Le Conflit (73) Europe Occidentale (39)

Détachement d’Armées du Sud-Ouest (DASO)

Le DASO va assurer la sécurisation des Pyrenées contre une potentielle action espagnole en soutien de l’Allemagne. Très vite cependant il devient évident que Franco n’avait aucunement l’intention de se lancer dans une reconquête du Roussillon. Le DASO va donc rapidement servir de réservoir de troupes pour renforcer le front notamment quand le front français va se stabiliser sur La Seine.

-Etat-Major à Pau

-Secteur opérationnel de l’Adour

NdA en cas de guerre il doit devenir le 40ème Corps d’Armée (40ème CA)

-Etat-major à Bayonne

-2ème Division d’Infanterie Tchécoslovaque (2ème DIT) 

-1ère Demi-Brigade de Chasseurs Pyrénéens

-7ème régiment de mitrailleurs

-Le 36ème régiment d’artillerie légère d’Issoire est transféré dans les Pyrénées, déployant un groupe de 75mm dans chaque secteur (ici en l’occurence le 1er groupe).

-Le génie déploie un bataillon de génie de montagne, le 1er bataillon du génie de montagne dans ce secteur.

-On trouve également des unités de transmission, d’intendance et du train.

-La cavalerie ne déploie pas d’unités dans ce secteur montagnard.

-Secteur opérationnel de Geronne

NdA en cas guerre il doit devenir le 41ème Corps d’Armée (41ème CA)

-Etat-major à Tarbes

-2ème Demi-Brigade de Chasseurs Pyrénéens

-11ème régiment de mitrailleurs

-2ème Bataillon du Génie de Montagne

-2ème groupe du 36ème régiment d’artillerie légère

-Secteur opérationnel du Roussillon

NdA en cas de guerre il doit devenir le 42ème Corps d’Armée (42ème CA)

-Etat-Major à Perpignan

-23ème GRDI

-31ème Division d’Infanterie Alpine (31ème DIAlp)

-3ème Demi-Brigade de Chasseurs Pyrénéens

-10ème Bataillon de Chasseurs Pyrénéens : unité d’instruction pour l’ensemble des bataillons de chasseurs pyrénéens pouvant servir d’unité de combat par exemple pour défendre sa ville de garnison à savoir Perpignan.

-14ème régiment de mitrailleurs

-3ème groupe du 36ème régiment d’artillerie légère

-3ème Bataillon du Génie de Montagne

Ordre de Bataille des forces alliées pour la Campagne de France (5) : Forces aériennes

Dans cette partie je vais rappeler l’état des forces aériennes françaises et britanniques au moment où la Campagne de France va commencer, au moment où les troupes allemandes vont envahir l’Hexagone.

Je vais d’abord parler des unités intégrés aux GRAVIA mais aussi les unités dépendant encore du commandant de l’armée de l’air.

Le Groupement d’Aviation de la 7ème Armée (GRAVIA-VIIA) et les éléments rapportés (deux GAO) c’était un total de 322 appareils (81 Bloch MB-157, 27 bimoteurs Lockheed H-322 Eclair, 27 Bréguet Br691, 27 Bréguet Br693, de 27 bombardiers en piqué Loire-Nieuport LN-430, 27 bombardiers moyens Lioré et Olivier Léo 451, 44 Bloch MB-176 8 Bloch MB-175, 24 Dewoitine D-720 et 30 ANF-Les Mureaux ANF-123) soit 108 chasseurs, 108 avions d’attaque et de bombardement plus 106 avions de reconnaissance et d’observation.

Après six semaines de durs combats le GRAVIA-VIIA à perdu toutes causes confondues 18 Bloch MB-157, 6 Lockheed H-322 Eclair, 10 Bréguet Br691, 9 Bréguet Br693, 12 Loire-Nieuport LN-430, 10 Lioré et Olivier Léo 451, 12 Bloch MB-176, 4 Bloch MB-175, 10 D-720 et 12 ANF-Les Mureaux ANF-123 soit un total de 103 appareils sur 322 (32%).

Fort heureusement les pertes en pilotes et en navigants ne sont pas aussi lourdes ce qui permet de remplumer des unités avec des appareils neufs convoyés essentiellement par des jeunes pilotes ou par des auxiliaires féminines.

C’est ainsi que ce GRAVIA-VIIA remonte à 75 Bloch MB-157, à 24 Lockheed H-322 Eclair, à 20 Bréguet Br691, à 24 Bréguet Br693, à 24 Loire-Nieuport LN-430, à 21 Lioré et Olivier Léo 451, à 36 Bloch MB-176, à 8 Bloch MB-175, à 18 Dewoitine D-720 et à 24 ANF-Les Mureaux soit un total de 274 appareils sur 322 initialement disponibles (85% des effectifs prévus).

Le Groupement d’Aviation de la 1ere Armée (GRAVIA-IA) dispose au total de 492 appareils en comptant ceux du GRAVIA (387 appareils) et ceux des trois GAO des corps d’armée de la 1ère Armée (105 appareils).

On trouve 216 chasseurs monomoteurs (81 Arsenal VG-33 et 81 Dewoitine D-520, 27 Lockheed H-322 et 27 Bréguet Br700C2), 135 avions d’attaque et de bombardement (27 Bréguet Br695, 27 Bréguet Br693, 54 bombardiers en piqué Bréguet Br698 et 27 bombardiers moyens Lioré et Olivier Léo 451), 141 avions de reconnaissance et d’observation (52 Bloch MB-176, 8 Bloch MB-175, 36 triplaces de travail Dewoitine D-720 et 45 biplans d’observation ANF-Les Mureaux ANF-123).

A l’issue de la Campagne de Belgique, le GRAVIA-IA à perdu toutes causes confondues 16 Arsenal VG-33, 18 Dewoitine D-520, 8 Lockheed H-322, 9 Bréguet Br700C2, 11 Bréguet Br695, 8 Bréguet Br693, 20 Bréguet Br698, 12 Lioré et Olivier Léo 451, 12 Bloch MB-176, 4 Bloch MB-175, 18 Dewoitine D-720 et 24 ANF-Les Mureaux ANF-123 soit un total 160 appareils sur 492 en ligne (32.52%).

Avec la mobilisation des imposants stocks accumulés durant la Pax Armada («J’aurais aimé voir la tête de ceux qui me reprochait de produire trop d’avions» aurait dit le ministre de l’Air Laurent Hennchlinger à un de ses collaborateurs) le Groupement d’Aviation de la 1ère Armée retrouve des couleurs.

C’est ainsi qu’au moment où les vrais combats de la Campagne de France commence le GRAVIA-IA dispose de 72 Arsenal VG-33, de 70 Dewoitine D-520, de 24 Lockheed H-322, de 24 Bréguet Br700C2, de 18 Bréguet Br695, de 24 Bréguet Br693, de 42 Bréguet Br698, de 21 Lioré et Olivier Léo 451, de 48 Blocch MB-176, de 8 Bloch MB-175, de 24 Dewoitine D-720 et de 32 ANF-Les Mureaux ANF-123 soit un total de 407 appareils sur 492 au début des combats en Belgique.

