivent être remplacés à terme par des Bréguet Br700bis_)

-GC I/4 «Le Havre» (Curtiss H-81), GC II/4 «Caen» (Bloch MB-159), GC III/4 «Rouen» (Curtiss H-81) et GC IV/4 «Cherbourg» (Lockheed H-322 Eclair)

-5ème Escadre de Chasse mise en sommeil

-6ème Escadre de Chasse mise en sommeil

-7ème Escadre de Chasse «Provence» (Dewoitine D-520 en phase de remplacement par le D-551 et des Bréguet Br700C2 par des Br700bis)

-GC I/7 «Luberon» (Dewoitine D-551), GC II/7 «Camargue» (Dewoitine D-520), GC III/7 «Comtat» (Dewoitine D-520) et GC IV/7 «Queyras» (Bréguet Br700C2)

-8ème Escadre de Chasse «Flandre» : (Bloch MB-157 et Lockheed H-322 Eclair)

-GC I/8 «Dunkerque» (Bloch MB-157) GC II/8 «Lille» (Bloch MB-157) GC III/8 «Cassel» (Bloch MB-157) et GC IV/8 «Gravelines» (Lockheed H-322)

-9ème Escadre «Berry» (Bloch MB-157 et Bréguet Br700bis)

-GC I/9 «Bourges» (Bloch MB-157), GC II/9 «Chateauroux» (Bloch MB-157), GC III/9 «Vierzon» (Bloch MB-157) et GC IV/9 «Sologne» (Bréguet Br700bis)

NdA les 10ème, 11ème et 12ème escadres de chasse sont respectivement déployées en Afrique du Nord, au Levant et en Indochine. Le numéro 13 probablement par superstition n’à pas été attribué

-14ème Escadre «Auvergne» (Arsenal VG-33 et VG-36 puis à terme VG-40bis et ter + Bréguet Br700C2)

GC I/14 «Aubrac» (Arsenal VG-40bis) GC II/14 «Bourbonnais» (Arsenal VG-36) GC III/14 «Cantal» (Arsenal VG-33) et GC IV/14 «Allier» (Bréguet Br700C2)

-15ème Escadre «Gascogne» (Arsenal VG-36 VG-39 et Bréguet Br700C2)

GC I/15 «Quercy» (Arsenal VG-36) GC II/15 «Armagnac» (Arsenal VG-36) GC III/15 «Medoc» (Arsenal VG-39) et GC IV/15 «Béarn» (Bréguet Br700C2)

-16ème Escadre «Poitou» (Arsenal VG-39 et Bréguet Br700bis)

GC I/16 «Saintongeais» (Arsenal VG-39 et Bréguet Br700bis), GC II/16 «Angoumois» (Arsenal VG-39), GC III/16 «Cognaçais» (Arsenal VG-39) et GC IV/16 «Aunis» (Bréguet Br700bis)

-17ème Escadre «Occitanie» (Bloch MB-159 et Bréguet Br700C2)

GC I/17 «Ariège» (Bloch MB-159) GC II/17 «Comminges» (Bloch MB-159) GC III/17 «Bigorre» (Bloch MB-159) et GC IV/17 «Lavedan» (Bréguet Br700C2)

-18ème Escadre «Alpes» (Bloch MB-159 et Bréguet Br700C2)

GC I/18 «Dauphinois» (Bloch MB-159) GC II/18 «Queyras» (Bloch MB-159) GC III/18 «Verdon» (Bloch MB-159) et GC IV/18 «Briançonnais (Bréguet Br700C2)

-19ème Escadre «Alsace» (Dewoitine D-551 et Bréguet Br700bis en remplacement des H-322 et des Br700C2)

GC I/19 «Strasbourg» (Dewoitine D-551), GC II/19 «Mulhouse» (Dewoitine D-551), GC III/19 «Colmar» (Dewoitine D-551) et GC IV/19 «Haguenau» (Bréguet Br700bis)

-24ème Escadre de Chasse de Nuit (24ème ECN) «Artois» :

GC I/24 «Arras» (Hanriot NC-600bis), GC II/24 «Lens» (Hanriot NC-600) et GC III/24 «Bethune» (Hanriot NC-600)

-25ème Escadre de Chasse de Nuit (25ème ECN) «Bourgogne» :

GC I/25 «Dijon» (Hanriot NC-600), GC II/25 «Beaune» (Hanriot NC-600bis) et GC III/25 «Autun» (Hanriot NC-600)

-26ème Escadre de Chasse de Nuit (26ème ECN) «Hainaut» :

-GC I/26 «Valenciennes» (Hanriot NC-600bis) GC II/26 «Maubeuge» (Hanriot NC-600) et GC III/26 «Condé» (Hanriot NC-600)

Dominions (30) Canada (30)

La Royal Canadian Air Force (RCAF) au combat : Europe occidentale

Le Canada effectue de gros efforts sur le front français, le European Occidental Front dans la terminologie et la littérature historique anglo-saxonne. La RCAF regroupe les moyens aériens en France sous le nom de Composante Aérienne Canadienne en France (CACF) ou dans la langue de Shakespeare Canadian Air Componment in France.

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