E-Contre-torpilleurs classe Vauquelin

Le contre-torpilleur Maillé-Brézé
Avant propos
Comme je l’ai déjà mentionné plutôt, la marine nationale est en piteux état à la sortie du premier conflit mondial, frappée par une crise matérielle et morale sans précédent notamment en raison du fait qu’elle à du mener un conflit sans avoir les moyens réellements adaptés et que ses sacrifices ont été éclipsés par ceux de l’armée de terre.
Quand le premier conflit mondial éclate, la Royale était en pleine expansion avec l’ambitieux programme de 1912 mais une France épuisée par quatre ans de conflit ne peux plus se permettre de posséder 28 cuirassés.
De plus le traité de Washington à drastiquement limité les constructions de cuirassés et de croiseurs de bataille, la France se retrouvant à parité avec l’Italie.
La marine nationale aiguillonné par la rivalité franco-italienne va concentrer ses efforts et ses moyens sur les unités légères, les croiseurs et surtout les contre-torpilleurs, ces navires rapides et puissants conçus pour des raids courts et brutaux contre les lignes de communication italiennes notamment entre la péninsule, ses îles et l’Africa Settentrionale Italiana (ASI), la Libye actuelle.
Les premières tentatives sont décevantes qu’il s’agisse des contre-torpilleurs de type Jaguar ou des torpilleurs Bourrasque/L’Adroit mais peu à peu le STCN apprend de ses erreurs pour aboutir à des navires de plus performants connus sous le vocable de «quatre tuyaux» en référence à leurs quatre cheminées qui groupées deux par deux leur donnaient une allure élégante et racée.
Après les six Guépard, les quatre Aigle et les deux Milan, le STCN planche sur un nouveau type de contre-torpilleur.
Sur le plan technique, les futurs contre-torpilleurs de classe Vauquelin sont assez semblables aux Aigle au moins pour leurs spécifications de base par exemple pour ce qui est de l’artillerie principale _5 canons de 138mm en affûts simples sous masque_.
Ils intègrent cependant un certain nombre de différences par exemple en ce qui concerne leur batterie lance-torpilles qui passe de six à sept tubes avec une plate triple axiale installée entre le rouf arrière et le canon de 138mm n°3 et deux plate-formes doubles latérales installées juste en arrière de la cheminée n°2. Les contre-torpilleurs de la tranche 1929 voit aussi l’intégration d’une poupe en cul de poule en lieu et place d’une poupe en sifflet afin de faciliter le mouillage de mines.
Les plans définitifs sont approuvés par le ministre le 21 novembre 1928.
A l’origine les navires succédant aux Aigle/Milan (deux classes différentes mais votée à la même tranche) devaient être financées à la tranche 1928 mais les parlementaires soulignent que l’Arsenal de Lorient à l’été 1928 n’à pas encore mis sur cale les Milan et Epervier. Aucune construction neuve n’est donc accordée au titre de la tranche 1928, les nouveaux contre-torpilleurs seront financés à la tranche 1929.
Cette dernière votée le 29 mars 1929 finance la construction de six contre-torpilleurs qui porteront tous le nom de grands marins français (Vauquelin Kersaint Cassard Tartu Maillé-Brézé Chevalier Paul) qui en raison de la surcharge de l’Arsenal de Lorient seront tous construits par les chantiers navals privés.
Le Vauquelin

Le Vauquelin à la mer
Administrativement parlant, la construction d’un bâtiment ne commence par à la date de sa mise sur cale ni même à la date de sa mise en chantier mais dès la notification des marchés. En l’occurence pour le Vauquelin le 17 octobre 1929 quand est signé le marché 5268A entre la marine et les Ateliers et Chantiers de France sis à Dunkerque.
-Le Vauquelin est mis sur cale le 13 mars 1930 aux Ateliers et Chantiers de France (ACF) sis à Dunkerque. Il est lancé le 29 septembre 1932, cette date tardive s’expliquant par l’habitude prise par les chantiers dunkerquois de lancer des navires pour ainsi dire achever. Lors de sa mise à l’eau, l’ex Da-10 est ainsi achevé à 96% alors que ses sister-ships ne le sont qu’à 63 ou 64%.
Voilà pourquoi dès le 13 décembre 1932, le Vauquelin quitte Dunkerque pour Cherbourg. Il gagne ensuite Lorient, son port d’armement. Les essais se passent normalement sans réelles avaries jusqu’au 16 novembre 1933 quand il est sérieusement endommagé par un échouage alors qu’il rentrait à Lorient. Auparavant la clôture d’armement du Vauquelin avait été prononcée le 3 novembre 1933.
Le contre-torpilleur quitte Lorient le 23 février 1934 pour sa traversée de longue durée qui l’amène en Normandie et dans le sud de la Grande Bretagne avant un retour à Lorient le 3 mars 1934.
A son admission au service actif, le Vauquelin est affecté à une 6ème DL formée avec ses sister-ships Maillé-Brézé et Kersaint. Cette division de la 1ère Escadre quitte Brest le 22 octobre pour Toulon où ils arrivent le 31 octobre 1934, la 6ème DL devenant la 9ème DL avec le Maillé-Brézé comme navire chef de division.
A partir de 1936, le Vauquelin est intégrée à la 5ème DL, une des quatre divisions de contre-torpilleurs de la 3ème Escadre Légère, division qu’il forme avec ses sister-ships Tartu et Chevalier Paul.
Comme la quasi-totalité de la marine nationale à l’époque, le Vauquelin va participer aux événements d’Espagne pour tenter d’éviter l’extension du conflit en faisant respecter la liberté de navigation dans le bassin occidental de la Méditerranée.
Le 13 avril 1937, la 5ème DL devient 5ème DCT mais sa composition reste identique tout comme ses missions qui d’ailleurs perturbe significativement l’entrainement des équipages.
Quand éclate la guerre de Pologne le 3 septembre 1939, le Vauquelin appartient toujours à la 5ème DCT avec toujours les même compères à savoir le Tartu (Al) et le Chevalier Paul.