Le Groupement d’Aviation de la 9ème Armée (GRAVIA-IXA) dispose au total de 330 appareils répartis entre les 225 appareils du groupement d’aviation stricto sensu et les 105 appareils des trois GAO de la 9ème Armée.

Ces appareils se répartissent entre 108 chasseurs (81 Arsenal VG-33 et 27 Bréguet Br700C2), 81 avions d’attaque (27 Loire-Nieuport LN-430, 9 Bréguet Br691, 18 Bréguet Br693, 27 Lioré et Olivier 451) et 141 avions de reconnaissance, d’observation et de coopération (44 Bloch MB-176, 16 Bloch MB-175, 36 Dewoitine D-720 et 45 ANF-Les Mureaux 123)

Il perd 18 Arsenal VG-33, 9 Bréguet Br700C2, 12 Loire-Nieuport LN-430, quatre Bréguet Br691, huit Bréguet Br693, 10 Lioré et Olivier Léo 451, 9 Bloch MB-176, 6 Bloch MB-175, 12 Dewoitine D-720 et 17 ANF-Les Mureaux ANF-123 soit un total de 105 appareils sur 330 (31.8%).

Avec l’arrivée d’appareils venus des stocks le nombre d’avions en ligne remonte à 72 Arsenal VG-33, à 24 Bréguet Br700C2, 18 Loire-Nieuport LN-430, 9 Bréguet Br691, 12 Bréguet Br693, 24 Lioré et Olivier Léo 451, 42 Bloch MB-176, 12 Bloch MB-175, 32 Dewoitine D-720 et 36 ANF-Les Mureaux ANF-123 soit un total de 281 appareils sur 330.


Le Groupement d’Aviation de la 2ème Armée (GRAVIA-IIA) dispose au total de 330 appareils (225 pour le GRAVIA, les autres pour les GAO) répartis entre 108 chasseurs (81 Curtiss H-81 et 27 Lockheed H-322 Eclair), 81 bombardiers horizontaux (54 Douglas DB-7D et 27 Amiot 351), 141 avions de reconnaissance, de coopération et d’observation (52 Bloch MB-176, 8 Bloch MB-175, 36 triplaces de travail Dewoitine D-720 et 45 biplaces d’observation ANF-Les Mureaux ANF-123).

Ce groupement va perdre 12 Curtiss H-81, 10 Lockheed H-322 Eclair, 16 Douglas DB-7D, 14 Amiot 351, 8 Bloch MB-176, 2 Bloch MB-175, 10 Dewoitine D-720 et 14 ANF-Les Mureaux ANF-123 soit un total de 86 appareils sur 330 avions engagés (26%).

Le nombre d’appareils en ligne remonte avec 76 Curtiss H-81, 21 Lockheed H-322 Eclair, 45 Douglas DB-7D, 21 Amiot 351, 48 Bloch MB-176, 8 Bloch MB-175, 32 Dewoitine D-720 et 36 ANF-Les Mureaux ANF-123 soit un total de 287 appareils sur 330 avions à l’origine.

NdA pour ce qui concerne les GRAVIA des GA n°2 et GA n°3 je renvoie aux OdB au moment de la bataille de France.

En ce qui concerne les unités dépendant encore du commandant de l’armée de l’air, les pertes ont été sensibles mais pas catastrophiques.

Elles ont d’abord eut pour origine la campagne de bombardement lancée par les alliés contre l’industrie, l’infrastructure de transport et secondairement les villes dans l’espoir de décourager les allemands de continuer la guerre avec le succès que l’on sait.

Pour rendre crédible le DASO l’Armée de l’Air à déployé une escadre complète de chasse la 9ème Escadre de Chasse (9ème EC), une escadre équipée de l’un si ce n’est le meilleur chasseur français en service en septembre 1948 à savoir le Bloch MB-157 accompagnés de bimoteurs Bréguet Br700C2.

Cette escadre va d’abord rester l’arme au pied puisque l’armée de l’air espagnole ne cherche et pour cause l’affrontement. Très vite cette escadre va remonter vers le nord pour participer à la «grande bagarre» ne laissant que quelques éléments pour protéger la frontière franco-espagnole. Aucune perte n’est à déplorée avant son engagement à l’été 1949 dans la Bataille de France.

La 17ème Escadre de Chasse (17ème EC) avec ses Bloch MB-159 et ses Bréguet Br700C2 assurait la couverture du Sud-Est à savoir les Alpes, la Provence et la Corse tout comme sa consoeur la 18ème EC qui disposait des mêmes moyens. Ces deux escadres ont subit des pertes sensibles lors de l’opération MERKUR.

Au total sur les 162 Bloch MB-159 et 54 Bréguet Br700C2 ce sont 48 chasseurs monomoteurs et 32 chasseurs bimoteurs qui ont été perdus au cours des combats ou lors d’accidents. 36 MB-159 et 24 Br700C2 sont arrivés pour remplacer les appareils détruits, le déficit s’expliquant en partie par un manque de pilotes.

Trois ECN (Escadre de Chasse de Nuit) couvre la Métropole contre des bombardements nocturnes allemands ou italiens même si à l’époque les doctrines d’emploi sont dans l’enfance.

Il y à quelques combats, quelques escarmouches mais dans l’ensemble les ECN vont longtemps être en sous-activité avec tout de même des pertes, la 24ème ECN stationnée à Melun-Villaroche va ainsi perde trois NC-600, la 25ème ECN stationnée à Metz-Chambières six appareils et la 26ème ECN stationnée à Istres huit appareils (trois par accident et cinq au combat).

En ce qui concerne les Escadres de Bombardement les pertes vont s’accroitre avec la Campagne de France s’ajoutant ainsi aux appareils perdus entre septembre 1948 et mai 1949.

Entre septembre 1948 et mai 1949 la 15ème Escadre de Bombardement Lourd (15ème EBL) à perdu douze de ses quatre-vingt un Consolidated modèle 32F Géant au dessus de l’Allemagne et de la Norvège.

Huit quadrimoteurs ont été perdus au dessus de l’Allemagne, quatre sous les coups de la chasse, deux sous les coups de la DCA et deux de manière accidentelle. Les quatre autres Géant sont perdus au dessus de la Norvège (un par la chasse, deux par la DCA et un par accident lié au mauvais temps).

Ces pertes sont partiellement compensée avec huit appareils issus des stocks qui sont assez limités ce qui fait que l’escadre à un déficit de quatre appareils ou pas puisque quatre autres appareils ont été perdus entre le 10 mai et le 22 juin 1949, tous au dessus de l’Allemagne avec deux appareils abattus par la chasse (15 et 27 mai) et deux autres victimes de la Flak (5 et 12 juin 1949).

La 31ème Escadre de Bombardement Moyen (31ème EBM) perd entre le 5 septembre 1948 et le 10 mai 1949 douze appareils avec une répartition équilibrée : quatre par accident, quatre par la chasse et quatre par la Flak. Cela fait tomber sa flotte à 69 bombardiers mais avec l’utilisation des appareils stockés le nombre remonte à 81. Enfin en théorie puisqu’entre le début de l’offensive allemande et le déclenchement de l’opération TIGER, l’escadre va perdre six appareils (deux par la chasse et quatre par la DCA), appareils provisoirement non-remplacés faisant donc retomber l’escadre à 75 Léo 451.

