22-Armée de terre : armement et matériel (90) ordre de bataille (24)

2ème CAC

Le 2ème Corps d’Armée est stationné à l’est de Paris dans les plaines champenoises en profitant des nombreux camps de manoeuvre comme celui de Mourmelon. La mission de ce Corps d’Armée Cuirassé appelé également 39ème Corps d’Armée est de se porter sur le Rhin.

-Comme tous les corps d’armée, le 2ème CAC dispose de moyens qui lui sont directement rattachés :

-Le 639ème régiment de pionniers pour des travaux d’infrastructure et de protection d’état- major

Automitrailleuse Puissante modèle 1940

Automitrailleuse Puissante modèle 1940

-Le 39ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (38ème GRCA) avec des  chars légers Hotchkiss H-39 et des automitrailleuses de découverte en attendant la disponibilité d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P

-Le 122ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs créé en septembre 1948 avec deux groupes de 105L modèle 1936S et deux groupes de 155L GPF-T.

-Des unités du génie, des transmissions et de soutien

-Le 2ème CAC ne dispose pas de GAO mais peut bénéficier du soutien des quatre groupes aériens indépendants d’observation équipés de Bréguet Br694, chaque groupe disposant de quatre escadrilles de neuf appareils, ce triplace étant un rejeton du Bréguet Br690.

 -2ème Division Cuirassée

-Un état-major divisionnaire

-Un régiment de découverte, le 9ème régiment de cuirassiers

-2ème brigade cuirassée avec un état-major de brigade, un bataillon de chars moyens le 14ème BCC équipé de Renault G1, un bataillon de chars lourds, le 8ème BCC équipé d’ARL-44, un bataillon de chasseurs portés, le 17ème BCP accompagnés et appuyés par le 18ème groupe de canons d’assaut, le 18ème escadron antichar porté, le 18ème escadron antiaérien porté et le 18ème groupe de reconnaissance.

-4ème brigade cuirassée avec un état-major de brigade, un bataillon de chars moyens, le 27ème BCC équipé de Renault G1, un bataillon de chars lourds, le 15ème BCC équipé d’ARL-44, un bataillon de chasseurs portés, le 6ème BCP accompagnés et appuyés par le 20ème groupe de canons d’assaut, le 20ème escadron antichar porté, le 20ème escadron antiaérien porté et le 20ème groupe de reconnaissance.

-Un régiment d’artillerie, le 309ème RAAP

-Le 10ème bataillon du génie à quatre compagnie (trois compagnies de sapeurs-mineurs et une compagnie d’ouvriers de pont)

-Deux compagnies de transmission (une compagnie télégraphiste et une compagnie téléphoniste)

-Un bataillon de réparations divisionnaires regroupant la compagnie automobile de quartier- général, la compagnie automobile de transport, le groupe d’exploitation divisionnaire et le 20ème escadron de réparations divisionnaire.

-Un bataillon sanitaire divisionnaire

-4ème Division Cuirassée

-Un état-major divisionnaire

-Un régiment de découverte, le 12ème régiment de cuirassiers

-6ème brigade cuirassée avec un état-major de brigade, un bataillon de chars moyens, le 19ème BCC équipé de Renault G1, un bataillon de chars lourds, le 46ème BCC équipé d’ARL-44, un bataillon de chasseurs porté, le 11ème BCP accompagnés et appuyés par le 22ème groupe de canons d’assaut, le 22ème escadron antichar porté, le 22ème escadron antiaérien porté et le 22ème groupe de reconnaissance.

-8ème brigade cuirassée avec un état-major de brigade, un bataillon de chars moyens, le 44ème BCC équipé de Renault G1, un bataillon de chars lourds, le 47ème BCC équipé d’ARL-44, un bataillon de chasseurs portés, le 12ème BCP accompagnés et appuyés par le 24ème groupe de canons d’assaut, le 24ème escadron antichar porté, le 24ème escadron antiaérien porté et le 24ème groupe de reconnaissance.

-Le 322ème Régiment d’Artillerie Tractée Tout Terrain qui devient fin 1945, le 322ème Régiment d’Artillerie AutoPortée (RAAP) avec des pièces automotrices de 105mm.

-12ème bataillon du génie à quatre compagnie avec trois compagnies de sapeurs-mineurs et une compagnie d’ouvriers mineurs

-Deux compagnies de transmission (une compagnie télégraphiste et une compagnie radio)

-Un bataillon de réparations divisionnaires regroupant la compagnie automobile de quartier- général, la compagnie automobile de transport, le groupe d’exploitation divisionnaire et le 22ème escadron de réparations divisionnaire.

-Un bataillon sanitaire divisionnaire

-6ème Division Cuirassée

-Un état-major divisionnaire

-Un régiment de découverte, le 14ème régiment de cuirassiers

-10ème brigade cuirassée avec un état-major de brigade, un bataillon de chars moyens, le 55ème BCC équipé de Renault G1, un bataillon de chars lourds, le 54ème BCC équipé d’ARL-44, un bataillon de chasseurs portés, le 14ème BCP accompagnés et appuyés par le 26ème groupe de canons d’assaut, le 26ème escadron antichar porté, le 26ème escadron antiaérien porté et le 26ème groupe de reconnaissance.

-12ème brigade cuirassée avec un état-major de brigade, un bataillon de chars moyens, le 57ème BCC équipé de Renault G1, un bataillon de chars lourds, le 56ème BCC équipé d’ARL-44, un bataillon de chasseurs portés, le 18ème BCP accompagnés et appuyés par le 28ème groupe de canons d’assaut, le 28ème escadron antichar porté, le 28ème escadron antiaérien porté et le 28ème groupe de reconnaissance.

-Le 349ème Régiment d’Artillerie Autoportée (RAAP) équipé de canons automoteurs de 105mm sur chassis Renault R-40.

-Le 14ème bataillon du génie à quatre compagnie (trois de sapeurs-mineurs et une compagnie d’ouvriers de pont)

-Deux compagnies de transmission (une compagnie télégraphique et une compagnie radio)

-Un bataillon de réparations divisionnaires regroupant la compagnie automobile de quartier- général, la compagnie automobile de transport, le groupe d’exploitation divisionnaire et le 24ème escadron de réparations divisionnaire.