La division reste basée à l’issue du conflit à Toulon au sein de la 3ème Escadre Légère. La tensions est redescendue d’un cran mais cela n’empêche pas les trois contre-torpilleurs d’être toujours aussi actifs. L’entrainement est poussé au maximum pour obtenir un outil militaire aussi affuté que possible.
La 5ème DCT sort pour la première fois de l’année 1940 du 7 au 15 janvier pour un entrainement au combat antisurface avant de mouiller aux Salins d’Hyères du 16 au 21 janvier pour des exercices au mouillage. Ils enchainent par une école à feu du 22 au 27 janvier, mouillant à nouveau aux salins du 28 janvier au 1er février, rentrant le lendemain 2 février 1940 à Toulon.
Le Vauquelin, le Tartu et le Chevalier Paul subissent une période d’entretien à flot du 3 au 25 février 1940, sortant pour essais du 26 février au 1er mars avant remise en condition du 2 au 21 mars 1940.
La 5ème division de contre-torpilleurs sort ensuite pour un entrainement de division en Méditerranée occidentale. Après une école à feux du 27 mars au 3 avril, les trois contre-torpilleurs font escale à Calvi du 4 au 7 avril puis enchainent par un raid amphibie contre le port d’Ajaccio et ce du 8 au 10 avril.
Après une escale dans la ville natale de Napoléon du 11 au 15 avril, le Vauquelin accompagné par le Tartu et le Chevalier Paul effectuent un entrainement au combat de nuit du 16 au 20 avril, faisant alors escale à Port-Vendres.
Reprenant la mer le 25 avril 1940, les trois lévriers des mers effectuent un entrainement au combat antisurface jusqu’au 1er quand ils arrivent à Marseille pour une semaine d’escale jusqu’au 8 mai, reprenant la mer le lendemain pour une école à feux du 9 au 14 mai, date à laquelle ils rentrent à Toulon.
Le 21 mai, le Vauquelin appareille seul de Toulon pour entrainement suivit quelques heures plus tard par ses deux compères de la 5ème DCT, le Tartu et le Chevalier Paul devant retrouver et détruire le Vauquelin avant qu’il n’atteigne Villefranche ce qu’ils échouent à faire, les deux contre-torpilleurs ayant la désagréable surprise de voir le Vauquelin déjà au mouillage le 23 mai.
La division reconstituée sert de but rapide aux sous-marins de la 5ème DSM (Espoir Pégase Monge) du 24 au 27 mai avant d’enchainer par une école à feux de jour comme de nuit du 28 mai au 5 juin, date de leur retour à Toulon.
Le Vauquelin est indisponible pour entretien et permissions de l’équipage du 6 au 22 juin, sortant pour essais et remise en condition en compagnie du Tartu du 23 juin au 12 juillet.
Alors que le Tartu est indisponible à son tour, le Vauquelin participe aux essais et à la remise en condition du Chevalier Paul qui avait été indisponible 23 juin au 15 juillet, les deux navires sortant du 16 juillet au 1er août. Ils enchainent par les essais et la remise en condition du Tartu du 2 au 27 août 1940.
La 5ème DCT va alors sortit pour son dernier entrainement de division avant un cycle de neuf mois durant lequel la division sera toujours réduite à deux unités, le troisième navire de la division étant en grand carénage.
Le 5 septembre à l’aube, le Tartu appareille et traverse la rade de Toulon pour gagner la haute mer, suivit par le Chevalier Paul alors que le Vauquelin ferme la marche. Les trois navires vont mouiller aux Salins d’Hyères jusqu’au lendemain 6 septembre quand ils reprennent la mer pour une école à feu du 6 au 13 septembre 1940.
Après une escale à Sète du 14 au 18 septembre, les trois contre-torpilleurs effectuent un entrainement au combat antisurface du 19 au 27 septembre, date à laquelle ils arrivent à La Ciotat pour quelques jours d’escale.
Ils reprennent la mer le 1er octobre, effectuent une nouvelle école à feux du 2 au 7 octobre avant de rentrer le lendemain 8 octobre 1940 à Toulon.
Le Vauquelin débarque alors ses munitions et vidange ses soutes puis est échoué au bassin n°3 du Missiessy le 13 octobre, succédant à l’Albatros. Les trois mois de travaux qui s’achèvent le 14 janvier 1941 sont consacrés à une remise en état complète sans modernisation des capacités.
La coque est grattée, sablée et repeinte, les hélices sont changées, les turbines inspectées, les chaudières retubées, les locaux-vie remis en état tout comme l’armement……. .
Le Vauquelin sort pour essais du 15 au 18 janvier 1941 avant sa remise en condition mené du 19 janvier au 7 février 1941 en compagnie du Chevalier Paul qui avait remplacé le Tartu comme navire amiral de la 5ème DCT.
La 5ème DCT sort pour un entrainement de division du 11 au 21 février, les deux navires faisant escale à Alger du 22 au 25 février avant d’effectuer une école à feux qui est suivie par une escale à Tunis du 2 au 9 mars. Après un entrainement au combat antisurface du 10 au 20 mars, les deux navires rentrent à Toulon le 21 mars 1941.
Après un mouillage aux salins d’Hyères du 22 au 30 mars, le Vauquelin et le Chevalier Paul sortent pour une école à feu et ce du 31 mars au 9 avril date de leur retour à Toulon, le premier devant participer à la remise en condition du Tartu et le second subir un grand carénage.
Du 19 avril au 12 mai, le Vauquelin participe à la remise en condition du Tartu qui venait de réaliser ses essais après son grand carénage qui s’était achevé le 12 avril 1941. Le Tartu redevient alors le navire-amiral de la 5ème DCT.
Après un mouillage aux salins d’Hyères du 17 au 24 mai, les deux contre-torpilleurs sortent pour un entrainement au combat de nuit du 25 au 28 mai avant de faire escale à Sète du 29 mai au 4 juin puis d’enchainer par une école à feux du 5 au 12 juin, les deux navires rentrant à Toulon le 21 juin après une escale à Marseille du 13 au 20 juin 1941.
