Pologne et Pays Neutres (66) Suède (1)

UNE AUTRE SECONDE GUERRE MONDIALE

T.12 : POLOGNE ET PAYS NEUTRES

F.S.5 : SUEDE

AVANT PROPOS

En ce 30 août 2021 j’entame l’antépénultième fiche synthétique concernant les pays neutres ou pour ce qui concerne la Pologne un pays occupé par des puissances étrangères (Allemagne et URSS) mais qui continue la lutte en espérant qu’un nouveau conflit allait aboutir à la reconstitution d’un pays qui avait été ressuscité en 1919 après plus d’un siècle de disparition suite à trois partages successifs avec ses voisins.

La veille j’ai terminé la Suisse ce qui porte (je pense aux amateurs de chiffres) ma saga à 10106 pages.

Après la Suisse je reste dans un pays froid, je reste dans un pays commençant par S mais ce sont là les seuls points communs que je vois immédiatement entre la Confédération Helvétique et le royaume de Suède.

Dans le Tome 10 j’avais parlé de trois des quatre nations scandinaves à savoir la Norvège, le Danemark et la Finlande (encore qu’il y à débat pour savoir si la Finlande fait partie de la Scandinavie, pour le grand public c’est évident mais pour les géographes c’est plus délicat) omettant la Suède.

Gustave II Adolphe alias « Le Lion du Nord »

Pourquoi une telle omission qui de prime abord n’allait pas initialement de soi ? Tout simplement parce que le pays de Gustave II Adolphe et d’Alfred Nobel, d’Axel de Fersen et de Charles XIV Jean (un béarnais devenu roi de Suède) est resté neutre durant les deux conflits mondiaux encore que les historiens ont fait un sort à la neutralité fière et orgueilleuse, la Suisse comme la Suède dépendant beaucoup de l’Allemagne pour son économie.

Dans cette cinquième fiche synthétique je vais donc parler de la Suède en revenant au plan des deux premières fiches consacrées à l’Espagne et au Portugal :

-Une partie chronologique avec tout d’abord les 50 ou 100 dates (chiffres non contractuels) à retenir de l’histoire du pays concerné.

-Des chronologies thématiques (chronologie politique, militaire et si ressources suffisantes chronologies économiques et culturelles)

-Des notices biographiques sur les grands personnages de l’histoire du pays concerné. Ce sera un choix totalement arbitraire mais qui je l’espère restera pleinement cohérent.

-La partie uchronique avec l’histoire au delà du point de divergence de mon œuvre (à savoir le 9 novembre 1939 et la mort d’Hitler dans un attentat)

-Une partie consacrée aux forces armées du pays concerné avec une rapide chronologie, un Ordre de bataille étoffé (si les sources nécessaires sont accessibles à votre serviteur) et de la liste des principales armes, des principaux véhicules, des principaux navires et aéronefs.

Cela devrait être ensuite la même chose pour les Fiches Synthétiques n°6 et n°7 consacrées respectivement à la Pologne (seule nation belligérante de ce tome mais avec un gouvernement en exil installé à Nantes) et à la Turquie.

Ensuite avec beaucoup d’appréhension et de fébrilité je passerai au récit complet de mon second conflit mondial uchronique. Un conflit que j’ai abordé par bribes dès le Tome 4 consacré aux Etats-Unis quand je me suis rendu compte qu’il me faudrait encore travailler d’arrache pied pendant plusieurs années avant de parler des combats en France et en Italie, en Afrique du Nord et en Sicile, en Indochine et aux Philippines, en Malaisie et dans l’Atlantique.

Cela à entrainé un certain nombre de contradictions que j’ai résolu de manière simple : entre deux événements contradictoires c’est le plus récent qui l’emporte. J’ai un temps caressé le projet de tout remettre à jour mais je me suis tout de suite rendu compte que cela me prendrait un temps trop important pour un bénéfice finalement assez limité.

Comme le postage du conflit ne devrait pas commencer avant 2022 il est probable que je posterai des mises à jour ou des textes complémentaires voir répondrai à des demandes des lecteurs. Je tiendrai de toute façon tout mes lecteurs au courant de l’évolution de mon récit.

Ce récit va se diviser en plusieurs tomes géographiques (j’ai un temps pensé aux années mais cela me plaisait moins) :

-Tome 1 ou 13 : Europe occidentale et Balkans

-Tome 2 ou 14 : Méditerranée et Afrique (Nord et orientale)

-Tome 3 ou 15: Front russe

-Tome 4 ou 16 : Asie-Pacifique

-Tome 5 ou 17 : Peut être un tome consacré à l’arrière plan politique et diplomatique voir sur l’évolution d’après guerre avec par exemple deux guerres du Vietnam (1960-1967 et 1970-77). Cela sera aussi peut être l’occasion d’imaginer l’évolution des différentes armes en parlant davantage des équipements qui vont équiper notamment l’armée française.

