Le Conflit (146) Europe Occidentale (111)

First United States Armies Group

-Un Etat-major

-3ème Armée Américaine/3rd US Army

-Un Etat-Major

-Unités du génie et de soutien logistique

-Groupement d’Artillerie Lourde

Quatre groupes d’obusiers de 203mm et quatre groupes de canons de 240mm

-Groupement de Bataillons de Chars

-1st 3rd 5th & 7th Independent Heavy Tank Bataillon disposant de chars lourds M-26 Pershing soit un total 232 chars sachant qu’il y à 58 chars lourds par bataillon indépendant de chars lourds.

-Groupement de chasseurs de chars

Quatre bataillons de chasseurs de chars équipés de M-18 Hellcat et deux bataillons de chasseurs de chars équipés de M-36 Jackson soit un total de 228 chasseurs de chars sachant que chaque bataillon possédait 38 chasseurs de chars (36 plus un pour le commandant et un autre pour son adjoint).

-3rd US Corps/3ème Corps d’Armée Américain

-Un Etat-Major

-Un Groupement de Soutien Logistique

-Un Régiment d’Artillerie Lourde disposant de canons de 155mm M-1 155mm Gun on Carriage M1 «Long Tom»

-Un Groupement de chasseurs de chars disposant de deux bataillons de M-18 Hellcat et de deux bataillons de M-36 Jackson.

-Un Bataillon de reconnaisance disposant de chars légers M-24 Chaffee et d’autos blindées M-17

-1st Armored Division

-24th Infantry Division (US)

-58th Infantry Division (US)

-8th US Corps/8ème Corps d’Armée Américain

-Un Etat-Major

-Un Groupement de Soutien Logistique

-Un Régiment d’Artillerie Lourde disposant de canons de 155mm M-1 155mm Gun on Carriage M1 «Long Tom»

-Un Groupement de chasseurs de chars disposant de deux bataillons de M-18 Hellcat et de deux bataillons de M-36 Jackson

-Un Bataillon de reconnaisance disposant de chars légers M-24 Chaffee et d’autos blindées M-17

-1st Infantry Division (US)

-42nd Infantry Division (US)

-12th US Corps/12ème Corps d’Armée Américain

-Un Etat-Major

-Un Groupement de Soutien Logistique

-Un Régiment d’Artillerie Lourde disposant de canons de 155mm M-1 155mm Gun on Carriage M1 «Long Tom»

-Un Groupement de chasseurs de chars disposant de deux bataillons de M-36 Jackson et de quatre bataillons de M-18 Hellcat

-Un Bataillon de reconnaisance disposant de chars légers M-24 Chaffee et d’autos blindées M-17

-10th Armored Division (US)

-38th Infantry Division (US)

-52th Infantry Division (US)

-7th US Army/7ème Armée Américaine

-Un Etat-Major

-Unités du génie et de soutien logistique

-Groupement d’Artillerie Lourde

Quatre groupes d’obusiers de 203mm et quatre groupes de canons de 240mm

-Groupement de Bataillons de Chars

-2nd 4th 6th & 8th Independent Heavy Tank Bataillon disposant de chars lourds M-26 Pershing soit un total 232 chars sachant qu’il y à 58 chars lourds par bataillon indépendant de chars lourds.

-Groupement de chasseurs de chars

Le groupement de chasseurs de chars de la 7ème Armée dispose de deux bataillons équipés de M-10, quatre bataillons équipés de M-18 Hellcat et deux bataillons équipés de M-36 Jackson. Cela nous donne un total 304 chasseurs de chars (36 plus un pour le commandant et un autre pour son adjoint).

-1st US Corps/1er Corps d’Armée Américain

-Un Etat-Major

-Un Groupement de Soutien Logistique

-Un Régiment d’Artillerie Lourde disposant de canons de 155mm M-1 155mm Gun on Carriage M1 «Long Tom»

-Un Groupement de chasseurs de chars disposant de deux bataillons de M-18 Hellcat et de deux bataillons de M-36 Jackson.

-Un Bataillon de reconnaisance disposant de chars légers M-24 Chaffee et d’autos blindées M-17

-2nd Armored Division (US)

-6th Armored Division (US)

-2nd US Corps/2ème Corps d’Armée Américain

-Un Etat-Major

-Un Groupement de Soutien Logistique

-Un Régiment d’Artillerie Lourde disposant de canons de 155mm M-1 155mm Gun on Carriage M1 «Long Tom»

-Un Groupement de chasseurs de chars disposant de deux bataillons de M-18 Hellcat et de deux bataillons de M-36 Jackson

-Un Bataillon de reconnaisance disposant de chars légers M-24 Chaffee et d’autos blindées M-17

-4th Infantry Division (US)

-9th Armored Division (US)

-4th US Corps/4ème Corps d’Armée Américain

-Un Etat-Major

-Un Groupement de Soutien Logistique

-Un Régiment d’Artillerie Lourde disposant de canons de 155mm M-1 155mm Gun on Carriage M1 «Long Tom»

-Un Groupement de chasseurs de chars disposant de deux bataillons de M-36 Jackson et de quatre bataillons de M-18 Hellcat

-Un Bataillon de reconnaisance disposant de chars légers M-24 Chaffee et d’autos blindées M-17

-14th Armored Division (US)

-5th Infantry Division (US)

-5th US Corps/5ème Corps d’Armée Américain

-Un Etat-Major

-Un Groupement de Soutien Logistique

-Un Régiment d’Artillerie Lourde disposant de canons de 155mm M-1 155mm Gun on Carriage M1 «Long Tom»

-Un Groupement de chasseurs de chars disposant de deux bataillons de M-36 Jackson et de quatre bataillons de M-18 Hellcat

-Un Bataillon de reconnaisance disposant de chars légers M-24 Chaffee et d’autos blindées M-17

-25th Infantry Division (US)

-47th Infantry Division (US)

Réserve Stratégique

1ère Armée Aéroportée Alliée

-Un Etat-major

-Un Groupement d’Entrainement et de Soutien Logistique

-4ème Corps d’Armée (France)/1er Corps d’Armée Parachutiste

-Un Etat-Major

-11ème Division Parachutiste (11ème DP)

-25ème Division Parachutiste (25ème DP)

-11th British Corps (Airborne)

-Un Etat-Major

-1st Airborne Division (UK)

-6th Airborne Division (UK)

-XVIII Airborne Corps

-Un Etat-Major

-82nd Airborne Division «All American»

-101st Airborne Division «Screaming Eagle»

Divisions Fantômes

Aucun changement en terme de composition, les projets de réactiver des divisions s’est heurté au manque de moyens en terme de troupes et d’encadrement. Quant à la possibilité de dissoudre une division existante pour réactiver une autre mieux valait ne pas y songer sérieusement.

Les divisions fantômes vont donc jouer leur rôle dans les manœuvres d’intoxication dont l’impact sur les allemands sera limité mais pas négligeable selon le vieil adage de l’uchronie «Et si…..»

C’est ainsi que le 2ème CA est «réactivé» avec les 7ème et 36ème DI pour participer à l’opération MANGROVE, un «projet» de débarquement en Frise Occidentale en liaison avec l’engagement des Groupes d’Armées sur le front.

Des officiers, des sous-officiers et des soldats en permission ou en convalescence sont détachés et envoyés en East Anglia pour rendre crédible les informations complaisement distribuées aux allemands par différents canaux.

On verra le redéploiement de quelques unités, le renforcement des batteries côtières mais l’espoir de voir plusieurs divisions être redéployées pour faciliter la percée s’évanouit assez vite.

Autre engagement d’une «Phantom Division» la 71ème DI qui avec la 7ème DIC sont détachés du 27ème CA (mis en sommeil pour l’occasion) pour un pseudo envoi dans les Balkans et en Adriatique.

Le Conflit (129) Europe Occidentale (94)

RESERVE STRATEGIQUE RESERVE STRATEGIQUE RESERVE STRATEGIQUE RESERVE STRATEGIQUE

Une fois les unités de première ligne sur la rive nord de La Seine, les unités de la Réserve Stratégique vont faire mouvement pour s’installer sur leurs anciennes positions et se tenir prêtes à relever des unités qui bien que victorieuses ont connu des pertes qu’il convient de ne pas négliger.

Aux armées destinées à monter en ligne s’ajoute la 1ère Armée Aéroportée Alliée qui piaffe d’impatience à l’idée d’en découdre avec les fridolins mais aussi des réserves d’artillerie et du génie ou du moins ce qu’il en restait comme nous allons le voir par la suite.

Armée Belge Libre

-Un Etat-Major d’Armée

-Groupement des Volontaires luxembourgeois (GVL)

-Un Groupement de Soutien Logistique d’Armée

-Un Groupement Anti-Aérien de Campagne (GAAC)

Fourni par les Pays-Bas, il se compose de deux batteries équipées de canons de 75mm Vickers model 1931 et deux batteries équipées de canons de 40mm Bofors soit un total de quarante pièces antiaériennes.

-1er Corps d’Armée Belge (1er CA-BEL)

-Un Etat-Major

-Un Groupement de Soutien Logistique

-Un Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée disposant d’autos blindées Daimler Armoured Car Mk II et de chars légers M-24 Chaffee

-Un Régiment d’Artillerie Lourde disposant de deux groupes de 105L modèle 1947 (version améliorée du 105L modèle 1936S) et de deux groupes de 155mm M1A1.

-1ère Division d’Infanterie (BEL)

-2ème Division d’Infanterie (BEL)

-2ème Corps d’Armée Belge (2ème CA-BEL)

-Un Etat-Major

-Un Groupement de Soutien Logistique

-Un Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée disposant d’autos blindées Daimler Armoured Car Mk II et de chars légers M-24 Chaffee

-Un Régiment d’Artillerie Lourde disposant de deux groupes de 105mm belges et deux groupes de 155mm néerlandais.

-3ème Division d’Infanterie (BEL)

-1ère Division Cuirassée Belge/Division Blindée «Piron»

-Corps d’Armée Néerlando-Belge (CA-NLBE)

-Un Etat-Major

-Un Groupement de Soutien Logistique

-Un Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée disposant de chars légers M-24 Chaffee fournis par la Belgique et d’autos blindées Daimler Armoured Car fournis par les Pays-Bas

-Un Régiment d’Artillerie Lourde néerlandais disposant de canons de 155mm M1A1.

-1ère Division d’Infanterie (Néerlandaise)

-4ème Division d’Infanterie (Belgique)

-1ère Division Blindée Néerlandaise/Division «Princesse Irène»

2ème Armée Britannique (2nd Army [UK])

-Un Etat-Major d’Armée

-Un Groupement de Soutien Logistique d’Armée

-4th British Corps (4th BC)

-Un Etat-major de Corps d’Armée

-Un Groupement de Soutien Logistique

-Un régiment antiaérien disposant de canons de 40mm Bofors et de 94mm Vickers

-Un régiment antichar disposant de canons de 6 et de 17 livres

-Deux régiments d’artillerie lourde (un régiment équipé de canons de 4.5 pouces un autre de 5.5 pouces)

-51st Highland Division

-58th Northumbrian Division

-49th (West Riding Infantry) Infantry Division

-5th British Corps (5th BC)

-Un Etat-major de Corps d’Armée

-Un Groupement de Soutien Logistique

-Un régiment antiaérien disposant de canons de 40mm et de 94mm Vickers

-Un régiment antichar disposant de canons de 6 et de 17 livres

-Deux régiments d’artillerie lourde ‘un régiment équipé de canons de 4.5 pouces et un autre de 5.5 pouces)

-55th West Lancashire Infantry Division

-42nd East Lancashire Division

-54th East Anglian Infantry Division

-6th British Corps (6th BC)

-Un Etat-major de Corps d’Armée

-Un Groupement de Soutien Logistique

-Un régiment antiaérien disposant de canons de 40mm et de 94mm Vickers

-Un régiment antichar disposant de canons de 6 et de 17 livres

-Deux régiments d’artillerie lourde ‘un régiment équipé de canons de 4.5 pouces et un autre de 5.5 pouces)

-5th Infantry Division

-38th (Welsh) Infantry Division

-46th «North Middland» Division

-1ère Armée Aéroportée Alliée/First Allied Airborne Army

-Un Etat-major interallié installé à Orléans.

-Un Groupement d’Entrainement et de Soutien Logistique

-4ème Corps d’Armée (4ème CA)/1er Corps d’Armée Parachutiste

-Un Etat-major

-11ème Division Parachutiste (11ème DP)

-25ème Division Parachutiste (25ème DP)

-11th British Corps (Airborne)

-Un Etat-major

-1st Airborne Division (UK)

-6th Airborne Division (UK)

-XVIII Airborne Corps

-Un Etat-major

-82nd Airborne «All American»

-101st Airborne «Screaming Eagle»

«Divisions fantômes/Phantom Divisions»

Les divisions françaises non reconstituées après la Campagne de France (1949) vont jouer un double rôle : donner un nom symbolique aux divisions chargées d’entrainer les nouvelles recrues et les nouveaux appelés et servir à intoxiquer l’ennemi en rendant crédible une opération de diversion. En revanche les français n’iront pas jusqu’à créer des divisions entièrement fictives.

Jusqu’à NIBELUNGEN, les état-major d’armée, de corps d’armée, les divisions étaient présentes en ordre dispersé. Désormais les armées, les corps d’armée et les divisions sont structurées et hierarchisées. Cela nous donne le panorama suivant :

-7ème Armée

-2ème CA : 7ème DI et 36ème DI

-32ème CA : 41ème DI, 57ème DI et 58ème DI

-9ème Armée

-3ème CA : 62ème DI et 63ème DI

-27ème CA : 71ème DI, 5ème DINA et 7ème DIC

-Autres Corps d’Armée

Après cette réorganisation, il reste sept état-majors de corps d’armée. Si le 4ème CA va engerber les deux divisions parachutistes, les 10ème, 11ème, 15ème, 19ème, 20ème, 21ème et 22ème CA servent d’état-majors fantômes pour diversion et pour préparer de nouvelles opérations.

Le Conflit (118) Europe Occidentale (83)

Réserve Générale : Artillerie, Génie et Train

Par rapport à la situation prévalant au moment de NIBELUNGEN, il n’y à pas d’évolution notable si ce n’est l’arrivée en force d’unités d’artillerie américaine, les britanniques concentrant leur artillerie au niveau des corps d’armée et les alliés canadiens, belges et néerlandais ne disposant que de moyens fort limités les obligeant à faire des choix. La logisitique alliée va aussi bénéficier à fond de la puissance industrielle américaine.

Artillerie lourde

Pour rappel après la Campagne de France, l’artillerie français à décidé de réorganiser ses différents régiments dits de Réserve Générale selon trois types :

-Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (de Corps d’Armée) : trois groupes à trois batteries de quatre ou six pièces soit 36 ou 54 canons ou obusiers de 105, de 155 et de 194mm.

-Régiment d’Artillerie Lourde Portée (RALP) : trois groupes à deux batteries de quatre pièces soit 24 canons ou obusiers d’un calibre supérieur à 194mm et inférieur ou égal à 280mm.

-Régiment d’Artillerie Lourde sur Voie Ferrée (RALVF) : deux régiments regroupant des canons de 240mm, de 320mm et de 400mm,les autres pièces étant retirées du service et ferraillées.

Au moment de l’opération AVALANCHE, la Réserve Générale dispose des moyens suivants :

-364ème Régiment d’Artillerie Lourde Coloniale (364ème RALC) : deux groupes de canons de 105L modèle 1936S et un groupe de canons de 155mm GPF-T.

-184ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (184ème RALT) : trois groupes de trois batteries de quatre canons de 194 GPF-T (NdA en remplacement des 194 sur affût Rimailho)

-185ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (185ème RALT) : trois groupes à trois batteries de six canons de 155 GPF-T

-351ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (351ème RALT) : trois groupes à trois batteries de six 105L modèle 1936S

-356ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (356ème RALT) : trois groupes à trois batteries de six 105L modèle 1936S

-357ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (357ème RALT) : trois groupes de trois batteries de six canons de 105L modèle 1941T

-364ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (364ème RALT) : trois groupes de trois batteries de six canons de 155L GPF-T.

-191ème Régiment d’Artillerie Lourde Portée (191ème RALP) : trois groupes à deux batteries de quatre pièces de 220L modèle 1950S

-Le 194ème Régiment d’Artillerie Lourde Portée (194ème RALP) : trois groupes à deux batteries de quatre pièces de 220L modèle 1950S

-196ème Régiment d’Artillerie Lourde Portée (196ème RALP) : trois groupes à deux batteries de quatre pièces de 220L modèle 1950S

-Le 171ème Régiment d’Artillerie Lourde Portée (171ème RALP) : trois groupes à deux batteries de quatre pièces soit 24 mortiers de 280mm Schneider TR

-Le 174ème Régiment d’Artillerie Lourde Portée (174ème RALP) : trois groupes à deux batteries de quatre pièces de 220L modèle 1950S

-370ème Régiment d’Artillerie Lourde sur Voie Ferrée (370ème RAVLF) : entretien et aménagement des voies nécessaires.

-372ème Régiment d’Artillerie Lourde sur Voie Ferrée (372ème RALVF) : 1er groupe avec huit obusiers de 400mm modèle 1915, 2ème groupe avec huit canons de 320mm et 3ème groupe avec huit canons de 240mm TAZ modèle 1944.

-374ème Régiment d’Artillerie Lourde sur Voie Ferrée (374ème RALVF) : 1er groupe avec huit obusiers de 400mm modèle 1915, 2ème groupe avec huit canons de 320mm et 3ème groupe avec huit canons de 240mm TAZ modèle 1944.

Ces différents régiments vont d’abord servir à «attendrir le fridolin» comme le dira le général Villeneuve avant d’être placés pour certains régiments en soutien direct des unités de combat quand la résistance allemande se faisait trop forte.