Le Vauquelin est indisponible pour entretien et permissions de l’équipage du 21 juin au 10 juillet ce qui lui permet de reprendre la mer pour essais du 10 au 13 juillet avec une DCA modernisée en l’occurence six canons de 37mm Schneider modèle 1941 en trois affûts doubles et quatre canons de 25mm Hotchkiss modèle 1939-40 en affûts simples. Il participe ensuite à la remise en condition du Chevalier Paul en compagnie du Tartu et ce du 20 juillet au 11 août.
Le Tartu est à son tour indisponible du 12 au 31 août pour permissions de l’équipage et entretien (dont modernisation de la DCA) ce qui n’empêche par le Vauquelin et le Chevalier Paul de sortir pour entrainement au mouillage de mines.
En effet, l’une des missions de la 5ème DCT est d’assurer un mouillage de mines rapides. Les deux navires quittent Toulon le 15 août, traversent la Méditerranée du nord au sud en quelques heures pour mouiller leur chargement soit 80 mines d’exercices au large de Mers-El-Kébir.
Ils pensent échapper à la destruction mais un raid de bombardiers-torpilleurs Bloch MB-175 basés à Arzew est fatal au Vauquelin qui est coulé alors que le Chevalier Paul gravement endommagé doit être sabordé par son propre équipage. Bien entendu en réalité, les deux contre-torpilleurs après une escale à Ajaccio du 17 au 21 août rentrent à Toulon le lendemain 22 août 1941.
Après une école à feux du 24 au 30 août, le Vauquelin et le Chevalier Paul vont mouiller aux salins d’Hyères le lendemain 31 août où les retrouvent le Tartu qui sort d’une période d’indisponibilité pour entretien et permissions de l’équipage.
Les trois navires sortent ainsi pour les essais et la remise en condition du Tartu du 1er au 22 septembre 1941, les trois navires rentrant le lendemain à Toulon.
La 5ème DCT sort ensuite pour un important entrainement de division. Les trois contre-torpilleurs quittent Toulon le 27 septembre, font escale à Casablanca pour se ravitailler le 2 octobre puis gagnent Dakar où ils arrivent le 6 octobre 1941.
Après une école à feux du 9 au 16 octobre, les trois navires effectuent un entrainement au raid amphibie du 17 au 30 octobre, soit avec leurs compagnies de débarquement pour s’emparer d’une batterie côtière soit avec des tirailleurs sénégalais embarqués sur les lévriers des mers pour un assaut surprise du port de Dakar.
Après une période d’entretien et de détente pour l’équipage (31 octobre au 7 novembre), les trois contre-torpilleurs effectuent un entrainement au combat antisurface du 8 au 19 novembre avant un entrainement au mouillage de mines du 21 au 30 novembre.
La 5ème DCT quitte Dakar le 1er décembre, se ravitaille à Casablanca le 5 décembre puis rentre à Toulon le 10 décembre 1941, terminant l’année par une période d’entretien à flot.
Le 1er janvier 1942, la 5ème DCT devient 7ème DCT et est redéployée à Bizerte où elle intègre la 6ème Escadre Légère. Le Vauquelin devient le nouveau navire-amiral de cette division.
Le 4 janvier 1942, le Vauquelin, le Chevalier Paul et le Tartu quittent Toulon salués par les canons des forts protégeant la rade. Les trois contre-torpilleurs secoués par le mauvais temps se mettent à l’abri à Ajaccio puis reprennent la mer le 7 janvier pour gagner Bizerte où ils arrivent le 9 janvier 1942.
La 7ème DCT entame son déploiement au sein de la 6ème EL par un entrainement de division. Le Vauquelin appareille le premier le 15 janvier suivit par le Tartu alors que le Chevalier Paul ferme la marche.
Les trois contre-torpilleurs quittent Bizerte avec leur plein chargement de mines d’exercices pour un entrainement au mouillage de mines de jour et de nuit les 15 et 16 janvier, les mines étant ensuite récupérées par les aviso dragueurs Chamois Gazelle Surprise et Rageot de La Touche de la 5ème Division d’Escorte Légère (5ème DEL).
La 7ème DCT enchaine par une école à feux du 17 au 24 janvier avant une escale à La Valette du 25 au 28 janvier 1942 avant d’enchainer par un entrainement au combat antisurface du 29 janvier au 7 février avant une escale à Tunis du 8 au 11 février, terminant ce cycle d’entrainement par un entrainement de défense aérienne à la mer du 12 au 20 février, date du retour des trois navires à Bizerte.
Alors que le Chevalier Paul est indisponible? le Vauquelin et le Tartu sortent pour un entrainement au combat antisurface avec école à feux du 25 février au 5 mars, faisant escale à Sfax à partir du 6 mars 1942.
Le lendemain 7 mars, le Chevalier Paul retrouve ses deux compères de la 7ème DCT après ses essais à la mer. Ainsi reconstituée, la division de contre-torpilleur sort pour remise en condition du Chevalier Paul, remise en condition effectuée du 8 au 18 mars, date du retour des trois navires à Bizerte.
La 7ème DCT appareille le 30 mars 1942 pour un nouvel entrainement de division mais cette fois un entrainement prévu dans l’Océan Indien. Les trois contre-torpilleurs font escale à Alexandrie pour se ravitailler le 5 avril, franchissent le canal de Suez les 6 et 7 avril et rallient Djibouti le 11 avril 1942.
Après un entrainement de base avec école à feux du 13 au 18 avril, la 7ème DCT manoeuvre du 20 au 30 avril avec l’aviso Savorgnan de Brazza, les quatre navires après un ravitaillement à Aden du 1er au 3 mai, rallient Diego-Suarez le 6 mai 1942.
Les trois contre-torpilleurs et l’aviso colonial de Djibouti vont ensuite manoeuvrer avec l’aviso colonial D’Entrecasteaux stationné à Diego-Suarez du 8 au 17 mai, les cinq navires faisant ensuite escale à La Réunion du 18 au 22 mai.
