Pologne et Pays Neutres (127) Turquie (17)

Croiseurs

Croiseur Hamidiyé

Le croiseur protégé Hamidiye est un croiseur de construction britannique. Il est mis sur cale sous le nom d’Abdül Hamid aux chantiers Armstrong Whitworth de Newcastle en avril 1902 lancé le 17 décembre 1903 et mis en service en avril 1904.

Rebaptisé en 1908 suite à la révolution Jeune-Turque, il réprime une révolte de la population grecque de Samos puis stoppe la contre-révolution d’avril 1909. Il participe aux guerres balkaniques puis à la première guerre mondiale en mer Noire.

Endommagé à plusieurs reprises au cours d’affrontements navals et de bombardements du littoral il est interné sous contrôle britannique de 1918 à 1925. Rendu à la marine turque, il est remis en état et modernisé, servant de navire-école à partir de 1940. Désarmé le 7 octobre 1944, il est démoli non avoir eu la satisfaction de voir son nom repris par un croiseur moderne construit aux Etats-Unis.

Caractéristiques Technniques

Déplacement : 3904 tonnes

Dimensions : longueur hors tout 112m longueur entre perpendiculaires 103.6m largeur 14.5m tirant d’eau 4.8m

Propulsion : deux machines verticales à triple expansion alimentées en vapeur par seize chaudières Niclause développant 12000ch et entrainant trois hélices

Performances : vitesse maximale 22.2 nœuds vitesse de croisière 16 nœuds

Protection : nc

Armement : (origine) deux canons de 150mm en tourelles simples (une avant et une arrière) huit canons de 120mm en affûts simples latéraux, six canons de 47mm, six canons de 37mm, deux tubes lance-torpilles de 457mm et jusqu’à 70 mines

(après guerre) nombre inconnu de canons de 150mm et de 76.2mm

Equipage : 400 en 1904 355 en 1915

Croiseur Mecidiye

Le Mecidiye est un croiseur protégé de construction américaine. Il est mis sur cale aux chantiers navals William Cramp & Sons de Philadelphie le 7 novembre 1901 lancé le 25 juillet 1903 et commissioned le 19 décembre 1903.

Il participe aux guerres balkaniques puis au premier conflit mondial en mer Noire. Le 3 avril 1915 il heurte une mine au large d’Odessa provoquant la mort de 26 marins. Echoué (ou coulé par petits fonds ?) il est relevé par les russes le 31 mai 1915.

Remis en service le 29 octobre 1915 sous le nom de Prut, il est capturé par les allemands le 1er mai 1918 et rendu le 13 mai aux ottomans. Sous contrôle allié de 1920 à 1925, il est réparé et modernisé de 1925 à 1927.

Navire-école en 1940, il est désarmé en décembre 1944 et démoli en 1947 après avoir cédé son nom à un croiseur lourd nettement plus moderne.

Caractéristiques Techniques

Déplacement : standard 3485 tonnes pleine charge 3967 tonnes

Dimensions : longueur 102.4m hors tout (100.5m entre perpendiculaires) largeur 12.8m tirant d’eau 4.8m

Propulsion : deux machines verticales à triple expansion alimentées en vapeur par seize chaudières Bacock & Wilcox développant 12500ch entrainant deux hélices

Vitesse maximale : 22 nœuds

Armement : deux canons de 152mm, huit canons de 120mm, six canons de 47mm, six canons de 37mm, deux tubes lance-torpilles de 457mm

Equipage : 302 hommes en 1903 355 hommes en 1915 et 310 en 1936

Croiseurs-torpilleurs classe Peyk-i Saviet

Le Peyk-i Saviet

Les croiseurs-torpilleurs Peyk-i Saviet et Berk-i Saviet sont des croiseurs-torpilleurs de conception et de fabrication allemande. Construits tous les deux chantiers navals Germaniawerft de Kiel, ils sont mis en service tous les deux en novembre 1907.

Les deux navires ne participent pas à la guerre italo-ottomane de 1911/1912, le premier étant interné à Suez par les autorités britanniques alors que le second n’est pas engagé. Ils participent en revanche tous les deux aux guerres balkaniques puis au premier conflit mondial.

Le Peyk-i Saviet est torpillé par le sous-marin britannique E-11 ce qui l’immobilise jusqu’en 1917 quand il reprend du service en mer Noire, escortant des convois de transport en direction du front caucasien.

Rebaptisé Peyk en 1923, il est modernisé entre 1925 et 1927 puis reconstruit entre 1936 et 1938 : nouvelle proue, superstructures reconstruites, armement modifié…… . Désarmé en 1944, il est démoli en 1947.

Son sister-ship est gravement endommagé en janvier 1915 par une mine ce qui va l’immobiliser jusqu’en avril 1918 date à laquelle il peut enfin reprendre du service.

Rebaptisé Berk en 1923, il est modernisé en 1924/25 puis reconstruit entre 1937 et 1939 subissant des travaux analogues à ceux de son sister-ship.

Il sert de navire-école à partir de 1938, reprennant brièvement du service actif durant la guerre de Pologne. Désarmé en décembre 1943 il est ferraillé à l’automne 1947.

Caractéristiques Techniques

Déplacement : standard 787 tonnes

Dimensions : longueur hors tout 80m largeur 8.4m tirant d’eau 2.5m

Propulsion : deux machines verticales à triple expansions alimentées en vapeur par des chaudières entrainant deux hélices

Vitesse maximale : 21 nœuds distance franchissable 3240 miles nautiques (vitesse inconnue)

Armement : deux canons de 105mm, six canons de 57mm, six canons de 37mm, trois tubes lance-torpilles de 450mm

Equipage : 105 officiers et marins

Croiseurs lourds classe Hamidiye

L’Hamidiyé pardon le USS Wichita (CA-45)

A la fin des années trente les croiseurs de la marine turque sont obsolètes. La question de leur remplacement se pose. Après l’étude de plusieurs projets (croiseurs légers, croiseurs lourds, croiseurs légers antiaériens), décision est prise de construire deux croiseurs lourds à canons de 203mm.

Après avoir étudié le type Trento italien, le type Saint Louis français les turcs choisissent le type Wichita américain. L’unique USS Wichita (CA-45) pouvait être considéré comme le «chainon manquant» entre les premiers croiseurs lourds américains et les unités de la classe Baltimore, combinant la coque des Brooklyn avec neuf canons de 203mm en trois tourelles triples.

-Le TCG Hamidiye est mis sur cale aux chantiers navals William Cramp & Sons de Philadelphie le 14 septembre 1941 lancé le 8 juin 1943 et mis en service le 14 octobre 1944.

Opérationnel seulement en 1947, le croiseur lourd va opérer quasi-exclusivement en mer Noire d’abord seul puis en compgnie du Suleiman, les deux navires servant d’instrument de diplomatie et de dissuasion.

Durant le second conflit mondial le croiseur lourd va effectuer des patrouilles, des escortes de convois côtiers et des exercices de tir. Hélas ou heureusement il n’aura pas à participer à des combats durant toute sa carrière qui s’achève le 14 octobre 1975 quand il est désarmé. Il est vendu à la démolition et demantelé en 1977.

-Le TCG Mecidiye est mis sur cale aux chantiers navals William Cramp & Sons de Philadelphie le 12 septembre 1943 lancé le 8 juin 1945 et mis en service le 14 octobre 1946.

A la différence de son sister-ship il est déployé en Méditerranée. Effectuant des patrouilles de dissuasion et des exercices de tir, il est endommagé le 4 mars 1950 par une explosion dont on ignore encore aujourd’hui l’origine, aucune hypothèse satisfaisante ne faisant consensus entre une mine, une torpille, une explosion accidentelle….. .

Réparé il est remis en service le 18 septembre 1951 mais pour être à nouveau endommagé le 27 juin 1952 par une collision avec un ferry alors qu’il traversait le Bosphore pour remplacer son sister-ship immobilisé pour carénage.

Réparé il est remis en service le 17 janvier 1953 et ne va plus faire parler de lui jusqu’à la fin de sa carrière le 14 mars 1972. Ce jour un incendie ravage son appareil propulsif provoquant la mort essentiellement par asphyxie de 74 marins.

Jugé trop ancien pour être réparé à un coût raisonable, le Mecidiye est désarmé le 8 juin 1972 puis après récupération de pièces pour son sister-ship vendu à la démolition et démantelé courant 1975.

Caracteristiques Techniques

Déplacement : standard 9767 tonnes pleine charge 11074 tonnes

Dimensions : longueur hors tout 185.42m largeur 18.82m tirant d’eau 6.05m

Appareil propulsif : 4 turbines à engrenages Parson alimentées par 8 chaudières Babcock & Wilcox développant une puissance totale de 100000ch et entrainant quatre hélices

Performances : vitesse maximale 32.5 noeuds distance franchissable 10000 miles nautiques à 15 noeuds

Protection : ceinture blindée : 140mm pont blindé : 50mm barbettes : 152mm tourelles de 203mm : (toit) 50mm (côtés) 170mm

Armement : 9 canons de 203mm (8inch) Mark 12 en trois tourelles triples (deux avant et une arrière); 8 canons de 127mm Mk12 en huit affûts simples huit canons de 40mm et douze canons de 20mm, nombre porté ultérieurement à seize et vingt-quatre unités.

Après guerre les canons de 20 et de 40mm sont remplacés par huit canons de 76mm en quatre affûts doubles.