La 38ème Escadre de Bombardement Moyen (38ème EBM) à perdu huit appareils tous au dessus de l’Allemagne entre le 5 septembre 1948 et le 10 mai 1949 faisant tomber sa flotte à 73 appareils mais le nombre remonte à 81 avec l’arrivée d’appareils de réserve. Du 10 mai au 22 juin 1949 six appareils sont perdus (deux par la chasse, deux par la Flak et deux par accident). La flotte retombe donc à 75 appareils mais remonte à 78 avec l’arrivée d’appareils de réserve.

-La 47ème Escadre de Bombardement Médian (47ème EBM) qui volait sur Amiot 356 et 357 à perdu quatre Amiot 356 trois victimes de la chasse et un victime de la DCA. A ces pertes survenues entre le 5 septembre 1948 et le 10 mai 1949 vont s’ajouter quatre autres appareils perdus sous les coups de la chasse (deux appareils les 15 et 22 mai) et de la Flak (deux appareils abattus les 5 et 9 juin).

Le GB I/49 était un groupe indépendant disposant de vingt-sept Lioré et Olivier Léo 457, des bombardiers pressurisés attaquant à haute altitude. Ces appareils sont censés frapper en dehors de la chasse et de la DCA. Les résultats vont être initialement décevants et il faudra du temps pour que cet investissement soit considéré comme rentable. Aucun appareil n’à été perdu avant le 10 mai 1949 mais deux appareils ont été perdus les 7 et 12 juin 1949.

En ce qui concerne les unités de reconnaissance, des pertes sont également à noter :

Sa consœur, la 55ème Escadre de Reconnaissance Tactique (55ème ERT) stationnée dans l’ouest de la France, cette escadre volant également sur Bloch MB-176 doit gagner la région parisienne et l’est de la France pour opérer au dessus de l’Allemagne. Elle est organisée en quatre groupes de trente-six Bloch MB-176 soit 144 appareils. Au 22 juin 1949 16 appareils ont été perdus (huit sous les coups de la chasse, quatre par la Flak et quatre par accident), appareils progressivement remplacés dès que des pilotes étaient disponibles.

-La 14ème Escadre de Reconnaissance Stratégique (14ème ERS)  stationnée en temps à Reims dispose de trois groupes de vingt-quatre Bloch MB-178 soit un total de soixante-douze appareils. Cette escadre à perdu quatre appareils entre le 5 septembre 1948 et le 22 juin 1949, appareils non remplacés pour le moment

En ce qui concerne les ERC, les quatre ERC de la région parisienne (ERC-500/505/507/510) ont perdu entre le 5 septembre 1948 et le 22 juin 1949 un total de quatre Dewoitine D-551, six Arsenal VG-36 pour la seconde, quatre VG-36 par la troisième et quatre Bloch MB-157 pour la dernière soit un total de dix-huit appareils sur quarante-huit, appareils remplacés par des avions issus des stocks et les pilotes blessés ou tués par des «Marie-Louise».

L’ERC-503 couvrant Strasbourg perd six de ses douze Arsenal VG-36 de la dotation initiale, appareils remplacés par des appareils issus des stocks.

-Le Groupe Régional de Chasse de Corse (GRCC) qui alignait trente-six Dewoitine D-520 à été éliminé lors de l’opération MERKUR. Trente des trente-six appareils de la dotation initiale ont été détruite, six autres («The Lucky Six» pour la presse anglo-saxonne) survivant à cette campagne.

En ce qui concerne les unités alliées elles souffrent également de pertes que ce soit les unités polonaises ou tchécoslovaques.

La 1ère Escadre Polonaise de Chasse appelée également 21ème Escadre de Chasse (21ème EC) dispose de quatre groupes de chasse équipés de Bloch MB-700P soit 108 appareils.

Ces chasseurs sont en passe d’être déclassés mais les pilotes polonais font preuve d’habileté, de virtuosité pour compenser ce déclassement. Néanmoins l’escadre ne perd que 18 chasseurs (six par la chasse, huit par la Flak et quatre par accident). Les pertes vont sérieusement augmenter à partir de l’opération TIGER.

La 23ème Escadre de Chasse appelée également 2ème Escadre Polonaise de Chasse disposait elle aussi de quatre groupes soit 108 Supermarine Spitfire Mk V des chasseurs nettement plus modernes que les Bloch MB-700P. Cette escadre à perdu vingt-sept chasseurs avec douze abattus par la chasse, huit victimes de la Flak et sept par accident. Les appareils ont été remplacés par des appareils issus des stocks britanniques.

La 37ème Escadre de Bombardement Léger (37ème EBLg) disposait de trois groupes de vingt-sept Douglas DB-7 soit 81 appareils. Ces appareils ont été peu engagés dans des opérations au dessus de l’Allemagne car devant appuyer le «corps de bataille» en phase offensive ou en phase défensive.

Deux bombardiers ont été victimes d’accident et deux autres abattus par la Flak lors de missions à la frontière franco-allemande. Ces appareils ont été remplacés par des stocks d’autant plus facilement écoulable que cet appareil est appelé à être remplacé après les premiers engagement quand le tempo des opérations le permettra.

En ce qui concerne les deux groupes de reconnaissance soit trente-deux Bloch MB-175, douze appareils sont perdus : quatre par accident, quatre sous les coups de la chasse et quatre sous les coups de la Flak que ce soit celle défendant le territoire national ou celle protégeant une base aérienne de la Luftwaffe.

La 1ère Escadre de Chasse Tchécoslovaque appelée également 22ème Escadre de Chasse disposait elle aussi de 108 Bloch MB-700. Ces appareils ont été moins engagés que leurs homologues polonais mais ont également souffert avec la perte de seize appareils : six au cours d’accident, quatre victimes de la chasse et six victimes de la Flak.

La 1ère Escadre de Bombardement Tchèque appelée également 50ème EBM disposait de 81 Amiot 351 répartis en trois groupes. Ces appareils mènent des opérations contre l’industrie et les infrastructures allemandes et subissent donc des pertes avec quatre appareils victimes de la chasse, trois victimes d’accident et quatre abattus par la Flak. Ces appareils sont peu à peu remplacés.

Les deux GIR soit vingt-quatre Bloch MB-176 volant sous les couleurs tchécoslovaques ont perdu neuf appareils (quatre victimes de la chasse, trois victimes de la Flak et deux victimes d’accidents), appareils remplacés en puisant dans les stocks français.

Dans le domaine du transport l’Armée de l’Air disposait en septembre 1948 de trente-six Douglas Transporteur, trente-six Bloch MB-161 et trente-six Bloch MB-165. Ces appareils ont subit des pertes en Méditerranée lors de l’opération BAYARD avec quatre DC-3 perdus sous les coups de la DCA italienne. En Europe, un MB-161, deux MB-165 et deux DC-3 ont été perdus lors de missions de transport.

La Royal Air Force (RAF) engage sur le continent et donc en Belgique son Advanced Air Strike Force (AASF) pour soutenir son corps expéditionnaire engagé outre-quiévrain.

Cette force comprend sept squadrons de chasse représentant 140 appareils répartis entre 20 Supermarine Spitfire Mk IX, 100 Supermarine Spitfire Mk V et 20 Bristol Beaufighter Mk IF mais aussi quatre squadrons de chasse bombardement soit 80 appareils (40 Hawker Typhoon, 20 De Havilland Mosquito et 20 Bristol Beaufighter).

