Ordre de Bataille des forces alliées pour la Campagne de France (4) : Réserves Stratégiques et Réserves Générales
Réserves Stratégiques françaises et polonaises
La mobilisation à permis de constituer une réserve stratégique composée notamment de huit Corps d’Armée déployés en arc de cercle de la Normandie à la Bourgogne d’où le nom attribué de dispositif NorBourg.
Deux corps d’armée vont être débloqués _les 14ème et 32ème Corps d’Armée_ auxquels il faut ajouter un corps d’armée polonais détaché de l’APF (Armée Polonaise en France).
Dans cette partie je vais rappeler l’organisation sommaire des corps d’armée qui restent sous le contrôle du commandant en chef de l’armée de terre, le général Ganelon. Je vais également rappeler la composition du Détachement d’Armées du Sud-Ouest (DASO) et d’autres unités en réserve que ce soit des unités de chars, d’artillerie, du génie et du train.
Les corps d’armée suivants sont déployés selon un arc de cercle allant grosso modo de la Normandie à la Bourgogne pour servir de réserve stratégique offensive comme défensive.
-14ème Corps d’Armée (14ème CA) : transféré à la 7ème Armée
-15ème Corps d’Armée (15ème CA)/2ème Corps d’Armée Colonial (2ème CACol)
-615ème Régiment de Pionniers (615ème RP)
Le Hotchkiss H-39
-15ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (15ème GRCA) disposant de chars légers Hotchkiss H-39 et d’automitrailleuses de découverte qui n’ont pas encore reçu des AMP.
-141ème Régiment d’Artillerie Lourde Hippomobile (141ème RALH) disposant de deux groupes de 105mm équipés de canons de 105L modèle 1941T et de deux groupes de 155mm disposant de canons de 155L modèle 1945S.
-Des unités du génie, du train, des transmissions, de l’intendance et du service de santé
-Groupe Aérien d’Observation 515 (GAO n°515) disposant de huit Bloch MB-175, de douze Dewoitine D-720 et de quinze ANF-Les Mureaux ANF-123.
-72ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (72ème GRDI) disposant de chars légers AMX-42 et d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P.
ET AU NOM DE DIEU VIVE LA COLONIALE !
-2ème Division d’Infanterie Coloniale (2ème DIC)
-74ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (74ème GRDI) disposant de chars légers Hotchkiss H-39 et d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P.
-4ème Division d’Infanterie Coloniale (4ème DIC)
-16ème Corps d’Armée (16ème CA)
-616ème Régiment de Pionniers (616ème RP)
-16ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (16ème GRCA) qui dispose à la mobilisation d’Hotchkiss H-39 et d’automitrailleuses de découverte. Au début de la Campagne de France, il dispose d’AMX-42 et d’automitrailleuses puissantes AM modèles 1940P.
-142ème Régiment d’Artillerie Lourde Hippomobile (142ème RALH) disposant de deux groupes de 105mm équipés de canons de 105L modèle 1941T et de deux groupes de 155mm disposant de canons de 155L modèle 1945S.
-Des unités du génie, du train, des transmissions, de l’intendance et du service de santé
-96ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (96ème GRDI) disposant de chars légers Hotchkiss H-39 et d’automitrailleuses de découverte.
-98ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (98ème GRDI) disposant de chars légers Hotchkiss H-39 et d’automitrailleuses de découverte
-17ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (17ème GRCA) disposant de chars légers AMX-42 et d’automitrailleuses de découverte
-143ème Régiment d’Artillerie Lourde Hippomobile (143ème RALH) disposant de deux groupes de 105mm équipés de canons de 105L modèle 1941T et de deux groupes de 155mm disposant de canons de 155L modèle 1945S.
-Des unités du génie, du train, des transmissions, de l’intendance et du service de santé
-Groupe Aérien d’Observation 517 (GAO-517) disposant de huit Bloch MB-176, de douze Dewoitine D-720 et de quinze ANF-Les Mureaux ANF-123.
-97ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (97ème GRDI) disposant de chars légers Hotchkiss H-39 et d’automitrailleuses de découverte.
-75ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (75ème GRDI) disposant de chars légers AMX-42 et d’automitrailleuses de découverte.
-5ème Division d’Infanterie Coloniale (5ème DIC)
-31ème Corps d’Armée (31ème CA)
-631ème Régiment de Pionniers (631ème RP)
-31ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (31ème GRCA) disposant de chars légers AMX-42 et d’automitrailleuses de découverte.
-144ème Régiment d’Artillerie Lourde Hippomobile (144ème RALH) disposant de deux groupes de 105mm équipés de canons de 105L modèle 1941T et de deux groupes de 155mm disposant de canons de 155L modèle 1945S.
-Des unités du génie, du train, des transmissions, de l’intendance et du service de santé
-Groupe Aérien d’Observation n°531 (GAO-531) : huit Bloch MB-176, douze Dewoitine D-720 et de quinze ANF-Les Mureaux ANF-123.
-76ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (76ème GRDI) disposant de chars légers Hotchkiss H-39 et d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P.
-6ème Division d’Infanterie Coloniale (6ème DIC)
-3ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie Polonais (3ème GRDIPol) disposant d’autos blindées Daimler Dingo et de chars légers Hotchkiss H-39.
Soldats polonais en 1940
-3ème Division d’Infanterie Polonaise (3ème DIP)
-33ème Corps d’Armée (33ème CA)
-633ème Régiment de Pionniers (633ème RP)
-33ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (33ème GRCA) disposant de chars légers AMX-42 et d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P.
-146ème Régiment d’Artillerie Lourde Hippomobile (146ème RALH) disposant de deux groupes de 105mm équipés de canons de 105L modèle 1941T et de deux groupes de 155mm disposant de canons de 155L modèle 1945S.
Des unités du génie, du train, des transmissions, de l’intendance et du service de santé
-57ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (57ème GRDI) disposant de chars légers FCM-42 et d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P.
-62ème Division d’Infanterie (62ème DI)
-56ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (56ème GRDI) disposant de chars légers FCM-42 et d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P.
-63ème Division d’Infanterie (63ème DI)
-34ème Corps d’Armée (34ème CA)
-634ème Régiment de Pionniers (634ème RP)
-34ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (34ème GRCA) disposant de chars légers AMX-42 et d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P.
-147ème Régiment d’Artillerie Lourde Hippomobile (147ème RALH) disposant de deux groupes de 105mm équipés de canons de 105L modèle 1941T et de deux groupes de 155mm disposant de canons de 155L modèle 1945S.
Des unités du génie, du train, des transmissions, de l’intendance et du service de santé
-Groupe Aérien d’Observation 534 (GAO-534) : Huit Bloch MB-176, douze Dewoitine D-720 et de quinze ANF-Les Mureaux ANF-123.
-53ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (53ème GRDI) disposant de chars légers Hotchkiss H-39 et d’automitrailleuses de découverte AMD-178B.
-66ème Division d’Infanterie (66ème DI)
-52ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (52ème GRDI) disposant de chars légers Hotchkiss H-39 et d’automitrailleuses de découverte AMD-178B.
-67ème Division d’Infanterie (67ème DI)
Armée Polonaise en France (APF)
-Un Etat-major installé à Compiègne
-Des éléments du génie et de soutien logistique :
-Deux régiments du génie à trois bataillons chacun, les 1er et 2ème RGPol. A noter que le 1er bataillon du 1er RG est détaché auprès du 1er CA Pol placé sous le commandement de la 1ère Armée
-Deux régiments du train
-Deux régiments de transmission
-Deux Antennes Chirurgicales d’armée
-Deux groupement d’intendance
-Quatre régiments d’artillerie lourde polonais :
-Le 302ème RAL Pol: trois groupes équipés de canons de 194mm Grande Puissance Filloux-Touzard (194L GPF-T) (un groupe détaché auprès du 301ème RALPol
-Le 303ème RAL Pol : trois groupes équipés de canons de 155mm Grande Puissance Filloux-Touzard (155L GPF-T)
-Le 304ème RAL Pol : trois groupes équipés de canons de 194mm Grande Puissance Filloux-Touzard (194L GPF-T)
-1er Corps d’Armée Polonais : voir 1ère Armée
-2ème Corps d’Armée Polonais
-Un groupement antichar disposant de canons antichars de 47mm
Canon de 40mm Bofors
-Un groupement antiaérien disposant de canons antiaériens Bofors de 40mm
-Un Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (GRCA) disposant d’autos blindées Daimler Armoured Car en attendant la livraison possible de chars légers, chars toujours pas arrivés au début du mois de juin.
-7ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie Polonais (7ème GRDI Pol) disposant d’automitrailleuses britanniques Humber Armoured Car et de chars légers AMX-44
-6ème Division d’Infanterie Polonaise (6ème DIP)
-8ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie Polonais (8ème GRDI Pol) disposant d’automitrailleuses britanniques Daimler Armoured Car et de chars légers AMX-44.
-2ème Division de Grenadiers de la Garde (2ème DGG)
3ème Corps d’Armée Polonais
-Un groupement antichar équipé de canons de 47mm Puteaux modèle 1939
-Un groupement antiaérien équipé de canons de 40mm Bofors
Humber Armoured Car
-Un Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (GRCA) disposant d’autos blindées Humber Armoured Car en attendant la livraison potentielle de chars légers.
-9ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie Polonais (9ème GRDI Pol) disposant d’autos blindées Humber Armoured Car et de chars légers AMX-44
-7ème Division d’Infanterie Polonaise (7ème DIP)
-10ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie Polonais (10ème GRDI Pol) disposant d’autos blindées Daimler Armoured Car et de chars légers AMX-44.
-3ème Division de Grenadiers de la Garde (3ème DGG)
-4ème Corps de Cavalerie
-Un état-major
-Des unités du génie et de soutien logistique
-Un groupement antichar et antiaérien disposant de canons de 47mm Puteaux modèle 1937 et de canons de 40mm Bofors, les premiers étant antichars et les seconds antiaériens.
-Un régiment d’artillerie lourde disposant de trois groupes de 105mm équipés de canons de 105L modèle 1941T.
-10ème Division Blindée :
-Un état-major
-Des unités du génie et de soutien
-Un régiment de découverte, le 10ème régiment de Uhlans équipé d’autos blindées Humber Armoured Car et de chars légers Hotchkiss H-39
B-1bis
-Un bataillon de chars lourds disposant de trente-deux B-1bis
-Deux bataillons de chars moyens équipés de Renault R-40
-Un régiment d’artillerie disposant de canons de 75mm TAZ modèle 1939.
-21ème Division Blindée :
-Un état-major
-Des unités du génie et de soutien
-Un régiment de découverte, le 20ème régiment de Uhlans disposant d’autos blindées Humber Armoured Car et de chars légers Hotchkiss H-39
-Un bataillon de chars lourds disposant de B-1bis
-Deux bataillons de chars moyens équipés d’Hotchkiss H-39
-Un régiment d’artillerie disposant de canons de 75mm TAZ modèle 1939.
NdA le rééquipement des divisions blindées polonaises était dans les tuyaux en mai 1949 avec le remplacement des B-1bis par des B-1ter et des H-39 par soit un char moyen ou par un char léger.
Dans cette partie je vais (enfin certains dirons) parler des combats qui vont ensanglanter notre territoire de la mi-juin à la fin du mois d’octobre, cinq mois de violents combats qui vont aboutir après l’échec de l’opération HUBERTUS à la glaciation du front sur La Seine, le Morvan et la rive méridionale du lac Leman.
Je vais me concentrer sur les combats terrestres sur le front nord-est mais je vais aussi parler d’incidents dans le massif Alpin mais aussi sur les Pyrénées. Les combats du front est seront abordés dans la partie suivante avec l’opération TIGER.
Je vais également aborder les combats aériens au dessus du territoire national mais aussi au dessus de l’Allemagne dont les villes, les infrastructures et l’industrie sont soumises à des attaques multiples.
Il y à également des combats navals mais ils sont mineurs par rapport à ceux de la Campagne de Norvège.
Cette partie va se terminer quand le front se fige sur La Seine mais la Campagne de France n’est alors pas totalement terminée.
Situation au 22 juin 1949
Le 18 juin 1949 les premières troupes allemandes franchissent la frontière franco-belge marquant le début de la Bataille de France (1949). Avant de parler des combats stricto sensu il faut parler de la situation des troupes alliées et allemandes, la lame GA n°1 étant passablement émoussée même si l’arrivée de troupes fraiches (un corps d’armée du dispositif NorBourg et un corps d’armée polonais de l’APF) permet de gagner du temps face à des troupes allemandes moins fringantes que cinq semaines plus tôt.
A noter que le BEF à reçu le renfort d’un corps d’armée canadien qui relève un 2nd British Corps très affaiblit par les violents combats en Belgique.
Il faut dire que les combats non pas été simplement violents mais impitoyables. On compte plusieurs cas d’exactions vis à vis de civils mais aussi vis à vis de prisonniers. Forcément le contentieux devient tel que les combats de la Campagne de Belgique s’éloignent très vite des combats de gentlemen.
Le franchissement de la frontière menée par les allemands le 18 juin est un franchissement local, une reconnaissance en force bien loin d’entamer le dispositif allié. Disons que c’est un événement symbolique à mille lieux de l’opération TIGER déclenchée le 22 juin 1949 par le Heeresgruppe C dans l’espoir de relancer une campagne qui s’essoufflait qui s’enlisait.
A l’annonce du déclenchement de cette offensive, le général Villeneuve ordonne le repli sur la frontière française, un retour à la situation du 10 mai 1949 même si cette fois on ne peut plus compter sur les troupes belges et néerlandaises. En même temps en face les unités sont émoussées par des combats dont la violence n’à rien à envier avec celle du premier conflit mondial.
Les allemands se trouvent donc confrontés avec le scénario qu’ils redoutaient le plus à savoir une guerre d’usure.
Avant de parler des combats dans la partie suivante il est important de parler du dispositif allié et du dispositif allemand :
Ordre de Bataille des forces alliées pour la Campagne de France (1) : Groupe d’Armées n°1
7ème Armée
-407ème et 417ème régiments de pionniers (les 427ème et 437ème ont été dissous pour recompléter les effectifs des deux premiers)
-7ème et 17ème compagnies de garde de QG
-Groupement de Bataillons de Chars de Combat n°507 (GBCC n°507)
FCM-42
-7ème BCC : quarante-cinq chars légers FCM-42 au 10 mai 1949 trente-deux au 22 juin 1949
-17ème BCC : quarante-cinq chars légers Renault R-40 au 10 mai 1949 vingt-quatre au 22 juin 1949
-32ème BCC : quarante-cinq chars légers FCM-42 (M) au 10 mai 1949 vingt-huit au 22 juin 1949
-43ème BCC : quarante-cinq chars légers Renault R-40 (M) dix-huit au 22 juin 1949. Mis au repos pour recomplément à l’arrière du front
-Parc des engins blindés n°7
-Des unités du génie et de soutien
-7ème Groupement Anti-Aérien de Campagne (7ème GAAC) : un état-major, une batterie hors-rang, et trois batteries mixtes de campagne combinant quatre pièces de 75mm et huit de 37mm.
-Groupement d’Aviation de la 7ème Armée (GRAVIA-VIIA)
NdA pour les pertes voir la partie consacrée aux forces aériennes françaises et britanniques
Bloch MB-157
-8ème Escadre de Chasse : 81 Bloch MB-157 et 27 Lockheed H-322 Eclair au 10 mai 1949
-Deux groupes de bombardement d’assaut, les GBA I/35 et II/35 volant respectivement sur 27 Bréguet Br691 et 27 Bréguet Br693.
-Un Groupe de Bombardement en Piqué, le GB I/40 volant sur vingt-sept Loire-Nieuport LN-430 au 10 mai 1949.
-Un Groupe de Bombardement Median, le GBM II/12 volant sur vingt-sept Lioré et Olivier Léo 451 au 10 mai 1949.
-Un Groupe de Reconnaissance, le GR I/35 volant sur trente-six Bloch MB-176 au 10 mai 1949,
-Deux puis trois GAO (GAO-501, GAO-514 et GAO-518) regroupant au total huit Bloch MB-175, seize Bloch MB-176, trente-six Dewoitine D-720 et quarante-cinq ANF-Les Mureaux ANF-123.
-1er Corps d’Armée (1er CA)
-601ème régiment de pionniers
Automitrailleuse puissante AM modèle 1940P
-1er Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (1er GRCA) : douze chars légers AMX-42, seize automitrailleuses AM modèle 1940P + fusiliers motocyclistes au 10 mai 1949. Au 22 juin 1949, l’unité dispose de douze chars légers et de douze automitrailleuses puissantes mais d’un escadron de fusiliers motocyclistes passablement amoindri.
-101ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (101ème RALT) : deux groupes de 105mm équipés de canons de 105L modèle 1936S et un groupe de 155mm équipé de canons de 155 GPF-T (Grande Puissance Filloux-Touzard)
-Unités du génie et de soutien
-5ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (5ème GRDI) : ce groupement comprend au 22 juin 1949 dix chars légers Hotchkiss H-39 et seize AM modèle 1940P (huit AMP, quatre AMP-S, deux AMP-Dépannage et deux AMP-PC)
-12ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (12ème GRDI) : mis au repos à l’arrière du front mais prêt à être réengagée en cas de besoin
-4ème Division d’Infanterie (4ème DI) mise au repos à l’arrière du front non remplacée
-27ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (27ème GRDI) : cette unité dispose au 22 juin 1940 de seize chars légers FCM-42 et de douze AM modèle 1940P (six AMP, quatre AMP-S, une AMP-DÉPANNAGE et une AMP-PC)
-21ème Division d’Infanterie (21ème DI)
18ème Corps d’Armée (18ème CA)
-618ème régiment de pionniers
-18ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (18ème GRCA) : au 22 juin 1949, l’unité dispose de huit AMX-42 et de huit AMP (six AMP et deux AMP-S)
-115ème Régiment d’Artillerie Lourde Hippomobile (115ème RALH) : deux groupes de 105mm équipés de canons de 105L modèle 1936S et deux groupes de 155mm équipés de canons de 155L modèle 1917S
-Unités du génie et de soutien
-2ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (2ème GRDI) : au 22 juin 1949 l’unité dispose de dix chars légers Hotchkiss H-39 et de seize automitrailleuses AM modèle 1940P (dix AMP, quatre AMP-S, une AMP-DÉPANNAGE et une AMP-PC)
-9ème Division d’Infanterie Motorisée (9ème DIM)
-68ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (68ème GRDI) : au 22 juin 1949 l’unité dispose de dix chars légers Hotchkiss H-39 et de seize automitrailleuses AM modèle 1940P (dix AMP, quatre AMP-S, une AMP-DÉPANNAGE et une AMP-PC)
-60ème Division d’Infanterie (60ème DI)
-59ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (59ème GRDI) : détruit à Anvers son personnel à rembarqué début juin 1949 en direction de la Grande-Bretagne puis renvoyé en France. En cours de reconstitution avec de nouveaux véhicules (AMX-44, AM modèle 1940P…..)
-68ème Division d’Infanterie (68ème DI) : Cette division qui s’est couverte de gloire à Anvers à été évacuée passablement amochée vers la Grande-Bretagne. Elle est rentrée en France le 8 juin 1949 et est en cours de reconstitution dans le Sud-Ouest avec des vétérans et de nouvelles recrues.
14ème Corps d’Armée (14ème CA)
NdA : Corps d’Armée issu de la Réserve Stratégique
-614ème régiment de pionniers (614ème RP)
Le Hotchkiss H-39
-14ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (14ème GRCA) équipé de chars légers Hotchkiss H-39 et d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P
-125ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (125ème RALT) disposant de deux groupes de 105mm équipé de canons de 105L modèle 1941T et de deux groupes de 155mm équipés de canons de 155 GPF-T.
-Des unités du génie, du train, des transmissions, de l’intendance et du service de santé
-6ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (6ème GRDI) disposant de chars légers FCM-42 et d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P.
-28ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (28ème GRDI) disposant de Hotchkiss H-39 et d’automitrailleuses de découverte
-La 24ème Division d’Infanterie (24ème DI)
British Expeditionnary Force (BEF)
-Etat-major implanté à Lille
-Un régiment d’artillerie légère
QF 25 Pounder, le canon standard de l’artillerie de campagne britannique
-Un régiment d’artillerie de campagne
-Un régiment d’artillerie lourde
-Une brigade antiaérienne
-Deux régiments antichars
-Un régiment de cavalerie
-1st British Corps
-1st Infantry Division
-1st Canadian (Infantry) Division
-44th «Home Counties» Division mise au repos
-2nd British Corps
NdA : corps d’armée placé en réserve pour repos et reconstitution des forces
-2nd Infantry Division
-3rd Infantry Division
-48th «South Middland» Division détruite en cours de reconstitution en Grande-Bretagne
1st Canadian Army Corps (1st CANAC)
-Un état-major
-Unités du génie et de soutien
-Un régiment d’artillerie lourde de corps d’armée
-2nd Canadian (Infantry) Division
-3rd Canadian (Infantry) Division
-3rd British Corps
-4th Infantry Division détruite en cours de reconstitution en Grande-Bretagne
-6th Infantry Division mise au repos à l’arrière du front tenu par le BEF
-50th «Northumberland» Division
-46th North Middland Division
-1st British Armoured Corps
Churchill Mk IV
-1st Armoured Division (UK)
-2nd Armoured Division (UK)
1ère Armée
-401ème régiment de pionniers (les deux autres ont été dissous pour recompléter le premier nommé)
-1ère et 11ème compagnies de garde de QG
-Groupement de Bataillons de Chars de Combat n°501 (GBCC n°501)
Char léger modèle 1940R dit Renault R-40
-1er BCC : quarante-cinq chars légers Renault R-40 au 10 mai 1949 tombé à dix-huit au 22 juin 1949 mais toujours en ligne
-11ème BCC : quarante-cinq chars légers Renault R-35 modifiés au 10 mai 1949. Le bataillon qui ne possède plus que quatorze chars en état est placé en réserve pour repos et surtout transformation sur Renault R-40.