Aviation : deux catapultes installés à la poupe avec quatre hydravions. Installlations débarquées en 1958. Plate-forme hélicoptères sans hangar installé à la poupe et aire d’hélitreuillage à la proue

Equipage : 929 officiers et marins

Destroyers

Classe Adatepe

Composé de deux unités (Adatepe Kocatepe), cette classe est composée de deux destroyers de conception et de fabrication italienne inspirés des Folgore mais qui se différenciait par l’armement (artillerie en affûts simples au lieu d’affûts doubles), une coque plus longue et deux cheminées au lieu d’une seule.

Le Kocatepe

Mis en service en octobre 1931 ces deux navires connaissent des sorts différents, le Kocatepe est victime d’une mine le 14 mars 1952, une mine visiblement turque, une mine à orin ayant rompu son cable.

Coupé en deux le navire, le navire coule rapidement emportant une bonne partie de son équipage ne laissant que 62 officiers et marins sur 149.

L’Adatepe survit au second conflit mondial, étant désarmé le 14 mars 1957, utilisé comme ponton-école jusqu’au 27 mars 1960 date à laquelle il est coulé comme cible.

Caractéristiques Techniques

Déplacement : standard 1270 tonnes pleine charge 1676 tonnes

Dimensions : longueur hors tout 100.2m largeur 9.37m tirant d’eau 2.9m

Propulsion : deux turbines à engrenages Parson alimentées en vapeur par trois chaudières développant 40000ch et entrainant deux hélices

Performances : vitesse maximale 36 nœuds distance franchissable 3500 miles nautiques à 15 nœuds

Armement : quatre canons de 120mm en affûts simples sous masque, trois puis huit canons de 40mm Bofors, six tubes lance-torpilles de 533mm

Equipage : 149 officiers et marins

Classe Tinaztepe

Le Tinaztepe

Les TCG Tinaztepe et Zafer sont deux autres destroyers de conception et de fabrication italienne inspirées des Freccia.

Mis en service en juin 1932 ils survivent tous les deux au second conflit mondial, étant désarmés respectivement les 14 février 1954 et 15 octobre 1958. Un temps en réserve, servant de pontons-écoles jusqu’à leur démolition menée respectivement en 1970 et 1972.

Caractéristiques Techniques

Déplacement : standard 1225 tonnes pleine charge 1635 tonnes

Dimensions : longueur 96m largeur 9.3m tirant d’eau 3.28m

Propulsion : deux turbines à engrenages Parson alimentées en vapeur par trois chaudières Thornycroft développant 35000ch et entrainant deux hélices

Performances : vitesse maximale 36 nœuds distance franchissable 3500 miles nautiques à 15 nouds

Armement : quatre canons de 120mm en affûts simples sous masque (deux avant deux arrières), deux canons de 40mm et deux canons de 20mm (nombre porté à huit et six ultérieurement), six tubes lance-torpilles de 533mm en deux plate-formes triples

Equipage : 149 officiers et marins

Classe Demirhisar

Le TCG Demirhisar

Les huit unités de classe Demirhisar ne sont pas italiens mais britanniques. Inspirés du type I ces unités ont été construites en Grande-Bretagne pour les quatre premières et en Turquie pour les quatre dernières non sans mal d’ailleurs en raison de problèmes industriels.

Le TCG Demirhisar est mis en service en mars 1942 (désarmé en 1958), le Sultanhisar est mis en service en septembre 1942 (désarmé en 1958), le TCG Miavenet est mis en service en juin 1943 (désarmé en 1959), le TCG Gayret est mis en service en décembre 1943 (désarmé en 1957).

Les quatre unités construites en Turquie ont été mises en service en décembre 1945 (TCG Giresun), en octobre 1946 (TCG Gelibolu), en juin 1947 (TCG Gaziantep) et en septembre 1948 (TCG Gemlik), ces quatre navires survivant au second conflit mondial étant désarmées respectivement en 1962, 1962, 1961 et 1963.

Caractéristiques opérationnelle

Déplacement : standard 1391 tonnes pleine charge 1918 tonnes

Dimensions : longueur 98m largeur 10m tirant d’eau 3.8m

Propulsion : deux groupes de turbines à engrenages Parsons alimentées en vapeur par trois chaudières Amirauté développant 34000ch et entrainant deux hélices.

Performances : vitesse maximale 35.6 noeuds distance franchissable 5530 miles nautiques à 15 noeuds

Armement : quatre canons de 120mm en affûts simples sous masque (deux avant et deux arrière), deux puis six canons de 40mm en affûts doubles, six canons de 20mm en affûts simples, deux plate-formes quintuples lance-torpilles de 533mm, deux grenadeurs de sillage avec seize projectiles.

Equipage : 145 officiers et marins

Mitteleuropa Balkans (103) Roumanie (33)

Autos blindées

Avant-Propos

Un mot caractérise le parc d’autos blindées de l’armée royale roumaine durant le second conflit mondial : disparatre. De nombreux micro-parcs, des véhicules pas toujours adaptés et quelques modèles efficaces mais hélas disponibles en trop faible nombre. Comme dans d’autres domaines de nombreux véhicules soviétiques capturés vont être réutilisés ce qui aggravera encore les problèmes logistiques.

TNSPE

Ce véhicule blindé de conception et de fabrication roumaine n’est pas à proprement parlé une auto blindée de reconnaissance mais plutôt un véhicule de maintien de l’ordre pouvant éventuellement mener des missions militaires à condition que l’opposition ne soit pas trop importante.

Utilisant un châssis de camion Praga TN, ce véhicule est armé d’une mitrailleuse de 7.92mm et d’un canon à eau très utile pour le maintien de l’ordre moins pour les opérations militaires. De quatre à sept exemplaires auraient été fabriqués et utilisés pour le maintien de l’ordre à Bucarest, leur sort final est inconnu mais ce qui est sur c’est qu’aucun véhicule n’à survécu au second conflit mondial.

Austin-Putilov

L’Austin-Putilov est une vieille auto blindée de conception et de fabrication britannique produite durant le premier conflit mondial, première guerre où des engins automobiles ont été employés même si très vite sur le front occidental la mise en place d’un double réseau de 700km de tranchées de la Suisse à la mer du Nord empêcha leur utilisation.

Ce fût différent sur le front de l’est où la géographie permettait l’utilisation de véhicules automobiles, véhicules également utilisés dans la guerre civile russe et dans les différents conflits qui suivent la fin de la der des ders.

La Russie à commandé des autos blindées Austin avant d’en produire quelques exemplaires au pays, des véhicules devenus des Austin-Putilov ou Austin-Kegresse quand elles étaient transformées en véhicules semi-chenillés.

Au début du premier conflit mondial la Russie des Romanov décida de mettre sur pied des unités d’autos blindées mais faute de capacités industrielles suffisantes elle se tourne vers la Grande-Bretagne pour produire les autos blindées nécessaires. C’est Austin qui remporta le contrat au détriment de Armstrong Whitworth, Renault et Sheffield-Simplex.

Une première commande de quarante-huit véhicules est passée suivit par soixante exemplaires en mars 1915 et soixante autres le 25 août 1916. Une ultime version baptisée Austin modèle 1918 est commandée mais aucun véhicule n’est livré en raison des événements de Russie.

Entre-temps en 1916 décision est prise de produire une auto blindée en Russie. Soixante châssis sont commandés à Austin qui devaient recevoir une caisse blindée chez Putilovski à Saint-Pétersbourg. Les véhicules blindés devaient être produits à partir de juillet 1917 mais la Révolution de février fracasse tout. Les premiers véhicules sont finalement produits en mars 1918 mais seulement trente-trois exemplaires sont produits auxquels il faut ajouter douze autos blindées semi-chenillées. La production s’arrrête en mars 1920 suite au manque de pièces et de matériaux.

Sur le plan opérationnel les autos blindées furent utilsiées au sein de «pelotons de mitrailleuses automobiles», les premières unités (numérotées de 5 à 12) disposant de trois voitures, quatre voitures d’état-major, un camion, un camion-atelier, un camion citerne et quatre motos, les effectifs étant de quatre officiers avec quarante-cinq ou quarante-six hommes.

Les autres pelotons (13 à 24, 26 à 28 et 30 à 36) disposaient de seulement deux véhicules type Austin mais disposaient également d’une auto blindée Garford-Putilov armée d’un canon, une voiture d’état-major, un camion et une moto. Les pelotons numérotés 5 à 12 disposaient d’une autre Garford-Putilov. Au combat ces pelotons étaient rattachés à des divisions et des régiments.

A la mi-1916 ces pelotons furent regroupés en douze bataillons d’autos blindées rattachés à différentes armées. Chacun de ces bataillons étant formés de deux à cinq pelotons qui sont rebaptisés en sections gardant leur ancien numéro.

En 1921 la RKKA disposait de seize Austin de première série, quinze de deuxième série, soixante-dix huit de troisième série ainsi que les autos blindées produites chez Putilov. Les «britanniques» sont retirées du service en 1931, les Putilov en 1933.

Ces autos blindées furent également utilisées par les britanniques (seize autos blindées initialement prévues pour la Russie), le Japon, la Pologne (vingt autos blindées capturées), la Finlande (deux capturées), l’Estone (deux capturées), la Lettonie (un exemplaire), la Mongolie (quatre exemplaires), l’Allemagne (quatre véhicules utilisés par un corps franc), l’Autriche, la Bulgarie et donc la Roumanie.

L’armée roumaine disposait en septembre 1939 de quatre exemplaires d’abord utilisées au sein de la cavalerie pour des missions de reconnaissance. En septembre 1943 elles sont transférées à la gendarmerie pour des missions de sécurité intérieure et assurent toujours cette mission en septembre 1948.

