Le Conflit (147) Europe Occidentale (112)

Réserve Générale d’Artillerie

Evolution Générale

Dans le domaine de l’artillerie, la situation n’évolue pas de manière extraordinaire, les unités qui ont échappé à l’ordalie de la Campagne de France et à la réorganisation qui à suivit sont toujours là.

Sur le plan de l’équipement de nouvelles pièces arrivent comme le 155L modèle 1952 tentative plutôt réussie de synthèse entre le 155L GPF-T et le 155L modèle 1945S pour aboutir à un canon léger long. Si ce canon est encore jugé trop lourd pour être utilisé au niveau divisionnaire, les progrès sont flagrants.

Des canons automoteurs de 155mm apparaissent également pour remplacer une partie des pièces tractées.

En revanche l’artillerie lourde sur voie ferrée ne cesse de perdre du terrain en raison de l’usure des pièces les plus lourdes. On préfère ainsi conserver des pièces plus légères et plus modernes, reléguant les pièces héritées du premier conflit mondial au musée.

Pour l’artillerie antichar, les canons de 47mm sont retirés du front occidental car même si il peut encore traité les Panzer IV il devient insuffisant face aux Panther, au Tigre et au Tigre II sans parler des différents canons d’assaut et des chasseurs de chars dérivés des chars sus-nommés.

Certains régiments d’artillerie antichar vont recevoir des chasseurs de chars en remplacement des pièces tractées mais le conflit s’achevera en Europe avec encore des RAAC tractés.

Les unités de lance-roquettes multiples sont toujours là avec des modèles améliorés et des modèles plus lourds.

Liste des unités de la Réserve Générale

-364ème Régiment d’Artillerie Lourde Coloniale (364ème RALC) : 105L modèle 1936S et 155L modèle 1952

-184ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (184ème RALT) : 194L GPF-T

-185ème Régiment d’Artillerie Lourde (185ème RAL) : canons automoteurs G1R Au-155S (châssis renforcé de Renault G-1R avec un canon de 155L modèle 1945S puis à la fin du conflit de 155L modèle 1952).

-351ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (351ème RALT) : canons de 105L modèle 1936S

-356ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (356ème RALT) : canons de 105L modèle 1936S

-357ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (357ème RALT) : canons de 105L modèle 1941T

-364ème Régiment d’Artillerie Lourde (364ème RAL) : canons automoteurs G1R Au-155S

-191ème Régiment d’Artillerie Lourde Portée (191ème RALP) : canons de 220L modèle 1950S

-194ème Régiment d’Artillerie Lourde Portée (194ème RALP) : canons de 220L modèle 1950S

-196ème Régiment d’Artillerie Lourde Portée (196ème RALP) : canons de 220L modèle 1950S

-171ème Régiment d’Artillerie Lourde à Portée (171ème RALP) : mortiers de 280mm Schneider TR

-174ème Régiment d’Artillerie Lourde à Portée (174ème RALP) : canons de 220L modèle 1950S

-370ème Régiment d’Artillerie Lourde sur Voie Ferrée (370ème RALVF) : régiment de sécurité

-372ème Régiment d’Artillerie Lourde sur Voie Ferrée (372ème RALVF) : huit canons de 240mm TAZ modèle 1944

-374ème Régiment d’Artillerie Lourde sur Voie Ferrée (374ème RALVF) : huit canons de 240mm TAZ modèle 1944

-102ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (102ème RALT) : canons de 155L GPF-T et de 105L modèle 1936S

-111ème Régiment d’Artillerie Lourde Coloniale à Tracteurs (111ème RALCT) : canons de 155L modèle 1945S

-141ème Régiment d’Artillerie Lourde (141ème RAL) : canons automoteurs de G-1R Au-155S

-104ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (104ème RALT) : canons de 155L modèle 1952 et canons de 105L modèle 1936S

-109ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (109ème RALT) : canons de 105L modèle 1936S

-180ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (180ème RALT) : canons de 105L modèle 1941T

-116ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (116ème RALT) : canons de 105L modèle 1936S

-145ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (145ème RALT) : canons de 155L modèle 1952 et canons de 105L modèle 1936S

-402ème Régiment d’Artillerie Anti-Char (402ème RAAC) : chasseurs de chars modèle 1952

-403ème Régiment d’Artillerie Anti-Char (403ème RAAC) : canons de 75mm TAZ modèle 1939

-405ème Régiment d’Artillerie Anti-Char (405ème RAAC) : chasseurs de chars modèle 1952

-406ème Régiment d’Artillerie Anti-Char (406ème RAAC) : canons de 75mm TAZ modèle 1939

-700ème régiment de lance-roquettes multiples : lance-roquettes multiples de 150mm modèle 1950

-701ème régiment de lance-roquettes multiples : lance-roquettes multiples de 240mm modèle 1952

-702ème régiment de lance-roquettes multiples : lance-roquettes multiples de 150mm modèle 1950

-703ème régiment de lance-roquettes multiples : lance-roquettes multiples de 240mm modèle 1952

US Army Artillery Group

La Réserve Générale d’Artillerie Américaine comprend toujours les mêmes moyens que précédement. L’envoi de nouvelles unités d’artillerie à été étudiée mais finalement ne s’est pas produit essentiellement pour des raisons de logistique et d’utilité opérationnelle.

On trouve encore les 16 groupes légers (six équipés de canons de 75mm et dix d’obusiers de 105mm dont six automoteurs) qui vont être détachés aux différents corps d’armée, aux différentes divisions.

On trouve également 34 groupes moyens en l’occurence dix groupes automouvants de 105mm (les groupes de 155mm sont placés sous les ordres des armées et des corps d’armée) et vingt-quatre groupes remorqués (4 groupes de 105mm et 20 obusiers de 105mm).

En ce qui concerne les groupes lourds on n’en trouve plus que huit groupes de 155mm remorqués mais ils vont être rejoints par huit groupes de lance-roquettes multiples.

Génie

Unités françaises

-Le 7ème régiment du génie stationné à Avignon est engagé en Méditerranée jusqu’à la fin du conflit et ne va plus donc être concerné par la Campagne de France.

-Les autres régiments de Réserve Générale sont soient conservés en réserve pour faire masse ou détachés auprès des différentes armées pour renforcer les bataillons divisionnaires du génie.

Cela entraine une profonde réorganisation. Si la 1ère brigade du génie est maintenue, elle regroupe désormais les régiments encore en réserve à savoir les 15ème, 18ème, 3ème,4ème et 6ème RG. Les autres sont mises en sommeil.

Les autres régiments sont placés sous l’autorité des différentes armées en ligne à savoir le 5ème régiment du génie sous l’autorité du 1er CCB, le 8ème régiment du génie sous l’autorité de la 1ère Armée, le 10ème régiment du génie sous le commandement du 2ème CCB, le 1er régiment du génie est placé sous l’autorité de la 3ème Armée, le 2ème régiment du génie sous le commandement de la 4ème Armée, le 28ème régiment du génie sous l’autorité de la 6ème Armée. Enfin le 38ème régiment du génie est rattaché au 3ème Corps de Cavalerie Blindée (3ème CCB)

Unités américaines

Les 6th et 8th Engineer Brigade sont détachés au profit respectivement de la 3ème et de la 7ème Armée ce qui explique le maintien de la structure avec trois bataillons d’aide au franchissement, trois bataillons de minage/déminage et deux bataillons de combat.

Train

France

Les différents Groupement de Transport du Train (GTT) sont toujours là avec un équipement qui évolue notamment des camions plus modernes et surtout disposant d’une capacité supérieure.

La répartition reste la même entre ceux opérant hors zone des armées (8ème, 9ème, 10ème, 11ème, 109ème et 110ème GTT) et ceux opérant à proximité immédiate du front faisant des aller et retour entre les dépôts et les unités en ligne.

Ils sont placés pour emploi auprès des armées et des corps d’armées blindées selon le schéma suivant :

-1er CCB : 1er et 4ème GTT

-2ème CCB : 2ème et 5ème GTT

-3ème CCB : 3ème et 6ème GTT

-1ère Armée : 7 et 13ème GTT

-3ème Armée : 12ème et 14ème GTT

-4ème Armée : 15ème et 16ème GTT

-6ème Armée : 17ème et 101ème GTT

-En Réserve de Groupe d’Armée (GAF-R) : 103ème, 105ème 106ème et 112ème GTT

Etats-Unis

Chaque Armée du First United States Group dispose d’un Groupement de Transport nom de code Red Ball Express et Blue Ball Express, le premier est chargé de soutenir la 3ème Armée, le second est chargé de soutenir la 7ème Armée.

Ces groupements disposent de camions cargos, de camions citernes, de camions porte-chars, de véhicules de dépannage et de véhicules légers pour aider à la circulation et à la sécurité.

Le Conflit (145) Europe Occidentale (110)

Ordre de Bataille au moment de l’opération ECLIPSE

Situation des forces terrestres alliées au moment de l’opération ECLIPSE

21st Army Group

-Un Etat-major

-1st Army (UK)

-Un Etat-Major

-Un Groupement de Soutien Logistique d’Armée

-Réserve d’armée :

1st Infantry Division (1st ID) , 1st Armoured Division (UK) 44th «Home Counties» Division et 3rd Infantry Division

1st British Corps (1st BC)

-Un Etat-Major

-Des unités du génie et du soutien logistique

-Deux régiments d’artillerie lourde

-Un régiment antichar (canons de 6 livres et de 17 livres)

-Un régiment antiaérien (canons de 94mm et de 40mm)

-52nd Lowland Infantry Division

-4th Infantry Division (4th ID)

-1st British Armoured Corps (1st BAC)

-Un Etat-Major

-Des unités du génie et de soutien logistique

-Un régiment d’artillerie lourde

-Un régiment antiaérien

-2nd Armoured Division (UK)

-8th Independent Armoured Brigade

-10th Independent Armoured Brigade

2nd British Corps (2nd BC)

-Un Etat-Major

-Des unités du génie et du soutien logistique

-Deux régiments d’artillerie lourde

-Un régiment antichar (canons de 6 livres et de 17 livres)

-Un régiment antiaérien (canons de 94mm et de 40mm)

2nd Infantry Division (2nd ID)

-50th Northumberland Division

3rd British Corps

-Un Etat-Major

-Des unités du génie et du soutien logistique

-Deux régiments d’artillerie lourde

-Un régiment antichar (canons de 6 livres et de 17 livres)

-Un régiment antiaérien (canons de 94mm et de 40mm)

-6th Infantry Division (6th ID)

-48th «South Middland» Division

-1ère Armée Canadienne/1st Canadian Army

Etat-major de l’ACF implanté à Bruxelles

Au repos :

1st Canadian (Infantry) Division) et 2nd Canadian (Infantry) Division)

1st Canadian Army Corps/1er Corps d’Armée Canadien

-Un état-major

-Unités de soutien logistique

-Un bataillon de reconnaissance motorisée (chars légers et autos blindées)

-Un régiment d’artillerie lourde

-Un bataillon de lance-roquettes multiples

-Un bataillon de pontonniers

-3rd Canadian (Infantry) Division

-2nd Canadian Armoured Division

2nd Canadian Army Corps/2ème Corps d’Armée Canadien

-Un état-major

-Unités de soutien logistique

-Un bataillon de reconnaissance motorisé (chars légers et autos blindées)

-Un régiment d’artillerie lourde

-Un bataillon de lance-roquettes multiples

-Un bataillon de pontonniers

-1st Canadian Armoured Division

-4th Canadian (Infantry) Division

-2nd Army [UK]

-Un Etat-Major d’Armée

-Un Groupement de Soutien Logistique d’Armée

-En réserve d’Armée :

51st Highland Division, 54th East Anglian Infantry Division et 38th (Welsh) Infantry Division

-4th British Corps (4th BC)

-Un Etat-major de Corps d’Armée

-Un Groupement de Soutien Logistique

-Un régiment antiaérien disposant de canons de 40mm Bofors et de 94mm Vickers

-Un régiment antichar disposant de canons de 6 et de 17 livres

-Deux régiments d’artillerie lourde (un régiment équipé de canons de 4.5 pouces un autre de 5.5 pouces)

-58th Northumbrian Division

-49th (West Riding Infantry) Infantry Division

-5th British Corps (5th BC)

-Un Etat-major de Corps d’Armée

-Un Groupement de Soutien Logistique

-Un régiment antiaérien disposant de canons de 40mm et de 94mm Vickers

-Un régiment antichar disposant de canons de 6 et de 17 livres

-Deux régiments d’artillerie lourde ‘un régiment équipé de canons de 4.5 pouces et un autre de 5.5 pouces)

-55th West Lancashire Infantry Division

-42nd East Lancashire Infantry Division

-6th British Corps (6th BC)

-Un Etat-major de Corps d’Armée

-Un Groupement de Soutien Logistique

-Un régiment antiaérien disposant de canons de 40mm et de 94mm Vickers

-Un régiment antichar disposant de canons de 6 et de 17 livres

-Deux régiments d’artillerie lourde ‘un régiment équipé de canons de 4.5 pouces et un autre de 5.5 pouces)

-5th Infantry Division

-46th «North Middland» Division

Groupe d’Armées Françaises du Rhin (GAF-R)

-Un Etat-major

-En Réserve de Groupe d’Armées :

2ème et 8ème Armée + Armée Belge Libre

-1ère Armée Française

-Un Etat-major

-Unités dépendant de la 1ère Armée

-Un Groupement de Soutien Logistique d’Armée

-Groupement d’Aviation de la 1ère Armée (GRAVIA-IA)

-Groupement Anti-Aérien de Campagne de la 1ère Armée (GAAC-IA)

-Groupement de Bataillons de Chars n°501 (GBCC-501)

-En Réserve d’Armée : 21ème Division d’Infanterie (21ème DI)

-1er Corps d’Armée (1er CA)

-Un état-major

-601ème Régiment de Pionniers (601ème RP)

-1er GRCA

-101ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (101ème RALT)

-Unités du génie et de soutien

-Element Aérien de Corps d’Armée 501 (EACA-501):

-68ème Division d’Infanterie (68ème DI)

-4ème Division d’Infanterie (4ème DI)

-24ème Division d’Infanterie (24ème DI)

-18ème Corps d’Armée (18ème CA)

-Un Etat-Major de Corps d’Armée

-618ème régiment de pionniers

-18ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (18ème GRCA)

-115ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (115ème RALT)

-Différentes unités du génie et de soutien

-Element Aérien de Corps d’Armée 518 (EACA-518)

-9ème Division d’Infanterie Motorisée (9ème DIM)

-1ère Division d’Infanterie Nord-Africaine (1ère DINA)

-5ème Division d’Infanterie Coloniale (5ème DIC)

-5ème Corps d’Armée (5ème CA)

-Un Etat-Major

-605ème Régiment de Pionniers

-5ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (5ème GRCA)

-110ème RALT

-Element Aérien de Corps d’Armée 505 (EACA-505)

-3ème Division d’Infanterie Motorisée (3ème DIM)

-23ème Division d’Infanterie (23ème DI)

-7ème Division d’Infanterie Nord-Africaine (7ème DINA)

-3ème Armée Française

-Un état-major

-Unités dépendant directement de la 3ème Armée

-GRAVIA-IIIA (Groupement d’Aviation de la 3ème Armée)

-Groupement Anti-Aérien de Campagne (GAAC) de la 3ème Armée

-Groupement de Soutien Logistique d’Armée

-En Réserve d’Armée : 2ème Division d’Infanterie (2ème DI), 2ème Division d’Infanterie Coloniale (2ème DIC) et 67ème Division d’Infanterie (67ème DI)

-23ème Corps d’Armée (23ème CA)

-Etat-Major de Corps d’Armée

-623ème Régiment de Pionniers

-23ème Groupement de Reconnaissance Corps d’Armée (23ème GRCA)

-11ème Régiment d’Artillerie Lourde Colonial à Tracteur (11ème RALCT)

-Elément Aérien de Corps d’Armée 523 (EACA-523)

-56ème Division d’Infanterie (56ème DI)

-5ème Division d’Infanterie Motorisée (5ème DIM)

-24ème Corps d’Armée (24ème CA)

-Etat-Major de Corps d’Armée

-624ème Régiment de Pionniers

-24ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (24ème GRCA)

-103ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (103ème RALT)

-26ème Division d’Infanterie (26ème DI)

-42ème Division d’Infanterie (42ème DI)

-34ème Corps d’Armée (34ème CA)

-Un Etat-Major de Corps d’Armée

-634ème Régiment de Pionniers (634ème RP)

-34ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (34ème GRCA)

-147ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (147ème RALT)

-Elément Aérien de Corps d’Armée 534 (EACA-534)

-28ème Division d’Infanterie Alpine (28ème DIAlp)

-66ème Division d’Infanterie (66ème DI)

-4ème Armée Française

-Un Etat-Major d’Armée

Unités dépendant directement de la 4ème Armée

-4ème Groupement Anti-Aérien de Campagne (4ème GAAC)

-Groupement d’Aviation de la 4ème Armée (GRAVIA-IVA)

-Groupement de Soutien Logistique d’Armée

-Grandes Unités en Réserve d’Armée : 53ème Division d’Infanterie (53ème DI), 2ème Division Légère d’Infanterie Tchècoslovaque (2ème DLIT) et 8ème Division d’Infanterie Nord-Africaine (8ème DINA)

-26ème Corps d’Armée (26ème CA)

-Etat-Major de Corps d’Armée

-626ème Régiment de Pionniers (626ème RP)

-26ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (26ème GRCA)

-182ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (182ème RALT)

-Unités du génie et de soutien

-Element Aérien de Corps d’Armée 526 (EACA-526)

-4ème Division d’Infanterie Coloniale (4ème DIC)

-22ème Division d’Infanterie (22ème DI)

-8ème Corps d’Armée (8ème CA)

-Un Etat-Major de Corps d’Armée

-608ème Régiment de Pionniers

-8ème Groupement de Reconnaisance de Corps d’Armée (8ème GRCA)

-108ème Régiment d’Artilerie Lourde à Tracteurs (108ème RALT)

-Unité de Génie et de Soutien

-Element Aérien de Corps d’Armée 508 (EACA-508)

-45ème Division d’Infanterie (45ème DI)

-2ème Division d’Infanterie Nord-Africaine (2ème DINA)

-16ème Corps d’Armée (16ème CA)

-Un Etat-Major de Corps d’Armée

-616ème Régiment de Pionniers

-16ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (16ème GRCA)

-142ème RALT

-Unités du génie et de soutien

-Element Aérien de Corps d’Armée 516 (EACA-516)

-6ème Division d’Infanterie Nord-Africaine (6ème DINA)

-52ème Division d’Infanterie (52ème DI)

-6ème Armée Française

-Un Etat-Major d’Armée

Unités dépendant de la 6ème Armée

-6ème Groupement Anti-Aérien de Campagne (6ème GAAC)

-Groupement d’Aviation de la 6ème Armée (GRAVIA-VIA)

-Unités du génie et de soutien logistique

-Grandes Unités en Réserve d’Armée : 13ème DI, 40ème DI et 27ème DIAlp

-9ème Corps d’Armée (9ème CA)

-Un Etat-Major de Corps d’Armée

-609ème Régiment de Pionniers (609ème RP)

-9ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (9ème GRCA)

-121ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (121ème RALT)

-Element Aérien de Corps d’Armée 509 (EACA-509)

-Unités du génie et de soutien

-31ème DIAlp

-32ème DI

-12ème Corps d’Armée (12ème CA)

-Un Etat-Major de Corps d’Armée

-612ème Régiment de Pionniers (612ème RP)

-12ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (12ème GRCA)

-112ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (112ème RALT)

-Element Aérien de Corps d’Armée 512 (EACA-512)

-Unités du génie et de soutien

-35ème DI

-1ère Division Légère d’Infanterie Tchécoslovaque (1ère DLIT)

-28ème Corps d’Armée (28ème CA)

-Un Etat-Major de Corps d’Armée

-628ème Régiment de Pionniers (628ème RP)

-28ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (28ème GRCA)

-120ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (120ème RALT) :

-Element Aérien de Corps d’Armée 528 (EACA-528)

-Unités du génie et de soutien

-43ème DI

-54ème DI

-1er CCB

NdA : le 1er Corps de Cavalerie Blindé est placé dans la zone de responsabilité de la 1ère Armée pour exploiter une percée des corps d’armée d’infanterie.