Artillerie antichar

La création des Régiments Autonomes Antichars (RAAC) avait suscité avant guerre un certain scepticisme. Ce scepticisme qui cachait souvent mal des querelles de personne (en clair certains officiers dénigraient cette décision par antipathie envers le «General Tornade») à clairement disparu, les troupes de mêlée saluant la présence des PDAC ou Positions de Défense Antichar de Campagne qui ont su à plusieurs reprises stopper une avancée blindée ennemie.

En juin 1951 il reste quatre régiments qui continuent à mettre en œuvre des canons de 47mm et de 75mm en dépit du fait que le premier nommé commençait à souffrir face aux chars allemands les plus récents.

-402ème Régiment Autonome Antichar (402ème RAAC) : trois groupes à trois batteries (deux de huit canons de 47mm et une de six 75mm) soit un total de 66 canons antichars

-403ème Régiment Autonome Antichar (403ème RAAC) : trois groupes à trois batteries (deux de huit canons de 47mm et une de six 75mm) soit un total de 66 canons antichars

-405ème Régiment Autonome Antichar (405ème RAAC) : trois groupes à trois batteries (deux de huit canons de 47mm et une de six 75mm) soit un total de 66 canons antichars

-406ème Régiment Autonome Antichar (406ème RAAC) : trois groupes à trois batteries (deux de huit canons de 47mm et une de six 75mm) soit un total de 66 canons antichars

Autres unités d’artillerie

Aux régiments d’artillerie lourde et d’artillerie antichar que je viens de présenter s’ajoutent des régiments venant de corps d’armée dissous. Certains ont été reconstitués ou préserver pour renforcer la RG, d’autres dissous.

Quant aux RAD des divisions dissoutes, ils n’ont pas été reconstitués, le personnel transféré aux régiments préservés non sans que cela provoque des tiraillements et des mouvements d’humeur que le haut-commandement tentait de préserver en accédant peut être plus facilement aux demandes des artilleurs concernés qui comme beaucoup de soldats voulaient «rester avec les copains».

Au moment de l’opération AVALANCHE, cette partie de la Réserve Générale comprend les régiments suivants :

-102ème RALT (3ème CA) : trois groupes de trois batteries de six pièces (un groupe de 155 GPF-T et deux groupes de 105L modèle 1936S)

-111ème RALCT (111ème Régiment d’Artillerie Lourde Colonial à Tracteur) (ex-111ème RALCH) (4ème CA) : trois groupes de trois batteries de six 155L modèle 1945S

-141ème RALH (15ème CA) : doit être à terme transformé en RALT avec deux groupes de trois batteries de six 105L modèle 1941T et un groupe de trois batteries de six 155L modèle 1945S (NdA transformation toujours pas réalisée au 18 juin 1951)

-104ème RALT (20ème CA) : trois groupes de trois batteries de six pièces (deux groupes de 155L GPF-T et un groupe de 105L modèle 1936S)

-109ème RALH (21ème CA) : doit être à terme transformé en RALT avec trois groupes de trois batteries de six 105L modèle 1936S (NdA même remarque que pour le 141ème RALH)

-180ème RALT (22ème CA) : trois groupes à trois batteries de six 105L modèle 1941T

-116ème RALT (ex-116ème RALH) (27ème CA) : Trois groupes à trois batteries de six 105L modèle 1936S

-145ème RALT (ex-145ème RALH) (32ème CA) : Trois groupes à trois batteries de six pièces (deux groupes de 105L modèle 1941T et un groupe de 155L modèle 1945S).

A ces habitués s’ajoutent bientôt de nouveaux venus, des unités lance-fusées très vite rebaptisées

Unités de Lance-Roquettes Multiples.

Initialement on trouvait quatre puis huit bataillon indépendants mais au moment de l’opération AVALANCHE, on trouvera quatre régiments à quatre groupes de trois batteries de six lanceurs soit une force 288 lanceurs. Une force modeste mais qui va peu à peu augmenter au détriment de certaines unités notamment l’ALVF.

Ces bataillons reçoivent des numéros très élevés probablement pour faire croire à l’ennemi que de nombreuses autres unités existaient mais il est peu probable que cela ait dupé les allemands. Il existe bien les 700, 701,702,703,704,705,706 et 707ème bataillons de lance-roquettes multiples mais on serait bien en peine de trouver un 500ème, un 227ème ou un 115ème bataillon….. .

Le 18 juin 1951 la Force d’Artillerie Spéciale (FAS) affiche le visage suivant :

-700ème régiment de lance-roquettes multiple

-701ème régiment de lance-roquettes multiples

-702ème régiment de lance-roquettes multiples

-703ème régiment de lance-roquettes multiples

les 704ème, 705ème et 706ème et 707ème ne sont pas officiellement dissous mais sont maintenus dans les organigrammes pour des rôles de déception et d’intoxication avec toujours les limites de ce type de tactique.

Réserve Générale d’Artillerie Américaine

Après avoir envisagé de regrouper l’artillerie américaine sous l’autorité française, le général Villeneuve bien conscient du poids politique et économique américain y à renoncé. Les américains ont néanmoins accepté que leur artillerie de réserve soit placé au sein d’une unité interalliée à la fois pour (re)apprendre et pour le symbole politique.

L’artillerie américaine à mis sur pied 270 groupes d’artillerie pour ses Grandes Unités (GU) et 395 groupes non endivisionnés, des groupes légers (124) équipés de canons de 75mm (pour les divisions aéroportées et la division de montagne) et de 105mm, des groupes moyens au nombre de 140 équipés de canons de 105 et de 155mm et enfin 120 groupes lourds équipés de canons de 155mm, d’obusiers de 203mm et de canons de 240mm.

Sur les 124 groupes légers, on trouve 43 groupes équipés de canons de 75mm et 81 équipés de canons ou plutôt d’obusiers de 105mm. Parmi ses 81 groupes, 16 sont automoteurs

Sur les 140 groupes moyens, 108 sont tractés et 32 sont automoteurs/automouvants (20 équipés de canons de 105mm automoteurs et 12 équipés de canons de 155mm automouvants).

Sur les 120 groupes lourds, 48 sont équipés de canons de 155mm, 48 équipés de canons et d’obusiers de 203mm (à parts égales) et 24 d’obusiers de 240mm, tous en version tractée, les versions automotrices ne voyant le jour qu’après guerre.

A ce chiffre de 384 groupes s’ajoutent des groupes de lance-roquettes au nombre de soixante-douze, des groupes affectés aux corps d’armées ou aux divisions en fonction des besoins.

Cette augmentation remarquable des effectifs et des moyens s’explique par la déflation de l’artillerie côtière et la réduction des unités de DCA non-endivisionnées (qui passent de 120 groupes à 72 à la fin du conflit) mais les problèmes de production de canons et de munitions ne seront jamais complètement réglés. Même l’industrie américaine à ses limites……. .

Naturellement tous ces groupes ne vont pas rallier l’Europe, certains devant opérer dans le Pacifique, d’autres en Méditerranée. De plus le nombre maximal 384 ne va être atteint qu’en septembre 1953, un an avant la fin du conflit.

Pour l’opération AVALANCHE, la 3ème Armée Américaine en particulier et les unités alliées en général vont bénéficier du soutien de 16 groupes légers (6 équipés de canons de 75mm et 10 équipés d’obusiers de 105mm _6 automoteurs_), 48 groupes moyens (16 automoteurs/automouvants _6 équipés de canons de 155mm et 10 équipés d’obusiers de 105mm_ et 32 remorqués _12 équipés de canons de 155mm et 20 équipés d’obusiers de 105mm_) et 24 groupes lourds (8 équipés de canons de 155mm, 8 équipés d’obusiers de 203mm et 8 équipés de canons de 240mm) soit un total de 88 groupes.

Si les pièces lourdes sont détachés auprès de la 3ème Armée, les unités plus légères restent pour le moment en réserve du moins pour une partie.

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Génie

La Réserve Générale comprend également des unités du génie, d’abord deux brigades spécialisées (Brigade des Chemins de Fer et Brigade des Télégraphistes) et sept régiments de réserve générale.

Ces unités ont largement combattu durant la Campagne de France subissant des pertes non négligeables. Ils n’ont donc ménagé ni leur peine, ni leur sang ni leur sueur pour aménager et détruire, creuser et combler.

A l’issue de la Campagne de France (1949) le génie doit réorganiser ces moyens en vue de la future contre-offensive générale.

Après des hésitations, des débats et des querelles décision est prise de mettre sur pied quatre Brigades du Génie, des brigades polyvalentes pouvant s’occuper de tout le spectre des missions du génie. Seule exception le 7ème régiment du génie reste à Avignon pour aider soit l’Armée des Alpes ou le DASO.

En ce qui concerne les ressources humaines, les régiments du génie sont remplumés par les bataillons du génie issus là encore des divisions dissoutes.

-La 1ère Brigade du Génie comprend le 5ème régiment du génie, le 8ème régiment du génie et le 10ème régiment du génie.

-La 2ème Brigade du Génie comprend le 1er, le 15ème et le 18ème régiment du génie

-La 3ème Brigade du Génie comprend les 2ème, 3ème et 28ème régiment du génie

-La 4ème Brigade du Génie comprend les 4ème, 6ème et 38ème régiment du génie

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Après la mobilisation des Groupements de Transport du Train (GTT) ont été chargés de transporter troupes et matériel entre l’arrière et le front à l’aide de camions routiers et de camions tout-chemin.

Ils sont au nombre de trente-quatre, les dix-sept d’origine et ceux issus du dédoublement des premiers nommés. Ces nouveaux groupes portent le numéro de leur région d’origine augmenté de cent. Cela nous donne la situation suivante :

-La 1ère région militaire correspond à la Province d’Ile de France (Paris) et met sur pied les 1er et 101ème groupements de transport du train

-La 2ème région militaire correspond à la Province de Flandre-Picardie (Lille) et met sur pied les 2ème et 102ème groupements de transport du train

-La 3ème région militaire correspond à la Province de Normandie (Rouen) et met sur pied les 3ème et 103ème groupements de transport du train

-La 4ème région militaire correspond à la Province de Bretagne (Nantes) et met sur pied les 4ème et 104ème groupements de transport du train

-La 5ème région militaire correspond à la Province du Poitou (Poitiers) et met sur pied les 5ème et 105ème groupements de transport du train

-La 6ème région militaire correspond à la Province d’Aquitaine (Bordeaux) et met sur pied les 6ème et 106ème groupements de transport du train

-La 7ème région militaire correspond à la Province d’Occitanie (Toulouse) et met sur pied les 7ème et 107ème groupements de transport du train

-La 8ème région militaire correspond à la Province du Languedoc (Montpelier) et met sur pied les 8ème et 108ème groupements de transport du train

-La 9ème région militaire correspond à la Province de Provence (Marseille) et met sur pied les 9ème et 109ème groupements de transport du train

-La 10ème région militaire correspond à la Province Alpine (Grenoble) et met sur pied les 10ème et 110ème groupements de transport du train

-La 11ème région militaire correspond à la Province du Val de Rhône (Lyon) et met sur pied les 11ème et 111ème groupements de transport du train

-La 12ème région militaire correspond à la Province de Bourgogne (Dijon) et met sur pied les 12ème et 112ème groupements de transport du train

-La 13ème région militaire correspond à la Province d’Auvergne (Clermont-Ferrand) et met sur pied les 13ème et 113ème groupements de transport du train

-La 14ème région militaire correspond à la Province du Val de Loire (Tours) et met sur pied les 14ème et 114ème groupements de transport du train

-La 15ème région militaire correspond à la Province de Champagne (Chalons en Champagne) et met sur pied les 15ème et 115ème groupements de transport du train

-La 16ème région militaire correspond à la Province d’Alsace (Strasbourg) et met sur pied les 16ème et 116ème groupements de transport du train

-La 17ème région militaire correspond à la Province de Lorraine (Metz) et met sur pied les 17ème et 117ème groupements de transport du train

Tous les groupes ne peuvent être préservés faute de moyens matériels et de moyens humains. De plus certains groupes sont renvoyés vers l’arrière pour soutenir les unités défendant les frontières alpines et méridionales.

Ces nouveaux GTT sont organisés de la façon suivante :

-Un Etat-Major

-Un groupe de protection

-Un groupe de soutien logistique

-Quatre groupes de transport.

A l’issue de ce nouveau big-bang organisationnel, l’organisation des GTT est la suivante :

-Groupements de Transport du Train affectés au front : 1er,2ème, 3ème,4ème, 5ème,6ème, 7ème,12ème, 13ème, 14ème, 15ème, 16ème, 17ème, 101ème, 103ème, 105ème, 106ème, et 112ème GTT.

-Groupements de Transport du Train affectés hors zone des armées : 8ème, 9ème, 10ème, 11ème, 109ème et 110ème GTT.

Unités de Soutien Américaines

Génie

En septembre 1950, l’US Army décide de créer huit Engineer Brigade, huit brigades du génie organisées en un état-major, une compagnie d’état-major, une compagnie de transmission, un squadron de reconnaissance (autos blindées) et huit bataillons spécialisés.

Sur les soixante-quatre Engineer Batallion de Réserve Générale, vingt-quatre étaient consacrés au franchissement, vingt-quatre au minage et déminage et enfin seize pour le combat.

Trois brigades sont envoyées dans le Pacifique (1st 3rd 5th Engineer Brigade), deux en Méditerranée, (2nd et 4th Engineer Brigade), une reste aux Etats-Unis (7th Engineer Brigade) et deux sont envoyées en Europe Occidentale en l’occurence les 6th et 8th Engineer Brigade.

La 6ème brigade du génie comprend trois bataillons de franchissement, trois bataillons de minage/déminage et deux bataillons de combat.

La 8ème brigade du génie comprend trois bataillons de franchissement, trois bataillons de minage/déminage et deux bataillons de combat.

Il est en théorie possible que des bataillons passent d’une brigade à l’autre pour spécialiser davantage une brigade.

Transmissions

Deux compagnies de transmission stratégiques sont envoyées en Europe pour offrir une autonomie en terme de communications.

Soutien Logistique

Un Groupement Général de Soutien Logistique est la première entitée américaine à arriver en Europe dès le mois de juin pour préparer l’arrivée des troupes américaines.

Des antennes sont implantées à Brest, Lorient, Saint-Nazaire, Nantes, La Pallice et le Verdon (le port de Bordeaux) pour organiser l’arrivée des navires de leur chargement. Ces antennes sont composées de logisticiens et de marins.

Des dépôts poussent très vite comme des champignons permettant aux soldats américains de ne manquer de rien après leur rude et éprouvante traversée de l’Atlantique.

Outre les groupements logistiques attachés aux unités de combat, on trouve un Groupement de l’Arrière qui fait la liaison entre les dépôts de l’arrière et les dépôts à l’immédiat du front.

Le Conflit (117) Europe Occidentale (82)

Ordre de Bataille allié (3) : Réserve stratégique

En guise d’avant-propos

Cette Réserve Stratégique Interalliée comprend au moment d’Avalanche, l’Armée Belge Libre, la 2ème Armée Britannique, la 1ère Armée Aéroportée Alliée, une Demi-Brigade de Marche de Chasseurs Pyrénéens et des unités du génie, d’artillerie et du train.

Armée Belge Libre

Cette Armée Belge Libre (ABL) regroupe sous ce nom des unités belges et néerlandaises avec une participation symbolique du Luxembourg.

-Un Etat-Major d’Armée

-Groupement des Volontaires luxembourgeois (GVL)

Le GVL est une entité de la taille d’un bataillon avec un état-major, une compagnie d’autos blindées (quatorze AMD-178), une compagnie d’infanterie motorisée (un état-major, une section de commandement et de soutien, trois sections de combat et une section d’appui) et une batterie d’artillerie de campagne (six canons de 75mm TAZ modèle 1939). Ce GVL assure la protection de l’état-major de l’ABL en attendant mieux.

-Un Groupement de Soutien Logistique d’Armée

-Un Groupement Anti-Aérien de Campagne (GAAC) :

Il est fourni par les Pays-Bas avec deux batteries équipées de canons de 75mm Vickers model 1931 et deux batteries équipées de canons de 40mm Bofors.

-1er Corps d’Armée Belge (1er CA-BEL)

-Un Etat-Major

-Un Groupement de Soutien Logistique

-Un Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée disposant d’autos blindées Daimler Armoured Car Mk II et de chars légers M-24 Chaffee

-Un Régiment d’Artillerie Lourde disposant de deux groupes de 105L modèle 1947 (version améliorée du 105L modèle 1936S) et de deux groupes de 155mm M1A1.

-1ère Division d’Infanterie (BEL)

-2ème Division d’Infanterie (BEL)

-2ème Corps d’Armée Belge (2ème CA-BEL)

-Un Etat-Major

-Un Groupement de Soutien Logistique

-Un Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée disposant d’autos blindées Daimler Armoured Car Mk II et de chars légers M-24 Chaffee

-Un Régiment d’Artillerie Lourde disposant de deux groupes de 105mm belges et deux groupes de 155mm néerlandais.

-3ème Division d’Infanterie (BEL)

-1ère Division Cuirassée Belge/Division Blindée «Piron»

-Corps d’Armée Néerlando-Belge (CA-NLBE)

-Un Etat-Major

-Un Groupement de Soutien Logistique

-Un Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée disposant de chars légers M-24 Chaffee fournis par la Belgique et d’autos blindées Daimler Armoured Car fournis par les Pays-Bas

-Un Régiment d’Artillerie Lourde néerlandais disposant de canons de 155mm M1A1.