-24ème BCC : quarante-cinq chars légers FCM-42 au 10 mai 1949 trente-deux au 22 juin 1949
-34ème BCC : quarante-cinq chars légers FCM-42 au 10 mai 1949 quarante au 22 juin 1949 après l’arrivée de chars issus des stocks.
-Parc des engins blindés n°1
-Des unités du génie et de soutien logistique
-1er Groupement Anti-Aérien de Campagne (1er GAAC) avec un état-major, une batterie hors-rang et trois batteries mixtes de campagne avec quatre canons de 75mm et huit canons de 37mm
Arsenal VG-33
-Groupement d’Aviation de la 1ere Armée (GRAVIA-IA)
-2ème Escadre de Chasse : 81 Arsenal VG-33 et 27 Lockheed H-322 répartis en trois groupes de trente-six appareils.
-3ème Escadre de Chasse : 81 Dewoitine D-520 et 27 Bréguet Br700C2 répartis en trois groupes de trente-six appareils.
Bréguet Br695
-Deux groupes de bombardement d’assaut, les GBA II/35 et II/51 volant respectivement sur Bréguet Br695 et Bréguet Br693.
-Deux groupes de bombardement en piqué, les GBp I/42 et GBp II/42 volant sur Bréguet Br698 soit un total de cinquante-quatre appareils en ligne.
-Un groupe de bombardement moyen, le GB II/12 volant sur Lioré et Olivier Léo 451.
-Un Groupe de reconnaissance, le GR II/35 volant sur trente-six Bloch MB-176. A cela il faut ajouter 16 autres MB-176 pour deux GAO, huit Bloch MB-175 pour un troisième GAO, trente-six Dewoitine D-720 et quarante-cinq ANF-Les Mureaux ANF-123.
-2ème Corps d’Armée (2ème CA)
NdA : corps d’armée mis au repos et remplacé en ligne par le 1er Corps d’Armée polonais de l’Armée Polonaise Française (voir ci-après)
-602ème régiment de pionniers
-2ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (2ème GRCA) : vingt chars légers AMX-44 et seize AM modèle 1940P. Lors de sa mise au repos le 2ème GRCA ne possède plus que neuf AMX-44 et huit AM modèle 1940P
Canon de 105mm long modèle 1936 Schneider
-105ème Régiment d’Artillerie Lourde Hippomobile (105ème RALH) : deux groupes de 105mm équipés de canons de 105L modèle 1936S et deux groupes de 155mm disposant de canons de 155L modèle 1918.
-Unités du génie et de soutien
-7ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (7ème GRDI) équipé de vingt chars légers AMX-44 et et vingt-huit automitrailleuses AM modèle 1940P ( 16 AMP, 8 AMP-S, 2 véhicules de dépannage,2 véhicules PC). A la mise au repos du corps d’armée, le nombre est tombé à seize AMX-44 et seize automitrailleuses AM modèle 1940P (dix AMP, quatre AMP-S, une AMP-Dépannage et une AMP-PC)
-1ère Division d’Infanterie Motorisée (1ère DIM)
-92ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (92ème GRDI) équipé de vingt chars légers AMX-44 et et vingt-huit automitrailleuses AM modèle 1940P ( 16 AMP, 8 AMP-S, 2 véhicules de dépannage,2 véhicules PC).
A la mise au repos du corps d’armée, le nombre est tombé à seize AMX-44 et seize automitrailleuses AM modèle 1940P (dix AMP, quatre AMP-S, une AMP-Dépannage et une AMP-PC)
-Un groupement antichar disposant de canons de 47mm Puteaux modèle 1937
-Un groupement antiaérien disposant de canons de 40mm Bofors
Daimler Armoured Car
-Un Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (GRCA) disposant d’autos blindées Daimler Armoured Car.
-1er Bataillon du 1er Régiment du Génie polonais
-301ème Régiment d’Artillerie Lourde Polonaise avec trois groupes de canons de 155mm GPF-T et un groupe de canons de 194mm détaché du 302ème RALPol
-5ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie Polonais (5ème GRDI Pol) disposant d’autos blindées Daimler Dingo et de chars légers en l’occurence des AMX-42.
-5ème Division d’Infanterie Polonaise (5ème DIP) : Cette division comprend trois régiments d’infanterie (13ème, 15ème et 17ème RIP), deux régiments d’artillerie (5ème RAPol et 205ème RAPol), de la 5ème batterie divisionnaire antichar polonaise, du 5ème bataillon de défense antiaérienne polonais, d’un bataillon du génie et d’unités de soutien.
-6ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie Polonais (6ème GRDI) qui comprend des autos blindées Daimler Dingo et des chars légers FCM-42
-1ère Division de Grenadiers de la Garde (1ère DGG) : Cette division comprend trois régiments d’infanterie (4ème, 5ème et 6ème régiments de grenadiers), de deux régiments d’artillerie (6ème RAPol et 206ème RAPol), de la 6ème batterie divisionnaire antichar polonaise, du 6ème bataillon de défense antiaérienne, d’un bataillon du génie et d’unités de soutien.
-19ème Corps d’Armée (19ème CA)
-619ème Régiment de Pionniers
-19ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (19ème GRCA) équipé de chars légers AMX-42, d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P et de fusiliers motocyclistes. Au 22 juin 1948 le nombre est de douze AMX-42, de dix-huit AM modèle 1940P et d’un escadron motocycliste.
-106ème Régiment d’Artillerie Lourde Hippomobile (106ème RALH) équipé de deux groupes de 105mm équipés de canons de 105L modèle 1936S et de deux groupes de 155mm équipés de canons de 155L modèle 1945S.
-Unité du génie et de soutien
FCM-42
-4ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (4ème GRDI) équipé de chars légers FCM-42 et d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P. Au 22 juin l’unité dispose de seize chars et de douze automitrailleuses
-80ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (80ème GRDI) équipé de chars légers Hotchkiss H-39 et d’automitrailleuses AM modèle 1940P respectivement douze et seize au 22 juin 1949.
-1ère Division Marocaine (1ère DM) :
-20ème Corps d’Armée (20ème CA)
-620ème Régiment de Pionniers
-20ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (20ème GRCA) équipé de chars légers Hotchkiss H-39 et d’automitrailleuses AM modèle 1940P en différents modèles. Au 22 juin 1949 on trouve dix chars légers et douze automitrailleuses AM modèle 1940P
-104ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (104ème RALT) disposant de deux groupes de 105mm équipés de canons de 105L modèle 1936S et deux groupes de 155mm équipés de canons de 155mm GPF-T (Grande Puissance Filloux-Touzard)
-Unité du génie et de soutien
-3ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (3ème GRDI) : vingt chars légers AMX-42 et vingt-huit automitrailleuses modèle 1940P. Au 22 juin 1949 ce nombre est tombé à douze chars légers et vingt-quatre automitrailleuses AM modèle 1940P
-95ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (95ème GRDI) : vingt chars légers Hotchkiss H-39 et vingt-huit AMD-178B en attendant la disponibilité d’automitrailleuses puissantes modèle 1940P, ces automitrailleuses n’étant toujours pas arrivées le 10 mai 1949. Au 22 juin 1949 ce groupement dispose de douze Hotchkiss H-39 et de vingt-quatre AMD-178D.
-402ème et 481ème régiments de pionniers (les deux autres régiments ont été dissous pour recompléter les deux restants)
-9ème et 19ème compagnies de garde de quartier général
-Groupement de Bataillons de Chars de Combat n°509 (GBCC-509)
-5ème BCC : quarante-cinq chars légers Renault R-35 modifiés au 10 mai 1949. Au 22 juin le bataillon ne dispose plus que de trente-deux chars
-16ème BCC : quarante-cinq chars légers Renault R-40 au 10 mai 1949. Le bataillon à laissé douze chars dans les forêts ardennaises, la plupart ayant été rendus irrécupérables pour éviter toute réutilisation par les allemands. Au 22 juin 1949 ce bataillon à retrouvé sa pleine capacité opérationnelle avec quarante-cinq chars
-29ème BCC : quarante-cinq chars légers Renault R-40 (M) au 10 mai 1949 mais seulement trente-deux le 22 juin 1949, le chiffre remontant le 27 à quarante chars.
-39ème BCC : quarante-cinq chars légers Renault R-40 (M) au 10 mai 1949 mais seulement trente-six le 22 juin 1949. Faute de personnel ce bataillon ne peut remonter à quarante-cinq chars en ligne.
-102ème Division d’Infanterie de Fortereresse
-Unités du génie et de soutien
Canon de 75mm CA modèle 1944
-9ème Groupement Anti-Aérien de Campagne (9ème GAAC) : Un Etat-Major, une Batterie Hors-Rang (soutien logistique) et trois batteries mixtes de campagne (quatre canons de 75mm et huit canons de 37mm)
-Groupement d’Aviation de la 9ème Armée (GRAVIA-IXA)
-1ère Escadre de Chasse : 81 Arsenal VG-33 et 27 Bréguet Br700C2 répartis en trois groupes de trente-six appareils (vingt-sept monomoteurs et neuf bimoteurs) au 10 mai 1949.
-Un groupe de bombardement en piqué, le GBp II/40 volant sur vingt-sept Loire-Nieuport LN-430 au 10 mai 1949.
-Un groupe de bombardement d’assaut, le GBA I/51 volant sur douze Bréguet Br691 et quinze Br693.
Lioré et Olivier Léo 451
-Un groupe de bombardement médian, le GB III/12 volant sur vingt-sept Lioré et Olivier Léo 451 le 10 mai 1949
-Un groupe de reconnaissance, le GR III/35 volant sur trente six Bloch MB-176 auxquels il faut ajouter huit appareils d’un GAO plus 16 Bloch MB-175, 36 Dewoitine D-720 et 45 ANF-Les Mureaux ANF-123. Néanmoins l’arrivée du 32ème CA permet l’engagement du GAO-532 qui dispose de huit Bloch MB-176, de douze Dewoitine D-720 et de quinze ANF-Les Mureaux.
-3ème Corps d’Armée (3ème CA)
-3ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (3ème GRCA) équipé de chars légers Hotchkiss H-39, d’automitrailleuses puissantes modèle 1940P et de fusiliers motocyclistes. L’unité doit recevoir à terme des AMX-44 et des AM modèle 1940P sans oublier de nouvelles motos side-car pour les fusiliers motocyclistes
-102ème Régiment d’Artillerie Lourde Automobile/A Tracteurs (102ème RALA/T) : deux groupes de 105mm équipés de canons de 105L modèle 1936S et deux groupes de 155mm équipés de canons de 155mm GPF-T.
-361ème Régiment d’Artillerie Lourde Portée (361ème RALP) disposant de deux groupes de 105mm équipés de canons de 105L modèle 1936S et un groupe de 155mm équipé de canons de 155mm GPF-T.
-1er Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (1er GRDI) disposant de chars légers FCM-42 et d’automitrailleuses puissantes modèle 1940P respectivement douze et seize au 10 mai 1949. L’unité dispose encore de huit et de douze véhicules respectivement le 22 juin 1949.
-30ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (30ème GRDI) : vingt chars légers FCM-42 et vingt-huit automitrailleuses modèle 1940P qui ont remplacé les AMD-178B à canon de 47mm. Au 22 juin 1949 ce groupement dispose de douze FCM-42 et dix-huit AM modèle 1940P.
-18ème Division d’Infanterie (18ème DI) : Cette division est mise au repos pour recomplément et remplacée par la 1ère Division de Chasseurs Ardennais
-4ème Corps d’Armée (4ème CA)
-604ème Régiment de Pionniers (604ème RP)
-4ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (4ème GRCA) disposait à l’origine de Hotchkiss H-39 et d’AM modèle 1940P sans oublier les fusiliers motocyclistes. Après les pertes de la Campagne de Belgique, l’unité à enfin reçu ses AMX-44, de nouvelles AM modèle 1940P et de nouvelles motos side-cars pour les fusiliers motocyclistes.
-111ème Régiment d’Artillerie Lourde à Cheval (111ème RALCH) équipéé de deux groupes de 105mm disposant de canons de 105L modèle 1936S et de deux groupes de 155mm équipés de canons de 155L modèle 1945S.
-Unités du génie et de soutien
-94ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (94ème GRDI) équipé de chars légers AMX-42 et d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P. Au 22 juin 1949 l’unité dispose de dix AMX-42 et de vingt-deux AM modèle 1940P.
-24ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (24ème GRDI) : vingt chars légers AMX-42 et vingt-huit automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P nombre tombé à seize AMX-42 et à dix-huit AM modèle 1940P.
-22ème Division d’Infanterie (22ème DI) :
21ème Corps d’Armée (21ème CA)
-621ème Régiment de Pionniers
Panhard AMD-178 affectueusement surnomée « Pan Pan » à cause du bruit de son moteur deux temps
-21ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (21ème GRCA) disposant de Hotchkiss H-39 et d’automitrailleuses AMD-178 en attendant les AMX-44 et les AM modèle 1940P. Après l’engagement dans la Campagne de Belgique, les H-39 sont remplacés par des AMX-44 et les automitrailleuses de découverte par des automitrailleuses puissantes.
Canon de 155L modèle 1918S servis par des artilleurs américains
109ème Régiment d’Artillerie Lourde Hippomobile (109ème RALH) : deux groupes de 105mm équipés de canons de 105L modèle 1936S et de deux groupes de 155mm équipés de canons de 155L modèle 1918S.
-Unités du génie et de soutien
-66ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (66ème GRDI) équipé de chars légers AMX-42 et d’AM modèle 1940P. Au 22 juin 1949 cette unité dispose de quinze AMX-42 et de vingt-quatre AM modèle 1940P.
-53ème Division d’Infanterie (53ème DI) :
-9ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (9ème GRDI) disposant de chars légers Hotchkiss H-39 et d’AM modèle 1940P.
-61ème Division d’Infanterie (61ème DI) :
32ème Corps d’Armée (32ème CA)
-632ème Régiment de Pionniers (632ème RP)
-32ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (32ème GRCA) disposant de chars légers AMX-42, d’automitrailleuses de découverte (les fameuses «Pan-Pan») et de fusiliers motocyclistes
-145ème Régiment d’Artillerie Lourde Hippomobile (145ème RALH) disposant de deux groupes de 105mm équipés de canons de 105L modèle 1941T et de deux groupes de 155mm disposant de canons de 155L modèle 1945S.
-Des unités du génie, du train, des transmissions, de l’intendance et du service de santé
-77ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (77ème GRDI) : disposant de chars légers AMX-42, d’automitrailleuses de découverte et de fusiliers motocyclistes
-7ème Division d’Infanterie Coloniale (7ème DIC)
Daimler Dingo
-4ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie Polonais (4ème GRDIPol) : disposant d’autos blindées Daimler Dingo et de chars légers AMX-44.
-4ème Division d’Infanterie Polonaise (4ème DIP)
2ème Armée
-412ème régiments de pionniers
-2ème et 12ème compagnies de garde de QG
-Groupement de Bataillons de Chars de Combat n°502 (GBCC n°502)
-2ème BCC : quarante-cinq chars légers Renault R-40
-35ème BCC : quarante-cinq chars légers Renault R-40 (M)
Canon de 37mm Schneider modèle 1941
-2ème Groupement Anti-Aérien de Campagne (2ème GAAC) : Un état-major, une Batterie Hors-Rang, deux batteries de canons de 75mm équipées de canons de 75mm contre-avions modèle 1944 et deux batteries de canons de 37mm équipés de canons de 37mm Schneider modèle 1941
-Unité du génie et de soutien
-Groupement d’Aviation de la 2ème Armée (GRAVIA-IIA)
-4ème Escadre de Chasse (4ème EC) : 81 Curtiss H-81 et 27 Lockheed H-322 soit 108 appareils répartis en trois groupes de trente-six chasseurs.
-Deux groupes de bombardement léger, les GBI/32 et GB II/32 volant sur un total de cinquante-quatre Douglas DB-7D.
L’élégant Amiot 351
-Un groupe de bombardement médian, le GB I/34 volant sur vingt-sept Amiot 351
-Un groupe de reconnaissance, le GR IV/35 volant sur trente-six Bloch MB-176. A cela s’ajoute les appareils des GAO en l’occurence 16 Bloch MB-176, 8 Bloch MB-175, 36 Dewoitine D-720 et 45 ANF-Les Mureaux ANF-123.
-5ème Corps d’Armée (5ème CA)
-605ème Régiment de Pionniers (605ème RP)
-5ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (5ème GRCA) : chars légers Hotchkiss H-39 et automitrailleuses de découverte AMD-178B à la mobilisation. Au 10 mai 1949, l’équipement est mixte avec des H-39, des FCM-42, des AMD-178B et des AM modèle 1940P. On trouve également des fusiliers motocyclistes.
A la fin juin l’équipement à été simplifié, les FCM-42 sont toujours là mais les H-39 sont parties tout comme les AMD-178B qui ont été toutes remplacées par des AM modèle 1940P
Canon de 155mm long Schneider modèle 1917
-110ème Régiment d’Artillerie Lourde Coloniale Hippomobile (110ème RALCH) : deux groupes de 105mm équipés de canons de 105L modèle 1941T et deux groupes de 155mm équipés de canons de 155mm modèle 1917L
-93ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (93ème GRDI) qui dispose de FCM-42 et d’AM modèle 1940P.
-64ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (64ème GRDI) disposant de vingt chars légers Hotchkiss H-39 et de vingt-huit automitrailleuses de découverte AMD-178 toujours là au 10 mai 1949. Au 22 juin 1949 si les Hotchkiss H-39 sont toujours là, les AMD-178 ont été remplacées par des AM modèle 1940P.
-55ème Division d’Infanterie (55ème DI) :
-6ème Corps d’Armée (6ème CA)
-606ème Régiment de Pionniers (606ème RP)
-6ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (6ème GRCA) qui dispose de chars légers FCM-42 et et d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P
-118ème Régiment d’Artillerie Lourde Hippomobile (118ème RALH) disposant de deux groupes de 105mm équipés de canons de 105L modèle 1936S et de deux groupes de 155mm équipés de canons de 155L modèle 1917.
-Unités du génie et de soutien
-71ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (71ème GRDI) disposant de vingt chars légers Hotchkiss H-39 et de vingt-huit automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P.
-36ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (36ème GRDI) qui dispose de vingt Hotchkiss H-39 et de vingt-huit AM modèle 1940P
-41ème Division d’Infanterie (41ème DI) :
-22ème Corps d’Armée (22ème CA)
-622ème Régiment de Pionniers
-22ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (22ème GRCA) disposant de chars légers FCM-42 et des AM modèle 1940P.
-180ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (180ème RALT) disposant de deux groupes de 105mm équipés de canons de 105L modèle 1941T et de deux groupes de 155mm disposant de canons de 155 GPF-T.
-Unités du génie et de soutien
-73ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (73ème GRDI) disposant de vingt chars légers AMX-44 et de vingt-huit automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P
-3ème Division d’Infanterie Coloniale (3ème DIC)
-60ème Groupement de Reconnaissance d’Infanterie (60ème GRDI) qui dispose de chars légers Hotchkiss H-39 et de vingt-quatre AMD-178B en attendant la disponibilité des AM modèle 1940P qui ne sont pas arrivées au 10 mai 1949. Au 22 juin 1949 les AMD sont toujours là.
Les corps d’armée suivants sont déployés selon un arc de cercle allant grosso modo de la Normandie à la Bourgogne pour servir de réserve stratégique offensive comme défensive.
14ème Corps d’Armée (14ème CA)
-614ème régiment de pionniers (614ème RP)
Hotchkiss H-39
-14ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (14ème GRCA) équipé de chars légers Hotchkiss H-39 et d’automitrailleuses de découverte en attendant des automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P (qui ne sont pas là au 10 mai 1949)
155L GPF
-125ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (125ème RALT) disposant de deux groupes de 105mm équipé de canons de 105L modèle 1941T et de deux groupes de 155mm équipés de canons de 155 GPF-T.
-Des unités du génie, du train, des transmissions, de l’intendance et du service de santé
Dewoitine D-720
–Le Groupe Aérien d’Observation n°514 (GAO-514) ne doit être placé sous le commandement du 14ème CA que si celui-ci est engagé au combat. Il comprend huit Bloch MB-176, douze Dewoitine D-720 et quinze ANF-Les Mureaux ANF-123.
-6ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (6ème GRDI) disposant de chars légers FCM-42 et d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P.
-La 3ème Division d’Infanterie Motorisée (3ème DIM) dispose de trois régiments d’infanterie de ligne (51ème, 67ème et 91ème RI), de deux régiments d’artillerie (42ème RAD et 242ème RALD), de la 603ème Batterie Divisionnaire AntiChar, du 603ème bataillon de défense antiaérienne, du 16ème bataillon du génie et de diverses unités de soutien.
-28ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (28ème GRDI) disposant de Hotchkiss H-39 et d’automitrailleuses de découverte en attendant la disponibilité de FCM-42 et d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P (ces véhicules ne sont toujours pas là au 10 ami 1949).
-La 24ème Division d’Infanterie (24ème DI) est une division qui dispose de trois régiments d’infanterie (50ème, 63ème et 78ème RI), de deux régiments d’artillerie (21ème RAD et 221ème RALD), de la 624ème Batterie Divisionnaire AntiChar, du 624ème bataillon de défense antiaérienne, du 97ème bataillon du génie et de diverses unités de soutien.
15ème Corps d’Armée (15ème CA)/2ème Corps d’Armée Colonial (2ème CACol)
-615ème Régiment de Pionniers (615ème RP)
Automitrailleuse de Découverte (AMD)
-15ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (15ème GRCA) disposant de chars légers Hotchkiss H-39 et d’automitrailleuses de découverte en attendant la disponibilité des automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P.