-Un Etat-Major de Corps d’Armée

-Un groupement de soutien logistique

-635ème Régiment de Pionniers

-1er Groupement de Reconnaissance de Corps Blindé (1er GRCB) :

seize chars légers AMX-44, seize AM modèle 1940P, un escadron de fusiliers motocyclistes et le 13ème Bataillon de Chasseurs Portés (13ème BCP).

-329ème Régiment d’Artillerie Tout-Terrain à Tracteurs (329ème RATTT) :

deux groupes de 105L modèle 1936S et deux groupes de 155L modèle 1952

-1ère Division Blindée

-Un état-major divisionnaire

-Un groupement de soutien logistique

-Une compagnie de transmissions

-1er Bataillon Antiaérien Divisionnaire Blindé (BAADB) disposant de trois batteries de Lorraine 39L à bitube de 25mm en attendant un véritable canon antiaérien automoteur toujours pas disponible au moment de l’opération ECLIPSE.

-1er Bataillon Divisionnaire Antichar Blindé (BDAC) disposant de trois groupes de Chasseurs de chars modèle 1951A.

-Un régiment de découverte (chars légers et automitrailleuses puissantes), le 7ème Régiment de Cuirassiers : un escadron de commandement et de soutien, un escadron de chars légers AMX-44 et deux escadrons d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1950P.

-305ème Régiment d’Artillerie Autoportée (305ème RAAP) avec trois groupes de Renault R-40 Au-105B.

-Trois Bataillons de Chars de Combat médians : 25ème, 26ème (char moyen modèle 1943R/G-1R) et 42ème BCC lui équipé de chars moyens modèle 1949R (G-2R)

-Trois Bataillons de Chars de Combat lourds : 28ème, 37ème et 41ème BCC (char lourd modèle 1944 ARL)

-Trois Bataillons de Chasseurs Portés : 3ème, 5ème et 7ème BCP utilisant des VBI modèle 1950.

-9ème Bataillon du Génie

-3ème Division Blindée

-Un état-major divisionnaire

-Un groupement de soutien logistique

-Une compagnie de transmissions

-3ème Bataillon Antiaérien Divisionnaire Blindé (BAADB) : Renault VBCP-40 équipé d’un bitube de 25mm en tourelle ouverte.

-3ème Bataillon Divisionnaire Antichar Blindé (BDAC) : En dépit de leurs qualités, les Laffly W17TCC ont été remplacés en septembre 1952 par des chasseurs de chars modèle 1951B (châssis de Somua S-45 avec un canon de 90mm en superstructure)

-Un régiment de découverte, le 6ème Régiment de Cuirassiers : un escadron de commandement et de soutien, un escadron de chars légers AMX-44 et deux escadrons d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1950P.

-3ème Régiment d’Artillerie Autoportée (3ème RAAP) avec trois groupes de Renault R-40 Au-105B.

-Trois Bataillons de Chars de Combat médians équipés de Somua S-45, le 4ème bataillon de cuirassiers, le 18ème bataillon de dragons et le 3ème bataillon de chasseurs à cheval, le premier est encore équipé de Somua S-45 mais les deux derniers ont été transformés sur chars moyens modèle 1949R.
-Trois Bataillons de Chars de Combat lourds : 49ème, 50ème et 52ème BCC (char lourd modèle 1944 ARL)

-Trois Bataillons de Dragons Portés : 3ème, 14ème et 15ème BDP combattant sur VBI modèle 1950

-1er Bataillon du Génie

-5ème Division Blindée

-Un état-major divisionnaire

-Un groupement de soutien logistique

-Une compagnie de transmissions

-5ème Bataillon Antiaérien Divisionnaire Blindé (BAADB) disposant de trois batteries de Renault 40L à bitube de 25mm en attendant un véritable canon antiaérien automoteur qui n’est toujours pas là en mars 1953

-5ème Bataillon Divisionnaire Antichar Blindé (BDAC) disposant de trois groupes de chasseurs de chars modèle 1951A (châssis de Renault G1R avec un canon de 90mm en superstructure)

-Un régiment de découverte, le 9ème Régiment de Cuirassiers : un escadron de commandement et de soutien, un escadron de chars légers AMX-44 et deux escadrons d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P.

-309ème Régiment d’Artillerie Autoportée (309ème RAAP) avec trois groupes de Renault R-40 Au-105B.

-Trois Bataillons de Chars de Combat médians : 14ème, 27ème (char moyen modèle 1949R) et 57ème BCC (char moyen modèle 1943R)

-Trois Bataillons de Chars de Combat lourds : 8ème, 15ème et 56ème BCC (char lourd modèle 1944 ARL)

-Trois Bataillons de Chasseurs Portés : 6ème, 14ème et 17ème BCP combattant sur des VBI modèle 1950

-10ème Bataillon du Génie

-2ème CCB

NdA : le 2ème Corps de Cavalerie Blindée est placé dans la zone de responsabilité de la 4ème Armée Française

-Un Etat-Major de Corps d’Armée

-Un groupement de soutien logistique

-638ème Régiment de Pionniers

-2ème Groupement de Reconnaissance de Combat Blindé (2ème GRCB) :

seize chars légers AMX-44, seize automitrailleuses puissantes, un escadron motocycliste et le 15ème Bataillon de Chasseurs Portés (15ème BCP)

-119ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (119ème RALT) :

deux groupes de 105L modèle 1936S et deux groupes de 155L modèle 1952

-4ème Division Blindée

-Un Etat-major divisionnaire

-Un groupement de soutien logistique

-Une compagnie de transmissions

-4ème Bataillon Antiaérien Divisionnaire Blindé (BAADB) disposant de trois batteries de Renault 40L à bitube de 25mm en attendant un véritable canon antiaérien automoteur

-4ème Bataillon Divisionnaire Antichar Blindé (BDAC) disposant de trois groupes de chasseurs de chars modèle 1951A

-Un régiment de découverte, le 12ème Régiment de Cuirassiers : un escadron de commandement et de soutien, un escadron de chars légers AMX-44 et deux escadrons d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P.

-322ème Régiment d’Artillerie Autoportée (322ème RAAP) avec trois groupes de Renault R-40 Au-105B.

-Trois Bataillons de Chars de Combat médians : 19ème, 44ème (char moyen modèle 1949R) et 55ème BCC (char moyen modèle 1943R)

-Trois Bataillons de Chars de Combat lourds : 46ème, 47ème et 54ème BCC (char lourd modèle 1944 ARL)

-Trois Bataillons de Chasseurs Portés : 11ème, 12ème et 18ème BCP combattant sur des VBI modèle 1950

-12ème Bataillon du Génie

-6ème Division Blindée

-Un état-major divisionnaire

-Un groupement de soutien logistique

-Une compagnie de transmissions

-6ème Bataillon Antiaérien Divisionnaire Blindé (BAADB) : Lorraine 39L disposant soit d’un bitube de 25mm ou d’un unique canon de 37mm.

-6ème Bataillon Divisionnaire Antichar Blindé (BDAC) : trois groupes équipés de chasseurs de chars modèle 1951B

-Un régiment de découverte, le 1er Régiment de Hussards : un escadron de commandement et de soutien, un escadron de chars légers AMX-44 et deux escadrons d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1950P.

-6ème Régiment d’Artillerie Autoportée (6ème RAAP ex-75ème RADLM) avec trois groupes de Renault R-40 Au-105B.

-Trois Bataillons de Chars de Combat médians, le 1er bataillon de chasseurs à cheval, le 8ème bataillon de chasseurs à cheval et le 8ème bataillon de dragons. Le premier est encore équipé de Somua S-45, les deux autres de chars moyens modèle 1949R

-Trois Bataillons de Chars de Combat lourds : , 7ème, 17ème et 32ème BCC (char lourd modèle 1944 ARL)

-Trois Bataillons de Dragons Portés : 5ème, 7ème et 19ème BDP combattant sur VBI modèle 1950

-3ème Bataillon du Génie

-7ème Division Blindée

-Un état-major divisionnaire

-Un groupement de soutien logistique

-Une compagnie de transmissions

-7ème Bataillon Antiaérien Divisionnaire Blindé (BAADB) : Lorraine 39L avec un bitube de 25mm ou un canon unique de 37mm, à chaque fois sous un bouclier

-7ème Bataillon Divisionnaire Antichar Blindé (BDAC) : trois groupes équipés de chasseurs de chars modèle 1951B

-Un régiment de découverte, le 11ème Régiment de Cuirassiers : un escadron de commandement et de soutien, un escadron de chars légers AMX-44 et deux escadrons d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1950P.

-7ème Régiment d’Artillerie Autoportée (7ème RAAP ex-72ème RADLM) avec trois groupes de Renault R-40 Au-105B.

-Trois Bataillons de Chars de Combat médians, 6ème bataillon de dragons, 3ème et 4ème bataillon de hussards, le premier encore équipé de Somua S-45 alors que les deux autres combattent sur char moyen modèle 1949R

-Trois Bataillons de Chars de Combat lourds : 45ème, 51ème et 53ème BCC (char lourd modèle 1944 ARL)

-Trois Bataillons de Dragons Portés : 2ème, 8ème et 13ème BDP combattant sur VBI modèle 1950

-5ème Bataillon du Génie

-3ème CCB

NdA : Le 3ème Corps de Cavalerie Blindée (3ème CCB) est placé dans la zone de responsabilité de la 6ème Armée

-Un Etat-Major de Corps d’Armée

-Un Groupement de Soutien Logistique

-636ème Régiment de Pionniers

-3ème Groupement de Reconnaissance de Corps Blindé (3ème GRCB) :

seize chars légers AMX-44, seize automitrailleuses puissantes AM modèle 1950P, un escadron de fusiliers motocyclistes et le 20ème Bataillon de Chasseurs Portés (20ème BCP).

-122ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (122ème RALT) :

deux groupes de 105L modèle 1936S et deux groupes de G1R Au-155S (châssis de Renault G-1R et canon de 155L modèle 1945S)

-2ème Divisions Blindée

-Un état-major divisionnaire

-Un groupement de soutien logistique

-Une compagnie de transmissions

-2ème Bataillon Antiaérien Divisionnaire Blindé (BAADB) : Renault 40L avec un bitube de 25mm sous bouclier

-2ème Bataillon Divisionnaire Antichar Blindé (BDAC) : trois groupes équipés de chasseurs de chars modèle 1951A.

-Un régiment de découverte, le 8ème Régiment de Cuirassiers : un escadron de commandement et de soutien, un escadron de chars légers AMX-44 et deux escadrons d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1950P.

-2ème Régiment d’Artillerie Autoportée (2ème RAAP ex-71ème RADLM) avec trois groupes de Renault R-40 Au-105B.

-Trois Bataillons de Chars de Combat médians, le 5ème bataillon de dragons disposant encore de Somua S-45, les 13ème bataillon de dragons et 29ème bataillon de dragons combattant eux sur chars moyens modèle 1949R.

-Trois Bataillons de Chars de Combat lourds : 1er, 11ème et 24ème BCC (char lourd modèle 1944 ARL)

-Trois Bataillons de Dragons Portés : 1er, 6ème et 14ème bataillons de dragons portés combattant sur VBI modèle 1950

-2ème Bataillon du Génie

-8ème Division Blindée

-Un état-major divisionnaire

-Un groupement de soutien logistique

-Une compagnie de transmissions

-8ème Bataillon Antiaérien Divisionnaire Blindé (BAADB) : Lorraine 39L avec un bitube de 25mm sous bouclier ou un unique canon de 37mm également protégé par un bouclier

-8ème Bataillon Divisionnaire Antichar Blindé (BDAC) : trois groupes équipés de chasseurs de chars modèle 1951B

-Un régiment de découverte, le 2ème Régiment de Cuirassiers : un escadron de commandement et de soutien, un escadron de chars légers AMX-44 et deux escadrons d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1950P.

-8ème Régiment d’Artillerie Autoportée (8ème RAAP) avec trois groupes de Renault R-40 Au-105B.

-Trois Bataillons de Chars de Combat médians, le 4ème bataillon de dragons (char moyen modèle 1949R), le 11ème bataillon de chasseurs à cheval (Somua S-45) et 2ème bataillon de hussards (char modèle 1949R)

-Trois Bataillons de Chars de Combat lourds : 5ème, 16ème et 34ème BCC (NdA ces numéros ont été libérés par la transformation des BCC des GBCC en bataillons de chasseurs de chars et de canons d’assaut) (char lourd modèle 1944 ARL)

-Trois Bataillons de Dragons Portés : 9ème, 10ème et 12ème Bataillon de Dragons Portés combattant sur VBI modèle 1950.

-6ème Bataillon du Génie

Le Conflit (138) Europe Occidentale (103)

Phase 4 : Belgique, Pays-Bas et Luxembourg libérés délivrés !

Situation des alliés en mars 1952

Après la réussite de l’opération ARCHANGE, les alliés sont parvenus à la frontière belge pour la nouvelle année 1952. Es-ce la préparation d’une nouvelle opération ? Oui et non car il faut d’abord nettoyer les territoires libérés d’éléments isolés voit d’éléments infiltrés (dans l’espoir de mener une guérilla sanglante) puis préparer l’infrastructure nécessaire à une offensive moderne gourmande en munitions, carburant, vivres et pièces détachées.

Sur le plan militaire, les unités en réserve pour l’opération ARCHANGE sont remontées en ligne pour relever certaines unités même si certaines Grandes Unités restent en ligne pour des raisons de réservoir humain limité (cas canadien) et politique (cas belgo-néerlandais). L’équipement à aussi évolué avec des armes, des véhicules et des avions plus modernes.

NdA voir «ordre de bataille de l’opération EQUINOXE» pour le détail de la composition des forces armées alliées.

Situation des allemands en mars 1952

Alors que les alliés se preparent à repasser à l’attaque quelle est la situation militaire allemande ?

Elle est mitigée mais pas totalement désespérée pour la simple et bonne raison que le haut-commandement militaire allemand prépare une offensive d’envergure en…..Russie pour dégager la ville de Smolensk.

C’est l’opération CITADELLE/ZITADEL dans laquelle les allemands placent énormément d’espoir. Divulgachâge, ce sera une demi-réussite ou un demi-échec et consommera des unités mobiles qui ne seront pas là pour une autre contre-offensive.

Si les meilleures unités allemandes sont sur le front russe, sur le front occidental il n’y à pas que des unités de seconde ordre, certaines sont très solides ayant survécu depuis juin 1951 aux différentes ordalies.

Elles sont de plus motivées à l’idée de défendre le Vaterland contre l’ennemi. Tous on en tête une affiche de propagande célèbre «Tout soldat ennemi tué en Belgique c’est un violeur de moins pour les femmes allemandes ! Tout soldat ennemi tué en Belgique c’est un tueur de moins pour les enfants d’Allemagne ! Soldat allemand fais ton devoir !».

Quel plan d’attaque ?

Clairement en ce début d’année 1952 les alliés ont l’initiative et ne vont plus la lâcher. Ils sont surs de leurs forces et savent que désormais les allemands au delà d’offensives locales et tactiques ne sont plus en mesure de leur disputer la préeminence stratégique sur le front occidental.

Reste à savoir où quand et comment frapper. C’est là que cela se complique. Moins en raison de la puissance des fortifications allemandes _les alliés savent comment percer un front défensif multicouches et ne se laissent pas abuser par la propagande allemande qui présente la ligne WAGNER comme «un nouveau limes séparant les «combattants de la liberté» (sic) contre les «milices de la lèpre judéo-bolchévique» (re-sic)- que de querelles de préséance, d’impensées politiques.

Comme il le confiera plus tard, le général Villeneuve à détesté cette époque «Je n’étais plus chef de guerre mais chef de gare. Je devais trancher des querelles minables, picrocholines entre telle unité et telle autre. Je devais entendre les supplications des politiques, les sollicitations pour l’après guerre, les demandes de décoration…..»

A plusieurs reprises il envisagea non pas de démissionner mais de demander son remplacement officiellement pour raison de santé. Finalement le «général Tornade» va se reprendre mais à partir du printemps 1952 ne souhaite qu’une chose : en finir au plus vite avec ce maudit conflit. Hélas pour lui et pour ses nerfs, il faudra encore deux ans de combat pour mettre fin au volet européen de la deuxième guerre mondiale.

La Deuxième Campagne de France terminée, il est de temps de savoir si on pénétre directement en Allemagne où si il faut s’occuper d’abord de la Belgique, des Pays-Bas et du Luxembourg.

L’audace militaire pourrait conduire à une offensive directe vers l’Allemagne «un glaive vengeur dans le cœur de l’ours allemand» pour reprendre les termes de la propagande française de l’époque mais pour des raisons politiques c’est impossible.

Primo cela pourrait donner le beau rôle aux américains mieux placés que les alliés avec le 1er groupe d’armées américain et ça les français et dans une moindre mesure les britanniques ne le veulent pas.

Secundo il faut tenir compte du poids politique des autorités belges, néerlandaises et luxembourgeoises, du poids politique et médiatique. Nul doute qu’une offensive délaissant le Benelux serait fort mal vécue par les gouvernements en exil qui disposent de relais dans la presse britannique, française et surtout américaine.

Tercio même le chef politique le plus audacieux est toujours réticent à laisser son flanc sous la menace d’une contre-attaque ennemie. Alors oui certes si le 1er groupe d’armées américain et le GA n°2 attaquaient sur le Rhin il y aurait le GA n°1 pour couvrir mais tout de même….. .

Très vite donc le général Villeneuve demande une offensive dans les plaines belges avant toute action sur le territoire allemand.

Les officiers planificateurs vont phosphorer même si les options sont au final pas si nombreuses que cela. En dépit de la volonté de certains, un débarquement amphibie dans l’estuaire de l’Escaut ou aux Pays-Bas est rapidement écarté car jugé trop risqué. Ce sera donc une offensive classique et donc une offensive attendue.

Côté allemand on ne sait naturellement que les alliés se préparent à l’assaut mais on ne sait ni quand ni où. Si certains craignent une attaque directe sur le Rhin, la majorité des officiers allemands pensent que les alliés vont d’abord chercher à reconquérir le Benelux avant de basculer en Allemagne ce qui va imposer un périlleux franchissement du Rhin.

Faute de mieux on renforce les fortifications, on remplume les unités en faisant la chasse aux planqués.

Cela n’empêchera pas jusqu’au bout les exemptions de complaisance ce qui n’améliorera pas la réputation des hiérarques du régime alias les «faisans dorés» très va-t’en guerre dans les discours, très virulents dans les menaces contre les «défaitistes» mais nettement moins énergiques quand il s’agissait d’aller combattre sur le front.

Les plans alliés n’ont naturellement pas été décidés sur un coin de table. L’expérience acquise par les états-majors à permis d’aller bien plus vite dans la planification. Très vite les grandes lignes de l’opération EQUINOXE sont arrêtées :

-Le 1er Groupe d’Armées Américain et le GA n°2 vont fixer les allemands en Rhénanie et sur le Rhin en multipliant les coups de sonde, les reconnaissance en force mais sans assaut majeur. Néanmoins comme il faut saisir toute éventualité, le 3ème CCB est placé de telle façon qu’il pourrait profiter de toute opportunité pour foncer dans les plaines d’Allemagne.

-Le GA n°1 qui comprend des unités françaises, canadiennes, britanniques et belgo-néerlandaises (initialement l’Armée Belge Libre devait repasser en réserve mais il à été jugé politiquement malvenu de libérer la Belgique et les Pays-Bas sans participation de troupes des pays concernées alors que celles-ci si elles ont été entamées ne sont pas pour autant trop affaiblies) doit foncer dans les plaines du Benelux pour border le plus vite possible le Rhin et empêcher les allemands de défendre de manière ferme un fleuve qui représente beaucoup dans l’imaginaire allemand.