Le 23 mai, les cinq navires effectuent une spectaculaire école à feux au large de Port des Galets avant de se séparer, le D’Entrecasteaux ralliant Diego-Suarez pendant que la 7ème DCT et le Savorgnan de Brazza rentrent à Djibouti le 30 mai 1942.
La 7ème DCT quitte la Côte Française des Somalis le 2 juin, franchissent le canal de Suez le 6 juin, se ravitaillent à Alexandrie avant d’enchainer par une période de présence au Levant. Les trois contre-torpilleurs sont à Beyrouth du 9 au 12 juin, à Lattaquié du 13 au 16 juin, à Limassol (Chypre) du 17 au 21 juin avant de rentrer à Bizerte le 25 juin 1942.
Les trois navires de la 7ème DCT sont indisponibles pour entretien et permissions de l’équipage du 26 juin au 15 juillet 1942, sortant pour essais du 16 au 20 juillet avant un stage de remise en condition du 22 juillet au 14 août en compagnie de la 11ème DCT composée des puissants contre-torpilleurs Mogador et Volta.
Après un mouillage en baie de Gabès du 21 au 28 août 1942, la 7ème DCT sort pour son entrainement de division automnal. Après une école à feux du 29 août au 8 septembre, les trois navires se ravitaillent à Sfax le 9 septembre avant d’enchainer par un entrainement à la défense aérienne à la mer du 10 au 19 septembre.
Après une escale à La Valette du 20 au 25 septembre, les trois contre-torpilleurs s’entrainent au combat antisurface du 26 septembre au 6 octobre avant une escale à Tunis du 7 au 11 octobre puis à Alger du 12 au 15 octobre, terminant son cycle d’entrainement par un entrainement au mouillage de mines du 16 au 22 octobre puis par un entrainement à la défense aérienne à la mer au large d’Oran du 24 au 31 octobre, rentrant à Bizerte le 3 novembre 1942.
Décidément inséparables, les trois contre-torpilleurs de la 7ème DCT sont en entretien à flot du 4 au 22 novembre, sortant pour essais du 23 au 27 novembre avant remise en condition du 30 novembre au 15 décembre. Ils sortent une dernière fois pour une école à feux du 18 au 27 décembre, rentrant à Bizerte le lendemain 28 décembre 1942.
La 7ème DCT commence l’année 1943 par une école à feux et des lancements de torpilles au large de Bizerte le 5 janvier mais le Tartu victime d’une avarie doit rentrer à Bizerte pour réparations.
Le Vauquelin et le Chevalier Paul continue l’entrainement par un entrainement au combat antisurface du 6 au 13 janvier, date à laquelle ils arrivent à Sfax. Deux jours plus tard, le 15 janvier, le Tartu arrive à Sfax.
Les trois contre-torpilleurs sortent pour entrainement du 16 au 30 janvier, faisant escale à Tunis du 31 janvier au 4 février avant de rentrer à Bizerte le lendemain 5 février 1943.
Le 12 février 1943, la 7ème DCT appareille pour un entrainement de division au large de la Tunisie avant un exercice prévu avec la marine britannique en Égypte. Le Vauquelin (Al), le Tartu et le Chevalier Paul effectuent tout d’abord une école à feux avec lancements de torpilles d’exercices au large de Bizerte et ce jusqu’au 19 février quand ils relâchent à Sfax.
Les trois navires reprennent la mer le 23 février pour un entrainement à la défense aérienne à la mer, devant à la fois déjouer la surveillance aérienne mais également repousser les attaques des hydravions torpilleurs de la marine et des bombardiers de l’armée de l’air.
Cet entrainement s’achève le 1er mars quand les trois navires arrivent à La Valette qui est devenu quasiment un port français tant les escales françaises dans la capitale de la colonie britannique de Malte sont devenues fréquentes.
Le 5 mars 1943 à l’aube, la 7ème DCT reprend la mer pour un exercice de combat antisurface, les trois navires de la division se poursuivant mutuellement jusqu’au 10 mars quand ils arrivent à Alexandrie.
La 7ème DCT va s’entrainer avec les destroyers britanniques, une joute nautiques de cinq jours du 12 au 17 mars quand les trois contre-torpilleurs et les quatre destroyers font escale à Haïfa.
La réalité rattrape alors les navires français et britanniques. De violentes émeutes opposent alors juifs et arabes. Le commandant de la 7ème DCT propose de son propre chef aux autorités britanniques de les aider à réprimer les émeutes.
Les britanniques acceptent mais les trois compagnies de débarquement des contre-torpilleurs soit une soixantaine d’hommes vont se contenter de relever des factionnaires britanniques à l’entrée de la zone militaire du port d’Haïfa. Cette mission statique n’est néanmoins pas sans risque : un matelot est tué par une grenade et un quartier-maitre blessé par une balle perdue.
La 7ème DCT qui devait repartir dès le 20 mars va rester jusqu’au 27 mars le temps que les émeutes s’apaisent. Le haut commissaire Sir Harold MacMichael félicitera les marins français par une lettre au contre-amiral Perrot, commandant de la 6ème EL.
La publication de cette lettre par le journal Le Tunisien déclenchera une virulente campagne de presse anglophobe de la presse d’extrême-droite, campagne qui s’apaisera bien vite cependant tant il y avait peu matière à polémiquer.
La 7ème DCT est à Beyrouth du 28 mars au 4 avril, manœuvrant avec l’aviso colonial La Grandière du 5 au 12 avril avant une nouvelle escale à Lattaquié du 13 au 18 avril. Les trois contre-torpilleurs rentrent à Bizerte le 27 avril après une escale à Tunis du 22 au 26 avril 1943.
Les trois contre-torpilleurs mouillés au milieu du lac connaissent une période d’entretien à flot du 28 avril au 15 mai avant de sortir pour essais du 16 au 19 mai avant un entrainement de base au large de Tunis du 20 au 31 mai, les trois contre-torpilleurs relâchant dans la capitale du protectorat du 1er au 5 juin.