Assurant des missions d’escorte entre l’arrière et le front ces véhicules sont appréciés pour leur fiabilité même si le manque de pièces détachées est de plus en plus difficilement compensée par le travail des mécaniciens. En mars 1952 il n’en reste plus que deux exemplaires, exemplaires qui sont détruits lors d’un bombardement aérien sur Bucarest (opération Rache bombardement de la Luftwaffe le 18 octobre 1953) et ferraillées après guerre.

Caracteristiques Techniques

Poids : 5.3 tonnes

Dimensions : longueur 4.9m largeur 2.03m hauteur 2.84m

Motorisation : un moteur Austin de 50ch

Performances : vitesse maximale 56km/h distance franchissable 201km

Protection : 3 à 6mm

Armement : deux mitrailleuses (Maxim ou Hotchkiss)

Equipage : 4 ou 5 hommes

Autos blindées Peugeot

En septembre 1948 l’armée roumaine possède deux vénérables autos blindées de marque Peugeot, des autos blindées développées dans l’urgence des premières semaines du premier conflit mondial.

Si les autos blindées ultérieures pouvaient disposer d’un canon et d’une mitrailleuse, l’auto blindée Peugeot fût déclinée en deux versions, une version armée avec une mitrailleuse (une Hotchkiss de 8mm modèle 1914) et une version appelée autocannon disposant d’un canon de 37mm Hotchkiss datant de…..1887.

120 exemplaires conçus par l’installation d’une caisse blindée sur un châssis de Peugeot type 153 sont d’abord produits suivis de 150 exemplaires sur le chassis type 146 puis sur le type 148 portant la production à 270 exemplaires.

Inutiles en première ligne, ces autos blindées furent utilisées par la France pour patrouiller sur l’arrière du front. En 1918 il n’en restait plus que 28 exemplaires au sein de l’armée française. 18 véhicules furent cédés à la Pologne et participèrent à la guerre russo-polonaise de 1920, servant dans l’armée polonaise jusqu’au début des années trente avant de terminer leur carrière dans la police et de faire ainsi le coup de feu contre les allemands en septembre 1939.

Quatre exemplaires furent également livrés à la Yougoslavie et bien qu’obsolètes ces véhicules étaient toujours en service en 1949 quand l’Allemagne déclenche l’opération MARITSA, l’invasion de la Yougoslavie et de la Grèce pour sécuriser le flanc sud de la future opération BARBAROSSA, les quatre véhicules étant détruits au combat (un par mine, un par un canon antichar italien, un par accident et le quatrième par un tir d’artillerie).

La Roumanie disposait en septembre 1939 de deux véhicules utilisées par l’armée roumaine mais en septembre 1942 elles sont retirées du service et stockées. Elles sont finalement remises en état avec un nouveau moteur et un nouvel armement (deux mitrailleuses tchèques de 7.92mm) pour assurer la protection des déplacements du Conducator, le maréchal Antonescu. Ces deux véhicules ont disparu dans la tourmente du second conflit mondial et leur sort final est inconnu.

Caracteristiques Techniques

Poids : 5 tonnes

Dimensions : longueur 4.8m largeur 1.8m hauteur 2.8m

Motorisation : un moteur essence de 40ch à 2500 tours par minute, suspension 4×2

Performances : vitesse maximale 40km/h sur route distance franchissable 140km

Armement : une mitrailleuse Hotchkiss modèle 1914 de 8mm (version mitrailleuse) ou un canon de 37mm Hotchkiss M1887 (version autocanon)

Equipage : 3 ou 4 hommes

OA vz.27

L’Obrněný automobil vzor 27 est une auto blindée de conception et de fabrication tchécoslovaque utilisée d’abord par les forces armées de Prague (1929) mais aussi par l’Allemagne, la Slovaquie et la Roumanie. Quinze exemplaires plus un prototype ont été produits et son utilisateur principal fût au final la Roumanie comme nous le verrons ultérieurement.

Cette auto blindée est un pur véhicule militaire avec un chassis conçu pour les opérations militaires. Elle se distingue par deux postes de conduite pour permettre de se replier rapidement en cas de contact avec l’ennemi.

Cette auto blindée se révela robuste et facile à entretenir mais son poids et son coût étaient des défauts importants. Six véhicules équipèrent le régiment blindé tchèque tandis que les neuf autres étaient utilisés par la cavalerie.

Au milieu des années trente, trois véhicules supplémentaires furent envoyés au 1er régiment blindé portant le nombre à neuf alors que les 2ème et 3ème régiments disposaient de trois véhicules chacun.

Ces véhicules furent employés dans des opérations de maintien de l’ordre contre le parti pro-nazi des Sudètes qui voulaient rattacher leur région à l’Allemagne.

Après les désastreux accords de Munich, un peloton fût envoyé en Slovaquie et en Ruthenie pour contrer les attaques frontalières menées par les hongrois et les polonais. L’un d’eux se réfugia en Roumanie et les véhicules furent récupérés par l’armée roumaine qui reçut ultérieurement les neuf véhicules capturés par les allemands et ce en dépit des demandes slovaques qui au moment de leur indépendance avaient récupéré trois véhicules.

Les douze autos blindées roumaines furent utilisées par la cavalerie au sein de divisions mixtes, l’équivalent sur les bords du Danube de nos divisions «pétrole-picotin».

Appréciées par leurs nouveaux utilisateurs qui les avaient répartis en deux compagnies de six véhicules (une au sein de la 1ère division de cavalerie et l’autre au sein de la 3ème), elles sont modernisées durant la Pax Armada pour compenser la production trop lente d’une auto blindée de conception roumaine. Son moteur est changé, l’armement est modifié (un canon de 20mm et une mitrailleuse de 7.92mm en tourelle, une fusil mitrailleur de 7.92mm en caisse) et différentes autres modifications de détail sont menées.

En dépit des travaux ce véhicule était clairement dépassé quand débute le second conflit mondial mais cela n’empêchera pas cette auto blindée de faire le coup de feu, d’éclairer, de flanquer, de freiner les troupes soviétiques lors des combats de l’été 1950.

Deux véhicules sont détruits par des canons antichars de 45mm réduisant le parc à dix puis très vite à six puisque quatre autres véhicules sont détruits dans des combats de plus en plus violents (deux par mine, un par un tir de barrage soviétique et le quatrième par une auto blindée soviétique).

Les six véhicules sont alors retirés du front et utilisés pour des missions de sécurité à Odessa et dans sa région. Ils patrouillaient, assuraient des escortes et appuyaient les forces de sécurité.

En septembre 1953 quand les VDV (parachutistes soviétiques) sautent sur la grande ville du sud de l’Ukraine, il ne restait plus que deux véhicules opérationnels, véhicules détruits au cours des violents combats entre troupes roumaines et soviétiques.

Caracteristiques Techniques

Poids : 6.6 tonnes

Dimensions : longueur 5.35m largeur 1.95m hauteur 2.66m

Motorisation : un moteur essence Skoda de 60ch transmission 4×2

Performances : vitesse maximale 35km/h distance franchissable 250km sur route

Blindage : 3 à 5.5mm

Armement : deux mitrailleuses de 7.92mm Schwarzlose MG vz.07/24 en tourelle et un fusil mitrailleur ZB vz.26 en caisse

Equipage : cinq hommes

OA vz.30

L’Obrněný automobil vzor 30 est une autre auto blindée de conception et de fabrication tchècoslovaque utilisée par l’armée roumaine. Elle à également été employée par l’Allemagne, la Slovaquie et la Hongrie.

51 exemplaires ont été produits, 24 étant saisis par les allemands lors de l’occupation de la Bohème-Moravie en mars 1939, 16 par la Slovaquie quand celle-ci déclaré son indépendance, 9 par la Roumanie (véhicules tchèques internés pour échapper à l’occupation hongroise de l’Ukraine subcarpathique) et 2 exemplaires par la Hongrie.

Cette auto blindée est composée d’un chassis de camion Tatra 6×4 sur lequel on à installé une caisse blindée avec un armement composé d’une mitrailleuse de caisse et d’une autre en tourelle.

L’armée tchécoslovaque passe commande de 51 exemplaires en mars 1933 pour des livraisons en décembre mais Tatra prend énormément de retard et les six premiers exemplaires ne sont livrés mars 1934 suivis par seize en février et le reliquat en juillet 1934.

Cette auto blindée connait de sérieux problèmes techniques notamment au niveau du moteur ce qui empêchait l’équipage de profiter pleinement des capacités d’un chassis à roues indépendantes offrant des performances tout terrain remarquable. Le blindage était très faible et les fusils mitrailleurs ne pouvaient tirer longtemps sans s’échauffer.

Ces autos blindées étaient regroupés en pelotons de trois véhicules intégrées aux compagnies de reconnaissance des quatre Divisions Mobiles de l’armée tchèque, le reliquat formant des pelotons déployés dans les zones frontalières et qui durent donc s’employer contre les menées séparatistes du parti des Sudètes qui par les accords de Munich obtint le rattachement de la région à l’Allemagne.

Après ces accords deux compagnies furent envoyées en Slovaquie et en Ruthenie pour défendre le territoire contres les apétits polonais et hongrois.

Ces unités couvrent l’évacuation par l’infanterie tchécoslovaque du sud de la Slovaquie rattaché à la Hongrie.

Au printemps 1939 dix véhicules sont revendus à la Gendarmerie et deux compagnies qui combattent contre les hongrois en Ukraine subcarpathique doivent donc se réfugier en Slovaquie et en Roumanie ce qui explique l’utilisation de cette auto blindée par ces pays.