Plus encore que les autres l’opération EQUINOXE va tenter d’appliquer les principes de l’art opératif mais avec toujours des limites propres aux pensées militaires des pays occidentaux notamment la difficulté à appréhender réellement l’incertitude, à être capable de faire rapidement face à un événement imprévu.

Le plan prévoit ainsi des attaques échelonnées sur sept jours pour empêcher les allemands de déplacer leurs réserves d’un point à l’autre.

D’un dès qu’un point faible sera détecté, les unités motomécaniques alliées et surtout françaises devront foncer vers le Rhin et si possible le franchir dans la foulée. Ensuite il sera toujours l’occasion d’aviser en fonction de la situation.

Ordre de Bataille Allié de l’opération EQUINOXE (1) : forces terrestres

-Armée Canadienne en France (ACF)

Malgré des violents combats, l’ACF est moins entamée que d’autres armées. Sa mise en réserve à été étudiée mais finalement on préfère réorganiser les différents corps d’armée en mettant au repos les divisions à tour de rôle. Exit donc les deux corps d’armée d’infanterie et le corps d’armée blindé et place à deux corps d’armée qui comprend généralement au moins une des deux divisions blindées.

Etat-major de l’ACF implanté à Deauville

Au repos :

3rd Canadian (Infantry) Division et 1st Canadian Armoured Division

1st Canadian Army Corps/1er Corps d’Armée Canadien

-Un état-major

-Unités de soutien logistique

-Un bataillon de reconnaissance motorisé (chars légers et autos blindées)

-Un régiment d’artillerie lourde

-Un bataillon de lance-roquettes multiples

-Un bataillon de pontonniers

-1ère Division Canadienne (1st Canadian (Infantry) Division)

-2nd Canadian Armoured Division

2nd Canadian Army Corps/2ème Corps d’Armée Canadien

-Un état-major

-Unités de soutien logistique

-Un bataillon de reconnaissance motorisé (chars légers et autos blindées)

-Un régiment d’artillerie lourde

-Un bataillon de lance-roquettes multiples

-Un bataillon de pontonniers


-2ème Division Canadienne (2nd Canadian (Infantry) Division)

-4ème Division Canadienne (4th Canadian (Infantry) Division)

1ère Armée Française

Après une période en réserve pour régénération, réentrainement et rééquipement la 1ère Armée française remonte en ligne pour s’insérer entre l’Armée Canadienne en France et l’Armée Belge Libre.

Sa composition évolue puisque le 17ème Corps d’Armée va rallier l’Asie du Sud-Est pour participer aux combats contre les japonais notamment en Birmanie. Exit donc la 15ème DIM et la 3ème DIC tandis que la 24ème DI est placée en réserve d’armée. Cette décision provoque de sérieux murmures dans les rangs de cette division qui se voyait déjà connaître l’Asie et ses mystères.

La 1ère Armée est donc provisoirement réduite à deux corps d’armée mais avec tout de même six (plus une) division c’est largement suffisant pour faire face à des troupes allemandes passablement affaiblies.

Finalement les français décident de renforcer la 1ère Armée Française via un corps d’armée issu de la 2ème Armée passée en réserve. C’est donc le 5ème CA moins entamé que ces confrères polonais qui est sélectionné.

-Un Etat-major

-Un Groupement de Soutien Logistique d’Armée

-Groupement d’Aviation de la 1ère Armée (GRAVIA-IA)

-Groupement Anti-Aérien de Campagne de la 1ère Armée (GAAC-IA)

-Groupement de Bataillons de Chars n°501 (GBCC-501)

-En Réserve d’Armée :

24ème Division d’Infanterie (24ème DI)

-1er Corps d’Armée (1er CA)

-Un état-major

-601ème Régiment de Pionniers (601ème RP)

-1er GRCA

-101ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (101ème RALT)

-Unités du génie et de soutien

-Element Aérien de Corps d’Armée 501 (EACA-501):

-68ème Division d’Infanterie (68ème DI)

-4ème Division d’Infanterie (4ème DI)

-21ème Division d’Infanterie (21ème DI) :

-18ème Corps d’Armée (18ème CA)

-Un Etat-Major de Corps d’Armée

-618ème régiment de pionniers

-18ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (18ème GRCA)

-115ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (115ème RALT)

-Différentes unités du génie et de soutien

-Element Aérien de Corps d’Armée 518 (EACA-518)

-9ème Division d’Infanterie Motorisée (9ème DIM)

1ère Division d’Infanterie Nord-Africaine (1ère DINA)

5ème Division d’Infanterie Coloniale (5ème DIC)

-5ème Corps d’Armée (5ème CA)

-Un Etat-Major

-605ème Régiment de Pionniers

-5ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (5ème GRCA)

-110ème RALT :

-Element Aérien de Corps d’Armée 505 (EACA-505)

-3ème Division d’Infanterie Motorisée (3ème DIM)

-23ème Division d’Infanterie (23ème DI)

-7ème Division d’Infanterie Nord-Africaine (7ème DINA)

Armée Belge Libre (ABL)

Engagée depuis l’opération ARCHANGE, l’Armée Belge Libre devait être relevée pour la future opération EQUINOXE mais cette mesure de bon sens se heurte à des considérations politiques et diplomatiques.

Finalement les trois corps d’armée néerlando-belges sont maintenus en ligne pour participer à la libération de tout ou partie du Benelux.

-Un Etat-Major d’Armée

-Groupement des Volontaires luxembourgeois (GVL)

-Un Groupement de Soutien Logisitique d’Armée

-Un Groupement Anti-Aérien de Campagne (GAAC)

-1er Corps d’Armée Belge (1er CA-BEL)

-Un Etat-Major

-Un Groupement de Soutien Logistique

-Un Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée

-Un Régiment d’Artillerie Lourde

-1ère Division d’Infanterie (BEL)

-2ème Division d’Infanterie (BEL)

-2ème Corps d’Armée Belge (2ème CA-BEL)

-Un Etat-Major

-Un Groupement de Soutien Logistique

-Un Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée

-Un Régiment d’Artillerie Lourde disposant de deux groupes de 105mm belges et deux groupes de 155mm néerlandais.

-3ème Division d’Infanterie (BEL)

-1ère Division Cuirassée Belge/Division Blindée «Piron»

-Corps d’Armée Néerlando-Belge (CA-NLBE)

-Un Etat-Major

-Un Groupement de Soutien Logistique

-Un Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée disposant de chars légers M-24 Chaffee fournis par la Belgique et d’autos blindées Daimler Armoured Car fournis par les Pays-Bas

-Un Régiment d’Artillerie Lourde néerlandais disposant de canons de 155mm M1A1.

-1ère Division d’Infanterie (Néerlandaise)

-4ème Division d’Infanterie (Belgique)

-1ère Division Blindée Néerlandaise/Division «Princesse Irène»

1st Army (UK)

Sans surprise la 1ère Armée britannique remonte en ligne pour remplacer la 2nd Army (UK) qui repasse en réserve. De nouvelles unités arrivent en France, deux brigades blindées pour relever une division blindée. Des divisions d’infanterie passe en réserve d’armée pour ménager un outil militaire de plus en plus tendu.

-Un Etat-Major

-Un Groupement de Soutien Logistique d’Armée

-Réserve d’armée :

52nd Lowland Infantry Division, 2nd Armoured Division (UK), 2nd Infantry Division (2nd ID) et 6th Infantry Division (6th ID)

1st British Corps (1st BC)

-Un Etat-Major

-Des unités du génie et du soutien logistique

-Deux régiments d’artillerie lourde

-Un régiment antichar (canons de 6 livres et de 17 livres)

-Un régiment antiaérien (canons de 94mm et de 40mm)

-1st Infantry Division (1st ID)

-4th Infantry Division (4th ID)

1st British Armoured Corps (1st BAC)

-Un Etat-Major

-Des unités du génie et de soutien logistique

-Un régiment d’artillerie lourde

-Un régiment antiaérien

-1st Armoured Division (UK)

-8th Independent Armoured Brigade

-10th Independent Armoured Brigade

2nd British Corps (2nd BC)

-Un Etat-Major

-Des unités du génie et du soutien logistique

-Deux régiments d’artillerie lourde

-Un régiment antichar (canons de 6 livres et de 17 livres)

-Un régiment antiaérien (canons de 94mm et de 40mm)

-44th «Home Counties» Division

-50th Northumberland Division

3rd British Corps

-Un Etat-Major

-Des unités du génie et du soutien logistique

-Deux régiments d’artillerie lourde

-Un régiment antichar (canons de 6 livres et de 17 livres)

-Un régiment antiaérien (canons de 94mm et de 40mm)

-3rd Infantry Division

-48th «South Middland» Division

4ème Armée Française

Cette armée relève la 3ème Armée qui passe en réserve. Elle couvre le flanc oriental de la 1ère armée britannique et tend la main au First US Armies Group, le 1er Groupe d’Armée américain dont elle couvre le flanc occidental.

Unités dépendant directement de la 4ème Armée

-Un Etat-Major d’Armée

-4ème Groupement Anti-Aérien de Campagne (4ème GAAC)

-Groupement d’Aviation de la 4ème Armée (GRAVIA-IVA)

-Groupement de Soutien Logistique d’Armée

-26ème Corps d’Armée (26ème CA)

-Etat-Major de Corps d’Armée

-626ème Régiment de Pionniers (626ème RP)

-26ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (26ème GRCA)

-182ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (182ème RALT)

-Unités du génie et de soutien

-Element Aérien de Corps d’Armée 526 (EACA-526)

-4ème Division d’Infanterie Coloniale (4ème DIC)

-22ème Division d’Infanterie (22ème DI)

-53ème Division d’Infanterie (53ème DI)

-8ème Corps d’Armée (8ème CA)

-Un Etat-Major de Corps d’Armée

-608ème Régiment de Pionniers

-8ème Groupement de Reconnaisance de Corps d’Armée (8ème GRCA)

-108ème Régiment d’Artilerie Lourde à Tracteurs (108ème RALT)

-Unité de Génie et de Soutien

-Element Aérien de Corps d’Armée 508 (EACA-508)

-45ème Division d’Infanterie (45ème DI)

-2ème Division d’Infanterie Nord-Africaine (2ème DINA)

-2ème Division d’Infanterie Tchècoslovaque (2ème DIT)

-16ème Corps d’Armée (16ème CA)

-Un Etat-Major de Corps d’Armée

-616ème Régiment de Pionniers

-16ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (16ème GRCA)
-142ème RALT

-Unités du génie et de soutien

-Element Aérien de Corps d’Armée 516 (EACA-516)

-6ème Division d’Infanterie Nord-Africaine (6ème DINA)

-8ème Division d’Infanterie Nord-Africaine (8ème DINA)

-52ème Division d’Infanterie (52ème DI)

Le Conflit (136) Europe Occidentale (101)

-First US Army Group (FUSAG)

-3ème Armée Américaine/3rd US Army

-Un Etat-Major

-Unités du génie et de soutien logistique

-Groupement d’Artillerie Lourde

Quatre groupes d’obusiers de 203mm et quatre groupes de canons de 240mm

-Groupement de Bataillons de Chars

-1st 3rd 5th & 7th Independent Heavy Tank Bataillon disposant de chars lourds M-26 Pershing soit un total 232 chars sachant qu’il y à 58 chars lourds par bataillon indépendant de chars lourds.

-Groupement de chasseurs de chars (Tank Destroyer Group)

Quatre bataillons de chasseurs de chars équipés de M-18 Hellcat et deux bataillons de chasseurs de chars équipés de M-36 Jackson soit un total de 228 chasseurs de chars sachant que chaque bataillon possèdait 38 chasseurs de chars (36 plus un pour le commandant et un autre pour son adjoint.

-3rd US Corps/3ème Corps d’Armée Américain

-Un Etat-Major

-Un Groupement de Soutien Logistique

-Un Régiment d’Artillerie Lourde disposant de canons de 155mm M-1 155mm Gun on Carriage M1 «Long Tom»

-Un Groupement de chasseurs de chars disposant de deux bataillons de M-18 Hellcat et de deux bataillons de M-36 Jackson.

-Un Bataillon de reconnaisance disposant de chars légers M-24 Chaffee et d’autos blindées M-17

-1st Armored Division

-24th Infantry Division (US)

-58th Infantry Division (US)

-8th US Corps/8ème Corps d’Armée Américain

-Un Etat-Major

-Un Groupement de Soutien Logistique

-Un Régiment d’Artillerie Lourde disposant de canons de 155mm M-1 155mm Gun on Carriage M1 «Long Tom»

-Un Groupement de chasseurs de chars disposant de deux bataillons de M-18 Hellcat et de deux bataillons de M-36 Jackson

-Un Bataillon de reconnaisance disposant de chars légers M-24 Chaffee et d’autos blindées M-17

-1st Infantry Division (US)

-42nd Infantry Division (US)

-12th US Corps/12ème Corps d’Armée Américain

-Un Etat-Major

-Un Groupement de Soutien Logistique

-Un Régiment d’Artillerie Lourde disposant de canons de 155mm M-1 155mm Gun on Carriage M1 «Long Tom»

-Un Groupement de chasseurs de chars disposant de deux bataillons de M-36 Jackson et de quatre bataillons de M-18 Hellcat

-Un Bataillon de reconnaissance disposant de chars légers M-24 Chaffee et d’autos blindées M-17

-10th Armored Division (US)

-38th Infantry Division (US)

-52th Infantry Division (US)

-7ème Armée Américaine/7th US Army

Cette 7th US Army à été créée à l’été 1951 pour regrouper les divisions d »infanterie et les divisions blindées arrivées entre fin 1950 et le printemps 1951. Ces unités n’ont pas été engagées dans l’opération AVALANCHE pour des raisons de logistique et tactiques, nombre d’entre-elles ayant été tout juste formées et entrainées avant leur grande traversée à travers l’Atlantique.

Un temps il fût envisagé de les placer sous commandement britannique et français pour les aguerrir mais les américains ont vite fait comprendre qu’ils voulaient disposer le plus vite possible d’un groupe d’armées autonome.

-Un Etat-Major

-Unités du génie et de soutien logistique

-Groupement d’Artillerie Lourde

Quatre groupes d’obusiers de 203mm et quatre groupes de canons de 240mm

-Groupement de Bataillons de Chars

-2nd 4th 6th & 8th Independent Heavy Tank Bataillon disposant de chars lourds M-26 Pershing soit un total 232 chars sachant qu’il y à 58 chars lourds par bataillon indépendant de chars lourds.

-Groupement de chasseurs de chars

Le groupement de chasseurs de chars de la 7ème Armée dispose de deux bataillons équipés de M-10, quatre bataillons équipés de M-18 Hellcat et deux bataillons équipés de M-36 Jackson. Cela nous donne un total 304 chasseurs de chars (36 plus un pour le commandant et un autre pour son adjoint).

-1st US Corps/1er Corps d’Armée Américain

-Un Etat-Major

-Un Groupement de Soutien Logistique

-Un Régiment d’Artillerie Lourde disposant de canons de 155mm M-1 155mm Gun on Carriage M1 «Long Tom»

-Un Groupement de chasseurs de chars disposant de deux bataillons de M-18 Hellcat et de deux bataillons de M-36 Jackson.

-Un Bataillon de reconnaissance disposant de chars légers M-24 Chaffee et d’autos blindées M-17

-2nd Armored Division (US)

-6th Armored Division (US)

-2nd US Corps/2ème Corps d’Armée Américain

-Un Etat-Major

-Un Groupement de Soutien Logistique

-Un Régiment d’Artillerie Lourde disposant de canons de 155mm M-1 155mm Gun on Carriage M1 «Long Tom»

-Un Groupement de chasseurs de chars disposant de deux bataillons de M-18 Hellcat et de deux bataillons de M-36 Jackson

-Un Bataillon de reconnaisance disposant de chars légers M-24 Chaffee et d’autos blindées M-17

-4th Infantry Division (US)

-9th Armored Division (US)

-4th US Corps/4ème Corps d’Armée Américain

-Un Etat-Major

-Un Groupement de Soutien Logistique

-Un Régiment d’Artillerie Lourde disposant de canons de 155mm M-1 155mm Gun on Carriage M1 «Long Tom»

-Un Groupement de chasseurs de chars disposant de deux bataillons de M-36 Jackson et de quatre bataillons de M-18 Hellcat

-Un Bataillon de reconnaisance disposant de chars légers M-24 Chaffee et d’autos blindées M-17

-14th Armored Division (US)

-5th Infantry Division (US)

-5th US Corps/5ème Corps d’Armée Américain

-Un Etat-Major

-Un Groupement de Soutien Logistique

-Un Régiment d’Artillerie Lourde disposant de canons de 155mm M-1 155mm Gun on Carriage M1 «Long Tom»

-Un Groupement de chasseurs de chars disposant de deux bataillons de M-36 Jackson et de quatre bataillons de M-18 Hellcat

-Un Bataillon de reconnaisance disposant de chars légers M-24 Chaffee et d’autos blindées M-17

-25th Infantry Division (US)

-47th Infantry Division (US)

-Groupe d’Armées n°2 (GA n°2)

-6ème Armée Française

-Un Etat-Major d’Armée

Unités dépendant de la 6ème Armée

-6ème Groupement Anti-Aérien de Campagne (6ème GAAC) :

-Groupement d’Aviation de la 6ème Armée (GRAVIA-VIA)

-Unités du génie et de soutien logistique

-9ème Corps d’Armée (9ème CA)

-Un Etat-Major de Corps d’Armée

-609ème Régiment de Pionniers (609ème RP)

-9ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (9ème GRCA)

-121ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (121ème RALT)

-Element Aérien de Corps d’Armée 509 (EACA-509)

-Unités du génie et de soutien

-31ème DIAlp

-32ème DI

-13ème DI

-12ème Corps d’Armée (12ème CA)

-Un Etat-Major de Corps d’Armée

-612ème Régiment de Pionniers (612ème RP)

-12ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (12ème GRCA)

-112ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (112ème RALT)

-Element Aérien de Corps d’Armée 512 (EACA-512)

-Unités du génie et de soutien

-35ème DI

-40ème DI

-1ère DIT

-28ème Corps d’Armée (28ème CA)

-Un Etat-Major de Corps d’Armée

-628ème Régiment de Pionniers (628ème RP)

-28ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (28ème GRCA)

-120ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (120ème RALT) :

-Element Aérien de Corps d’Armée 528 (EACA-528)

-Unités du génie et de soutien

-43ème DI

-27ème DIAlp

-54ème DI

-2ème Armée Française

-Un état-major

-Unités dépendant directement de la 2ème Armée

-GRAVIA-IIA (Groupement d’Aviation de la 2ème Armée)

-Groupement Anti-Aérien de Campagne (GAAC) de la 2ème Armée (GAAC-IIA) :

-Groupement de Soutien Logistique d’Armée

-Groupement de Bataillons de Chars de Combats 502 (GBCC-502) : 70ème et 72ème BCC disposant chacun de trente-quatre chars lourds ARL-44 à canon de 90mm soit un total de 68 chars lourds.

5ème Corps d’Armée (5ème CA)

-Un Etat-Major

-605ème Régiment de Pionniers

-5ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (5ème GRCA)

-110ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (110ème RALT)

-Element Aérien de Corps d’Armée 502 (EACA-502)

-3ème Division d’Infanterie Motorisée (3ème DIM)

-23ème Division d’Infanterie (23ème DI)

-7ème Division d’Infanterie Nord-Africaine (7ème DINA)

-1er Corps d’Armée Polonais (1er CAPol)

-Un état-major de corps d’armée

-Un groupement de soutien logistique

-Un groupement antichar

-Un groupement antiaérien

-Un Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (GRCA)

-1er Régiment d’Artillerie Lourde Polonais (1er RALPol)

-2ème Division d’Infanterie Polonaise (2ème DIP)

-3ème Division d’Infanterie Polonaise (3ème DIP)

-3ème Corps d’Armée Polonais (3ème CAPol)

-Un état-major de corps d’armée

-Un groupement de soutien logistique

-Un groupement antichar

-Un groupement antiaérien

-3ème Régiment d’Artillerie Lourde Polonais (3ème RALPol)

-Un Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (GRCA)

-10ème Division Blindée (10ème DB)

-7ème Division d’Infanterie Polonaise (7ème DIP).