-1ère Division d’Infanterie (Néerlandaise)

-4ème Division d’Infanterie (Belgique)

-1ère Division Blindée Néerlandaise/Division «Princesse Irène»

2ème Armée Britannique (2nd Army [UK])

-Un Etat-Major d’Armée

-Un Groupement de Soutien Logistique d’Armée

-4th British Corps (4th BC)

-Un Etat-major de Corps d’Armée

-Un Groupement de Soutien Logistique

-Un régiment antiaérien disposant de canons de 40mm Bofors et de 94mm Vickers

-Un régiment antichar disposant de canons de 6 et de 17 livres

-Deux régiments d’artillerie lourde (un régiment équipé de canons de 4.5 pouces un autre de 5.5 pouces)

-51st Highland Division

-58th Northumbrian Division

-49th (West Riding Infantry) Infantry Division

-5th British Corps (5th BC)

-Un Etat-major de Corps d’Armée

-Un Groupement de Soutien Logistique

-Un régiment antiaérien disposant de canons de 40mm et de 94mm Vickers

-Un régiment antichar disposant de canons de 6 et de 17 livres

-Deux régiments d’artillerie lourde ‘un régiment équipé de canons de 4.5 pouces et un autre de 5.5 pouces)

-55th West Lancashire Infantry Division

-42nd East Lancashire Division

-54th East Anglian Infantry Division

-6th British Corps (6th BC)

-Un Etat-major de Corps d’Armée

-Un Groupement de Soutien Logistique

-Un régiment antiaérien disposant de canons de 40mm et de 94mm Vickers

-Un régiment antichar disposant de canons de 6 et de 17 livres

-Deux régiments d’artillerie lourde ‘un régiment équipé de canons de 4.5 pouces et un autre de 5.5 pouces)

-5th Infantry Division

-38th (Welsh) Infantry Division

-46th «North Middland» Division

-1ère Armée Aéroportée Alliée

Suite à la décision de mettre sur pied une réserve aéroportée, les français, les britanniques et les américains ont décidé de placer au sein de la Réserve Stratégique Interalliée les différentes divisions parachutistes plutôt que de les conserver sous commandement national.

C’est l’acte de naissance le 17 février 1951 de la 1ère Armée Aéroportée Alliée (1ère AAA) ou en anglais First Allied Airborne Army (1st AAA).

Elle va comprendre les deux divisions parachutistes françaises, les deux divisions aéroportées américaines et deux divisions aéroportées britanniques. Elle est organisée de la façon suivante :

-Un Etat-major interallié installé à Orléans.

Le premier commandant est un général américain, Maxwell Taylor assisté par un général britannique et par un général français.

-Un Groupement d’Entrainement et de Soutien Logistique

Formation des nouveaux parachutistes que ce soit des recrues fraichements émoulues des divisions fantômes françaises, des camps britanniques et américains ou des soldats aguerris choisissant de donner un nouveau souffle à leur carrière militaire.

Entretien du matériel spécifique

Gestion des stocks de munitions, de carburant et des véhicules

Soutien sanitaire

-4ème Corps d’Armée (4ème CA)/1er Corps d’Armée Parachutiste

-Un Etat-major

-11ème Division Parachutiste (11ème DP)

-25ème Division Parachutiste (25ème DP)

-11th British Corps (Airborne)

-Un Etat-major

-1st Airborne Division (UK)

-6th Airborne Division (UK)

-XVIII Airborne Corps

-Un Etat-major

-82nd Airborne «All American»

-101st Airborne «Screaming Eagle»

Demi-Brigade de Marche de Chasseurs Pyrénéens

Pour des questions symboliques, le DASO (Détachement d’Armées du Sud-Ouest) est sollicité pour fournir de nouvelles unités. Ce dernier est d’abord réticent mais finit par accepter de fournir plusieurs bataillons de chasseurs pyrénéens et d’unités de mitrailleurs au sein d’une Demi-Brigade de Marche de Chasseurs Pyrénéens. Inutile de préciser qu’il y aura plus de volontaires que de places disponibles.

Cette DBCPyr placé en Réserve Stratégique doit être engagée dès que possible se compose de trois bataillons de chasseurs pyrénéens en l’occurrence les 3ème, 7ème et 9ème Bataillons de Chasseurs Pyrénéens et trois bataillons de mitrailleurs, les I/7ème RM, II/11ème RM et III/14ème RM qui forment un Régiment de Mitrailleurs des Pyrénées.

«Divisions fantômes/Phantom Divisions»

Les divisions françaises non reconstituées après la Campagne de France (1949) vont jouer un double rôle : donner un nom symbolique aux divisions chargées d’entrainer les nouvelles recrues et les nouveaux appelés et servir à intoxiquer l’ennemi en rendant crédible une opération de diversion. En revanche les français n’iront pas jusqu’à créer des divisions entièrement fictives.

Jusqu’à NIBELUNGEN, les état-major d’armée, de corps d’armée, les divisions étaient présentes en ordre dispersé. Désormais les armées, les corps d’armée et les divisions sont structurées et hierarchisées. Cela nous donne le panorama suivant :

-7ème Armée

-2ème CA : 7ème DI et 36ème DI

-32ème CA : 41ème DI, 57ème DI et 58ème DI

-9ème Armée

-3ème CA : 62ème DI et 63ème DI

-27ème CA : 71ème DI, 5ème DINA et 7ème DIC

-Autres Corps d’Armée

Après cette réorganisation, il reste sept état-majors de corps d’armée. Si le 4ème CA va engerber les deux divisions parachutistes, les 10ème, 11ème, 15ème, 19ème, 20ème, 21ème et 22ème CA servent d’état-majors fantômes pour diversion et pour préparer de nouvelles opérations.

Le Conflit (104) Europe Occidentale (70)

Réserve Générale : Artillerie, Génie et Train

Au sein de la Réserve Générale, on trouve pour l’armée de terre française des unités d’artillerie, du génie et du train.

La réorganisation liée au redéploiement sur la Seine à également touché la RG avec la dissolution de certains régiments, la réaffectation d’autres (notamment pour offrir aux forces armées des lance-roquettes multiples), le rééquipement d’autres (surtout quand les modèles sont retirés du service car obsolètes)…. .

Si sur le plan matériel il n’y à guère de problèmes au niveau de l’approvisionement (au delà de délais liés à la réorganisation du tissu industriel) en revanche pour la ressource humaine c’est plus compliqué suite aux pertes.

Néanmoins ces régiments bénéficient dans un premier temps d’artilleurs issus de régiments dissous notamment ceux des divisions qui ne sont pas reconstituées ou qui ont été dissoutes.

En ce qui concerne le génie, les brigades présentes originellement sont remplacées par quatre brigades multirôles capables de construire mais aussi de détruire.

En ce qui concerne le train, les groupements de transport sont regroupés et réorganisés avec l’intégration de moyens de dépannage et de protection pour en faire des unités autonomes.

Commençons d’abord par l’artillerie lourde qui dépend de l’armée et du corps d’armée. Trois types de régiments sont mis sur pied :

-Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (de Corps d’Armée) : trois groupes à trois batteries de quatre ou six pièces soit 36 ou 54 canons ou obusiers de 105, de 155 et de 194mm.

-Régiment d’Artillerie Lourde Portée (RALP) : trois groupes à deux batteries de quatre pièces soit 24 canons ou obusiers d’un calibre supérieur à 194mm et inférieur ou égal à 280mm.

-Régiment d’Artillerie Lourde sur Voie Ferrée (RALVF) : deux régiments regroupant des canons de 240mm, de 320mm et de 400mm,les autres pièces étant retirées du service et ferraillées.

Au moment de l’opération NIBELUNGEN, la Réserve Générale affiche le visage suivant. Tous ces régiments dépendent de l’état-major de la RG mais le déclenchement de l’offensive allemande entrainera naturellement le débloquage de moyens pour renforcer les moyens d’appui-feu des divisions de première ligne.

-364ème Régiment d’Artillerie Lourde Coloniale (364ème RALC) : ddeux groupes de canons de 105L modèle 1936S et deux groupes de canons de 155mm GPF-T.

-184ème Régiment d’Artillerie Lourde Tractée (184ème RALT) : trois groupes de trois batteries de quatre canons de 194 GPF-T (NdA en remplacement des 194 sur affût Rimailho)

-185ème Régiment d’Artillerie Lourde Tractée (185ème RALT) : trois groupes à trois batteries de six canons de 155 GPF-T

-191ème Régiment d’Artillerie Lourde Portée (191ème RALP) : trois groupes à deux batteries de quatre pièces de 220L modèle 1950S

-Le 194ème Régiment d’Artillerie Lourde Portée (194ème RALP) : trois groupes à deux batteries de quatre pièces de 220L modèle 1950S

-196ème Régiment d’Artillerie Lourde Portée (196ème RALP) : trois groupes à deux batteries de quatre pièces de 220L modèle 1950S

-Le 171ème Régiment d’Artillerie Lourde Portée (171ème RALP) : trois groupes à deux batteries de quatre pièces soit 24 mortiers de 280mm Schneider TR

-Le 174ème Régiment d’Artillerie Lourde Portée (174ème RALP) : trois groupes à deux batteries de quatre pièces de 220L modèle 1950S

-351ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (351ème RALT) : trois groupes à trois batteries de six 105L modèle 1936S

-356ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (356ème RALT) : trois groupes à trois batteries de six 105L modèle 1936S

-357ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (357ème RALT) : trois groupes de trois batteries de six canons de 105L modèle 1941T

-364ème Régiment d’Artillerie Lourde Portée (364ème RALP) : trois groupes de trois batteries de six canons de 155L GPF-T.

-370ème Régiment d’Artillerie Lourde sur Voie Ferrée (370ème RAVLF) : entretien et aménagement des voies nécessaires.

-372ème Régiment d’Artillerie Lourde sur Voie Ferrée (372ème RALVF) : 1er groupe avec huit obusiers de 400mm modèle 1915, 2ème groupe avec huit canons de 320mm et 3ème groupe avec huit canons de 240mm TAZ modèle 1944.

-374ème Régiment d’Artillerie Lourde sur Voie Ferrée (374ème RALVF) : 1er groupe avec huit obusiers de 400mm modèle 1915, 2ème groupe avec huit canons de 320mm et 3ème groupe avec huit canons de 240mm TAZ modèle 1944.

-402ème Régiment Autonome Antichar (402ème RAAC) : trois groupes à trois batteries (deux de huit canons de 47mm et une de six 75mm) soit un total de 66 canons antichars


-403ème Régiment Autonome Antichar (403ème RAAC) : trois groupes à trois batteries (deux de huit canons de 47mm et une de six 75mm) soit un total de 66 canons antichars

-405ème Régiment Autonome Antichar (405ème RAAC) : trois groupes à trois batteries (deux de huit canons de 47mm et une de six 75mm) soit un total de 66 canons antichars

-406ème Régiment Autonome Antichar (406ème RAAC) : trois groupes à trois batteries (deux de huit canons de 47mm et une de six 75mm) soit un total de 66 canons antichars

A ces différents régiments s’ajoutent les régiments issus des corps d’armées qui ont été dissous suite à la réorganisation du dispositif allié sur la Seine. Du moins les régiments qui ont survécu au grand big-bang organisationnel entamé à la fin de la Campagne de France (1949).

-105ème RALH (2ème CA) : dissous et non reconstitué

-102ème RALT (3ème CA) : trois groupes de trois batteries de six pièces (un groupe de 155 GPF-T et deux groupes de 105L modèle 1936S)

-111ème RALCT (111ème Régiment d’Artillerie Lourde Colonial à Tracteur) (ex-111ème RALCH) (4ème CA) : trois groupes de trois batteries de six 155L modèle 1945S

-113ème RALH (10ème CA) : dissous et non reconstitué

-114ème RALH (11ème CA) : dissous et non reconstitué

-141ème RALH (15ème CA) : doit être à terme transformé en RALT avec deux groupes de trois batteries de six 105L modèle 1941T et un groupe de trois batteries de six 155L modèle 1945S.

-106ème RALH (19ème CA) : dissous et non reconstitué

-104ème RALT (20ème CA) : trois groupes de trois batteries de six pièces (deux groupes de 155L GPF-T et un groupe de 105L modèle 1936S)

-109ème RALH (21ème CA) : doit être à terme transformé en RALT avec trois groupes de trois batteries de six 105L modèle 1936S

-180ème RALT (22ème CA) : trois groupes à trois batteries de six 105L modèle 1941T

-116ème RALH (27ème CA) : doit être à terme transformé en RALT. trois groupes à trois batteries de six 105L modèle 1936S

-145ème RALH (32ème CA) : doit être à terme transformé en RALT. Trois groupes à trois batteries de six pièces (deux groupes de 105L modèle 1941T et un groupe de 155L modèle 1945S).

A ces habitués s’ajoutent bientôt de nouveaux venus, des unités lance-fusées très vite rebaptisées Unités de Lance-Roquettes Multiples. Initialement on trouvait quatre puis huit bataillon indépendants mais au moment de l’opération AVALANCHE, on trouvera quatre régiments à quatre groupes de trois batteries de six lanceurs soit une force 288 lanceurs. Une force modeste mais qui va peu à peu augmenter.

Ces bataillons reçoivent des numéros très élevés probablement pour faire croire à l’ennemi que de nombreuses autres unités existaient mais il est peu probable que cela ait dupé les allemands. Il existe bien les 700, 701,702,703,704,705,706 et 707ème bataillons de lance-roquettes multiples mais on serait bien en peine de trouver un 500ème, un 227ème ou un 115ème bataillon….. .

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Si l’artillerie est le volet le plus connu de la Réserve Générale, ce n’est pas le seul avec également des moyens non négligeables issus de l’autre «arme savante» à savoir le génie. Ces moyens sont les suivants :

-La Brigade des chemins de fer de Versailles dispose du 5ème régiment de sapeurs de chemin de fer de Versailles et le 15ème régiment de sapeurs de chemin de fer de Toul.

-La Brigade des télégraphistes de Paris dispose du 8ème régiment de sapeurs-télégraphistes à Versailles, le 18ème à Nancy, le 28ème à Montpellier et le 38ème à Montargis.

On trouve également sept régiments de réserve générale, des régiments de sapeurs-mineurs, le 1er stationné à Strasbourg, le 2ème à Metz, le 3ème à Arras, le 4ème à Grenoble, le 6ème à Angers, le 7ème à Avignon et le 10ème à Besançon.

Ces unités ont largement combattu durant la Campagne de France subissant des pertes non négligeables. Ils n’ont donc ménagé ni leur peine, ni leur sang ni leur sueur pour aménager et détruire, creuser et combler.

A l’issue de la Campagne de France (1949) le génie doit réorganiser ces moyens en vue de la future contre-offensive générale.

Après des hésitations, des débats et des querelles décision est prise de mettre sur pied quatre brigades du génie, des brigades polyvalentes pouvant s’occuper de tout le spectre des missions du génie. Seule exception le 7ème régiment du génie reste à Avignon

En ce qui concerne les ressources humaines, les régiments du génie sont remplumés par les bataillons du génie issus là encore des divisions dissoutes.

-La 1ère Brigade du Génie comprend le 5ème régiment du génie, le 8ème régiment du génie et le 10ème régiment du génie.

-La 2ème Brigade du Génie comprend le 1er, le 15ème et le 18ème régiment du génie

-La 3ème Brigade du Génie comprend les 2ème, 3ème et 28ème régiment du génie

-La 4ème Brigade du Génie comprend les 4ème, 6ème et 38ème régiment du génie

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Après la mobilisation des Groupements de Transport du Train (GTT) ont été chargés de transporter troupes et matériel entre l’arrière et le front à l’aide de camions routiers et de camions tout-chemin.

Ils sont au nombre de trente-quatre, les dix-sept d’origine et ceux issus du dédoublement des premiers nommés. Ces nouveaux groupes portent le numéro de leur région d’origine augmenté de cent. Cela nous donne la situation suivante :

-La 1ère région militaire correspond à la Province d’Ile de France (Paris) et met sur pied les 1er et 101ème groupements de transport du train

-La 2ème région militaire correspond à la Province de Flandre-Picardie (Lille) et met sur pied les 2ème et 102ème groupements de transport du train

-La 3ème région militaire correspond à la Province de Normandie (Rouen) et met sur pied les 3ème et 103ème groupements de transport du train

-La 4ème région militaire correspond à la Province de Bretagne (Nantes) et met sur pied les 4ème et 104ème groupements de transport du train

-La 5ème région militaire correspond à la Province du Poitou (Poitiers) et met sur pied les 5ème et 105ème groupements de transport du train

-La 6ème région militaire correspond à la Province d’Aquitaine (Bordeaux) et met sur pied les 6ème et 106ème groupements de transport du train

-La 7ème région militaire correspond à la Province d’Occitanie (Toulouse) et met sur pied les 7ème et 107ème groupements de transport du train

-La 8ème région militaire correspond à la Province du Languedoc (Montpelier) et met sur pied les 8ème et 108ème groupements de transport du train

-La 9ème région militaire correspond à la Province de Provence (Marseille) et met sur pied les 9ème et 109ème groupements de transport du train

-La 10ème région militaire correspond à la Province Alpine (Grenoble) et met sur pied les 10ème et 110ème groupements de transport du train

-La 11ème région militaire correspond à la Province du Val de Rhône (Lyon) et met sur pied les 11ème et 111ème groupements de transport du train

-La 12ème région militaire correspond à la Province de Bourgogne (Dijon) et met sur pied les 12ème et 112ème groupements de transport du train

-La 13ème région militaire correspond à la Province d’Auvergne (Clermont-Ferrand) et met sur pied les 13ème et 113ème groupements de transport du train

-La 14ème région militaire correspond à la Province du Val de Loire (Tours) et met sur pied les 14ème et 114ème groupements de transport du train

-La 15ème région militaire correspond à la Province de Champagne (Chalons en Champagne) et met sur pied les 15ème et 115ème groupements de transport du train

-La 16ème région militaire correspond à la Province d’Alsace (Strasbourg) et met sur pied les 16ème et 116ème groupements de transport du train

-La 17ème région militaire correspond à la Province de Lorraine (Metz) et met sur pied les 17ème et 117ème groupements de transport du train

Tous les groupes ne peuvent être préservés faute de moyens matériels et de moyens humains. De plus certains groupes sont renvoyés vers l’arrière pour soutenir les unités défendant les frontières alpines et méridionales.