On trouve également 80 bombardiers horizontaux (60 Vickers Wellington et 20 Martin 187 Baltimore), 60 avions de reconnaissance et de coopération (20 De Havilland Mosquito et 40 Westland Lysander), les avions de transport n’étant pas déployés depuis la France mais multipliant les rotations entre la Grande-Bretagne et le continent.

L’AASF comprend au total 360 appareils de combat ce qui correspond grosso modo à un Groupement d’Aviation.

Les britanniques connaissent des pertes puisque 32 Spitfire (20 Mk V et 12 Mk IX), 8 Bristol Beaufighter Mk IF, 13 Hawker Typhoon, 8 De Havilland Mosquito, 8 Bristol Beaufighter FB Mk IV, 16 Vickers Wellington, 8 Martin 187 Baltimore, 8 De Havilland Mosquito de reconnaissance et 18 Westland Lysander soit un total de 119 appareils sur 330 et un taux de perte 33.05% hors avions de transport.

Là aussi des appareils de réserve arrive pour compenser les pertes à savoir 24 Spitfire Mk IX, 8 Bristol Beaufighter Mk IF, 8 Hawker Typhoon, 6 De Havilland Mosquito, 6 Bristol Beaufighter FB Mk IV, 12 Vickers Wellington, 8 De Havilland Mosquito de reconnaissance et 12 Westland Lysander soit un total de 84 appareils livrés pour 119 pertes.

Le Conflit (45) Europe Occidentale (11)

Réserves Stratégiques

Sous ce vocable se retrouvent à la fois les deux Corps d’Armées Cuirassés (CAC) mais aussi les Corps d’Armées regroupés dans un arc de cercle allant de la Normandie à la Bourgogne (dispositif entré dans l’histoire sous le nom de NORBOURG).

On va trouver également l’Armée Polonaise en France (APF) qui est placée en réserve stratégique pour renforcer le front en phase défensive ou pour accompagner une attaque si les alliés prenaient l’initiative.

Je vais intégrer dans cette partie le Dispositif d’Armées du Sud-Ouest (DASO) couvrant les Pyrenées mais qui au final va servir de réservoir de forces pour consolider le front français une fois le front stabilisé sur la Seine et la certitude que Franco ne bougerait pas.

1er Corps d’Armée Cuirassé (1er CA)/38ème Corps d’Armée (38ème CA)

-638ème Régiment de Pionniers (638ème RP)

-38ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (38ème GRCA) disposant disposant de Hotchkiss H-39 et d’automitrailleuses de découverte en attendant la disponibilité des AMX-42 et des AM modèle 1940P qui ne sont toujours pas là quand éclate la Campagne de France.

-119ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (119ème RALT) disposant de deux groupes de 105mm disposant de canons de 105L modèle 1936S et de deux groupes de 155mm disposant de canons de 155mm GPF-T.

-Des unités du génie, des transmissions et de soutien

-Pas de GAO affecté en propre mais il existe des Groupes Indépendants de Reconnaissance (GIR) volant sur des triplaces Bréguet Br694.

-1ère Division Cuirassée

-Un état-major divisionnaire

-Un régiment de découverte, le 7ème Régiment de Cuirassiers (7ème Rcui) disposant de chars légers FCM-42 comme véhicules principaux.

-1ère Brigade Cuirassée (1ère BC) avec un état-major de brigade, un bataillon de chars moyens le 25ème BCC équipé de Renault G1R, un bataillon de chars lourds le 28ème BCC équipé de ARL-44; un bataillon de chasseurs portés, le 5ème BCP disposant de VBCP (Véhicules Blindés de Chasseurs Portés) Lorraine 39L, le tout accompagné et appuyé par le 17ème groupe de canons d’assaut (ARL V-39), le 17ème escadron antichar porté (Lorraine 39L muni d’un canon de 47mm tirant vers l’arrière), le 17ème escadron antiaérien porté (Lorraine 39L avec un bitube de 25mm) et le 17ème groupe de reconnaissance disposant de chars légers FCM-42.

-3ème Brigade Cuirassée (3ème BC) avec un état-major de brigade, un bataillon de chars moyens le 26ème BCC avec des Renault G-1R, un bataillon de chars lourds, le 37ème BCC équipé d’ARL-44; un bataillon de chasseurs portés, le 3ème BCP disposant de VBCP Lorraine 39L, le tout accompagné et appuyé par le 19ème groupe de canons d’assaut (ARL V-39), le 19ème escadron antichar porté (Lorraine 39L plus canon de 47mm), le 19ème escadron antiaérien porté (Lorraine 39L plus bitube de 25mm) et le 19ème groupe de reconnaissance disposant lui aussi de chars légers FCM-42.

-305ème Régiment d’Artillerie AutoPortée (305ème RAAP) disposant de canons automoteurs Renault R 40 Au 105 B combinant comme son nom l’indique un châssis de Renault R-40 renforcé et monté en superstructure un obusier de 105C modèle 1935B.

-Le 9ème bataillon du génie à quatre compagnies (trois compagnies de sapeurs-mineurs et une compagnie d’ouvriers de pont)

-Deux compagnies de transmission (une compagnie télégraphiste et une compagnie radio)

-Un bataillon de réparations divisionnaire avec une compagnie automobile de quartier général, une compagnie automobile de transport, un groupe d’exploitation divisionnaire et un escadron de réparations divisionnaires.

-3ème Division Cuirassée

-Un état-major divisionnaire

-Un régiment de découverte, le 10ème Régiment de Cuirassiers (10ème Rcui) disposant comme véhicules principaux de chars légers FCM-42.

-5ème brigade cuirassée avec un état-major de brigade, un bataillon de chars moyens, le 42ème BCC équipé de Renault G1, un bataillon de chars lourds, le 41ème BCC équipé d’ARL-44; un bataillon de chasseurs portés, le 7ème BCP disposant de VBCP Lorraine 39L, le tout accompagné et appuyé par le 21ème groupe de canons d’assaut (ARL V-39), le21ème escadron antichar porté (Lorraine 39L avec canon de 47mm sous masque tirant vers l’arrière), le 21ème escadron antiaérien (Lorraine 39L avec bitube de 25mm) et le 21ème groupe de reconnaissance disposant lui aussi de chars légers FCM-42.

-7ème brigade cuirassée avec un état-major de brigade, un bataillon de chars moyens, le 45ème BCC équipé de Renault G1, un bataillon de chars lourds, le 49ème BCC équipé d’ARL-44; un bataillon de chasseurs portés, le 9ème BCP disposant de VBCP Lorraine 39L, le tout accompagné et appuyé par le 23ème groupe de canons d’assaut (ARL V-39), le 23ème escadron antichar porté (Lorraine 39L avec canon antichar de 47mm tirant vers l’arrière), le 23ème escadron antiaérien (Lorraine 39L disposant d’un bitube de 25mm) et le 23ème groupe de reconnaisance disposant lui aussi de chars légers FCM-42.