Après un ravitaillement à Bizerte le 6 juin, les trois contre-torpilleurs effectuent un entrainement au mouillage de mines au large de Sfax du 7 au 9 juin, enchainant par une école à feux du 10 au 19 juin puis par un entrainement à la défense aérienne à la mer du 20 au 30 juin, rentrant à Bizerte le lendemain 1er juillet 1943.
Le Vauquelin est indisponible pour entretien et permissions de l’équipage du 2 au 20 juillet, sortant pour essais et remise en condition en compagnie du Chevalier Paul du 21 juillet au 13 août.
Alors que le Chevalier Paul est indisponible, le Vauquelin sort pour les essais et la remise en condition du Tartu qui avait été indisponible du 21 juillet au 13 août, les deux contre-torpilleurs sortant pour essais et remise en condition du 14 août au 3 septembre.
La 7ème DCT sort au complet pour la remise en condition du Chevalier Paul du 4 au 23 septembre 1943.
Les trois contre-torpilleurs vont alors sortir pour le dernier entrainement de division avant un nouveau cycle de grand carénage, grand carénage combinant une remise en état avec une modernisation des capacités militaires.
Le Vauquelin est le premier le 1er octobre à embouquer le canal reliant le lac de Bizerte à la mer suivit par le Tartu et le Chevalier Paul. La 7ème DCT entame son cycle d’entrainement par une école à feu jusqu’au 8 octobre, faisant escale à Sfax du 8 au 12 octobre, subissant ensuite un entrainement de la défense aérienne à la mer du 13 au 21 octobre, date à laquelle, les trois contre-torpilleurs arrivent à Tunis.
Reprenant la mer le 24 octobre, les trois contre-torpilleurs effectuent un entrainement au combat antisurface jusqu’au 2 novembre quand ils rentrent à Bizerte.
Le 11 novembre 1943 pour le vingt-cinquième anniversaire de l’armistice à lieu une revue navale sur le lac de Bizerte, le résident général de Tunisie, Hugues de Puylaurent passe en revue à bord du croiseur La Galissonnière, le Jean de Vienne et La Marseillaise de la 2ème DC, la 3ème DT, les 7ème et 11ème DCT ainsi que plusieurs sous-marins.
Un défilé militaire à lieu également en ville avec des unités de l’armée de terre et des détachements des navires de la 6ème Escadre Légère y compris l’Emile Bertin alors en grand carénage. L’armée de l’air survole la ville avec les avions basés en Tunisie.
Le jour même, le Vauquelin transmet son pavillon de chef de division au Chevalier Paul, débarquant ensuite ses munitions et vidangeant ses soutes avant d’être échoué au bassin n°1 de l’Arsenal de Sidi-Abdallah.
Au sec du 12 novembre 1943 au 20 janvier 1944, le Vauquelin subit une remise en état complète (grattage et peinture de la coque, remplacement des hélices, retubage des chaudières, remise en état des turbines, remise en état des locaux vie) et une modernisation de ses capacités militaires. Il reçoit notamment un nouveau système de ravitaillement à la mer.
Le Vauquelin reçoit de nouveaux radars et un Asdic. Sur le plan de l’armement, les canons de 138mm sont remplacés par cinq canons de 130mm modèle 1932 en cinq affûts simples sous masque modèle 1941.
La DCA est modernisée, les canons de 25mm sont remplacés par d’autres pièces de 37mm portant leur nombre à dix canons Schneider modèle 1941 en cinq affûts doubles. L’armement ASM est renforcée avec de nouvelles grenades légères plus nombreuses rendant le Vauquelin plus apte à des missions de lutte ASM.
Remis à flot, il sort pour essais du 23 au 27 janvier en compagnie du Chevalier Paul qui participe à sa remise en condition du 30 janvier au 15 février 1944. A l’issue de cette remise en condition, le Vauquelin redevient navire-amiral de la 7ème DCT.
Alors que le Tartu est immobilisé pour grand carénage, le Vauquelin et le Chevalier Paul poursuivent inlassablement leur entrainement. Après une école à feux du 20 au 27 février, les deux contre-torpilleurs enchainent par un entrainement à la défense aérienne à la mer du 29 février au 8 mars, date de leur retour à Bizerte.
Les deux navires disponibles de la 7ème DCT sortent à nouveau pour un entrainement au combat antisurface du 11 au 20 mars, rentrant ce dernier jour à Bizerte.
Du 25 au 28 mars, le Vauquelin participe aux essais du Tartu après son grand carénage puis sert de plastron pour sa remise en condition qui à lieu du 30 mars au 17 avril. Les deux navires rentrent à Bizerte le 22 avril après une escale à Alger du 18 au 21 avril 1944.
La 7ème DCT sort pour un entrainement au mouillage de mines le 27 avril mais le mauvais temps annule l’exercice et pour ne rien arranger, les deux navires gênés par le mauvais temps entre en collision. Rentrés à Bizerte, ils sont indisponibles pour réparations jusqu’àu 12 mai quand ils ressortent pour essais et remise en condition jusqu’au 22 mai date de leur retour à Bizerte.
Le Vauquelin et le Tartu sortent à nouveau pour un entrainement au mouillage qui se déroule cette fois sans incident du 1er au 6 juin, date à laquelle ils rallient le Levant et Beyrouth pour une mission de surveillance des côtes libanaises et syriennes suite à une avarie de l’aviso La Grandière.
Les deux navires vont ainsi se relayer dans cette mission menée en liaison avec les hydravions de surveillance Loire 130 de la 10R et les CAO-700M de la 14B. Le Vauquelin est à la mer du 9 au 15 juin et du 24 juin au 1er juillet; le Tartu lui étant en mission de surveillance du 16 au 23 juin et du 2 au 9 juillet, date à laquelle les deux contre-torpilleurs après un ravitaillement regagnent la Tunisie, arrivant à Bizerte le 12 juillet 1944.