Pologne et Pays Neutres (40) Irlande (1)

UNE AUTRE SECONDE GUERRE MONDIALE

T.12 : POLOGNE ET PAYS NEUTRES

F.S.3 : IRLANDE

AVANT-PROPOS

En ce 30 juillet 2021 j’ai terminé ma deuxième fiche synthétique (sic) consacrée au Portugal portant le total à 9998 pages écrites Road to Ten Thousand…… .

Quand j’ai commencé mon uchronie en 2011 je ne pensai pas y être encore en 2021. Les choses ont beaucoup évolué, l’œuvre est devenu un monstre tellement tentaculaire que j’ai du mal parfois à m’y retrouver.

Il y à naturellement de nombreuses contradictions, des erreurs qui sont liés à la fois à mon propre manque de vigilance mais aussi parce que j’apprends parfois par de nouvelles recherches que telle arme, tel char, tel avion à finalement été utilisé par ce pays (le cas inverse arrive parfois).

A l’origine j’avais prévu pas moins de quinze tomes que l’ont peu classer en deux catégories, les majeurs et les mineurs.

Les sept premiers sont les majeurs puisqu’ils concernent la France (Tome 1), l’Allemagne (Tome 2), la Grande-Bretagne (Tome 3), les Etats-Unis (Tome 4), le Japon et ses alliés (Tome 5), l’Italie (Tome 6) et l’URSS (Tome 7).

Les tomes suivants dits tomes mineurs concernent soit des pays belligérants et des pays neutres que ce soit le Canada et l’Afrique du Sud pour le Tome 8, l’Australie et la Nouvelle-Zélande pour le Tome 9, la Belgique, le Luxembourg et les Pays-Bas pour le Tome 10, la Turquie pour le Tome 11, l’Espagne et le Portugal pour le Tome 12, la Norvège, le Danemark, la Suède, la Finlande, la Suisse et la République d’Irlande pour le Tome 13, la Grèce, la Yougoslavie, la Hongrie, la Bulgarie, la Roumanie et la Slovaquie pour le Tome 14 et enfin un Tome 15 concernant l’Amérique Centrale et Latine (Brésil, Argentine, Chili, Uruguay Paraguay, Perou, Equateur, Bolivie, Colombie, Venezuela, Mexique et les petits états)

Au final le nombre de Tomes va tomber à seulement douze. Si les sept premiers tomes dit tomes majeurs ne vont pas évoluer, les tomes dits mineurs vont être différents.

Le Tome 8 va ainsi regrouper les quatre Dominions (Canada, Afrique du Sud, Australie et Nouvelle-Zélande), le Tome 9 va aborder les pays ayant formé après guerre le Benelux alors que le Tome 10 ne va plus parler de la Turquie mais de la Scandinavie (Norvège, Danemark et Finlande).

Le Tome 11 à dit adieu à la péninsule ibérique au profit d’une autre péninsule, la péninsule balkanique avec son extension de l’Europe du Milieu ou Mitteleuropa. Ce sera le plus gros tome avec six volumes (Hongrie, Bulgarie, Roumanie, Yougoslavie, Grèce et Slovaquie).

Enfin le Tome 12 va regrouper la Pologne en exil et les pays neutres. J’ai hésité à maintenir ce tome pour gagner du temps mais je me suis dit que d’une je n’étais pas à quelques semaines près et que ces pays neutres ont aussi joué un rôle dans le conflit, un rôle d’influence, un rôle d’intermédiaire entre les bélligérants.

Pour ce dernier tome j’ai décidé de réaliser des fiches synthétiques pour cadrer leur position qui sera assez semblable à celle historique puisqu’aucun événement ne peut par exemple pousser la Suisse à entrer en guerre aux côtés des alliés ou de l’Axe (la neutralité helvétique est précieuse pour les deux belligérants).

Cette remarque s’applique aussi à l’Irlande, à la Suède, à la Turquie, au Portugal et à l’Espagne. Pour le Portugal de Salazar l’important est la survie du régime et le madré Antonio de Oliveira n’à aucun intérêt à entrer en guerre à l’exception peut être d’une attaque de ses colonies ou des îles. Pour l’Espagne c’est la situation économique qui est certes meilleure qu’OTL mais encore difficile. L’Axe n’à guère d’intérêt à attirer l’Espagne et les alliés non plus.

Du 12 avril au 8 mai 2021 j’ai réalisé mon volume 6 sur la Slovaquie et j’ai décidé d’intégrer des éléments de l’histoire de la Tchécoslovaquie ce qui m’à fait dire que je devais aussi parler de la Pologne.