-Un bataillon sanitaire divisionnaire

22-Armée de terre : armement et matériel (42)

ARL V 39

ARL V-39

ARL V-39

Une autre vision du canon d’assaut

Nous venons de voir la maturation de la «pensée cavalerie» à propos du canon d’assaut nécessaire à l’appui de ces unités de char qui allait aboutir au Somua Sau40. Elle n’était pas la seule à chercher le «canon spécial blindé à propulsion mécanique» tel que le définissait le général Heer en 1923.

L’infanterie elle aussi cherche le meilleur moyen pour appuyer les fantassins en terrain bouleversé, un appui plus puissant que celui apporté par les Renault FT. L’objectif est de déplacer une pièce puissante (75mm) en terrain difficile et donc sur un chassis chenillé.

Il fût ainsi envisagé de réutiliser les chars Saint Chamond armés d’un canon de 75mm modèle 1897 en automoteurs d’artillerie mais l’armistice survient avant que cette idée entre application.

Le retour de la paix anesthésie pour quelques années l’idée d’un canon spécial blindé d’autant que la présence du B1bis qui combine un canon de 47 et un canon de 75mm laisse peu de place à un véhicule spécifique à l’appui de l’infanterie.

Ce qui relance la possibilité d’un canon d’assaut pour l’infanterie c’est tout simplement la conférence du désarmement de Genève. Parmi les hypothèses envisagées, celle d’interdire les chars de plus de 20 tonnes ce qui condamnerait le B1bis au profit du char D2.

Ce char étant équipé d’un canon de 47mm, il rend nécessaire la présence d’un canon automoteur blindé appelé également char de protection.

Un premier projet est lancé le 25 juillet 1932 qui voit l’établissement de Puteaux chargé de développer un canon automoteur de défense mobile armé d’un canon de 75mm, le prototype ayant pour base le canon de 75mm SA modèle 1929 associé au chassis du char D3.

Ce prototype baptisé Garnier-Renault doit être livré début 1935 mais dès 1934, on envisage une version améliorée du Garnier-Renault qui ne verra pas le jour tout comme un projet APX d’un canon automoteur de 21 tonnes propulsé par un moteur de 260ch. Le Garnier-Renault testé en mai 1935 est abandonné suite à de nombreuses défaillances mécaniques.

Si la cavalerie allait se doter d’un canon d’assaut fournit par l’industrie privée, l’infanterie elle allait bénéficier du talent des ingénieurs des manufactures d’état en l’occurence l’Atelier de Puteaux (APX) et l’Atelier de Rueil (ARL) qui est un rejeton du précédent, l’ARL prenant son indépendance en 1935.

C’est l’ingénieur Lavirotte qui prend en main le projet auquel succède bientôt le capitaine Valla qui bénéficie néanmoins du concours d’une société privé : BDR pour Baudouin-Donon-Russel, cette société spécialisée dans la construction de matériels ferroviaires avait participé au projet du char de 20 tonnes, mettant au point un char inspiré du concept du B1bis, concept bientôt abandonné au profit d’un canon de 75mm en tourelle.

La commande de principe du prototype Valla-BDR est passée à l’automne 1935 mais il faut attendre 1937-38 pour que la commande soit officialisée, le prototype baptisé V1 étant livré le 22 juin 1938.

Les deux prototypes _Valla-BDR et Somua Sau 40_ sont testés et il s’en fallut de peu pour que le Valla-BDR équipe les DLM et les Divisions Cuirassées. Il n’allait finalement équiper que les Divisions Cuirassées.

Le 23 mars et le 25 juillet 1939, deux nouveaux prototypes sont commandés et le véhicule est officiellement adopté sous le nom d’ARL V (capitaine Valla) 39.

Une première commande est passée le 7 novembre 1939 pour équiper les quatre premières Divisions Cuirassées qui disposait à l’origine d’un groupe avec trois véhicules de commandement (un pour le commandant de groupe et un pour le commandement de la batterie)  et deux batteries de trois engins puis d’un deuxième groupe organisé de la même façon.

Cela nécessite au total 24 véhicules de commandement et 48 canons automoteurs soit un total de 72 véhicules.

Une commande complémentaire est passée en septembre 1940 pour fournir trois groupes de réserve  ce qui entraine la commande de dix-huit canons automoteurs et de neuf véhicules de commandement.

En septembre 1942, une troisième batterie est activée dans chaque groupe et chaque batterie passe à quatre véhicules comme les DLM ce qui entraine la commande de 56 véhicules supplémentaires répartis entre huit véhicules de commandement et trente-deux canons automoteurs pour cette troisième batterie, la mise en place d’un quatrième canon automoteur pour les deux premières batteries entrainant l’arrivée de 16 véhicules supplémentaires.

A cette date, un total de 155 véhicules ont été commandés, une commande additionnelle est passée en juin 1943 pour fournir quatre groupes de réserve soit un total de trente-trois véhicules commandés ( trente canons automoteurs et trois véhicules de commandement), portant le nombre de véhicules commandés puis livrés à 188 véhicules.
En septembre 1947, la mise en place de deux nouvelles divisions cuirassées entraine la commande de soixante nouveaux véhicules (quarante-huit véhicules et douze véhicules de commandement) auxquels s’ajoutent de quoi créer deux groupes de réserve supplémentaire portant la commande globale de janvier 1947 à quatre-vingt dix véhicules, portant les commandes globales à 278 véhicules.

Unités équipées

Produit par l’ARL, l’ARL V 39 sort en série à partir de novembre 1940, la première commande étant honorée en juin 1941.

La deuxième commande passée en septembre 1940 est honorée entre juillet et septembre 1941, la troisième commande passée en mars 1942 est honorée entre mai et décembre 1942, la quatrième commande passée en juin 1943 pour soixante véhicules est honorée entre septembre 1943 et mars 1944. Enfin la quatrième commande passée en janvier 1947 est honorée entre mars et décembre 1947.

La 1ère DC reçoit ses véhicules en décembre 1940 et février 1941, la 2ème DC entre mars et juin 1941, la 3ème DC entre juillet et octobre 1941 et enfin la 4ème DC entre novembre 1941 et février 1942.

la 1ère DC reçoit sa troisième batterie de quatre pièces et ses deux véhicules additionnels en juin 1942, la 2ème DC en septembre 1942, la 3ème DC en novembre 1942 et la 4ème DC en janvier 1943.