Le 12 juillet, le Chevalier Paul est remis à flot. Il sort pour essais en solitaire du 15 au 18 juillet avant son stage de remise en condition en compagnie du Vauquelin et du Tartu du 20 juillet au 4 août quand les trois navires rentrent à Bizerte.
Le Vauquelin et le Tartu sont indisponibles pour entretien et permissions de l’équipage du 5 au 21 août avant de sortir pour essais et remise en condition en compagnie du Chevalier Paul du 22 août au 8 septembre 1944.
Le 12 septembre 1944, la 7ème DCT quitte Bizerte en compagnie de la 11ème DCT amputée du Hoche et du croiseur léger Emile Bertin pour un exercice de combat antisurface
Du 13 au 18 septembre, le croiseur léger et les cinq contre-torpilleurs s’entrainent au combat de nuit avant une escale à Sfax du 19 au 22 septembre puis un exercice de combat antisurface de jour du 23 au 30 septembre, les contre-torpilleurs cherchant à intercepter l’Emile Bertin qui joue admirablement bien le raider ou le mouilleur de mines rapide, échappant aux interceptions des contre-torpilleurs sauf à deux reprises où il est considéré comme coulé.
Après une escale à Tunis du 1er au 6 octobre et à La Valette du 7 au 11 octobre, les cinq navires s’entrainent à la défense aérienne à la mer du 12 au 17 octobre avant de rentrer à Bizerte le lendemain 18 octobre 1944.
La 7ème DCT sort pour un entrainement de division au large de la Tunisie à partir du 23 octobre, entamant un imposant cycle d’entrainement par une école à feux du 23 au 30 octobre avant une escale à Sfax du 31 octobre au 3 novembre.
Le Vauquelin, le Chevalier Paul et le Tartu enchainent par un entrainement à la défense aérienne à la mer du 4 au 12 novembre, faisant escale à La Valette du 13 au 17 novembre avant un entrainement à la lutte ASM avec les sous-marins L’Atalante et La Vestale du 18 au 27 novembre. Après une autre escale à Tunis du 28 novembre au 2 décembre, la 7ème DCT effectue un entrainement au combat antisurface du 3 au 17 décembre, date de leur retour à Bizerte.
Ils terminent l’année par une école à feux commune du 20 au 27 décembre 1944, subissant ensuite une période d’entretien à flot du 28 décembre au 8 janvier, sortant pour essais du 9 au 13 janvier 1945.
Du 21 janvier au 5 février 1945, la 7ème DCT sort en compagnie du croiseur léger Emile Bertin et de la 11ème DCT. Cet entrainement qui occupe ces sept navires du 21 janvier au 5 février est consacré aussi bien à la défense aérienne à la mer, au combat antisurface qu’à l’attaque et à l’escorte de convois. Après une escale à La Valette du 6 au 9 février, le croiseur léger et les contre-torpilleurs rentrent à Bizerte le 10 février 1945.
La 7ème DCT quitte Bizerte le 16 février pour un entrainement de division. Après un entrainement au mouillage de mines du 16 au 18 février, les trois contre-torpilleurs se ravitaillent à Gabès avant d’enchainer par une école à feux contre terre dans le désert tunisien du 20 au 27 février avant une escale à Sfax du 28 février au 2 mars.
Le Vauquelin et ses deux sister-ships enchainent par un entrainement au combat antisurface du 3 au 10 mars, un entrainement à la lutte ASM contre des sous-marins Turquoise et Nautilus du 12 au 21 mars et un entrainement de défense aérienne à la mer du 23 au 31 mars, la division faisant escale à Tunis du 1er au 7 avril avant de rentrer à Bizerte le 8 avril.
Le Vauquelin est indisponible suite à une avarie mécanique du 9 au 20 avril, sortant pour essais et entrainement du 21 au 30 avril.
Après un entrainement avec les autres navires de sa division du 1er au 7 mai, les trois contre-torpilleurs quittent Bizerte pour se positionner entre Sfax et Kerkena pour tenter d’intercepter l’Emile Bertin chargé de mines.
Les contre-torpilleurs échouent à intercepter le 9 mai l’Emile Bertin qui parvient non seulement à mouiller son champ de mines puis à attaquer les dragueurs de mines sans que les contre-torpilleurs puissent l’intercepter.
Après une escale à Sfax du 12 au 18 mai, la 7ème DCT effectue un entrainement au combat antisurface du 19 au 27 mai, faisant escale à La Valette du 28 au 31 mai avant d’enchainer par une école à feux du 1er au 8 juin. Après une nouvelle escale à Sfax du 9 au 13 juin, la division effectue un entrainement de défense aérienne à la mer du 14 au 27 juin, faisant escale à Tunis du 28 au 30 juin, avant de rentrer à Bizerte le 1er juillet 1945.
Le Vauquelin est indisponible pour entretien et permissions de l’équipage du 2 au 22 juillet, sortant pour essais et remise en condition en compagnie du Chevalier Paul du 23 juillet au 12 août 1945. Le Vauquelin participe ensuite à la remise en condition du Tartu du 13 août au 2 septembre avant de participer en compagnie du Tartu aux essais et à la remise en condition du Chevalier Paul du 3 au 23 septembre.
La 7ème DCT sort pour un entrainement de division au large de Dakar. Quittant Bizerte le 27 septembre, ils se ravitaillent à Mers-El-Kébir le 30 septembre, relâchent à Casablanca du 3 au 6 octobre avant de rallier Dakar le 10 octobre.
Successivement, les trois navires vont effectuer une école à feux du 12 au 20 octobre, un entrainement de défense aérienne à la mer du 22 au 30 octobre, un entrainement au combat antisurface du 31 octobre au 8 novembre avant de relâcher à Dakar du 9 au 13 novembre.