-2ème Corps d’Armée Polonais (2ème CAPol)

-Un Etat-Major

-Un Groupement de Soutien Logistique

-Un Groupement Antichar

-Un Groupement Antiaérien

-2ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée Polonais (2ème GRCA Pol)

-2ème Régiment d’Artillerie Lourde Polonais (2ème RALPol)

-1ère Division de Grenadiers de la Garde (1ère DGG)

-2ème Division de Grenadiers de la Garde (2ème DGG)

En Réserve pour régénération

-1ère Armée Française

-1st Army (UK)

-4ème Armée Française

-8ème Armée Française

Réserve Stratégique

-1ère Armée Aéroportée Alliée

-1er CCB

-2ème CCB

-3ème CCB

-Réserve Générale d’Artillerie : celle-ci est reconstituée avec le retour sous un commandement centralisé des régiments détachés aux différents corps d’armée. Il s’agit de faire un effet de masse pour une future opération majeure.

-Génie et Soutien Logistique

-Réserve d’Artillerie Américaine

-Unités du Génie et de Soutien Logistique

Cette relève bien que menée de manière la plus discrète possible n’échappe pas aux allemands mais ces derniers seraient bien en peine de s’y opposer vraiment.

On note quelques bombardements d’artillerie vite contre-battus par l’artillerie alliée et des incursions aériennes menées par des chasseurs-bombardiers dont les coups sont plus des piqures d’épingle qu’autre chose.

Les allemands savent de toute façon qu’une relève implique une chose : quelque chose de grand, de fort se préparait. Autant dire qu’avec des moyens de plus en plus limités, autant dire qu’avec la menace soviétique à l’est (malgré l’échec des contre-offensives multiples lancées à l’été) il faut éviter de jouer au poker. La question qui taraude les allemands du Landser au Feldmarshall est la suivante : quand les alliés vont-ils attaquer ? La réponse va arriver un certain 7 décembre 1951.

Le Conflit (134) Europe Occidentale (99)

Fixer, Percer et Manoeuvrer…..pour mieux se retrouver bloqués

Une fois la ligne ALARIC totalement nettoyée de toute présence allemande, les alliés s’installent «confortablement» en vue de l’exploitation qui doit être menée par les unités motomécaniques françaises, canadiennes, britanniques et américaines.

Le 3 juillet le 3rd Canadian Army Corps franchit enfin La Seine. Ce corps d’armée est un corps motomécanique composé notamment de deux divisions blindées, les 1st & 2nd Canadian Armoured Division.

Ce corps va s’installer entre les deux corps d’armée canadiens déjà sur la rive nord de la Seine pour foncer le plus au nord possible, l’objectif étant si possible de libérer la Picardie et les Flandres Françaises puis de basculer en Belgique voir aux Pays-Bas.

Ce transfert se passe sans autres problèmes que les pannes mécaniques et les ruptures de pont, l’aviation alliée montant une garde vigilante face à une Luftwaffe qui telle une bête plessée léche ses plaies en attendant de pouvoir griffer et mordre à nouveau tout en sachant que ces crocs ne sont plus si aiguisés que deux ans plus tôt.

Ce transfert qui s’est achevé le 6 juillet est concomitant du passage au nord de la Seine du 1er Corps de Cavalerie Blindée (1er CCB), une unité motomécanique française qui passe La Seine du 4 au 7 juillet 1951.

Tel un Bolero les mouvements alliés s’accelèrent. Les allemands qui ont laissé quelques sonnettes en avant de la ligne ATTILA ne se sont aucune illusion : les alliés vont bientôt lâcher les chiens et cela va faire très mal.

Après les unités motomécaniques canadiennes et françaises ce sont les britanniques du 1st British Armored Corps (1st BAC) qui passent La Seine du 8 au 11 juillet 1951. Si dans un premier temps le 3ème CCB reste en réserve, à l’est de Paris les deux divisions blindées américaines sont engagées tandis que le 2ème CCB s’insère dans le secteur de la 4ème Armée en vue d’une chevauchée que l’on espère glorieuse et mémorable. Tout ce petit monde est en place le 12 juillet 1951.

Une semaine plus tard, le 19 juillet 1951 l’opération TEMPÊTE est lancée. Les unités motomécaniques doivent forcer le passage en étant aidées par les différentes armées qui doivent également préparer leur relève par des unités fraiches ! Autant dire que les officiers d’état-major ne manquent ni de travail ni de stress.

L’objectif de cette opération TEMPÊTE est de forcer la ligne ATTILA et surtout d’éviter que les allemands se replient en bon ordre sur les lignes fortifiées successives qui sont du sud au nord LOTHAR WOLFGANG (qui suit le cours de la Somme), GOTHIC et enfin WAGNER qui suite la frontière franco-belge avant de se connecter au WESTWALL qui va devoir être profondément régénéré et réarmé.

La tactique, le mode opératoire est classique : frappes aériennes ciblées avec quelques exemple de carpet bombing pour assomer les allemands avant que l’artillerie lourde ne prenne le relais.

La percée doit être réalisée par les unités en ligne (Armée Canadienne en France, 1ère Armée Française, 1ère Armée Britannique, 2ème et 3ème Armée Française mais aussi 3ème Armée Américaine, 4ème et 6ème Armée Française) avant que les unités motomécaniques ne s’enfoncent dans un dispositif ennemi fracassé et fragmenté.

L’objectif final est la Somme. La légende veut que certains officiers originaires de la région aurait dit avec un humour noir «Mais bon sang qu’es-ce qu’on vous à fait pour que tout le monde veuille s’étriper chez nous ?»

Les canadiens sont les premiers à être engagés. Les canucks ont la pression. Décevants lors de l’opération AVALANCHE ils se savent attendus au tournant. Es-ce pour cela qu’ils vont se montrer particulièrement virulents ? C’est pas impossible, les allemands sont bousculés, culbutés, fort peu de prisonniers sont faits.

Les combats sont si rapprochés que l’artillerie comme l’aviation doivent retenir leurs coups de peur de toucher des troupes amies. On assiste à des combats à mains nues, de féroces charges à la baïonette, bref un combat rappelant davantage le premier que le second conflit mondial.

La 1.VolksGrenadierDivision résiste bien, galvanisée par un chef de corps qui n’hésite pas à monter en première ligne en dépit des problèmes de coordination que cela pose même si l’état-major peut gérer la majeure partie des opérations surtout dans une armée qui valorise l’initiative individuelle.

Malheureusement à sa gauche la 15.S.S GrenadierDivision (Ungarische n°1) se liquéfie très vite. Il faut dire que ces hommes se demandent bien ce qu’ils font là à combattre en France pour un allié dont le mépris est de notoriété publique puisque les alliés (qu’ils soient hongrois, bulgares, italiens ou roumains) sont pour la caste militaire allemande un bouc émissaire commode.

Le 7.AK aurait pu être totalement détruit sans l’action de la 2.PanzerDivision. Considérée comme la meilleure panzerdivision du front occidental, elle mène de vigoureuses contre-attaques pour soutenir l’infanterie. Cela stablise la situation mais seulement pour un temps.

En effet dès le lendemain 20 juillet, le 3rd Canadian Army Corps est engagé dans les brèches créées par les deux autres corps d’armée canadiens. Les chars à l’érable foncent dans les plaines de Picardie, forcent la ligne LOTHAR le 24 juillet et atteignent la Somme le 2 août 1951.

Le 7.ArmeeKorps lui est considéré comme détruit, seulement des éléments épars parviennent à franchir la Somme dans une ambiance apocalyptique, sous le feu de l’artillerie de l’aviation qui empêche surtout le franchissement des chars et des véhicules. Les fantassins peuvent eux franchir à la nage (même si c’est une gageure nous sommes d’accord) ou sur de petites embarcations.

En fait ce qui sauve les allemands c’est aussi que les alliés manquent d’énergie pour continuer sans s’arrêter. Comme le dira le général Villeneuve en petit comité «Les canadiens ont fait mieux sous la tempête que dans une avalanche mais je pense qu’ils auraient pu mieux faire».

Ces propos vont arriver aux oreilles des canadiens qui ne le prendront pas mal à la fois par un constat lucide mais aussi parce qu’ils connaissaient parfaitement le généralissime des forces alliées.

Es-ce le début d’une période dorée pour les forces armées alliées ? Hélas non car les allemands se sont ressaisis en s’installant sur la ligne WOLFGANG pour une partie de leurs unités, celles faisant face à l’Armée Canadienne en France (ACF), unités passablement fatiguées, passablement démotivées mais tiennent encore pour des raisons multiples et qui ne sont pas uniquement de l’ordre du coercitif contrairement à ce qu’on à longtemps cru.

La 1ère Armée Française passe à l’attaque le même jour que l’armée canadienne en France mais à moins de succès que l’ACF puisqu’elle ne peut forcer la ligne LOTHAR créant donc un saillant menacé à l’ouest par la 1ère Armée et à l’est par la 1ère Armée britannique. Il faut dire que le 1er CCB à tapé dans le point dur du dispositif allemand et va subir de lourdes pertes.

Le 5.ArmeeKorps (5.AK) va résister pied à pied. Bien que ne disposant pas d’unités blindées contrairement au 9.AK, le corps d’armée dispose de trois solides divisions d’infanterie (262.ID 6.ID 26.ID) qui connaissent parfaitement le terrain et vont imposer une guerre d’usure aux 1er et 17ème CA, le 18ème CA restant en réserve pour faire face à toute éventualité, décision qui sera beaucoup reprochée au commandant de la 1ère Armée.

En dépit d’une situation incertaine, de brèches non colmatées mais corsetées par les allemands, le 1er CCB est engagé. Les premiers combats sont prometteurs mais très vite la défense allemande se raidit, les pertes en chars sont lourdes, l’infanterie portée peinant à neutraliser les positions antichars, les sapeurs du génie en nombre insuffisant peinant à la fois à déminer les axes de progression et à aménager le terrain. Heureusement l’artillerie tient son rang et éviter bien des déconvenues aux cavaliers motomécaniques français.

Résultat malgré les efforts des troupes françaises, malgré l’engagement du 18ème CA, la 1ère Armée française ne parvient pas à forcer la ligne LOTHAR créant un saillant séparant l’ACF de la 1ère Armée britannique.

Cette situation parait-il aurait discrètement rejouit certains officiers britanniques qui malgré la fraternité d’armes franco-britannique n’avaient oublié ni Crecy, ni Azincourt, ni Trafalgar et encore moins Waterloo.

La 1st Army (UK) parvient elle à percer la ligne ATTILA, à déborder la ligne LOTHAR non sans mal et après de violents combats, elle parvient à border la ligne WOLFGANG.

Comme la première armée française, la 1ère armée britannique n’engage que deux corps d’armée d’infanterie, les 1st et 3rd BC, laissant le 2nd BC en réserve pour faire face à toute éventualité. Quand au 1st British Armoured Corps, il doit être engagé pour l’exploitation que l’on espère rapide.

Les allemands du 9.ArmeeKorps tentent de résister pied à pied mais sont très vite débordés malgré les efforts de la 13.PanzerDivision qui par d’incessants coups de sonde, par l’utilisation habile du terrain tente de freiner l’avancée britannique et surtout retarder l’engagement du 1st BAC.

La 9.ID assaillit par le 1st BC doit très vite décrocher même si elle laisse quelques «enfants perdus» pour rendre la poursuite difficile, pénible et sanglante.

La 59.ID elle doit encaisser le choc du 3rd BC, choc plutôt bien digéré en partie grâce aux efforts de la 13.PzD qui montre que Panther et Tigre bien menés sont supérieurs aux Churchill et Cromwell du Royal Tank Corps. Malheureusement pour les allemands et heureusement pour les britanniques, la 13ème division blindée allemande n’est pas la meilleure du Panzerkorps.

Après cinq jours de féroces combats, les britanniques débordent la ligne LOTHAR et fonce vers la Somme qu’ils tentent de border mais ils sont gênés par une 1ère Armée Française coincée sur la ligne qu’ils venaient de déborder. Ils doivent donc faire pivoter leur axe de progression de 90° vers la gauche pour éviter une attaque de flanc allemande.

En réalité ce saillant n’est un cadeau ni pour les alliés qui ne parviennent pas à obtenir un front homogène et pour les allemands qui doivent étaler des forces affaiblies et qui sont en plus à la merci d’un double enveloppement venu de l’est et de l’ouest. Affaire à suivre comme on dit

La 2ème Armée Française passe à l’attaque le 20 juillet seulement pour des questions d’ordre logistique et pour maintenir les allemands sous pression.

A la différence de la 1ère Armée, les quatre corps d’armée sont successivement engagés, certains disant que c’était pour éviter une mutinerie chez les polonais.

Le 5ème CA bouscule la 2.VolksgrenadierDivision qui très vite ne représente plus qu’une nuisance à défaut d’une vrai menace. Elle est cependant surveillée par le corps d’armée français comme on surveille le lait sur le feu.

Le 1er CA polonais attaque lui la 11.S.S Division «Frunsberg». Les combats sont violents, impitoyables on ne se fait aucun cadeau. C’est bien simple les blessés préfèrent se faire sauter à la grenade plutôt que se rendre. La division S.S est rapidement débordée mais parvient à se replier en bon ordre.

Le 2ème CA polonais attaque lui le secteur de la 45.ID qui resiste bien mieux que prévu. Le 2ème CAPol doit même demander de l’aide au 3ème Corps d’Armée polonais pour venir à bout de cette division particulièrement dure à casser.

La 2ème Armée française perce donc très vite la ligne ATTILA et alors que les allemands s’attendent à une pause foncent vers la ligne LOTHAR surprenant les troupes allemandes en pleine retraite. C’est une course entre les unités de ligne et le 3ème CCB qui d’abord en réserve va être rapidement engagé.

Les allemands sont bousculés culbutés par des troupes françaises littéralement enragées. Un officier de liaison italien parlant de la célèbre furia francese apparue durant les guerres d’Italie.

A la différence du 1er CCB qui avait eu toutes les peines du monde à forcer le passage, le 3ème CCB joue sur du velours et empêche les allemands de se rétablir avant la ligne WOLFGANG.

En ce qui concerne les troupes allemandes, le 14.ArmeeKorps (14.AK) souffre sous les coups de notre deuxième armée.

Si la 357.ID parvient à se replier en bon ordre, la 49.ID est littéralement pulverisée alors que la 271.ID parvient à se replier en bon ordre tout en étant sérieusement affaiblie.

La 3ème Armée Française attaque en même temps que la 2ème pour maintenir les allemands sous pression. De toute façon les allemands étaient tellement bousculés que je ne suis pas certain qu’une 3ème Armée française restant l’arme au pied aurait changé quoi que ce soit.

A l’origine elle ne disposait pas d’unités motomécaniques type corps d’armée blindée ou corps de cavalerie blindée mais pour cette opération TEMPÊTE le GBCC-502 à été transféré à la 3ème Armée devenant donc le GBCC-503, les ARL-44 accompagnant les unités d’infanterie non pas en appui direct mais en formant des groupements occasionnels avec les canons d’assaut et les chasseurs de chars pour empêcher les allemands de se rétablir sur une position dure.

Au combat, les ARL-44 maintenaient les chars allemands plus légers à distance avec l’allonge et la puissance de son canon de 90mm pendant que les canons d’assaut collaient aux unités d’infanterie, les chasseurs de chars créant des écrans ou flanquant les unités d’infanterie qui avaient reçut l’ordre de foncer sans se préoccuper d’éventuelles poches de résistance qui seraient nettoyées plus tard.

Certains estimaient que cela allait à l’encontre du bon sens militaire ce à quoi le général Villeneuve répondit que ces hommes fatigués, blessés, démotivés seraient incapables de combattre longtemps , une chose que les soviétiques ont théorisé dans leur art opératif en montrant qu’en cassant le dispositif ennemi tu rend les choses plus compliquées puisque les isolés, les trainards posaient d’avantage de problèmes à l’ennemi qu’à tes propres forces.

Le 23.AK encaisse l’énergie cinétique de la 3ème Armée. La 3.VolksgrenadierDivision est pulverisée, anéantie mais les deux autres divisions sont certes affaiblies mais parviennent à se replier en bon ordre pour éviter l’encerclement et la submersion par les troupes alliées.

Sans surprise les trois corps d’armée français s’installent sur la rive sud de la Somme, couvrant le flanc gauche de la 8ème Armée qui à été finalement maintenue alors qu’on envisageait sérieusement de la dissoudre surtout après une performance médiocre lors de l’opération AVALANCHE.

Cette fois seulement deux corps d’armée sont engagés, les 7ème et 31ème CA, le 6ème CA restant en réserve pour profiter la moindre opportunité. Comme à chaque fois certaines estiment qu’un engagement des trois corps d’armée aurait permis d’obtenir de meilleurs résultats mais c’est oublier un peu vite les questions logistiques et la réaction de l’ennemi.

Le 3.AK doit donc affronter deux corps d’armée français. Elle s’en tire avec les honneurs mais peut se replier en bon ordre bien couvert par le 4.Panzerkorps qui réalise de véritables prodiges pour soutenir le 3ème corps d’armée mais aussi les unités assaillies par la 3ème armée américaine.

La 3rd US Army passe à l’attaque le 20 juillet 1951. Dans un premier temps cela se passe très bien. La ligne ATTILA est facilement percée, perforée, l’artillerie et l’aviation ayant provoqué de terribles pertes aux allemands qui tentent avec plusieurs contre-attaques de freiner l’avancée des américains qui sont sur le point de déborder la ligne LOTHAR mais les allemands bloquent la percée américaine.

Résultat les allemands vont obtenir un saillant qui avec celui séparant l’ACF et la 2ème Armée Française pourrait permettre aux allemands d’encercler les 2ème et 3ème Armée. Seulement voilà les allemands n’ont ni le temps ni les moyens de percer pour provoquer une terrible défaite aux alliés et retarder l’ineluctable : l’invasion du Vaterland.

Les trois corps d’armée américains ont été engagés avec des résultats contrastés. Si le 3rd Army Corps à rempli sa part du boulot ce n’est pas vraiment le cas du 8th et du 12th CA qui ont plus de mal.

Côté allemand, le 15.AK encaisse le choc de la 3ème Armée américaine. Si la 34.ID s’en sort comme on dit avec les honneurs en revanche la 36.ID est très affaiblie. Elle doit sa survie à l’action décidée de la 17.S.S GrenadierDivision (Galician n°1) qui littéralement se sacrifie pour empêcher les américains de déborder totalement le 15ème Corps d’Armée allemands. Ce dernier peut se replier en bon ordre au nord de la ligne LOTHAR ce qui est tout sauf une bonne position.

La 4ème Armée Française s’élance en même temps que l’armée américaine. Les débuts sont prometteurs mais très vite la résistance allemande ferme et intelligente se raidit. Résultat si la ligne LOTHAR est rapidement percée (après guerre les allemands réécriront l’histoire en affirmant que cette ligne n’était pas destinée à être solidement tenue ce dont on peut très légitimement douter), la ligne WOLFGANG va rester hors de portée.

Pour éviter une thrombose logistique, décision est prise de n’engager que les 25ème et 16ème CA en laissant les 26ème et 8ème en réserve mais toujours dans l’optique de profiter de la moindre opportunité.

Le 16.ArmeeKorps (16.AK) encaisse l’assaut de la 4ème Armée française mais réagit avec maitrise et intelligence, échangeant (un peu) de terrain contre beaucoup _tout est relatif_ de temps.

La 4.VolksgrenadierDivision résiste mieux que la 44.ID qui se désintègre. Certaines unités abandonnent rapidement le combat mais d’autres se font tuer sur place.

La 6ème Armée Française passe à l’attaque le 21 juillet dans l’espoir de profiter d’un certain desarroi, d’un certain flottement côté allemand. Hélas les fridolins attendent les français de pied ferme.