Ces nouveaux GTT sont organisés de la façon suivante :

-Un Etat-Major

-Un groupe de protection

-Un groupe de soutien logistique

-Quatre groupes de transport.

A l’issue de ce nouveau big-bang organisationnel, l’organisation des GTT est la suivante :

-Groupements de Transport du Train affectés au front : 1er,2ème, 3ème,4ème, 5ème,6ème, 7ème,12ème, 13ème, 14ème, 15ème, 16ème, 17ème, 101ème, 103ème, 105ème, 106ème, et 112ème GTT.

-Groupements de Transport du Train affectés hors zone des armées : 8ème, 9ème, 10ème, 11ème, 109ème et 110ème GTT.

Le Conflit (102) Europe Occidentale (68)

Armée Belge Libre

Cette Armée Belge Libre regroupe sous ce nom des unités belges et néerlandaises avec une participation symbolique du Luxembourg. Cette armée est officiellement créée le 7 mai 1950 soit trois jours après le déclenchement de l’opération NIBELUNGEN.

Cela ne veut pas dire que depuis le mois de juin 1949 les belges et les néerlandais se sont tournés les pouces mais il fallait se mettre d’accord sur les structures, la répartition des postes et surtout obtenir des alliés les armes et les véhicules. Comme naturellement les français et les britanniques privilégiaient leurs propres unités cela à pris beaucoup de temps.

Voilà pourquoi l’Armée Belge Libre (ABL) est d’office placée en Réserve Stratégique pour un engagement ultérieur.

-Un Etat-Major d’Armée

-Un Groupement de Soutien Logistique d’Armée

-Un Groupement Anti-Aérien de Campagne (GAAC)

Il à été fourni par les Pays-Bas avec deux batteries équipées de canons de 75mm Vickers model 1931 et deux batteries équipées de canons de 40mm Bofors.

-1er Corps d’Armée Belge

-Un Etat-Major

-Un Groupement de Soutien Logistique

-Un Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée disposant d’autos blindées Daimler Armoured Car Mk II et de chars légers M-24 Chaffee

-Un Régiment d’Artillerie Lourde disposant de deux groupes de 105L modèle 1947 (version améliorée du 105L modèle 1936S propre à la Belgique) et de deux groupes de 155mm M1A1.

-1ère Division d’Infanterie (BEL)

-Un état-major

-Un groupement de soutien logistique

-Un bataillon de reconnaissance équipées d’autos blindées Daimler Armoured Car Mk II et de motocyclistes

-Un bataillon de canons d’assaut disposant de canons d’assaut modèle 1950 (ex-GPM-4 Hotchkiss H-39 avec un obusier de 105C modèle 1935B)

-Un bataillon antichar et antiaérien disposant de canons antichars de 47mm modèle 1948 et de canons antiaériens Bofors de 40mm

-Trois régiments d’infanterie : 4ème régiment de ligne, 1er régiment de chasseurs à pied et 2ème régiment de grenadiers

-Un régiment d’artillerie disposant de canons de 75mm TAZ modèle 1939 et de canons de 105mm modèle 1946

-Un bataillon du génie

-Un bataillon de transmissions

2ème Division d’Infanterie (BEL)

-Un état-major

-Un groupement de soutien logistique

-Un bataillon de reconnaissance équipées d’autos blindées Daimler Armoured Car Mk II et de motocyclistes

-Un bataillon de canons d’assaut disposant de canons d’assaut modèle 1950

-Un bataillon antichar et antiaérien disposant de canons antichars de 47mm modèle 1948 et de canons antiaériens Bofors de 40mm

-Trois régiments d’infanterie : 12ème régiment de ligne, 1er régiment de carabiniers et 9ème régiment de chasseurs à pied

-Un régiment d’artillerie disposant de canons de 75mm TAZ modèle 1939 et de canons de 105mm modèle 1946

-Un bataillon du génie

-Un bataillon de transmissions

-2ème Corps d’Armée Belge

-Un Etat-Major

-Un Groupement de Soutien Logistique

-Un Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée disposant d’autos blindées Daimler Armoured Car Mk II et de chars légers M-24 Chaffee

-Un Régiment d’Artillerie Lourde disposant de deux groupes de 105mm belges et deux groupes de 155mm néerlandais.

-3ème Division d’Infanterie (BEL)

-Un état-major

-Un groupement de soutien logistique

-Un bataillon de reconnaissance équipées d’autos blindées Daimler Armoured Car Mk II et de motocyclistes

-Un bataillon de canons d’assaut disposant de canons d’assaut modèle 1950

-Un bataillon antichar et antiaérien disposant de canons antichars de 47mm modèle 1948 et de canons antiaériens Bofors de 40mm

-Trois régiments d’infanterie : 1er régiment de chasseurs ardennais, 7ème régiment de ligne et 3ème régiment de chasseurs à pied

-Un régiment d’artillerie disposant de canons de 75mm TAZ modèle 1939 et de canons de 105mm modèle 1946

-Un bataillon du génie

-Un bataillon de transmissions

-1ère Division Cuirassée Belge/Division Blindée «Piron»

-Un état-major

-Un groupement de soutien logistique

-Un bataillon de reconnaissance équipé d’autos blindées lourdes modèle 1950 (AM modèle 1940P) et de chars M-4 Sherman

-Deux régiments de chars équipés de Renault G2R à canon de 75mm, le 1er régiment de lanciers et le 2ème régiment de chasseurs à cheval

-Deux régiments d’infanterie motorisés montés sur véhicules tout-terrain type half-track, le 1er régiment de grenadiers et le 10ème régiment de ligne

-Un régiment d’artillerie automotrice équipés de M-7 Priest

-Un bataillon antichar et antiaérien disposant de canons antichars de 47mm modèle 1948 et de canons antiaériens Bofors de 40mm

-Un bataillon du génie

-Un bataillon de transmissions

Corps d’Armée Néerlando-Belge

-Un Etat-Major

-Un Groupement de Soutien Logistique

-Un Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée disposant de chars légers M-24 Chaffee fournis par la Belgique et d’autos blindées Daimler Armoured Car fournis par les Pays-Bas

-Un Régiment d’Artillerie Lourde néerlandais disposant de canons de 155mm M1A1.

1ère Division d’Infanterie (Néerlandaise)

-Un état-major

-Une compagnie de transmission

-Trois régiments d’infanterie : 1er, 7ème et 9ème régiments d’infanterie

-Un régiment d’artillerie : deux groupes de canons de 75mm TAZ modèle 1939 deux groupes de canons-obusiers de 25 livres

-Un bataillon antichar et antiaérien disposant initialement de canons antichars britanniques de 6 livres et de canons antiaériens de 20mm Oerlikon et de 40mm Bofors.

-Une compagnie de reconnaissance équipée d’autos blindées Daimler Armoured Car

-Une compagnie du génie

-Une compagnie de ravitaillement

-Une compagnie du train

4ème Division d’Infanterie (Belgique)

-Un état-major

-Un groupement de soutien logistique

-Un bataillon de reconnaissance équipées d’autos blindées Daimler Armoured Car Mk II et de motocyclistes

-Un bataillon de canons d’assaut équipés de canons d’assaut modèle 1950

-Un bataillon antichar et antiaérien disposant de canons anticharsde 47mm modèle 1948 et de canons antiaériens de 40mm Bofors

-Trois régiments d’infanterie : 3ème régiment de ligne, 5ème régiment de chasseurs à pied et 2ème régiment de carabiniers

-Un régiment d’artillerie équipés de canons de 75mm TAZ modèle 1939 et de canons de 105mm modèle 1946

-Un bataillon du génie

-Un bataillon de transmissions

1ère Division Blindée Néerlandaise/Division «Princesse Irène»

-Un état-major

-Une compagnie de transmission

-Un bataillon de reconnaissance (autos blindées Daimler Armoured Car et chars légers M-24 Chaffee)

-Une compagnie antichar disposant de chasseurs de chars M-10 Tank Destroyer

-Une compagnie antiaérienne disposant de canons de 40mm Bofors

-Deux demi-brigades composées chacune de deux bataillons de chars M-4 Sherman, un bataillon d’infanterie portée sur M-3 Halftrack et un bataillon d’artillerie automotrice disposant de M-7 Priest

-Une compagnie du génie

-Une compagnie de soutien logistique

2ème Armée Britannique

Cette 2nd Army (UK) regroupe les divisions qui avaient commencé la bataille de France sous commandement français. Elle dispose donc initialement de deux corps d’armée, les 4th et 5th British Corps en attendant l’arrivée d’autres divisions venues de Grande-Bretagne où elles brûlent d’en découdre. C’est ainsi que les deux corps d’armée doivent passer de deux à trois divisions d’infanterie.

4th British Corps (4th BC)

-Un Etat-major de Corps d’Armée

-Un Groupement de Soutien Logistique

-Un régiment antiaérien disposant de canons de 40mm Bofors et de 94mm Vickers

-Un régiment antichar disposant de canons de 6 et de 17 livres

-Deux régiments d’artillerie lourde (un régiment équipé de canons de 4.5 pouces un autre de 5.5 pouces)

-51th Highland Division

-58th Northumbrian Division

-49th (West Riding Infantry) Infantry Division

5th British Corp(5th BC)

-Un Etat-major de Corps d’Armée

-Un Groupement de Soutien Logistique

-Un régiment antiaérien disposant de canons de 40mm et de 94mm Vickers

-Un régiment antichar disposant de canons de 6 et de 17 livres

-Deux régiments d’artillerie lourde ‘un régiment équipé de canons de 4.5 pouces et un autre de 5.5 pouces)

-5th Infantry Division

-42nd East Lancashire Division

-54th East Anglian Infantry Division

NdA A terme un troisième corps d’armée britannique doit arriver sur le continent mais rien n’à été encore enclenché au moment de NIBELUNGEN. Ce corps d’armée doit normalement porter le numéro six.

7ème et 9ème Armée Françaises

Etat-majors qui doivent prendre sous leur autorité des unités placées en réserve, des unités en repos et/ou en reconstitution.

Ces etat-majors gèrent également l’entrainement des nouvelles recrues via des divisions-cadres qui reprennent les noms de divisions provisoirement ou non hors de combat en l’occurence les divisions suivantes :

7ème Armée

-7ème DI

-36ème DI

-41ème DI

-57ème DI

-58ème DI

9ème Armée

-62ème DI

-63ème DI

-71ème DI

-5ème DINA

-7ème DIC

Des etat-majors de corps d’armée sont également présents sous l’autorité des 7ème et 9ème Armée, des corps d’armée qui ne sont là aussi que des coquilles vides mais qui pourraient très vite remonter en puissance. Bien entendu ces corps d’armée pourraient aussi prendre en charge des divisions sur d’autres théâtre d’opérations avec ou sans les unités d’appui et de soutien qui y sont rattachés.

-2ème CA

-3ème CA

-4ème CA

-10ème CA

-11ème CA

-15ème CA

-19ème CA

-20ème CA

-21ème CA

-22ème CA

-27ème CA

-32ème CA

Le Conflit (89) Europe Occidentale (55)

Ordre de Bataille des forces alliées (1) Forces Terrestres

Préambule

Quand les allemands déclenchent l’opération HUBERTUS, les forces alliées sont entre deux eaux, elles ont un peu récupéré des terribles combats sur la terre de France mais sont encore loin d’être capables de repasser à l’offensive pour libérer les territoires occupés.

Le dispositif allié à l’ouest de Paris mélange unités expérimentées mais éprouvées avec des unités fraiches mais sans réelle expérience du combat.

Dans la mesure du possible, le général Villeneuve à essayé d’associer les deux dans l’espoir que les premières infusent leur expérience aux secondes et que ces dernières apportent leur énergie encore intacte.

Si quelques positions de campagne ont été construites, bien entendu les alliés savent qu’en cas de franchissement de La Seine par des unités allemandes il faudra tenir le plus longtemps possible puis se replier étapes par étapes.

Ce choix d’une défense en profondeur est une leçon des combats à l’ouest. Si une percée durant la première guerre mondiale n’était pas forcément rédhibitoire car les troupes d’exploitation mettait du temps à intervenir, en 1949 avec des unités motomécaniques c’est nettement plus problématique ce qui impose de multiplier les moyens de freinage.

Au delà de la zone des armées (50km au sud de La Seine, des positions de surêté sont aménagées pour contrer un raid motorisé surprise.

Ces positions sont tenus par les régiments territoriaux, par la gendarmerie et par des unités en cours de reconstitution. Une 10ème Armée est créée le 19 septembre 1949 pour commander ce dispositif et soulager les autres armées qui peuvent se concentrer sur les rives de La Seine.

7ème Armée

Passablement éprouvée, cette 7ème armée est un temps menacée d’être rayée des registres mais finalement pour des questions de moral des troupes et de propagande on décide de la maintenir en ligne pour tenir la rive sud de l’Estuaire de La Seine.

Les deux corps d’armée encore présents (14ème et 18ème CA) sont toujours là et vont être renforcés par le 17ème Corps d’Armée (17ème CA) issu de la Réserve Stratégique et qui brûle d’en découdre, frustré d’être rester spectateur des combats depuis le 10 mai 1949.

-Unités dépendant de la 7ème Armée :

-401ème RAAC : n’aligne plus que trois batteries antichars, une batterie de six canons de 75mm et deux batteries de douze canons antichars de 47mm soit un total de trente pièces.

-407ème Régiment de Pionniers (407ème RP) : aménage des positions défensives et sert de sentinelle pour compléter les unités en ligne.

-Groupement des BCC de la 7ème Armée (GBCC-507) : 7ème BCC douze FCM-42 et 32ème BCC seize FCM-42.

-18ème Corps d’Armée (18ème CA) :

618ème Régiment de Pionniers (618ème RP), 18ème GRCA (huit AMX-42 et huit AM modèle 1940P), 101ème RALT (un groupe de 105mm et un groupe de 155mm), 27ème GRDI (douze FCM-42 et douze AM modèle 1940P), 21ème DI, 68ème GRDI (douze Hotchkiss H-39 et douze AM modèle 1940P), 9ème DIM, 91ème GRDI (seize AMX-44 et seize AMP) et 1ère DINA.

-17ème Corps d’Armée (17ème CA) :

617ème Régiment de Pionniers (617ème RP), 17ème GRCA (douze AMX-42 et seize AM modèle 1940P), 143ème RALH (deux groupes de 105mm _canons de 105L modèle 1941T_ et deux groupes de 155mm _canons de 155L modèle 1945S_), 97ème GRDI (seize Hotchkiss H-39 et douze AMD), la 7ème DINA, le 75ème GRDI (seize AMX-42 et douze AMD) et la 5ème DIC.

-14ème Corps d’Armée (14ème CA) :

14ème GRCA (douze Hotchkiss H-39 et seize AM modèle 1940P), 125ème RALT (deux groupes de 105mm et un groupe de 155mm), 190ème RALT (deux groupes de 220C modèle 1916), 6ème GRDI (douze FCM-42 et huit AM modèle 1940P), 3ème DIM, 28ème GRDI (douze Hotchkiss H-39 et douze AMD), 24ème DI, 18ème GRDI (seize Hotchkiss H-39 et douze AMP) et 23ème Division d’Infanterie (23ème DI).

1ère Armée

-Unités dépendant directement de la 1ère Armée :

-GBCC-501 : 1er BCC (douze Renault R-40), 11ème BCC (trente-deux Renault R-40), 24ème BCC (six FCM-42), 34ème BCC (vingt-quatre FCM-42)

-1er GAAC : une batterie mixte (37 et 75mm)

-402ème RAAC : quatre batteries de douze canons antichars de 47mm et deux batteries de six canons antichars de 75mm soit un total de 60 pièces réparties entre les différents corps d’armée.

-19ème Corps d’Armée (19ème CA) placé en réserve d’armée avec son 619ème RP, son 19ème GRCA (douze AMX-42 et douze AM modèle 1940P), son 106ème RALH (un groupe de 105mm et un groupe de 155mm), un 3ème GRDI (huit AMX-42 et douze AM modèle 1940P), la 15ème DIM, le 80ème GRDI (huit Hotchkiss H-39 et douze AM modèle 1940P) et la 1ère Division Marocaine.

-4ème Corps de Cavalerie/1er Corps de Cavalerie Polonais : Un groupement antichar et antiaérien disposant de canons de 47mm Puteaux modèle 1937 et de canons de 40mm Bofors, les premiers étant antichars et les seconds antiaériens, Un régiment d’artillerie lourde disposant de trois groupes de 105mm équipés de canons de 105L modèle 1941T, une 10ème Division Blindée (Humber Armoured Car, Hotchkiss H-39, Renault R-40 et B-1bis) et une 21ème Division Blindée (Humber Armoured Car, Hotchkiss H-39, B-1bis). Ce corps d’Armée est également placé en réserve d’armée mais uniquement pour une contre-attaque offensive ou défensive.

31ème Corps d’Armée (31ème CA) :

631ème Régiment de Pionniers (631ème RP), 31ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (31ème GRCA) disposant de chars légers AMX-42 et d’automitrailleuses de découverte, 144ème Régiment d’Artillerie Lourde Hippomobile (144ème RALH), 76ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (76ème GRDI) (Hotchkiss H-39 et AMD) , 6ème Division d’Infanterie Coloniale (6ème DIC), 3ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie Polonais (3ème GRDIPol) disposant d’autos blindées Daimler Dingo et de chars légers AMX-44, 3ème Division d’Infanterie Polonaise (3ème DIP)

-20ème Corps d’Armée (20ème CA) :

620ème RP, 20ème GRCA (douze Hotchkiss H-39 et de douze AM modèle 1940P), 104ème RALT (un groupe de 105mm et d’un groupe de 155mm), 4ème GRDI (douze AMX-42 et de douze AM modèle 1940P), 12ème DIM, 95ème GRDI (huit Hotchkiss H-39 et douze AMD-178B des «Pan Pan » à canon de 47mm) et la 5ème DINA.

