Les régiments d’artillerie coloniale (RAC)
Le régiment d’artillerie coloniale type 1943 est organisé comme en septembre 1939 en un type métropolitain identique aux RAD et un type empire qui ne dispose que de deux groupes de 75mm et d’un groupe de 105mm qui contrairement au type métropolitain ne se dédoublent pas.
En août 1948, les bigors disposent des régiments d’artillerie suivants :
-Le 1er régiment d’artillerie coloniale (RAC) de Libourne est rattaché à la 1ère Division d’Infanterie Coloniale de Bordeaux
-Le 2ème régiment d’artillerie coloniale de Nimes est rattaché à la 2ème Division d’Infanterie Coloniale de Nimes
-Le 3ème régiment d’artillerie coloniale de Joigny est rattaché à la 3ème Division d’Infanterie Coloniale de Paris
-4ème régiment d’artillerie coloniale en Indochine intégré à la 6ème Division Légère d’Infanterie
-5ème régiment d’artillerie coloniale en Indochine intégré à la 7ème Division Légère d’Infanterie
-6ème régiment d’artillerie coloniale intégré à la 8ème Division Légère d’Infanterie
-7ème régiment d’artillerie coloniale intégré à la 9ème Division Légère d’Infanterie
-8ème régiment d’artillerie coloniale intégré à la 10ème Division Légère d’Infanterie
-9ème régiment d’artillerie coloniale intégré à la 11ème Division Légère d’Infanterie
-10ème régiment d’artillerie coloniale intégré à la 12ème Division Légère d’Infanterie
-11ème régiment d’artillerie coloniale intégré à la 13ème Division Légère d’Infanterie
-Le 12ème régiment d’artillerie coloniale d’Agen est rattaché à la 4ème Division d’Infanterie Coloniale de Toulouse.
-Le 41ème Régiment d’Artillerie Coloniale est rattaché à la 191ème Division d’Infanterie d’Afrique déployée au Levant.
-Le 42ème régiment d’artillerie coloniale intégre la 2ème Division Légère d’Infanterie.
-A Fort de France, on trouve une batterie mixte d’artillerie coloniale
-A Madagascar, on trouve deux groupes autonomes, le Groupe autonome d’artillerie coloniale de Diego-Suarez et le Groupe autonome d’artillerie coloniale de l’Emyne.
-En Chine, le groupe mixte d’artillerie coloniale à été dissous en 1944
Avant la mobilisation, les bigors disposent donc de quinze régiments d’artillerie coloniale, cinq de type métropolitain (1er, 2ème, 3ème, 9ème et 12ème) et dix de type colonial.
La mise sur pied de trois nouvelles divisions d’infanterie coloniale, les 5ème, 6ème et 7ème DIC entraine la mise sur pied de trois nouveaux régiments d’artillerie coloniale :
-Le 13ème régiment d’artillerie coloniale est mis sur pied par des éléments du 1er RAC de Libourne et affecté à la 5ème DIC. Il est du type métropolitain.
-Le 14ème régiment d’artillerie coloniale est mis sur pied par des éléments du 2ème RAC de Nimes et affecté à la 6ème DIC. Il est du type métropolitain.
-Le 15ème régiment d’artillerie coloniale est mis sur pied par des éléments du 3ème RAC de Paris et et affecté à la 7ème DIC. Il est du type métropolitain.
Comme les RAD, les quatre RAC type métropolitain d’active et les trois RAC type métropolitain de mobilisation donnent naissance à un RALC ou Régiment d’Artillerie Lourde Coloniale selon le schéma suivant :
-201ème Régiment d’Artillerie Lourde Coloniale affecté à la 1ère DIC
-202ème Régiment d’Artillerie Lourde Coloniale affecté à la 2ème DIC
-203ème Régiment d’Artillerie Lourde Coloniale affecté à la 3ème DIC
-212ème Régiment d’Artillerie Lourde Coloniale affecté à la 12ème DIC
-213ème Régiment d’Artillerie Lourde Coloniale affecté à la 5ème DIC
-214ème Régiment d’Artillerie Lourde Coloniale affecté à la 6ème DIC
-215ème Régiment d’Artillerie Lourde Coloniale affecté à la 7ème DIC
Intégré à la Réserve Générale, on trouve également, le 364ème régiment d’artillerie lourde coloniale équipé de canons de 155C modèle 1917. Perennisé après la démobilisation, il reçoit ultérieurement deux groupes de 105 L36 et deux groupes de 155 GPFT.