J’ai donc décidé dans ce Tome 12 d’intégrer une partie sur la Pologne avec normalement une chronologie étoffée sur la période avant septembre 1939, une brève description de la guerre de Pologne, la mise en place d’un gouvernement polonais en exil à Nantes, la reconstitution d’une armée polonaise qui disposera d’unités terrestres, aériennes et navales, les premières sous commandement français alors que la marine polonaise libre était placée sous l’autorité de la Royal Navy car opérant en mer du Nord.

Ces F.S ou Fiches Synthétiques devaient s’organiser de la façon suivante :

-Une partie chronologique avec tout d’abord les 50 ou 100 dates (chiffres non contractuels) à retenir de l’histoire du pays concerné.

-Des chronologies thématiques (chronologie politique, militaire et si ressources suffisantes chronologies économiques et culturelles)

-Des notices biographiques sur les grands personnages de l’histoire du pays concerné. Ce sera un choix totalement arbitraire mais qui je l’espère restera pleinement cohérent.

-La partie uchronique avec l’histoire au delà du point de divergence de mon œuvre (à savoir le 9 novembre 1939 et la mort d’Hitler dans un attentat)

-Une partie consacrée aux forces armées du pays concerné avec une rapide chronologie, un Ordre de bataille étoffé (si les sources nécessaires sont accessibles à votre serviteur) et de la liste des principales armes, des principaux véhicules, des principaux navires et aéronefs.

Je serai un peu plus prolixe, un peu plus volubile si le modèle est un modèle national ou un appareil peu connu. Inutile par exemple de présenter le Messerschmitt Me-109 en service en Suisse ou le Panzer IV utilisé par l’armée espagnole.

J’ai donc dis devais s’organiser ainsi. J’ai décidé de faire évoluer le plan pour les F.S n°3 et 4 consacrées respectivement à l’Irlande et à la Suisse qui s’organiseront de la façon suivante :

-Une chronologie générale

-Les grandes figures de l’histoire irlandaise et de l’histoire suisse

-Une histoire plus détaillé qui pourrait débuter dès 1937 pour l’Irlande quand celle-ci devient pleinement indépendante quinze ans après la naissance de l’Etat Libre d’Irlande et qui débutera en novembre 1939 pour la Suisse faute d’événements saillant.

-Les forces armées irlandaises et suisses : histoire militaire, organisation et armement

En revanche pour les F.S5 (Suède), F.S6 (Pologne) et F.S7 (Turquie) je reviendrai au plan initial sauf nouveau changement mais ça chers lecteurs vous commencez à être habitués.

Une fois le Tome 12 terminé, je pense réaliser un gros travail préparatoire que je conserverai pour moi (notamment un document cadre sur le conflit), je rédigerai peut être des annexes que je publierai en alternance avec les récits du conflit. Je pense aussi à une chronologie générale du conflit qui elle pourrait être publiée.

Je rédigerai ensuite le récit du conflit en m’inspirant je le reconnais de l’uchronie « 1940 La France continue » qui imagine une France continuant la guerre en juin 1940 plutôt que de se vautrer dans le renoncement avec peut être des personnages fictifs dont on pourrait suivre les aventures. Là encore le récit se découpera en différents tomes (sous réserve d’éventuelles modifications) :

-Tome 1 ou 13 : Europe occidentale et Balkans

-Tome 2 ou 14 : Méditerranée et Afrique (Nord et orientale)

-Tome 3 ou 15: Front russe

-Tome 4 ou 16 : Asie-Pacifique

-Tome 5 ou 17 : Peut être un tome consacré à l’arrière plan politique et diplomatique voir sur l’évolution d’après guerre avec par exemple deux guerres du Vietnam (1960-1967 et 1970-77). Cela sera aussi peut être l’occasion d’imaginer l’évolution des différentes armes en parlant davantage des équipements qui vont équiper notamment l’armée française.

Comme depuis le début chers amis lecteurs, chers amis suiveurs bonne lecture. C’est vous par vos réactions, vos commentaires qui me donnent envie de continuer et d’achever cette œuvre monumentale au point que je crains un grande vide une fois celle-ci terminée. Peut être pourrai-je enfin me lancer sérieusement dans l’écriture d’un roman, un projet que je caresse depuis cinq six ans maintenant.

*

**

Après avoir évoqué les tribulations des patries de Cervantes et de Camoes place désormais à la Verte Erin, l’Irlande et son histoire aussi tragique que magnifique, aussi héroïque que pathétique, bref une histoire vivante que ne peut qu’emballer, qui ne peut que charmer celui qui s’y intéresse surtout si comme moi on viens de Bretagne ce qui forcément créé des liens.