-1er Corps d’Armée Polonais (1er CAPol) :

un groupement antichar et antiaérien (canons antichars de 47mm et canons antiaériens de 40mm Bofors), un GRCA disposant de Daimler Armoured Car, un bataillon du génie, une régiment d’artillerie de marche avec deux groupes de 155mm et un groupe de 194mm, le 5ème GRDIPol (12 Daimler Dingo et 8 AMX-42), la 5ème DIP, le 6ème GRDIPol (huit Daimler Dingo et huit AMX-42) et la 1ère Division de Grenadiers de la Garde (1ère DGG).

-2ème Corps d’Armée :

602ème RP, 2ème GRCA (huit AMX-44 et douze AM modèle 1940P), 105ème RALH (un groupe de 155mm et deux groupes de 105mm), 191ème RALT (deux groupes de 220C), 7ème GRDI (dix AMX-44 et douze AM modèle 1940P), 1ère DIM, 92ème GRDI (dix AMX-44 et huit AM modèle 1940P) et la 2ème DINA.

2ème Armée

Unités dépendant directement de la 2ème Armée :

-412ème Régiment de Pionniers (412ème RP)

-2ème GAAC avec deux batteries mixtes de campagne qui se sont repartis les hommes disponibles, les hommes en surnombre ont été évacués vers la Bretagne et le Sud-Ouest pour préparer la mise au point de nouvelles unités.

-Groupement de Bataillons de Chars de Combat 502 (GBCC-502) : 2ème BCC (16 Renault R-40 à son arrivée sur la Seine, nombre qui remonte à vingt avec l’arrivée de chars de réserve), 10ème BCC (16 FCM-42), 18ème BCC (douze FCM-42 à l’arrivée sur la Seine mais seize a moment de l’attaque allemande) et 35ème BCC (vingt FCM-42)

A l’origine on trouvait d’ouest en est, les 5ème, 6ème et 22ème CA. Le 33ème CA issu de la Réserve Stratégique ne va pas relever l’un de ces trois CA mais va s’inserrer entre le 22ème CA et le 3ème CA qui dépend lui de la 9ème Armée, le 3ème Corps d’Armée couvrant le flanc sud-ouest de la Poche de Paris.

-5ème Corps d’Armée (5ème CA) :

605ème Régiment de Pionniers (605ème RP), 5ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (5ème GRCA) (douze FCM-42 et douze AM modèle 1940P), 110ème RALCH (un groupe de 105 et un groupe de 155mm), 194ème RALT (trois groupes de 220C modèle 1916), 93ème GRDI (huit FCM-42 et douze AM modèle 1940P), 3ème DINA, 64ème GRDI (douze Hotchkiss H-39 et douze AM modèle 1940P) et 55ème DI.

-6ème Corps d’Armée (6ème CA) :

606ème Régiment de Pionniers (606ème RP), 6ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (6ème GRCA) (dix FCM-42 et douze AM modèle 1940P), 118ème RALH (deux groupes de 105mm et un groupe de 155mm), 71ème GRDI (huit Hotchkiss H-39 et douze AM modèle 1940P), 1ère DIC, 36ème GRDI (douze Hotchkiss H-39 et douze AM modèle 1940P) et 41ème DI.

-22ème Corps d’Armée (22ème CA) :

622ème RP, 22ème GRCA (douze FCM-42 et douze AM modèle 1940P), 180ème RALT (un groupe de 105mm et un groupe de 155mm), 73ème GRDI (huit AMX-44 et seize AM modèle 1940P), 3ème DIC, 60ème GRDI (douze Hotchkiss H-39 et douze AMD-178B) et 71ème DI.

-33ème Corps d’Armée (33ème CA) :

633ème Régiment de Pionniers (633ème RP), 33ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (33ème GRCA) (seize AMX-42 et seize AM modèle 1940P), 146ème RALH (deux groupes de 105mm et deux groupes de 155mm), 57ème GRDI (seize FCM-42 et vingt-huit AM modèle 1940P), 62ème DI, 56ème GRDI (seize FCM-42 et vingt-huit AM modèle 1940P) et 63ème DI.

9ème Armée

Unités dépendant de l’état-major de la 9ème Armée :

-9ème GAAC : deux batteries mixtes de campagne (canons de 37mm et de 75mm)

-Groupement de Bataillons de Chars de Combat 509 (GBCC-509) : 16ème BCC (seize puis vingt-quatre Renault R-40), 29ème BCC (seize Renault R-40)

-102ème DIF (défense de la Ligne Chauvineau) : 42ème demi-brigade de mitrailleurs coloniaux, 148ème RIF, deux groupes du 160ème RAP. Il s’appuie sur le 21ème CA.

-3ème Corps d’Armée (3ème CA) : (couvre le flanc sud-ouest de la «Poche de Paris»)

3ème GRCA (12 AMX-44 et 12 AM modèle 1940P), 102ème RALT (deux groupes de 105mm et un groupe de 155mm), 361ème RALP (un groupe de 105mm et un groupe de 155mm), 1er GRDI (huit FCM-42 et douze AMP), 5ème DI, 30ème GRDI (12 FCM-42 et 12 AM modèle 1940P) et 18ème DI.

-15ème Corps d’Armée (15ème CA) : (couvre le flanc nord-ouest de la «Poche de Paris» entre le 3ème CA et le 21ème CA)

615ème RP, 15ème GRCA (seize Hotchkiss H-39 et douze AMD), 141ème RALH (un groupe de 105mm et deux groupes de 155mm), 72ème GRDI (douze AMX-42 et douze AM modèle 1940P), 2ème DIC, 74ème GRDI (seize Hotchkiss H-39 et douze AMP) et 4ème DIC.

-21ème Corps d’Armée (21ème CA) : (couvre le nord de la «Poche de Paris»)

621ème RP, 21ème GRCA (huit AMX-44 et douze AM modèle 1940P), 109ème RALH (un groupe de 105 et un groupe de 155mm), 66ème GRDI (huit AMX-42 et douze AM modèle 1940P), 53ème DI, 9ème GRDI (six AMX-42 et six AM modèle 1940P), 61ème DI.

-4ème Corps d’Armée (4ème CA) : (couvre le flanc est de la «Poche de Paris»)

604ème RP, 4ème GRCA (douze AMX-44 et douze AM modèle 1940P), 111ème RALCH (un groupe de 105mm et un groupe de 155mm), 356ème RALP (deux groupes de 105mm et un groupe de 155mm), 94ème GRDI (douze AMX-42 et douze AM modèle 1940P), 4ème DINA, 24ème GRDI (douze AMX-42 et douze AM modèle 1940P) et 22ème DI.

-32ème Corps d’Armée (32ème CA) :

(sud de la «Poche de Paris» sur La Seine) 632ème RP, 32ème GRCA (douze AMX-42 et douze AMD-178B), 145ème RALH (deux groupes de 105mm et deux groupes de 155mm), 77ème GRDI (douze AMX-44 et douze AMD-178B), 7ème DIC, 4ème GRDIPol (douze AMX-44 et douze Daimler Dingo) 4ème DIP.

Le Conflit (77) Europe Occidentale (43)

La 9ème Armée à été moins exposée par les combats en Belgique ce qui explique des pertes moins élevées. Les hommes et le matériel ont néanmoins été éprouvés par des combats aussi violents que durant le première conflit mondial.

C’est ainsi que le 481ème régiment de pionniers voit ses effectifs complétés par ceux du 402ème qui est dissous à cette occasion.

En ce qui concerne les bataillons de chars le 5ème BCC n’alignait plus que trente-deux Renault R-35 le 22 juin 1949. Au début août il est tombé à douze chars et est donc placé en réserve d’armée.

Le 16ème BCC qui disposait de quarante-cinq Renault R-40 le 22 juin 1949 n’aligne plus que trente-six au début du mois d’août.

Le 29ème BCC lui disposait de quarante chars à la fin du mois de juin, nombre tombé début août à trente-deux avec des chars réparés et des chars issus des stocks. Le 39ème BCC qui disposait de trente-deux chars à la fin du mois de juin n’en à plus que dix-huit début août même si le nombre va très vite remonter avec le retour des blessés et l’arrivée de nouveaux chars.

La 102ème DIF qui est l’équivalent d’un corps d’armée à combattu pour tenir le secteur de frontière dont elle assurait la défense. Elle à subit des pertes sensibles et doit être placée en réserve pour reconsitution si reconsitution il y à ce qui n’est pas certain à 100%.

Le 9ème Groupement Anti-Aérien de Campagne (9ème GAAC) n’aligne plus que deux batteries mixtes de campagne tirant aussi bien contre-avions que contre-terre.

Eprouvé par les combats en Belgique et dans le nord de la France, le 3ème Corps d’Armée (3ème CA) est mis au repos et remplacé en première ligne par le 15ème CA issu de la Réserve Stratégique.

Le 3ème GRCA avait connu une relative période de repos après son aventure en Belgique. Il avait néanmoins repris rapidement le combat avec de nouveaux chars (des AMX-44) et des nouvelles automitrailleuses puissantes.

Le 102ème RALT voit ses moyens réduits faute de matériel à un groupe de 105mm et un groupe de 155mm. Sa remontée en puissance est prévue mais va dépendre moins du matériel que du retour et/ou de l’arrivée de nouveaux artilleurs. Même chose pour le 361ème RALP qui ne comprend plus qu’un groupe de 105L et un groupe de 155L.

Le 1er GRDI voit ses moyens être réduits à six FCM-42 et huit AM modèle 1940P alors que le 30ème GRDI qui à bénéficié d’un premier recomplément dispose encore de huit FCM-42 et de douze automitrailleuses puissantes.

Si la 5ème DIM est restée sous l’autorité de son corps d’armée, la 1ère division de chasseurs ardennais à été placée en réserve d’armée le 27 juin 1949 pour éviter les complications politiques suite à la capitulation des troupes belges à Ostende. Elle est relevée par la 18ème DI qui à eu le temps de récupérer de ses durs combats dans les Ardennes Belges.

Après accord du gouvernement belge en exil cette division va rallier le sud de La Seine comme «réserve stratégique». Comme nous le verrons par la suite, cette division sera finalement dissoute pour permettre de faire renaitre une armée belge digne de ce nom.

Le 15ème Corps d’Armée (15ème CA) qui remplace le 3ème CA est donc en pleine possession de ses moyens. Il comprend le 615ème RP, le 15ème GRCA (vingt Hotchkiss H-39 et vingt-quatre automitrailleuses de découverte), le 141ème RALH (deux groupes de 105L modèle 1941T et deux groupes de 155L modèle 1945S), le 72ème GRDI (chars légers AMX-42 et automitrailleuses puissantes), la 2ème Division d’Infanterie Coloniale (2ème DIC), le 74ème GRDI (chars légers Hotchkiss H-39 et automitrailleuses puissantes) et la 4ème Division d’Infanterie Coloniale (4ème DIC).

Le 4ème Corps d’Armée (4ème CA) est toujours là avec un 604ème RP affaiblit mais qui à conservé toute sa cohésion opérationnelle. Même chose pour le 4ème GRCA qui aligne seize AMX-44 et seize automitrailleuses puissantes pour éclairer, couvrir et flanquer. En revanche le 111ème RALCH à perdu un peu de sa superbe avec seulement deux groupes de 105mm et un groupe de 155mm.

Ce corps d’armée dispose également du 356ème RALP issu de la réserve générale avec deux groupes de 105mm et un groupe de 155mm de quoi compenser les pertes en bouches à feu.

Le 94ème GRDI qui assure l’éclairage de la 4ème DINA aligne encore douze AMX-42 et douze automitrailleuses puissantes. Même chose pour le 24ème GRDI rattaché à la 22ème DI.

Le 21ème Corps d’Armée (21ème CA) dispose d’un 621ème RP très affaiblit (au point que sa dissolution à été évoquée), d’un 21ème GRCA qui possède seize AMX-44 et seize automitrailleuses puissantes, d’un 109ème RALH qui possède encore ses quatre groupes (deux de 105mm et deux de 155mm), du 66ème GRDI qui assure l’éclairage de la 53ème DI avec ses douze chars légers AMX-42 et ses seize automitrailleuses puissantes. Même mission pour le 9ème GRDI qui avec douze AMX-42 et douze automitrailleuses puissantes assure l’éclairage de la 61ème DI.

Le 32ème Corps d’Armée (32ème CA) est moins entamé que les autres car issu de la Réserve Stratégique et déployé uniquement après le repli sur la France des éléments de la 9ème Armée engagés outre-quiévrain.

Il comprend toujours le 632ème RP, le 32ème GRCA (qui dispose de seize AMX-42 et de seize AMD-178B), du 145ème RALH (deux groupes de 105mm et deux groupes de 155mm), du 77ème GRDI (seize AMX-42 et seize automitrailleuses de découverte), de la 7ème DIC, du 4ème GRDI Pol (seize AMX-44 et seize Daimler Dingo) et de la 4ème DIP.

La 2ème Armée chargée de couvrir les Ardennes depuis le sol français à été peu entamée par les combats en Belgique, un peu plus par les combats sur la terre de France.

Elle assure la défense de Sedan, Montmedy et Rethel, la 2ème Armée s’arquant vers le sud pour couvrir le flanc nord de la 3ème Armée chargée notamment de la défense de Reims où les preux polonais vont s’illustrer.

Quand elle se replie vers le sud elle dispose encore des moyens suivants :

-Le 412ème Régiment de Pionniers est toujours là et peu entamé. Il continue son travail de l’ombre à construire des obstacles et à sécuriser des zones, déchargeant les unités d’active de missions secondaires.

-Au 10 mai 1949 le GBCC (Groupement des Bataillons de Chars de Combat) de la 2ème Armée disposait de quatre bataillons de chars légers soit 180 chars. Début août le nombre est tombé à seulement 126 mais cela s’explique par la réparation rapide de chars endommagés et surtout l’arrivée de chars issus des stocks.

C’est ainsi que le 2ème BCC disposait encore de 32 Renault R-40, le 10ème BCC de 36 FCM-42, le 18ème BCC de 30 FCM-42 et le 35ème BCC de 28 Renault R-40.

-Le 2ème Groupement Anti-Aérien de Campagne (2ème GAAC) est toujours là. Il à adopté l’organisation de campagne avec trois batteries mixtes en remplacement des deux batteries légères et des deux batteries lourdes du temps de paix. Comme les autres GAAC il va à la fois tirer contre-avions et contre-terre.

Le 5ème Corps d’Armée (5ème CA) dispose encore du 605ème Régiment de Pionniers (quasiment intact), du 5ème GRCA (seize FCM-42 et seize AM modèle 1940P), du 110ème RALCH (deux groupes de 105L modèle 1941T et deux groupes de 155L modèle 1917), du 194ème RALT issu de la Réserve Générale (quatre groupes de 220C), du 93ème GRDI (seize FCM-42 et seize AM modèle 1940P), de la 3ème DINA, du 64ème GRDI (seize Hotchkiss H-39 et vingt-quatre automitrailleuses puissantes) et de la 55ème DI.

Le 6ème Corps d’Armée (6ème CA) dispose encore du 606ème Régiment de Pionniers, du 6ème GRCA (seize FCM-42 et seize AM modèle 1940P), du 118ème RALH (deux groupes de 105L modèle 1936S et deux groupes de 155L modèle 1917), du 71ème GRDI (douze Hotchkiss H-39 et dix-huit AM modèle 1940P), de la 1ère DIC, du 36ème GRDI (composition identique du 71ème GRDI) et de la 41ème DI.

Le 22ème Corps d’Armée (22ème CA) comprend encore le 622ème Régiment de Pionniers (622ème RP), du 22ème GRCA (seize FCM-42 et seize AM modèle 1940P), du 180ème RALT (deux groupes de 105L modèle 1941T et deux groupes disposant de canons de 155 GPF-T), d’unités du génie et de soutien, du 73ème GRDI (douze AMX-44 et vingt AM modèle 1940P), de la 3ème DIC, du 60ème GRDI (seize Hotchkiss H-39 et seize AMD-178B) et de la 71ème DI.

Les 1er et 2ème Corps de Cavalerie placés sous l’autorité du GA n°1 ont mené des raids, des coups de sonde pour couvrir le repli des unités de mêlée et surtout user les pointes avant des unités allemandes. Ces opérations appelées après guerre «opérations-éclairs» étaient menés en liaison avec l’artillerie et l’aviation.

Pour éviter que ce repli ne soit trop rapidement suivit d’un second, le général Villeneuve décide d’engager enfin le 1er Corps d’Armée Cuirassé (1er CAC) et ses trois divisions (1ère, 3ème et 5ème DCui) face aux unités allemandes notamment le 1. Panzerkorps qui fait face à une opposition nettement plus musclée que celle des troupes néerlandaises.

Cet engagement va se faire dans le secteur de la 9ème Armée qui est la première armée à ne pas bénéficier du cours de la Somme comme «barrière naturelle» même si comme le dira le général Villeneuve «une barrière naturelle comme des obstacles cela n’à d’utilité que si c’est battu par les feux pour empêcher sapeurs et pontonniers de travailler».

Es-ce le seul objectif ? On peut en douter car le 12ème GRDI et la 4ème DI sont associés à cet assaut comme si le général Villeneuve avait une autre idée derrière la tête. Comme les mémoires du «Général Tornade» et les archives sont muettes à ce sujet cela restera une énigme de l’histoire militaire.

Les français tirent les premiers le 9 août 1949 et surprennent les allemands. L’assaut se fait sans préparation d’artillerie ni attaques aériennes, l’arrivée des ARL-44 et autres Renault G1R surprend l’infanterie allemande.

D’un seul coup l’artillerie se déchaine selon un ballet bien plus savant que le simple matraquage du premier conflit mondial. Des frappes rapides et brutales suivit d’un tir de barrage, un ballet savant orchestré de main de maitre par les artilleurs du 1er CAC et du reste de la 9ème Armée qui déclenchent le feu de Wotan.