-Un régiment d’artillerie, le 319ème Régiment d’Artillerie Auto-Portée (319ème RAAP) disposant de canons automoteurs Renault R 40 Au 105 B combinant comme son nom l’indique un châssis de Renault R-40 renforcé et monté en superstructure un obusier de 105C modèle 1935B.

-Un bataillon du génie à quatre compagnie, le 11ème bataillon du génie (de DC)

-Deux compagnies de transmission, une compagnie télégraphique et une compagnie radio

-Un bataillon de réparations divisionnaires avec une compagnie automobile de quartier général, une compagnie automobile de transport, un groupe d’exploitation divisionnaire et le 21ème Escadron de réparation divisionnaire

-Un bataillon sanitaire divisionnaire

-5ème Division Cuirassée

-Un état-major divisionnaire

-Un régiment de découverte, le 13ème Régiment de Cuirassiers (13ème Rcui) disposant comme véhicules principaux de chars légers FCM-42.

-9ème brigade cuirassée avec un état-major de brigade, un bataillon de chars moyens, le 51ème BCC équipé de Renault G1, un bataillon de chars lourds, le 50ème BCC équipé d’ARL-44, un bataillon de chasseurs portés, le 13ème BCP disposant de VBCP Lorraine 39L, le tout accompagné et appuyé par le 25ème groupe de canons d’assaut (ARL V-39), le 25ème escadron antichar porté (Lorraine 39L à canon antichar de 47mm), le 25ème escadron antiaérien porté (Lorraine 39L à bitube de 25mm) et le 25ème groupe de reconnaissance disposant lui aussi de chars légers FCM-42.

-11ème brigade cuirassée avec un état-major de brigade, un bataillon de chars moyens, le 53ème BCC équipé de Renault G1, un bataillon de chars lourds, le 52ème BCC équipé d’ARL-44, un bataillon de chasseurs portés, le 15ème BCP disposant de VBCP Lorraine 39L, le tout accompagné et appuyé par le 27ème groupe de canons d’assaut (ARL V-39), le 27ème escadron antichar porté (Lorraine 39L avec canon antichar de 47mm), le 27ème escadron antiaérien porté (Lorraine 39L avec bitube de 25mm) et le 27ème groupe de reconnaissance dissposant lui aussi de chars légers FCM-42.

-Un régiment d’artillerie auto-portée, le 339ème Régiment d’Artillerie Autoportée (339ème RAAP) disposant de canons automoteurs Renault R 40 Au 105 B combinant comme son nom l’indique un châssis de Renault R-40 renforcé et monté en superstructure un obusier de 105C modèle 1935B.

-Le 13ème bataillon du génie à quatre compagnie (trois compagnies de sapeurs-mineurs et une compagnie d’ouvriers de pont)

-Deux compagnies de transmission (une compagnie télégraphique et une compagnie radio)

-Un bataillon de réparations divisionnaires avec une compagnie automobile de quartier général, une compagnie automobile de transport, un groupe d’exploitation divisionnaire et le 23ème Escadron de réparation divisionnaire

-Un bataillon sanitaire divisionnaire

2ème Corps d’Armée Cuirassé/39ème Corps d’Armée

-Le 639ème régiment de pionniers pour des travaux d’infrastructure et de protection d’état-major

-Le 39ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (39ème GRCA) avec des chars légers Hotchkiss H-39 et des automitrailleuses de découverte en attendant la disponibilité d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P. Au 10 mai 1949, les automitrailleuses puissantes ne sont toujours pas là.

-Le 122ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (122ème RALT) créé en septembre 1948 avec deux groupes de 105L modèle 1936S et deux groupes de 155L GPF-T.

-Des unités du génie, des transmissions et de soutien

-Le 2ème CAC ne dispose pas de GAO mais peut bénéficier du soutien de l’un des quatre Groupes Indépendants de Reconnaissance (GIR) équipés de Bréguet Br694, chaque groupe disposant de quatre escadrilles de neuf appareils, ce triplace étant un rejeton du Bréguet Br690.

-2ème Division Cuirassée

-Un état-major divisionnaire

-Un régiment de découverte, le 9ème Régiment de Cuirassiers (9ème Rcui) dont les principaux véhicules sont des chars légers AMX-42

-2ème brigade cuirassée avec un état-major de brigade, un bataillon de chars moyens le 14ème BCC équipé de Renault G1, un bataillon de chars lourds, le 8ème BCC équipé d’ARL-44, un bataillon de chasseurs portés, le 17ème BCP disposant de Renault VBCP-40, le tout accompagné et appuyé par le 18ème groupe de canons d’assaut (ARL V-39), le 18ème escadron antichar porté (Renault VBCP-40 à canon de 47mm), le 18ème escadron antiaérien porté (Renault VBCP-40 avec bitube de 25mm) et le 18ème groupe de reconnaissance lui aussi équipé de chars légers AMX-42.

-4ème brigade cuirassée avec un état-major de brigade, un bataillon de chars moyens, le 27ème BCC équipé de Renault G1, un bataillon de chars lourds, le 15ème BCC équipé d’ARL-44, un bataillon de chasseurs portés, le 6ème BCP disposant lui aussi de Renault VBCP-40 , le tout accompagné et appuyé par le 20ème groupe de canons d’assaut (ARL V-39), le 20ème escadron antichar porté (Renault VBCP-40 à canon de 47mm), le 20ème escadron antiaérien porté (Renault VBCP-40 avec bitube de 25mm) et le 20ème groupe de reconnaissance lui aussi équipé de chars légers AMX-42.

-Un régiment d’artillerie, le 309ème RAAP (309ème Régiment d’Artillerie Auto-Portée) disposant de canons automoteurs Renault R 40 Au 105 B combinant comme son nom l’indique un châssis de Renault R-40 renforcé et monté en superstructure un obusier de 105C modèle 1935B.

-Le 10ème bataillon du génie à quatre compagnie (trois compagnies de sapeurs-mineurs et une compagnie d’ouvriers de pont)

-Deux compagnies de transmission (une compagnie télégraphiste et une compagnie téléphoniste)

-Un bataillon de réparations divisionnaires regroupant la compagnie automobile de quartier-général, la compagnie automobile de transport, le groupe d’exploitation divisionnaire et le 20ème escadron de réparations divisionnaire.

-Un bataillon sanitaire divisionnaire

-4ème Division Cuirassée (La «Division de Fer»)

-Un état-major divisionnaire

-Un régiment de découverte, le 12ème Régiment de Cuirassiers (12ème Rcui) dont les principaux véhicules sont des chars légers AMX-42.

-6ème brigade cuirassée avec un état-major de brigade, un bataillon de chars moyens, le 19ème BCC équipé de Renault G1, un bataillon de chars lourds, le 46ème BCC équipé d’ARL-44, un bataillon de chasseurs porté, le 11ème BCP disposant de Renault VBCP-40 , le tout accompagné et appuyé par le 22ème groupe de canons d’assaut (ARL V-39), le 22ème escadron antichar porté (Renault VBCP-40 à canon de 47mm), le 22ème escadron antiaérien porté (Renault VBCP-40 à bitube de 25mm) et le 22ème groupe de reconnaissance lui aussi équipé d’AMX-42.