Les allemands ont réutilisé ces engins comme engins de propagande radio et de police, la Hongrie n’à rien fait de ces deux véhicules alors que la Slovaquie et la Roumanie ont utilisé ce véhicule de manière plus opérationnelle, les véhicules roumains servant à des opérations de maintien de l’ordre sur le territoire national et ne seront employés au combat qu’au printemps 1953 à un moment où l’Armée Royale Roumaine faisait feu de tout bois. Il restait alors quatre véhicules qui sont tous détruits.

Caracteristiques Techniques

Poids : 2.78 tonnes

Dimensions : longueur 4.02m largeur 1.52m hauteur 2.02m

Motorisation : un moteur Tatra de 32ch

Performances : vitesse maximale 60km/h distance franchissable 300km

Blindage : 3 à 6mm

Armement : deux fusils mitrailleurs ZB vz.26 de 7.92mm

Equipage : 3 hommes

Leichter Panzerspähwagen Sdkfz 222

Les premières automitrailleuses allemandes étaient des véhicules lourds et encombrants dont la puissance n’était pas toujours efficiente. Il fallait donc imaginer des autos blindées plus légères, plus compactes.

Au début des années trente apparait la Leichter Panzerspähwagen Sdkfz 221, un véhicule 4×4 entièrement neuf et non dévellopé à partir d’un chassis civil. Cette automitrailleuse n’est armée que d’une mitrailleuse de 7.92mm en tourelle biplace.

Rapidement une version améliorée baptisées Sdkfz 222 est mise au point, cette version se distinguant par un armement nettement plus puissant avec un canon de 20mm et une mitrailleuse de 7.92mm.

Ces véhicules de reconnaissance furent déclinés en une version de commandement (Sdkfz 233), une version radio (Sdkfz 260 et 261) et une version de transport de troupes (Sdkfz 247) avec une simple mitrailleuse sous bouclier, l’habitacle pouvant abriter cinq hommes.

La version Sdkfz 222 est exportée en Chine (douze exemplaires sont vendus à la fin des années trente. Certains exemplaires reçurent des armes plus puissantes comme un canon antichar de 47mm sous bouclier en remplacement de la tourelle) mais aussi en Bulgarie et en Roumanie qui vont récupèrer des véhicules neufs mais aussi d’anciens véhicules allemands reconditionnés.

L’Armata Regala Romana reçoit un premier lot de 46 exemplaires en 1945. Ces véhicules étaient prêts dès 1943 mais la guerre civile allemande avait incité Bucarest à retarder la livraison pour éviter d’être dans le mauvais camp.

A ces quarante-six exemplaires neufs vont s’ajouter en septembre 1947 cinquante-quatre exemplaires de seconde main reconditionnés avec un armement plus puissant en l’occurence un canon tchèque de 37mm en lieu et place du canon de 20mm d’origine.

Cela porte la flotte roumaine à 100 exemplaires mais ce n’est pas finit puisque la Roumanie va encore recevoir soixante-douze exemplaires d’une version améliorée baptisée Sdkfz 222B.

A ces cent soixante-douze exemplaires vont s’ajouter trente-six exemplaires d’une version de commandement équipée de deux mitrailleuses de 7.92mm en lieu et place de l’armement original, une superstructure prenant la place de la tourelle pour offrir de la place nécessaire aux lourds équipements radios.

Cette version baptisée Sdkfz 223 n’est pas vraiment appréciée par les roumains qui vont transformer une partie du parc en Sdkfz 222 avec une tourelle armée d’un canon de 20mm ou d’une mitrailleuse de 13.2mm associée à une mitrailleuse de 7.92mm. Les chiffres sont incertains mais il semble que seize des trente-six véhicules ont été ainsi transformés pour mener une guerre plus active.

Ces véhicules vont être utilisés par la cavalerie mais aussi par la division blindée. Elles vont mener les missions classiques de la cavalerie légère à savoir l’éclairage, le flanquement et le harcèlement.

A plusieurs reprises ces autos blindées allemandes vont être engagées pour contrer une percée soviétique ou pour rassurer des unités d’infanterie qui pouvaient être rapidement sujettes à des crises de panique quand les Frontoviki donnaient l’assaut aux cris de Houraaaaaaaaaaaaaaah.

Les pertes sont évidemment très lourdes et en septembre 1953 quand la Roumanie bascule il ne restait que cinquante-quatre véhicules tout type confondu, véhicules qui furent réutilisés contre les allemands et les hongrois, leur présence provoquant parfois surprises et quiproquos dans les rangs germano-magyars.

Une fois le conflit terminé les véhicules encore en état sont soit utilisés pour l’entrainement ou au sein des unités de police pour mâter une agitation communiste de plus en plus remuante. Les derniers Leichte Panzerspähwagen sont retirées du service en octobre 1959 et en 2020 deux d’entre-elles peuvent être admirées au musée de la guerre de Bucarest.

Caractéristiques Techniques du Leichter Panzerspähwagen Sdkfz 222

Type : automitrailleuse légère

Poids : 4.8 tonnes en ordre de combat

Dimensions : longueur hors tout 4.80m largeur : 1.95m hauteur (grille pare-grenades incluse) : 2m

Motorisation : in moteur essence Horch/Auto-Union de 81ch

Performances : vitesse maximale sur route 80 km/h vitesse maximale en tout-terrain 40 km/h Rayon d’action sur route 300km

Rayon d’action tout-terrain : 180 km

Armement : un canon de 20mm et une mitrailleuse MG-34 de 7.92mm

Equipage : trois hommes

Autoblinda AB-40/41/43

Ces autos blindées 4×4 sont les armoured car les plus nombreuses en service dans l’armée de terre italienne en septembre 1948.

Produites jusqu’à la fin du conflit à environ 1050 exemplaires, elles vont combattre en Italie, en Afrique du Nord, en Afrique orientale, dans les Balkans et sur le front russe. Trois modèles vont être mis au point pour équiper les unités de reconnaissance du Regio Esercito Italiano.

Le premier modèle est l’AB-40 disposant de deux mitrailleuses de 8mm Breda modèle 1938 alors que les deux suivants baptisés AB-41 et 43 sont armés d’un canon de 20mm et de deux mitrailleuses de 8mm.

A l’origine de ces autos blindées figure une demande du ministère de la guerre italien en date de 1937 pour une auto blindée capable à la fois d’éclairer les futures divisions cuirassées mais également de mener des missions de police coloniale. Deux prototypes sont commandés, un dans chaque version.

L’AB-40 va entrer en service au printemps 1941. Par rapport au prototype, l’AB-40 dispose d’une caisse avant redessinée, d’un blindage de plancher plus épais, d’une ventilation améliorée, de pneumatiques de meilleure qualité.

L’AB-40 est produite de 1941 à 1944 à raison de 425 exemplaires. Elle est suivie par l’AB-41 produite entre 1945 et 1948 à 340 exemplaires, l’AB-43 étant produite à 295 exemplaires de 1948 à 1953.

A noter que certaines AB-40 ont été modifiées en AB-41 avec le même armement mais il s’agissait le plus souvent du prélèvement de la tourelle sur des AB-41 dont le chassis était hors service plutôt qu’une véritable modernisation.

Le chassis de ces autos blindées fût utilisé pour le véhicule blindé léger SPA-Viberti AS-42 ainsi que pour un projet d’auto blindée AB-44 disposant d’un canon de 47mm qui ne dépassa pas le stade du projet pour des raisons obscures.

Généralement les autos blindées italiennes formaient des compagnies ou des groupes de reconnaissance disposant de trois ou quatre pelotons disposant chacun de 3 ou 4 véhicules soit en théorie 9 à 16 véhicules généralement renforcées par des motocyclistes mais cela représentait peu de chose par rapport aux autres pays.

Les trois divisions de cavalerie et les trois divisions cuirassées disposaient de moyens plus importants avec un bataillon d’éclairage disposant de trois compagnies à quatre pelotons de quatre autos blindées soit sur le papier 48 autos blindées sans compter les véhicules du commandement de compagnie et du commandant de bataillon soit 52 autos blindées sur le papier.

Présentes sur tous les théâtres d’opération dans lesquels fût engagée l’Italie, ces autos blindées ne déméritèrent pas. Elle effectua aussi bien des missions d’éclairage que de police coloniale, traquant également les partisans dans les Balkans et sur le front russe.

Si elles pouvaient tenir tête à certaines autos blindées, elles étaient plus en difficulté face à la puissance automitrailleuse Panhard modèle 1940P même si plus véloces et plus petites, elles pouvaient parfois jouer sur ses qualités face à la puissante AMP.

Cette auto blindée à également été utilisée par l’Allemagne et par la Hongrie qui récupéra auprès de Berlin des autoblinda saisies par les allemands lors du basculement italien d’avril 1953. L’ENR à également utilisé ces véhicules au combat moins pour de l’éclairage que traquer les partisans.

La Roumanie à également utilisé six véhicules livrés par Himmler au Conducator pour renforcer sa protection alors que sa politique était de plus en plus critiquée. Elles n’ont jamais été engagées au combat, se contentant de patrouiller dans les rues de Bucarest ou assurant l’escorte de convois transportant le maréchal Antonescu et son gouvernement lors de tournées d’inspection dans le pays, tournées de plus en plus rares tant le dictateur roumain avait conscience de son impopularité.

Sur les six véhicules livrés au printemps 1953 après la défection italienne, quatre furent détruits en quelques semaines.

Une première est détruite le 17 mai 1953 à Cluj-Napoca quand la caserne que venait de visiter le Conducator est attaquée par des chasseurs bombardiers britanniques Hawker Tempest suivit d’une seconde le 23 mai 1953 par des commandos britanniques en mission de sabotage (certains ont parlé d’une tentative d’assassinat du dictateur roumain mais aucun document n’est encore venu étayer cette thèse, les documents de cette période étant classifiés jusqu’en 2054).