-141ème Régiment d’Artillerie Lourde Hippomobile (141ème RALH) disposant de deux groupes de 105mm équipés de canons de 105L modèle 1941T et de deux groupes de 155mm disposant de canons de 155L modèle 1945S.
-Des unités du génie, du train, des transmissions, de l’intendance et du service de santé
Bloch MB-175
-Groupe Aérien d’Observation 515 (GAO n°515) disposant de huit Bloch MB-175, de douze Dewoitine D-720 et de quinze ANF-Les Mureaux ANF-123.
-72ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (72ème GRDI) disposant de chars légers AMX-42 et d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P.
Planche Funcken sur l’infanterie coloniaale
-2ème Division d’Infanterie Coloniale (2ème DIC) : Cette division comprend trois régiments d’infanterie, le Régiment d’Infanterie Coloniale du Maroc (RICM), des 4ème et 8ème régiments de tirailleurs sénégalais; de deux régiments d’artillerie (2ème RAC et 202ème RALC), de la 2ème batterie antichar divisionnaire coloniale, du 2ème bataillon de défense antiaérienne coloniale, du 36ème bataillon du génie et de diverses unités de soutien.
-74ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (74ème GRDI) disposant de chars légers Hotchkiss H-39 et d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P.
-4ème Division d’Infanterie Coloniale (4ème DIC) : Cette division comprend un régiment européen, le 2ème régiment d’infanterie coloniale et deux régiments «indigènes», les 16ème et 24ème régiments de tirailleurs sénégalais, deux régiments d’artillerie les 12ème RAC et 212ème RALC, de la 604ème Batterie Divisionnaire Antichar Coloniale, du 604ème bataillon de défense antiaérienne colonial, du 39ème bataillon du génie et de diverses unités de soutien.
16ème Corps d’Armée (16ème CA)
-616ème Régiment de Pionniers (616ème RP)
-16ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (16ème GRCA) disposant de chars légers Hotchkiss H-39 et d’automitrailleuses de découverte en attendant la livraison de chars légers AMX-42 et d’automitrailleuses puissantes modèle 1940P, ces véhicules n’étant toujours pas là un certain 10 mai 1949.
-142ème Régiment d’Artillerie Lourde Hippomobile (142ème RALH) disposant de deux groupes de 105mm équipés de canons de 105L modèle 1941T et de deux groupes de 155mm disposant de canons de 155L modèle 1945S.
-Des unités du génie, du train, des transmissions, de l’intendance et du service de santé
-96ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (96ème GRDI) disposant de chars légers Hotchkiss H-39 et d’automitrailleuses de découverte.
-6ème Division d’Infanterie Nord-Africaine (6ème DINA) : Elle dispose de deux régiments de tirailleurs algériens, les 9ème et 10ème RTA et d’un régiment de tirailleurs marocains, le 12ème RTM; deux régiments d’artillerie (6ème RANA et 206ème RALNA), de la 6ème Batterie Divisionnaire Antichar Nord-Africaine, du 6ème bataillon de défense antiaérienne nord-africain, du 98ème bataillon du génie et de diverses unités de soutien.
-98ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (98ème GRDI) disposant de chars légers Hotchkiss H-39 et d’automitrailleuses de découverte
-8ème Division d’Infanterie Nord-Africaine (8ème DINA) : Elle dispose de de trois régiments de tirailleurs à savoir le 17ème régiment de tirailleurs algériens (17ème RTA), le 6ème et le 7ème régiment de tirailleurs tunisiens (6ème et 7ème RTT).
Elle dispose également de deux régiments d’artillerie (8ème RANA et 208ème RALNA), de la 8ème Batterie Divisionnaire Antichar Nord-Africaine, du 8ème bataillon de défense antiaérienne nord-africain, du 99ème bataillon du génie et de diverses unités de soutien.
17ème Corps d’Armée (17ème CA)
-617ème Régiment de Pionniers (617ème RP)
-17ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (17ème GRCA) devant disposer de chars légers AMX-42 et d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P. En attendant leur disponibilité, les AMX-42 sont remplacés par des Renault R-35 et des automitrailleuses de découverte. Au 10 mai 1949, les chars légers sont arrivés mais les automitrailleuses puissantes se font encore désirer.
-143ème Régiment d’Artillerie Lourde Hippomobile (143ème RALH) disposant de deux groupes de 105mm équipés de canons de 105L modèle 1941T et de deux groupes de 155mm disposant de canons de 155L modèle 1945S.
-Des unités du génie, du train, des transmissions, de l’intendance et du service de santé
-Groupe Aérien d’Observation 517 (GAO-517) disposant de huit Bloch MB-176, de douze Dewoitine D-720 et de quinze ANF-Les Mureaux ANF-123.
-97ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (97ème GRDI) disposant de chars légers Hotchkiss H-39 et d’automitrailleuses de découverte en attendant la disponibilité d’automitrailleuses puissantes qui se font encore désirer le 10 mai 1949.
-7ème Division d’Infanterie Nord-Africaine (7ème DINA) : Elle dispose d’un régiment de tirailleurs tunisiens (le 5ème RTS) et deux régiments de tirailleurs algériens (12ème et 16ème RTA); de deux régiments d’artillerie (81ème RANA et 281ème RALNA), de la 7ème Batterie Divisionnaire Antichar Nord-Africaine, du 7ème bataillon de défense antiaérienne nord-africain, du 100ème bataillon du génie et de diverses unités de soutien.
-75ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (75ème GRDI) disposant de chars légers AMX-42 et d’automitrailleuses de découverte en attendant la disponibilité d’automitrailleuses puissantes.
-5ème Division d’Infanterie Coloniale (5ème DIC) : Cette division dispose de trois régiments de tirailleurs sénégalais (11ème, 21ème et 23ème RTS); de deux régiments d’artillerie coloniale (13ème RAC et 213ème RALC), de la 605ème Batterie Divisionnaire Antichar coloniale, du 605ème bataillon de défense antiaérienne coloniale, du 101ème bataillon du génie et de diverses unités de soutien.
31ème Corps d’Armée (31ème CA)
-631ème Régiment de Pionniers (631ème RP)
-31ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (31ème GRCA) disposant de chars légers AMX-42 et d’automitrailleuses de découverte en attendant la disponibilité d’automitrailleuses puissantes.
-144ème Régiment d’Artillerie Lourde Hippomobile (144ème RALH) disposant de deux groupes de 105mm équipés de canons de 105L modèle 1941T et de deux groupes de 155mm disposant de canons de 155L modèle 1945S.
-Des unités du génie, du train, des transmissions, de l’intendance et du service de santé
-Groupe Aérien d’Observation n°531 (GAO-531) : huit Bloch MB-176, douze Dewoitine D-720 et de quinze ANF-Les Mureaux ANF-123.
-76ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (76ème GRDI) disposant de chars légers Hotchkiss H-39 et d’automitrailleuses de découverte en attendant la disponibilité d’automitrailleuses puissantes.
-6ème Division d’Infanterie Coloniale (6ème DIC) : Cette division dispose d’un régiment d’infanterie coloniale (5ème RIC) et de deux régiments de tirailleurs sénégalais (19ème et 22ème RTS); de deux régiments d’artillerie coloniaux (14ème RAC et 214ème RALC), la 606ème Batterie Divisionnaire Antichar coloniale, du 606ème Bataillon de défense antiaérienne colonial, du 102ème bataillon du génie et de différentes unités de soutien.
Daimler Dingo
-3ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie Polonais (3ème GRDIPol) disposant d’autos blindées Daimler Dingo en attendant la livraison de chars légers sans que l’on connaisse à l’époque le modèle.
-3ème Division d’Infanterie Polonaise (3ème DIP) : Cette division dispose de trois régiments d’infanterie (7ème régiment d’infanterie polonaise, 8ème régiment d’infanterie polonaise et 9ème régiment d’infanterie polonaise); deux régiments d’artillerie (3ème RAPol et 203ème RAPol), de la 603ème Batterie Divisionnaire Antichar Polonaise, du 603ème bataillon de défense antiaérienne polonais, du 103ème bataillon du génie et de différentes unités de soutien.
32ème Corps d’Armée (32ème CA)
-632ème Régiment de Pionniers (632ème RP)
-32ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (32ème GRCA) disposant de chars légers AMX-42 et d’automitrailleuses de découverte en attendant la disponibilité d’automitrailleuses puissantes.
-145ème Régiment d’Artillerie Lourde Hippomobile (145ème RALH) disposant de deux groupes de 105mm équipés de canons de 105L modèle 1941T et de deux groupes de 155mm disposant de canons de 155L modèle 1945S.
-Des unités du génie, du train, des transmissions, de l’intendance et du service de santé
-Groupe Aérien d’Observation 532 (GAO-532) : huit Bloch MB-176, douze Dewoitine D-720 et de quinze ANF-Les Mureaux.
-77ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (77ème GRDI) disposant de chars légers AMX-42 et d’automitrailleuses de découverte en attendant la disponibilité d’automitrailleuses puissantes.
-7ème Division d’Infanterie Coloniale (7ème DIC) : Cette division dispose d’un régiment d’infanterie coloniale (7ème RIC), de deux régiments de tirailleurs sénégalais (20ème et 25ème RTS); de deux régiments d’artillerie (15ème RAC et 215ème RALC), de la 607ème Batterie Divisionnaire Antichar coloniale, du 607ème Bataillon de défense antiaérienne coloniale, du 104ème bataillon du génie et de diverses unités de soutien.
-4ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie Polonais (4ème GRDIPol) disposant d’autos blindées Daimler Dingo en attendant la livraison de chars légers sans que l’on connaisse à l’époque le modèle.
-4ème Division d’Infanterie Polonaise (4ème DIP) : Cette division dispose de trois régiments d’infanterie, les 10ème 11ème et 12ème RIP; de deux régiments d’artillerie (4ème RAPol et 204ème RAPol), de la 604ème Batterie Divisionnaire Antichar polonaise, du 604ème Bataillon de défense antiaérienne polonais, du 105ème bataillon du génie et de diverses unités de soutien.
33ème Corps d’Armée (33ème CA)
-633ème Régiment de Pionniers (633ème RP)
-33ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (33ème GRCA) disposant de chars légers AMX-42 et d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P.
-146ème Régiment d’Artillerie Lourde Hippomobile (146ème RALH) disposant de deux groupes de 105mm équipés de canons de 105L modèle 1941T et de deux groupes de 155mm disposant de canons de 155L modèle 1945S.
Des unités du génie, du train, des transmissions, de l’intendance et du service de santé
-57ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (57ème GRDI) disposant de chars légers FCM-42 et d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P.
-62ème Division d’Infanterie (62ème DI) : Cette division dispose de trois régiments d’infanterie de ligne (250ème, 307ème et 326ème RI), de deux régiments d’artillerie (52ème RAD et 252ème RALD dont la mise en place n’à été effective que tardivement), de la 662ème Batterie Divisionnaire Antichar, du 662ème bataillon de défense antiaérienne, du 106ème bataillon du génie et de diverses unités de soutien.
-56ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (56ème GRDI) disposant de chars légers FCM-42 et d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P.
-63ème Division d’Infanterie (63ème DI) : Cette division dispose de trois régiments d’infanterie de ligne (238ème, 298ème et 321ème RI), de deux régiments d’artillerie (53ème RAD et 253ème RALD dont la mise en place n’à été effective que tardivement), de la 663ème Batterie Divisionnaire Antichar, du 663ème bataillon de défense antiaérienne, du 107ème bataillon du génie et de diverses unités de soutien.
34ème Corps d’Armée (34ème CA)
-634ème Régiment de Pionniers (634ème RP)
-34ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (34ème GRCA) disposant de chars légers AMX-42 et d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P.
-147ème Régiment d’Artillerie Lourde Hippomobile (147ème RALH) disposant de deux groupes de 105mm équipés de canons de 105L modèle 1941T et de deux groupes de 155mm disposant de canons de 155L modèle 1945S.
Des unités du génie, du train, des transmissions, de l’intendance et du service de santé
-Groupe Aérien d’Observation 534 (GAO-534) : Huit Bloch MB-176, douze Dewoitine D-720 et de quinze ANF-Les Mureaux ANF-123.
-53ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (53ème GRDI) disposant de chars légers Hotchkiss H-39 et d’automitrailleuses de découverte AMD-178B.
-66ème Division d’Infanterie (66ème DI) : Cette division dispose de trois régiments d’infanterie de ligne (215ème, 281ème et 343ème RI), de deux régiments d’artillerie (9ème RAD et 209ème RALD), de la 666ème Batterie Divisionnaire Antichar, du 666ème bataillon de défense antiaérienne, du 108ème bataillon du génie et de diverses unités de soutien.
-52ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (52ème GRDI) disposant de chars légers Hotchkiss H-39 et d’automitrailleuses de découverte AMD-178B.
-67ème Division d’Infanterie (67ème DI) : Cette division dispose de trois régiments d’infanterie de ligne (211ème, 214ème et 220ème RI), de deux régiments d’artillerie (57ème RAD et 257ème RALD), de la 667ème Batterie Divisionnaire Antichar, du 667ème bataillon de défense antiaérienne, du 109ème bataillon du génie et de diverses unités de soutien.
Armée Polonaise en France (APF)
-Un Etat-major installé à Compiègne
-Des éléments du génie et de soutien logistique :
-Deux régiments du génie à trois bataillons chacun, les 1er et 2ème RGPol
-Deux régiments du train
-Deux régiments de transmission
-Deux Antennes Chirurgicales d’armée
-Deux groupement d’intendance
-Quatre régiments d’artillerie lourde polonais :
-Le 301ème : trois groupes équipés de canons de 155mm Grande Puissance Filloux-Touzard (155L GPF-T)
-Le 302ème : trois groupes équipés de canons de 194mm Grande Puissance Filloux-Touzard (194L GPF-T)
-Le 303ème : trois groupes équipés de canons de 155mm Grande Puissance Filloux-Touzard (155L GPF-T)
-Le 304ème RAL Pol : trois groupes équipés de canons de 194mm Grande Puissance Filloux-Touzard (194L GPF-T)
-1er Corps d’Armée Polonais
Canon antichar de 47mm Puteaux modèle 1937
-Un groupement antichar disposant de canons de 47mm Puteaux modèle 1937
-Un groupement antiaérien disposant de canons de 40mm Bofors
-Un Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (GRCA) disposant d’autos blindées Daimler Armoured Car. Il n’est pour l’instant pas prévu l’ajout de chars légers.
-5ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie Polonais (5ème GRDI Pol) disposant d’autos blindées Daimler Dingo en attendant la livraison de chars légers en l’occurrence des AMX-42 qui arrivent en avril 1949.
-5ème Division d’Infanterie Polonaise (5ème DIP) : Cette division comprend trois régiments d’infanterie (13ème, 15ème et 17ème RIP), deux régiments d’artillerie (5ème RAPol et 205ème RAPol), de la 5ème batterie divisionnaire antichar polonaise, du 5ème bataillon de défense antiaérienne polonais, d’un bataillon du génie et d’unités de soutien.
-6ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie Polonais (6ème GRDI) qui comprend des autos blindées Daimler Dingo en attendant les chars légers qui ne sont pas arrivés le 10 mai 1949 (NdA il existe un doute pour savoir si il s’agit d’AMX-42 ou de FCM-42, les sources sont contradictoires à ce sujet).
-1ère Division de Grenadiers de la Garde (1ère DGG) : Cette division comprend trois régiments d’infanterie (4ème, 5ème et 6ème régiments de grenadiers), de deux régiments d’artillerie (6ème RAPol et 206ème RAPol), de la 6ème batterie divisionnaire antichar polonaise, du 6ème bataillon de défense antiaérienne, d’un bataillon du génie et d’unités de soutien.
-2ème Corps d’Armée Polonais
-Un groupement antichar disposant de canons antichars Puteaux de 47mm modèle 1937
-Un groupement antiaérien disposant de canons antiaériens Bofors de 40mm
Daimler Armoured Car
-Un Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (GRCA) disposant d’autos blindées Daimler Armoured Car en attendant la livraison possible de chars légers.
Humber Armoured Car
-7ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie Polonais (7ème GRDI Pol) disposant d’automitrailleuses britanniques Humber Armoured Car en attendant la disponibilité de chars légers français pour les compléter, l’AMX-44 prévu pour équiper l’unité n’à pas encore été livré à l’unité en mai 1949 quand les allemands attaquent.
-6ème Division d’Infanterie Polonaise (6ème DIP) : Cette divison comprend trois régiments d’infanterie (14ème, 16ème et 18ème RIP), de deux régiments d’artillerie (7ème RAPol et 207ème RAPol), de la 7ème batterie divisionnaire antichar polonaise, du 7ème bataillon de défense antiaérienne polonais, d’un bataillon du génie et d’unités de soutien.
-8ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie Polonais (8ème GRDI Pol) disposant d’automitrailleuses britanniques Daimler Armoured Car en attendant la disponibilité de chars légers français pour les compléter, chars qui n’ont pas été livrés en mai 1949.
-2ème Division de Grenadiers de la Garde (2ème DGG) : Cette division comprend trois régiments d’infanterie (7ème, 8ème et 9ème régiments de grenadiers), deux régiments d’artillerie (8ème RAPol et 208ème RAPol), de la 8ème batterie divisionnaire antichar polonaise, du 8ème bataillon de défense antiaérienne, d’un bataillon du génie et d’unités de soutien.
3ème Corps d’Armée Polonais (3ème CAPol)
-Un groupement antichar équipé de canons de 47mm Puteaux modèle 1939
-Un groupement antiaérien équipé de canons de 40mm Bofors
-Un Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (GRCA) disposant d’autos blindées Humber Armoured Car en attendant la livraison potentielle de chars légers.
-9ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie Polonais (9ème GRDI Pol) disposant d’autos blindées Humber Armoured Car et de chars légers AMX-44
-7ème Division d’Infanterie Polonaise (7ème DIP) : Cette division comprend trois régiments d’infanterie (19ème, 20ème et 22ème RIP), deux régiments d’artillerie (9ème RAPol et 209ème RAPol), de la 9ème batterie divisionnaire antichar polonaise, du 9ème bataillon de défense antiaérienne polonais, d’un bataillon du génie et d’unités de soutien.
-10ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie Polonais (10ème GRDI Pol) disposant d’autos blindées Daimler Armoured Car, les chars légers se faisant encore attendre le 10 mai 1949.
-3ème Division de Grenadiers de la Garde (3ème DGG) : Cette division comprend trois régiments d’infanterie (10ème, 11ème et 12ème régiments de grenadiers), deux régiments d’artillerie (10ème RAPol et 210ème RAPol), de la 10ème batterie divisionnaire antichar polonaise, du 10ème bataillon de défense antiaérienne, d’un bataillon du génie et d’unités de soutien.
-4ème Corps de Cavalerie
-Un état-major
-Des unités du génie et de soutien logistique
-Un groupement antichar et antiaérien disposant de canons de 47mm Puteaux modèle 1937 et de canons de 40mm Bofors, les premiers étant antichars et les seconds antiaériens.
-Un régiment d’artillerie lourde disposant de trois groupes de 105mm équipés de canons de 105L modèle 1941T.
B-1bis
-10ème Division Blindée : Cette division est organisée en un état-major, des unités du génie et de soutien, un régiment de découverte, le 10ème régiment de Uhlans équipé d’autos blindées Humber Armoured Car et de chars légers Hotchkiss H-39, un bataillon de chars lourds disposant de trente-deux B-1bis et deux bataillons de chars moyens équipés de Renault R-40. On trouve également un régiment d’artillerie disposant de canons de 75mm modèle 1897 en attendant les rutilants TAZ modèle 1939.
-21ème Division Blindée
Cette division comprend un état-major, des unités du génie et de soutien, un régiment de découverte le 20ème régiment de uhlans (autos blindées Humber Armoured Car et chars légers Hotchkiss H-39), un bataillon de chars lourds disposant de B-1bis, deux bataillons de chars moyens équipés d’Hotchkiss H-39 et un régiment d’artillerie disposant de canons de 75mm modèle 1897 en attendant les rutilants TAZ modèle 1939.
NdA le rééquipement des divisions blindées polonaises était dans les tuyaux en mai 1949 avec le remplacement des B-1bis par des B-1ter et des H-39 par soit un char moyen ou par un char léger.
NdA pour les troupes déployées dans l’Empire, elles seront abordées dans le Tome 14 consacré à la Méditerranée et à l’Afrique.
Sous ce vocable se retrouvent à la fois les deux Corps d’Armées Cuirassés (CAC) mais aussi les Corps d’Armées regroupés dans un arc de cercle allant de la Normandie à la Bourgogne (dispositif entré dans l’histoire sous le nom de NORBOURG).
On va trouver également l’Armée Polonaise en France (APF) qui est placée en réserve stratégique pour renforcer le front en phase défensive ou pour accompagner une attaque si les alliés prenaient l’initiative.
Je vais intégrer dans cette partie le Dispositif d’Armées du Sud-Ouest (DASO) couvrant les Pyrenées mais qui au final va servir de réservoir de forces pour consolider le front français une fois le front stabilisé sur la Seine et la certitude que Franco ne bougerait pas.
1er Corps d’Armée Cuirassé (1er CA)/38ème Corps d’Armée (38ème CA)
-638ème Régiment de Pionniers (638ème RP)
Hotchkiss H-39
-38ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (38ème GRCA) disposant disposant de Hotchkiss H-39 et d’automitrailleuses de découverte en attendant la disponibilité des AMX-42 et des AM modèle 1940P qui ne sont toujours pas là quand éclate la Campagne de France.
Canon de 105mm long modèle 1936 Schneider
-119ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (119ème RALT) disposant de deux groupes de 105mm disposant de canons de 105L modèle 1936S et de deux groupes de 155mm disposant de canons de 155mm GPF-T.