En effet outre l’engagement de la 5.Fallsschirmjäger Division une nouvelle division allemande est engagée, une 5.VolksGrenadierDivision tout juste créée. Ses capacités sont limitées mais les allemands n’ont pas vraiment le choix.

En dépit de moyens limités qui rélèvent souvent du bricolage, ces deux unités résistent pied à pied aux français passablement déconcertés par une telle résistance. Il faut dire que seules les 9ème et 28ème CA sont engagés, le 12ème CA restant en réserve.

Les combats sont durs, violents, impitoyables même. On ne compte plus les exactions contre les prisonniers qui sont d’ailleurs de moins en moins de nombreux et de plus en plus mal en point.

Le taux de mortalité dans les camps provisoires est effroyable et l’Allemagne à pu dire que les alliés laissent leurs prisonniers sans soins ce qui est faux mais à la guerre la première victime c’est la vérité.

La ligne ATTILA est forcée le 24 juillet et la ligne LOTHAR est atteinte une semaine plus tard le 31 juillet 1951. Elle est percée à plusieurs endroits mais malgré les efforts des unités de la 6ème Armée, la ligne WOLFGANG ne peut être atteinte, laissant les allemands se replier tant bien que mal en ne laissant derrière que des ruines, des larmes et du sang.

Dans les airs les combats se font moins violents, les alliés sans disposer d’une maitrise absolue de l’espace aérien peuvent se permettre des choses qui auraient été impossibles sous un ciel disputé.

Les rares avions portant la Balkenkreuze qui osent décoller sont impitoyablement pourchassés et envoyés au sol. Les allemands sont réduits à opérer de nuit avec toutes les limites qui sied à ce genre d’opérations en des temps où il est illusoire de vouloir voler par tous les temps. De plus les alliés disposent d’unités de chasse de nuit bien équipées, expérimentées et entrainées.

En ce qui concerne le bombardement et l’attaque, les français et leurs alliés vont combattre soit en soutien des troupes au sol ou selon un agenda qui leur est propre pour casser les infrastructures et l’industrie allemande dans l’espoir d’accélérer la chute de l’Allemagne.

Les différentes villes françaises sont libérées. De nombreuses villes sont ruinées mais moins que celles situées sur la ligne de front à savoir Le Havre et Rouen. Parmi les principales villes libérées citons Fecamp le 4 juillet, Dieppe le 10 juillet et Beauvais pour ce que les anglo-saxons appellent Bastille Day (14 juillet 1951).

A chaque fois ce sont les mêmes scènes, la joie délirante puis les règlements de compte entre de pseudos résistants et ceux accusés d’avoir collaboré avec les allemands. Heureusement derrière les armées, les forces de gendarmerie vont rapidement mettre au pas de pseudos justiciers. Cela laisse songeur si l’état français s’était effondré et n’avait pas disposé de forces de police suffisantes pour maintenir l’ordre après la libération des territoires par les forces militaires.

Le front se stabilise en septembre 1951. Cela ne veut pas dire que les combats sont terminés mais il s’agit d’avantage de combats locaux, d’escarmouches que d’offensives grande style.

Il suit à nouveau le cours de la Somme (mais Amiens comme Abbeville restent aux mains des allemands), coupe l’Oise au sud de Saint Quentin, remonte un peu vers le nord puis redescend vers le sud pour suivre une partie du cours de la Marne, coupe la Saone aux prémices de son bassin versant avant de longer l’extrême sud de la frontière allemande et se terminer au niveau du lac Leman.

Si le rythme des combats ralentit c’est à la fois pour des questions logistiques mais aussi parce que la météo n’aide guère les combattants. La pluie tombe en abondance détrempant les sols, rendant pénible la tenue du front. Les températures sont heureusement clémentes pour ce début d’automne.

Comme je l’ai écris plus haut les alliés étaient dans une situation inconfortable : devoir avancer tout en préparant l’engagement de leurs unités en réserve pour permettre aux unités combattant en première ligne de souffler une semaine, quinze jours voir plus et ainsi pouvoir reprendre la lutte après avoir soigné les corps et les esprits.

Craignant une réaction allemande plus vive qu’escomptée, le général Villeneuve étudie une opération de diversion ou une opération de couverture. Finalement décision est prise d’engager la 11ème Division Parachutiste (11ème DP) sous la forme de sauts tactiques pour tenter d’éliminer les deux saillants allemands.

Cette décision est loin de faire l’unanimité. Certains estiment qu’il faudrait engager davantage de troupes aéroportées voir mener une opération motomécanique pour éliminer ces saillants tout en couvrant la relève des troupes en ligne.

L’opération GIBOULEE est finalement lancée le 4 octobre 1951 après plusieurs reports en raison de problèmes météorologiques.

La division parachutiste française est larguée en ordre dispersé. Très vite malgré leur agressivité et leur bravoure les héritiers de l’infanterie de l’air se heurtent à de sérieuses difficultés montrant les avantages et surtout les limites des troupes aéroportées notamment face à un ennemi retranché.

Après seulement trois jours de combat force est de constater que l’opération GIBOULEE est un échec. Les saillants n’ont pas été éliminés et les paras français ont subit des pertes non négligeables.

Seul point positif, les allemands ont décidé d’évacuer les deux saillants pour raccourcir le front mais il le font en menant la politique de la terre brulée en dévastant tout sur leur passage. Ils vont se replier sur la ligne WOLFGANG pour une partie de leurs forces mais les unités faisant face aux 4ème et 6ème Armées françaises reçoivent l’ordre de tenir leur position vraisemblablement pour ralentir encore un peu la chevauchée alliée vers l’Allemagne qui semble ne jamais avoir été aussi proche.

Pendant ce temps les premières relèves ont eu lieu. Si l’Armée Canadienne en France (ACF) reste en ligne, la 1ère Armée Française est relevée par l’Armée Belge Libre (ABL), la 2ème Armée Britannique relève la 1st Army (UK) mais les deux autres armées française, les 2ème et 3ème Armée restent en ligne à la différence de la 8ème Armée qui passe en réserve.

La 7th US Army monte en ligne formant le First US Army Group (FUSAG) avec la 3rd US Army permettant aux armées américaines d’opérer sous un commandement national. Si la 6ème Armée Française reste en ligne en revanche la 4ème Armée Française passe en réserve pour régénération.

Le Conflit (127) Europe Occidentale (92)

1ère Armée Britannique

-Un Etat-Major d’Armée

-Un Groupement de Soutien Logistique d’Armée

-1st British Corps (1st BC)

-Un Etat-Major

-Des unités du génie et du soutien logistique

-Deux régiments d’artillerie lourde, un régiment équipé de BL 4.5 Inch Medium Field Gun et un régiment équipé de BL 5.5 Inch Medium Gun

-Un régiment antichar (canons antichars de 6 livres et de 17 livres)

-Un régiment antiaérien (canons antiaériens de 94mm et de 40mm)

-Un bataillon de reconnaissance disposant de chars légers Tetrach II et d’autos blindées Humber Armoured Car

-1st Infantry Division (1st ID)

-4th Infantry Division (4th ID)

-52nd Lowland Infantry Division

-1st British Armoured Corps (1st BAC)

-Un Etat-Major

-Des unités du génie et de soutien logistique

-Un régiment d’artillerie lourde équipé de BL 4.5 Inch Medium Field Gun et de BL 5.5 Inch Medium Gun

-Un régiment antichar (canons antichars de 6 livres et de 17 livres)

-Un régiment antiaérien (canons antiaériens de 94mm et de 40mm)

-Un bataillon de reconnaissance disposant de chars légers Tetrach II et d’autos blindées Humber Armoured Car

-1st Armoured Division (UK)

-2nd Armoured Division (UK)

-2nd British Corps (2nd BC)

-Un Etat-Major

-Des unités du génie et du soutien logistique

-Deux régiments d’artillerie lourde, un régiment équipé de BL 4.5 Inch Medium Field Gun et un régiment équipé de BL 5.5 Inch Medium Gun

-Un régiment antichar (canons antichars de 6 livres et de 17 livres)

-Un régiment antiaérien (canons antiaériens de 94mm et de 40mm)

-Un bataillon de reconnaissance disposant de chars légers Tetrach II et d’autos blindées Humber Armoured Car

-44th «Home Counties» Division

-50th Northumberland Division

-2nd Infantry Division (2nd ID)

-3rd British Corps

-Un Etat-Major

-Des unités du génie et du soutien logistique

-Deux régiments d’artillerie lourde un régiment équipé de BL 4.5 Inch Medium Field Gun et un régiment équipé de BL 5.5 Inch Medium Gun

-Un régiment antichar (canons antichars de 6 livres et de 17 livres)

-Un régiment antiaérien (canons antiaériens de 94mm et de 40mm)

-Un bataillon de reconnaissance disposant de chars légers Tetrach II et d’autos blindées Humber Armoured Car

-3rd Infantry Division (3rd ID)

-48th «South Middland» Division

-6th Infantry Division (6th ID)

2ème Armée Française (dite également «Armée Franco-Polonaise» mais uniquement de manière officieuse)

-Un état-major

-Unités dépendant directement de la 2ème Armée

-GRAVIA-IIA (Groupement d’Aviation de la 2ème Armée)

-Groupement Anti-Aérien de Campagne (GAAC) de la 2ème Armée (GAAC-IIA) : six batteries avec huit canons de 75mm et douze canons de 37mm soit un total de 120 pièces.

-Groupement de Soutien Logistique d’Armée

-Groupement de Bataillons de Chars de Combats 502 (GBCC-502) : 70ème et 72ème BCC disposant chacun de trente-quatre chars lourds ARL-44 à canon de 90mm soit un total de 68 chars lourds.

-5ème Corps d’Armée (5ème CA)

-Un Etat-Major

-605ème Régiment de Pionniers

-5ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (5ème GRCA) : seize chars légers FCM-42, seize AM modèle 1940P et un escadron de fusiliers motocyclistes

-110ème RALT (ex-110ème RALCH) : deux groupes de 105mm (un groupe de 105L modèle 1941T, un groupe de 105L modèle 1936S) et deux groupes de 155mm (155L modèle 1945S).

-Element Aérien de Corps d’Armée 502 (EACA-502)

-3ème Division d’Infanterie Motorisée (3ème DIM)

-23ème Division d’Infanterie (23ème DI)

-7ème Division d’Infanterie Nord-Africaine (7ème DINA)

-1er Corps d’Armée Polonais (1er CAPol)

-Un état-major de corps d’armée

-Un groupement de soutien logistique

-Un groupement antichar

-Un groupement antiaérien

-Un Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (GRCA)

-1er Régiment d’Artillerie Lourde Polonais (1er RALPol)

-2ème Division d’Infanterie Polonaise (2ème DIP)

-3ème Division d’Infanterie Polonaise (3ème DIP)

-3ème Corps d’Armée Polonais (3ème CAPol)

-Un état-major de corps d’armée

-Un groupement de soutien logistique

-Un groupement antichar

-Un groupement antiaérien

-3ème Régiment d’Artillerie Lourde Polonais

-Un Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (GRCA)

-10ème Division Blindée (10ème DB)

-7ème Division d’Infanterie Polonaise (7ème DIP).

-2ème Corps d’Armée Polonais (2ème CAPol)

-Un Etat-Major

-Un Groupement de Soutien Logistique

-Un Groupement Antichar

-Un Groupement Antiaérien

-2ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée Polonais (2ème GRCA Pol)

-2ème Régiment d’Artillerie Lourde Polonais (2ème RALPol)

-1ère Division de Grenadiers de la Garde (1ère DGG)

-2ème Division de Grenadiers de la Garde (2ème DGG)

-3ème Armée Française

-Un état-major

-Unités dépendant directement de la 3ème Armée

-GRAVIA-IIIA (Groupement d’Aviation de la 3ème Armée)

-Groupement Anti-Aérien de Campagne (GAAC) de la 3ème Armée

-Groupement de Soutien Logistique d’Armée

-23ème Corps d’Armée (23ème CA)

-Etat-Major de Corps d’Armée

-623ème Régiment de Pionniers

-23ème Groupement de Reconnaissance Corps d’Armée (23ème GRCA)

-11ème Régiment d’Artillerie Lourde Colonial à Tracteur (11ème RALCT)

-Elément Aérien de Corps d’Armée 523 (ex-GAO-523)

-2ème Division d’Infanterie (2ème DI)

-56ème Division d’Infanterie (56ème DI)

-5ème Division d’Infanterie Motorisée (5ème DIM)

-24ème Corps d’Armée (24ème CA)

-Etat-Major de Corps d’Armée

-624ème Régiment de Pionniers

-24ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (24ème GRCA)

-103ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (103ème RALT)

-26ème Division d’Infanterie (26ème DI)

-42ème Division d’Infanterie (42ème DI)

-2ème Division d’Infanterie Coloniale (2ème DIC)

-34ème Corps d’Armée (34ème CA)

NdA Ce corps d’armée dépendait jadis de la Réserve d’Armée de la 8ème Armée. Mise en alerte lors d’AVALANCHE, il n’est finalement pas engagé puis transféré à la 3ème Armée qui ne disposait plus que de deux corps d’armée suite au maintien de la 8ème Armée.

-Un Etat-Major de Corps d’Armée

-634ème Régiment de Pionniers (634ème RP)

-34ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (34ème GRCA)

-147ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (147ème RALT)

-Elément Aérien de Corps d’Armée 534 (EACA-534)

-28ème Division d’Infanterie Alpine (28ème DIAlp)

-66ème Division d’Infanterie (66ème DI)

-67ème Division d’Infanterie (67ème DI)

-8ème Armée Française

Un temps menacée de disparition, elle est finalement pérénisée et placée sous l’autorité du GA n°1 non sans que le GA n°2 l’ait réclamée pour son propre compte. Cette armée comprend les éléments suivants :

-Un état-major

-Unités dépendant directement de la 8ème Armée

-GRAVIA-VIIIA (Groupement d’Aviation de la 8ème Armée)

-Groupement Anti-Aérien de Campagne (GAAC) de la 8ème Armée

-Groupement de Soutien Logistique d’Armée

-Renforts d’Artillerie : 346ème RALC 184ème RALT et 702ème régiment de lance-roquettes multiples

-7ème Corps d’Armée (7ème CA)

-Etat-Major de Corps d’Armée

-607ème Régiment de Pionniers

-7ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (7ème GRCA)

-107ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (107ème RALT)

-Element Aérien de Corps d’Armée 507 (EACA-507)

-1ère Division Marocaine (1ère DM)

-18ème Division d’Infanterie (18ème DI)

-4ème Division d’Infanterie Nord-Africaine (4ème DINA)

-6ème Corps d’Armée (6ème CA)

-Un Etat-major de Corps d’Armée

-606ème Régiment de Pionniers

-6ème GRCA

-118ème RALT

-EACA-506

-1ère Division d’Infanterie Coloniale (1ère DIC)

-3ème Division d’Infanterie Nord-Africaine (3ème DINA)

-55ème Division d’Infanterie (55ème DI)

-31ème Corps d’Armée (31ème CA)

-Un Etat-major de Corps d’Armée

-631ème Régiment de Pionniers

-31ème GRCA

-144ème RALT qui à absorbé les hommes et non les armes du 160ème RAP.

-EACA-531

-6ème Division d’Infanterie Coloniale (6ème DIC) qui à absorbé la 42ème DBMC

-12ème Division d’Infanterie Motorisée (12ème DIM) qui à absorbé le 148ème RIF

-1er Corps de Combat Blindé

NdA pour des raisons de clarté je présente ici le 1er CCB qui est placé sous l’autorité directe du GA n°1 tout comme le 3ème CCB. Sur le plan géographique, le 1er CCB est engagé dans le secteur de la 1ère Armée Française, le 3ème CCB dans celui de la 3ème Armée Française.

-Un Etat-Major de Corps d’Armée

-Un Groupement de Soutien Logistique

-635ème Régiment de Pionniers

-1er Groupement de Reconnaissance de Corps Blindé (1er GRCB) :

-329ème Régiment d’Artillerie Tout-Terrain à Tracteurs (329ème RATTT) : deux groupes de 105L modèle 1936S et deux groupes de 155L GPF-T

-145ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (145ème RALT)

-Groupement de Bataillons de Chars de Combat 501 (GBCC-501) : 71ème, 73ème et 75ème BCC soit 102 chars lourds ARL-44.

-1ère Division Blindée (ex-1ère Division Cuirassée)

-3ème Division Blindée (ex-1ère Division Légère Mécanique)

-5ème Division Blindée (ex-2ème Division Cuirassée)

-3ème Corps de Combat Blindé (3ème CCB)

-Un Etat-Major de Corps d’Armée

-Un Groupement de Soutien Logistique

-636ème Régiment de Pionniers

-3ème Groupement de Reconnaissance de Corps Blindé (3ème GRCB) :

-122ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (122ème RALT) : deux groupes de 105L modèle 1936S et deux groupes de 155L GPF-T.

-116ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (116ème RALT)

-2ème Divisions Blindée (ex-2ème DLM)

-8ème Division Blindée (ex-6ème DLM)

Le Conflit (126) Europe Occidentale (91)

Phase III : Paris dégagé Paris libéré ! (14 juillet 1951)

Revenons maintenant sur le front de Paris. La diversion à très vite fait pschitt. Les allemands ont échangé de l’espace contre du temps, jouant sur l’art fin et délicat de la défense élastique. Un chef plus énergique à la tête de la 8ème Armée aurait peut être changé les choses mais bien entendu on ne le sera jamais.

Des amateurs d’uchronie ont imaginé un chef énergique et décidé choisissant une tactique plus agressive à la tête de la 8ème Armée mais face à un joueur allemand utilisant les mêmes tactiques les résultats ont été décevants signe que cela n’aurait au final pas changer grand chose.

Alors qu’ailleurs les allemands connaissent des sorts contrastés, sur le front de Paris le 25.AK réalise des prodiges, un miracle même à tel point qu’après sa libération le général Gretcher sera invité par un panel de haut gradés français et alliés pour distiller son expérience en matière de combat défensif en infériorité numérique, scénario qui pourrait se reproduire face à un nouvel adversaire plus oriental.

Hélas pour les allemands et heureusement pour les alliés le temps et le nombre vont avoir raison des hommes du général Gretcher qui tendent un baroud d’honneur dans la nuit du 7 au 8 juillet à une époque où le lancement de la phase d’exploitation ne peut que signifier la fin des exploits du général allemand.

Cette ultime attaque ne surprend pas les alliés qui s’y attendaient par leurs écoutes et par la capture de prisonniers qui se montrent volontiers loquaces et prolixes en informations. L’assaut allemand est ainsi durement châtié par l’artillerie puis par l’aviation.

Le 25.ArmeeKorps (25.AK) cesse clairement d’exister le 8 juillet 1951 au matin. Des débris épars fuient en tout sens comme une volée de moineau, quelques véhicules tentent d’échapper aux chasseurs-bombardiers alliés qui se font plaisir de tout détruire au canon, à la mitrailleuse et à la roquette. Rares seront les hommes qui parviendront à échapper à la mort ou à la captivité.

Le 10 juillet 1951 Paris est considérée comme définitivement dégagée. Il faut dire que non seulement le 25.AK à été détruit mais qu’en plus la phase d’exploitation à enfin commencé rendant totalement illusoire la possibilité pour les allemands de s’emparer de Paris. Et quand bien même ils y seraient parvenus cela ne leur aurait pas servit à grand chose.

Le général Villeneuve aurait pu en profiter pou entrer dans la ville tel un imperator connaissant les joies du triomphe mais il sait que les valeurs et les habitudes de la Troisième République ont encore la vie dure. Voilà pourquoi il propose au président Paul Reynaud d’entrer le premier à Paris.

Le protecteur du «Général Tornade» accepte. Ce triomphe à lieu le 14 juillet 1951. Les deux hommes sont accueillis par le général Moreau, gouverneur militaire de Paris. Les trois hommes traversent la ville selon un circuit allant d’un monument parisien à l’autre.