Dans certains cas on assiste à des moments de panique digne de ceux qu’avaient connu les soldats allemands confrontés aux premiers chars.

Es-ce le renversement tant attendu ? Hélas non car les allemands se ressaisissent très vite en faisant donner l’aviation et l’artillerie pour bloquer l’avancée de la 1ère Division Cuirassée alors que la 3ème avance toujours. De son côté la 5ème se tiens prêts à soutenir l’une des deux divisions. Même chose pour la 4ème DI et le 12ème GRDI.

Les combats sont violents, les pertes terribles dans les deux camps. Nombre de blindés sont abandonnés sur le champ de bataille, certains chars changeant de camp de manière plus ou moins définitive.

Si les français vont dominer du 9 au 13 août avec l’engagement de tous les moyens à partir du 14 août 1949 les allemands reprennent la maitrise des opérations même si les français vont tenir encore trois jours jusqu’au 17 août 1949 quand le 1er Corps d’Armée Cuirassé passablement affaiblit se repli non sans lancer une ultime charge pour calmer les ardeurs des envahisseurs venus d’outre-Rhin.

A l’issue de cette bataille les allemands restent maitres du champ de bataille mais leur affaiblissement est tel que les allemands ne peuvent reprendre aussitôt leur avancée. Il leur faut regrouper leurs unités, évacuer leurs chars endommagés pour les réparer, évacuer les chars ennemis. Certaines épaves seront encore là à la fin de l’année !

Sans l’intervention des «gros frères» du 1er CAC les alliés auraient du probablement se replier bien plus vite sur la Seine avec le risque que la retraite ne tourne à la déroute.

Finalement les allemands ne vont reprendre leur avancée sur La Somme qu’à partir du 18 août en tenant à trois reprises de franchir un fleuve qui n’est pourtant ni le Nil, ni la Volga et encore moins l’Amazone. Seulement voilà ce fleuve qui arrose Amiens et Abbeville est solidement tenu par des unités expérimentés et surtout motivés.

Ce n’est donc qu’au quatrième assaut le 22 août que le fleuve est franchit, les alliés réculant méthodiquement sans panique. Même l’arrivée des chars ou des unités motocyclistes ne troublent plus les troupes alliées. Même les réservistes sur lesquels certains émettaient des doutes sur leurs capacités font face aux troupes allemandes avec vigueur et motivation.

A cette époque la décision à été prise de se replier sur La Seine aussi la mission des corps d’armée présents sur La Somme c’est de se replier progressivement sur le grand fleuve en infligeant le plus de pertes possibles aux allemands .

Comme ailleurs, les villes sont autant de points d’appui sur lesquels peut s’appuyer la résistance alliée mais les populations sont là moins favorables aux combats urbains. On assiste à quelques mouvements d’humeur de la population civile et des autorités locales (vite rappelées à l’ordre par le gouvernement) mais aussi à des bagarres entre soldats et civils ! Si ce dernier phénomène n’est pas la norme cela tempère l’image d’une France unie et combattant les allemands comme un seul homme.

En dépit du fait qu’il y à très peu de fortifications (tout juste quelques blockhaus de campagne, quelques positions sommairement aménagées), les villes de la région vont tenir longtemps. C’est ainsi que le port de Dieppe ne tombe que le 5 septembre 1949 après dix jours d’une folle résistance qui stupéfie la France et le monde. Bon cela se paye au prix fort puisque la ville est détruite à 95%.

C’est le 18ème Corps d’Armée (18ème CA) qui à donné de sa personne et autant dire qu’il n’à pas laissé sa part aux chiens comme le dit la sagesse populaire. Son affaiblissement est pattant mais son commandant le général Galnier-Denis refuse d’être évacué annonçant qu’ils combattront jusqu’au bout et qu’il est pour eux hors de question de quitter «La sainte terre de France».

Devant une telle détermination le général Villeneuve dont le général Galnier-Denis est l’un des protégés ordonne que le 18ème CA couvre la côte puis franchisse La Seine pour tenir le fleuve en soutien des autres unités alliés et des Corps d’Armée de la Réserve Stratégique qui n’ont pas encore été engagés. En fait c’est toute la 7ème Armée qui va passer le fleuve en laissant le BEF tenir la rive nord et les villes de Rouen et du Havre.

Le 18ème CA va également défendre le port de Fécamp qui tombe le 12 septembre 1949. Il est clairement réduit à peu de choses mais est encore plein de vigueur comme le reconnaît son chef qui blessé à trois reprises refuse d’être évacué.

Quand il franchit La Seine le 19 septembre, le 18ème CA n’aligne plus qu’un 618ème RP réduit à peu de chose, d’un 18ème GRCA qui possède encore une poignée de véhicules, d’un groupe de 105mm et un groupe de 155mm au sein du 101ème RALT, d’un 27ème GRDI très affaiblit, d’une 21ème DI réduite à 60% de ses effectifs, d’un 68ème GRDI qui dispose encore de bonnes capacités opérationnelles alors que la 9ème DIM possède encore 75% de ses effectifs et de ses moyens opérationnels.

Le 14ème CA franchit La Seine le lendemain après avoir été relevé par des troupes britanniques non sans que la Luftwaffe ne vienne saluer ce repli par quelques menus bombardements et mitraillages ce qui occassionne quelques pertes malgré l’intervention vigoureuse de la chasse et de la DCA.

La Seine devient pour les pilotes allemands «L’allée de la mort» (Todeselle) tant les alliés ont déployé de pièces de DCA lourdes et légères pour couvrir le passage de leurs troupes sur la rive sud de La Seine. A cela s’ajoute la chasse mais aussi des générateurs de fumée, des ballons de barrage et un savant camouflage.

Le 14ème Corps d’Armée à moins souffert que le 18ème CA mais à naturellement laissé des plumes dans des combats bien plus violents qu’entre 1914 et 1918, la puissance de feu décuplée, l’omniprésence de l’aviation et des facteurs politico-idéologiques à mon sens bien plus prononcés que trente ans plus tôt.

Si le 614ème RP détruit sur La Somme n’à pas été reconstitué, le 14ème GRCA très affaiblit à retrouvé des couleurs en recevant de nouveaux Hotchkiss H-39 et de nouvelles AM modèle 1940P en l’occurrence douze et seize véhicules. Les vétérans cohabitent avec de jeunes conscrits frais émoulus des centres d’entrainement.

Le 125ème RALT est parvenu à sauver l’essentiel de ses moyens avec deux groupes de 105mm et un groupe de 155mm mais le 190ème RALT à perdu de nombreux canons de 220C modèle 1916, réduisant sa puissance de feu à deux groupes seulement ce qui est toujours mieux que rien.

Le 6ème GRDI à perdu une partie de ses moyens mais reste une unité d’un bon niveau opérationnel tout comme la 3ème DIM. En revanche le 28ème GRDI est clairement affaiblit tout comme la 24ème DI.

A ces deux corps d’armées s’ajoutent des unités dépendant directement de la 7ème Armée comme le 401ème Régiment d’Artillerie Anti-Char qui après avoir combattu sur la Somme et sur les côtes de la Manche parvient à faire passer quelques pièces sur la rive sud tout en laissant quelques canons de 75mm aux canadiens avec des artilleurs volontaires pour les servir.

Le 407ème Régiment de Pionniers (407ème RP) qui à bénéficié de la dissolution du 417ème RP à continué son travail de l’ombre, aménageant positions défensives, créant des obstacles en liaison avec les sapeurs du génie pour ralentir les allemands. Ils faisaient parfois le coup de feu et si au début certains fantassins les prenaient de haut très vite ils se faisaient accepter comme des combattants à part entière.

Le 7ème BCC qui ne disposait plus que de douze FCM-42 avait été mis en réserve d’armée une fois la 7ème Armée passée sur la rive sud de la Somme. Le repit accordé par les allemands ont permis le retour des blessés, l’arrivée de nouveaux membres d’équipage et surtout de nouveaux chars légers permettant de faire remonter le nombre de chars à trente-six. Ils vont combattre jusqu’au passage de la 7ème Armée au sud de La Seine. Il ne lui restait alors que douze FCM-42.

Le 17ème BCC dissous suite au passage de La Somme sans chars n’est pas reconstitué avant la fin de la Campagne de France. Le 32ème BCC disposait encore de seize FCM-42 qui vont recevoir le renfort de douze engins. Une fois le bataillon sur la rive sud de La Seine, il ne lui restait que seize chars en plus ou moins bon état.

Le 7ème GAAC qui avait été dissous avant le passage de la Somme (son personnel à été évacué vers la Grande-Bretagne) n’à pas été reconstitué, le personnel ralliant la France pour armer d’autres unités de DCA.

A noter que la 4ème DI et le 12ème GRDI qui ont combattu aux côtés du 1er CAC retrouvent le commandement de la 7ème Armée mais sont placés en réserve d’armée pour repos et recomplément des moyens et des effectifs.

Pour faire face à l’affaiblissement de la 7ème Armée, décision est prise non sans débats et hésitation de transférer des divisions de la 5ème Armée qui monte la garde sur les Alpes contre une probable/possible/potentielle/hypothétique attaque italienne (rayez les mentions inutiles).

Deux divisions vont rallier l’estuaire de La Seine, la 23ème DI placée sous le commandement du 14ème CA et la 1ère DINA placée sous le commandement du 18ème CA.

Le Conflit (72) Europe Occidentale (38)

Réserve Générale

Artillerie

-364ème Régiment d’Artillerie Lourde Coloniale (364ème RALC) disposant de deux groupes de canons de 105L modèle 1936S et deux groupes de canons de 155L GPF-T.

Ce régiment est déployé en soutien du 1er Corps d’Armée (1er CA) participe à la défense de Dunkerque. Les hommes seront évacués in extremis avant la chute de la cité de Jean Bart mais les pièces devront être sabotées (certaines seront remises en état par les allemands).

-17ème Régiment Léger d’Artillerie (17ème RLA) : trois groupes de trois batteries de quatre canons de 75mm TAZ modèle 1939. Ce régiment à été déployé en Corse où il perdu l’essentiel de son matériel. Il est donc en cours de reconstitution dans le sud de la France.

-34ème Régiment Léger d’Artillerie (34ème RLA) : trois groupes de trois batteries de quatre canons de 75mm TAZ modèle 1939. Ce régiment était toujours en réserve à la fin du mois de juin.

-43ème Régiment Léger d’Artillerie (43ème RLA) : trois groupes de trois batteries de quatre canons de 75mm TAZ modèle 1939. Suite à l’attaque allemande de l’opération TIGER, le régiment reçoit l’ordre de se déployer à Verdun et de tenir cette ville hautement symbolique.

-184ème régiment d’artillerie lourde tractée (184ème RALT) : trois groupes de deux batteries de 194GPF montés sur affût chenillé Rimailho. Affecté à la 3ème Armée et plus précisément au 24ème CA.

-185ème régiment d’artillerie lourde tractée (185ème RALT) qui dispose de quatre groupes de canons de 155 GPF/GPF-T. Conservé en Réserve Générale.

-188ème régiment d’artillerie lourde tractée (188ème RALT) : quatre groupes de canons de 155 GPF, ce régiment étant affecté à la 4ème Armée plus précisément au 25ème Corps d’Armée (25ème CA)

-Le 190ème Régiment d’Artillerie Lourde Tractée (190ème RALT) est équipé de 4 groupes de 220C16 et est affecté à la 7ème Armée plus précisément au 18ème CA.

-Le 191ème Régiment d’Artillerie Lourde Tractée (191ème RALT) dispose lui aussi de 4 groupes de 220C16. Il est affecté à la 1ère Armée plus précisément le 2ème CA.

-Le 192ème Régiment d’Artillerie Lourde Tractée (192ème RALT) dispose lui aussi de 4 groupes de 220C16. Il est conservé en Réserve Générale.

-Le 194ème Régiment d’Artillerie Lourde (194ème RAL) dispose lui aussi de 4 groupes de 220C16. Il est affecté à la 2ème Armée plus précisément au 5ème CA.

-Le 195ème Régiment d’Artillerie Lourde (195ème RAL) dispose lui aussi de 4 groupes de 220C16. Il est affecté à la 6ème Armée plus précisément au 28ème CA.

-196ème régiment d’artillerie lourde tractée (196ème RALT) dispose lui aussi de 4 groupes de 220C16. Il est conservé en Réserve Générale.

-Le 197ème Régiment d’Artillerie Lourde (197ème RAL) dispose lui aussi de 4 groupes de 220C16 et est conservé en Réserve Générale.

-Le 171ème Régiment d’Artillerie Lourde à Grande Puissance (171ème RALGP) dispose de deux groupes équipés de mortiers de 280mm Schneider TR. Il est conservé en Réserve Générale.

-Le 172ème Régiment d’Artillerie Lourde à Grande Puissance (172ème RALGP) dispose de deux groupes équipés de mortiers de 280mm Schneider TR. Il est conservé en Réserve Générale.

-Le 173ème Régiment d’Artillerie Lourde à Grande Puissance (173ème RALGP) dispose de trois groupes à deux batteries de quatre canons de 220L modèle 1917. Il est conservé en Réserve Générale.

-Le 174ème Régiment d’Artillerie Lourde à Grande Puissance (174ème RALGP) dispose de trois groupes à deux batteries de quatre canons de 220L modèle 1917. Il est conservé en Réserve Générale.

-351ème Régiment d’Artillerie Lourde Portée (351ème RALP) dispose de trois groupes de canons de 105L modèle 1936S. Il est affecté à la 8ème Armée plus précisément au 10ème CA.

-355ème Régiment d’Artillerie Lourde Portée (355ème RALP) disposant de trois groupes de trois batteries de quatre canons de 105L modèle 1941T. Il est conservé en Réserve Générale.

-356ème Régiment d’Artillerie Lourde Portée (356ème RALP) disposant de deux groupes de canons de 105L modèle 1941T et un groupe de 155 Grande Puissance Filloux-Touzard. Ce régiment est affecté à la 9ème Armée plus précisément au 4ème Corps d’Armée.

-357ème Régiment d’Artillerie Lourde Portée (357ème RALP) disposant de trois groupes de canons de 105L modèle 1941T. Il est conservé en Réserve Générale.

-364ème Régiment d’Artillerie Lourde Portée (364ème RALP) disposant de trois groupes de canons de 155 Grande Puissance Filloux-Touzard.Il est conservé en Réserve Générale.

-370ème Régiment d’Artillerie Lourde sur Voie Ferrée (370ème RAVLF) : entretien et aménagement des voies nécessaires au déploiement. Cette unité s’est divisée en détachements rattachés à chaque régiment d’artillerie lourde sur voie ferrée.

-371ème Régiment d’Artillerie Lourde sur Voie Ferrée : 1er groupe avec huit obusiers de 400mm modèle 1915 en deux batteries de quatre pièces, 2ème groupe disposant de huit canons de 340mm modèle 1912 en deux batteries de quatre pièces et un 3ème groupe avec huit canons de 320mm répartis en deux batteries de quatre pièces. Ce régiment est affecté à la 3ème Armée.

-372ème Régiment d’Artillerie Lourde sur Voie Ferrée (372ème RALVF) : 1er groupe équipé de huit obusiers de 400mm modèle 1915 répartis en deux batteries, 2ème groupe équipé de sept canons de 340mm modèle 1912 répartis en deux batteries de deux pièces et une batterie de trois pièces, 3ème groupe avec huit canons de 320mm répartis en deux batteries de quatre pièces. Ce régiment est affecté à la 6ème Armée.

-373ème Régiment d’Artillerie Lourde sur Voie Ferrée (373ème RALVF) : deux groupes de trois batteries de deux canons de 240mm modèle 1944. Ce régiment est conservé en Réserve Générale pour une future offensive contre l’Allemagne.

-374ème Régiment d’Artillerie Lourde sur Voie Ferrée (374ème RALVF) : deux groupes de trois batteries de deux canons de 240mm modèle 1944. Ce régiment est affecté au GA n°3 pour couvrir la Ligne Maginot Alpine et empêcher les italiens de forcer les Alpes.

-401ème Régiment Autonome Antichar (401ème RAAC) : trois groupes à quatre batteries (deux de 47mm et deux de 75mm). Il est affecté à la 7ème Armée et non détaché aux différents corps d’armée pour faire masse.

-402ème Régiment Autonome Antichar (402ème RAAC) : trois groupes à quatre batteries (deux de 47mm et deux de 75mm). Il est affecté à la 1ère Armée et non détaché aux différents corps d’armée pour faire masse.

-403ème Régiment Autonome Antichar (403ème RAAC) : trois groupes à quatre batteries (deux de 47mm et deux de 75mm). Ce régiment est affecté à la 3ème Armée et non détaché aux différents corps d’armée pour faire masse.

-404ème Régiment Autonome Antichar (404ème RAAC) : trois groupes à quatre batteries (deux de 47mm et deux de 75mm). Ce régiment est affecté à la 6ème Armée et non détaché aux différents corps d’armée pour faire massee.

-405ème Régiment Autonome Antichar (405ème RAAC) : trois groupes à quatre batteries (deux de 47mm et deux de 75mm). Il est conservé en Réserve Générale.

-406ème Régiment Autonome Antichar (406ème RAAC) : trois groupes à quatre batteries (deux de 47mm et deux de 75mm). Il est conservé en Réserve Générale.

Bataillons de chars de Quartier Général

La Réserve Générale comprend également huit bataillons de chars de combat équipés de B-1ter, ultime évolution de la famille B-1 même si l’ARL-44 doit beaucoup aux différentes déclinaisons du B-1.

Ces bataillons ont été créé pour offrir au commandant en chef de l’armée de terre, une réserve de puissance utilisable selon sa seule volonté pour par exemple soutenir une division d’infanterie en phase défensive, renforcer une DLM ou obtenir la percée tant recherchée durant le premier conflit mondial.