La 5ème DC reçoit ses trente véhicules entre septembre et novembre 1947, la 6ème DC recevant ses véhicules entre décembre 1947 et février 1948.

Quand le second conflit mondial éclate en septembre 1948, 180 ARL V 39 sont en service au sein de six Divisions Cuirassées répartis en douze groupes avec un total de 144 canons automoteurs et 36 véhicules de commandement. 98 véhicules sont en réserve notamment 90 véhicules au sein de six groupes de réserve, les huit autres servant à l’instruction et aux essais.

Comme pour le Sau40, la fabrication n’est pas poursuivie, les groupes de canons d’assaut des DC devant recevoir le canon automoteur de 105mm sur chassis Renault R-40 (en attendant une version améliorée sur chassis Renault G1).

Caractéristiques Techniques de l’ARL V 39

Poids en ordre de combat : 25000kg

Dimensions : longueur 5.80m largeur 2.57m hauteur 2.45m

Motorisation : un moteur Hispano-Suiza de 260ch avec une boite de huit vitesses avant et une marche arrière

Performances : vitesse maximale sur route 42 km/h Autonomie sur route 160 km (450 litres de carburant)

Blindage : 50mm maximum

Armement : un canon de 75mm APX de 30 calibres alimenté à 200 obus et une mitrailleuse de 7.5mm MAC 31 en tourelle

Equipage : 5 hommes : conducteur à gauche, radio-aide pointeur à droite, pointeur et tireur au milieu, chef de bord en tourelle

Renault R-40 Au 105B

La mise au point du canon d’assaut ne résout pas tous les besoins en matière d’appui-feu des Divisions Cuirassées. Si l’ARL V-39 est une arme de défense rapprochée, effectuant du tir à vue, la Division Cuirassée à encore besoin d’un canon pour le tir indirect à plus longue portée.

Lors de leur création, chaque division dispose d’un régiment d’artillerie tractée tout-terrain (RATTT) identique à ceux des DLM avec deux groupes de 75mm (canons modèle 1897) et deux groupes de 105mm équipé d’obusiers de 105C modèle 1935B.

Dès la mise sur pied des Divisions Cuirassées, on envisage un canon automoteur, capable de suivre au plus près des chars.

Ce projet est sujet à controverse ce qui explique le retard dans la mise au point des projets jugés non prioritaires par l’artillerie.

Trois projets sont successivement étudiés, en fait trois chassis différents avec le même canon en l’occurence, l’obusier de 105mm modèle 1935 de l’Etablissement de Bourges.

Lorraine, Somua et Renault proposèrent chacun un automoteur, le premier en utilisant le chassis de son ravitailleur/transport de troupes 39L, le second le chassis de son Somua S-35 et le constructeur de Billancourt le chassis du Renault R-40.

Deux prototypes sont commandés à chaque constructeur en septembre 1942, Lorraine livrant les deux prototypes en premier en février 1943, Somua suit en mars et Renault en mai 1943.

Si Lorraine et Somua ont simplement installé le canon sur la caisse avec une superstructure minimale, le projet Renault est plus soigné avec notamment une petite tourelle installée à droite pour l’observation et la défense rapprochée.

Parallèlement à ces deux prototypes, Renault annonce travailler sur un automoteur de 105mm sur chassis Renault G1 ainsi que sur un automoteur de 155mm combinant le chassis du Renault G1 avec le canon de 155mm Schneider modèle 1946 en attendant le dévellopement hypothétique d’une pièce courte moderne de ce calibre, le modèle 1946 n’étant qu’une version modifiée du modèle 1917.

Le projet Somua tint un temps la corde mais au final, c’est le projet Renault qui est choisit et adopté comme automoteur standard des Divisions Cuirassées, chaque division devant disposer au sein de son régiment d’artillerie de trois groupes à quatre batteries de quatre automoteurs soit un total de 48 pièces de 105mm.

Le modèle Renault est officiellement choisit en juillet 1943 et sa production est aussitôt lancée, les premiers modèles sortant rapidement des chaines, le Renault R-40 étant toujours en fabrication et les pièces de 105mm n’étant que celles des RATTT transformés en Régiments d’Artillerie AutoPortée (RAAP).

Unités équipées

La 1ère Division Cuirassée reçoit ses premiers canons automoteurs pour équiper le 305ème RATTT en janvier 1944, les derniers véhicules étant livrés en mars 1944 au moment où il devient le 305ème RAAP.

Le 309ème RATTT de la 2ème DC reçoit ses premiers véhicules en avril et ses derniers en juin 1944 mais ce n’est qu’en septembre 1944 qu’il devient officiellement RAAP.

Le 319ème RATTT de la 3ème DC reçoit ses premiers véhicules en octobre 1944 et ses derniers en février 1945 mais ce n’est qu’en mars 1945 qu’il devient le 319ème RAAP.

Enfin le 322ème RATTT de la 4ème DC reçoit ses premiers automoteurs en mars 1945, ses derniers en août 1945, devenant peu après le 322ème RATTT.

A cette date, on trouve au total de 192 Renault R-40 Au 105C, la production continuant pour fournir un volant de fonctionnement, 96 véhicules sortant des chaines de production entre septembre 1945 et juin 1946 quand la production est suspendue.

Elle reprend en juin1947 pour équiper les deux régiments des 5ème et 6ème DC dont la création est officialisée en septembre. Le 339ème RAAP de la 5ème DC reçoit ses quarante huit canons automoteurs entre septembre et décembre 1947 suivit entre janvier et mars 1948 du 349ème RAAP de la 6ème DC.

La production se poursuit pour alimenter un volant de réserve, douze véhicules par mois sortant d’avril à août 1948 soit soixante véhicules qui rejoignent les 96 véhicules de réserve portant le stock de réserve à 156.

Au total quand éclate le second conflit mondial, 288 véhicules sont en service et 156 sont en réserve soit un total de 444 véhicules produits.

La production loin de s’arrêter continue car outre les pertes au combat à remplacer, il est prévu que les groupes d’assaut équipés d’ARL V-39 soient rééquipés en cas de pertes importantes au combat d’automoteurs Renault.