L’après midi un défilé militaire est organisé avec des unités de la 8ème Armée dont le sort reste encore incertain, sa dissolution un temps envisagé est remise en cause par le bon comportement des unités engagées en dépit d’une victoire longue à se dessiner.

Après une nuit symboliquement passée dans son bunker des Invalides, le général Villeneuve retourne à Bourges dans son PC Atlantide II pour suivre la suite des opérations. Il sera toujours de temps de réinstaller aux Invalides ou à Vincennes comme avant guerre.

Phase 2 : une exploitation facile ? Faut voir !

En guise d’introduction (oui je sais encore)

En dépit d’une supériorité évidente de moyens, les alliés ont eu du mal à franchir la Seine et à déborder la ligne ALARIC qui couvrait la Seine, épousait le périmètre de Paris puis suivait les piémonts du Morvan.

Alors qu’on espérait pouvoir exploiter à J+3, les alliés ont mis deux semaines (18 juin-2 juillet 1951) pour ne serait-ce que sécuriser les têtes de pont et nettoyer les interstices de trainards et de quelques jusqu’aux boutistes bien décidé à mourir pour «la grandeur de l’Allemagne».

Avant de continuer l’avancée, les alliés veulent dégager Paris. A la fois pour des questions bassement militaires mais aussi pour des questions politiques et de propagande.

Comme nous l’avons vu cela à été tout sauf une partie de plaisir, le 25.AK se montrant d’une redoutable efficacité pour fixer un maximum d’unités et ainsi éviter que la retraite allemande sur la ligne ATTILA ne tourne à la déroute. Le dégagement acté le 14 juillet 1951 se fera au prix de l’anéantissement du 25.ArmeeKorps.

Es-ce le début de la folle avancée ? Hélas pour les alliés non. Les allemands montrent que si ils sont habiles dans l’offensive ils ne sont pas des peintres en matière de combat défensif, utilisant très habilement les différentes lignes fortifiées qui permet de libérer des forces pour retrouver une relative force de manœuvre.

Fin 1951 alors que le temps se dégrade, le front se stabilise sur je vous le donne en mille sur la Somme probablement au grand dam des habitants d’Abbeville et d’Amiens. Pas étonnant que certains picards ont surnommé le bassin versant de la Somme «La vallée des larmes et des martyrs».

On ne compte plus le nombre de terrains martyrisés par les combats, les monuments aux morts et les monuments commémoratifs.

Hors de question d’attendre plusieurs années pour percer. Il faut aller vite mais l’hiver 1951/52 empêche toute manœuvre d’ensemble (cet hiver est le plus froid du 20ème siècle en Europe) et il faudra attendre février pour qu’enfin les alliés trouvent la clé du cadenas sous la forme de l’opération ARCHANGE.

Situation des alliés au début du mois de juillet

Alors que les troupes alliées combattent sur la rive nord de La Seine, les phases suivantes de l’opération AVALANCHE sont enclenchées. Les unités motomécaniques passent le fleuve en à partir du 3 juillet tout d’abord le corps blindé canadien puis le 1er CCB français et le 1st British Armored Corps, le 3ème CCB restant en réserve. A l’est de Paris les deux divisions blindées américaines et le 2ème CCB sont prêtes à foncer vers le Rhin pour qui sait couper la retraite aux allemands.

Parallèlement les unités de la Réserve Stratégique se préparent à relever les unités engagées depuis le 18 juin. Parmi ces unités ont trouve la 2ème Armée Britannique et l’Armée Belge Libre (ABL) qui est en réalité néerlando-belge. Pour cela ces deux armées vont occuper les positions tenues par les armées alliées jusqu’au 17 juin 1951.

Cette réserve stratégique c’est aussi la très symbolique demi-brigade de marche de chasseurs pyrenéens qui à mené des raids sur le littoral (autant dire un véritable contre-emploi) puis à participé à des opérations de nettoyage.

Cette réserve stratégique va aussi intégrer les différents Régiments d’Infanterie de Forteresse (RIF) qui ont tenu la ligne Morice pendant plus d’un an entre l’opération NIBELUNGEN et l’opération AVALANCHE.

Que faire de ces unités ? Si ces hommes ce sont bien battus leur existence ne se justifie plus. La demi-brigade de marche est dissoute le 17 juillet 1951. Les chasseurs pyrenéens retournent pour beaucoup monter la garde sur la frontière espagnole au cas où Franco se montrait d’un seul coup menaçant (divulgachâge : il ne le sera pas) mais beaucoup vont demander leur transfert au sein d’unités combattant au sein du GA n°1 et du GA n°2.

Le haut-commandement va se montrer d’abord réticent craignant une hémorragie mais au final les demandes ne vont pas mettre en péril l’existence des BCPyr.

Mieux même nombre de pyrenéens seront accueillis avec beaucoup de respect et de sympathie. Certains régiments modifieront ainsi leur insignes pour intégrer une marque d’un BCPyr.

Pour les RIF c’est différent. Leur existence ne justifie plus en l’absence de fortifications à tenir mais on ne peut pas les rayer d’un trait de plume. Alors que faire ?

Pour faire passer la pilule de la dissolution, le haut-commandement décide que le drapeau de chaque RIF reconstitué pour garder la Ligne Morice sera confié à une division de première ligne.

C’est ainsi que le drapeau du 54ème RIF est confié à la 68ème DI, celui du 87ème RIF à la 4ème DI , celui du 155ème RIF à la 21ème DI, celui du 128ème RIF à la 9ème DIM, celui du 167ème RIF à la 1ère DINA. Si le drapeau du 164ème RIF est confié à la garde de la 5ème DIC, celui du 146ème RIF est confié à la 15ème DIM.

Le drapeau du 133ème RIF est confié à la garde de la 3ème DIC, celui du 153ème RIF à la 24ème DI, celui du 165ème RIF à la 3ème DIM, celui du 79ème RIF à la 23ème DI, celui du 172ème RIF à la 7ème DINA, celui du 42ème RIF à la 2ème DI, celui du 10ème RIF à la 56ème DI, celui du 173ème RIF à la 5ème DIM et enfin celui du 12ème RIF à la 26ème DI.

Pour beaucoup de «fantassins du béton» la pilule est tout de même amère à avaler mais passé le brève moment de tristesse et d’humeur la volonté de libérer la Terre de France prend le dessus sur tout le reste. Le haut-commandement veille à ne pas casser les «noyaux essentiels» en acceptant plus qu’à l’accoutumé les mutations collectives. Personne n’aura à se plaindre d’une telle décision au contraire même.

Après cette longue introduction il est de temps de préciser la situation des unités alliées au moment où le volet d’exploitation de l’opération AVALANCHE est lancé.

Des unités de combat ont naturellement souffert notamment en fonction de leurs résultats lors de la délicate étape du franchissement de La Seine mais aucune n’à subit des pertes au point de devoir être immédiatement relevée.

Les alliés se sont évités le casse-tête de devoir demanteler leurs armées de réserve pour y placer une division britannique là, une division belge ici. Certes des divisions américaines supplémentaires arrivent mais il leur faudra du temps pour être pleinement opérationnelles (sans oublier que les américains sont plus que réticents à placer leurs unités sous un commandement étranger).

GA n°1 GA n°1 GA n°1 GA n°1 GA n°1 GA n°1 GA n°1 GA n°1 GA n°1 GA n°1 GA n°1 GA n°1 GA n°1

Armée Canadienne en France (ACF)

Le dispositif global à évolué, les deux corps d’armée d’infanterie qui étaient mitoyens sur la Seine ont fait une place au 3rd Canadian Army Corps (3rd CANAC) qui composé de deux divisions blindées doit faire office de pointe de diamand pour foncer dans la profondeur du dispositif allié. En revanche la composition interne ne change mais il est quand même bon de la rappeler ici.

Etat-major de l’ACF implanté à Orléans

1st Canadian Army Corps/1er Corps d’Armée Canadien

-Un état-major

-Unités de soutien logistique

-Un bataillon de reconnaissance motorisé (chars légers et autos blindées)

-Un régiment d’artillerie lourde

-Un bataillon de lance-roquettes multiples

-Un bataillon de pontonniers

-1ère Division Canadienne (1st Canadian (Infantry) Division)

-3ème Division Canadienne (3rd Canadian (Infantry) Division)

3rd Canadian Army Corps/3ème Corps d’Armée Canadien

-Un état-major

-Unités de soutien logistique

-Un bataillon de reconnaissance motorisé (chars légers et autos blindées)

-Un régiment d’artillerie lourde

-Un bataillon de lance-roquettes multiples

-Un bataillon de pontonniers

-1ère Division Blindée Canadienne (1st Canadian Armoured Division)

-2ème Division Blindée Canadienne (2nd Canadian Armoured Division)

2nd Canadian Army Corps/2ème Corps d’Armée Canadien

-Un état-major

-Unités de soutien logistique

-Un bataillon de reconnaissance motorisé (chars légers et autos blindées)

-Un régiment d’artillerie lourde

-Un bataillon de lance-roquettes multiples

-Un bataillon de pontonniers

-2ème Division Canadienne (2nd Canadian (Infantry) Division)

-4ème Division Canadienne (4th Canadian (Infantry) Division)

1ère Armée Française

-Un état-major implanté à Dreux

-Unités dépendant directement de la 1ère Armée

-GRAVIA-IA (Groupement d’Aviation de la 1ère Armée)

-Groupement Anti-Aérien de Campagne (GAAC) de la 1ère Armée : six batteries polyvalentes disposant chacune de huit canons de 75mm et de douze canons de 37mm soit un total de 120 pièces permettant soit de réaliser un barrage groupé ou de protéger les installations sensibles des trois corps d’armée.

-Groupement de Soutien Logistique d’Armée

-Groupement de Bataillons de Chars de Combats 501 :

71ème 73ème et 75ème BCC avec 34 ARL-44 chacun. N’ayant pas été engagés durant la phase de franchissement, ils disposent donc de toutes leurs capacités soit un total de 102 chars lourds. Ce GBCC-501 est rattaché pour emploi au 1er CCB.

-Renforts d’artillerie : 351ème RALT, 191ème RALP et un bataillon du 701ème régiment de lance-roquettes multiples

-1er Corps d’Armée (1er CA)

-Un état-major

-601ème Régiment de Pionniers (601ème RP)

-1er GRCA

-101ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (101ème RALT) :

-Unités du génie et de soutien

-Element Aérien de Corps d’Armée 501 (EACA-501)

-68ème Division d’Infanterie (68ème DI)

-4ème Division d’Infanterie (4ème DI)

-21ème Division d’Infanterie (21ème DI) :

-18ème Corps d’Armée (18ème CA)

-Un Etat-Major de Corps d’Armée

-618ème régiment de pionniers

-18ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (18ème GRCA)

-115ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (115ème RALT)

-Différentes unités du génie et de soutien

-Element Aérien de Corps d’Armée 518 (EACA-518)

-9ème Division d’Infanterie Motorisée (9ème DIM) :

-1ère Division d’Infanterie Nord-Africaine (1ère DINA)

-5ème Division d’Infanterie Coloniale (5ème DIC)

-17ème Corps d’Armée (17ème CA)

-617ème Régiment de Pionniers

-17ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (17ème GRCA)

-143ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (143ème RALT)

-Des unités du génie, du train, des transmissions, de l’intendance et du service de santé

-Element Aérien de Corps d »Armée 517 (EACA-517)

-15ème Division d’Infanterie Motorisée (15ème DIM)

-24ème Division d’Infanterie (24ème DI)

-3ème Division d’Infanterie Coloniale (3ème DIC)

Le Conflit (115) Europe Occidentale (81)

1ère Armée Britannique

NdA : par rapport au dispositif en place lors de l’opération NIBELUNGEN, le corps blindé est placé en arrière pour contre-attaquer, obligeant les trois corps d’armée d’infanterie à augmenter leur zone de responsabilité (AOR)

-Un Etat-Major d’Armée

-Un Groupement de Soutien Logistique d’Armée

1st British Corps (1st BC)

-Un Etat-Major

-Des unités du génie et du soutien logistique

-Deux régiments d’artillerie lourde, un régiment équipé de BL 4.5 Inch Medium Field Gun et un régiment équipé de BL 5.5 Inch Medium Gun

-Un régiment antichar (canons antichars de 6 livres et de 17 livres)

-Un régiment antiaérien (canons antiaériens de 94mm et de 40mm)

-Un bataillon de reconnaissance disposant de chars légers Tetrach II et d’autos blindées Humber Armoured Car

-1st Infantry Division (1st ID)

-4th Infantry Division (4th ID)

-52nd Lowland Infantry Division

-2nd British Corps (2nd BC)

-Un Etat-Major

-Des unités du génie et du soutien logistique

-Deux régiments d’artillerie lourde, un régiment équipé de BL 4.5 Inch Medium Field Gun et un régiment équipé de BL 5.5 Inch Medium Gun

-Un régiment antichar (canons antichars de 6 livres et de 17 livres)

-Un régiment antiaérien (canons antiaériens de 94mm et de 40mm)

-Un bataillon de reconnaissance disposant de chars légers Tetrach II et d’autos blindées Humber Armoured Car

-44th «Home Counties» Division

-50th Northumberland Division

-2nd Infantry Division (2nd ID)

-3rd British Corps

-Un Etat-Major

-Des unités du génie et du soutien logistique

-Deux régiments d’artillerie lourde un régiment équipé de BL 4.5 Inch Medium Field Gun et un régiment équipé de BL 5.5 Inch Medium Gun

-Un régiment antichar (canons antichars de 6 livres et de 17 livres)

-Un régiment antiaérien (canons antiaériens de 94mm et de 40mm)

-Un bataillon de reconnaissance disposant de chars légers Tetrach II et d’autos blindées Humber Armoured Car

-3rd Infantry Division (3rd ID)

-48th «South Middland» Division

-6th Infantry Division (6th ID)

-1st British Armoured Corps (1st BAC)

-Un Etat-Major

-Des unités du génie et de soutien logistique

-Un régiment d’artillerie lourde équipé de BL 4.5 Inch Medium Field Gun et de BL 5.5 Inch Medium Gun

-Un régiment antichar (canons antichars de 6 livres et de 17 livres)

-Un régiment antiaérien (canons antiaériens de 94mm et de 40mm)

-Un bataillon de reconnaissance disposant de chars légers Tetrach II et d’autos blindées Humber Armoured Car

-1st Armoured Division (UK)

-2nd Armoured Division (UK)

2ème Armée Française (dite également «Armée Franco-Polonaise» mais uniquement de manière officieuse)

NdA : Située à l’est de la 1ère Armée britannique, elle perd le contrôle du corps d’armée qui couvre Paris qui passe sous l’autorité de la 3ème Armée.

-Un état-major

-Unités dépendant directement de la 2ème Armée

-GRAVIA-IIA (Groupement d’Aviation de la 2ème Armée)

-Groupement Anti-Aérien de Campagne (GAAC) de la 2ème Armée (GAAC-IIA) : six batteries avec huit canons de 75mm et douze canons de 37mm soit un total de 120 pièces.

-Groupement de Soutien Logistique d’Armée

-Groupement de Bataillons de Chars de Combats 502 :

70ème et 72ème BCC disposant chacun de trente-quatre chars lourds ARL-44 à canon de 90mm soit un total de 68 chars lourds.

-5ème Corps d’Armée (5ème CA)

-Un Etat-Major

-605ème Régiment de Pionniers

-5ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (5ème GRCA) : seize chars légers FCM-42, seize AM modèle 1940P et un escadron de fusiliers motocyclistes

-110ème RALT (ex-110ème RALCH) : deux groupes de 105mm (un groupe de 105L modèle 1941T, un groupe de 105L modèle 1936S) et deux groupes de 155mm (155L modèle 1945S).

-Element Aérien de Corps d’Armée 502 (EACA-502)

-3ème Division d’Infanterie Motorisée (3ème DIM)

-23ème Division d’Infanterie (23ème DI)

-7ème Division d’Infanterie Nord-Africaine (7ème DINA)

-1er Corps d’Armée Polonais (1er CAPol)

-Un état-major de corps d’armée

-Un groupement de soutien logistique

-Un groupement antichar disposant de seize canons de 47mm Puteaux modèle 1937 et de douze canons de 75mm TAZ modèle 1939

-Un groupement antiaérien disposant de vingt-quatre canons de 40mm Bofors

-Un Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (GRCA), le 1er GRCA polonais disposant de douze AMX-44, de douze autos blindées Daimler Armoured Car et de fusiliers motocyclistes.

-1er Régiment d’Artillerie Lourde Polonais (1er RALPol) disposant de deux groupes de 155L GPF-T et de deux groupes de 194 GPF-T.

-2ème Division d’Infanterie Polonaise (2ème DIP)

-3ème Division d’Infanterie Polonaise (3ème DIP)

-3ème Corps d’Armée Polonais (3ème CAPol) :

-Un état-major de corps d’armée

-Un groupement de soutien logistique

-Un groupement antichar disposant de seize canons de 47mm Puteaux modèle 1937 et de douze canons de 75mm TAZ modèle 1939

-Un groupement antiaérien disposant de vingt-quatre canons de 40mm Bofors

-3ème Régiment d’Artillerie Lourde Polonais (deux groupes de 155L et deux groupes de 194L)

-Un Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (GRCA) le 3ème GRCA Polonais disposant de douze AMX-44, de douze autos blindées Daimler Armoured Car et de fusiliers motocyclistes.

-10ème Division Blindée (10ème DB)

-7ème Division d’Infanterie Polonaise (7ème DIP).

-2ème Corps d’Armée Polonais (2ème CAPol)

-Un Etat-Major

-Un Groupement de Soutien Logistique

-Un Groupement Antichar avec des chasseurs de chars Laffly W17TCC (6×6 à canon de 75mm)

-Un Groupement Antiaérien avec des canons de 40mm Bofors remorqués en attendant l’arrivée potentielle de canons antiaériens automoteurs

-2ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée Polonais (2ème GRCA Pol) disposant de douze chars légers AMX-44 et de douze Humber Armoured Car.

-2ème Régiment d’Artillerie Lourde Polonais (2ème RALPol) deux groupes de 155mm équipés de 155L GPF-T et deux groupes de 194mm équipés de 194 GPF-T.

-1ère Division de Grenadiers de la Garde (1ère DGG)

-2ème Division de Grenadiers de la Garde (2ème DGG)

3ème Armée Française

Initialement déployée à l’est de Paris, cette armée après avoir été relevée par les troupes américaines passe un temps en Réserve Stratégique avant de monter au front et de s’insérer entre la 2ème Armée et la ville de Paris, prenant sous son autorité le corps d’armée couvrant Paris défendu par une garnison.

-Un état-major

-Unités dépendant directement de la 3ème Armée

-GRAVIA-IIIA (Groupement d’Aviation de la 3ème Armée)

-Groupement Anti-Aérien de Campagne (GAAC) de la 3ème Armée :

six batteries disposant chacune de huit canons de 75mm et de douze canons de 37mm soit un total de 120 pièces.

-Groupement de Soutien Logistique d’Armée

-23ème Corps d’Armée (23ème CA)

-Etat-Major de Corps d’Armée

-623ème Régiment de Pionniers

-23ème Groupement de Reconnaissance Corps d’Armée (23ème GRCA) (seize AMX-42, seize AM modèle 1940P, fusiliers motocyclistes)


-11ème Régiment d’Artillerie Lourde Colonial à Tracteur (11ème RALCT) : deux groupes de 105mm (105L modèle 1936S) et deux groupes de 155mm (155L GPF-T)

-Elément Aérien de Corps d’Armée 523 (ex-GAO-523)

-2ème Division d’Infanterie (2ème DI)

-56ème Division d’Infanterie (56ème DI)

-5ème Division d’Infanterie Motorisée (5ème DIM)

-24ème Corps d’Armée (24ème CA)

-Etat-Major de Corps d’Armée

-624ème Régiment de Pionniers

-24ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (24ème GRCA) : douze AMX-44, douze AM modèle 1940P et un escadron de fusiliers motocyclistes

-103ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (103ème RALT) : deux groupes de 105mm (105L modèle 1936S) et deux groupes de 155mm (155L GPF-T)

-26ème Division d’Infanterie (26ème DI)

-42ème Division d’Infanterie (42ème DI)

-2ème Division d’Infanterie Coloniale (2ème DIC)

-7ème Corps d’Armée (7ème CA)

-Etat-Major de Corps d’Armée

-607ème Régiment de Pionniers

-7ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (7ème GRCA) : douze AMX-44, douze AM modèle 1940P et un escadron de fusiliers motocyclistes

-107ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (107ème RALT) : deux groupes de 105mm (105L modèle 1941T) et deux groupes de 155mm (155L GPF-T)

-Element Aérien de Corps d’Armée 507 (EACA-507)

-1ère Division Marocaine (1ère DM)

-18ème Division d’Infanterie (18ème DI)

-4ème Division d’Infanterie Nord-Africaine (4ème DINA)

-6ème Corps d’Armée (6ème CA)

NdA couvre Paris et sa garnison. Doit jouer un rôle important dans l’opération AVALANCHE.