-8ème brigade cuirassée avec un état-major de brigade, un bataillon de chars moyens, le 44ème BCC équipé de Renault G1, un bataillon de chars lourds, le 47ème BCC équipé d’ARL-44, un bataillon de chasseurs portés, le 12ème BCP disposant de Renault VBCP-40, le tout accompagné et appuyé par le 24ème groupe de canons d’assaut (ARL V-39), le 24ème escadron antichar porté (Renault VBCP-40 à canon de 47mm), le 24ème escadron antiaérien porté (Renault VBCP-40 à bitube de 25mm) et le 24ème groupe de reconnaissance lui aussi équipé d’AMX-42.

-Un régiment d’artillerie, le 322ème Régiment d’Artillerie AutoPortée (322ème RAAP) disposant de canons automoteurs Renault R 40 Au 105 B combinant comme son nom l’indique un châssis de Renault R-40 renforcé et monté en superstructure un obusier de 105C modèle 1935B.

-12ème bataillon du génie à quatre compagnie avec trois compagnies de sapeurs-mineurs et une compagnie d’ouvriers mineurs

-Deux compagnies de transmission (une compagnie télégraphiste et une compagnie radio)

-Un bataillon de réparations divisionnaires regroupant la compagnie automobile de quartier général, la compagnie automobile de transport, le groupe d’exploitation divisionnaire et le 22ème escadron de réparations divisionnaire.

-Un bataillon sanitaire divisionnaire

-6ème Division Cuirassée

-Un état-major divisionnaire

-Un régiment de découverte, le 14ème Régiment de Cuirassiers (14ème Rcui) dont le véhicule principal est le char léger AMX-44, évolution de l’AMX-42.

-10ème brigade cuirassée avec un état-major de brigade, un bataillon de chars moyens, le 55ème BCC équipé de Renault G1, un bataillon de chars lourds, le 54ème BCC équipé d’ARL-44, un bataillon de chasseurs portés, le 14ème BCP  dont les hommes combattent à bord de Renault VBCP-40.

Ces trois unités sont accompagnées et appuyées par le 26ème groupe de canons d’assaut (ARL V-39), le 26ème escadron antichar porté (Renault VBCP-40 disposant d’un canon de 47mm tirant vers l’arrière), le 26ème escadron antiaérien porté (Renault VBCP-40 disposant d’un bitube de 25mm) et le 26ème groupe de reconnaissance lui aussi équipé d’AMX-44.

-12ème brigade cuirassée avec un état-major de brigade, un bataillon de chars moyens, le 57ème BCC équipé de Renault G1, un bataillon de chars lourds, le 56ème BCC équipé d’ARL-44, un bataillon de chasseurs portés, le 18ème BCP disposant de Renault VBCP-40, le tout accompagné et appuyé par le 28ème groupe de canons d’assaut (ARL V-39), le 28ème escadron antichar porté (Renault VBCP-40 disposant d’un canon de 47mm tirant vers l’arrière), le 28ème escadron antiaérien porté (Renault VBCP-40 modifié pour emporter un bitube de 25mm) et le 28ème groupe de reconnaissance équipé comme le 26ème de chars légers AMX-44.

-Un régiment d’artillerie, Le 349ème Régiment d’Artillerie Autoportée (349ème RAAP) équipé de canons automoteurs Renault R 40 Au 105 B combinant comme son nom l’indique un châssis de Renault R-40 renforcé et monté en superstructure un obusier de 105C modèle 1935B.

-Le 14ème bataillon du génie à quatre compagnie (trois de sapeurs mineurs et une compagnie d’ouvriers de pont)

-Deux compagnies de transmission (une compagnie télégraphique et une compagnie radio)

-Un bataillon de réparations divisionnaires regroupant la compagnie automobile de quartier-général, la compagnie automobile de transport, le groupe d’exploitation divisionnaire et le 24ème escadron de réparations divisionnaire.

-Un bataillon sanitaire divisionnaire

Dispositif d’Armées du Sud-Ouest (DASO)

Ce Dispositif d’Armées du Sud-Ouest (DASO) succède au Détachement d’Armées des Pyrénées (DAP) et doit sécuriser la frontière avec l’Espagne pour dissuader Franco d’entrer en guerre aux côtés de l’Allemagne. Il est organisé de la façon suivante :

-Etat-Major à Pau

-Secteur opérationnel de l’Adour

NdA en cas de guerre il doit devenir le 40ème Corps d’Armée (40ème CA)

-Etat-major à Bayonne

-2ème Division d’Infanterie Tchécoslovaque (2ème DIT) : Cette division comprend comme les autres DI trois régiments d’infanterie (4ème, 5ème et 6ème RIT), deux régiments d’artillerie (3ème régiment d’artillerie tchèque et 4ème régiment d’artillerie tchèque, le premier étant l’équivalent d’un RAD et le second l’équivalent d’un RALD), la 2ème Batterie Divisionnaire Antichar tchèque, le 2ème Bataillon de défense antiaérienne tchèque, du 96ème bataillon du génie et diverses unités de soutien.

-1ère Demi-Brigade de Chasseurs Pyrénéens à trois bataillons de chasseurs pyrénéens, les 1er 2ème et 7ème BCPyr.

Ces BCPyr nouvelle génération dispose d’un état-major, d’une section de commandement, d’une compagnie hors-rang pour le soutien logistique, de trois compagnies de fusiliers voltigeurs, d’une compagnie d’accompagnement (canons de 25mm, mitrailleuses et mortiers) et nouveauté d’une section d’éclaireurs skieurs.

-7ème régiment de mitrailleurs organisé en un état-major, une compagnie de commandement et trois bataillons de mitrailleurs.

Les deux premiers sont organisés en un état-major, une section de commandement, une compagnie hors-rang, trois compagnies de mitrailleurs et une compagnie d’engins et de fusiliers voltigeurs alors que le troisième bataillon est organisé en un état-major, une section de commandement, une compagnie hors-rang, trois compagnies de mitrailleur, une compagnie d’engins (9 canons de 25mm et 6 mortiers de 81mm) et une compagnie de fusiliers voltigeurs à quatre section.

-Le 36ème régiment d’artillerie légère d’Issoire est transféré dans les Pyrénées, déployant un groupe de 75mm dans chaque secteur (ici en l’occurrence le 1er groupe).

-Le génie déploie un bataillon de génie de montagne, le 1er bataillon du génie de montagne dans ce secteur.

-On trouve également des unités de transmission, d’intendance et du train.

-La cavalerie ne déploie pas d’unités dans ce secteur montagnard.

-Secteur opérationnel de Geronne

NdA en cas guerre il doit devenir le 41ème Corps d’Armée (41ème CA)

-Etat-major à Tarbes

-2ème Demi-Brigade de Chasseurs Pyrénéens avec les 3ème 4ème et 8ème BCPyr

-11ème régiment de mitrailleurs

-2ème Bataillon du Génie de Montagne

-2ème groupe du 36ème régiment d’artillerie légère

-Secteur opérationnel du Roussillon

NdA en cas de guerre il doit devenir le 42ème Corps d’Armée (42ème CA)

-Etat-Major à Perpignan

-31ème Division d’Infanterie Alpine (31ème DIAlp) : cette division comprend un état-major, des éléments de soutien logistique et du génie, trois régiments d’infanterie (81ème et 96ème Régiments d’Infanterie Alpine plus la 42ème Demi-Brigade de Chasseurs Alpins disposant des 89ème, 93ème et 98ème DBCA), de deux régiments d’artillerie, les 56ème RAD et 256ème RALD, d’un bataillon antiaérien, d’une batterie divisionnaire antichar.