Caractéristiques Techniques du Renault R-40 Au 105C

Poids en ordre de combat  : 15 tonnes

Dimensions : Longueur totale 4.70m  Largeur totale 2.20m Hauteur totale 2.30m

Motorisation : un moteur Renault 6 cylindres développant 180ch à 2200 tours/minute alimenté par 180 litres

Vitesse maximale : 35 km/h  Pente : 75%  Autonomie : 180km  

Blindage : 30mm maximum

Armement : un obusier de 105C modèle 1935B alimenté à 75 obus et une mitrailleuse de 7.5mm MAC-31 en tourelle avec 4000 cartouches

Equipage : un mécanicien pilote, un chef de pièce, un tireur, un pointeur, deux pourvoyeurs et un mitrailleur soit sept hommes

21-Armée de terre (63)

Les régiments légers d’artillerie (RLA) et régiments légers d’artillerie d’Afrique (RLAA)

En août 1939, à la mobilisation liée à la courte guerre de Pologne, existe au sein de la Réserve Générale, quatre régiments d’artillerie légère :

-17ème régiment d’artillerie légère de Sedan

-34ème régiment d’artillerie légère de Rouen

-36ème régiment d’artillerie légère d’Issoire

-43ème régiment d’artillerie légère de Caen

Ces régiments d’artillerie légère deviennent en septembre 1941 des régiments légers d’artillerie ou RLA pendant qu’un pendant nord-africain appelé RLAA (Régiment Léger d’Artillerie d’Afrique) était également mis sur pied.

Ces régiments vont être à la base de la mise sur pied de nombreux RLA destinés à équiper les Divisions Légères d’Infanterie mises sur pied ex-nihilo comme les 1ère et 11ème DLI ou issus de la transformation d’unités existantes en Afrique du Nord et au Levant.

Tous les RLA qu’ils soient de recrutements métropolitain ou nord-africain sont organisés de la même façon :

-Un Etat-major avec un poste de commandement, les transmissions, le renseignement et des éclaireurs motocyclistes.

-Une batterie hors-rang (ravitaillement, approvisionnement, dépannage, sanitaire)

-Trois groupes de 75mm avec un état-major, une colonne de ravitaillement et trois batteries de quatre pièces.

Quand à l’équipement, il variait en fonction de la zone géographique dans laquelle le régiment devait évoluer. Si les RLA des 1ère et 11ème DLI plus ceux de la RG disposaient de canons de 75mm TAZ modèle 1939, les RLAA disposaient encore de 75mm modèle 1897.

En août/septembre 1948, la situation des RLA/RLAA étaient la suivante :

-17ème régiment léger d’artillerie de Sedan

-34ème régiment léger d’artillerie de Rouen

-36ème régiment léger d’artillerie d’Issoire
-43ème régiment léger d’artillerie de Caen

Ces quatre régiments restent indépendants et intégrés à la Réserve Générale.

-8ème régiment léger d’artillerie basé à Lorient et intégré à la 1ère Division Légère d’Infanterie

Ce dernier régiment est mis sur pied en juin 1948 est loin d’avoir atteint leur plein potentiel humain, technique et tactique. Néanmoins le 8ème RLA est suffisamment puissant pour pouvoir envoyer un groupement de marche au sein d’une division légère d’infanterie de marche envoyée en Norvège.

Trois régiments légers d’artillerie d’Afrique sont également mis sur pied pour trois Divisions Légères d’Infanterie : le 1er régiment léger d’artillerie d’Afrique est le régiment d’artillerie de la 3ème DLI _stationnée en Algérie_, le 2ème RLAA est intégré à la 4ème DLI _stationnée au Maroc_ alors que le 3ème RLAA est le régiment d’artillerie de la 5ème DLI stationnée en Tunisie.

Aucune DLI n’étant mise sur pied à la mobilisation d’août/septembre 1948, aucun RLA/RLAA n’est mis sur pied même si tous les régiments mettent sur pied une batterie d’instruction pour préserver l’avenir. En cas de besoin, les quatre régiments légers d’artillerie de la Réserve Générale pouvant intégrer de nouvelles D.L.I. .

Les régiments d’artillerie tractée tout-terrain (RATTT)

obusier de 105C modèle 1935B

L’obusier de 105C modèle 1935B était l’une des pièces équipant les RATTT

Comme leurs noms l’indique, ces régiments disposent de pièces tractées capable de se déplacer en tout terrain grâce à des tracteurs ayant cette capacité. Ces régiments sont les régiments des Divisions Légères Mécanique, des Divisions de Cavalerie et des Divisions Cuirassées.

En août 1939 au moment de la mobilisation liée à la guerre de Pologne, on trouve les RATTT suivants :

-Le 71ème régiment d’artillerie tout-terrain tractée de Fontainebleau est le régiment d’artillerie de la 2ème DLM

-Le 72ème régiment d’artillerie tout-terrain tractée de Paris est le régiment d’artillerie de la 3ème Division de Cavalerie qui devient la 5ème DLM.

-Le 73ème régiment d’artillerie tout-terrain tractée de Luneville est le régiment d’artillerie de la 2ème Division de Cavalerie qui devient la 4ème DLM.

-Le 74ème régiment d’artillerie tout-terrain tractée de Verdun est le régiment d’artillerie de la 1ère DLM

-Le 75ème régiment d’artillerie tout-terrain tracté  de Lyon est le régiment d’artillerie de la 1ère Division de Cavalerie qui devient la 3ème DLM.

-305ème régiment d’artillerie tractée tout terrain de Besançon ultérieurement intégrée à la 1ère DCr

-309ème régiment d’artillerie tractée tout terrain de Strasbourg ultérieurement intégrée à la 2ème DCr.

-Le 319ème régiment d’artillerie tout-terrain tracté est mis sur pied par le CMA 7/40 et affecté à la 3ème Division Cuirassée de réserve.

-Le 322ème régiment d’artillerie tout-terrain tractée est mis sur pied par le CMA 303 du Vernon et affecté à la 4ème Division Cuirassée de réserve.

En 1939, les régiments TTT des DLM sont organisés de la façon suivante :

-Un Etat-major avec un poste de commandement, les transmissions, le renseignement et des éclaireurs motocyclistes.