Cette histoire c’est un peuplement précoce mais une difficulté à constituer un état unitaire. Cette histoire c’est huit siècles (12ème-20ème siècle) de lutte contre l’impérialisme anglais qui considérait l’Irlande comme une colonie. Cette histoire c’est la lutte pour la reconnaissance de l’identité irlandaise que cela passe par les écrits, les idées ou les armes.

Cette histoire ce sont des invasions vikings et une christianisation lente mais qui finira par porter ses fruits.

Michaels Collins. On comprend le choix de Liam Neeson pour le film éponyme

En 1922 l’Irlande du Sud devient l’Etat libre d’Irlandais un compromis signé entre Lloyd Georges qui souhaitait mettre fin à une guerre de plus en plus impopulaire (en raison notamment des exactions qui «acceptables» dans les colonies étaient totalement injustifiables en Europe) et Michael Collins, l’un des leaders indépendantistes. Cela déclenche aussitôt une sanglante guerre civile (28 juin 1922 au 23 mai 1923) entre partisans et adversaires du traité.

L’Etat libre d’Irlande devient la République d’Irlande en décembre 1937 (constitution promulguée le 29 décembre) et coupe quasiment tout lien avec le Royaume Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande.

Eamon de Valera, l’un des chefs de l’insurrection irlandaise avec Michaels Collins

C’est la période où Eamond De Valera ancien opposant au traité anglo-irlandais du 6 décembre 1921 domine la vie politique irlandaise (président du conseil exécutif de 1932 à 1937, Taoiseach de 1937 à 1944, président de l’Irlande de 1944 à 1958).

L’Irlande proclame sa neutralité quand éclate la guerre de Pologne en septembre 1939 et durant la Pax Armada s’enferme officiellement dans un splendide isolement. Je dis bien officiellement car dans la pratique l’Irlande continue de nouer des relations avec la France, la Grande-Bretagne mais aussi l’Allemagne et l’Italie.

Bien consciente de sa position stratégique, l’Irlande se sait menacée d’occupation aussi bien par les alliés que par l’Axe, les différents belligérants ayant prévu des plans d’occupation en cas de besoin (plan W pour la Grande-Bretagne avec plusieurs variantes en fonction du degré de complicité du gouvernement irlandais, plan Vert pour l’Allemagne) et va tenter de s’en sortir au mieux.

Cela ne veut pas dire que l’Irlande vit à l’écart du second conflit mondial. Dublin le comprend d’autant mieux que l’état d’urgence déjà en vigueur du 3 septembre 1939 au 14 juin 1940 est à nouveau proclamé dès le 10 septembre 1948. Il va rester en vigueur jusqu’au 17 mars 1955 quand suite à des manifestations monstres il est enfin levé.

Le pays se met en état de se défendre contre toute invasion étrangère, met en place une véritable économie de guerre pour être la moins dépendante possible d’un trafic maritime perturbé par la guerre.

Des incidents de frontière ont lieu mais aussi des bombardements sur Dublin menés par des appareils allemands officiellement égarés mais c’est du même niveau que les livraisons clandestines d’appareils au Portugal sous la forme de faux atterrissages d’urgence.

Durant le conflit (mais on ne l’apprendra que bien plus tard), les irlandais fourniront des renseignements aux américains, aux français et horrisco referens aux britanniques.

Des irlandais auront un engagement plus direct, certains désertant l’armée irlandaise pour combattre aux côtés des alliés voir pour certains aux côtés des allemands (même si ces derniers seront ultra-minoritaires.

Leur sort dans l’immédiat après guerre ne sera pas enviable puisque les survivants seront souvents emprisonnés avant d’être discrètement libérés au milieu des années soixante. Il faudra attendre 2012 pour que le gouvernement irlandais reconnaisse que les soldats irlandais ayant déserté pour rejoindre les alliés avaient «fait honneur à l’histoire et à l’âme de l’Irlande en combattant pour la liberté et la démocratie».

Pologne et Pays Neutres (21) Portugal (1)

UNE AUTRE SECONDE GUERRE MONDIALE

T.12 : POLOGNE ET PAYS NEUTRES

F.S.2 : PORTUGAL

AVANT-PROPOS

Le 24 juin 2021 j’ai terminé après tout de même un mois de travail une fiche synthétique (sic) de 91 pages sur l’Espagne portant le total des pages écrites dans cette monstrueuse uchronie à 9908 pages !

Quand j’ai commencé mon uchronie en 2011 je ne pensai pas y être encore en 2021. Les choses ont beaucoup évolué, l’œuvre est devenu un monstre tellement tentaculaire que j’ai du mal parfois à m’y retrouver.

Il y à naturellement de nombreuses contradictions, des erreurs qui sont liés à la fois à mon propre manque de vigilance mais aussi parce que j’apprends parfois par de nouvelles recherches que telle arme, tel char, tel avion à finalement été utilisé par ce pays (le cas inverse arrive parfois).