Le troisième est victime d’un accident avec un camion allemand et la quatrième est détruite par un autre bombardement aérien allié mais sur Bucarest cette fois. Les deux derniers véhicules sont saisis par le nouveau gouvernement communiste qui décident de ne pas les réutiliser et va les envoyer à la ferraille peu après la fin de la guerre.

Caracteristiques Techniques

Type : auto blindée de reconnaissance

Poids : 7.52 tonnes

Dimensions : longueur 5.21m largeur 1.93m hauteur 2.48m

Motorisation : un moteur essence SPA l6 de 88ch

Performances : vitesse maximale 78 km/h distance franchissable 400km

Blindage : 18mm maximum

Armement : (AB-40) deux mitrailleuses de 8mm Breda modèle 1938 en tourelle (AB-41 et 43) un canon de 20mm Breda et une mitrailleuse Breda de 8mm en tourelle et une mitrailleuse de 8mm dans l’arrière de la caisse. Le canon de 20mm dispose de 456 coups alors que les mitrailleuses disposent de 1992 coups. Equipage : quatre hommes (chef de char, tireur, deux conducteurs)

Scandinavie (9) Norvège (9)

Navires

Cuirassés garde-côtes

En guise d’avant propos

Ilmarinen

Le cuirassé garde-côtes finlandais Illmarinen

Le cuirassé garde-côtes est pour ainsi dire une spécificité scandinave puisqu’on retrouve peu de navires de ce type ailleurs qu’en Norvège, qu’au Danemark, qu’en Suède ou en Finlande, les seuls exemples que j’ai en tête étant ceux de la thaïlande et des Pays-Bas encore que la Koniklijke Marine à basculé durant la Pax Armada vers le croiseur de bataille.

Lire la suite

Benelux (50) Belgique (11)

Les navires en service

Croiseur-éclaireur Léopold 1er

HMS Argonaut

Le croiseur léger antiaérien Argonaute. Le Léopold 1er s’est inspiré des Dido britanniques

Quand la décision fût prise de pérenniser la marine belge une fois la guerre de Pologne terminée, se posa immédiatement la question du format.

Lire la suite

Dominions (108) Nouvelle-Zélande (19)

Les avions et hydravions de la RNZAF (2) : attaque et bombardement

Avant-propos

En matière de bombardement et d’attaque au sol, la petite armée de l’air néo-zélandaise va mettre en œuvre des avions britanniques avec pour seule exception le Douglas SBD-5 Dauntless qui équipa jusqu’à quatre squadrons avant de céder peu à peu la place au Chance-Vought F4U Corsair et au Bristol Beaufighter.

Lire la suite

Dominions (88) Australie (31)

Reconnaissance

De Havilland Mosquito

de-havilland-dh-98-mosquito-2

De Havilland Mosquito

Dans les années trente, la construction aéronautique abandonne progressivement le bois et la toile pour le métal et différents alliages légers. Comme ces matériaux pouvaient être difficiles à retrouver on continua à travailler sur des avions fabriqués avec des «matériaux non-stratégiques».

Parmi ces avions figurent le De Havilland Mosquito, un élégant et rapide bimoteur destiné à la reconnaissance non-armée en utilisant sa vitesse pour échapper à la chasse.

Cinq prototypes sont commandés le 15 avril 1940 (deux en version bombardier, un en version chasse lourde, un en version reconnaissance et un en version bombardement-torpillage).

Le prototype du bombardier rapide vole pour la première fois le 14 janvier 1941, celui de la chasse lourde le 5 février 1941, celui de bombardement-torpillage quittant pour la première fois le plancher des vaches le 14 mars 1941.

Le deuxième prototype en version bombardier rapide décolle pour la première fois le 27 juin 1941 suivit du deuxième prototype en version reconnaissance le 4 juillet 1941. Les test intensifs sont menés jusqu’à l’automne 1942 quand décision est prise de passer à la production en série.

La version bombardier rapide est abandonnée, la priorité de production étant donnée aux versions reconnaissance et chasse lourde (même si pour cette seconde mission le Beaufighter était prioritaire).

L’Australie va choisir le Mosquito comme appareil de reconnaissance tactico-stratégique (ce qui ne l’empêcha pas d’acquérir également des Lockheed F-7).

En mars 1950, l’Australie aligne trois squadrons de reconnaissance équipés de Mosquito, des PR Mk VII, une variante de reconnaissance armée du Mosquito.

On trouve le n°12 Squadron RAAF/Squadron 415 qui avec ses vingt appareils vole au dessus des Balkans au sein du 3rd ATW. A cela s’ajoute le n°17 Squadron RAAF qui au sein du 4th ATW dispose de seize appareils volant aux Indes Néerlandaises et le n°42 Squadron RAAF qui volant depuis l’Australie dispose de seize appareils.

Au cours du conflit trois nouveaux squadrons sont mis en place, le n°67 Squadron RAAF au sein du 6th ATW (vingt appareils), le n°94 Squadron RAAF au sein du 7th ATW et enfin le n°98 Squadron RAAF au sein du 8th ATW, ces deux derniers squadrons disposant de seize appareils chacun.

Ces unités vont voler sur cet appareil jusqu’à la fin du conflit. Les missions étaient particulièrement variées.

On trouvait des missions de reconnaissance stratégique pour surveiller notamment les mouvements de la flotte japonaise, les convois de ravitaillement mais aussi l’arrivée de nouveaux avions sur les aérodromes.

On trouvait également des missions de reconnaissance photographique avec des appareils photos en soute, des fusées éclairantes en pods sous les ailes. Les missions de reconnaissance pouvaient également être tactiques au cours d’une offensive terrestre.

Enfin la troisième mission était l’éclairage et le marquage de cibles au profit des bombardiers (mission Pathfinder), les Mosquito volant en avant des bombardiers avant de larguer des fusées éclairantes ou des roquettes au phosphore.

A la fin du conflit et suite à la démobilisation, il ne restait plus que trois squadrons de reconnaissance, les n°24,n°42 et n°98 Squadron RAAF qui furent regroupés ultérieurement au sein du 5th ATW devenu le 5th Australian Reconnaissance Wing. Ces appareils furent remplacés au cours des années soixante par des avions de reconnaissance à réaction.

Caractéristiques Techniques du De Havilland DH.98 Mosquito PR. Mk VII

Type : bimoteur biplace de reconnaissance

Masse à vide 5942kg avec armement 8210kg maximale au décollage 10150kg

Dimensions : envergure 16.52m longueur 13.57m hauteur 5.3m

Motorisation : deux moteurs en ligne Rolls-Royce Merlin XXXIII de 1480ch chacun

Performances : vitesse maximale 612 km/h rayon d’action 2301km plafond opérationnel 10520m

Armement : quatre canons de 20mm Hispano-Suiza dans le nez et quatre mitrailleuses de 7.7mm Browning dans les ailes. Appareils photos dans la soute à bombe, pods de fusées éclairantes sous les ailes

Lockheed F-7

Lockheed F-5 Lightning 4.jpg

Lockheed F-7 en vol

Le Lockheed F-7 est la variante de reconnaissance du P-38 Lightning, un chasseur bimoteur monoplace à l’allure inimitable avec son fuselage bipoutre. Il à été conçu pour couvrir les villes contre les vagues de bombardiers.

Comme les biplans monomoteurs étaient incapables de monter suffisamment rapidement pour détruire leur cible, on eut l’idée du chasseur bimoteur appelé Jachtcruiser aux Pays-Bas ou Zerstörer en Allemagne, un appareil capable de patrouiller à longue distance ou à courte distance de la ville à protéger mais longtemps avec un taux de montée important et un armement supérieur aux monomoteurs.

Toutes les forces aériennes majeures (France, Grande-Bretagne, Allemagne, Pays-Bas, Italie, URSS, Etats-Unis, Japon) s’équipèrent de chasseurs bimoteurs qui outre la chasse de jour furent chargés de l’escorte des bombardiers mais également de la chasse de nuit.

Parmi ces chasseurs figure donc le Lockheed P-38 Lightning (Eclair), un bimoteur à fuselage bipoutre, un bimoteur monoplace, une vraie gueule, l’appareil étant reconnaissable entre tous.

Cet appareil qui effectue son premier vol le 27 janvier 1939, le XP-38 répondait à la demande X-608 de l’USAAC publiée en février 1937 réclamant un intercepteur pouvant opérer à haute altitude. La firme de Burbanks fût la seule en liste, le Vultee XP-105 ne dépassa pas le stade de la planche à dessin.

Si le prototype fût perdu peu après, l’USAAC fût suffisamment impressionné pour commander treize appareils de pré-série connus sous le nom de YP-38 (27 avril 1939), appareils qui ne furent près qu’à l’automne 1940 en raison d’une surcharge de Lockheed .

Entre-temps, la France et la Grande-Bretagne se montrèrent intéressés par cet appareil pour renforcer leurs armées de l’air respectives même si au final seule la France allait le mettre en œuvre opérationnellement, les Lockheed model 322 étant utilisés par la Royal Air Force (RAF) pour des expérimentations et des essais.

L’USAAC testa les YP-38 jusqu’en juin 1941 quand l’appareil fût déclaré bon pour le service, 120 Lockheed P-38A étant commandés officiellement le 7 juillet 1941. Le premier appareil de série effectue son premier vol en Californie le 12 septembre et est livré début octobre, la commande étant honorée en juin 1942.

Une nouvelle commande est passée en septembre 1943 pour 240 P-38B, appareils livrés entre novembre 1943 et mars 1945. A ces 360 appareils s’ajoute 48 F-7, une version du Lightning destinée à la reconnaissance tactique et à l’évaluation des dégâts des bombardements.