-Une batterie hors-rang (ravitaillement, approvisionnement, dépannage, sanitaire)

-Deux groupes de 75mm composés chacun d’un état-major, d’une colonne de ravitaillement et de trois batteries de quatre canons de 75mm TAZ modèle 1939

-Un groupe de 105mm composé chacun d’un état-major, d’une colonne de ravitaillement et de trois batteries de quatre obusiers de 105C modèle 1935B

Quand aux RATTT des Dcr ils disposent dans un premier temps de deux groupes de 105 avant de «rattraper» l’organisation des régiments d’artillerie tout terrain tractée équipant les DLM soit deux groupes de 75mm et deux groupes de 105C.

Si cette organisation ne change pas avant septembre 1948, le panorama des RATTT change, évolue, mute, des régiments disparaissant et d’autres apparaissant.

Ainsi  les RATTT des Dcr sont transformés en régiments d’artillerie autoportée (RAAP) tandis que des RATTT sont créés pour les 6ème, 7ème et 8ème D.L.M ce qui donne le panorama suivant lorsque le second conflit mondial éclate :

-Le 71ème régiment d’artillerie tout-terrain tractée de Fontainebleau est le régiment d’artillerie de la 2ème DLM

-Le 72ème régiment d’artillerie tout-terrain tractée de Paris est le régiment d’artillerie de la 5ème DLM.

-Le 73ème régiment d’artillerie tout-terrain tractée de Luneville est le régiment d’artillerie de la 4ème DLM.

-Le 74ème régiment d’artillerie tout-terrain tractée de Verdun est le régiment d’artillerie de la 1ère DLM

-Le 75ème régiment d’artillerie tout-terrain tracté  de Lyon est le régiment d’artillerie de la 3ème DLM.

-Le 70ème régiment d’artillerie tout-terrain tracté est le régiment d’artillerie de la 6ème DLM.

-Le 76ème régiment d’artillerie tout-terrain tracté est le régiment d’artillerie de la 7ème DLM.

-Le 77ème régiment d’artillerie tout-terrain tracté est le régiment d’artillerie de la 8ème DLM.

-Le 78ème régiment d’artillerie tout-terrain tracté est le régiment d’artillerie de la 1ère DLC

-Le 79ème régiment d’artillerie tout-terrain tracté est le régiment d’artillerie de la 2ème DLC (ex-Groupement Mécanisé Colonial).
Aucun RATTT n’est mis sur pied à la mobilisation, aucune nouvelle D.L.M ou unité approchante n’étant mise sur pied.

21-Armée de terre (55)

Régiments maintenus après la démobilisation

Tout comme les autres unités de l’armée de terre, l’artillerie réduit drastiquement la voilure au cours de la démobilisation qui s’étend de juin à septembre 1940.

Dans un premier temps, les RALD sont dissous et les RAD regroupent comme avant août 1939 trois  groupes de 75mm et deux batteries lourdes de 105 ou de 155mm, la batterie antichar devenant indépendante.

Certains régiments de mobilisation sont maintenus notamment pour dôtés les DIA d’un régiment d’artillerie moderne, les derniers canons de 65mm antédéluviens étant remplacés par des canons de 75mm.

Canon de 65mm modèle 1906

Canon de 65mm modèle 1906

Des régiments hippomobiles deviennent motorisés notamment ceux des trois divisions de cavalerie qui sont transformées en Division Légère Mécanique.

L’artillerie antiaérienne connait un grand dévellopement, chaque division d’infanterie disposant d’une batterie antiaérienne autonome.

Ainsi au 1er octobre 1940, l’artillerie française à le visage suivant :

Régiments d’artillerie divisionnaire

-Le 1er Régiment d’Artillerie Divisionnaire d’Auxonne est intégré à la 15ème DIM

-Le 4ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire de Colmar est intégré à la 14ème DI

-Le 8ème  Régiment d’Artillerie Divisionnaire de Nancy est intégré à la 11ème DI

-Le 10ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire  de Rennes est intégré à la 19ème DI

-Le 11ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire du Vernon est intégré à la  5ème DIM

-Le 12ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire d’Haguenau est intégré à la 43ème DI.

-Le 15ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire de Douai est intégré à la 1ère DIM

-Le 16ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire de Clermont-Ferrand est intégré à la 25ème DIM

-Le 24ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire de Tarbes est intégré à la 36ème DI

-Le 25ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire de Châlons-sur-Marne est intégré à la 12ème DIM

-Le 28ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire de Chaumont est intégré à la 13ème DI

-Le 30ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire d’Orléans est intégré à la 9ème DIM

-Le 32ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire  de Paris est intégré à la 10ème DI

-Le 35ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire  d’Issoire est intégré à la 21ème DI

-Le 41ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire d’Angoulême est intégré à la 23ème DI
-Le 42ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire de La Fère est intégré à la 3ème DIM

-Le 56ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire de Montpelier est le régiment d’artillerie de la 31ème DIAlp

-Le 61ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire de Metz est intégré à la 42ème DI

Régiments d’Artillerie Lourde à Tracteurs

-Le 101ème RALT est mis sur pied par le CMA 1 de Douai et affecté au 1er Corps d’Armée durant la guerre de Pologne. Il est pérénnisé après la démobilisation

-Le 120ème RALT est mis sur pied par le CMA 60 d’Epinal et affecté au 20ème Corps d’Armée durant la guerre de Pologne. Il est pérénnisé après la démobilisation

Ces deux régiments intègrent la réserve générale et doivent en temps de guerre mettre sur pied trois nouveaux RALT.

Le 119ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs est créé en septembre 1948 avec deux groupes de 105L modèle 1936 et deux groupes de 155L GPF-T pour équiper le 1er CAC. Le 122ème RALT créé peu après et disposant des même armes équipant le 2ème CAC.

Régiments d’Artillerie Lourde Hippomobile

-114ème RALH mis sur pied par le CMA 14 et affecté au 24ème Corps d’Armée durant la guerre de Pologne. Il est pérénnisé après la démobilisation.

-116ème RALH mis sur pied par le CMA 13 et affecté au 13ème Corps d’Armée durant la guerre de Pologne. Il est pérénnisé après la démobilisation

-118ème RALH mis sur pied par le CMA 38 de Rochefort et affecté au 18ème Corps d’Armée durant la guerre de Pologne. Il est pérénnisé après la démobilisation

-149ème RALH : ce régiment est mis sur pied avec deux groupes du 147ème RALH et envoyé au Levant. Il est maintenu après la démobilisation.