A l’origine j’avais prévu pas moins de quinze tomes que l’ont peu classer en deux catégories, les majeurs et les mineurs.

Les sept premiers sont les majeurs puisqu’ils concernent la France (Tome 1), l’Allemagne (Tome 2), la Grande-Bretagne (Tome 3), les Etats-Unis (Tome 4), le Japon et ses alliés (Tome 5), l’Italie (Tome 6) et l’URSS (Tome 7).

Les tomes suivants dits tomes mineurs concernent soit des pays belligérants et des pays neutres que ce soit le Canada et l’Afrique du Sud pour le Tome 8, l’Australie et la Nouvelle-Zélande pour le Tome 9, la Belgique, le Luxembourg et les Pays-Bas pour le Tome 10, la Turquie pour le Tome 11, l’Espagne et le Portugal pour le Tome 12, la Norvège, le Danemark, la Suède, la Finlande, la Suisse et la République d’Irlande pour le Tome 13, la Grèce, la Yougoslavie, la Hongrie, la Bulgarie, la Roumanie et la Slovaquie pour le Tome 14 et enfin un Tome 15 concernant l’Amérique Centrale et Latine (Brésil, Argentine, Chili, Uruguay Paraguay, Pérou, Equateur, Bolivie, Colombie, Venezuela, Mexique et les petits états)

Au final le nombre de Tomes va tomber à seulement douze. Si les sept premiers tomes dit tomes majeurs ne vont pas évoluer, les tomes dits mineurs vont être différents.

Le Tome 8 va ainsi regrouper les quatre Dominions (Canada, Afrique du Sud, Australie et Nouvelle-Zélande), le Tome 9 va aborder les pays ayant formé après guerre le Benelux alors que le Tome 10 ne va plus parler de la Turquie mais de la Scandinavie (Norvège, Danemark et Finlande).

Le Tome 11 à dit adieu à la péninsule ibérique au profit d’une autre péninsule, la péninsule balkanique avec son extension de l’Europe du Milieu ou Mitteleuropa. Ce sera le plus gros tome avec six volumes (Hongrie, Bulgarie, Roumanie, Yougoslavie, Grèce et Slovaquie).

Enfin le Tome 12 va regrouper la Pologne en exil et les pays neutres. J’ai hésité à maintenir ce tome pour gagner du temps mais je me suis dit que d’une je n’étais pas à quelques semaines près et que ces pays neutres ont aussi joué un rôle dans le conflit, un rôle d’influence, un rôle d’intermédiaire entre les belligérants.

Pour ce dernier tome j’ai décidé de réaliser des fiches synthétiques pour cadrer leur position qui sera assez semblable à celle historique puisqu’aucun événement ne peut par exemple pousser la Suisse à entrer en guerre aux côtés des alliés ou de l’Axe (la neutralité helvétique est précieuse pour les deux belligérants).

Cette remarque s’applique aussi à l’Irlande, à la Suède, à la Turquie, au Portugal et à l’Espagne. Pour le Portugal de Salazar l’important est la survie du régime et le madré Antonio de Oliveira n’à aucun intérêt à entrer en guerre à l’exception peut être d’une attaque de ses colonies ou des îles. Pour l’Espagne c’est la situation économique qui est certes meilleure qu’OTL mais encore difficile. L’Axe n’à guère d’intérêt à attirer l’Espagne et les alliés non plus.

Du 12 avril au 8 mai 2021 j’ai réalisé mon volume 6 sur la Slovaquie et j’ai décidé d’intégrer des éléments de l’histoire de la Tchécoslovaquie ce qui m’à fait dire que je devais aussi parler de la Pologne.

J’ai donc décidé dans ce Tome 12 d’intégrer une partie sur la Pologne avec normalement une chronologie étoffée sur la période avant septembre 1939, une brève description de la guerre de Pologne, la mise en place d’un gouvernement polonais en exil à Nantes, la reconstitution d’une armée polonaise qui disposera d’unités terrestres, aériennes et navales, les premières sous commandement français alors que la marine polonaise libre était placée sous l’autorité de la Royal Navy car opérant en mer du Nord.

Ces F.S ou Fiches Synthétiques vont s’organiser de la façon suivante :

-Une partie chronologique avec tout d’abord les 50 ou 100 dates (chiffres non contractuels) à retenir de l’histoire du pays concerné.

-Des chronologies thématiques (chronologie politique, militaire et si ressources suffisantes chronologies économiques et culturelles)

-Des notices biographiques sur les grands personnages de l’histoire du pays concerné. Ce sera un choix totalement arbitraire mais qui je l’espère restera pleinement cohérent.