-3ème Demi-Brigade de Chasseurs Pyrénéens avec les 5ème 6ème et 9ème BCPyr

-10ème Bataillon de Chasseurs Pyrénéens : unité d’instruction pour l’ensemble des bataillons de chasseurs pyrénéens pouvant servir d’unité de combat par exemple pour défendre sa ville de garnison à savoir Perpignan.

-14ème régiment de mitrailleurs

-3ème groupe du 36ème régiment d’artillerie légère

-3ème Bataillon du Génie de Montagne

22-Armée de terre : armement et matériel (91) ordre de bataille (25)

Dispositif d’Armées du Sud-Ouest

Préambule

A la mobilisation de septembre 1939, un Détachement d’Armées des Pyrenées est mis sur pied sous la direction du général Moynard pour couvrir la frontière franco-espagnole. Allié d’Hitler et de Mussolini, on craint de la part de Franco l’ouverture d’un troisième front dans le sud du pays ce qui serait une vrai catastrophe.
Dès le mois d’août, l’alerte est déclenchée dans les 16ème, 17ème et 18ème régions militaires, la surveillance de la frontière étant à la charge de la gendarmerie (brigades départementales et des éléments de la garde républicaine) en attendant le déploiement d’unités de combat comme le 52ème bataillon de mitrailleurs indochinois dans les Pyrénées-Orientales et le 42ème bataillon de mitrailleurs malgaches dans le Pays Basque.

Le Détachement d’Armées des Pyrénées (DAP) est officiellement mis sur pied le 26 août 1939 sous le commandement du général Moynard qui dispose pour cela de dix bataillons de chasseurs pyrénéens, de huit bataillons d’infanterie, deux compagnies régionales du train et trois compagnies d’autocars sans oublier la mobilisation des 16ème et 17ème bataillons de douaniers.

Ces unités doivent mener la couverture de la frontière avec en réserve, deux divisions d’infanterie, la 31ème DIAlp et la 67ème DI, quatre groupes de 75mm et cinq groupes de 155mm.

A la mobilisation générale, le DAP doit recevoir encore le renfort de trois divisions, les 32ème, 35ème et 36ème DI, les deux bataillons de mitrailleurs devenant des demi-brigades. La détente des relations franco-espagnoles permet à toutes ces unités de rallier la frontière nord-est et les Alpes, le Détachement d’Armées des Pyrénées est dissous le 24 octobre 1939.

Jusqu’au printemps 1944, peu de troupes sont stationnés dans les Pyrénées mise à part la 36ème DI au Pays Basque et la 31ème DIAlp de Montpelier.

A partir de mars 1944, l’agitation communiste, anarchiste et socialiste reprend en Espagne, donnant du fil à retordre au régime franquiste qui pensait avec une répression féroce avoir maté les ferments qui permettrait un retour de l’ancien régime républicain.

Des maquis voient le jour notamment dans le Val d’Aran et dans le nord de Catalogne, à proximité immédiate de la frontière française. Comme souvent dans ce genre de situation, les irréguliers frappent en Espagne et leur forfait accomplit se replie en France à l’abri des foudres franquistes, bénéficiant de la complicité de nombreux immigrés espagnols installés dans le Sud-Ouest.

Excédé, Franco menace de s’octroyer un droit de poursuite en France, en clair d’ignorer la frontière française et de laisser la Guardia Civil voir l’armée traquer les guerilleros jusqu’en France.

Pour éviter une situation de ce type, six bataillons de chasseurs pyrénéens sont réactivés répartis en trois demi-brigades de chasseurs pyrénéens, une DBCPyr pour le secteur de l’Adour, une pour le secteur de Geronne et un autre pour le secteur Roussillon (qui remplace le secteur «Aude» de l’ancien Détachement d’Armées des Pyrénées).

La 1ère DBCPyr regroupe les 1er et 2ème BCPyr, la 2ème DBCPyr regroupe les 3ème et 4ème BCPyr et la 3ème DBCPyr regroupe les 5ème et 6ème BCPyr, la première étant affecté au secteur Adour, la troisième au secteur de Geronne et la troisième pour le secteur Roussillon, le tout sous l’autorité du général commandant le Détachement d’Armées du Sud-Ouest.

Outre la 31ème Division d’Infanterie Alpine (31ème DIAlp), la 2ème Division Tchècoslovaque est déployée dans le pays Basque après sa formation au printemps 1945.

A la mobilisation, le nombre de bataillons de chasseurs pyrénéens est porté à neuf plus un bataillon d’instruction (pouvant être utilisé comme bataillon de combat en cas de besoin), trois bataillons de mitrailleurs sont également déployés sur la frontière pour tenir les cols sans oublier des unités d’artillerie, du génie, du train, des transmissions et de l’intendance.

Organisation du Détachement d’Armées du Sud-Ouest

-Etat-major installé à Pau

-Les gouverneurs militaires des 6ème, 7ème et 8ème régions militaires sont chargés de gérer les infrastructures, de l’entrainement des recrues et de tout ce qui concerne la logistique.

-Chacun des trois secteurs (Adour, Geronne et Roussillon) correspond à un Corps d’Armée qui recevront un numéro en cas d’engagement contre l’Espagne. Le Secteur Adour deviendra le 40ème CA, le Secteur Geronne le 41ème CA et le Secteur Roussillon le 42ème CA.

-Secteur Opérationnel de l’Adour

-Etat-major à Bayonne

-2ème Division d’Infanterie Tchècoslovaque à trois régiments d’infanterie (4ème, 5ème et 6ème RIT), deux régiments d’artillerie (3ème régiment d’artillerie tchèque et 4ème régiment d’artillerie tchèque, le premier étant l’équivalent d’un RAD et le second l’équivalent d’un RALD), la 2ème Batterie Divisionnaire Antichar tchèque, le 2ème Bataillon de défense antiaérienne tchèque, du 96ème bataillon du génie et diverses unités de soutien.

-1ère Demi-Brigade de Chasseurs Pyrénéens (1ère DBCPyr) avec les 1er, 2ème et 7ème BCPyr

Ces BCPyr nouvelle génération dispose d’un état-major, d’une section de commandement, d’une compagnie hors-rang, de trois compagnies de fusiliers voltigeurs, d’une compagnie d’accompagnement (canons de 25mm, mitrailleuses et mortiers) et nouveauté d’une section d’éclaireurs skieurs.

-7ème régiment de mitrailleurs organisé en un état-major, une compagnie de commandement et trois bataillons de mitrailleurs.

Les deux premiers sont organisés en un état-major, une section de commandement, une compagnie hors-rang, trois compagnies de mitrailleurs et une compagnie d’engins et de fusiliers voltigeurs alors que le troisième bataillon est organisé en un état-major, une section de commandement, une compagnie hors-rang, trois compagnies de mitrailleur, une compagnie d’engins (9 canons de 25mm et 6 mortiers de 81mm) et une compagnie de fusiliers voltigeurs à quatre section.