A l’exception du dernier régiment nommé, les trois RALH maintenus en ligne rejoignent la réserve générale et doivent en temps de guerre mettre sur pied trois nouveaux RALH.

Régiments d’Artillerie de Montagne

-Le 92ème Régiment d’Artillerie de Montagne est déployé en Corse avec d’abord deux groupes légers puis avec avec deux groupes de 75mm (1er à Bastia et 2ème à Bonifaccio) et deux équipés de canons de 155C (3ème à Ajaccio et 4ème à Porto-Vecchio)

-Le 93ème Régiment d’Artillerie de Montagne de Grenoble est le régiment d’artillerie de la 27ème Division d’Infanterie Alpine

-Le 94ème Régiment d’Artillerie de Montagne de Nice est le régiment d’artillerie de la 29ème DIAlp

Régiments d’artillerie tout-terrain tractés

-Le 71ème régiment d’artillerie tout-terrain tractée de Fontainebleau est le régiment d’artillerie de la 2ème DLM

-Le 72ème régiment d’artillerie tout-terrain tractée de Paris est le régiment d’artillerie de la 3ème Division de Cavalerie qui devient la 5ème DLM.

-Le 73ème régiment d’artillerie tout-terrain tractée de Luneville est le régiment d’artillerie de la 2ème Division de Cavalerie qui devient la 4ème DLM.

-Le 74ème régiment d’artillerie tout-terrain tractée de Verdun est le régiment d’artillerie de la 1ère DLM

-Le 75ème régiment d’artillerie tout-terrain tracté  de Lyon est le régiment d’artillerie de la 1ère Division de Cavalerie qui devient la 3ème DLM.

-305ème régiment d’artillerie tractée tout terrain de Besançon ultérieurement intégré à la 1ère DCr

-309ème régiment d’artillerie tractée tout terrain de Strasbourg ultérieurement intégré à la 2ème Dcr.

-Le 319ème régiment d’artillerie tout-terrain tracté est mis sur pied par le CMA 7/40 et affecté à la 3ème Division Cuirassée de réserve.

-Le 322ème régiment d’artillerie tout-terrain tractée est mis sur pied par le CMA 303 du Vernon et affecté à la 4ème Division Cuirassée de réserve.

21-Armée de terre (51)

-Le 268ème Régiment d’Artillerie Lourde de Division est mis sur pied par le CMA 20 de Nancy et affecté à la 70ème DI en même temps que le régiment-mère, le 68ème RAD.

-Le 281ème Régiment d’Artillerie Lourde de Division est mis sur pied par le CMA 20 et par des éléments du 285ème Régiment d’Artillerie Lourde d’Armée et affecté à la 7ème DINA.

-Le 282ème Régiment d’Artillerie Lourde Nord-Africain est mis sur pied par le CMA 13 d’Issoire et affecté à la 8ème DI en compagnie du régiment-mère, le 82ème DI.

-Le 285ème Régiment d’Artillerie Lourde d’Armée est mis sur pied en septembre 1939 par le CMA d’Afrique n°1 mais dissous en mars 1940.

-Le 286ème Régiment d’Artillerie Lourde d’Armée est formée par le CMA d’Afrique 2/16 et affecté à la 86ème DIA.

-Le 287ème Régiment d’Artillerie Lourde de Division est formé par le CMA 16 de Castres et affecté à la 87ème DIA.

-Le 289ème Régiment d’Artillerie Lourde de Division est formé par le CMA 35 de Draguignan et affecté à la 68ème DI.

-Le 291ème Régiment d’Artillerie Lourde de Division est formé par le CMA 35 ainsi que par des éléments du 262ème RALA et affecté à la 44ème DI qui disposait du 91ème RAD.
-Le 293ème Régiment d’Artillerie Lourde de Division est mis sur pied par le CMA 34 de Grenoble et affecté à la 64ème Division d’Infanterie qui disposait déjà du 93ème RAM.

-Le 294ème Régiment d’Artillerie Lourde de Division est mis sur pied par le CMA 35 de Draguignan et affecté à la 29ème Division d’Infanterie Alpine, complétant le 94ème RAM.

-Le 296ème Régiment d’Artillerie Lourde de Division est mis sur pied par le CMA 35 de
Draguignan et affecté à la 65ème DI, complétant le 96ème RAM

-Le 297ème Régiment d’Artillerie Lourde de Division est mis sur pied par le CMA 35/29 et affecté à la 17ème DI.

Régiments d’Artillerie Lourde à Tracteurs

-Le 101ème RALT est mis sur pied par le CMA 1 de Douai et affecté au 1er Corps d’Armée

-Le 102ème RALT est mis sur pied par le CMA 302 de La Fère et affecté au 2ème Corps d’Armée

-Le 104ème RALT est mis sur pied par le CMA 8 e Dijon et affecté au 5ème Corps d’Armée

-Le 120ème RALT est mis sur pied par le CMA 60 d’Epinal et affecté au 20ème Corps d’Armée

-Le 123ème RALT est mis sur pied par le CMA 9 de Poitiers et affecté au 23ème Corps d’Armée

-Le 124ème RALT est mis sur pied par le CMA 9 de Poitiers et affecté au 24ème Corps d’Armée

Régiments d’Artillerie Lourde Hippomobile

-110ème RALHC (Régiment d’Artillerie Lourde Hippomobile Colonial) mis sur pied par le CMA 31/29 est affecté au 10ème Corps d’Armée

-111ème RALHC (Régiment d’Artillerie Lourde Hippomobile Colonial) mis sur pied par le CMA 31 est affecté au 11ème Corps d’Armée

-114ème RALH mis sur pied par le CMA 14 et affecté au 24ème Corps d’Armée

-116ème RALH mis sur pied par le CMA 13 et affecté au 13ème Corps d’Armée

-118ème RALH mis sur pied par le CMA 38 de Rochefort et affecté au 18ème Corps d’Armée

-121ème RALH mis sur pied par le CMA 9 de Poitiers et affecté au 9ème Corps d’Armée

-141ème RALH mis sur pied par le CMA 9 de Poitiers et affecté au 6ème Corps d’Armée

-142ème RALH mis sur pied par le CMA 3 de Caen et affecté au 20ème Corps d’Armée

-143ème RALH mis sur pied par le CMA 38 de Rochefort et affecté au 42ème Corps d’Armée de Forteresse

-144ème RALH mis sur pied par le CMA 25 de Bourges et affecté au 43ème Corps d’Armée de Forteresse

-145ème RALH mis sur pied par le CMA 404 de Chartres et affecté au 18ème Corps d’Armée

-147ème RALH mis sur pied par le CMA 13 d’Issoire et affecté au 45ème Corps d’Armée de Forteresse

-149ème RALH : ce régiment est mis sur pied avec deux groupes du 147ème RALH et envoyé au Levant.