-La partie uchronique avec l’histoire au delà du point de divergence de mon œuvre (à savoir le 9 novembre 1939 et la mort d’Hitler dans un attentat)

-Une partie consacrée aux forces armées du pays concerné avec une rapide chronologie, un Ordre de bataille étoffé (si les sources nécessaires sont accessibles à votre serviteur) et de la liste des principales armes, des principaux véhicules, des principaux navires et aéronefs.

Je serai un peu plus prolixe, un peu plus volubile si le modèle est un modèle national ou un appareil peu connu. Inutile par exemple de présenter le Messerschmitt Me-109 en service en Suisse ou le Panzer IV utilisé par l’armée espagnole.

En même temps suis-je fiable ? En 2018 alors que j’achevai le T7 sur l’URSS je me disai que d’ici un an je pourrai enfin (?) passer à autre chose et en 2021 je suis encore là.

Néanmoins je commence à voir la lumière au bout du tunnel. Je ne vous cache pas chers lecteurs que je suis à la fois impatient et anxieux de voir la fin de cette œuvre approcher. C’est probablement ce que ressentent tous les écrivains quand ils arrivent au bout de leur œuvre.

Une fois le Tome 12 terminé, je pense réaliser un gros travail préparatoire que je conserverai pour moi (notamment un document cadre sur le conflit), je rédigerai peut être des annexes que je publierai en alternance avec les récits du conflit. Je pense aussi à une chronologie générale du conflit qui elle pourrait être publiée.

Je rédigerai ensuite le récit du conflit en m’inspirant je le reconnais de l’uchronie « 1940 La France continue » qui imagine une France continuant la guerre en juin 1940 plutôt que de se vautrer dans le renoncement avec peut être des personnages fictifs dont on pourrait suivre les aventures. Là encore le récit se découpera en différents tomes (sous réserve d’éventuelles modifications) :

-Tome 1 ou 13 : Europe occidentale et Balkans

-Tome 2 ou 14 : Méditerranée et Afrique (Nord et orientale)

-Tome 3 ou 15: Front russe

-Tome 4 ou 16 : Asie-Pacifique

-Tome 5 ou 17 : Peut être un tome consacré à l’arrière plan politique et diplomatique voir sur l’évolution d’après guerre avec par exemple deux guerres du Vietnam (1960-1967 et 1970-77). Cela sera aussi peut être l’occasion d’imaginer l’évolution des différentes armes en parlant davantage des équipements qui vont équiper notamment l’armée française.

Ce dernier tome aura un format différent des autres. En effet comme les pays souverains de ce tome ne seront pas engagés dans le second conflit mondial il n’y aura pas de récit de batailles héroïques, d’affrontements titanesques en mer Baltique ou en mer d’Irlande.

Cela commencera par une chronologie étoffée avec d’abord une chronologie généraliste avec les grandes dates à retenir dans l’histoire de l’Irlande, du Portugal, de l’Espagne, de la Suède, de la Suisse et de la Turquie. Ce sera ensuite des petites chronologies thématiques avec des chronologies politiques, militaires voir si j’ai suffisamment d’informations et de données, des chronologies économiques et culturelles.

Une fois ce cadre fixé je basculerai sur la partie uchronique c’est à dire après le point de divergence de novembre 1939. Il n’y aura visiblement pas de grands changements par rapport à l’histoire telle que nous la connaissons.

Ensuite je parlerai tout de même de l’armée avec quelques informations historiques, des informations sur l’organisation et son équipement. Je ne présenterai en détail une arme, un véhicule ou un avion que si cela est nécessaire c’est-à-dire un engin que je n’ai pas abordé dans les tomes précédents. Je ferai probablement une exception pour les navires de guerre.

En ce qui concerne la Pologne ce sera un peu différent puisque dans la partie historique 1939-1954 et la partie militaire il sera question de combats et d’opérations militaires, les troupes polonaises opérant en Norvège, sur le front occidental, dans les Balkans et même en Italie.

Comme depuis le début chers amis lecteurs, chers amis suiveurs bonne lecture. C’est vous par vos réactions, vos commentaires qui me donnent envie de continuer et d’achever cette œuvre monumentale au point que je crains un grande vide une fois celle-ci terminée. Peut être pourrai-je enfin me lancer sérieusement dans l’écriture d’un roman, un projet que je caresse depuis cinq six ans maintenant.

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J’ai commencé par l’Espagne et donc logiquement je passe à son voisin occidental, son voisin lusitanien le Portugal. Ce petit pays qui se considère comme le plus ancien état nation d’Europe à longtemps souffert d’un complexe d’infériorité vis à vis de son puissant voisin oriental, un complexe qui s’explique par plusieurs facteurs.