-606ème Régiment de Pionniers (606ème RP)

-6ème Groupement de Reconnaisance de Corps d’Armée (6ème GRCA) : seize FCM-42, seize AM modèle 1940P et un escadron de fusiliers motocyclistes.

-118ème Régiment d’Artilerie Lourde à Tracteur (118ème RALT) (ex-118ème RALH) reconstitué avec deux groupes de 105L modèle 1936S et deux groupes de 155L modèle 1945S

-Unités de génie et de soutien

-Element Aérien de Corps d’Armée 506 (EACA-506)

-1ère Division d’Infanterie Coloniale (1ère DIC)

-3ème Division d’Infanterie Nord-Africaine (3ème DINA)

-55ème Division d’Infanterie (55ème DI)

-Garnison de Paris

Si le 6ème Corps d’Armée (6ème CA) couvre les approches de Paris, les alliés sont bien décidés à tenir la ville avec une garnison qui constitue une unité spécifique. C’est aussi un habile jeu de propagande puisque cela signifie que la ville est toujours sous contrôle allié.

-Un Etat-Major fournit par le 31ème CA (NdA ce qui signifie qu’en cas d’engagement des forces, la Garnison de Paris pourrait fournir un 31ème CA)

-Un groupement de soutien logistique

-42ème Demi-Brigade de Mitrailleurs Coloniaux (42ème DBMC)

-148ème RIF

-160ème RAP : deux groupes de 155L modèle 1946S

-31ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (31ème GRCA) : douze chars légers AMX-42 (NdA qui n’ont finalement pas été remplacés par des canons d’assaut), douze AM modèle 1940P et des fusiliers motocyclistes.

-144ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (144ème RALT) (ex-144ème RALH) avec deux groupes de 105L modèle 1941T et un groupe de 155L modèle 1945S.

-1er Régiment de Paris : régiment fournit par la Garde Républicaine et qui assure le maintien de l’ordre à Paris.

-6ème Division d’Infanterie Coloniale (6ème DIC)

-12ème Division d’Infanterie Motorisée (12ème DIM)

NdA ces deux divisions ont été réorganisées selon le nouveau modèle issu du RETEX de la Campagne de France.

1er Corps de Combat Blindé (1er CCB)

Initialement les CCB devaient dépendre de la Réserve Stratégique Interalliée mais après mure réflexion, décision est prise de répartir les trois CCB entre les deux Groupes d’Armées, les 1er et 3ème CCB sous l’autorité du GA n°1, le 2ème CCB sous l’autorité du GA n°2.

-Un Etat-Major de Corps d’Armée

-Un groupement de soutien logistique

-635ème Régiment de Pionniers

-1ème Groupement de Reconnaissance de Corps Blindé (1er GRCB) :

seize chars légers AMX-44, seize AM modèle 1940P, un escadron de fusiliers motocyclistes et le 13ème Bataillon de Chasseurs Portés (13ème BCP).

-329ème Régiment d’Artillerie Tout-Terrain à Tracteurs (329ème RATTT) :

deux groupes de 105L modèle 1936S et deux groupes de 155L GPF-T

-1ère Division Blindée (ex-1ère Division Cuirassée)

-3ème Division Blindée (ex-1ère Division Légère Mécanique)

-5ème Division Blindée (ex-2ème Division Cuirassée)

3ème Corps de Combat Blindé (3ème CCB)

-Un Etat-Major de Corps d’Armée

-Un Groupement de Soutien Logistique

-636ème Régiment de Pionniers

-3ème Groupement de Reconnaissance de Corps Blindé (3ème GRCB) :

seize chars légers AMX-44, seize automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P, un escadron de fusiliers motocyclistes et le 20ème Bataillon de Chasseurs Portés (20ème BCP).

-122ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (122ème RALT) :

deux groupes de 105L modèle 1936S et deux groupes de 155L GPF-T.

-2ème Divisions Blindée (ex-2ème DLM)

-8ème Division Blindée (ex-6ème DLM)

Le Conflit (103) Europe Occidentale (69)

1er Corps de Combat Blindé (1er CCB)

-Un Etat-Major de Corps d’Armée

-Un groupement de soutien logistique

-635ème Régiment de Pionniers

-1er Groupement de Reconnaissance de Corps Blindé (1er GRCB) : seize chars légers AMX-44, seize AM modèle 1940P, un escadron de fusiliers motocyclistes et le 13ème Bataillon de Chasseurs Portés (13ème BCP).

-329ème Régiment d’Artillerie Tout-Terrain à Tracteurs (329ème RATTT) : deux groupes de 105L modèle 1936S et deux groupes de 155L GPF-T

-1ère Division Blindée (ex-1ère Division Cuirassée)

-Un état-major divisionnaire

-Un groupement de soutien logistique

-Une compagnie de transmissions

-1er Bataillon Antiaérien Divisionnaire Blindé (BAADB) disposant de trois batteries de Lorraine 39L à bitube de 25mm en attendant un véritable canon antiaérien automoteur

-1er Bataillon Divisionnaire Antichar Blindé (BDAC) disposant de trois groupes de chasseurs de chars modèle 1950

-Un régiment de découverte (chars légers et automitrailleuses puissantes), le 7ème Régiment de Cuirassiers : un escadron de commandement et de soutien, un escadron de chars légers AMX-44 et deux escadrons d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P.

-305ème Régiment d’Artillerie Autoportée (305ème RAAP) avec trois groupes de Renault R-40 Au-105B.

-Trois Bataillons de Chars de Combat médians : 25ème, 26ème et 42ème BCC (char moyen modèle 1943R)

-Trois Bataillons de Chars de Combat lourds : 28ème, 37ème et 41ème BCC (char lourd modèle 1944 ARL)

-Trois Bataillons de Chasseurs Portés : 3ème, 5ème et 7ème BCP.

-9ème Bataillon du Génie

-3ème Division Blindée (ex-1ère Division Légère Mécanique)

-Un état-major divisionnaire

-Un groupement de soutien logistique

-Une compagnie de transmissions

-3ème Bataillon Antiaérien Divisionnaire Blindé (BAADB) : au moment de NIBELUNGEN, des problèmes d’approvisionnement font que le bataillon qui devait recevoir des VDAA chenillés dispose encore de Laffly W15 avec un bitube de 25mm et de quelques exemplaires modifiés localement avec un unique canon de 37mm.

-3ème Bataillon Divisionnaire Antichar Blindé (BDAC) : trois groupes équipés de chasseurs de chars Laffly W17TCC à canon de 75mm (NdA là aussi cet équipement est provisoire puisqu’à terme cette unité doit recevoir des chasseurs de chars chenillés).

-Un régiment de découverte (chars légers et automitrailleuses puissantes), le 6ème Régiment de Cuirassiers : un escadron de commandement et de soutien, un escadron de chars légers AMX-44 et deux escadrons d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P.

-3ème Régiment d’Artillerie Autoportée (3ème RAAP ex-74ème RADLM) avec trois groupes de Renault R-40 Au-105B.

-Trois Bataillons de Chars de Combat médians équipés de Somua S-45, le 4ème bataillon de cuirassiers (ex-4ème régiment), le 18ème bataillon de dragons (ex-18ème régiment) et le 3ème bataillon de chasseurs à cheval (ex-3ème régiment)

-Trois Bataillons de Chars de Combat lourds : 49ème, 50ème et 52ème BCC (char lourd modèle 1944 ARL)

-Trois Bataillons de Dragons Portés : 3ème, 14ème et 15ème BDP

-1er Bataillon du Génie

-5ème Division Blindée (ex-2ème Division Cuirassée)

-Un état-major divisionnaire

-Un groupement de soutien logistique

-Une compagnie de transmissions

-5ème Bataillon Antiaérien Divisionnaire Blindé (BAADB) disposant de trois batteries de Renault 40L à bitube de 25mm en attendant un véritable canon antiaérien automoteur

-5ème Bataillon Divisionnaire Antichar Blindé (BDAC) disposant de trois groupes de chasseurs de chars modèle 1950

-Un régiment de découverte (chars légers et automitrailleuses puissantes), le 9ème Régiment de Cuirassiers : un escadron de commandement et de soutien, un escadron de chars légers AMX-44 et deux escadrons d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P.

-309ème Régiment d’Artillerie Autoportée (309ème RAAP) avec trois groupes de Renault R-40 Au-105B.

-Trois Bataillons de Chars de Combat médians : 14ème, 27ème et 57ème BCC (char moyen modèle 1943R)

-Trois Bataillons de Chars de Combat lourds : 8ème, 15ème et 56ème BCC (char lourd modèle 1944 ARL)

-Trois Bataillons de Chasseurs Portés : 6ème, 14ème et 17ème BCP

-10ème Bataillon du Génie

2ème Corps de Combat Blindé (2ème CCB)

-Un Etat-Major de Corps d’Armée

-Un groupement de soutien logistique

-638ème Régiment de Pionniers

-2ème Groupement de Reconnaissance de Combat Blindé (2ème GRCB) : seize chars légers AMX-44, seize automitrailleuses puissantes, un escadron motocycliste et le 15ème Bataillon de Chasseurs Portés (15ème BCP)

-119ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (119ème RALT) : deux groupes de 105L modèle 1936S et deux groupes de 155L GPF-T

-4ème Division Blindée (ex-4ème Division Cuirassée)

-Un état-major divisionnaire

-Un groupement de soutien logistique

-Une compagnie de transmissions

-4ème Bataillon Antiaérien Divisionnaire Blindé (BAADB) disposant de trois batteries de Renault 40L à bitube de 25mm en attendant un véritable canon antiaérien automoteur

-4ème Bataillon Divisionnaire Antichar Blindé (BDAC) disposant de trois groupes de chasseurs de chars modèle 1950

-Un régiment de découverte (chars légers et automitrailleuses puissantes), le 12ème Régiment de Cuirassiers : un escadron de commandement et de soutien, un escadron de chars légers AMX-44 et deux escadrons d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P.

-322ème Régiment d’Artillerie Autoportée (322ème RAAP) avec trois groupes de Renault R-40 Au-105B.

-Trois Bataillons de Chars de Combat médians : 19ème, 44ème et 55ème BCC (char moyen modèle 1943R)

-Trois Bataillons de Chars de Combat lourds : 46ème, 47ème et 54ème BCC (char lourd modèle 1944 ARL)

-Trois Bataillons de Chasseurs Portés : 11ème, 12ème et 18ème BCP

-12ème Bataillon du Génie

-6ème Division Blindée (ex-3ème DLM)

-Un état-major divisionnaire

-Un groupement de soutien logistique

-Une compagnie de transmissions

-6ème Bataillon Antiaérien Divisionnaire Blindé (BAADB) : Laffly W15 VDA avec un bitube de 25mm et pour quelques exemplaires un canon de 37mm.

-6ème Bataillon Divisionnaire Antichar Blindé (BDAC) : trois groupes équipés de chasseurs de chars Laffly W17TCC à canon de 75mm (NdA là aussi cet équipement est provisoire puisqu’à terme cette unité doit recevoir des chasseurs de chars chenillés).

-Un régiment de découverte (chars légers et automitrailleuses puissantes), le 1er Régiment de Hussards : un escadron de commandement et de soutien, un escadron de chars légers AMX-44 et deux escadrons d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P.

-6ème Régiment d’Artillerie Autoportée (6ème RAAP ex-75ème RADLM) avec trois groupes de Renault R-40 Au-105B.

-Trois Bataillons de Chars de Combat médians équipés de Somua S-45, le 1er bataillon de chasseurs à cheval, le 8ème bataillon de chasseurs à cheval et le 8ème bataillon de dragons.

-Trois Bataillons de Chars de Combat lourds : , 7ème, 17ème et 32ème BCC (Ces nouveaux bataillons reprennent les numéros des BCC des GBCC qui sont devenus des bataillons de canons d’assaut ou de chasseurs de chars) (char lourd modèle 1944 ARL)

-Trois Bataillons de Dragons Portés : 5ème, 7ème et 19ème BDP.

-3ème Bataillon du Génie

-7ème Division Blindée (ex-5ème DLM)

-Un état-major divisionnaire

-Un groupement de soutien logistique

-Une compagnie de transmissions

-7ème Bataillon Antiaérien Divisionnaire Blindé (BAADB) : Laffly W15 VDA avec un bitube de 25mm et pour quelques exemplaires un canon de 37mm.

-7ème Bataillon Divisionnaire Antichar Blindé (BDAC) : trois groupes équipés de chasseurs de chars Laffly W17TCC à canon de 75mm (NdA là aussi cet équipement est provisoire puisqu’à terme cette unité doit recevoir des chasseurs de chars chenillés).

-Un régiment de découverte (chars légers et automitrailleuses puissantes), le 11ème Régiment de Cuirassiers : un escadron de commandement et de soutien, un escadron de chars légers AMX-44 et deux escadrons d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P.

-7ème Régiment d’Artillerie Autoportée (7ème RAAP ex-72ème RADLM) avec trois groupes de Renault R-40 Au-105B.

-Trois Bataillons de Chars de Combat médians équipés de Somua S-45, 6ème bataillon de dragons, 3ème et 4ème bataillon de hussards

-Trois Bataillons de Chars de Combat lourds : 45ème, 51ème et 53ème BCC (char lourd modèle 1944 ARL)

-Trois Bataillons de Dragons Portés : 2ème, 8ème et 13ème BDP

-5ème Bataillon du Génie

3ème Corps de Combat Blindé (3ème CCB)

-Un Etat-Major de Corps d’Armée

-Un Groupement de Soutien Logistique

-636ème Régiment de Pionniers

-3ème Groupement de Reconnaissance de Corps Blindé (3ème GRCB) : seize chars légers AMX-44, seize automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P, un escadron de fusiliers motocyclistes et le 20ème Bataillon de Chasseurs Portés (20ème BCP).

-122ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (122ème RALT) : deux groupes de 105L modèle 1936S et deux groupes de 155L GPF-T.

-2ème Divisions Blindée (ex-2ème DLM)

-Un état-major divisionnaire

-Un groupement de soutien logistique

-Une compagnie de transmissions

-2ème Bataillon Antiaérien Divisionnaire Blindé (BAADB) : Laffly W15 VDA avec un bitube de 25mm et pour quelques exemplaires un canon de 37mm.

-2ème Bataillon Divisionnaire Antichar Blindé (BDAC) : trois groupes équipés de chasseurs de chars Laffly W17TCC à canon de 75mm (NdA Cet équipement est provisoire puisqu’à terme cette unité doit recevoir des chasseurs de chars chenillés).

-Un régiment de découverte (chars légers et automitrailleuses puissantes), le 8ème Régiment de Cuirassiers : un escadron de commandement et de soutien, un escadron de chars légers AMX-44 et deux escadrons d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P.

-2ème Régiment d’Artillerie Autoportée (2ème RAAP ex-71ème RADLM) avec trois groupes de Renault R-40 Au-105B.

-Trois Bataillons de Chars de Combat médians équipés de Somua S-45, 5ème bataillon de dragons, 13ème bataillon de dragons et 29ème bataillon de dragons,

-Trois Bataillons de Chars de Combat lourds : 1er, 11ème et 24ème BCC (NdA ces numéros ont été libérés par la transformation des BCC des GBCC en bataillons de chasseurs de chars et de canons d’assaut) (char lourd modèle 1944 ARL)

-Trois Bataillons de Dragons Portés : 1er, 6ème et 14ème bataillons de dragons portés

-2ème Bataillon du Génie

-8ème Division Blindée (ex-6ème DLM)

-Un état-major divisionnaire

-Un groupement de soutien logistique

-Une compagnie de transmissions

-8ème Bataillon Antiaérien Divisionnaire Blindé (BAADB) : Laffly W15 VDA avec un bitube de 25mm et pour quelques exemplaires un canon de 37mm.

-8ème Bataillon Divisionnaire Antichar Blindé (BDAC) : trois groupes équipés de chasseurs de chars Laffly W17TCC à canon de 75mm (Cet équipement est provisoire puisqu’à terme cette unité doit recevoir des chasseurs de chars chenillés).

-Un régiment de découverte (chars légers et automitrailleuses puissantes), le 2ème Régiment de Cuirassiers : un escadron de commandement et de soutien, un escadron de chars légers AMX-44 et deux escadrons d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P.

-8ème Régiment d’Artillerie Autoportée (8ème RAAP ex-70ème RADLM) avec trois groupes de Renault R-40 Au-105B.

-Trois Bataillons de Chars de Combat médians équipés de Somua S-45, 4ème bataillon de dragons, 11ème bataillon de chasseurs à cheval et 2ème bataillon de hussards

-Trois Bataillons de Chars de Combat lourds : 5ème, 16ème et 34ème BCC (NdA ces numéros ont été libérés par la transformation des BCC des GBCC en bataillons de chasseurs de chars et de canons d’assaut) (char lourd modèle 1944 ARL)

-Trois Bataillons de Dragons Portés : 9ème, 10ème et 12ème Bataillon de Dragons Portés

-6ème Bataillon du Génie

Le Conflit (98) Europe Occidentale (64)

Vingt mois d’inactivité ou presque

Ordre de Bataille des Forces Alliées (1) : Forces Terrestres

Après l’échec de l’opération HUBERTUS les alliés peuvent enfin souffler ce qu ne les empêchent pas de rester vigilants en cas d’un nouveau coup de Jarnac des allemands. Tout en maintenant une garde vigilante sur le front qui balafre à nouveau le territoire national, les troupes françaises vont se réorganiser selon un format plus réduit, les pertes ne permettant pas de maintenir un format identique à celui de la mobilisation.

Cela ne se fera pas sans déchirements et murmures, certaines unités qui s’étaient brillamment illustrées se retrouveront dissoutes par la force des choses. Ces mouvements d’humeur ne durent cependant pas.

A cela s’ajoute la remontée en puissance progressive des britanniques, des canadiens, des belges et des néerlandais ces derniers formant une armée commune appelée Armée Belge Libre (ABL).

Ce ordre de bataille est daté du 31 mars 1950 à une date où les plaies d’HUBERTUS et de la Campagne de France ont été pansées et où on commence à envisager la contre-attaque, contre-attaque espérée pour l’été 1950. comme nous le verrons ce ne serra pas encore le cas.

Le dispositif allié est à l’époque essentiellement tenu par les français. Les américains qui viennent d’entrer en guerre ne sont naturellement pas là mais le président Lindbergh à promis l’envoi rapidement de plusieurs divisions pour participer à la lutte contre l’Allemagne.

Aux côtés des différentes armées françaises, on trouve deux armées britanniques composées essentiellement des divisions de l’ancien BEF reconstituées mais avec aussi de nouvelles divisions ainsi qu’une Armée Canadienne en France, une armée théoriquement sous commandement britannique mais qui dispose en réalité d’une grande autonomie.

En Réserve Stratégique, nous avons une Armée Belge Libre (ABL) (en réalité belgo-néerlandaise), une armée britannique et deux armées françaises qui ne sont en réalité que des état-majors, des coquilles vides.