-Des unités du génie, des transmissions et de soutien
Avant de séduire l’Armée de l’Air, le Bréguet Br694 à convaincu la Flygvapnet (Armée de l’Air suédoise) et l’Aéronautique Militaire Belge
-Pas de GAO affecté en propre mais il existe des Groupes Indépendants de Reconnaissance (GIR) volant sur des triplaces Bréguet Br694.
-1ère Division Cuirassée
-Un état-major divisionnaire
-Un régiment de découverte, le 7ème Régiment de Cuirassiers (7ème Rcui) disposant de chars légers FCM-42 comme véhicules principaux.
Maquette du Renault G1R dans sa configuration initiale
-1ère Brigade Cuirassée (1ère BC) avec un état-major de brigade, un bataillon de chars moyens le 25ème BCC équipé de Renault G1R, un bataillon de chars lourds le 28ème BCC équipé de ARL-44; un bataillon de chasseurs portés, le 5ème BCP disposant de VBCP (Véhicules Blindés de Chasseurs Portés) Lorraine 39L, le tout accompagné et appuyé par le 17ème groupe de canons d’assaut (ARL V-39), le 17ème escadron antichar porté (Lorraine 39L muni d’un canon de 47mm tirant vers l’arrière), le 17ème escadron antiaérien porté (Lorraine 39L avec un bitube de 25mm) et le 17ème groupe de reconnaissance disposant de chars légers FCM-42.
Le monstrueux ARL-44 à canon de 90mm, la future terreur des chars allemands
-3ème Brigade Cuirassée (3ème BC) avec un état-major de brigade, un bataillon de chars moyens le 26ème BCC avec des Renault G-1R, un bataillon de chars lourds, le 37ème BCC équipé d’ARL-44; un bataillon de chasseurs portés, le 3ème BCP disposant de VBCP Lorraine 39L, le tout accompagné et appuyé par le 19ème groupe de canons d’assaut (ARL V-39), le 19ème escadron antichar porté (Lorraine 39L plus canon de 47mm), le 19ème escadron antiaérien porté (Lorraine 39L plus bitube de 25mm) et le 19ème groupe de reconnaissance disposant lui aussi de chars légers FCM-42.
-305ème Régiment d’Artillerie AutoPortée (305ème RAAP) disposant de canons automoteurs Renault R 40 Au 105 B combinant comme son nom l’indique un châssis de Renault R-40 renforcé et monté en superstructure un obusier de 105C modèle 1935B.
-Le 9ème bataillon du génie à quatre compagnies (trois compagnies de sapeurs-mineurs et une compagnie d’ouvriers de pont)
-Deux compagnies de transmission (une compagnie télégraphiste et une compagnie radio)
-Un bataillon de réparations divisionnaire avec une compagnie automobile de quartier général, une compagnie automobile de transport, un groupe d’exploitation divisionnaire et un escadron de réparations divisionnaires.
-3ème Division Cuirassée
-Un état-major divisionnaire
-Un régiment de découverte, le 10ème Régiment de Cuirassiers (10ème Rcui) disposant comme véhicules principaux de chars légers FCM-42.
VBCP Lorraine modèle 1939
-5ème brigade cuirassée avec un état-major de brigade, un bataillon de chars moyens, le 42ème BCC équipé de Renault G1, un bataillon de chars lourds, le 41ème BCC équipé d’ARL-44; un bataillon de chasseurs portés, le 7ème BCP disposant de VBCP Lorraine 39L, le tout accompagné et appuyé par le 21ème groupe de canons d’assaut (ARL V-39), le21ème escadron antichar porté (Lorraine 39L avec canon de 47mm sous masque tirant vers l’arrière), le 21ème escadron antiaérien (Lorraine 39L avec bitube de 25mm) et le 21ème groupe de reconnaissance disposant lui aussi de chars légers FCM-42.
ARL V-39
-7ème brigade cuirassée avec un état-major de brigade, un bataillon de chars moyens, le 45ème BCC équipé de Renault G1, un bataillon de chars lourds, le 49ème BCC équipé d’ARL-44; un bataillon de chasseurs portés, le 9ème BCP disposant de VBCP Lorraine 39L, le tout accompagné et appuyé par le 23ème groupe de canons d’assaut (ARL V-39), le 23ème escadron antichar porté (Lorraine 39L avec canon antichar de 47mm tirant vers l’arrière), le 23ème escadron antiaérien (Lorraine 39L disposant d’un bitube de 25mm) et le 23ème groupe de reconnaisance disposant lui aussi de chars légers FCM-42.
-Un régiment d’artillerie, le 319ème Régiment d’Artillerie Auto-Portée (319ème RAAP) disposant de canons automoteurs Renault R 40 Au 105 B combinant comme son nom l’indique un châssis de Renault R-40 renforcé et monté en superstructure un obusier de 105C modèle 1935B.
-Un bataillon du génie à quatre compagnie, le 11ème bataillon du génie (de DC)
-Deux compagnies de transmission, une compagnie télégraphique et une compagnie radio
-Un bataillon de réparations divisionnaires avec une compagnie automobile de quartier général, une compagnie automobile de transport, un groupe d’exploitation divisionnaire et le 21ème Escadron de réparation divisionnaire
-Un bataillon sanitaire divisionnaire
-5ème Division Cuirassée
-Un état-major divisionnaire
-Un régiment de découverte, le 13ème Régiment de Cuirassiers (13ème Rcui) disposant comme véhicules principaux de chars légers FCM-42.
-9ème brigade cuirassée avec un état-major de brigade, un bataillon de chars moyens, le 51ème BCC équipé de Renault G1, un bataillon de chars lourds, le 50ème BCC équipé d’ARL-44, un bataillon de chasseurs portés, le 13ème BCP disposant de VBCP Lorraine 39L, le tout accompagné et appuyé par le 25ème groupe de canons d’assaut (ARL V-39), le 25ème escadron antichar porté (Lorraine 39L à canon antichar de 47mm), le 25ème escadron antiaérien porté (Lorraine 39L à bitube de 25mm) et le 25ème groupe de reconnaissance disposant lui aussi de chars légers FCM-42.
-11ème brigade cuirassée avec un état-major de brigade, un bataillon de chars moyens, le 53ème BCC équipé de Renault G1, un bataillon de chars lourds, le 52ème BCC équipé d’ARL-44, un bataillon de chasseurs portés, le 15ème BCP disposant de VBCP Lorraine 39L, le tout accompagné et appuyé par le 27ème groupe de canons d’assaut (ARL V-39), le 27ème escadron antichar porté (Lorraine 39L avec canon antichar de 47mm), le 27ème escadron antiaérien porté (Lorraine 39L avec bitube de 25mm) et le 27ème groupe de reconnaissance dissposant lui aussi de chars légers FCM-42.
-Un régiment d’artillerie auto-portée, le 339ème Régiment d’Artillerie Autoportée (339ème RAAP) disposant de canons automoteurs Renault R 40 Au 105 B combinant comme son nom l’indique un châssis de Renault R-40 renforcé et monté en superstructure un obusier de 105C modèle 1935B.
-Le 13ème bataillon du génie à quatre compagnie (trois compagnies de sapeurs-mineurs et une compagnie d’ouvriers de pont)
-Deux compagnies de transmission (une compagnie télégraphique et une compagnie radio)
-Un bataillon de réparations divisionnaires avec une compagnie automobile de quartier général, une compagnie automobile de transport, un groupe d’exploitation divisionnaire et le 23ème Escadron de réparation divisionnaire
-Un bataillon sanitaire divisionnaire
2ème Corps d’Armée Cuirassé/39ème Corps d’Armée
-Le 639ème régiment de pionniers pour des travaux d’infrastructure et de protection d’état-major
Automitrailleuse de Découverte (AMD)
-Le 39ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (39ème GRCA) avec des chars légers Hotchkiss H-39 et des automitrailleuses de découverte en attendant la disponibilité d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P. Au 10 mai 1949, les automitrailleuses puissantes ne sont toujours pas là.
-Le 122ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (122ème RALT) créé en septembre 1948 avec deux groupes de 105L modèle 1936S et deux groupes de 155L GPF-T.
-Des unités du génie, des transmissions et de soutien
-Le 2ème CAC ne dispose pas de GAO mais peut bénéficier du soutien de l’un des quatre Groupes Indépendants de Reconnaissance (GIR) équipés de Bréguet Br694, chaque groupe disposant de quatre escadrilles de neuf appareils, ce triplace étant un rejeton du Bréguet Br690.
-2ème Division Cuirassée
-Un état-major divisionnaire
-Un régiment de découverte, le 9ème Régiment de Cuirassiers (9ème Rcui) dont les principaux véhicules sont des chars légers AMX-42
-2ème brigade cuirassée avec un état-major de brigade, un bataillon de chars moyens le 14ème BCC équipé de Renault G1, un bataillon de chars lourds, le 8ème BCC équipé d’ARL-44, un bataillon de chasseurs portés, le 17ème BCP disposant de Renault VBCP-40, le tout accompagné et appuyé par le 18ème groupe de canons d’assaut (ARL V-39), le 18ème escadron antichar porté (Renault VBCP-40 à canon de 47mm), le 18ème escadron antiaérien porté (Renault VBCP-40 avec bitube de 25mm) et le 18ème groupe de reconnaissance lui aussi équipé de chars légers AMX-42.
-4ème brigade cuirassée avec un état-major de brigade, un bataillon de chars moyens, le 27ème BCC équipé de Renault G1, un bataillon de chars lourds, le 15ème BCC équipé d’ARL-44, un bataillon de chasseurs portés, le 6ème BCP disposant lui aussi de Renault VBCP-40 , le tout accompagné et appuyé par le 20ème groupe de canons d’assaut (ARL V-39), le 20ème escadron antichar porté (Renault VBCP-40 à canon de 47mm), le 20ème escadron antiaérien porté (Renault VBCP-40 avec bitube de 25mm) et le 20ème groupe de reconnaissance lui aussi équipé de chars légers AMX-42.
-Un régiment d’artillerie, le 309ème RAAP (309ème Régiment d’Artillerie Auto-Portée) disposant de canons automoteurs Renault R 40 Au 105 B combinant comme son nom l’indique un châssis de Renault R-40 renforcé et monté en superstructure un obusier de 105C modèle 1935B.
-Le 10ème bataillon du génie à quatre compagnie (trois compagnies de sapeurs-mineurs et une compagnie d’ouvriers de pont)
-Deux compagnies de transmission (une compagnie télégraphiste et une compagnie téléphoniste)
-Un bataillon de réparations divisionnaires regroupant la compagnie automobile de quartier-général, la compagnie automobile de transport, le groupe d’exploitation divisionnaire et le 20ème escadron de réparations divisionnaire.
-Un bataillon sanitaire divisionnaire
-4ème Division Cuirassée (La «Division de Fer»)
-Un état-major divisionnaire
-Un régiment de découverte, le 12ème Régiment de Cuirassiers (12ème Rcui) dont les principaux véhicules sont des chars légers AMX-42.
ARL-44 Estienne
-6ème brigade cuirassée avec un état-major de brigade, un bataillon de chars moyens, le 19ème BCC équipé de Renault G1, un bataillon de chars lourds, le 46ème BCC équipé d’ARL-44, un bataillon de chasseurs porté, le 11ème BCP disposant de Renault VBCP-40 , le tout accompagné et appuyé par le 22ème groupe de canons d’assaut (ARL V-39), le 22ème escadron antichar porté (Renault VBCP-40 à canon de 47mm), le 22ème escadron antiaérien porté (Renault VBCP-40 à bitube de 25mm) et le 22ème groupe de reconnaissance lui aussi équipé d’AMX-42.
-8ème brigade cuirassée avec un état-major de brigade, un bataillon de chars moyens, le 44ème BCC équipé de Renault G1, un bataillon de chars lourds, le 47ème BCC équipé d’ARL-44, un bataillon de chasseurs portés, le 12ème BCP disposant de Renault VBCP-40, le tout accompagné et appuyé par le 24ème groupe de canons d’assaut (ARL V-39), le 24ème escadron antichar porté (Renault VBCP-40 à canon de 47mm), le 24ème escadron antiaérien porté (Renault VBCP-40 à bitube de 25mm) et le 24ème groupe de reconnaissance lui aussi équipé d’AMX-42.
-Un régiment d’artillerie, le 322ème Régiment d’Artillerie AutoPortée (322ème RAAP) disposant de canons automoteurs Renault R 40 Au 105 B combinant comme son nom l’indique un châssis de Renault R-40 renforcé et monté en superstructure un obusier de 105C modèle 1935B.
-12ème bataillon du génie à quatre compagnie avec trois compagnies de sapeurs-mineurs et une compagnie d’ouvriers mineurs
-Deux compagnies de transmission (une compagnie télégraphiste et une compagnie radio)
-Un bataillon de réparations divisionnaires regroupant la compagnie automobile de quartier général, la compagnie automobile de transport, le groupe d’exploitation divisionnaire et le 22ème escadron de réparations divisionnaire.
-Un bataillon sanitaire divisionnaire
-6ème Division Cuirassée
-Un état-major divisionnaire
-Un régiment de découverte, le 14ème Régiment de Cuirassiers (14ème Rcui) dont le véhicule principal est le char léger AMX-44, évolution de l’AMX-42.
-10ème brigade cuirassée avec un état-major de brigade, un bataillon de chars moyens, le 55ème BCC équipé de Renault G1, un bataillon de chars lourds, le 54ème BCC équipé d’ARL-44, un bataillon de chasseurs portés, le 14ème BCP dont les hommes combattent à bord de Renault VBCP-40.
Ces trois unités sont accompagnées et appuyées par le 26ème groupe de canons d’assaut (ARL V-39), le 26ème escadron antichar porté (Renault VBCP-40 disposant d’un canon de 47mm tirant vers l’arrière), le 26ème escadron antiaérien porté (Renault VBCP-40 disposant d’un bitube de 25mm) et le 26ème groupe de reconnaissance lui aussi équipé d’AMX-44.
-12ème brigade cuirassée avec un état-major de brigade, un bataillon de chars moyens, le 57ème BCC équipé de Renault G1, un bataillon de chars lourds, le 56ème BCC équipé d’ARL-44, un bataillon de chasseurs portés, le 18ème BCP disposant de Renault VBCP-40, le tout accompagné et appuyé par le 28ème groupe de canons d’assaut (ARL V-39), le 28ème escadron antichar porté (Renault VBCP-40 disposant d’un canon de 47mm tirant vers l’arrière), le 28ème escadron antiaérien porté (Renault VBCP-40 modifié pour emporter un bitube de 25mm) et le 28ème groupe de reconnaissance équipé comme le 26ème de chars légers AMX-44.
-Un régiment d’artillerie, Le 349ème Régiment d’Artillerie Autoportée (349ème RAAP) équipé de canons automoteurs Renault R 40 Au 105 B combinant comme son nom l’indique un châssis de Renault R-40 renforcé et monté en superstructure un obusier de 105C modèle 1935B.
-Le 14ème bataillon du génie à quatre compagnie (trois de sapeurs mineurs et une compagnie d’ouvriers de pont)
-Deux compagnies de transmission (une compagnie télégraphique et une compagnie radio)
-Un bataillon de réparations divisionnaires regroupant la compagnie automobile de quartier-général, la compagnie automobile de transport, le groupe d’exploitation divisionnaire et le 24ème escadron de réparations divisionnaire.
-Un bataillon sanitaire divisionnaire
Dispositif d’Armées du Sud-Ouest (DASO)
Ce Dispositif d’Armées du Sud-Ouest (DASO) succède au Détachement d’Armées des Pyrénées (DAP) et doit sécuriser la frontière avec l’Espagne pour dissuader Franco d’entrer en guerre aux côtés de l’Allemagne. Il est organisé de la façon suivante :
-Etat-Major à Pau
-Secteur opérationnel de l’Adour
NdA en cas de guerre il doit devenir le 40ème Corps d’Armée (40ème CA)
-Etat-major à Bayonne
-2ème Division d’Infanterie Tchécoslovaque (2ème DIT) : Cette division comprend comme les autres DI trois régiments d’infanterie (4ème, 5ème et 6ème RIT), deux régiments d’artillerie (3ème régiment d’artillerie tchèque et 4ème régiment d’artillerie tchèque, le premier étant l’équivalent d’un RAD et le second l’équivalent d’un RALD), la 2ème Batterie Divisionnaire Antichar tchèque, le 2ème Bataillon de défense antiaérienne tchèque, du 96ème bataillon du génie et diverses unités de soutien.
-1ère Demi-Brigade de Chasseurs Pyrénéens à trois bataillons de chasseurs pyrénéens, les 1er 2ème et 7ème BCPyr.
Canon de 25mm Hotchkiss
Ces BCPyr nouvelle génération dispose d’un état-major, d’une section de commandement, d’une compagnie hors-rang pour le soutien logistique, de trois compagnies de fusiliers voltigeurs, d’une compagnie d’accompagnement (canons de 25mm, mitrailleuses et mortiers) et nouveauté d’une section d’éclaireurs skieurs.
-7ème régiment de mitrailleurs organisé en un état-major, une compagnie de commandement et trois bataillons de mitrailleurs.
Mortier de 81mm modèle 1927-31
Les deux premiers sont organisés en un état-major, une section de commandement, une compagnie hors-rang, trois compagnies de mitrailleurs et une compagnie d’engins et de fusiliers voltigeurs alors que le troisième bataillon est organisé en un état-major, une section de commandement, une compagnie hors-rang, trois compagnies de mitrailleur, une compagnie d’engins (9 canons de 25mm et 6 mortiers de 81mm) et une compagnie de fusiliers voltigeurs à quatre section.
-Le 36ème régiment d’artillerie légère d’Issoire est transféré dans les Pyrénées, déployant un groupe de 75mm dans chaque secteur (ici en l’occurrence le 1er groupe).
-Le génie déploie un bataillon de génie de montagne, le 1er bataillon du génie de montagne dans ce secteur.
-On trouve également des unités de transmission, d’intendance et du train.
-La cavalerie ne déploie pas d’unités dans ce secteur montagnard.
-Secteur opérationnel de Geronne
NdA en cas guerre il doit devenir le 41ème Corps d’Armée (41ème CA)
-Etat-major à Tarbes
-2ème Demi-Brigade de Chasseurs Pyrénéens avec les 3ème 4ème et 8ème BCPyr
-11ème régiment de mitrailleurs
-2ème Bataillon du Génie de Montagne
-2ème groupe du 36ème régiment d’artillerie légère
-Secteur opérationnel du Roussillon
NdA en cas de guerre il doit devenir le 42ème Corps d’Armée (42ème CA)
-Etat-Major à Perpignan
-31ème Division d’Infanterie Alpine (31ème DIAlp) : cette division comprend un état-major, des éléments de soutien logistique et du génie, trois régiments d’infanterie (81ème et 96ème Régiments d’Infanterie Alpine plus la 42ème Demi-Brigade de Chasseurs Alpins disposant des 89ème, 93ème et 98ème DBCA), de deux régiments d’artillerie, les 56ème RAD et 256ème RALD, d’un bataillon antiaérien, d’une batterie divisionnaire antichar.
-3ème Demi-Brigade de Chasseurs Pyrénéens avec les 5ème 6ème et 9ème BCPyr
-10ème Bataillon de Chasseurs Pyrénéens : unité d’instruction pour l’ensemble des bataillons de chasseurs pyrénéens pouvant servir d’unité de combat par exemple pour défendre sa ville de garnison à savoir Perpignan.
-14ème régiment de mitrailleurs
-3ème groupe du 36ème régiment d’artillerie légère
En septembre 1939 l’armée polonaise dispose de trente-neuf divisions d’infanterie dont trente d’active soit un total de 84 régiments d’infanterie de ligne et de six régiments de montagne. Chaque division est organisée de la façon suivante :
-Trois régiments d’infanterie
-Un régiment d’artillerie légère à trente-six pièces
-Un bataillon d’artillerie lourde à douze pièces
-Un bataillon du génie
-Une compagnie de transmissions
-Une batterie antiaérienne
Division d’infanterie (Armée Polonaise en France)
Fantassins polonais durant la campagne de France. Les combats sont violents _ le visage des combattants en ait la preuve_ mais le regard montre une grande détermination.
-Un état-major
-Des unités de soutien
-Trois régiments d’infanterie
-Un régiment d’artillerie lourde
-Un régiment d’artillerie
-Une batterie divisionnaire antichar
-Un bataillon de défense antiaérienne polonais
-Un bataillon du génie
Brigade autonome des chasseurs de Podhale
Brigade autonome des chasseurs de Podhale
-Un état-major
-Deux demi-brigades à deux bataillons d’infanterie à quatre companies chacune
-Un régiment d’artillerie légère
-Une compagnie antichar et antiaérienne
-Une compagnie du génie
-Des unités de soutien
Brigade de cavalerie
Tankette TK-3
Les onze brigades de cavalerie de l’armée polonaise en septembre 1939 sont organisées de la façon suivante :
-Trois ou quatre régiments montés
-Une compagnie blindée avec huit autos blindées et treize tankettes
-Un escadron d’artillerie de douze pièces
-Une batterie antiaérienne
-Une compagnie du génie
-Des services
Unités de chars
Char polonais 7TP. En septembre 1939 il n’à rien à envier aux chars allemands auxquels il fait face
En septembre 1939 l’armée polonaise ne possède pas d’unités motomécanique sur le modèle de la DLM ou de la Panzerdivision. Elle dispose de trois bataillons et de cinq compagnies indépendantes, de deux brigades blindées qui ne sont qu’un regroupement de chars. Les brigades de cavalerie disposent d’une compagnie de chars tout comme onze DI.
Au total l’armée polonaise dispose de 139 7TP, 102 Renault FT, 38 Vickers 6-Ton, 574 chenillettes de reconnaissance, 100 automitrailleuses Wz.