Et pourtant si il y à bien un pays qui n’à pas à rougir de son histoire c’est bien le Portugal avec une construction liée avec le mouvement général de la Reconquista, les grandes découvertes, la colonisation.

Sébastien 1er.

Au 16ème siècle suite à la bataille de Ksar-El-Kébir (4 août 1578) et la mort du roi Sébastien 1er, le Portugal connait une éclipse en étant unie avec l’Espagne, Philippe II devenant Philippe 1er du Portugal.

En 1640 suite à une révolte, le pays redevient indépendant et va le rester jusqu’à nos jours sauf la rare éclipse de l’époque napoléonienne.

Longtemps puissant le pays va s’arrimer à l’Angleterre devenant pour certains une colonie anglaise et surtout comme l’Espagne va manquer la révolution industrielle.

Charles 1er du Portugal

Le 19ème siècle portugais est marqué à la fois par un processus de colonisation qui donne une illusion de puissance et par une instabilité politique qui sera fatale à la monarchie. En 1908 le roi Charles 1er est assassiné en compagnie du prince héritier Louis-Philippe. Le nouveau roi Manuel II n’allait régner que deux ans avant que le 5 octobre 1910 la République soit proclamée.

Es-ce le dépit de la «régénération» du pays ? Hélas non puisque l’instabilité continue, instabilité aggravée par la participation du Portugal à la première guerre mondiale.

Antonio de Oliveira Salazar

Es-ce à dire que la monarchie va être restaurée ? Non puisqu’en 1926 les militaires prennent le pouvoir mais cela ne change rien jusqu’à ce qu’arrive au pouvoir un jeune professeur de l’université de Coimbra, un certain Antonio de Oliverai Salazar.

Nommé ministre des Finances ce dernier va non seulement remettre le budget de l’Etat portugais en ordre mais surtout devenir le chef de l’Etat avec un régime «national-catholique» entré dans l’histoire sous le nom d’Estado Novo.

Ce dernier rusé et madré va jouer un habile jeu d’équilibriste entre l’Axe et les alliés à la fois pour permettre la survie de son état mais aussi parce qu’il connait les liens profonds qui lient la nation lusitanienne à la Grande-Bretagne.

Si par exemple il soutient les nationalistes espagnols dans la guerre d’Espagne (soutien financier et médiatique, envoi de volontaires les Viriates) il se garde bien comme Franco de s’engager dans la guerre de Pologne puis dans le second conflit mondial.

Durant la Pax Armada ce jeu d’équilibriste continue ce qui est favorise par Paris et Londres qui ont tout intérêt à ce que la péninsule ibérique reste neutre.

Cette neutralité portugaise sera comme la neutralité espagnole du genre élastique avec par exemple les Açores servant de base à partir de 1951 pour les aviations alliées traquant sous-marins, raiders et forceurs de blocus alors qu’au même moment des sous-marins allemands étaient (discrètement) ravitaillés et tout aussi discrètement réparés.

Cette situation baroque cessa fin 1952 quand non seulement les U-Boot peinaient à pénétrer dans l’Atlantique mais aussi parce que les alliés ont gentillement sifflé la fin de la recré.

Quand le second conflit mondial se termine en septembre 1954 le Portugal à préservé sa neutralité et si Franco peut craindre un temps (qui ne dure pas) que son régime soit renversé, Salazar sait qu’il est intouchable.

Reste à savoir ce que va devenir le pays de Viriatos, de Camoes et d’Henri le Navigateur. Une nation pluricontinentale et multinationale comme le pense les thuriféraires de l’Estado Novo ? Un pays qui doit faire sa mue et se raccrocher à l’Europe ? Les années soixante et soixante-dix seront révélatrices à ce sujet mais c’est une autre histoire comme on dit……. .

Mitteleuropa Balkans (99) Roumanie (29)

Artillerie antichar

TUNUL ANTITANC 3.7cm Mod. 1936

Sous cette désignation roumaine figure un canon antichar de conception suédoise, le canon antichar Bofors de 37mm, un canon apparu au milieu des années trente et qui allait connaître un grand succès à l’export étant utilisé par de nombreux pays européens dont la Roumanie encore que l’acquisition à été indirecte.

En effet ce n’est qu’à partir de 1939 que la Roumanie à mis en service ce canon et ce via deux sources : des canons ayant accompagné les troupes polonaises internées en Roumanie et surtout des canons capturés par les allemands en Pologne et revendus à la Roumanie. Sur les 675 canons acquis par la Roumanie près de 550 ont été acquis auprès des allemands.

Ces canons offraient certes une relative protection antichar, pouvait offrir un appui-feu aux fantassins mais dès le milieu des années quarante il était clairement dépassé. Les roumains en avaient parfaitement conscience mais c’était ça ou aucun canon antichar.