Les trois contre-torpilleurs effectuent un entrainement ASM avec le sous-marin Sfax venu de Brest et ce du 14 au 21 novembre. Après une école à feux de jour et de nuit du 23 novembre au 2 décembre, les trois contre-torpilleurs quittent Dakar le 3 décembre en compagnie du Sfax qu’ils escortent jusqu’à Brest où les quatre navires arrivent le 12 décembre 1945.
Les trois contre-torpilleurs quittent Brest le 15 décembre, font escale à Lisbonne du 18 au 20 décembre, à Mers-El-Kébir pour se ravitailler le 23 décembre avant de rentrer à Bizerte le 27 décembre 1945 après trois mois loin de son port d’attache.
Le Vauquelin, le Chevalier Paul et le Tartu sont indisponibles pour entretien du 28 décembre au 21 janvier, passant dans un bassin du port de Bizerte pour inspection, le Vauquelin étant au sec du 28 décembre au 5 janvier.
La 7ème DCT sort pour essais du 22 au 25 janvier avant remise en condition du 26 janvier au 10 février, faisant escale à Tunis du 11 au 15 février avant d’enchainer par un école à feux du 16 au 20 février, un entrainement à la défense aérienne à la mer du 21 au 28 février et un entrainement au combat antisurface du 2 au 13 mars, faisant une escale à La Valette du 14 au 17 mars avant de rentrer à Bizerte le lendemain 18 mars 1946.
Après une école à feux du 21 au 28 mars, les trois contre-torpilleurs se ravitaillent rapidement à Bizerte pour rallier Sfax le 30 mars où ils retrouvent les croiseurs légers La Galissonnière et Jean de Vienne. Tout commence par un affrontement entre les deux divisions du 1er au 7 avril avant un ravitaillement au dépôt pétrolier de Gabès (8 et 9 avril).
Du 10 au 16 avril 1946, La Galissonnière prend la tête de la 7ème DCT pour tenter d’intercepter le Jean de Vienne qui simulait un raider cherchant à intercepter des navires marchands et du 18 au 25 avril, c’est La Galissonnière qui devient le «méchant» poursuivit par le Jean de Vienne et les contre-torpilleurs. La 2ème DC et la 7ème DCT rentrent à Bizerte le 27 avril 1946.
La 7ème DCT enchaine par un entrainement de division. Les trois contre-torpilleurs vont ainsi manoeuvrer ensemble pendant plus d’un mois au large de la Tunisie. Après une école à feux du 4 au 8 mai, les trois navires se ravitaillent au dépôt pétrolier de Gabès avant d’enchainer par un entrainement à la défense aérienne à la mer du 10 au 18 mai.
Après une escale à Sfax du 19 au 24 mai, les trois contre-torpilleurs effectuent un entrainement à la lutte ASM contre les deux sous-marins restant de la 17ème DSM en l’occurence la Vestale et la Sultane (du 25 mai au 2 juin).
Après un nouveau ravitaillement au dépôt pétrolier de Gabès le 3 juin, les trois navires s’entrainent au combat antisurface du 4 au 11 juin suivit du 13 au 19 juin par un entrainement au mouillage de mines. Après une escale à Tunis du 20 au 27 juin, les trois navires rentrent à Bizerte le 28 juin 1946.
Le Vauquelin et le Chevalier Paul sortent pour une école à feux doublé d’un entrainement au combat antisurface du 5 au 12 juillet, faisant escale à Alger du 13 au 15 juillet avant de rentrer à Bizerte le 16 juillet.
Le Vauquelin participe aux essais et à la remise en condition du Tartu du 17 juillet au 7 août avant d’être indisponible du 8 au 31 août pour entretien et permissions d’été de l’équipage. Il sort pour essais et remise en condition du 3 au 18 septembre 1946 en compagnie du Tartu et du Chevalier Paul.
Le 23 septembre 1946, la 7ème DCT embouque le canal reliant le lac de Bizerte à la haute mer pour exercice avec des unités de la 4ème Escadre basée à Mers-el-Kébir.
En haute mer, les contre-torpilleurs Vauquelin, Chevalier Paul et Tartu retrouvent ainsi les croiseurs légers Latouche-Tréville et Gambetta (8ème DC) et les contre-torpilleurs Dunois Magon La Hire de la 4ème DCT sans oublier le ravitailleur rapide Tarn.
Tout commence par un exercice de défense aérienne à la mer, les différents navires étant du 23 au 30 septembre attaqués soit en escadres soit individuellement par des avions de l’aéronavale et de l’armée de l’air.
Après un ravitaillement à Bizerte les 1er et 2 octobre, les contre-torpilleurs ressortent pour tenter d’intercepter le Tarn et les deux croiseurs légers qui simulent un raider tentant de passer du bassin occidental au bassin oriental de la Méditerranée.
Cet exercice qui à lieu du 3 au 15 octobre est suivit par un exercice de combat antisurface, le Latouche-Tréville prenant la tête de la 7ème DCT et le Gambetta celui de la 4ème DCT et ce du 17 au 27 octobre. La 7ème DCT mouille à Bizerte en compagnie de la 8ème DC et de la 4ème DCT du 28 octobre au 3 novembre, date à laquelle les navires «oranais» rentrent à leur port d’attache
La 7ème DCT termine l’année par un entrainement de division, le dernier avant un nouveau cycle de grand carénage qui va amputer la division d’un navire pendant neuf mois.
Le Vauquelin, le Tartu et le Chevalier Paul quittent Bizerte le 12 novembre, effectuent une école à feux du 12 au 20 novembre avant une escale à Tunis du 21 au 25 novembre. Les trois navires enchainent par un entrainement au combat antisurface du 26 novembre au 4 décembre puis par un entrainement à la défense aérienne à la mer du 6 au 12 décembre, ce cycle d’entrainement étant terminé par un entrainement au mouillage de mines du 14 au 17 décembre et par un entrainement ASM avec les sous-marins Vendémiaire et Messidor du 19 au 26 décembre, date à laquelle les trois contre-torpilleurs rentre à Bizerte.