Artillerie
En plus de l’artillerie divisionnaire, on compte des unités d’artillerie indépendantes :
-Vingt-trois groupes d’artillerie lourde
-Trois Groupes d’artillerie super lourde
-Vingt sections d’artillerie légère
Ordre de bataille au 1er septembre 1939
Armée des Carpathes
Elle est créée le 11 juillet 1939 et comprend les grandes unités suivantes :
-2ème brigade de montagne
-3ème brigade de montagne
-Demi-brigade carpathique de défense nationale
-1er régiment d’artillerie motorisée
-9ème régiment d’artillerie lourde
Le plan de mobilisation prévoit la création du Groupe Tarnow composé de la 22ème division d’infanterie de montagne et de la 38ème division d’infanterie. Le 4 septembre trois jours après l’attaque allemande, les 11ème et 24ème DI s’y ajoutent.
Armée de Cracovie
Elle est créée le 23 mars 1939 et comprend cinq divisions d’infanterie, une division d’infanterie de montagne, une brigade de cavalerie motorisée, une brigade de cavalerie et une brigade de montagne :
-6ème Division d’Infanterie (6ème DI)
-7ème Division d’Infanterie (7ème DI)
-11ème Division d’Infanterie (11ème DI)
-23ème Division d’Infanterie (23ème DI)
-55ème Division d’Infanterie (55ème DI)
-21ème Division d’Infanterie de Montagne
-Brigade de cavalerie de Cracovie
-10ème brigade de cavalerie motorisée
-1ère brigade de montagne
Armée de Lublin
Armée improvisée créée dans l’urgence le 4 septembre 1939 avec une brigade motorisée et différentes petites unités.
Armée de Lodz
Elle est mise sur pied le 23 mars 1939 et doit être placée entre les armées de Cracovie et de Poznan.
Elle dispose de quatre divisions d’infanterie (2ème division d’infanterie légionnaire, la 10ème DI, la 28ème DI et la 30ème dI), les brigades de cavalerie Kresoria et Wolynska et la brigade de Défense Nationale de Sieradz.
Armée de Modlin
Créée le 23 mars 1939, elle doit assurer la défense de Varsovie à l’aide des unités suivantes :
-8ème Division d’Infanterie (8ème DI)
-20ème Division d’Infanterie (20ème DI)
-Brigade de Cavalerie Nowogradzka
-Brigade de Cavalerie Mazowiecka
-Brigade de Défense Nationale de Varsovie
Armée de Poméranie
Cette arme qui assure la défense du corridor polonais comprend les unités suivantes :
-4ème Division d’Infanterie (4ème DI)
-9ème Division d’Infanterie (9ème DI)
-15ème Division d’Infanterie (15ème DI)
-16ème Division d’Infanterie (16ème DI)
-27ème Division d’Infanterie (27ème DI)
-Brigade de Défense Nationale de Poméranie
-Brigade de Défense Nationale de Chelno
-Brigade de Cavalerie de Poméranie
-Unités indépendantes Chojnice et Kosciezyna
Armée de Poznan
-14ème Division d’Infanterie (14ème DI)
-17ème Division d’Infanterie (17ème DI)
-25ème Division d’Infanterie (25ème DI)
-26ème Division d’Infanterie (26ème DI)
-Brigades de cavalerie Wielkopolska et Podolska
Armée de Prusse
-3ème Division d’Infanterie légionnaire
-12ème Division d’Infanterie (12ème DI)
-13ème Division d’Infanterie (13ème DI)
-19ème Division d’Infanterie (19ème DI)
29ème Division d’Infanterie (29ème DI)
-36ème Division d’Infanterie (36ème DI)
-39ème Division d’Infanterie (39ème DI)
-44ème Division d’Infanterie (44ème DI)
-Brigade de cavalerie Willenska
-1er Bataillon de chars
Armée de Varsovie
Créée le 10 septembre 1939
-2ème Division d’Infanterie légionnaire
-8ème Division d’Infanterie (8ème DI)
-13ème Division d’Infanterie (13ème DI)
-15ème Division d’Infanterie (15ème DI)
-20ème Division d’Infanterie (20ème DI)
-25ème Division d’Infanterie (25ème DI)
-28ème Division d’Infanterie (28ème DI)
-44ème Division d’Infanterie (44ème DI)
-Brigade de cavalerie combinée
-1er et 2ème régiments tchécoslovaques
Groupe opérationnel Wyszkow
-1ère Division d’Infanterie légionnaire
-35ème Division d’Infanterie (35ème DI)
-41ème Division d’Infanterie (41ème DI)
-Train blindé Bartosz Glawacki
-Eléments du 2ème régiment d’artillerie lourde
Groupe opérationnel indépendant de la Narew
-18ème Division d’Infanterie (18ème DI)
-33ème Division d’Infanterie (33ème DI)
-Brigade de cavalerie Podlaska
-Brigade de cavalerie Suwalska
Groupe opérationnel indépendant de Polésie
Ce G.O comprend sept bataillons d’infanterie (Groupe Köbryn), cinq bataillons d’infanterie, deux compagnies de chars légers et deux trains blindés (Groupe Brzesc), trois bataillons d’infanterie (groupe Poleski Drohiczyn), un bataillon d’infanterie (groupe Jasiolda), la flottille fluviale de la marine polonaise. Le 29 septembre ce G.O comprend les 50ème et 60ème DI plus une division de cavalerie de marche.
Organisation de l’Armée Polonaise en France à sa création
-Etat-major installé Compiège
-Régiments d’artillerie lourde
-301ème Régiment d’Artillerie Lourde Polonaise (301ème RALPol) disposant de canons de 155mm GPF-T
-302ème Régiment d’Artillerie Lourde Polonaise (302ème RALPol) disposant de canons de 194mm GPF-T
-303ème Régiment d’Artillerie Lourde Polonaise (303ème RALPol) disposant de canons de 155mm GPF-T
-304ème Régiment d’Artillerie Lourde Polonaise (304ème RALPol) disposant de canons de 155mm GPF-T
-Régiments de soutien
-1er Régiment du Génie polonais
-2ème Régiment du Génie polonais
-Deux régiments polonais du train (3ème et 4ème RTPol)
-Deux régiments de transmission (5ème et 6ème RtransPol)
-Deux antennes chirurgicales d’armée
-Deux groupements d’intendance
-1er Corps d’Armée polonais
Daimler Dingo
-Un GRCA (autos blindées Daimler Dingo)
-Un groupement antichar à canons de 47mm
-Un groupement antiaérien à canons de 40mm
-5ème Division d’Infanterie Polonaise (5ème DIP)
-5ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie Polonais avec Daimer Armoured Car et des AMX-42 à partir d’avril 1949.
-1ère Division de Grenadiers de la Garde (1ère DGG)
-6ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie Polonais avec des Daimler Armoured Car mais les chars légers prévus n’ont pas été livrés avant l’attaque allemande.
-2ème Corps d’Armée polonais
-Un GRCA équipé de Daimler Armoured Car
-Un groupement antichar à canons de 47mm
-Un groupement antiaérien à canons Bofors de 40mm
-6ème Division d’Infanterie Polonaise (6ème DIP)
-7ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie Polonais avec des Humber Armoured Car mais les AMX-44 prévus n’ont pas été livrés au moment de l’attaque allemande.
-2ème Division de Grenadiers de la Garde (2ème DGG)
-8ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie Polonais avec des Daimler Armoured Car mais pas de chars légers quand les allemands attaquent.
-3ème Corps d’Armée polonais
-Un GRCA équipé de Daimler Armoured Car
-Un groupement antichar à canons de 47mm
-Un groupement antiaérien à canons Bofors de 40mm
-7ème Division d’Infanterie Polonaise (7ème DIP)
-9ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie polonais avec des Humber Armoured Car et des AMX-44 livrés en avril 1949
-3ème Division de Grenadiers de la Garde (3ème DGG)
-10ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (10ème GRDI Pol) avec des Daimler Armoured Car mais à la différence du 9ème GRDI, les chars n’ont pas encore été livrés le 10 mai 1949.
-Corps de Cavalerie polonais (4ème Corps de Cavalerie)
-Un état-major
-Des unités de génie et de soutien
-Un régiment d’artillerie lourde, le 305ème RALPol équipé de canons de 105mm modèle 1941
-10ème Division Blindée
-21ème Division Blindée
NdA pour les unités polonaises placées directement sous commandement français je renvoi aux parties consacrées à la France
La Pologne ne tarde pas à faire parler la poudre dans le second conflit mondial en décidant d’intégrer le corps expéditionnaire franco-britannique envoyé en Norvège.
Deux chasseurs de Podhale servant un fusil mitrailleur Chatellerault
Ils envoient une brigade de montagne, la Brigade autonome de chasseurs de Podhale (en polonais Samodzielna Brygada Strzelców Podhalańskich) et une compagnie de chars, la 1ère compagnie polonaise blindée issue de la 21ème DB polonaise, une compagnie de marche de dix-huit Hotchkiss H-39.
Hotchkiss H-39
Placées sous commandement français, les troupes polonaises débarquent à Namsos non sans mal pour soutenir les troupes norvégiennes qui se battent bien mais sont clairement inférieures en nombre et en capacités par rapport aux allemands.
Les franco-polonais tentent de rallier les troupes norvégiennes qui combattent dans le Télémark mais ces dernières capitules le 19 septembre rendant sans objet l’offensive franco-polonaise. Quant au port de Namsos il tombe aux mains des allemands le 5 octobre 1948.
Les polonais vont combattre aux côtés de la 1ère DLI (en réalité une division légère de marche avec des éléments de la 11ème DLI) jusqu’au bout, multipliant les coups de main pour maintenir les allemands sous pression.
Les combats vont durer jusqu’au 27 octobre 1948 avec de lourdes pertes. Sur 6175 polonais débarqués en Norvège, 574 ont tués et 350 faits prisonniers.
La compagnie autonome de chars qui à perdu ses chars (huit détruits et sept sabotés car ne pouvant être évacués rapidement) est dissoute, le personnel retrouvant sa division d’origine pour diffuser le retour d’expérience.
La Brigade autonome de chasseurs de Podhale évacuée sur la Grande-Bretagne est transférée en Bretagne dans la région de Malestroit (Morbihan) pour repos et reconstitution en attendant un nouvel engagement au combat, les polskie diably brûlant d’en découdre à nouveau avec les allemands.
Les troupes polonaises dans la Campagne de France
Soldats polonais photographiés sur le front français
Dès la mise sur pied du gouvernement en exil à Nantes la constitution d’une armée polonaise en France est prévue. L’arrêt brutal de la guerre de Pologne met ce projet en attente mais qui à l’avantage de permettre aux autorités polonaises de paufiner les structures très inspirées des structures françaises.
Les moyens humains et matériels sont importants ce qui permet à la Pologne de voir grand avec la constitution de nombreuses grandes unités mais aussi d’unités d’appui et de soutien.
Dans un premier temps le gouvernement polonais en exil met en place des unités placées sous commandement français en attendant une armée autonome ou semi-autonome car dépendant de la France pour son équipement et son ravitaillement.
La 1ère Division d’Infanterie Polonaise (1ère DIP) intègre le 7ème Corps d’Armée qui dépend de la 3ème Armée, la 36ème DI cohabitant avec la division polonaise.
Elle dispose de trois régiments d’infanterie appelés grenadiers, le 1er régiment de grenadiers de Varsovie (1er RIP), le 2ème régiment de grenadiers de Grande Pologne (2ème RIP) et le 3ème régiment de grenadiers de Silésie (3ème RIP);
L’appui des régiments d’infanterie est assurée par deux régiments d’artillerie (1er Régiment d’artillerie polonaise ou régiment d’artillerie légère de Vilnius et le 201ème Régiment d’Artillerie Lourde Polonaise ou régiment d’artillerie lourde de Poméranie).
Quand à la lutte antichar et à la lutte antiaérienne, elle est du ressort de la 1er batterie divisionnaire antichar polonaise et du 1er bataillon de défense antiaérienne polonais. On trouve également un bataillon du génie (1er BGPol ou 76ème BG) et diverses unités de soutien.
Elle bénéficie du soutien du 8ème régiment de Uhlans qui assure le même rôle que les GRDI à la différence qu’ici, cette unité reste une unité montée et n’est que partiellement motorisée. Sa motorisation n’à pas le temps d’avoir lieu avant l’offensive allemande à l’ouest.
Les polonais vont donc combattre à cheval retrouvant les manes de l’automne 1939 même si cette fois point de charges glorieuses à la lance mais des combats à pied, les uhlans opérant comme des dragons.
La 2ème Division d’Infanterie Polonaise (2ème DIP) intègre la 8ème Corps d’Armée qui dépend de la 4ème Armée, une armée du GA n°2 placée entre entre la 3ème et la 6ème Armée.
Cette division est organisée à la France avec trois régiments d’infanterie (4ème, 5ème et 6ème régiments d’infanterie polonaise appelés également 1er, 2ème et 3ème régiments de chasseurs), deux régiments d’artillerie (2ème régiment d’artillerie polonais et 202ème régiment d’artillerie polonais), de la 2ème batterie divisionnaire antichar polonaise, du 2ème bataillon de défense antiaérienne polonais, du 81ème bataillon du génie et de diverses unités de soutien.
AMD Laffly 80 AM « Laffly-Vincennes »
Elle bénéficie également du soutien du 2ème GRDI polonais (le 1er étant assimilé au 8ème régiment de uhlan) qui lui est une unité motorisée avec des chars légers Hotchkiss H-39 et des automitrailleuses Laffly-Vincennes AM-80 en attendant la disponibilité de véhicules plus modernes en l’occurence des Panhard AMD-178.
Une autre division polonaise sous commandement français est la 3ème Division d’Infanterie Polonaise (3ème DIP) qui dépend elle du 31ème CA, un corps d’armée de réserve qui dispose également de la 6ème DIC.
Elle comprend comme les autres trois régiments d’infanterie (7ème régiment d’infanterie polonaise, 8ème régiment d’infanterie polonaise et 9ème régiment d’infanterie polonaise), deux régiments d’artillerie (3ème RAPol et 203ème RAPol), de la 603ème Batterie Divisionnaire Antichar Polonaise, du 603ème bataillon de défense antiaérienne polonais, du 103ème bataillon du génie et de différentes unités de soutien.
Elle bénéficie du soutien du 3ème GRDI polonais, une unité motorisée équipée d’automitrailleuses Daimler Dingo en attendant la disponibilité de chars légers en l’occurrence des AMX-44 qui seront livrés en janvier 1949.
Une quatrième division d’infanterie polonaise est mise sur pied, une division intégrée au 32ème Corps d’Armée, un autre corps de la réserve stratégique qui comprend également la 7ème Division d’Infanterie Coloniale (7ème DIC)
La 4ème Division d’Infanterie Polonaise (4ème DIP) dispose de trois régiments d’infanterie (les 10ème 11ème et 12ème RIP), de deux régiments d’artillerie (4ème RAPol et 204ème RAPol), de la 604ème Batterie Divisionnaire Antichar polonaise, du 604ème Bataillon de défense antiaérienne polonais, du 105ème bataillon du génie et de diverses unités de soutien.
Elle bénéficie du soutien du 4ème GRDI polonais, une unité motorisée équipée d’automitrailleuses Daimler Dingo en attendant la disponibilité de chars légers en l’occurence des AMX-44 livrés juste à temps pour permettre à l’unité de participer à la Campagne de France.
Après la création de ces unités qui durant la Pax Armada seront longtemps des unités-cadre et non des unités pleinement opérationnelles, le gouvernement polonais qui dispose encore de ressources importantes propose qu’en cas de guerre une armée polonaise autonome soit mise sur pied.
Le gouvernement français accepte et le 14 mars 1943 est créée l’Armia Polska we Francji, l’Armée polonaise en France. Cette armée doit compléter les divisions placées sous commandement français. Comme une partie des DIP déjà présentées, l’APF doit servir de réserve stratégique.
Sa montée en puissance à été longue voir laborieuse, moins faute de ressources financières que du manque de matériels, l’industrie française devant déjà équiper une armée nombreuse et accumuler les stocks pour une future mobilisation.
Néanmoins, en septembre 1948, l’Armée Polonaise en France aligne trois corps d’armée à deux divisions plus un corps de cavalerie à deux divisions blindées plus quatre régiments d’artillerie lourde, des unités du génie, des transmissions, du train et de l’intendance. Cela nous donne un total de douze divisions polonaises !
Canon de 155mm GPF.
L’Armée Polonaise en France (APF) dispose d’un état-major installé à Compiègne, de quatre régiments d’artillerie lourde (deux de canons de 194mm _302ème et 304ème RALPol_ et deux de 155mm _301ème et 303ème RALPol_), des unités du génie, de soutien et de transmissions (deux régiments du génie à trois bataillons chacun _les 1er et 2ème RGPol_, deux régiments du train, deux régiments de transmission, deux antennes chirurgicales d’armée et deux groupement d’intendance), trois corps d’armée à deux divisions d’infanterie et un corps de cavalerie à deux divisions blindées.
Le 1er Corps d’Armée polonais comprend un GRCA équipée d’autos blindées Daimler Dingo, un groupement antichar à canons de 47mm, un groupement antiaérien à canons de 40mm Bofors et deux divisions d’infanterie.
La 5ème DIP comprend trois régiments d’infanterie (13ème, 15ème et 17ème RIP), deux régiments d’artillerie (5ème RAPol et 205ème RAPol), de la 5ème batterie divisionnaire antichar polonaise, du 5ème bataillon de défense antiaérienne polonais, d’un bataillon du génie et d’unités de soutien.
Daimler Armoured Car
Elle bénéficie également du soutien du 5ème GRDI polonais, une unité motorisée équipée d’automitrailleuses britanniques Daimler Armoured Car en attendant la disponibilité de chars légers français pour les compléter , la priorité étant naturellement donnée aux unités françaises. Elle reçoit ses AMX-42 en avril 1949 peu avant l’attaque allemande.
La 1ère Division de Grenadiers de la Garde (1ère DGG) comprend trois régiments d’infanterie (4ème, 5ème et 6ème régiments de grenadiers), de deux régiments d’artillerie (6ème RAPol et 206ème RAPol), de la 6ème batterie divisionnaire antichar polonaise, du 6ème bataillon de défense antiaérienne, d’un bataillon du génie et d’unités de soutien.
Elle bénéficie également du soutien du 6ème GRDI polonais, une unité motorisée équipée d’automitrailleuses britanniques Daimler Armoured Car en attendant la disponibilité de chars légers français pour les compléter. A la différence du 5ème GRDI les chars ne sont pas là quand les allemands attaquent le 10 mai 1949.
Le 2ème Corps d’Armée polonais comprend un GRCA équipé de Daimler Armoured Car, un groupement antichar à canons de 47mm et un groupement antiaérien à canons Bofors de 40mm.
Ce corps d’armée comprend la 6ème DIP qui dispose de trois régiments d’infanterie (14ème, 16ème et 18ème RIP), de deux régiments d’artillerie (7ème RAPol et 207ème RAPol), de la 7ème batterie divisionnaire antichar polonaise, du 7ème bataillon de défense antiaérienne polonais, d’un bataillon du génie et d’unités de soutien.
Humber Armoured Car
Elle bénéficie également du soutien du 7ème GRDI polonais, une unité motorisée équipée d’automitrailleuses britanniques Humber Armoured Car en attendant la disponibilité de chars légers français pour les compléter, l’AMX-44 prévu pour équiper l’unité n’à pas encore été livré à l’unité en mai 1949 quand les allemands attaquent.
La 2ème DGG est l’autre unité de ce corps d’armée, une division ternaire avec trois régiments d’infanterie (7ème, 8ème et 9ème régiments de grenadiers), de deux régiments d’artillerie (8ème RAPol et 208ème RAPol), de la 8ème batterie divisionnaire antichar polonaise, du 8ème bataillon de défense antiaérienne, d’un bataillon du génie et d’unités de soutien.
Elle bénéficie également du soutien du 8ème GRDI polonais, une unité motorisée équipée d’automitrailleuses britanniques Daimler Armoured Car en attendant la disponibilité de chars légers français pour les compléter, chars qui n’ont pas été livrés en mai 1949.
Canon de 40mm Bofors utilisé par la Hongrie
Le 3ème Corps d’Armée polonais comprend un GRCA disposant d’autos blindées Humber Armoured Car, un groupement antichar canons de 47mm, un groupement antiaérien à canons Bofors de 40mm et deux divisions d’infanterie.
La 7ème DIP comprend trois régiments d’infanterie (19ème, 20ème et 22ème RIP), de deux régiments d’artillerie (9ème RAPol et 209ème RAPol), de la 9ème batterie divisionnaire antichar polonaise, du 9ème bataillon de défense antiaérienne polonais, d’un bataillon du génie et d’unités de soutien.
Elle bénéficie également du soutien du 9ème GRDI polonais, une unité motorisée équipée d’automitrailleuses britanniques Humber Armoured Car en attendant la disponibilité de chars légers français pour les compléter, des AMX-44 étant livrés en avril 1949.
La 3ème DGG comprend trois régiments d’infanterie (10ème, 11ème et 12ème régiments de grenadiers), de deux régiments d’artillerie (10ème RAPol et 210ème RAPol), de la 10ème batterie divisionnaire antichar polonaise, du 10ème bataillon de défense antiaérienne, d’un bataillon du génie et d’unités de soutien.
Elle bénéficie également du soutien du 10ème GRDI polonais, une unité motorisée équipée d’automitrailleuses britanniques Daimler Armoured Car en attendant la disponibilité de chars légers français pour les compléter , la priorité étant naturellement donnée aux unités françaises. A la différence du 9ème GRDI, les chars n’ont pas encore été livrés le 10 mai 1949.
-Le Corps de Cavalerie polonais porte le numéro 4 à la fois parce qu’il existe déjà trois corps d’armée mais aussi parce qu’il à y à trois Corps de Cavalerie français. Il comprend un état-major, des unités du génie et de soutien, un régiment d’artillerie lourde équipée de canons de 105L modèle 1941T et deux divisions blindées, les 10ème et 21ème DB.