En mars 1946, 120 P-38C sont commandés, appareils livrés entre mai 1946 et mars 1947, portant la flotte des Lockheed model 322 à 528 exemplaires, nombre qui n’augmentera pas avant le début du second conflit mondial en septembre 1948.

A cette date, quatre groupes de chasse sont équipés de P-38, trois déployés aux Etats-Unis et un déployé à Panama pour protéger le canal éponyme. En mars 1949, une commande de 240 Lockheed P-38D et de 120 P-38E est passée, les appareils étant livrés entre avril 1949 et septembre 1950.

Déployés essentiellement dans le Pacifique où son long rayon d’action faisait merveille, le P-38 va équiper au maximum 24 groupes de chasse. Les commandes se succèdent pour cet appareil utilisé pour l’escorte des bombardiers, la chasse, la couverture aérienne, la reconnaissance et la chasse-bombardement.

La version «Echo» bénéficie d’une nouvelle commande en janvier 1951 pour 1200 appareils livrés entre mars 1951 et septembre 1952 suivis de 2400 P-38F en octobre, les appareils étant livrés entre novembre 1952 et janvier 1954. L’ultime commande pour 2400 P-38G est passée en septembre 1953, les appareils étant livrés entre février et septembre 1954.

Quand le conflit se termine, Lockheed à livré 6888 P-38 à l’USAAC mais également 960 appareils à la France, 120 à la Grande-Bretagne, 96 F-7 à l’Australie, 120 P-38D à la Chine, 48 au Portugal soit un total de 8232 appareils produits. Après le conflit, le Honduras et l’Italie ont reçu des appareils ex-américains.

A noter qu’il avait été envisagé une nouvelle commande de 4800 P-38H en mai 1954 mais cette commande ne fût jamais officialisée, les appareils ne pouvant être livrés avant plus d’un an (juin 1955), à une époque où on espérait que la guerre se termine. L’appareil à été utilisé par l’USAAF jusqu’en 1961 dans ses versions les plus avancées, par les unités de l’Air Reserve et de la Garde Nationale Aérienne (Air National Guard) jusqu’en 1965.

L’Australie va utiliser 96 Lockheed F-7, une version de reconnaissance non armée du P-38 ce qui limitait clairement son utilisation à certaines missions. Deux unités vont voler sur cet appareil, le n°2 Squadron RAAF au sein du 1st ATW et le n°7 Squadron RAAF au sein du 2nd ATW, les deux unités disposaient chacune de seize appareils.

Sur les quatre-vingt seize appareils livrés à Canberra, il en restait 54 à la fin du conflit. La démobilisation effectuée, il ne restait plus que le n°2 Squadron RAAF qui utilisa cet appareil au sein du 5th ARW jusqu’à sa dissolution en 1958.

Caractéristiques Techniques du Lockheed P-38 Lightning

Type : chasseur bimoteur monoplace

Masse à vide 5800kg en charge 7940kg maximale au décollage 9798kg Dimensions : longueur 11.53m envergure 15.85m hauteur 3.91m

Motorisation : deux moteurs en ligne Alisson V-1710 de 1600ch

Performances : vitesse maximale 667 km/h à 7620m vitesse de croisière 443 km/h distance franchissable 3640km (2100km au combat) plafond opérationnel 13400m

Armement : un canon de 20mm avec 150 coups et quatre mitrailleuses de 12.7mm avec 500 coups par arme dans le nez, des charges militaires pouvant être quatre lance-roquettes de 112mm ou 2354kg de bombes (deux bombes de 907kg et deux de 227kg)

Avro Anson

avro-anson-23

Des Avro Anson sont encore en état de vol de nos jours

La mise au point de l’Avro Anson est lié à la fois à un appareil civil, l’Avro 652 mais également une demande des services officiels britanniques à savoir l’Air Ministry Specification 18/35 demandant un appareil de reconnaissance maritime. L’appareil effectue son premier vol le 24 mars 1935 et le Coastal Command reçoit ses premiers appareils un an plus tard en mars 1936.

En septembre 1939, neuf squadrons du Coastal Command sont équipés d’Avro Anson dont quatre Auxiliary c’est à dire composés non d’engagés mais de réservistes mobilisés.
Outre cette utilisation pour la patrouille maritime, ce petit bimoteur rapidement dépassé va servir pour l’entrainement qu’il s’agisse de l’entrainement au pilotage sur multimoteur (chaque squadron du Bomber Command dispose de quelques Anson) ainsi que l’entrainement au bombardement au sein d’Operational Training Unit (OTU).

La guerre de Pologne terminée, l’Anson va peu à peu être remplacé par des appareils plus modernes, les derniers Anson quittant le Coastal Command courant 1945 pour se concentrer sur l’entrainement, les liaisons, le remorquage de cibles et les expérimentations techniques et tactiques.

Les unités concernées reçoivent des Blackburn Buccaneer Mk II _version de surveillance côtière du Mk I embarquée sur les porte-avions de la RN_ pour quatre d’entre-eux, deux recevant des Vickers Wellington GR. Mk VIII, les trois derniers étant équipés de Lockheed Hudson.

L’appareil à été également utilisé par l’Australie (essentiellement pour l’entrainement, le transport léger et les liaisons), le Canada (Armée de l’Air et Marine), l’Inde britannique, la Nouvelle-Zélande, la Belgique, l’Argentine, la Finlande, la Grèce, l’Irlande, la Norvège, le Portugal, la Rhodésie, l’Afrique du Sud et la Turquie.

L’Australie suit le même chemin. Le petit bimoteur britannique était d’abord utilisé pour la reconnaissance et la patrouille maritime puis est rapidement relégué à l’entrainement.

En mars 1950, trente deux appareils sont encore en service au sein des squadrons 429 et 430 chargés pour le premier de l’entrainement à la reconnaissance et pour le second de l’entrainement de base sur bimoteur.

A la fin du conflit, il reste une vingtaine d’appareils qui sont rapidement feraillés, étant usés jusqu’à la corde.

Caractéristiques Techniques de l’Avro Anson Mk I

Type : bimoteur de surveillance maritime et d’entrainement

Masse : à vide 2500kg en charge 3608kg maximale au décollage 3900kg

Dimensions : longueur 12.88m envergure 17.22m hauteur 3.99m

Motorisation : deux moteurs radiaux Armstrong-Siddeley Cheetah IX de 350ch chacun

Performances : vitesse maximale 302 km/h à 2100m distance franchissable 1271km plafond opérationnel 5791m

Armement : une mitrailleuse de 7.7mm tirant vers l’avant une mitrailleuse Vickers K en tourelle dorsale 163kg de bombes

Blackburn Buccaneer

CAO-600

Le Blackburn Buccaneer n’est autre qu’une copie du SNCAO CAO-600 même si les britanniques prétendent toujours le contraire 70 ans après

Comme chacun le sait la place est contrainte sur un porte-avions. Embarquer un bimoteur semble donc être une folie et les anglais durent se dire que les français n’étaient décidément pas comme eux quand ils lancèrent le programme A80 auxquels répondirent deux bimoteurs, le SNCAO CAO-600 et le Dewoitine D-750, le premier étant choisit et produit en série pour une mission prioritaire d’éclairage et secondairement de torpillage, de bombardement, de chasse lourde et de commandement de la chasse.

Dewoitine D-750.jpg

Le Dewoitine D-750, concurrent malheureux du CAO-600

Ce choix s’étant révélé pertinent, la Fleet Air Arm étudia la possibilité d’un bimoteur de reconnaissance capable de repérer à longue distance l’ennemi pour permettre à l’Escadre d’anticiper.

Deux CAO-600 effectuent une campagne d’essais à bord du HMS Illustrious en janvier/février 1943 montrant que l’utilisation d’un bimoteur était possible à bord de porte-avions de la taille des Fleet Carrier.

Un programme est lancé à la fin 1943. Bristol, Blackburn, Armstrong Whitworth et Fairey proposèrent des concepts mais seul Blackburn avec son type 140 et Armstrong Whitworth avec son AW.120 furent autorisés à construire deux prototypes.

Le premier type 140 décolla pour la première fois le 14 juin 1945 suivit deux semaines plus tard par le premier AW.120.

Une fois n’est pas coutume, l’évaluation fût rapide. Les deux appareils étaient fort proches et c’est sur des points de détail que le type 140 fût sélectionné le 14 octobre 1945 et baptisé Buccaneer.

Sans réels défauts mis à part les inévitables maladies de jeunesse, le Bristol Buccaneer fût rapidement commandé en série soit cinquante six exemplaires pour équiper les squadrons 826 836 846 852 868 876 et 884. A ces appareils destinés aux unités s’ajoute 32 appareils pour le volant de fonctionnement.

L’appareil est un bimoteur à ailes basse propulsé par des moteurs en ligne Rolls-Royce Griffon avec une dérive unique.

La production de l’appareil se poursuit pour la FAA mais également le Coastal Command qui à sélectionné l’appareil pour remplacer une partie de ses Avro Anson, cette version ayant été baptisée Buccaneer Mk II en attendant la Mk III _version améliorée du Mark I destinée à la FAA_ et la Mk IV, une version d’attaque aéromaritime destinée au Coastal Command mais le commandement de la défense côtière préféra une nouvelle version du Bristol Beaufigther.

Le Blackburn Buccaneer Mk V est la version améliorée du Mk II et si le Mk VII est une appellation destinée à des appareils à produire pour l’Australie, le Mk VI est destiné à l’armée de l’air canadienne. Sur le plan technique, les Mk VI et VII étaient identiques.