Régiments d’Artillerie de Montagne

-Le 92ème Régiment d’Artillerie de Montagne est déployé en Corse avec d’abord deux groupes légers

-Le 93ème Régiment d’Artillerie de Montagne de Grenoble est le régiment d’artillerie de la 27ème Division d’Infanterie Alpine avant d’être transféré à la 64ème DI, le 58ème RAD le remplaçant.

-Le 94ème Régiment d’Artillerie de Montagne de Nice est le régiment d’artillerie de la 29ème DIAlp

-Le 96ème Régiment d’Artillerie de Montagne est mis sur pied par le CMA 215 de Saint Laurent du Var et affecté à la 65ème DI.

Régiments d’artillerie  tout-terrain tractés

-Le 71ème régiment d’artillerie tout-terrain tractée de Fontainebleau est le régiment d’artillerie de la 2ème DLM

-Le 72ème régiment d’artillerie tout-terrain tractée de Paris est le régiment d’artillerie de la 3ème Division de Cavalerie

-Le 73ème régiment d’artillerie tout-terrain tractée de Luneville est le régiment d’artillerie de la 2ème Division de Cavalerie

-Le 74ème régiment d’artillerie tout-terrain tractée de Verdun est le régiment d’artillerie de la 1ère DLM

-Le 75ème régiment d’artillerie tout-terrain tracté  de Lyon est le régiment d’artillerie de la 1ère Division de Cavalerie

-Le 309ème régiment d’artillerie tout-terrain tracté est mis sur pied par le CMA 7/40 et affecté à la 3ème Division Cuirassée de réserve.

-Le 322ème régiment d’artillerie tout-terrain tractée est mis sur pied par le CMA 303 du Vernon et affecté à la 4ème Division Cuirassée de réserve.

21-Armée de terre (34)

2ème Division Cuirassée

Organisation originelle

-Un état-major divisionnaire

-Une demi-brigade de chars lourds avec les 8ème et 15ème Bataillons de Chars de Combat équipés de B1bis

-Une demi-brigade de chars légers avec les 14ème et 27ème Bataillons de Chars de Combat équipé de Hotchkiss H-39

-Un bataillon de chasseurs portés, le 17ème bataillon de chasseurs portés

-Le 309ème régiment d’artillerie tractée tout terrains (obusiers de 105Cmodèle 1935B)

-Une batterie antichar indépendante à canons de 47mm

-Une compagnie automobile de quartier général

-Une compagnie automobile de transport

-Une compagnie de sapeurs mineurs portés

-Un groupe d’exploitation divisionnaire

-Un groupe sanitaire divisionnaire

Après réorganisation

-Un état-major divisionnaire de 315 hommes et 74 véhicules dont deux véhicules antiaériens Laffly V15 munis d’un bitube de 25mm

-Un régiment de découverte, le 9ème régiment de cuirassiers équipé notamment d’AMX-42

-2ème brigade cuirassée

-Un état-major de brigade

-14ème bataillon de chars de combat (14ème BCC) équipé de 45 Hotchkiss H-39 remplacés ultérieurement par des Renault G1

-8ème bataillon de chars de combat (8ème BCC) équipé de 34 B1bis puis d’ARL-44

-17ème bataillon de chasseurs portés (17ème BCP) équipé de VBCP (Véhicules Blindés de Chasseurs Portés) Renault VBCP-40

-18ème groupe de canons d’assaut équipés d’ARL V-39

-18ème escadron antichar porté équipé de Renault VBCP-40 à canon de 47mm

-18ème escadron antiaérien porté équipé de Renault VBCP-40 avec bitubes de 25mm

-18ème groupe de reconnaisance équipé notamment de chars légers AMX-42

-4ème brigade cuirassée

-Un état-major de brigade
-27ème bataillon de chars de combat (27ème BCC) équipé de 45 Hotchkiss H-39 remplacés ultérieurement par des Renault G1

-15ème bataillon de chars de combat (15ème BCC) équipé de 34 B1bis puis d’ARL-44

-6ème bataillon de chasseurs portés (6ème BCP) équipé de VBCP (Véhicules Blindés de Chasseurs Portés) Renault VBCP-40

-20ème groupe de canons d’assaut équipés d’ARL V-39

-20ème escadron antichar porté équipé de Renault VBCP-40 à canon de 47mm

-20ème escadron antiaérien porté équipé de Renault VBCP-40 avec bitubes de 25mm

-20ème groupe de reconnaisance équipé notamment de chars légers AMX-42

-Un régiment d’artillerie, le 309ème RATTT puis RAAP

-Un bataillon du génie à quatre compagnie, le 10ème bataillon du génie (de DC)

-Deux compagnies de transmission

La compagnie télégraphique prend le numéro de la première BC (ici donc le numéro 2) et dispose de 228 hommes et 63 véhicules

La compagnie radio prend le numéro de la deuxième BC (ici donc le numéro 4) et dispose de 241 hommes, 60 véhicules et 39 postes radios

-Un bataillon de réparations divisionnaires

-312ème compagnie automobile de quartier général

-412ème compagnie automobile de transport

-Un groupe d’exploitation divisionnaire

-Le 20ème Escadron de réparation divisionnaire

-Le 46ème bataillon sanitaire divisionnaire

3ème Division Cuirassée

Organisation originelle

-Un état-major divisionnaire

-Une demi-brigade de chars lourds avec les 41ème et 49ème Bataillons de Chars de Combat équipés de B1bis

-Une demi-brigade de chars légers avec les 42ème et 45ème Bataillons de Chars de Combat équipé de Hotchkiss H-39

-Deux bataillons de chasseurs portés, les 7ème et 9ème bataillon de chasseurs portés