Le 2 janvier 1947, le Vauquelin transmet son pavillon de navire-amiral au Chevalier Paul avant de décharger ses munitions et de vidanger ses soutes. Le 4 janvier 1947, il est échoué dans le bassin n°1 de l’Arsenal de Sidi-Abdallah pour une remise en état complète, sans modernisation des capacités militaires.
Le Vauquelin est remis à flot le 9 avril 1947, sortant pour essais et remise en condition en compagnie du Chevalier Paul du 10 avril au 4 mai, date à laquelle le Vauquelin redevient navire-amiral de la 7ème DCT.
Le Vauquelin et le Chevalier Paul sortent pour une école à feux du 12 au 21 mai, faisant escale à La Valette du 22 au 26 mai avant d’enchainer par un entrainement à la défense aérienne à la mer du 27 mai au 8 juin.
Après une nouvelle escale à Oran du 9 au 13 juin, les deux contre-torpilleurs s’entrainent au mouillage de mines du 14 au 17 juin avant d’enchainer par un entrainement à la lutte ASM contre les sous-marins Minerve et Junon du 19 au 27 juin. Après une escale à Alger du 28 juin au 2 juillet, les deux contre-torpilleurs rentrent à Bizerte le 4 juillet 1947 à l’aube.
Après une sortie d’entrainement au large de Bizerte du 7 au 12 juillet, le Vauquelin va participer aux essais et à la remise en condition du Tartu qui est remis à flot après son grand carénage le 15 juillet 1947. Le Vauquelin et le Tartu sont ainsi à la mer du 16 au 19 juillet pour les essais puis du 21 juillet au 12 août pour la remise en condition.
Le Vauquelin est indisponible pour les permissions de l’équipage du 13 août au 9 septembre, sortant pour essais du 10 au 13 septembre et remise en condition du 14 au 25 septembre, rentrant à Bizerte le 26 septembre.
Le Vauquelin et le Tartu sort pour entrainement de base du 1er au 12 octobre, rentrant à Bizerte le 13 octobre pour participer aux essais et à la remise en condition du Chevalier Paul. Les trois navires sortent pour les essais du dernier navire nommé du 16 au 19 octobre puis pour sa remise en condition du 21 octobre au 2 novembre 1947.
Du 4 au 24 novembre, la 7ème DCT sort en compagnie de l’Emile Bertin pour un entrainement commun qui est suivi par une escale à Sfax du 25 au 29 novembre avant un retour à Bizerte le 1er décembre.
Du 8 au 20 décembre, la 7ème DCT sort en compagnie de la 11ème DCT et de l’Emile Bertin pour une série d’exercices. Les sept navires rentrent à Bizerte le 22 décembre 1947 et restent au port jusqu’à la fin de l’année.
Le Vauquelin commence l’année 1948 par une sortie d’entrainement en solitaire le 7 janvier mais victime d’une avarie, il doit rentrer dès le 8 janvier pour réparations, étant indisponible jusqu’au 17 janvier quand ils sort pour essais du 18 au 21 janvier.
Le 22 janvier, le Vauquelin appareille de Bizerte pour Sfax où il retrouve ses deux compères de la 7ème DCT. La division ainsi reconstituée sort pour une école à feux du 23 au 30 janvier puis après un ravitaillement à Gabès le 31 enchaine par un entrainement à la défense aérienne à la mer du 1er au 10 février avant une escale à Sousse du 11 au 14 février.
L’entrainement se poursuit à un rythme soutenu, les trois contre-torpilleurs effectuant un entrainement au combat antisurface du 15 au 22 février avant une nouvelle escale à Tunis du 23 au 27 février où outre le ravitaillement en carburant, ils chargent des mines d’exercices au mouillage, loin du port, une leçon tirée de la perte du Pluton (bien que les mines d’exercices soient dépourvues d’explosif). Après un entrainement au mouillage de mines du 28 février au 3 mars, la 7ème DCT rentre à Bizerte le 5 mars 1948.
La 7ème DCT sort pour école à feux du 12 au 21 mars puis pour un entrainement à la défense aérienne à la mer du 23 au 31 mars, date de leur retour à Bizerte.
Le 5 avril 1948, le Vauquelin et ses compères de la 7ème DCT appareillent de Bizerte pour un entrainement commun avec la 11ème DCT et l’Emile Bertin. Dans un premier temps (6 au 11 avril), le croiseur doit échapper à la meute des contre-torpilleurs lancé à sa poursuite et après un ravitaillement à la mer auprès du Mékong le 12 avril, le croiseur doit intercepter la 7ème DCT en compagnie de la 11ème DCT avant que les rôles ne s’inversent (13 au 24 avril). La petite escadre rentre à Bizerte le 26 avril 1948.
Le Vauquelin est indisponible pour entretien à flot du 27 avril au 23 mai, sortant pour essais du 24 au 27 mai avant une sortie d’entrainement du 28 mai au 9 juin, date de son retour à Bizerte.
Après une sortie d’entrainement avec le Chevalier Paul du 12 au 16 juin, le Vauquelin participe toujours avec le Chevalier Paul à un entrainement avec le croiseur léger Emile Bertin du 18 au 24 juin 1948 avant une escale à Sfax du 24 au 27 juin puis à Tunis du 29 juin au 2 juillet avant de rentrer le lendemain au port.
Le Vauquelin et le Chevalier Paul sont indisponibles pour entretien et permissions de l’équipage du 3 au 24 juillet 1948, sortant pour essais et remise en condition du 25 juillet au 17 août.
Le 20 août, le Vauquelin et le Chevalier Paul passent à l’effectif de guerre et sort pour une mission de surveillance du 21 au 28 août. Elle devait rentrer à Bizerte mais elle reçoit l’ordre de gagner Sfax où elle charge des mines de guerre qu’elle mouille à la frontière entre la Tunisie et la Libye dans la nuit du 30 août au 1er septembre avant de rentrer à Bizerte le 3 septembre, couvert par le Tartu.
A partir de cette date, un navire reste en alerte chaudières allumées et les deux autres en alerte à 6h, feux bas.