Trois squadrons de la RAAF vont voler sur ce bimoteur utilisé pour la patrouille maritime, la surveillance, la lutte anti-sous-marine et l’assaut aéromaritime.

La première unité équipée fût le n°19 Squadron RAAF au sein du 5th ATW, étant suivie par le n°14 Squadron RAAF du 1st ATW (en remplacement des Bristol Beaufort) et enfin par le n°45 Squadron RAAF du 7th ATW.

Ces quatre squadrons vont utiliser l’appareil jusqu’à la fin du conflit. Suite à la démobilisation, seuls le squadrons n°19 Squadron RAAF à été préservé au sein de son escadre, volant sur Buccaneer puis sur Neptune.

Caractéristiques Techniques du Blackburn Buccaneer Mk VII

Type : bimoteur triplace embarqué d’observation, de bombardement et de torpillage

Poids : à vide : 2800kg pleine charge 5150kg

Dimensions : Envergure 16.40m Longueur 12.30m Hauteur : 4.40m

Motorisation : deux moteurs en ligne Rolls-Royce Griffon de 1950ch

Performances : vitesse maximale 575 km/h autonomie 1500km

Armement : deux mitrailleuses de 7.7mm Browning fixes dans le nez, deux mitrailleuses de 7.7mm Browning en tourelle dorsale, une mitrailleuse de 7.7mm Browning ventrale télécommandée et une autre dans la pointe arrière, 800kg de bombes

Equipage : un pilote, un observateur et un mitrailleur en poste arrière

Consolidated PB4Y-2 Privateer

consolidated-pb4y-2-privateer-9

Consolidated Privateer

Après avoir commandé des B-17 pour des missions de patrouille maritime, l’US Navy satisfaite du concept envisagea de passer commander de Flying Fortress supplémentaires.

C’est alors qu’apparu le Consolidated model 32 Giant, un bombardier de facture plus moderne que le Boeing model 299. La Consolidated Aircraft Corporation proposa le futur B-24 à l’US Navy qui accepta de le commander mais également proposa une version adaptée à la patrouille maritime.

Semblable au model 32, il se distinguait par des moteurs sans turbocompresseurs (car opérant à basse altitude) et plus visible par une dérive unique à la place de la dérive double. Devant opérer à plus basse altitude, sa structure est renforcée, modifications qui seront intégrées sur les versions tardives du B-24.

Le prototype du Privateer commandé en juin 1942, baptisé XPB4Y-2 effectue son premier vol le 18 juin 1943. Les essais se déroulent correctement jusqu’au crash du prototype qui survient le 12 mars 1944.

L’enquête ayant montré qu’il s’agissait d’une conjonction d’une erreur de pilotage et de mauvaises conditions météos, le programme se poursuit, un deuxième prototype décollant pour la première fois le 8 août 1944.

Six appareils de pré-série sont livrés en octobre 1944 pour accélérer les essais, les expérimentations et la mise au point de tactiques d’emploi.

Une première commande de 120 Privateer est passée en novembre 1944, les appareils étant livrés entre février et décembre 1945, permettant d’équiper six squadrons, tous stationnés dans le Pacifique.

Une seconde commande de 120 Privateer est passée en mars 1945 et honorée entre mai 1945 et mars 1946, ces avions équipant quatre squadrons (deux dans l’Atlantique et deux dans le Pacifique), les 40 appareils restant étant stockés pour servir de volant de fonctionnement.

Une nouvelle commande est passée en septembre 1948 pour équiper les squadrons encore équipés de Giant mais également pour de nouvelles unités. 240 PB4Y-3 aux moteurs plus puissants, à l’armement renforcé et disposant d’un radar de veille surface sont livrés entre janvier 1949 et juin 1950, portant alors la production à 480 Privateer.

240 nouveaux appareils sont commandés en septembre 1950 et livrés entre janvier 1951 et septembre 1952, date à laquelle la production s’arrête après la sortie du 720ème exemplaire. Les appareils sont retirés du service par l’US Navy en 1960.

Les Garde-Côtes récupérèrent des Privateer dans l’immédiat après guerre pour servir à la recherche et au sauvetage en mer et ce jusqu’en 1970 quand les derniers appareils cessent de voler.

Dès la fin de la guerre des appareils sont revendus à des opérateurs civils américains pour participer à la lutte contre les incendies de forêt, le dernier appareil cessant de voler en 2005.

L’Australie va utiliser des Privateer au sein du n°46 Squadron RAAF du 2nd ATW. Ses seize appareils vont opérer depuis la Nouvelle-Guinée pour surveiller les mouvements de la flotte japonaise, pour traquer les rares submersibles nippons, pour guider les avions d’assaut aéromaritime contre les navires en question. Le Privateer à été remplacé par le Neptune en 1960.

Caractéristiques Techniques du Consolidated PB4Y-2 Privateer

Equipage : deux pilotes, un navigateur, un bombardier, cinq mitrailleurs et deux opérateurs radios

Masse : à vide 12467kg maximale au décollage 29500kg

Dimensions : envergure 33.53m longueur 22.73m hauteur 9.17m

Motorisation : quatre moteurs radiaux à refroidissement par air Pratt & Whitney R-1830-94 de 1350ch chacun

Performances : vitesse maximale 382 km/h vitesse de croisière 224 km/h distance franchissable 4540km plafond opérationnel 6400m

Armement : 12 mitrailleuses de 12.7mm en six tourelles doubles et 5800kg de bombes, mines, torpilles ou charges de profondeur.

Equipage : onze hommes

Short S.25 Sunderland

Short Sunderland RAAF 4.jpg

Surnommé le “porc-épic volant” (Fliegendes Stachelschwein) par les allemands, le Short S.25 Sunderland est l’un des plus célèbres hydravions du second conflit mondial. Il était issu du Short S.23 Empire, un hydravion commercial mais il serait réducteur de considérer le S.25 comme une version militarisée du S-23.

Outre la traque des submersibles allemands, italiens et japonais, l’hydravion géant mouilla des mines, ravitailla des mouvements irréguliers et servir d’appareil de transport qu’il s’agisse de personnel ou de fret.

C’est l’Air Ministry Specification R.2/33 qui encadra le développement du S.25 Sunderland. Publiée en 1933, elle déboucha en 1934 sur la présentation de projets par les firmes Saunders-Roe, Supermarine, Blackburn et Shorts mais seuls Short et Saunders-Roe (Saro) furent sélectionnés pour produire respectivement le Sunderland et le Lerwick. Le prototype du S.25 effectue son premier vol le 16 octobre 1937.

En septembre 1939, quatre squadrons sont équipés de Sunderland, deux déployés en Grande-Bretagne, un en Egypte et le quatrième à Singapour.

La flotte de Short Sunderland connu ensuite une expansion importante puisqu’en septembre 1948 un total de sept squadron vont être équipés de ce formidable hydravion, nombre qui allait augmenter avec la mobilisation puisqu’il était prévu pas moins de douze squadron équipés de Sunderland.

Quand le second conflit mondial éclate, deux squadrons sont encore équipés de Mk I, deux disposent de Mk II et trois de Mk III.

Les Mk I doivent être remplacés par des Mk IV disposant de moteurs plus puissant et d’un armement renforcé, les mitrailleuses de 7.7mm devant être remplacé par des mitrailleuses de 12.7mm plus puissantes et à la portée accrue.

Voyant loin, la firme Short avait pensé au successeur du Sunderland. Baptisé initialement Sunderland Mk V, le Short Seaford ne devait entrer en production qu’en 1951.

A noter qu’une version hexamoteur du Sunderland, baptisée Sunderland Mk VI fût étudiée mais le projet ne fût pas mené à son terme.

Quand à la désignation Short Sunderland Mk VII, elle désignait les Sunderland de la Royal Australian Air Force (RAAF), des appareils adaptés pour opérer sous les tropiques tout comme les Sunderland de la RAF déployés à Singapour sans que ces derniers ne disposent d’une désignation particulière.

Les appareils de transport adoptés durant le conflit ne reçurent d’abord qu’une astérisque derrière leur numéro (par exemple Mk I*) avant de devenir des Mk VIII suivit d’une * pour le Mk I, deux ** pour les Mk II, trois *** pour le Mk III et enfin quatre **** pout le Mk IV. Ces appareils étaient dépourvus d’armement mais la soute n’était pas scellée pour parachuter conteneurs et sacs de courrier.

En ce qui concerne les utilisateurs étrangers, on trouve la RAAF avec trois squadrons, le Canada avec deux, la Nouvelle-Zélande avec trois, la Norvège (après la reconstitution d’une aviation libre après l’invasion du pays par l’Allemagne, un squadron) et l’Afrique du Sud avec un squadron.

Les trois squadrons en question sont les n°13 Squadron/Squadron 427 déployé au sein du 3rd ATW en Méditerranée, le n°10 Squadron RAAF déployé au sein du 2nd ATW et enfin le n°20 Squadron RAAF qui servait lui au sein du 6th ATW.

Si le n°13 et le n°20 Squadron ont utilisé le Short Sunderland jusqu’à leur dissolution, le n°10 Squadron RAAF à remplacé ses Sunderland par des Martin PBM Mariner (si le conflit s’était prolongé, les deux autres unités auraient reçu l’appareil).

Caractéristiques Techniques du Short Sunderland Mk III

Type : hydravion de patrouille maritime quadrimoteur multiplace

Masse : à vide 15663kg en charge 26332kg
Dimensions : longueur 26m envergure 34.39m hauteur 10m

Motorisation : quatre moteurs radiaux Bristol Pegasus XVIII de 1065ch chacun

Performances : vitesse maximale 336 km/h à 2000m vitesse de croisière 285 km/h à 1500m distance franchissable 2848km plafond opérationnel 4880m

Armement : seize mitrailleuses de 7.7mm en tourelles avant (quadruple) dorsale (quadruple) et arrière (quatre), quatre mitrailleuses sont installés dans des postes latéraux arrières en affût doubles plus une grande variante de charges offensives (bombes, mines, torpilles, charges de profondeur) en soute et sous les ailes.