B1bis
Les deux divisions blindées polonaises sont organisées en un état-major, des unités de soutien, un régiment de reconnaissance (10ème ou 20ème régiment de uhlans) équipée d’Humber Armoured Car et de douze Hotchkiss H-39, un bataillon de chars lourds équipés de trente-deux B1bis ex-français, deux bataillons de chars moyens équipés chacun de vingt-quatre chars, la 10ème DB disposant de Renault R-40 et la 20ème DB de Hotchkiss H-39, un régiment d’artillerie équipé de canons de 75mm modèle 1897 en attendant des canons de 75mm TAZ modèle 1939 et des canons de 105mm.
A l’issue de la campagne de France quand le front se stabilise à l’automne, les troupes polonaises ont subit de pertes sérieuses mais pas catastrophiques. Le fait qu’elles n’aient pas pris le choc principal en Belgique explique peut être cela.
Résultat au début de 1950, les forces polonaises en exil conservent encore de beaux restes :
-Les 1ère et 4ème DIP très affaiblies sont reconstituées sous la forme de Divisions Légères d’Infanterie (DLI) à deux régiments d’infanterie, un régiment d’artillerie, un bataillon antichar, un bataillon antiaérien, une compagnie d’autos blindées, une compagnie du génie et différentes unités de soutien.
Ces divisions vont être placées en réserve mais ne vont plus désormais combattre qu’en Italie, la 1ère DLIP participant à la reconquête de la Sardaigne alors que la 4ème DLIP sera engagée dans des combats en Sicile puis à l’opération SKYLOCK, le débarquement mené dans la région de Tarente.
-La 2ème DIP est reconstituée sur le modèle standard et va intégrer le 1er Corps d’Armée polonais en compagnie de la 3ème DIP, ces deux divisions ayant moins souffert des combats que leurs devancières. A la différence des 1ère et 4ème DIP, ces divisions vont combattre sur le front occidental jusqu’à la fin du conflit.
-Les 1ère et 2ème DGG (Divisions de Grenadiers de la Garde) assez peu entamées également forment le 2ème Corps d’Armée polonais nouvelle version.
-Le 3ème Corps d’Armée polonais est formé de la 10ème DB et de la 7ème DIP.
-Les autres divisions (3ème DGG, 5ème et 6ème DIP, 20ème DB) sont dissoutes pour compléter les effectifs des autres divisions ce qui ne va pas sans mouvements d’humeur et déception.
Cette armée polonaise combat en soutien des unités françaises, britanniques et américaines, ayant un statut comparable aux unités belgo-néerlandaises. Elle combat en Belgique, aux Pays-Bas puis en Allemagne, restant sous commandement français, le passage sous commandement britannique un temps envisagé se heurtant à la question de la logistique, les unités polonaises consommant français.
Les troupes polonaises au combat : Balkans et Méditerranée
Après la Campagne de France au cours de laquelle les unités polonaises s’illustrent, un autre théâtre d’opérations voit l’engagement des unités polonaises à savoir les Balkans dans le cadre du Corps Expéditionnaire Allié en Grèce (CEAG), une entité qui n’à qu’une existence symbolique car les unités françaises, britanniques et polonaises sont placées sous le commandement direct de l’armée grecque ce qui fort apprécié à Athènes car vu comme une marque de confiance.
Les polonais qui doivent reconstituer leurs unités en France n’engagent en Grèce que la Brigade autonome de chasseurs de Podhale, une brigade certes mais une brigade prestigieuse car s’étant illustrée en Norvège. Evacuée sur la Grande-Bretagne puis sur la France, elle à été reconstituée en vue de défendre la Corse ou la Sardaigne mais elle n’était pas prête à y être envoyée. C’est donc en Grèce que les ces solides montagnards polonais vont combattre sous le commandement du 8ème Corps d’Armée qui dépendait lui même de l’Armée d’Attique.
Elle combat mais n’est pas engagée dans les combats les plus virulents. En février 1950 elle rallie l’île de Zakynthos aux côtés de la 1ère DLI, sa « soeur de combat » car la 1ère Division Légère d’Infanterie avait combattu à ses côtés en Norvège.
Cette île située au large de la côte ouest de la Grèce est vitale pour empêcher tout débordement de l’Axe dans une redite méditerranéenne de la course à la mer de 1914.
A l’automne 1950 les premiers éléments de la 14ème division d’infanterie grecque arrive sur l’île, une division légère reconstituée sur le modèle des 6ème et 7ème DLI mais qui pour une raison inconnue à conservé son numéro d’origine. La relève est complète début octobre, français et polonais peuvent rallier la Tunisie pour repos, recomplément des effectifs et reprise de l’entrainement.
Début 1951 la brigade de montagne devient division légère de montagne. Elle reçoit des renforts venus de France et même des américains d’origine polonaise préférant combattre sous l’uniforme frappé de l’aigle blanc sur fond rouge plutôt que comme G.I.
A nouveau opérationnelle à l’automne 1951, elle va participer à l’opération HUSKY en Sicile déclenchée le 15 juillet 1952. Les combats sont violents, apres ce qui provoque son lot inévitable de pertes.
L’unité est d’ailleurs mise au repos de décembre 1952 à mars 1953 ce qui est significatif. Elle est engagée en Italie en avril juste après le changement de camp et va combattre dans la péninsule jusqu’à la fin de la guerre, terminant le conflit dans le sud de l’Autriche.
Comme nous l’avons vu plus haut, les 1ère et 4ème DLIP vont également participer aux opérations en Italie, la première en Sardaigne (opération DRAGON en août 1952) puis l’île pacifiée, la 1ère division légère d’infanterie polonaise va participer aux combats en Italie péninsulaire aux côtés de la 4ème DLIP qui elle avait combattu en Sicile (derniers combats et opérations de nettoyage) puis en Italie péninsulaire depuis l’opération SKYLOCK.
Les unités polonaises sous commandement soviétique
En 1990 peu avant sa disparition l’URSS à reconnu que les 7250 officiers polonais officiellement portés disparus avaient été exécutés par le NKVD (cet acte avait été attribué au allemands qui selon la théorie en vigueur à l’époque auraient pris d’assaut les « camps modèles » (sic) où se trouvaient les officiers polonais et qu’ils les avaient exécutés).
Cela représente un tiers des officiers polonais d’active et de réserve capturés par l’URSS. Si une partie fascinée par l’idéologie communiste avait choisit de rester en URSS, d’autres avaient été libérés à la condition express de ne pas rentrer en Pologne. Nombre d’entre-eux se sont retrouvés au sein de l’Armée Polonaise en France.
Les polonais restés en URSS ont d’abord été vus avec beaucoup de suspicions mais peu à peu ont été du moins acceptés du moins tolérés. Quand l’Allemagne déclenche l’opération BARBAROSSA nombre de ces polonais souhaitent se battre pour défendre leur patrie d’adoption.
Comme toute aide est bonne à prendre les soviétiques acceptent la création d’une division polonaise qui prend le nom de Tadeusz Kocisuzsko, division opérationnelle début 1951 et qui va combattre lors de l’opération FRIEDRICH.
Trois autres divisions vont être mises sur place ce qui permet la mise sur pied d’une 1ère Armée Polonaise dite Armée Polonaise de l’Est (Wojska wschodniopolskie) placée sous commandement soviétique, fortement corsetée par les soviétiques qui en ouvrant ou en fermant les vannes du ravitaillement montrent aux polonais les limites de la marge de manœuvre.
Cette Wojska Wschodniopolskie va combattre à partir de 1952, terminant la guerre en Pologne sur la frontière Oder-Neisse, la future frontière entre la Pologne et les Nouveaux Pays Allemands
Un dicton populaire dit que «nul n’est prophète en son pays». C’est sûrement le cas du char de combat qui inventé en Grande-Bretagne fût brutalement boudé dès la fin de cette infâme boucherie que fût le premier conflit mondial.
Cela ne signifie pas la fin du char de combat, des manufacturiers privés comme Vickers continuant à produire des chars mais en format réduit, les monstrueux Mark I et consorts ne pouvant guère trouver preneur à l’export où les budgets comme les compétences sont limitées.
Ce n’est pas étonant si le Renault FT à connu un grand succès à l’export en raison de son poids modique qui permettait à un pays de s’initier au char sans pour longtemps y laisser sa chemise.
Les britanniques vont suivre en exportant quelques chars légers très légers, des véhicules biplaces ou triplaces armés de mitrailleuses destinés à la reconnaissance voir à l’accompagnement de l’infanterie.
La Grèce à reçu une poignée de ce char (chiffre exact inconnu) moins pour un usage opérationnel que pour permettre à l’armée héllène de s’initier à la chose blindée avant de s’équiper de chars plus modernes. Leur sort final est inconnu mais ce qui est certain en revanche c’est qu’en septembre 1948 aucun char de ce type n’à été mis en ligne signe qu’ils étaient hors service et/ou avaient été envoyés à la casse.
Le Carden-Lloyd Mk VI était un char léger très léger triplace de conception et de fabrication britannique pesant 4.877 tonnes, mesurant 3.97m de long pour 2.08m de large et une hauteur de 2.23m. Avec un moteur Meadows ESTL de 88ch, il pouvait atteindre la vitesse maximale de 51.5kg et parcourir 201km. Son armement se composait d’une mitrailleuse Vickers calibre .50 associé à une mitrailleuse .303.
Vickers 6-Ton Mark E
Après le succès des chenillettes Carden-Lloyd, Vickers-Armstrong décida de produire un char plus gros, un char d’un design neuf et non dérivé de véhicules existants. Le raisonnement était le suivant : après avoir acquis des chars légers très légers nul doute que les pays voudraient des chars plus lourds. Ce char appelé Vickers 6-Ton Tank Mark E allait être ainsi à l’origine du T-26 soviétique.
Conçu pour l’export il devait donc être simple, fiable et capable de s’adapter aux besoins de clients pas toujours riches. Après un type A avec deux tourelles armées d’une mitrailleuse, le type B disposait d’une tourelle avec un canon et une mitrailleuse dans une tourelle biplace.
Le premier client fût l’URSS qui acheta 15 type A et acheta la licence du type B pour développer le T-26. La Pologne à acheté 38 exemplaires (16 type A et 22 type B) en 1932, le Siam trente, la Chine vingt, le Portugal deux exemplaires, la Grèce, quatre, la Bulgarie huit, la Bolivie trois. Ces chars étant utilisés dans la guerre du Chaco alors que les chars chinois et siamois sont engagés respectivement contre et avec les japonais.
Les quatre blindés grecs ont été utilisés un temps mais n’ont pas donné satisfaction à leurs propriétaires qui les stockèrent.
En septembre 1948 deux véhicules furent remis en état en cannibalisant les deux autres.
Ces deux chars furent surtout utilisés pour la parade, la propagande mais guère au combat. Leur sort est incertain mais comme les allemands ne les ont pas récupérés ils ont probablement été détruits à un niveau tel qu’ils n’étaient plus que des monceaux de ferraille.
Le Vickers 6-Ton Mark E était un char léger de conception et de fabrication britannique pesant 7.3 tonnes, mesurant 4.55m de long pour 2.32m de large et une hauteur de 2.21m.
Propulsé par un moteur à essence Armstrong-Siddeley Puma de 90ch, il pouvait atteindre la vitesse 31km/h sur route et 16km/h en tout terrain et parcourir 240km sur route et 140km en tout-terrain. Il était protégé par un blindage de 6 à 15mm et était armé d’un canon de 37mm Puteaux et d’une mitrailleuse de 7.92mm.
Hotchkiss H-39
Le char léger Hottchkiss H-39 était une évolution du Hotchkiss H-35 (appelé officiellement char léger modèle 1935H), un char issu du même concours que le Renault R-35 et le FCM-36 à savoir le concours destiné à remplacer les vénérables Renault FT.
Par rapport à ces deux compères, il va aussi être choisit par la cavalerie alors qu’il ne s’agit pas d’une Automitrailleuse de Combat (AMC) mais d’un char de soutien d’infanterie. D’ailleurs anecdote savoureuse, l’infanterie va être servie après la cavalerie !
Ce choix à été imposé à la cavalerie qui ne pouvait disposer de suffisamment de Somua S-35. Le petit char de chez Hotchkiss n’était absolument pas adapté aux missions demandées aux DLM (Divisions Légères Mécaniques) mais il n’y avait pas d’autres véhicules disponibles.
400 exemplaires ont été construits mais le char souffre de nombreux problèmes (moteur trop peu puissant, performances médiocres en tout terrain notamment), ces exemplaires étant répartis entre l’infanterie (90), la cavalerie (292) et les dépôts et les écoles.
Dès juillet 1942 , la cavalerie est parvenue à se débarrasser de ce «vilain petit canard» qui allait donner naissance à défaut d’un magnifique cygne d’un char nettement mieux adapté à la guerre telle qu’elle s’annonce en l’occurrence le char léger modèle 1935H modifié 1939 ou plus simplement le H-39.
La firme de Levallois en région parisienne à donc remis l’ouvrage sur le métier. Le nouveau char reprenait la ligne générale mais apportait de nombreuses modifications comme un moteur plus puissant, un canon long capable de lutter contre des chars ennemis et une queue passe-tranchée qui lui donnait une meilleure aisance en terrain difficile.
Il est adopté fin 1938 et comme son devancier va équiper l’infanterie (ce qui était attendu) et la cavalerie (ce qui l’était moins).
En ce qui concerne les unités d’infanterie il va équiper des BCC (Bataillon de Chars de Combat) dont certains vont intégrés les nouvelles Divisions Cuirassées.
La cavalerie va l’utiliser au sein de la 3ème DLM en attendant la livraison de suffisamment de Somua S-35 ou S-40 mais surtout au sein des GRDI (Groupement de Reconnaissance Divisionnaire), des GRCA (Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée) ainsi que le Groupement Motorisé de Corse (GMC).
Le char à été exporté d’abord à dose homéopathique, trois à la Pologne et deux à la Turquie puis de manière plus massive avec deux bataillons pour l’armée polonaise en France (90 chars), trois bataillons à la Grèce (135 chars), deux pour les Pays Bas (90 chars) deux à la Yougoslavie (90 chars) et 32 pour la Grande Bretagne qui les utilisa pour perfectionner ses chars Cruiser à défaut de les utiliser comme véhicules opérationnels.
Pour l’anecdote durant la guerre un véhicule sera utilisé pour une opération de propagande destiné à célébrer l’alliance franco-britannique, un H-39 peint entièrement en bleu/blanc/rouge, le drapeau français sur la caisse, l’Union Jack sur la tourelle. Ce char est aujourd’hui exposé au musée de Bovington.
Au final le Hotchkiss H-39 va être produit à 1640 exemplaires jusqu’en mai 1947 quand la chaine de montage fermée mais pour peu de temps car dès le mois de septembre, elle va à nouveau fabriquer ce char à faible cadence (huit chars par mois) pour permettre un équipement rapide des GRDI/GRCA de mobilisation, la cadence passant à douze chars par mois dès le mois de juin 1948.
L’armée grecque va donc recevoir 135 chars de ce type et contrairement aux yougoslaves, ces chars vont être tous en ligne. Ils vont participer à la guerre contre l’Italie puis à l’opération Maritsa, l’offensive italo-germano-bulgare lancée en juillet 1949 contre la Yougoslavie puis «débordant» en septembre 1949 en Grèce pour la Campagne de Grèce stricto sensu.
Ces chars vont faire le maximum pour retarder l’échéance ne se montrant ni mauvais ni excellents, faisant ce qu’on attendait d’eux en quelque sorte.
Ces chars vont naturellement souffrir sous les coups de l’ennemi mais quelques véhicules vont parvenir jusque dans le Péloponnèse, servant ensuite à sécuriser les aérodromes et sites stratégiques et ce jusqu’à la fin du conflit date à laquelle ils sont retirés du service et feraillés.
Le char léger modèle 1935 H M. 39 était un char léger d’appui d’infanterie biplace pesant 12 tonnes, mesurant 4.22m de long pour 1.85m de large et 2.133m de haut. Propulsé par un moteur Hotchkiss 6 cylindres de 120ch il pouvait atteindre la vitesse maximale de 36.5km/h sur route et franchir environ 150km. Protégé par 40mm de blindage au maximum, il disposait d’un canon de 37mm semi-automatique modèle 1938 avec 95 projectiles et une mitrailleuse MAC-31 de 7.5mm alimentée à 2200 cartouches.
FCM-44
Char léger modèle 1936FCM dit FCM-36
Pour équiper le régiment de reconnaissance de leur division blindée les grecs se tournèrent vers la France. Souhaitant un char léger pour des missions de reconnaissance, ils étudièrent plusieurs modèles avant de choisir le FCM-44.
A l’origine de ce char figure le FCM-36 un char conçu par un chantier naval, les Forges et Chantiers de la Méditerranée (FCM), un char au blindage laminé-soudé et moteur diesel. Ce char était issu du même programme qui allait donner naissance au Renault R-35 et au Hotchkiss H-35.
Ce char est produit à seulement 100 exemplaires, la construction de 200 exemplaires supplémentaires étant abandonné au moment de la guerre de Pologne pour permettre aux FCM de se concentrer sur la sortie massive du B1bis et rationaliser à la fois la production de guerre et le parc de chars légers.
Un temps la société de la Seyne sur Mer fût impliquée dans le programme de char de 20 tonnes qui allait donner naissance après moultes péripéties au Renault G-1R mais en 1938 elle concentra ses efforts sur un char de forteresse, le FCM F-1, renouant avec ses premières amours, les chars lourds FCM-1A et FCM-2C.
Maquette en bois du char de forteresse FCM F1
L’histoire connait alors une crise de hoquet puisqu’en juin 1941 l’armée lance un programme pour un char léger de nouvelle génération. Les FCM décident de concourir, partant du FCM-36 pour mettre au point un nouveau char.
Ce dernier s’inspire fortement du FCM-36 reprenant le design général avec une nouvelle suspension librement inspirée du système Christie, une caisse élargie et allongée, un moteur plus puissant et une tourelle biplace (ou triplace au choix) avec un canon de 47mm semi-automatique modèle 1935 ou SA modèle 1937 et une mitrailleuse coaxiale MAC modèle 1931 plus une mitrailleuse antiaérienne MAC modèle 1934.
Le prototype est présenté en janvier 1942 et testé intensivement par la commission qui décide de l’adopter sous le nom de char léger modèle 1942 FCM avec la tourelle biplace et comme pour l’AMX-42, il est prévu une version «améliorée» baptisée FCM-44 (officiellement char léger modèle 1944 FCM) avec une tourelle triplace soit quatre hommes d’équipage au lieu de trois.
Le FCM-42 va d’abord équiper les GRDI avant d’équiper le 24ème BCC puis les régiments de découverte et les groupes de reconnaissance des Divisions Cuirassées avant de nouveaux BCC notamment les deux bataillons équipés de FCM-36 (4ème et 7ème BCC).
Le total de chars en ligne atteint le chiffre respectable de 618 exemplaires auxquels s’ajoutent 124 chars en réserve, utilisés comme volant de fonctionnement, pour des tests ou pour l’écolage. La production se poursuit parallèlement au FCM-44, le modèle 1942 sortant de l’usine du Havre et le modèle 1944 de l’usine de la Seyne sur Mer tandis qu’une troisième chaine installée à La Ciotat doit entrer en fonction au printemps 1949.
Au total quand éclate la seconde guerre mondiale, on trouve 618 chars en ligne et 210 chars en réserve qui vont être utilisés pour la mise sur pied de quatre bataillons de mobilisation en l’occurence les 18ème, 32ème, 34ème et 38ème BCC soit 180 chars en ligne en plus portant le total à 798 chars en ligne et seulement 12 en réserve pour l’instruction notamment.
Le FCM-44 est une version améliorée du FCM-42 comme l’AMX-44 est la version améliorée de l’AMX-42. La principale différence entre le FCM-42 et FCM-44 est la tourelle qui devient triplace.
Ce char va équiper les groupes de reconnaissance de quatre DLM (1ère, 3ème, 5ème et 7ème DLM) ainsi que les unités de dragons portés dont les capacités de combat vont être sacrément boostées puisque ces chars légers remplacent des Automitrailleuses de Reconnaissance.
Outre les 608 chars en ligne, on trouve 120 en stock pour remplacer les véhicules détruits, armer de nouvelles unités et servir à l’écolage. 96 chars supplémentaires produits en octobre et novembre 1948 sont envoyés en Indochine pour équiper le 1er régiment de dragons portés coloniaux de la 2ème DLC soit 63 chars en ligne et 33 en réserve de fonctionnement.
La Grèce va recevoir ses chars à l’automne 1950, les premiers étant des chars issus des réserves mais très vite des chars neufs fabriqués à La Ciotat sont embarqués sur des cargos et convoyés jusqu’en Egypte où ils vont intégrer les rangs de la 1ère DB grecque ou des divisions d’infanterie.
La division blindée grecque disposait d’un régiment de reconnaissance qui disposait de quatre escadrons à deux pelotons de chars légers et deux pelotons d’autos blindées soit 46 chars légers et 40 autos blindées.
A cela s’ajoutait pour chacune des cinq divisions d’infanterie et pour les trois corps d’armée un bataillon de reconnaissance disposant d’une compagnie de dix-sept chars légers
Au total la Grèce à mis en ligne initialement 182 FCM-44 auxquels il fallait ajouter 16 FCM-44 pour l’entrainement et les essais. A la fin du conflit l’armée grecque à reçu pas moins de 245 FCM-44, un char qu’elle engagea dans la reconquête du territoire national.
Bien que conçu comme char de reconnaissance, le FCM-44 fût également utilisé pour l’appui de l’infanterie ou d’audacieux raids dans la profondeur.