Le 70ème BCC est créé en juin 1941, le 71ème BCC en septembre 1941, le 72ème BCC en janvier 1942, le 73ème BCC en avril 1942, le 74ème BCC en juillet 1942, le 75ème BCC en octobre 1942, le 76ème BCC en janvier 1943 et le 77ème BCC en juin 1943.

Ces bataillons vont chacun disposer de 34 B1ter, répartis selon le même modèle que les BCC équipés de chars lourds. On arrive un total de 272 chars en ligne auxquels s’ajoutent 136 chars de réserve dont certains seront ultérieurement détourellés pour remplacer des B1Bis utilisés sans tourelle pour le dépannage.

Les huit bataillons de quartier général étaient encore équipés de B1ter en septembre 1948 bien que leur rééquipement en ARL-44 avait été sérieusement envisagé puis repoussé ultérieurement jusqu’à ce que la guerre paralyse provisoirement tout rééquipement majeur sauf après engagement au combat.

En juin 1949 cette masse reste encore sous les ordres du commandant en chef de l’armée de terre sous la forme de deux groupements blindés, le 1er groupement disposant des 70ème, 72ème, 74ème et 76ème, le 2ème groupement disposant des 71ème, 73ème, 75ème et 77ème BCC.

Après le déclenchement de l’offensive allemande, ces groupements vont être déployés en soutien du GA n°1 et du GA n°2.

Génie

-La Brigade des chemins de fer de Versailles dispose du 5ème régiment de sapeurs de chemin de fer de Versailles et le 15ème régiment de sapeurs de chemin de fer de Toul. Le premier va entretenir le réseau attribué au GA n°1 et le second au réseau attribué au GA n°2.

-La Brigade des télégraphistes de Paris dispose du 8ème régiment de sapeurs-télégraphistes à Versailles, le 18ème à Nancy, le 28ème à Montpellier et le 38ème à Montargis.

On trouve également sept régiments de réserve générale, des régiments de sapeurs-mineurs, le 1er stationné à Strasbourg, le 2ème à Metz, le 3ème à Arras, le 4ème à Grenoble, le 6ème à Angers, le 7ème à Avignon et le 10ème à Besançon. Ces régiments vont être en première ligne pour aménager des lignes de défense, construire des ponts, réaliser des coupures et des destructions.

Ces différents régiments vont être chargés de travaux d’infrastructures pour maintenir ou remettre en état routes, ponts, voies de chemins de fer mais vont aussi être chargés de maintenir en état les réseaux de communication et de saboter tout ce qui pouvait être saboté pour ralentir l’ennemi.

Avec les régiments de pionniers, ils vont également aménager de nombreuses positions fortifiées de campagne souvent aidés par des civils qui ne voulaient ou ne pouvaient évacuer.

Train

En ce qui concerne les unités de soutien outre les unités endivisionnées on trouve dans chaque région militaire (au nombre de 17) un groupement de transport du train pouvant en quatre ou cinq rotations transporter une DI à l’aide camions routiers et de camions tout-chemin. Ces groupements qui portent le numéro de leur région militaire se dédoublent à la mobilisation, les nouveaux groupes créés portant le numéro de leur corps d’origine augmenté de cent.

Cela nous donne la situation suivante :

-La 1ère région militaire correspond à la Province d’Ile de France (Paris) et met sur pied les 1er et 101ème groupements de transport du train

-La 2ème région militaire correspond à la Province de Flandre-Picardie (Lille) et met sur pied les 2ème et 102ème groupements de transport du train

-La 3ème région militaire correspond à la Province de Normandie (Rouen) et met sur pied les 3ème et 103ème groupements de transport du train

-La 4ème région militaire correspond à la Province de Bretagne (Nantes) et met sur pied les 4ème et 104ème groupements de transport du train

-La 5ème région militaire correspond à la Province du Poitou (Poitiers) et met sur pied les 5ème et 105ème groupements de transport du train

-La 6ème région militaire correspond à la Province d’Aquitaine (Bordeaux) et met sur pied les 6ème et 106ème groupements de transport du train

-La 7ème région militaire correspond à la Province d’Occitanie (Toulouse) et met sur pied les 7ème et 107ème groupements de transport du train

-La 8ème région militaire correspond à la Province du Languedoc (Montpelier) et met sur pied les 8ème et 108ème groupements de transport du train

-La 9ème région militaire correspond à la Province de Provence (Marseille) et met sur pied les 9ème et 109ème groupements de transport du train

-La 10ème région militaire correspond à la Province Alpine (Grenoble) et met sur pied les 10ème et 110ème groupements de transport du train

-La 11ème région militaire correspond à la Province du Val de Rhône (Lyon) et met sur pied les 11ème et 111ème groupements de transport du train

-La 12ème région militaire correspond à la Province de Bourgogne (Dijon) et met sur pied les 12ème et 112ème groupements de transport du train

-La 13ème région militaire correspond à la Province d’Auvergne (Clermont-Ferrand) et met sur pied les 13ème et 113ème groupements de transport du train

-La 14ème région militaire correspond à la Province du Val de Loire (Tours) et met sur pied les 14ème et 114ème groupements de transport du train

-La 15ème région militaire correspond à la Province de Champagne (Chalons en Champagne) et met sur pied les 15ème et 115ème groupements de transport du train

-La 16ème région militaire correspond à la Province d’Alsace (Strasbourg) et met sur pied les 16ème et 116ème groupements de transport du train

-La 17ème région militaire correspond à la Province de Lorraine (Metz) et met sur pied les 17ème et 117ème groupements de transport du train

Le Conflit (67) Europe Occidentale (33)

Combats à l’ouest (2): La France à nouveau

Avant-propos

Dans cette partie je vais (enfin certains dirons) parler des combats qui vont ensanglanter notre territoire de la mi-juin à la fin du mois d’octobre, cinq mois de violents combats qui vont aboutir après l’échec de l’opération HUBERTUS à la glaciation du front sur La Seine, le Morvan et la rive méridionale du lac Leman.

Je vais me concentrer sur les combats terrestres sur le front nord-est mais je vais aussi parler d’incidents dans le massif Alpin mais aussi sur les Pyrénées. Les combats du front est seront abordés dans la partie suivante avec l’opération TIGER.

Je vais également aborder les combats aériens au dessus du territoire national mais aussi au dessus de l’Allemagne dont les villes, les infrastructures et l’industrie sont soumises à des attaques multiples.

Il y à également des combats navals mais ils sont mineurs par rapport à ceux de la Campagne de Norvège.

Cette partie va se terminer quand le front se fige sur La Seine mais la Campagne de France n’est alors pas totalement terminée.

Situation au 22 juin 1949

Le 18 juin 1949 les premières troupes allemandes franchissent la frontière franco-belge marquant le début de la Bataille de France (1949). Avant de parler des combats stricto sensu il faut parler de la situation des troupes alliées et allemandes, la lame GA n°1 étant passablement émoussée même si l’arrivée de troupes fraiches (un corps d’armée du dispositif NorBourg et un corps d’armée polonais de l’APF) permet de gagner du temps face à des troupes allemandes moins fringantes que cinq semaines plus tôt.

A noter que le BEF à reçu le renfort d’un corps d’armée canadien qui relève un 2nd British Corps très affaiblit par les violents combats en Belgique.

Il faut dire que les combats non pas été simplement violents mais impitoyables. On compte plusieurs cas d’exactions vis à vis de civils mais aussi vis à vis de prisonniers. Forcément le contentieux devient tel que les combats de la Campagne de Belgique s’éloignent très vite des combats de gentlemen.

Le franchissement de la frontière menée par les allemands le 18 juin est un franchissement local, une reconnaissance en force bien loin d’entamer le dispositif allié. Disons que c’est un événement symbolique à mille lieux de l’opération TIGER déclenchée le 22 juin 1949 par le Heeresgruppe C dans l’espoir de relancer une campagne qui s’essoufflait qui s’enlisait.

A l’annonce du déclenchement de cette offensive, le général Villeneuve ordonne le repli sur la frontière française, un retour à la situation du 10 mai 1949 même si cette fois on ne peut plus compter sur les troupes belges et néerlandaises. En même temps en face les unités sont émoussées par des combats dont la violence n’à rien à envier avec celle du premier conflit mondial.

Les allemands se trouvent donc confrontés avec le scénario qu’ils redoutaient le plus à savoir une guerre d’usure.

Avant de parler des combats dans la partie suivante il est important de parler du dispositif allié et du dispositif allemand :

Ordre de Bataille des forces alliées pour la Campagne de France (1) : Groupe d’Armées n°1

7ème Armée

-407ème et 417ème régiments de pionniers (les 427ème et 437ème ont été dissous pour recompléter les effectifs des deux premiers)

-7ème et 17ème compagnies de garde de QG

-Groupement de Bataillons de Chars de Combat n°507 (GBCC n°507)

-7ème BCC : quarante-cinq chars légers FCM-42 au 10 mai 1949 trente-deux au 22 juin 1949

-17ème BCC : quarante-cinq chars légers Renault R-40 au 10 mai 1949 vingt-quatre au 22 juin 1949

-32ème BCC : quarante-cinq chars légers FCM-42 (M) au 10 mai 1949 vingt-huit au 22 juin 1949

-43ème BCC : quarante-cinq chars légers Renault R-40 (M) dix-huit au 22 juin 1949. Mis au repos pour recomplément à l’arrière du front

-Parc des engins blindés n°7

-Des unités du génie et de soutien

-7ème Groupement Anti-Aérien de Campagne (7ème GAAC) : un état-major, une batterie hors-rang, et trois batteries mixtes de campagne combinant quatre pièces de 75mm et huit de 37mm.

-Groupement d’Aviation de la 7ème Armée (GRAVIA-VIIA)

NdA pour les pertes voir la partie consacrée aux forces aériennes françaises et britanniques

-8ème Escadre de Chasse : 81 Bloch MB-157 et 27 Lockheed H-322 Eclair au 10 mai 1949

-Deux groupes de bombardement d’assaut, les GBA I/35 et II/35 volant respectivement sur 27 Bréguet Br691 et 27 Bréguet Br693.

-Un Groupe de Bombardement en Piqué, le GB I/40 volant sur vingt-sept Loire-Nieuport LN-430 au 10 mai 1949.

-Un Groupe de Bombardement Median, le GBM II/12 volant sur vingt-sept Lioré et Olivier Léo 451 au 10 mai 1949.

-Un Groupe de Reconnaissance, le GR I/35 volant sur trente-six Bloch MB-176 au 10 mai 1949,

-Deux puis trois GAO (GAO-501, GAO-514 et GAO-518) regroupant au total huit Bloch MB-175, seize Bloch MB-176, trente-six Dewoitine D-720 et quarante-cinq ANF-Les Mureaux ANF-123.

-1er Corps d’Armée (1er CA)

-601ème régiment de pionniers

-1er Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (1er GRCA) : douze chars légers AMX-42, seize automitrailleuses AM modèle 1940P + fusiliers motocyclistes au 10 mai 1949. Au 22 juin 1949, l’unité dispose de douze chars légers et de douze automitrailleuses puissantes mais d’un escadron de fusiliers motocyclistes passablement amoindri.

-101ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (101ème RALT) : deux groupes de 105mm équipés de canons de 105L modèle 1936S et un groupe de 155mm équipé de canons de 155 GPF-T (Grande Puissance Filloux-Touzard)

-Unités du génie et de soutien 

-5ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (5ème GRDI) : ce groupement comprend au 22 juin 1949 dix chars légers Hotchkiss H-39 et seize AM modèle 1940P (huit AMP, quatre AMP-S, deux AMP-Dépannage et deux AMP-PC)

-25ème Division d’Infanterie Motorisée (25ème DIM) 

-12ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (12ème GRDI) : mis au repos à l’arrière du front mais prêt à être réengagée en cas de besoin

-4ème Division d’Infanterie (4ème DI) mise au repos à l’arrière du front non remplacée

-27ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (27ème GRDI) : cette unité dispose au 22 juin 1940 de seize chars légers FCM-42 et de douze AM modèle 1940P (six AMP, quatre AMP-S, une AMP-DÉPANNAGE et une AMP-PC)

-21ème Division d’Infanterie (21ème DI) 

18ème Corps d’Armée (18ème CA)

-618ème régiment de pionniers

-18ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (18ème GRCA) : au 22 juin 1949, l’unité dispose de huit AMX-42 et de huit AMP (six AMP et deux AMP-S)

-115ème Régiment d’Artillerie Lourde Hippomobile (115ème RALH) : deux groupes de 105mm équipés de canons de 105L modèle 1936S et deux groupes de 155mm équipés de canons de 155L modèle 1917S

-Unités du génie et de soutien 

-2ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (2ème GRDI) : au 22 juin 1949 l’unité dispose de dix chars légers Hotchkiss H-39 et de seize automitrailleuses AM modèle 1940P (dix AMP, quatre AMP-S, une AMP-DÉPANNAGE et une AMP-PC)

-9ème Division d’Infanterie Motorisée (9ème DIM) 

-68ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (68ème GRDI) : au 22 juin 1949 l’unité dispose de dix chars légers Hotchkiss H-39 et de seize automitrailleuses AM modèle 1940P (dix AMP, quatre AMP-S, une AMP-DÉPANNAGE et une AMP-PC)

-60ème Division d’Infanterie (60ème DI) 

-59ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (59ème GRDI) : détruit à Anvers son personnel à rembarqué début juin 1949 en direction de la Grande-Bretagne puis renvoyé en France. En cours de reconstitution avec de nouveaux véhicules (AMX-44, AM modèle 1940P…..)

-68ème Division d’Infanterie (68ème DI) : Cette division qui s’est couverte de gloire à Anvers à été évacuée passablement amochée vers la Grande-Bretagne. Elle est rentrée en France le 8 juin 1949 et est en cours de reconstitution dans le Sud-Ouest avec des vétérans et de nouvelles recrues.

14ème Corps d’Armée (14ème CA)

NdA : Corps d’Armée issu de la Réserve Stratégique

-614ème régiment de pionniers (614ème RP)

-14ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (14ème GRCA) équipé de chars légers Hotchkiss H-39 et d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P

-125ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (125ème RALT) disposant de deux groupes de 105mm équipé de canons de 105L modèle 1941T et de deux groupes de 155mm équipés de canons de 155 GPF-T.

-Des unités du génie, du train, des transmissions, de l’intendance et du service de santé

-6ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (6ème GRDI) disposant de chars légers FCM-42 et d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P.

-La 3ème Division d’Infanterie Motorisée (3ème DIM)

-28ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (28ème GRDI) disposant de Hotchkiss H-39 et d’automitrailleuses de découverte

-La 24ème Division d’Infanterie (24ème DI)

British Expeditionnary Force (BEF)

-Etat-major implanté à Lille

-Un régiment d’artillerie légère

-Un régiment d’artillerie de campagne

-Un régiment d’artillerie lourde

-Une brigade antiaérienne

-Deux régiments antichars

-Un régiment de cavalerie

-1st British Corps

-1st Infantry Division

-1st Canadian (Infantry) Division

-44th «Home Counties» Division mise au repos

-2nd British Corps

NdA : corps d’armée placé en réserve pour repos et reconstitution des forces

-2nd Infantry Division

-3rd Infantry Division

-48th «South Middland» Division détruite en cours de reconstitution en Grande-Bretagne

1st Canadian Army Corps (1st CANAC)

-Un état-major

-Unités du génie et de soutien

-Un régiment d’artillerie lourde de corps d’armée

-2nd Canadian (Infantry) Division

-3rd Canadian (Infantry) Division

-3rd British Corps

-4th Infantry Division détruite en cours de reconstitution en Grande-Bretagne

-6th Infantry Division mise au repos à l’arrière du front tenu par le BEF

-50th «Northumberland» Division

-46th North Middland Division

-1st British Armoured Corps

-1st Armoured Division (UK)

-2nd Armoured Division (UK)

1ère Armée

-401ème régiment de pionniers (les deux autres ont été dissous pour recompléter le premier nommé)

-1ère et 11ème compagnies de garde de QG

-Groupement de Bataillons de Chars de Combat n°501 (GBCC n°501)

-1er BCC : quarante-cinq chars légers Renault R-40 au 10 mai 1949 tombé à dix-huit au 22 juin 1949 mais toujours en ligne

-11ème BCC : quarante-cinq chars légers Renault R-35 modifiés au 10 mai 1949. Le bataillon qui ne possède plus que quatorze chars en état est placé en réserve pour repos et surtout transformation sur Renault R-40.

-24ème BCC : quarante-cinq chars légers FCM-42 au 10 mai 1949 trente-deux au 22 juin 1949

-34ème BCC : quarante-cinq chars légers FCM-42 au 10 mai 1949 quarante au 22 juin 1949 après l’arrivée de chars issus des stocks.

-Parc des engins blindés n°1

-Des unités du génie et de soutien logistique

-1er Groupement Anti-Aérien de Campagne (1er GAAC) avec un état-major, une batterie hors-rang et trois batteries mixtes de campagne avec quatre canons de 75mm et huit canons de 37mm


-Groupement d’Aviation de la 1ere Armée (GRAVIA-IA)

-2ème Escadre de Chasse : 81 Arsenal VG-33 et 27 Lockheed H-322 répartis en trois groupes de trente-six appareils.

-3ème Escadre de Chasse : 81 Dewoitine D-520 et 27 Bréguet Br700C2 répartis en trois groupes de trente-six appareils.

-Deux groupes de bombardement d’assaut, les GBA II/35 et II/51 volant respectivement sur Bréguet Br695 et Bréguet Br693.

-Deux groupes de bombardement en piqué, les GBp I/42 et GBp II/42 volant sur Bréguet Br698 soit un total de cinquante-quatre appareils en ligne.

-Un groupe de bombardement moyen, le GB II/12 volant sur Lioré et Olivier Léo 451.

-Un Groupe de reconnaissance, le GR II/35 volant sur trente-six Bloch MB-176. A cela il faut ajouter 16 autres MB-176 pour deux GAO, huit Bloch MB-175 pour un troisième GAO, trente-six Dewoitine D-720 et quarante-cinq ANF-Les Mureaux ANF-123.