-Le 319ème régiment d’artillerie tractée tout terrains (obusiers de 105C modèle 1935B)

-Une batterie antichar indépendante à canons de 47mm

-Une compagnie automobile de quartier général

-Une compagnie automobile de transport

-Une compagnie de sapeurs mineurs portés

-Un groupe d’exploitation divisionnaire

-Un groupe sanitaire divisionnaire

Après réorganisation

-Un état-major divisionnaire de 315 hommes et 74 véhicules dont deux véhicules antiaériens Laffly V15 munis d’un bitube de 25mm

-Un régiment de découverte, le 10ème régiment de cuirassiers

-5ème brigade cuirassée

-Un état-major de brigade

-42ème bataillon de chars de combat (42ème BCC) équipé de 45 Hotchkiss H-39 remplacés ultérieurement par des Renault G1

-41ème bataillon de chars de combat (41ème BCC) équipé de 34 B1bis puis d’ARL-44

-7ème bataillon de chasseurs portés (7ème BCP) équipé de VBCP (Véhicules Blindés de Chasseurs Portés) Lorraine 39L

-21ème groupe de canons d’assaut équipés d’ARL V-39

-21ème escadron antichar porté équipé de Lorraine 39L à canon de 47mm

-21ème escadron antiaérien porté équipé de Lorraine 39L avec bitubes de 25mm

-21ème groupe de reconnaisance équipé notamment de chars légers FCM-42

-7ème brigade cuirassée
-Un état-major de brigade

-45ème bataillon de chars de combat (45ème BCC) équipé de 45 Hotchkiss H-39 remplacés ultérieurement par des Renault G1

-49ème bataillon de chars de combat (49ème BCC) équipé de 34 B1bis puis d’ARL-44

-9ème bataillon de chasseurs portés (6ème BCP) équipé de VBCP (Véhicules Blindés de Chasseurs Portés) Lorraine 39L

-23ème groupe de canons d’assaut équipés d’ARL V-39

-23ème escadron antichar porté équipé de Lorraine 39L à canon de 47mm

-23ème escadron antiaérien porté équipé de Lorraine 39L avec bitubes de 25mm

-23ème groupe de reconnaisance équipé notamment de chars légers FCM-42

-Un régiment d’artillerie, le 319ème RATT puis RAAP

-Un bataillon du génie à quatre compagnie, le 11ème bataillon du génie (de DC)

-Deux compagnies de transmission

La compagnie télégraphique prend le numéro de la première BC (ici donc le numéro 3) et dispose de 228 hommes et 63 véhicules

La compagnie radio prend le numéro de la deuxième BC (ici donc le numéro 5) et dispose de 241 hommes, 60 véhicules et 39 postes radios

-Un bataillon de réparations divisionnaires

-313ème compagnie automobile de quartier général

-413ème compagnie automobile de transport

-Un groupe d’exploitation divisionnaire

-Le 21ème Escadron de réparation divisionnaire

-Le 47ème bataillon sanitaire divisionnaire

4ème Division Cuirassée de réserve (4ème DCr)

Cette Dcr mise sur pied à la fin de 1940 à intégré une partie des améliorations apportées aux formations cuirassés notamment un deuxième bataillon de chasseurs portés. L’organisation initiale de la 4ème Dcr est la suivante :

-Un état-major divisionnaire

-6ème demi-brigade de chars avec deux bataillons, le 19ème BCC équipé de Renault D2 et le 44ème BCC équipé de Renault R-35, ces deux bataillons étant rapidement transformés sur Hotchkiss H-39

-8ème demi-brigade de chars avec deux bataillons de chars B1bis, les 46ème et 47ème BCC.

-deux bataillons de chasseurs portés, les 11ème et 12ème BCP

-Un régiment d’artillerie tracté tout terrain, le 322ème RATTT

-Une batterie divisionnaire antichar à 12 canons de 47mm

-Une compagnie de sapeurs mineurs portés

-Une compagnie mixte de transmissions

-Une compagnie automobile de quartier général

-Une compagnie automobile de transport

-Un groupe d’exploitation divisionnaire

-Un groupe sanitaire divisionnaire.

A l’issue de la réorganisation qu’elle subit comme les trois premiers Divisions Cuirassés de réserve, la future «Division de Fer» est organisé de la façon suivante :

-Un état-major divisionnaire

-Un régiment de découverte, le 12ème cuirassiers

-6ème brigade cuirassée avec un état-major de brigade, le 46ème BCC équipé de chars B1bis puis de ARL-44, le 19ème BCC équipé d’Hotchkiss H-39 puis de Renault G1, le 11ème bataillon de chasseurs portés équipés de Renault VBCP-40, le 22ème groupe de canons d’assaut, le 22ème escadron antichar porté équipé de canons antichars de 47mm sur VBCP-40, le 22ème escadron antiaérien porté équipé de bitubes de 25mm sur VBCP-40 et le 22ème groupe de reconnaissance équipé de chars légers AMX-42.

-8ème brigade cuirassée avec un état-major de brigade, le 47ème BCC équipé de chars B1bis puis d’ARL-44, le 44ème BCC équipé d’Hotchkiss H-39 puis de Renault G1, le 12ème bataillon de chasseurs portés, le 24ème groupe de canons d’assaut, le 24ème escadron antichar porté, le 24ème escadron antiaérien porté et le 24ème groupe de reconnaissance équipé de chars légers AMX-42.

-Le 322ème Régiment d’Artillerie Tractée Tout Terrain qui devient fin 1945, le 322ème Régiment d’Artillerie AutoPortée (RAAP) avec des pièces automotrices de 105mm Renault R-40 Au 105B.

-Un bataillon du génie à quatre compagnie, le 12ème bataillon du génie (de DC)

-Deux compagnies de transmission

La compagnie télégraphique prend le numéro de la première BC (ici donc le numéro 6) et dispose de 228 hommes et 63 véhicules
La compagnie radio prend le numéro de la deuxième BC (ici donc le numéro 8) et dispose de 241 hommes, 60 véhicules et 39 postes radios

-Un bataillon de réparations divisionnaires

-314ème compagnie automobile de quartier général

-414ème compagnie automobile de transport

-Un groupe d’exploitation divisionnaire

-Le 22ème Escadron de réparation divisionnaire

-Le 48ème bataillon sanitaire divisionnaire