Ces chars participèrent à la guerre civile grecque aux côtés de leurs remplaçants les M-24 Chaffee qui les remplacèrent définitivement en 1959.
Le Char léger modèle 1944 FCM était un char de conception et de fabrication française pesant 16.4 tonnes, mesurant 5.20m de long sur 2.75m de large pour une hauteur totale de 2.30m.
Avec son moteur diesel Aster 4 cylindres de 190ch, le FCM-44 pouvait atteindre la vitesse maximale de 40km/h et franchir 230km.
Protégé par un blindage dont l’épaisseur variait de 20 à 60mm, il était armé d’un canon de 47mm modèle 1937 en tourelle triplace, canon alimenté à 180 obus et deux mitrailleuses de 7.5mm (MAC 31 coaxiale et MAC 34 antiaérienne) avec 4000 cartouches pour les deux.
L’équipage se composait d’un mécanicien pilote en caisse, d’un chef de char, d’un tireur et d’un pourvoyeur en tourelle.
M-4 Sherman
Si aujourd’hui les américains sont capables de produire un char moderne et puissant cela n’à pas toujours été le cas.
Non seulement les premiers chars utilisés par les américains furent britanniques et français mais en plus le dévellopement fût entièrement stoppé ou peu s’en faut durant la période 1919-1939 («Rethondes-Coblence»).
Voilà pourquoi l’entrée en guerre des américains en septembre 1939 était non pas impossible mais hautement improbable.
Il va falloir du temps pour qu’un char fiable et performant _tout est relatif_ soit mis sur pied sous la forme du M-4 Medium Tank Sherman, un brave et honnête char qui ne paye pas de mine et qui si il fait partie du camp des vainqueurs n’à jamais eu l’aura d’un Renault G-1, d’un Cromwell, d’un Panther ou même d’un T-34.
Avant le M-4, il y eu le M-3, un char vite déclassé par les progrès techniques et qui souffrait non seulement d’un blindage boulonné potentiellement très dangereux et surtout d’un armement dual avec un canon de 75mm en sabord et un canon de 37mm en tourelle, une configuration en vogue dans les années vingt et trente mais qui était désormais totalement obsolète.
Comme l’ont compris les français et les britanniques, le canon principal devait être en tourelle pour une polyvalence maximale. Les américains s’orientèrent donc vers ce choix. Le projet est lancé au printemps 1943 mais le développement est lent car il n’y à aucune urgence.
Le char mis au point dispose d’un moteur essence, d’un blindage plus important et d’un canon de 75mm en tourelle, canon inspiré de celui utilisé par le M-3. Il est officiellement adopté en février 1945 sous le nom de M-4 Medium Tank avec comme surnom Sherman du nom d’un général nordiste de la guerre de Sécession.
1050 M-4A1 sont produits suivis de 3500 M-4A2, 9000 M-4A3 à canon de 76mm, 7500 M-4A4, 550 M-4A5, 250 M-4A6 et 150 M-4A7. Aux 22000 exemplaires produits aux Etats-Unis s’ajoutent 1200 exemplaires produits au Canada, 750 en Australie et 600 en Inde sans oublier les variantes spécialisées. On arrive au chiffre impressionnant de 27500 exemplaires.
Sur les 22000 Sherman produits aux Etats-Unis, 18500 ont été utilisés par l’US Army, 1500 par l’USMC et 2000 cédés à des pays étrangers au titre du prêt-bail.
Outre les Etats-Unis, le M4 Sherman à donc été utilisé par le Canada, l’Australie, la Grande-Bretagne (à titre de test), la Pologne, la Tchécoslovaquie (unités en exil), la Belgique, les Pays-Bas, Argentine, Brésil, Autriche (après guerre), Chili, Cuba, Danemark, Egypte, Ethiopie, Grèce, Inde,Iran,Italie (après guerre), Japon (après guerre), Mexique, Nouvelle-Zélande, Norvège, Pakistan,Oman, Paraguay, Uruguay, Pérou, Ceylan, Vietnam, Yougoslavie, Portugal, Afrique du Sud et Turquie.
Ces pays ont utilisé soit des chars neufs ou des chars ex-américains, la réduction de la force blindée une fois le conflit terminé permettant à de nombreux pays de récupérer des chars à vil prix. Côté américain, le Sherman à été retiré du service en 1962.
Tout comme son allié et voisin yougoslave, la Grèce à sélectionné le Sherman pour équiper sa division blindée. Cette division blindée disposait de deux régiments de chars médians soit huit escadrons de 18 chars soit 144 chars Sherman en ligne.
Cette division participa à la libération de la Grèce puis combattit en Albanie, en Croatie et jusqu’en Slovenie où elle termina la guerre. La division retourna au pays à l’été 1954 (au grand soulagement des yougoslaves) mais ne retrouva pas la quiétude pour autant.
Elle fût en effet engagée dans la guerre civile grecque où elle employa ses chars en petits paquets pour soutenir l’infanterie engagée dans de rudes combats contre la guerilla communiste. Les Sherman ont été remplacés au début des années soixante par des chars plus modernes.
Le M-4 Medium Tank Sherman était un char moyen de conception et de fabrication américaine pesant 30.3 tonnes en ordre de combat, mesurant 5.84m de long pour 2.62m de large et pour une hauteur de 2.74m.
Propulsé par un moteur Continental R975 de 400ch, il pouvait atteindre la vitesse maximale de 40 à 48km/h et franchir 193km.
Son blindage variait selon les endroits entre 38 et 75mm et son armement était composé d’un canon de 76mm M-1 avec 55 puis 71 coups, une mitrailleuse Browning M-2 de 12.7mm avec 300 coups et deux Browning M-1919A4 avec 4750 coups.
L’équipage était composé de cinq hommes (chef de char, tireur, chargeur, conducteur et aide-conducteur).
Char lourd modèle 1944ARL
Après des années d’hésitation, la production du B1bis avec atteint son rythme de croisière au printemps 1940 avec la sortie de trente à quarante chars par mois, une vraie prouesse quand on connait d’où est parti ce programme qui n’atteignit cependant jamais les 1000 chars envisagés par le général Estienne.
Après le B1bis, avait été produit le B1ter, une version améliorée et plus simple à construire du précédent dont la conception en avait fait une véritable Rolls-Royce technologique, un petit bijou de technicité mais qui se payait par une construction et une maintenance difficile.
Il était ensuite prévu un char dérivé du B1ter baptisé B-40 mais ce char sorti sous la forme d’un prototype ne fût jamais produit en série en raison d’un changement de priorité au sein de l’arme des chars d’infanterie.
En effet après une gestation houleuse, les Divisions Cuirassées avaient fait leur trou et s’imposaient comme l’arme de la percée, de la manœuvre décisive, laissant aux DLM l’exploitation ce qui leur permettrait de renouer avec les manes de la cavalerie à cheval.
Le problème c’est que les chars équipant les DC n’avaient pas été conçus pour cette mission ce qui imposait la mise au point d’un nouveau char. De plus les B1bis manquaient d’autonomie, étaient techniquement très exigeants et leur armement dual _canon de 47mm en tourelle et obusier de 75mm en caisse_ plus adapté à l’appui de l’infanterie qu’à la lutte antichar en dépit de la présence d’un canon de 47mm.
Le nouveau char lourd ne devait pas forcément être rapide mais devait être plus mobile, disposer d’une autonomie importante, d’un bon blindage, d’un canon puissant et surtout signe des temps être facile à utiliser, à entretenir et à produire.
Le programme est lancé en septembre 1941 et les premières maquettes sont présentées début 1942. les FCM, l’Atelier de Construction de Rueil (ARL), Schneider et Renault présentèrent leurs projets avant de recevoir la commande de deux prototypes qui sont livrés début 1943.
Les Forges et Chantiers de la Méditerranée (FCM) proposèrent un B1ter amélioré sans obusier de 75mm en caisse (remplacée par une mitrailleuse de 7.5mm) avec la tourelle ARL destinée à équiper le futur Renault G1.
L’Atelier de construction de Rueil (ARL) propose un char de conception nouvelle avec une caisse en acier blindé-laminé, un moteur diesel et une tourelle biplace à canon de 75mm de 32 calibres.
Schneider propose un char lui aussi inspiré du B1ter mais avec un canon de 75mm puissant en tourelle triplace alors que Renault proposa une version surblindée de son futur G1.
Les projets Schneider et FCM éliminés, seuls restaient en liste le projet de l’atelier de construction de Rueil et le projet Renault.
Les tests étaient satisfaisants, les deux projets étaient murs techniquement parlant mais la commission en charge du concours dirigée par l’ingénieur Piret se posa la question de l’utilité d’armer un char lourd d’un canon de même calibre que le char moyen.
Entre-temps, Renault accaparé par la production du G1 ainsi que de celle d’autres véhicules se retira du programme, laissant donc l’ARL seule en piste pour son projet baptisé ARL-40.
En juillet 1943, décision est prise d’armer le nouveau char lourd d’un canon de 90mm. A l’époque existait une tourelle armée d’un canon de 90mm, celle équipant le FCM F1, le char de forteresse équipant le 51ème BCF.
Cette tourelle avait cependant été conçue pour un char de forteresse de 142 tonnes en ordre de combat et pas pour un char de 50 tonnes maximum.
Il fallait donc repartir à zéro, Schneider producteur du canon de 90mm modèle 1939 partant de ce canon pour développer une pièce compatible avec une tourelle triplace en terme de recul, d’évacuation des douilles et des fumées.
L’Atelier de Construction de Rueil profita de ce contretemps pour reprendre la caisse en amélioration la suspension hydropneumatique _gracieusement fournie par Renault_, la caisse en acier laminé _sans éléments boulonnés_ et l’ergonomie intérieure sur les conseils des britanniques.
La tourelle Schneider est prête en janvier 1944 et installée sur quatre prototypes de l’ARL-44. Les prototypes sont intensivement testés et se révèlent prometteurs sans réels problèmes techniques, un vrai petit miracle selon ses concepteurs.
Adopté le 30 janvier 1944 sous le nom de char lourd modèle 1944L, ce premier char produit par l’Atelier de Construction de Rueil est un monstre de 53 tonnes en ordre de combat, des lignes assez carrées, un «véhicule d’hommes» dirions nous qui reçoit le 8 mai 1944, le nom officiel d’Estienne.
A l’avant, on trouve le pilote à l’avant droite et à sa gauche un radio-mitrailleur chargé des transmissions et de la défense rapprochée du char avec une mitrailleuse de 7.5mm MAC 34 avec 2500 cartouches.
Au milieu du véhicule, on trouve une tourelle triplace avec quand on regarde le char de l’arrière, un chef de char à l’arrière gauche, le tireur pointeur devant lui et de l’autre côté du canon le pourvoyeur.
Cette tourelle intègre un canon de 90mm modèle 1944 (54 obus) associé à une mitrailleuse coaxiale de 7.5mm MAC 34 alimentée à 3000 cartouches, une autre mitrailleuse est installée en position antiaérienne.
A l’arrière, on trouve un moteur Renault de 720cv inspiré du moteur Renault 12 cylindres de 550ch utilisé pour le FCM F1 (qui en dispose de deux).
Convaincue de la qualité de son char, l’ARL avait lancé la production en série avant même l’adoption officielle ce qu’apprécièrent finalement les autorités militaires et politiques pour permettre d’équiper rapidement les Divisions Cuirassées.
Chacune de ces divisions va recevoir deux bataillons de 34 chars, la 1ère DC (janvier à mars 1945), la 2ème DC (juillet à septembre 1945), la 3ème DC (janvier à mars 1946), la 4ème DC (juillet à septembre 1946), la 5ème DC (septembre/octobre 1947 et janvier/février 1948) et la 6ème DC (novembre/décembre 1947 et mars à mai 1948).
Au total, on trouve 408 chars ARL-44 en ligne plus des chars en réserve en l’occurrence les 92 chars produits entre octobre 1946 et juin 1947 puis de nouveaux chars de réserve produits en janvier 1948 (quatre), huit en février 1948, six en mars 1948, huit en avril 1948, dix en mai 1948, huit en juin 1948, neuf en juillet 1948 et douze en août 1948 soit un total de 65 chars portant le total à 157 chars de réserve.
La production se poursuit après mobilisation à raison d’une dizaine de chars par mois pour à terme rééquiper les bataillons de quartier général.
Une variante dépannage à été étudiée mais non produite, les B1bis détourellés étant tout à fait capable de dépanner leur successeur
La Grèce va être le seul utilisateur étranger de ce puissant char de combat, dernier rejetton de la famille B-1. Initialement elle envisagea de mettre sur pied un régiment de chars louds mais faute de moyens le régiment devint bataillon soit 44 chars en ligne au lieu de 72.
L’armée héllène va dond recevoir 44 ARL-44 plus 8 véhicules pour l’entrainement. Avec son canon de 90mm, il pouvait combattre tous les chars allemands y compris les redoutables Panther et Tigre respectivement armés d’un canon de 75 et de 88mm.
A la différence des Sherman, ces chars ne furent pas utilisés durant la guerre civile grecque car jugés surdimensionnés. Surtout déployés à la frontière gréco-bulgare, ces puissants blindés pouvaient dissuader les bulgares de toute aventure eux qui avaient succombé aux sirènes communistes.
Les ARL-44 n’ont pas été spécifiquement remplacés, l’armée grecque adoptant comme toutes les armées le char de combat principal en remplacement du char moyen et du char lourd.
Le char lourd modèle 1944L était un char lourd de conception et de fabrication française pesant 53.5 tonnes, mesurant 8.99m de long pour 3.75m de large et 2.95m de haut.
Motorisé par un moteur diesel Renault de 720ch, il pouvait atteindre la vitesse maximale de 37km/h avec une autonomie de 290km.
Protégé par un blindage d’une épaisseur maximale de 80mm, il était armé d’un canon de 90mm modèle 1944 (54 obus) associé dans une tourelle triplace Schneider à une mitrailleuse MAC-34 de 7.5mm (3000 cartouches). On trouve également une mitrailleuse de coque MAC-34 avec 2500 cartouches et parfois une mitrailleuse de 7.5mm en position antiaérienne avec 1500 cartouches.
L’équipage du char se lourd se composait d’un pilote installé à l’avant droit, d’un radio-mitrailleur installé à l’avant gauche et en tourelle d’un chef de char à l’arrière gauche, d’un tireur-pointeur devant lui et de l’autre côté du canon le pourvoyeur.
Mise à part le plan Dyle-Breda imaginé par le général Gamelin, il n’y à pas de véritable stratégie militaire qu’elle soit offensive et défensive. On semble guidé par les événements, réagissant plutôt qu’agissant.
Il y à là à la fois un manque de volonté de prendre l’ennemi à la gorge mais également certaines limites propres aux démocraties. Si l’Allemagne nazie ou l’Italie fasciste peuvent se permettre de violer la neutralité d’un pays pour satisfaire leurs intérêts vitaux, la France et la Grande Bretagne ne peuvent se permettre un tel impair au droit international, impair qui donnerait alors le beau rôle à Rome et surtout à Berlin.
Le général Villeneuve appuyé par le gouvernement conservateur veut rémédier à cela. Ils veulent pouvoir anticiper les actions potentielles de l’ennemi et pour cela décide de tracer des plans militaires d’action tout en améliorant la diplomatie et la propagande.
La renaissance de la Petite Entente
A l’origine la Petite Entente est une alliance militaire passée entre la Tchécoslovaquie, la Roumanie et le Royaume des Serbes, Croates et Slovènes _Yougoslavie à partir de 1929_ signée le 14 août 1920 pour se prémunir de la menace hongroise.
Cette alliance est renforcée par des accords bilatéraux entre la Roumanie et la Tchécoslovaquie (23 avril 1921), entre la Roumanie et le Royaume des Serbes, Croates et Slovènes (7 juin 1921) et entre le Royaume des Serbes, Croates et Slovènes et la Tchécoslovaquie (31 août 1921). La Petite Entente entend garantir, par la force si besoin, les traités de paix et notamment celui de Trianon (4 juin 1920).
Cette alliance est cependant imparfaite et incomplète puisque ne prenant pas en compte les autres menaces que ce soit l’URSS (vis à vis de la Roumanie), l’Italie (vis à vis de la Yougoslavie) ou encore l’Allemagne et la Pologne (vis à vis de la Tchécoslovaquie).
Suite aux accords de Locarno, la France signe des alliances militaires avec Prague (16 octobre 1925), avec Bucarest (10 juin 1926) et Belgrade (novembre 1926).
Cependant cette alliance ne va être d’aucun secours alors que la guerre menace chaque jour un peu plus à la fois en raison des hésitations et de la prudence française mais également en raison des divergences entre signataires et de l’évolution intérieure de ces pays.
Effondrée, ridiculisée, la Petite Entente renait sous une nouvelle forme avec la Yougoslavie et la Grèce avec qui Paris signe des traités d’amitié et de coopération, respectivement le 14 septembre 1945 et le 8 octobre 1946. Des tentatives vis à vis de la Hongrie, de la Roumanie et de la Bulgarie se heurtent à une telle inertie qu’elle équivaut à une fin de non recevoir.
Cette relance est donc limitée mais s’accompagne d’une coopération politique et militaire avec notamment la livraison de matériel militaire moderne ainsi que l’envoi comme dans les années vingt de missions militaires, le général Gamelin dirigeant celle en Yougoslavie et le général Georges celle envoyée en Grèce.
A l’ouest rien de nouveau
Une reprise du plan Dyle-Breda
A l’ouest rien de nouveau en effet car le général Villeneuve privilégie les plaines belges comme théâtre d’opérations principal, une attaque sur le Rhin et un passage en force de la ligne Siegfried lui semblant bien trop hasardeux pour en faire le Schwerpunkt d’une offensive alliée.
La Ligne Maginot sert donc de bouclier et l’aile marchante se trouve entre la mer du Nord et les Ardennes.
En cas d’offensive allemande, les troupes du Groupe d’Armée n°1 à l’exception de la 2ème armée doit pénétrer en Belgique pendant que les Corps d’Armée de réserve et/ou l’Armée Polonaise en France sont mis en alerte prêt à gagner la frontière pour renforcer l’aile marchante ou repousser une percée allemande.
Si les alliés prennent l’offensive, le scénario est le même sauf que les Corps de Réserve gagnent le sud de la Belgique laissant 100 à 150km avec la ligne de front pour soit soutenir les unités engagées ou empêcher d’être débordés par les allemands.
L’objectif est d’atteindre le Rhin, de contrôler ces ponts et ensuite plusieurs options s’ouvrent aux alliés :
-Une option Nord menant à Hambourg, Brême et les ports de la Baltique et pour tendre la main aux danois. Cette option est défendue par les anglais qui voit là un moyen d’isoler la Kriegsmarine en Baltique et tordre définitivement le cou à une menace amphibie sur les côtes anglaises.
Cette hypothèse ne rencontre chez les français que le scepticisme. Les plus virulents y voit qu’une volonté des britanniques que de défendre leurs intérêts et leur sécurité et les plus polis comme le généralissime Villeneuve y voit un intérêt militaire limité à la possibilité d’envoyer renforts et hommes par ces ports (si ils n’ont pas été sabotés et minés par les allemands) et l’armée danoise aurait bien «du mal à s’insérer dans la manoeuvre générale en raison de sa faiblesse numérique et de sa non participation à un conflit depuis 1866».
-L’option Centre est nettement plus intéressante. En effet, il vise à neutraliser la Rhur, l’un des poumons économiques allemands avec la Silésie. Si sa prise ne mettra pas fin à la guerre, elle aurait le mérite de priver l’Allemagne d’une part non négligeable de sa production de charbon et d’acier.
Le Rhin franchit, les forces alliées devraient exercer un mouvement tournant pour encercler cette zone en coopération avec le Groupe d’Armée n°2 qui pourrait lancer une offensive frontale contre le Westwall ou ligne Siegfried ou contourner cette «muraille de l’ouest» par le Sud, ces deux pinces pouvant faire de sacrés dégâts.
-L’Option Sud est fortement liée à la précédente sauf que cette fois l’attaque serait dirigé en direction de la Bavière et de l’Autriche puis de la défunte Tchécoslovaquie, éventuellement en liaison avec l’URSS.
Tout ceci reste bien entendu de grandes théories et comme tous les plans militaires soumis à de nombreux aléas dont le moindre étant la réaction de l’ennemi qui réagit rarement comme on le voudrait dans les simulations. La sagesse militaire disant d’ailleurs que la première victime de la guerre c’est le plan. Scandinavie et Balkans : deux fronts périphériques
Comme nous l’avons vu, la France avait songé à intervenir en soutien de la Finlande agressée par l’armée Rouge. Cela ne s’est pas fait, la seule assistance étant l’envoi d’armes et de conseillers militaires.
Cela n’empêche pas la France et la Grande Bretagne de surveiller cette région et d’échaffauder des plans d’intervention avec toutes les difficultés que cela comporte : neutralité des pays concernés, absence de frontière terrestre commune obligeant à tout transporter par mer dont le contrôle est disputée par une marine puissante……. .
Si une intervention préventive est impensable pour les raisons expliquées plus haut (une violation de neutralité faisant les affaires de l’Allemagne), une intervention après agression allemande est possible voir même souhaitable.
Débarquer en Finlande ? Peu utile et délicat en raison d’un climat hostile et surtout que ce geste pourrait être mal interprété par Moscou sans parler du fait qu’il faudrait l’accord des finlandais.
Débarquer en Suède ne serait possible qu’en Scanie et nécessiterait une maitrise de la Baltique et une maitrise de l’espace aérien ce qui serait difficile et générait de lourdes pertes.
Il reste donc le Danemark ou la Norvège. Leur contrôle par les allemands serait une catastrophe pour les alliés, permettant aux allemands d’y stationner avions, sous-marins et navires de surface, donnant à l’Allemagne une marge de manoeuvre appréciable.