Le dispositif allié se compose de deux groupes d’armées, le GA n°1 qui va de la Mer du Nord à Paris et le GA n°2 qui couvre le front de l’est de Paris à la frontière suisse. A noter que la 5ème Armée dite Armée des Alpes devient indépendante, le GA n°3 ayant été mis en sommeil puisqu’une offensive alpine n’est pas ou n’est plus d’actualité.

Au printemps 1950 le GA n°1 comprend de l’ouest à l’est l’Armée Canadienne en France (ACF), la 1ère Armée Française, la 1ère Armée Britannique et la 2ème Armée Française qui couvre Paris.

Le GA n°2 lui dispose d’ouest en est la 3ème Armée Française (qui doit à terme être relevée par les américains pour rallier le GA n°1), la 4ème Armée Française et la 6ème Armée Française.

A ces armées de première ligne on trouve à la fois des unités en Réserve Stratégique à savoir l’Armée Belge Libre (ABL), la 2ème Armée Britannique, les 7ème et 9ème Armée Françaises qui ne sont que des état-major, de véritables coquilles vides qui vont prendre sous leur commandement des divisions au repos et/ou en reconstitution.

La question des unités motomécaniques à été rapidement tranchée. Alors qu’initialement on voulait créer des Corps Blindés intégrés aux différentes armées on préféra finalement recréer des Corps Autonomes dépendant des état-majors de Groupe d’Armée sous la forme des Corps de Combat Blindé (CCB) qui vont regrouper les différentes Divisions Blindées.

C’est ainsi que le 1er CCB va regrouper les 1ère, 3ème et 5ème DB, le 2ème CCB les 4ème, 6ème et 7ème alors que le 3ème CCB va prendre sous son aile les 3ème et 8ème DB.

En ce qui concerne les deux divisions parachutistes, elles sont placées sous le commandement direct du commandant en chef de l’armée de terre, étant considérées comme des unités à vocation stratégique.

La Réserve Générale est toujours là même si structures et moyens ont été rationalisés là encore pour compenser les pertes et les déficits en effectifs alors que l’industrie à produit largement de quoi remplacer les centaines de canons et d’obusiers détruits et perdus durant la Campagne de France.

On trouve des régiments d’artillerie lourde à tracteur (RALT) à trois groupes de trois batteries de six pièces soit des régiments de 54 pièces. Les canons utilisés sont des canons de 155mm, de 194mm et un nouveau venu un canon de 220L modèle 1950, une évolution radicale du 220L modèle 1917S avec un tube plus long et plus épais (pour permettre d’utiliser des obus plus lourds), de nouveaux outils de pointage et un affût inspiré des 194GPF en attendant une version automotrice (NdA ce canon remplace en production le 194GPF qui reste en service mais va peu à peu céder sa place au nouveau venu).

On trouve également des régiments d’artillerie lourde portée non pas que les canons soient portés comme des automoteurs mais qu’il s’agisse de pièces plus lourdes à savoir du 220mm et du 280mm.

Enfin on trouve des régiments d’artillerie lourde sur voie ferrée, des pièces qui vont parvenues non sans mal à rallier le territoire français sous contrôle allié. Deux régiments sont remis sur pied avec des canons de 320mm, des obusiers de 400mm et des canons de 240mm, ces pièces étant préservées pour la future offensive majeure.

De nouvelles unités de DCA et de défense antichar sont également créées aux côtés d’unités de lance-roquettes multiples pour contrer les Wurfgranate Abteilung.

Armée Canadienne en France (ACF)

Dès la mise en place du BEF il était prévu la mise sur pied d’une Armée Canadienne en France, une Canadian Army in France pour combattre les allemands et renouer avec les heures aussi sanglantes que glorieuses de Passenchdaele et de Vimy.

Cette armée était en théorie sous commandement britannique mais le choix fait par les français de la placer sur le front occidental avec la Manche à l’ouest était un habile coup politique puisqu’entre les canadiens et les britanniques se trouvait la 1ère Armée Française.

Certains britanniques y vont un «coup de Jarnac» du «Général Tornade» ce qui n’est pas forcément impossible mais je ne suis pas là pour sonder les cœurs et les esprits.

Justement en ce printemps 1950 avant l’opération NIBELUNGEN quel visage affiche l’Armée Canadienne en France ?

-Un état-major implanté à Salisbury (qui doit rallier Orléans à terme)

-1er Corps d’Armée Canadien (1er CACAN) :

-Un état-major

-Unités de soutien logistique

-Un bataillon de reconnaissance motorisé (chars légers et autos blindées)

-Un régiment d’artillerie lourde

-Un bataillon de lance-roquettes multiples

-Un bataillon de pontonniers

-1ère Division Canadienne (1st Canadian (Infantry) Division)

-3ème Division Canadienne (3rd Canadian (Infantry) Division)

-2ème Corps d’Armée Canadien (2ème CACAN) :

-Un état-major

-Unités de soutien logistique

-Un bataillon de reconnaissance motorisé (chars légers et autos blindées)

-Un régiment d’artillerie lourde

-Un bataillon de lance-roquettes multiples

-Un bataillon de pontonniers

-2ème Division Canadienne (2nd Canadian (Infantry) Division)

-4ème Division Canadienne (4th Canadian (Infantry) Division)

-3ème Corps d’Armée Canadien (3ème CACAN)

-Un état-major

-Unités de soutien logistique

-Un bataillon de reconnaissance motorisé (chars légers et autos blindées)

-Un régiment d’artillerie lourde

-Un bataillon de lance-roquettes multiples

-Un bataillon de pontonniers

-1ère Division Blindée Canadienne (1st Canadian Armoured Division)

-2ème Division Blindée Canadienne (2nd Canadian Armoured Division)

1ère Armée Française

Cette 1ère Armée couvre le flanc oriental de l’ACF et est considérée comme celle devant encaisser le choc d’une nouvelle tentative allemande de franchissement de la Seine.

Ce n’est pas un hasard si elle va comprendre trois corps d’armée à trois divisions d’infanterie et que le 1er CCB est placé dans sa zone de responsabilité opérationnelle (AOR Area of Responsability) pour réagir rapidement à une éventuelle percée teutonne.

De plus les divisions destinées à la composer ont bénéficié de la plus haute priorité en terme d’affectation de personnels et de matériels au point que cela à susciter certaines jalousies et certaines aigreurs que l’on trouvait moins dans les rapports officiels que dans les lettres des soldats.

-Un état-major implanté à Dreux

-Unités dépendant directement de la 1ère Armée

-GRAVIA-IA (Groupement d’Aviation de la 1ère Armée) : à la différence de la situation avant l’offensive allemande, ce groupement ne possède plus en propre d’unités aériennes qui ont toutes rejoint le giron de l’armée de l’air.

Ce n’est qu’un simple état-major prenant sous son commandement des unités de chasse, d’assaut, de bombardement, de bombardement en piqué, de reconnaissance en fonction des besoins du moment.

Les «terriens» ont d’abord eu peur que les «aviateurs» rechignent à détacher les unités mais cette peur va être très vite balayée.

-Groupement Anti-Aérien de Campagne (GAAC) de la 1ère Armée : Reconstitué après la Campagne de France (1949) il va comprendre six batteries permettant d’affecter deux batteries à chaque corps d’armée, une batterie légère avec douze canons de 37mm et une batterie lourde avec huit canons de 75mm. Certes cela ne permet pas de dresser un barrage infranchissable mais cela peut compléter les unités de DCA des unités de combat.

-Groupement de Soutien Logistique d’Armée

-Groupement de Bataillons de Chars de Combats 501 : A la différence du GBCC-501 première version, ce nouveau groupement regroupe des bataillons de chars lourds pour offrir une réserve blindée en cas de besoin.

Pour la trouver l’état-major de l’armée de terre n’à pas eu besoin de chercher très loin puisque c’était le prétexte pour préserver les BCC dits de quartier général que certains auraient bien aimé voir disparaître.

C’est ainsi que le GBCC-501 comprend les 71ème, 73ème et 75ème BCC qui ont troqué leurs B-1ter dépassés pour de rutilants ARL-44, ce remplacement déjà prévu avant guerre étant vu comme une récompense pour les actes de bravoure menés durant la Campagne de France.

-1er Corps d’Armée (1er CA)

-Un état-major

-601ème Régiment de Pionniers (601ème RP)

-1er GRCA : seize chars légers AMX-44, seize automitrailleuses AM modèle 1940P et un escadron de fusiliers motocyclistes.

-101ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (101ème RALT) : deux groupes de 105mm équipés de canons de 105L modèle 1936S et deux groupes de 155mm équipé de canons de 155 GPF-T (Grande Puissance Filloux-Touzard)

-Unités du génie et de soutien

-Elément Aérien de Corps d’Armée 501 (EACA-501): remplace le GAO-501 mais comme le GRAVIA-IA il est un simple état-major qui prend son autorité des avions essentiellement de reconnaissance et d’observation mais on verra des chasseurs et des avions d’attaque passer sous son contrôle.

-68ème Division d’Infanterie (68ème DI)

-Un état-major divisionnaire

-Un Groupement de Soutien Logistique

-68ème Groupement de Reconnaissance au Contact (68ème GRC) (douze AMX-44, douze AM modèle 1940P et un détachement de fusiliers motocyclistes)

-668ème Bataillon Divisionnaire Antichar (douze canons de 75mm et vingt-quatre canons de 47mm)

-68ème Bataillon Antiaérien Divisionnaire (trois batteries de canons de 37mm 36 pièces)

-89ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire (89ème RAD _deux groupes de 105C et deux groupes de 155C_)

-Trois régiments d’infanterie de ligne : 224ème, 225ème et 341ème RI

-68ème Bataillon de Canons d’Assaut disposant de canons d’assaut modèle 1949H (Hotchkiss H-39 avec canon de 75mm en superstructure) (issu du 7ème BCC)

-68ème Bataillon de Chasseurs de Chars disposant de chasseurs de chars modèle 1950 (Somua S-40 associé à un canon de 90mm en superstructure) (issu du 7ème BCC)

-68ème Bataillon du Génie

-4ème Division d’Infanterie (4ème DI)

-Un état-major divisionnaire

-Un groupement de soutien logistique

-4ème Groupement de Reconnaissance au Contact (4ème GRC) (douze AMX-44, douze AM modèle 1940P et un détachement de fusiliers motocyclistes)

-604ème Bataillon Divisionnaire Antichar (vingt-quatre canons de 47mm)

-4ème Bataillon de Défense Antiaérienne (trois batteries de canons de 37mm 36 pièces)

-29ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire (29ème RAD _deux groupes de 105C et deux groupes de 155C_)

-Trois régiments d’infanterie de ligne : 45ème, 72ème et 124ème RI

-4ème Bataillon de Canons d’Assaut disposant de canons d’assaut modèle 1949R (Renault R-40 avec un obusier de 105mm) (issu du 17ème BCC)

-4ème Bataillon de Chasseurs de Chars disposant de chasseurs de chars modèle 1950 (Somua S-40 avec un canon 90mm en superstructure) (issu du 17ème BCC)

-66ème Bataillon du Génie

-21ème Division d’Infanterie (21ème DI) :

-Un état-major divisionnaire

-Un groupement de soutien logistique

-21ème Groupement de Reconnaissance au Contact (21ème GRC) (douze FCM-42 _remplacement prévu à terme par l’AMX-44_, douze AM modèle 1940P et un détachement de fusiliers motocyclistes)

-621ème Bataillon Divisionnaire Antichar (douze canons de 75mm vingt-quatre canons de 47mm)

-21ème Bataillon Anti-Aérien Divisionnaire (trois batteries de canons de 37mm 36 pièces)

-35ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire (35ème RAD deux groupes de 105C et deux groupes de 155C)

-Trois régiments d’infanterie de ligne : 48ème, 65ème et 137ème RI

-21ème Bataillon de Canons d’Assaut disposant de canons d’assaut modèle 1949H (issu du 32ème BCC)

-21ème Bataillon de Chasseurs de Chars disposant de chasseurs de chars modèle 1950 (Somua S-40 avec un canon de 90mm en superstructure). (issu du 32ème BCC)

-29ème Bataillon du Génie

-18ème Corps d’Armée (18ème CA)

-Un Etat-Major de Corps d’Armée

-618ème régiment de pionniers

-18ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (18ème GRCA) : douze chars légers AMX-44, douze AM modèle 1940P et des fusiliers motocyclistes.

-115ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (115ème RALT) (ex-115ème RALH) avec deux groupes de 105L modèle 1936S et un groupe de 155L GPF-T (NdA un deuxième groupe est en cours de création quand l’opération NIBELUNGEN est lancée)

-Différentes unités du génie et de soutien

-Elément Aérien de Corps d’Armée 518 (EACA-518)

-9ème Division d’Infanterie Motorisée (9ème DIM) :

-Un état-major divisionnaire

-Un groupement de soutien logistique

-9ème Groupement de Reconnaissance au Contact (9ème GRC) (douze AMX-44, douze AM modèle 1940P et un détachement de fusiliers motocyclistes)

-609ème Bataillon Divisionnaire Antichar (douze canons de 75mm et vingt-quatre canons de 47mm)

-9ème Bataillon Anti-Aérien Divisionnaire (trois batteries de canons de 37mm 36 pièces)

-35ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire (35ème RAD deux groupes de 105C et deux groupes de 155C)

-Trois régiments d’infanterie de ligne : 13ème, 95ème et 131ème RI

-9ème Bataillon de Canons d’Assaut disposant de canons d’assaut modèle 1949X (châssis d’AMX-42 avec une superstructure disposant d’un obusier de 105mm muni d’un frein de bouche) (issu du 1er BCC)

-9ème Bataillon de Chasseurs de Chars disposant de chasseurs de chars modèle 1950 (Somua S-40 avec un canon de 90mm en superstructure) (issu du 1er BCC).

-18ème Bataillon du Génie

1ère Division d’Infanterie Nord-Africaine (1ère DINA)

-Un état-major divisionnaire

-Un groupement de soutien logistique

-1er Groupement de Reconnaissance au Contact Nord-Africain (1er GRCNA) (douze AMX-44, douze AM modèle 1940P et un détachement de fusiliers motocyclistes)

-601ème Bataillon Divisionnaire Antichar Nord-Africain (douze canons de 75mm et vingt-quatre canons de 47mm)

-601ème Bataillon Anti-Aérien Divisionnaire (trois batteries de canons de 37mm 36 pièces)

-54ème Régiment d’Artillerie Nord-Africaine (54ème RANA) (deux groupes de 105C et un groupe de 155C NdA un deuxième est en cours de création à l’époque de NIBELUNGEN)

-Trois Régiments de Tirailleurs : 27ème Régiment de Tirailleurs Algériens (27ème RTA), 28ème Régiment de Tirailleurs Tunisiens (28ème RTT) et le 5ème Régiment de Tirailleurs Marocains (5ème RTM)

-1er Bataillon Mixte de Canons d’Assaut et de Chasseurs de Chars Nord-Africain avec deux escadrons de canons d’assaut modèle 1949R (Renault R-40 avec un obusier de 105mm) et deux escadrons de chasseurs de chars modèle 1950 (Somua S-40 avec un canon de 90mm en superstructure). Il est issu du 11ème BCC.

-119ème Bataillon du Génie

5ème Division d’Infanterie Coloniale (5ème DIC)

-Un état-major divisionnaire

-Un groupement de soutien logistique

-5ème Groupement de Reconnaissance au Contact Colonial (5ème GRCC) (douze AMX-42, douze AM modèle 1940P et un détachement de fusiliers motocyclistes)

-605ème Bataillon Divisionnaire Antichar Colonial (douze canons de 75mm et vingt-quatre canons de 47mm)

-605ème Bataillon Anti-Aérien Divisionnaire Colonial (trois batteries de canons de 37mm 36 pièces)

-13ème Régiment d’Artillerie Coloniale (13ème RAC) (un groupe de 105C et deux groupes de 155C. NdA un groupe de 105C est en cours de création à cette époque)

-Trois Régiments de Tirailleurs Sénégalais : 11ème, 21ème et 23ème RTS

-5ème Bataillon Mixte de Canons d’Assaut et de Chasseurs de Chars Colonial avec deux escadrons de canons d’assaut modèle 1949R (Renault R-40 avec un obusier de 105mm) et deux escadrons de chasseurs de chars modèle 1950 (Somua S-40 avec un canon de 90mm en superstructure) (issu du 24ème BCC)

-101ème Bataillon du Génie

-17ème Corps d’Armée (17ème CA)

-617ème Régiment de Pionniers

-17ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (17ème GRCA) : douze AMX-44, douze automitrailleuses de découverte (NdA solution d’attente en attendant la livraison d’automitrailleuses puissantes)

-143ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (143ème RALT) (ex-143ème RALH) avec deux groupes de 105L modèle 1941T et un groupe de 155L modèle 1945S (NdA un deuxième groupe est en cours de constitution au moment de l’opération NIBELUNGEN).

-Des unités du génie, du train, des transmissions, de l’intendance et du service de santé

-Elément Aérien de Corps d »Armée 517 (EACA-517)

15ème Division d’Infanterie Motorisée (15ème DIM)

-Un état-major divisionnaire

-Un groupement de soutien logistique

-15ème Groupement de Reconnaissance au Contact (15ème GRC) (douze FCM-42, douze AM modèle 1940P et un détachement de fusiliers motocyclistes)

-615ème Bataillon Divisionnaire Antichar (douze canons de 75mm vingt-quatre canons de 47mm)

-615ème Bataillon Anti-Aérien Divisionnaire (trois batteries de canons de 37mm 36 pièces)

-1er Régiment d’Artillerie Divisionnaire (1er RAD) (deux groupes de 105C et deux groupes de 155C)

-Trois Régiments d’infanterie de ligne : 4ème, 27ème et 134ème RI

-15ème Bataillon de Canons d’Assaut disposant de canons d’assaut modèle 1949H (issu du 34ème BCC)

-15ème Bataillon de Chasseurs de Chars disposant de chasseurs de chars modèle 1950. (issu du 34ème BCC également).

-20ème Bataillon du Génie

3ème Division d’Infanterie Coloniale (3ème DIC)

-Un état-major divisionnaire

-Un groupement de soutien logistique

-3ème Groupement de Reconnaissance au Contact Colonial (3ème GRCC) (douze AMX-44, douze AM modèle 1940P et un détachement de fusiliers motocyclistes)

-603ème Bataillon Divisionnaire Antichar Colonial (douze canons de 75mm et vingt-quatre canons de 47mm)

-603ème Bataillon Anti-Aérien Divisionnaire Colonial (trois batteries de canons de 37mm 36 pièces)

-3ème Régiment d’Artilerie Coloniale (3ème RAC) (deux groupes de 105C et deux groupes de 155C. )

-Trois Régiments d’infanterie coloniale : 1er, 21ème et 23ème RIC

-3ème Bataillon Mixte de Canons d’Assaut et de Chasseurs de Chars Colonial avec deux escadrons de canons d’assaut modèle 1949R (Renault R-40 avec un obusier de 105mm) et deux escadrons de chasseurs de chars modèle 1950 (Somua S-40 avec un canon de 90mm en superstructure). Il est issu du 5ème BCC.

-41ème Bataillon du Génie

24ème Division d’Infanterie (24ème DI)

-Un état-major divisionnaire

-Un groupement de soutien logistique

-24ème Groupement de Reconnaissance au Contact (24ème GRC) (douze FCM-42, douze AM modèle 1940P et un détachement de fusiliers motocyclistes)

-624ème Bataillon Divisionnaire Antichar (douze canons de 75mm et vingt-quatre canons de 47mm)

-624ème Bataillon Anti-Aérien Divisionnaire (trois batteries de canons de 37mm 36 pièces)

-21ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire (21ème RAD) (deux groupes de 105C et deux groupes de 155C)

-Trois Régiments d’infanterie de ligne : 50ème, 63ème et 78ème RI

-24ème Bataillon de Canons d’Assaut disposant de canons d’assaut modèle 1949H (issu du 16ème BCC)

-24ème Bataillon de Chasseurs de Chars disposant de chasseurs de chars modèle 1950 (issu du 16ème BCC)

-97ème Bataillon du Génie