Equipage : onze hommes (deux pilotes, opérateur radio, navigateur,ingénieur de vol, opérateur armement cinq mitrailleurs)

Consolidated PBY Catalina

Consolidated PBY Catalina RAAF 28.jpg

Le Consolidated PBY Catalina répondait au concept de Patrol Bomber (PB), un appareil destiné à mener des patrouilles de reconnaissance à long rayon d’action avec la capacité d’attaquer une flotte ennemie à la bombe et à la torpille.

Comme à l’époque l’hydravion semblait mieux adapté à la guerre aéronavale que l’avion, nombre de PB étaient des hydravions comme le Consolidated PBY Catalina, le Y désignant la firme constructrice.

A l’origine directe du Catalina figure une demande d’octobre 1933 pour des prototypes de patrouilleur-bombardiers,demande transmise à Consolidated, Martin et Douglas. Le ou les appareils développés dans le cadre de cette demande devaient remplacés les imparfaits Consolidated P2Y et Martin P3M mis en service seulement en 1931.

La compétition finale opposa Consolidated et son XP3Y-1 à Douglas et son XP3D-1. Bien que l’appareil Douglas soit meilleur, le projet de Consolidated moins cher lui fût préféré.

Le vol inaugural du Consolidated XP3Y-1 eut lieu le 28 mars 1935. Bien que prometteur l’appareil fût renvoyé chez Consolidated pour quelques modifications (moteurs plus puissants notamment).

Rebaptisé XPBY-1, l’appareil effectua un nouveau vol inaugural le 19 mai 1936 avant que les premiers appareils de série ne soit livrés en octobre 1936. Jusqu’en 1939, le Catalina évolua avec des modifications successives.

Outre son pays d’origine, le Catalina va être exporté en Grande-Bretagne, en Argentine, en Australie, en France, au Brésil, au Canada, au Chili, en Chine nationaliste, aux Pays-Bas, en Nouvelle-Zélande, en Suède et en Afrique du Sud.

L’Australie utilisa ses Catalina au sein de deux squadrons, les n°11 et n°43 Squadron RAAF qui disposaient chacun de seize appareils. La première unité opéra depuis les Indes Néerlandaises jusqu’à sa destruction suite à l’offensive japonaise. Elle sera reconstituée mais avec des Martin PBM Mariner. La seconde unité vola au sein du 5th ATW et conserva l’appareil jusqu’à sa dissolution à la démobilisation.

Caractéristiques Techniques du Consolidated Catalina Mk I

Type : hydravion de patrouille maritime à long rayon d’action

Masse : à vide 9485kg maximale au décollage 16066kg

Dimensions : longueur 19.46m envergure 31.70m hauteur 6.15m

Motorisation : deux moteurs radiaux Pratt & Whitney R-1830-92 Twin Wasp de 1200ch chacun

Performances : vitesse maximale 314 km/h vitesse de croisire 201 km/h distance franchissable 4030km plafond opérationnel 4000m

Armement : cinq mitrailleuses Browning ou Vickers de 7.7mm (deux en tourelle de nez, une ventrale à l’arrière et deux dans chaque postes arrières) 1814kg de charge militaire (bombes, charges de profondeurs voir torpilles)

Equipage : dix hommes (pilote, copilote, mitrailleur tourelle avant, ingénieur de vol, opérateur radio, navigateur, opérateur radar, trois mitrailleurs _deux latéraux et un ventral_)

Martin PBM Mariner

Martin PBM Mariner 4

L’acte de naissance du Mariner peut être fixée à 1937 quand la Glenn L. Martin Company dessina un hydravion de patrouille et de bombardement (Patrol Bomber) baptisé model 162 et destiné à la fois à succéder au Martin P3M mais également compléter le Catalina.

L’US Navy passe commande pour un seul et unique prototype baptisé XPBM-1 le 30 juin 1937 suivit de 21 exemplaires de série baptisés PBM-1 (1ère modèle d’hydravion de patrouille et de bombardement de la firme Glenn L. Martin Company) commandée le 28 décembre 1937. Le prototype décolle pour la première fois le 18 février 1939.

Les PBM-1 sont mis en service le 1er septembre 1940 mais connaissent des problèmes de mise au point. Ils sont régulièrement interdits de vol et en septembre 1943 sont remplacés par des Consolidated Catalina.

La Glenn L. Martin Company ne se décourage pas et travaille d’arrache pied sur de nouvelles versions de son hydravion. Après une version PBM-2 limitée à trois prototypes, le PBM-3 effectue son premier vol le 17 septembre 1944, montrant des performances satisfaisantes avec une fiabilité bien supérieure à celle du PBM-1.

La production de l’appareil commence début 1946 et en septembre 1948, le Martin PBM-3 Mariner équipe trois squadrons de vingt-quatre appareils soit 72 hydravions en service, un squadron à San Diego, un second à Guantanamo et un troisième aux Phillipines.

La production se poursuit après cette première commande avec toujours des PBM-3. Une première commande de 120 PBM-3 est passée en octobre 1948, les appareils étant livrés entre novembre 1948 et juin 1950, servant à mettre sur pied de nouvelles unités de patrouille maritime pour couvrir des convois dans l’Atlantique et traquer la flotte japonaise qu’elle soit marchande ou de guerre.

A ces 120 appareils PBM-3 succèdent des versions spécialisées, 24 PBM-3R de transport et 48 PBM-3C de mouillage de mines sont commandés en janvier 1951 et livrés entre mars et juin 1951.

Au PBM-3 succède le PBM-4, une évolution du PBM-3 spécialisée dans la lutte anti-sous-marine avec un radar relié à un projecteur (inspiré du système britannique ASV), un détecteur d’anomalies magnétiques (MAD), un armement renforcé. 600 PBM-4 sont commandés en septembre 1951 et livrés entre janvier 1952 et septembre 1954, une partie équipant des pays étrangers.

Au final la production des Mariner se répartie entre un prototype, 21 PBM-1, 3 PBM-2, 192 PBM-3 et 600 PBM-4 soit un total de 817 appareils produits. L’US Navy ne conserve après guerre que les versions spécialisées du PBM-3 ainsi que 240 PBM-4, les autres appareils étant cédés aux Gardes-Côtes mais également à des pays étrangers.

L’Argentine reçoit ainsi seize exemplaires dès 1955, l’Australie qui avait reçut en 1953 48 PBM-4 reçoit 24 PBM-5, les Pays-Bas eux recevant 24 PBM-5 tout comme le Mexique qui reçoit 8 PBM-5 en complément des huit PBM-3 livrés à la fin du conflit. L’Uruguay reçoit trois appareils en 1955, la Corée seize en 1956, la Chine nationaliste douze en 1957 et l’Indonésie seize appareils en 1964.

Le dernier Mariner quitte le service actif en 1963, des unités de réserve opérant sur PBM-5 jusqu’en 1970. Quand aux Garde-Côtes, ils vont opérer sur Mariner jusqu’en 1975.

Les australiens vont utiliser leurs appareils au sein des n°10 et n°11 Squadron RAAF qui disposaient chacun de seize appareils. Ces hydravions remplacent pour le premier les Sunderland et pour le second les Catalina.

Le second conflit mondial terminé, vingt-quatre PBM-5 sont cédés par les Etats-Unis pour compléter la flotte de Mariner qui avait souffert d’une forte attrition. Les deux squadrons vont voler sur Mariner jusqu’en 1962 quand le squadron n°10 est dissous et le n°11 transformé sur Neptune.

Caractéristiques Techniques du Martin PBM Mariner

Type : hydravion de patrouille maritime bimoteur

Masse : à vide 15048kg en charge 25425kg

Dimensions : longueur 23.50m envergure 36m hauteur 5.33m

Motorisation : deux moteurs radiaux Wright R-2600-6 14 cylindres de 1600ch chacun

Performances : vitesse maximale 330 km/h distance franchissable 4800km plafond opérationnel 6040m

Armement : huit mitrailleuses de 12.7mm (deux dans le nez, deux en tourelle dorsale, deux dans la tourelle de queue et deux dans les postes latéraux) 1800kg de bombes ou de charge de profondeur ou deux torpilles Mk 13

Equipage : sept hommes

Dominions (55) Afrique du Sud (20)

Bombardiers

Bristol Blenheim

Bristol Blenheim Mark IV 23.jpg

Bristol Blenheim en vol

A l’origine de ce bombardier bimoteur figure un avion civil, le Bristol type 142 conçu pour Lord Rothermere, magnat de la presse britannique et grand passionné d’aviation.

Lire la suite

Dominions (43) Afrique du Sud (8)

Avions et hydravions

Consolidated PBY Catalina

Catalina aéronavale 2

Consolidated Catalina de l’Aviation Navale

 

Le Consolidated PBY (PB = Patrol Bomber Y = lettre du constructeur Consolidated) Catalina est un hydravion de patrouille maritime à long rayon d’action, un élégant hydravion à coque bimoteur avec une aile haute.

Lire la suite

Dominions (34) Canada (34)

Avions de reconnaissance et de coopération

Dewoitine D-720

Dewoitine D-720

Le Dewoitine D-720 est dans la terminologie française un «triplace de travail», un avion léger destiné à des missions de liaison, d’observation, de coopération et de bombardement léger.

Lire la suite