-2ème Corps d’Armée (2ème CA)

NdA : corps d’armée mis au repos et remplacé en ligne par le 1er Corps d’Armée polonais de l’Armée Polonaise Française (voir ci-après)

-602ème régiment de pionniers

-2ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (2ème GRCA) : vingt chars légers AMX-44 et seize AM modèle 1940P. Lors de sa mise au repos le 2ème GRCA ne possède plus que neuf AMX-44 et huit AM modèle 1940P

-105ème Régiment d’Artillerie Lourde Hippomobile (105ème RALH) : deux groupes de 105mm équipés de canons de 105L modèle 1936S et deux groupes de 155mm disposant de canons de 155L modèle 1918.

-Unités du génie et de soutien

-7ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (7ème GRDI) équipé de vingt chars légers AMX-44 et et vingt-huit automitrailleuses AM modèle 1940P ( 16 AMP, 8 AMP-S, 2 véhicules de dépannage,2 véhicules PC). A la mise au repos du corps d’armée, le nombre est tombé à seize AMX-44 et seize automitrailleuses AM modèle 1940P (dix AMP, quatre AMP-S, une AMP-Dépannage et une AMP-PC)

-1ère Division d’Infanterie Motorisée (1ère DIM) 

-92ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (92ème GRDI) équipé de vingt chars légers AMX-44 et et vingt-huit automitrailleuses AM modèle 1940P ( 16 AMP, 8 AMP-S, 2 véhicules de dépannage,2 véhicules PC).

A la mise au repos du corps d’armée, le nombre est tombé à seize AMX-44 et seize automitrailleuses AM modèle 1940P (dix AMP, quatre AMP-S, une AMP-Dépannage et une AMP-PC)

-2ème Division d’Infanterie Nord-Africaine (2ème DINA) 

-1er Corps d’Armée Polonais

-Un groupement antichar disposant de canons de 47mm Puteaux modèle 1937

-Un groupement antiaérien disposant de canons de 40mm Bofors

-Un Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (GRCA) disposant d’autos blindées Daimler Armoured Car.

-1er Bataillon du 1er Régiment du Génie polonais

-301ème Régiment d’Artillerie Lourde Polonaise avec trois groupes de canons de 155mm GPF-T et un groupe de canons de 194mm détaché du 302ème RALPol

-5ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie Polonais (5ème GRDI Pol) disposant d’autos blindées Daimler Dingo et de chars légers en l’occurence des AMX-42.

-5ème Division d’Infanterie Polonaise (5ème DIP) : Cette division comprend trois régiments d’infanterie (13ème, 15ème et 17ème RIP), deux régiments d’artillerie (5ème RAPol et 205ème RAPol), de la 5ème batterie divisionnaire antichar polonaise, du 5ème bataillon de défense antiaérienne polonais, d’un bataillon du génie et d’unités de soutien.

-6ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie Polonais (6ème GRDI) qui comprend des autos blindées Daimler Dingo et des chars légers FCM-42

-1ère Division de Grenadiers de la Garde (1ère DGG) : Cette division comprend trois régiments d’infanterie (4ème, 5ème et 6ème régiments de grenadiers), de deux régiments d’artillerie (6ème RAPol et 206ème RAPol), de la 6ème batterie divisionnaire antichar polonaise, du 6ème bataillon de défense antiaérienne, d’un bataillon du génie et d’unités de soutien.

-19ème Corps d’Armée (19ème CA)

-619ème Régiment de Pionniers

-19ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (19ème GRCA) équipé de chars légers AMX-42, d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P et de fusiliers motocyclistes. Au 22 juin 1948 le nombre est de douze AMX-42, de dix-huit AM modèle 1940P et d’un escadron motocycliste.

-106ème Régiment d’Artillerie Lourde Hippomobile (106ème RALH) équipé de deux groupes de 105mm équipés de canons de 105L modèle 1936S et de deux groupes de 155mm équipés de canons de 155L modèle 1945S.

-Unité du génie et de soutien

-4ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (4ème GRDI) équipé de chars légers FCM-42 et d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P. Au 22 juin l’unité dispose de seize chars et de douze automitrailleuses

-15ème Division d’Infanterie Motorisée (15ème DIM) :

-80ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (80ème GRDI) équipé de chars légers Hotchkiss H-39 et d’automitrailleuses AM modèle 1940P respectivement douze et seize au 22 juin 1949.

-1ère Division Marocaine (1ère DM) :

-20ème Corps d’Armée (20ème CA)

-620ème Régiment de Pionniers

-20ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (20ème GRCA) équipé de chars légers Hotchkiss H-39 et d’automitrailleuses AM modèle 1940P en différents modèles. Au 22 juin 1949 on trouve dix chars légers et douze automitrailleuses AM modèle 1940P

-104ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (104ème RALT) disposant de deux groupes de 105mm équipés de canons de 105L modèle 1936S et deux groupes de 155mm équipés de canons de 155mm GPF-T (Grande Puissance Filloux-Touzard)

-Unité du génie et de soutien

-3ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (3ème GRDI) : vingt chars légers AMX-42 et vingt-huit automitrailleuses modèle 1940P. Au 22 juin 1949 ce nombre est tombé à douze chars légers et vingt-quatre automitrailleuses AM modèle 1940P

-12ème Division d’Infanterie Motorisée (12ème DIM) :

-95ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (95ème GRDI) : vingt chars légers Hotchkiss H-39 et vingt-huit AMD-178B en attendant la disponibilité d’automitrailleuses puissantes modèle 1940P, ces automitrailleuses n’étant toujours pas arrivées le 10 mai 1949. Au 22 juin 1949 ce groupement dispose de douze Hotchkiss H-39 et de vingt-quatre AMD-178D.

-5ème Division d’Infanterie Nord-Africaine (5ème DINA) 

9ème Armée

-402ème et 481ème régiments de pionniers (les deux autres régiments ont été dissous pour recompléter les deux restants)

-9ème et 19ème compagnies de garde de quartier général

-Groupement de Bataillons de Chars de Combat n°509 (GBCC-509)

-5ème BCC : quarante-cinq chars légers Renault R-35 modifiés au 10 mai 1949. Au 22 juin le bataillon ne dispose plus que de trente-deux chars

-16ème BCC : quarante-cinq chars légers Renault R-40 au 10 mai 1949. Le bataillon à laissé douze chars dans les forêts ardennaises, la plupart ayant été rendus irrécupérables pour éviter toute réutilisation par les allemands. Au 22 juin 1949 ce bataillon à retrouvé sa pleine capacité opérationnelle avec quarante-cinq chars

-29ème BCC : quarante-cinq chars légers Renault R-40 (M) au 10 mai 1949 mais seulement trente-deux le 22 juin 1949, le chiffre remontant le 27 à quarante chars.

-39ème BCC : quarante-cinq chars légers Renault R-40 (M) au 10 mai 1949 mais seulement trente-six le 22 juin 1949. Faute de personnel ce bataillon ne peut remonter à quarante-cinq chars en ligne.

-102ème Division d’Infanterie de Fortereresse 

-Unités du génie et de soutien

-9ème Groupement Anti-Aérien de Campagne (9ème GAAC) : Un Etat-Major, une Batterie Hors-Rang (soutien logistique) et trois batteries mixtes de campagne (quatre canons de 75mm et huit canons de 37mm)

-Groupement d’Aviation de la 9ème Armée (GRAVIA-IXA)

-1ère Escadre de Chasse : 81 Arsenal VG-33 et 27 Bréguet Br700C2 répartis en trois groupes de trente-six appareils (vingt-sept monomoteurs et neuf bimoteurs) au 10 mai 1949.

-Un groupe de bombardement en piqué, le GBp II/40 volant sur vingt-sept Loire-Nieuport LN-430 au 10 mai 1949.

-Un groupe de bombardement d’assaut, le GBA I/51 volant sur douze Bréguet Br691 et quinze Br693.

-Un groupe de bombardement médian, le GB III/12 volant sur vingt-sept Lioré et Olivier Léo 451 le 10 mai 1949

-Un groupe de reconnaissance, le GR III/35 volant sur trente six Bloch MB-176 auxquels il faut ajouter huit appareils d’un GAO plus 16 Bloch MB-175, 36 Dewoitine D-720 et 45 ANF-Les Mureaux ANF-123. Néanmoins l’arrivée du 32ème CA permet l’engagement du GAO-532 qui dispose de huit Bloch MB-176, de douze Dewoitine D-720 et de quinze ANF-Les Mureaux.

-3ème Corps d’Armée (3ème CA)

-3ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (3ème GRCA) équipé de chars légers Hotchkiss H-39, d’automitrailleuses puissantes modèle 1940P et de fusiliers motocyclistes. L’unité doit recevoir à terme des AMX-44 et des AM modèle 1940P sans oublier de nouvelles motos side-car pour les fusiliers motocyclistes

-102ème Régiment d’Artillerie Lourde Automobile/A Tracteurs (102ème RALA/T) : deux groupes de 105mm équipés de canons de 105L modèle 1936S et deux groupes de 155mm équipés de canons de 155mm GPF-T.

-361ème Régiment d’Artillerie Lourde Portée (361ème RALP) disposant de deux groupes de 105mm équipés de canons de 105L modèle 1936S et un groupe de 155mm équipé de canons de 155mm GPF-T.

-1er Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (1er GRDI) disposant de chars légers FCM-42 et d’automitrailleuses puissantes modèle 1940P respectivement douze et seize au 10 mai 1949. L’unité dispose encore de huit et de douze véhicules respectivement le 22 juin 1949.

-5ème Division d’Infanterie Motorisée (5ème DIM) :

-30ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (30ème GRDI) : vingt chars légers FCM-42 et vingt-huit automitrailleuses modèle 1940P qui ont remplacé les AMD-178B à canon de 47mm. Au 22 juin 1949 ce groupement dispose de douze FCM-42 et dix-huit AM modèle 1940P.

-18ème Division d’Infanterie (18ème DI) : Cette division est mise au repos pour recomplément et remplacée par la 1ère Division de Chasseurs Ardennais

-4ème Corps d’Armée (4ème CA)

-604ème Régiment de Pionniers (604ème RP)

-4ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (4ème GRCA) disposait à l’origine de Hotchkiss H-39 et d’AM modèle 1940P sans oublier les fusiliers motocyclistes. Après les pertes de la Campagne de Belgique, l’unité à enfin reçu ses AMX-44, de nouvelles AM modèle 1940P et de nouvelles motos side-cars pour les fusiliers motocyclistes.

-111ème Régiment d’Artillerie Lourde à Cheval (111ème RALCH) équipéé de deux groupes de 105mm disposant de canons de 105L modèle 1936S et de deux groupes de 155mm équipés de canons de 155L modèle 1945S.

-Unités du génie et de soutien

-94ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (94ème GRDI) équipé de chars légers AMX-42 et d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P. Au 22 juin 1949 l’unité dispose de dix AMX-42 et de vingt-deux AM modèle 1940P.

-4ème Division d’Infanterie Nord-Africaine (4ème DINA)

-24ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (24ème GRDI) : vingt chars légers AMX-42 et vingt-huit automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P nombre tombé à seize AMX-42 et à dix-huit AM modèle 1940P.

-22ème Division d’Infanterie (22ème DI) :

21ème Corps d’Armée (21ème CA)

-621ème Régiment de Pionniers

-21ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (21ème GRCA) disposant de Hotchkiss H-39 et d’automitrailleuses AMD-178 en attendant les AMX-44 et les AM modèle 1940P. Après l’engagement dans la Campagne de Belgique, les H-39 sont remplacés par des AMX-44 et les automitrailleuses de découverte par des automitrailleuses puissantes.

109ème Régiment d’Artillerie Lourde Hippomobile (109ème RALH) : deux groupes de 105mm équipés de canons de 105L modèle 1936S et de deux groupes de 155mm équipés de canons de 155L modèle 1918S.

-Unités du génie et de soutien

-66ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (66ème GRDI) équipé de chars légers AMX-42 et d’AM modèle 1940P. Au 22 juin 1949 cette unité dispose de quinze AMX-42 et de vingt-quatre AM modèle 1940P.

-53ème Division d’Infanterie (53ème DI) :

-9ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (9ème GRDI) disposant de chars légers Hotchkiss H-39 et d’AM modèle 1940P.

-61ème Division d’Infanterie (61ème DI) :

32ème Corps d’Armée (32ème CA)

-632ème Régiment de Pionniers (632ème RP)

-32ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (32ème GRCA) disposant de chars légers AMX-42, d’automitrailleuses de découverte (les fameuses «Pan-Pan») et de fusiliers motocyclistes

-145ème Régiment d’Artillerie Lourde Hippomobile (145ème RALH) disposant de deux groupes de 105mm équipés de canons de 105L modèle 1941T et de deux groupes de 155mm disposant de canons de 155L modèle 1945S.

-Des unités du génie, du train, des transmissions, de l’intendance et du service de santé

-77ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (77ème GRDI) : disposant de chars légers AMX-42, d’automitrailleuses de découverte et de fusiliers motocyclistes

-7ème Division d’Infanterie Coloniale (7ème DIC) 

-4ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie Polonais (4ème GRDIPol) : disposant d’autos blindées Daimler Dingo et de chars légers AMX-44.

-4ème Division d’Infanterie Polonaise (4ème DIP) 

2ème Armée

-412ème régiments de pionniers

-2ème et 12ème compagnies de garde de QG

-Groupement de Bataillons de Chars de Combat n°502 (GBCC n°502)

-2ème BCC : quarante-cinq chars légers Renault R-40

-10ème BCC : quarante-cinq chars légers FCM-42

-18ème BCC : quarante-cinq chars légers FCM-42 (M)

-35ème BCC : quarante-cinq chars légers Renault R-40 (M)

-2ème Groupement Anti-Aérien de Campagne (2ème GAAC) : Un état-major, une Batterie Hors-Rang, deux batteries de canons de 75mm équipées de canons de 75mm contre-avions modèle 1944 et deux batteries de canons de 37mm équipés de canons de 37mm Schneider modèle 1941

-Unité du génie et de soutien

-Groupement d’Aviation de la 2ème Armée (GRAVIA-IIA)

-4ème Escadre de Chasse (4ème EC) : 81 Curtiss H-81 et 27 Lockheed H-322 soit 108 appareils répartis en trois groupes de trente-six chasseurs.

-Deux groupes de bombardement léger, les GBI/32 et GB II/32 volant sur un total de cinquante-quatre Douglas DB-7D.

-Un groupe de bombardement médian, le GB I/34 volant sur vingt-sept Amiot 351

-Un groupe de reconnaissance, le GR IV/35 volant sur trente-six Bloch MB-176. A cela s’ajoute les appareils des GAO en l’occurence 16 Bloch MB-176, 8 Bloch MB-175, 36 Dewoitine D-720 et 45 ANF-Les Mureaux ANF-123.

-5ème Corps d’Armée (5ème CA)

-605ème Régiment de Pionniers (605ème RP)

-5ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (5ème GRCA) : chars légers Hotchkiss H-39 et automitrailleuses de découverte AMD-178B à la mobilisation. Au 10 mai 1949, l’équipement est mixte avec des H-39, des FCM-42, des AMD-178B et des AM modèle 1940P. On trouve également des fusiliers motocyclistes.

A la fin juin l’équipement à été simplifié, les FCM-42 sont toujours là mais les H-39 sont parties tout comme les AMD-178B qui ont été toutes remplacées par des AM modèle 1940P

-110ème Régiment d’Artillerie Lourde Coloniale Hippomobile (110ème RALCH) : deux groupes de 105mm équipés de canons de 105L modèle 1941T et deux groupes de 155mm équipés de canons de 155mm modèle 1917L

-93ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (93ème GRDI) qui dispose de FCM-42 et d’AM modèle 1940P.

-3ème Division d’Infanterie Nord-Africaine (3ème DINA) :

-64ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (64ème GRDI) disposant de vingt chars légers Hotchkiss H-39 et de vingt-huit automitrailleuses de découverte AMD-178 toujours là au 10 mai 1949. Au 22 juin 1949 si les Hotchkiss H-39 sont toujours là, les AMD-178 ont été remplacées par des AM modèle 1940P.

-55ème Division d’Infanterie (55ème DI) :

-6ème Corps d’Armée (6ème CA)

-606ème Régiment de Pionniers (606ème RP)

-6ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (6ème GRCA) qui dispose de chars légers FCM-42 et et d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P

-118ème Régiment d’Artillerie Lourde Hippomobile (118ème RALH) disposant de deux groupes de 105mm équipés de canons de 105L modèle 1936S et de deux groupes de 155mm équipés de canons de 155L modèle 1917.

-Unités du génie et de soutien

-71ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (71ème GRDI) disposant de vingt chars légers Hotchkiss H-39 et de vingt-huit automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P.

-1ère Division d’Infanterie Coloniale (1ère DIC) :

-36ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (36ème GRDI) qui dispose de vingt Hotchkiss H-39 et de vingt-huit AM modèle 1940P

-41ème Division d’Infanterie (41ème DI) :

-22ème Corps d’Armée (22ème CA)

-622ème Régiment de Pionniers

-22ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (22ème GRCA) disposant de chars légers FCM-42 et des AM modèle 1940P.

-180ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (180ème RALT) disposant de deux groupes de 105mm équipés de canons de 105L modèle 1941T et de deux groupes de 155mm disposant de canons de 155 GPF-T.

-Unités du génie et de soutien

-73ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (73ème GRDI) disposant de vingt chars légers AMX-44 et de vingt-huit automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P

-3ème Division d’Infanterie Coloniale (3ème DIC) 

-60ème Groupement de Reconnaissance d’Infanterie (60ème GRDI) qui dispose de chars légers Hotchkiss H-39 et de vingt-quatre AMD-178B en attendant la disponibilité des AM modèle 1940P qui ne sont pas arrivées au 10 mai 1949. Au 22 juin 1949 les AMD sont toujours là.

-71ème Division d’Infanterie (71ème DI)