Entre 1940 et 1948, Paris et Londres essayeront de convaincre Oslo de sortir de sa stricte neutralité et de rejoindre une alliance formelle. Le gouvernement norvégien refusera avec énergie, estimant qu’une telle position provoquerait le courroux allemand.
Il ne reste plus qu’une intervention a posteriori des troupes alliées sous la forme d’un Corps Expéditionnaire composé de troupes anglaises, françaises et polonaises (une brigade de montagne levée en Ecosse) soutenu par les flottes alliées et des forces aériennes basées en Grande Bretagne, essentiellement des unités de la Royal Air Force et quelques unités composées de pilotes polonais et tchèques.
Ce corps expéditionnaire doit soutenir la petite armée norvégienne (8 à 20000 hommes selon les sources) et stabiliser la situation le temps que d’autres unités alliées ne débarquent pour chasser les allemands de Norvège.
Quand au Danemark, le général Villeneuve ne se fait pas d’illusions sur sa capacité de résistance face à une attaque allemande décidée «Au pire, ils laisseront passer les troupes allemandes et au mieux meneront quelques combats pour l’honneur. J’aurais aimé que l’esprit des redoutables vikings animent les soldats danois» (Général Villeneuve Mémoires d’un simple soldat Grasset 1957).
Une intervention en direction du Danemark est écartée, tout juste pourrait-on imaginer un raid aéronaval contre les forces allemandes pour géner leur progression vers la Norvège ou l’action décidée des sous-marins contre les convois venant des ports allemands de la mer du Nord, des piqures d’épingle à l’efficacité limitée.
Dans le cas où l’intervention alliée serait un succès, les troupes déployées en Norvège progresseraient vers le Danemark pour fixer l’ennemi et divertir des forces faisant face aux forces alliées sur le Rhin, dans les plaines belges et aux Pays Bas.
Pour cette intervention en Norvège, la France prévoit d’engager la 1ère Division Légère d’Infanterie, la Brigade de Haute Montagne, des unités de la Légion Etrangère, deux compagnies de chars autonomes, de l’artillerie et des unités de soutien cette force devant servir à «mettre le pied dans la porte», à contrôler les principaux ports pour permettre l’arrivée de renforts plus lourds.
En ce qui concerne les Balkans, la situation est différente et ce pour plusieurs raisons :
-L’Italie est une puissance militaire nettement moins impressionante que l’Allemagne
-Les alliés bénéficient de bases plus proches qu’il s’agisse de l’Egypte et de la Palestine mandataire pour la Grande Bretagne, de la Syrie et du Liban pour la France.
-Des accords militaires ont été signé avec la Grèce et la Yougoslavie, des plans communs signés dans un but défensif ou offensif.
Néanmoins, il est admis que l’intervention alliée est plus probable suite à une attaque allemande ou suite à une demande grecque ou yougoslave d’un soutien militaire pour contrer la Bulgarie à la neutralité bienveillante vis à vis de l’Allemagne et à la Roumanie largement inféodée à Berlin sans oublier la Hongrie du régent Horty.
Néanmoins une option stratégique Balkans est étudiée par l’état-major allié dans le cadre d’une action concertée contre l’Italie.
Une stratégie prévoyant une attaque par l’Albanie suivit d’une remontée par le Monténégro et la Dalmatie en liaison avec l’armée yougoslave direction l’Istrie ce qui permettrait de pénétrer en Italie par le Nord.
Parallèlement, d’autres troupes alliées pourraient débarquer dans la région de Bari et de Tarente pour remontrer la péninsule jusqu’à Rome et hâter la chute d »un régime qui serait durablement affaibli par la perte de la Sardaigne, de la Sicile et de l’Afrique Septentrionnale Italienne, l’actuelle Libye.
Contre l’Italie,une stratégie indirecte
Alliés durant le premier conflit mondial, la France et l’Italie ont oscillé durant l’entre-deux-guerre entre une franche amitié et une hostilité à peine voilée liée à une rivalité maritime (l’Italie ayant obtenu la parité avec la France au traité de Washington en 1922) et aux revendications mussoliniennes sur Nice, la Savoie, la Corse, la Tunisie et Djibouti considérées comme «terres irrédentes».
C’est le refus des français et des anglais de soutenir les prétentions italiennes sur l’Abyssinie qui poussa Rome à mettre bas les masques et se rapprocher clairement de Berlin (axe Rome-Berlin, pacte anti-Kommintern…….).
Durant la guerre de Pologne, l’Italie se déclare en état de non-belligérance, refusant de s’engager clairement aux côtés des troupes allemandes, proposant même sa médiation durant la crise qui mène à l’ouverture du conflit.
Entre 1940 et 1948, une véritable guerre froide règne entre l’Italie et la France, plusieurs incidents de frontière sur les Alpes et dans les colonies sont à deux doigts de déclencher un véritable conflit armé.
Les plan français sont régulièrement revus en fonction de la montée en puissance (relative) des forces italiennes qui sont en septembre 1948 nettement mieux préparées que neuf ans plus tôt.
-Sur les Alpes, la défensive prévaut. Les fortifications de la Ligne Maginot alpine protègent la France d’une attaque italienne surprise et un raid amphibie sur les côtes de Provence serait aisement contré par la 2ème Escadre stationnée à Toulon (cinq cuirassés, un porte-avions, des croiseurs lourds et légers), l’aviation basée dans le Sud-Est et en Corse……. .
L’action semble devoir se déplacer plus au sud en direction de la Sardaigne, de la Sicile et de l’ASI, véritables ventres mous de la défense italienne.
En cas d’attaque italienne sur les Alpes, il est prévu une riposte immédiate de l’aviation avec des raids sur l’industrie dans la région de Turin, sur le port de Gênes pour désorganiser gravement la logistique italienne.
Il est prévu également de mener le même type de raids sur la Sardaigne et la Sicile, des raids d’ampleur pour faire croire à un prochain débarquement allié alors que l’action principale est prévue contre l’ASI pour débarasser l’Afrique du Nord de la présence italienne et sécuriser le flanc sud des alliés pour rendre par exemple plus sure la traversée de convois entre le détroit de Gibraltar et le canal de Suez.
L’action principale sera menée par la France depuis la Tunisie voir l’Algérie, les anglais se contentant de fixer les forces italiennes à Benghazi.
Espagne, Portugal et Turquie : à surveiller
La péninsule ibérique est partagée entre neutralité et engagement aaux côtés des forces de l’Axe notament l’Espagne, Franco devant son arrivée en pouvoir au soutien massif de l’Italie et de l’Espagne et dans une moindre mesure le Portugal de Salazar.
L’hypothèse d’une attaque espagnole qui apparaît probable en 1939 devient de plus en plus improbable au fur et à mesure où les années passent, Franco devant assurer son pouvoir face à des maquis communistes et anarchistes remuants, relancer l’industrie et réparer les dégâts de la guerre civile.
De plus, une politique d’influence est menée vis à vis de la faction pro-alliée du gouvernement espagnol pour faire pencher du côté d’une neutralité bienveillante, la politique extérieure espagnole au grand dam de Ramon Serano Suner, le cunadissimo «le beaufrerissime», beau frère de Franco et accessoirement ministre des Affaires Etrangères, notoirement connu pour ses sympathies pro-allemandes.
Cette politique d’influence est mené en liaison avec la Grande-Bretagne et les Etats-Unis du moins jusqu’en 1944 quand le président Linbergh tourne le dos à l’Europe.
Outre l’action des diplomates français à Madrid et à Lisbonne, on trouve une aide économique en argent et en nature (huile, blé, charbon) sans parler d’une livraison très discrète de matériel militaire.
Résultat si en 1948, des troupes françaises sont déployées dans les Pyrénées c’est plus pour donner le change vis à vis des allemands ce que Franco dans son palais d’Orient à Madrid comprend très bien.
Vis à vis du Portugal, les relations sont polies sans chaleur ni hostilité. L’influence britannique et la faiblesse de l’armée portugaise rend illusoire une action hostile vis à vis de la France, de l’Angleterre et des colonies.
Des plans sont cependant dressés au cas où pour occuper le Maroc espagnol et les colonies portugaises ainsi que les Açores et Madère. Il est néanmoins acquis que ces plans ne seront déclenchés que si Lisbonne nous devient réellement hostile.
En ce qui concerne la Turquie, la cession à Ankara du Sandjak d’Alexandrette en 1939 à amadoué la Turquie peut pressée de répondre aux solicitations allemandes et surtout inquiète du renforcement de la flotte russe reste dans une neutralité prudente.
Orient lointain
En Extrême Orient, la menace japonaise est prégnante. La guerre sino-japonaise lancée en 1937 menace clairement l’Indochine.
De plus, les richesses du Sud-Est asiatique (pétrole des Indes Néerlandaises, caoutchouc de Malaisie, charbon et riz d’Indochine) sont clairement convoitées par le Japon qui sous couvert de «L’Asie aux asiatiques» et de «Sphère de coprospérité» rêve d’agrandir son empire colonial.
Cette menace devient prégnante à partir de 1943 quand une nouvelle offensive réduit encore un peu plus le territoire contrôlé par le Guomintang de Tchang-Kaï-Chek au point que l’on craint un accord entre la Chine et le Japon.
La France renforce clairement ses positions en Indochine avec des unités plus modernes, mieux entrainées et mieux équipées.
La stratégie est clairement défensive mais une défensive agressive s’appuyant sur un relief favorable à la défense. Les priorités sont de couvrir la conurbation Hanoï-Haïphong en s’appuyant sur la ligne Doumer, la frontière ne devant faire l’objet que de combats retardateurs.
Plus au sud, les villes de Hué et de Tourane doivent devenir des forts sur lesquels la machine de guerre nippone doit se briser, le commandement espérant pouvoir tenir une à deux semaines avant de devoir se replier plus au sud.
La base navale de Cam-Ranh avec ses puissantes fortifications doit servir d’abcès de fixation, un point d’ancrage sur lequel la défense doit s’organiser, un assaut japonais direct sur la base semblant peu probable.
Si ou plutôt quand la base est tombée, les forces encore en état de combattre doit lutter en retraitant jusqu’à Saïgon, la capitale de la Cochinchine disposant de fortifications de campagne permettant à la ville de tenir le plus longtemps possible.
Ensuite, quand cessera toute résistance organisée, le commandement français espère en liaison avec des sectes nationalistes voir le parti communiste indochinois organiser un guérilla dans le Delta du Mékong pour rendre la vie impossible aux japonais et les empêcher d’exploiter leur conquête.
Et pour finir…….Le Pacifique
Dans cette région, la France est présente sur le Caillou _La Nouvelle Calédonie_ et en Polynésie, deux territoires aux destins différents.
En effet, si l’archipel polynésien est hors de portée des japonais (qui ne s’y intéressèrent guère), tel n’est pas le cas de la Nouvelle Calédonie qui permettrait en cas de capture par les japonais de menacer les communications entre les Etats Unis et le bloc Australie-Nouvelle Zélande.
D’où le renforcer des installations portuaires et d’entretien, la construction d’une base aérienne/hydrobase/base aéronavale à Nouméa-Tantouta et le déploiement de forces plus modernes qu’elles soient terrestres, aériennes et navales.
Il est prévu que els américains y déploient une division, de l’artillerie et de l’aviation et que Nouméa devienne une base de ravitaillement et une base d’entretien avancé, les navires endommagés par les combat devant y être sommairement réparés avant de rallier Pearl Harbor ou la côte ouest pour une remise en état complète doublée d’une modernisation.
La stratégie est comme ailleurs défensive et dépendra de la capacité ou non des britanniques de tenir la Malaisie et Singapour, aux néerlandais de s’accrocher à leurs Indes et aux américains de rendre très indigeste la conquête des Philippines. Un renforcement des défenses des Salomon par l’Australie est fortement envisagée, une base aérienne devant être construite sur l’île de Guadalcanal.
A la différence de la Pologne, il n’y eut pas de projet de création d’une Armée Tchèque autonome et ce pour deux raisons.
La première c’est un réservoir humain plus faible que les polonais et la seconde en raison de problèmes au sein des deux divisions tchècoslovaques existantes entre un corps des officiers majoritairement tchèque et des hommes du rang majoritairement slovaques, les premiers se montrant arrogants vis à vis des seconds.
La situation devint telle que la France menaça de dissoudre ses deux unités. Il fallut au gouvernement tchèque en exil (installé à Lyon) des trésors de patience, de diplomatie, de ruse (et quelques sanctions disciplinaires) pour que la situation rentre dans l’ordre.
Néanmoins, le gouvernement français avait peu confiance dans ces deux divisions au point de les maintenir loin du front Nord-Est, de l’aile marchante, la 2ème DIT restant déployée dans le Pays Basque et la 1ère DIT intégrée à la 8ème armée dont la mission principale serait d’intervenir en compagnie de la 58ème DIT _ces deux unités formant le 10ème CA_ en Suisse en cas d’attaque allemande, un scénario jugé peu crédible par le général Villeneuve.
A la mobilisation, deux divisions de travailleurs sont levées, des divisions destinées à des travaux de fortification complémentaires et d’aménagement au Havre pour protéger ce port pétrolier mais également à Paris pour compléter la ligne Chauvineau.
Ces travaux terminés, ces deux divisions sont transformées en 3ème et 4ème Divisions d’Infanterie Tchèque (3ème et 4ème DIT), divisions organisées sur le modèle des D.L.I avec un équipement français.
La 3ème D.I.T est envoyée au Levant en novembre 1948 et la 4ème D.I.T sera envoyée dans le sud de la France comme réserve pour un renforcement des défenses de la Corse.
Armée Polonaise en France
-Préambule
Nous venons de voir l’existence de quatre divisions d’infanterie polonaise et d’une brigade d’infanterie de montagne, les premières déployées au sein de Corps d’Armée français en métropole et la seconde déployée au Levant.
La présence d’une forte diaspora polonaise permet au gouvernement polonais en exil installé à Nantes de voir grand en proposant à la France de créer une armée polonaise autonome.
L’accord du gouvernement français est obtenu en janvier 1943 et l’L’Armée Polonaise en France (Armia Polska we Francji APF) est officiellement créée le 14 mars 1943.
La montée en puissance de cette armée est longue, laborieuse et difficile moins en raison du manque de personnel (il y à plutôt le trop plein) qu’en raison d’un manque de matériel, l’industrie française devant déjà équiper l’armée française et constituer de nouveaux stocks de mobilisation.
Néanmoins, en septembre 1948, l’APF à fière allure puisqu’elle aligne les éléments suivants :
-Un état-major installé à Compiègne
-Quatre régiments d’artillerie lourde
-Des unités du génie, de soutien et de transmissions
-Trois Corps d’Armée à deux divisions d’infanterie
-Un corps de cavalerie à deux divisions blindées
-Régiments d’Artillerie Lourde Polonais
Ces quatre régiments correspondent à la Réserve Générale. Il est théoriquement prévu que chaque corps d’armée bénéficie d’un régiment en propre mais il est plus probable que ces régiments détachent des groupes voir une simple batterie pour une mission spécifique.
A noter que ces régiments sont totalement motorisés, les pièces étant tractés par des camions anglais et américains acquis notamment grâce à la générosité de la diaspora polonaise installée dans le Nouveau Monde.
-Le 301ème RALPol est équipé de trois groupes de 155mm équipés de 155 GPF-T
-Le 302ème RALPol est équipé de trois groupes de 194mm équipé de 194 GPF-T
-Le 303ème RALPol est équipé de trois groupes de 155mm équipés de 155 GPF-T
-Le 304ème RALPol est équipé de trois groupes de 194mm équipé de 194 GPF-T
-Unités de soutien
-Deux régiments du génie à trois bataillons chacun, les 1er et 2ème RGPol
-Deux régiments du train
-Deux régiments de transmission
-Deux Antennes Chirurgicales d’armée
-Deux groupement d’intendance
-1er Corps d’Armée polonais
Comme les unités françaises, le principal canon antichar de l’APF était le Canon de 47mm modèle 1937
-Une unité de reconnaissance comparable aux GRCA français équipé d’auto blindées anglaises
-Un groupement antichar à canons de 47mm et un groupement antiaérien à canons de 40mm Bofors
-La 5ème Division d’Infanterie Polonaise (5ème D.I.P) dispose d’un état-major de division, d’unités de soutien, de trois régiments d’infanterie (13ème, 15ème et 17ème RIP), de deux régiments d’artillerie (5ème RAPol et 205ème RAPol), de la 5ème batterie divisionnaire antichar polonaise, du 5ème bataillon de défense antiaérienne polonais, d’un bataillon du génie et d’unités de soutien.
Elle bénéficie également du soutien du 5ème GRDI polonais, une unité motorisée équipée d’automitrailleuses britanniques Daimler Armoured Car en attendant la disponibilité de chars légers français pour les compléter , la priorité étant naturellement donnée aux unités françaises.
-La 1ère Division de Grenadiers de la Garde (1ère DGG) dispose d’un état-major de division, d’unités de soutien, de trois régiments d’infanterie (4ème, 5ème et 6ème régiments de grenadiers), de deux régiments d’artillerie (6ème RAPol et 206ème RAPol), de la 6ème batterie divisionnaire antichar polonaise, du 6ème bataillon de défense antiaérienne, d’un bataillon du génie et d’unités de soutien.
Elle bénéficie également du soutien du 6ème GRDI polonais, une unité motorisée équipée d’automitrailleuses britanniques Daimler Armoured Car en attendant la disponibilité de chars légers français pour les compléters.
-2ème Corps d’Armée polonais
-Une unité de reconnaissance comparable aux GRCA français équipé d’auto blindées anglaises Daimler Armoured Car
-Un groupement antichar à canons de 47mm et un groupement antiaérien à canons Bofors de 40mm
-La 6ème Division d’Infanterie Polonaise (6ème D.I.P) dispose d’un état-major de division, d’unités de soutien, de trois régiments d’infanterie (14ème, 16ème et 18ème RIP), de deux régiments d’artillerie (7ème RAPol et 207ème RAPol), de la 7ème batterie divisionnaire antichar polonaise, du 7ème bataillon de défense antiaérienne polonais, d’un bataillon du génie et d’unités de soutien.
Elle bénéficie également du soutien du 7ème GRDI polonais, une unité motorisée équipée d’automitrailleuses britanniques Humber Armoured Car en attendant la disponibilité de chars légers français pour les compléter , le modèle prévu étant l’AMX-44, le dernier né des chars légers français.
-La 2ème Division de Grenadiers de la Garde (2ème DGG) dispose d’un état-major de division, d’unités de soutien, de trois régiments d’infanterie (7ème, 8ème et 9ème régiments de grenadiers), de deux régiments d’artillerie (8ème RAPol et 208ème RAPol), de la 8ème batterie divisionnaire antichar polonaise, du 8ème bataillon de défense antiaérienne, d’un bataillon du génie et d’unités de soutien.
Elle bénéficie également du soutien du 8ème GRDI polonais, une unité motorisée équipée d’automitrailleuses britanniques Daimler Armoured Car en attendant la disponibilité de chars légers français pour les compléter.
-3ème Corps d’Armée polonais
-Une unité de reconnaissance comparable aux GRCA français équipé d’auto blindées anglaises Humber
-Un groupement antichar à canons de 47mm et un groupement antiaérien à canons Bofors de 40mm
-La 7ème Division d’Infanterie Polonaise (7ème D.I.P) dispose d’un état-major de division, d’unités de soutien, de trois régiments d’infanterie (19ème, 20ème et 21ème RIP), de deux régiments d’artillerie (9ème RAPol et 209ème RAPol), de la 9ème batterie divisionnaire antichar polonaise, du 9ème bataillon de défense antiaérienne polonais, d’un bataillon du génie et d’unités de soutien.
Elle bénéficie également du soutien du 9ème GRDI polonais, une unité motorisée équipée d’automitrailleuses britanniques Humber Armoured Car en attendant la disponibilité de chars légers français pour les compléter.
-La 3ème Division de Grenadiers de la Garde (3ème DGG) dispose d’un état-major de division, d’unités de soutien, de trois régiments d’infanterie (10ème, 11ème et 12ème régiments de grenadiers), de deux régiments d’artillerie (10ème RAPol et 210ème RAPol), de la 10ème batterie divisionnaire antichar polonaise, du 10ème bataillon de défense antiaérienne, d’un bataillon du génie et d’unités de soutien.
Elle bénéficie également du soutien du 10ème GRDI polonais, une unité motorisée équipée d’automitrailleuses britanniques Daimler Armoured Car en attendant la disponibilité de chars légers français pour les compléter , la priorité étant naturellement donnée aux unités françaises.
-4ème Corps de Cavalerie
Bien qu’unique, le Corps de Cavalerie polonais reçoit le numéro 4 à la fois parce qu’il y à trois corps d’armée d’infanterie mais également trois Corps de Cavalerie français.
-Un état-major
-Des unités du génie et de soutien
-Un régiment d’artillerie à mettre sur pied à la mobilisation avec des canons de 105mm français soit des pièces anciennes (modèle 1913) ou des pièces plus modernes (modèle 1936S ou 1941T)
Ce corps de cavalerie regroupe deux divisions blindées, la 10ème et 21ème division blindée équipées de matériels français. Elle est organisée selon le schéma suivant :
-Un état-major
-Des unités de soutien
-Un régiment de reconnaissance, le 10 ou le 20ème régiment de uhlans équipé d’autos blindées Humber Armoured Car et de douze Hotchkiss H-39.
Char lourd B1bis
-Un bataillon de chars lourds équipés de 32 B1bis ex-français reconditionnés avant livraison
-Deux bataillons de chars moyens équipés chacun de 24 chars, la 10ème DB disposant de Renault R-40 et la 20ème DB de Hotchkiss H-39
-Un régiment d’artillerie équipé de canons de 75mm modèle 1897 sur pneumatiques en attendant la disponibilité de TAZ modèle 1939 voir de pièces plus lourdes de 105mm.