-Le 36ème régiment d’artillerie légère d’Issoire est transféré dans les Pyrénées, déployant un groupe de 75mm dans chaque secteur.

-Le génie déploie un bataillon de génie de montagne, le 1er dans ce secteur.

-On trouve également des unités de transmission, d’intendance et du train.

-La cavalerie ne déploie pas d’unités dans ce secteur montagnard.

-Secteur Opérationnel de Geronne

-Etat-major à Tarbes

-2ème DBCPyr regroupe les 3ème, 4ème et 8ème BCPyr

-11ème régiment de mitrailleurs

-2ème groupe du 36ème régiment d’artillerie légère

-2ème bataillon de génie de montagne

-On trouve également des unités de transmission, d’intendance et du train.

-La cavalerie ne déploie pas d’unités dans ce secteur montagnard.

-Secteur Opérationnel du Roussillon

-Etat-major à Perpignan

-31ème Division d’Infanterie Alpine stationnée à Montpelier qui est en temps pourrait se déployer à Perpignan et dans sa région.

-3ème DBCPyr regroupant les 5ème, 6ème et 9ème BCPyr

-Le 10ème BCPyr stationné à Perpignan est une unité d’instruction pouvant servir d’unité de combat

-14ème régiment de mitrailleurs

-3ème groupe du 36ème régiment d’artillerie légère

-3ème bataillon de génie de montagne

-On trouve également des unités de transmission, d’intendance et du train.

-La cavalerie ne déploie pas d’unités dans ce secteur montagnard.

21-Armée de terre (21)

Les bataillons de mitrailleurs

A la mobilisation d’août 1939, des bataillons de mitrailleurs sont mis sur pied, dix-neufs bataillons créés et organisés de la façon suivante :

-Un état-major et une section de commandement (un groupe transmission/renseignement et un groupe de pionniers),

-Une compagnie hors rang avec un groupe de ravitaillement, un groupe approvisionnement et un groupe atelier

-Trois compagnies de mitrailleuses disposant chacune  de 3 sections de quatre mitrailleuses (deux groupes de 2 associé à un groupe de deux FM) et d’une section de fusiliers voltigeurs

-Une compagnie d’engins et de fusiliers voltigeurs (CEFV) disposant d’une section de mortiers de 81mm (trois groupes de deux pièces), de trois sections antichars à trois canons de 25mm et de deux sections de voltgieurs disposant chacun de trois fusils-mitrailleurs.

La liste des bataillons de mitrailleurs mis sur pied est la suivante :

-1er bataillon de mitrailleurs : mis sur pied par le Centre Mobilisateur d’Infanterie n°11 (Dunkerque), il est affecté au Secteur Fortifié de Maubeuge. Survivant à la démobilisation de l’été 1940, il devient le 1er régiment de mitrailleurs en septembre 1947, organisés selon le même modèle que les RMIC/RMIF affectés à d’autres secteurs.

-2ème bataillon de mitrailleurs : mis sur pied par le CMI n°21 (Soisson), il est placé en réserve de GQG. Dissous en juin 1940.

-3ème bataillon de mitrailleurs : mis sur pied par le CMI n°21, il est affecté à la 102ème Division d’Infanterie de Forteresse. Dissous en juillet 1940.

-4ème bataillon de mitrailleurs : mis sur pied par le CMI n°22 (Amiens), il est affecté à la 41ème Division d’Infanterie puis au SF de Montmédy. Dissous en août 1940.

-5ème bataillon de mitrailleurs : mis sur pied par le CMI n°81 (Dijon), il est affecté à la 47ème Division d’Infanterie. Survivant à la démobilisation et à la dissolution de la 47ème DI, le 5ème BM devient le 5ème régiment de mitrailleurs.

-6ème bataillon de mitrailleurs (appelé également bataillon de chasseurs mitrailleurs), il est mis sur pied par le CMI n°141 (Albertville) et affecté à la 16ème DBAF. Maintenu en ligne.

-7ème bataillon de mitrailleurs : mis sur pied par le CMI n°145 (Bourgs), il est affecté à la 105ème DIF. Dissous en juillet 1940.

-8ème bataillon de mitrailleurs : mis sur pied par le CMI n°145, il est lui aussi affecté à la 105ème DIF. Dissous en juillet 1940.

-9ème bataillon de mitrailleurs : mis sur pied par le CMI n°155, il est affecté à la réserve du GQG. Maintenu en ligne et transformé en régiment de mitrailleurs.

-10ème bataillon de mitrailleurs : mis sur pied par le CMI n°155, il est affecté à la réserve du GQG. Dissous en juillet 1940.

-11ème bataillon de mitrailleurs :  mis sur pied par le CMI n°155, il est affecté à la 55ème DI. Dissous en juin 1940.

Ces onze premiers bataillons de mitrailleurs sont des bataillons hippomobiles mais les suivants sont motorisés :

-Le 51ème bataillon de mitrailleurs motorisés à été mis sur pied par le CMI n°11 et affecté à la 6ème armée. Dissous en juillet 1940

-Le 52ème bataillon de mitrailleurs motorisés à été mis sur pied par le CMI n°12 (Lille) et affecté à la 20ème DI.  Dissous en juillet 1940

-Le 53ème bataillon de mitrailleurs motorisés à été mis sur pied par le CMI n°211 de Coulomiers et affecté à la 42ème DI.  Dissous en juillet 1940

-Le 54ème bataillon de mitrailleurs motorisés à été mis sur pied par le CMI n°211 et affecté à la réserve du grand quartier général.  Dissous en juillet 1940

-Le 55ème bataillon de mitrailleurs motorisés à été mis sur pied par le CMI n°212 de Fontainebleau et affecté à la 31ème DI.  Dissous en juillet 1940

-Le 56ème bataillon de mitrailleurs motorisés à été mis sur pied par le CMI n°213 de Versailles et affecté à la réserve du grand quartier général.  Dissous en juillet 1940

-Le 57ème bataillon de mitrailleurs motorisés à été mis sur pied par le CMI n°51 d’Orléans et affecté à la réserve du grand quartier général .  Dissous en juillet 1940

-Le 58ème bataillon de mitrailleurs motorisés à été mis sur pied par le CMI n°52 de Bourges et affecté à la réserve du grand quartier général .  Dissous en juillet 1940

Les trois bataillons de mitrailleurs devenus régiments (1er, 5ème et 9ème RM) sont motorisés en utilisant une partie des moyens des BMM dissous. Ces régiments sont organisés comme les RMIC et les RMIF que nous avons vu plus haut.

A la mobilisation d’août 1948, le 1er RM donne naissance au 1er, 3ème et 7ème RM, le 5ème RM au 5ème, 11ème et 13ème RM alors que le 9ème RM donne naissance au 9ème, 10ème et 14ème RM soit un total de neuf régiments de mitrailleurs.

Le 1er régiment de mitrailleurs est déployé sur la ligne Maginot (Secteur Fortifié de Maubeuge), le 7ème, le 11ème et le 14ème régiment de mitrailleurs sont déployés dans les Pyrénées au sein du DASO (Détachement d’Armées du Sud-Ouest), le 3ème et le 5ème régiment de mitrailleurs sont déployé en Corse alors que les quatre autres sont placés en Réserve Générale.