Ce canon à été utilisé par les roumains jusqu’à la fin de la guerre encore qu’à partir de 1952 ces pièces occupaient davantage des blockhaus sur le front plutôt que d’armer les unités antichars des troupes de mêlée. Quelques canons ont survécu au conflit mais n’ont probablement fait grande carrière une fois la paix revenue.

Caracteristiques Techniques

Calibre : 37mm (37x257R) Poids en configuration transport 900kg en batterie 380kg Poids du projectile 2.015kg Longueur du tube : 1.740m (45 calibres) Champ de tir horizontal 50° Champ de tir vertical -10° à +25° Cadence de tir 12 coups par minute Portée maximale 7400m Performances : 33mm de blindage à 500m incidence 30° Equipe de pièce : 5 hommes protégés par un bouclier de 5mm d’épaisseur

Canon antichar de 45mm M1942

Le canon de 45mm modèle 1942 est le dernier modèle de canon antichar de ce calibre mis au point et mis en service au sein de la RKKA.

C’est une version améliorée du M1937 avec un tube plus long (66 calibres soit vingt de plus que le précédent), des obus plus puissants, un bouclier plus épais (7mm contre 4.5mm) ainsi que des modifications pour accélérer la production.

Ce canon adopté en 1942 commence réellement à entrer en service dans l’armée rouge fin 1943 début 1944 en raison de doutes sur l’utilité d’un canon de ce calibre alors que les soviétiques ont récupéré des informations sur l’épaisseur du blindage des futurs chars allemands. Ces informations en partie erronées explique la lenteur de la mise en service de ce canon toujours en service en juin 1950.

Bien évidemment à cette époque un canon de 45mm était inadapté à la destruction d’un Panther ou d’un Tigre mais pouvait être toujours efficace contre des chars plus légers voir des véhicules de reconnaissance. Comme des obus explosifs, canister et fumigènes ont été développées, ce canon comme ses prédécesseurs de même calibre pouvaient être utilisées pour l’appui de l’infanterie.

La production atteignit son pic à l’automne 1946 avant de progressivement décroitre jusqu’à s’arrêter au printemps 1948 après la sortie de 8520 pièces dont une grande partie était encore en service.

Ce canon à été rapidement retiré du service après guerre même si des unités de seconde ligne ont pu le conserver jusqu’à la fin des années cinquante voir le début des années soixante. Livré en masse aux armées des «démocraties populaires» ainsi qu’à la Chine communiste, il se retrouva à faire le coup de feu durant les deux guerres du Vietnam (1960-1967 pour la France 1970-1977 pour les Etats-Unis).

L’armée roumaine à récupéré près de 800 exemplaires du canon antichar de 45mm M1942 lors des premières phases de l’opération BARBAROSSA mais seulement une partie à été remise en service dans l’armée roumaine en dépit des limites de ses obus contre les chars les plus lourds.

Caractéristiques Techniques

Calibre : 45mm (obus encartouché 45x386mm) Poids en ordre de combat 625kg poids des projectiles : perforant 1.43kg fragmentation 2.14kg Longueur du tube : 3.09m (66 calibres) Champ de tir vertical -8° à +25° Champ de tir horizontal 60° cadence de tir 15 à 20 coups par minute Portée maximale 4550m Performances : 71mm de blindage percé à 100m 28mm à 2000m Equipe de pièce : six hommes

TUNUL ANTITANC 4.7cm Mod. 1935 et TUNUL ANTITANC 4.7cm, Mod. 1939

Canon de 47mm Bohler

Sous ces noms se trouve respectivement le canon autrichien Böhler et sa version produite sous licence par Breda. Il à d’abord été conçu pour l’armée autrichienne. Si la lutte antichar est son rôle premier, le Böhler est aussi utilisable comme canon d’infanterie avec des obus explosifs, fumigènes et éclairants.

Produit sous licence par l’Italie dans de telles quantités que ce canon était souvent considéré comme une arme italienne, le modèle 1935 fût également embarqué sur des chars (M-13/40 M-14/41), une auto blindée (AB-41) et sur un canon automoteur antichar produit en petite quantité, le Semovente da 47/32.

Au modèle 1935 succèda ultérieurement un modèle 1935/39, ce dernier modèle disposant d’un canon amélioré, d’une suspension permettant d’augmenter la vitesse de traction.

A noter que le canon embarqué sur les chars disposait d’un canon au tube plus long (40 calibres soit 1.68m) tirant des projectiles disposant d’une puissance propulsive supérieur ce qui augmente la vitesse initiale et donc la portée et la force de pénétration.

Outre l’Italie et l’Autriche, ce canon à été utilisé par la Chine, les Pays-Bas, la Finlande, la Roumanie, l’Estonie, la Lettonie, l’URSS (d’anciens canons lettons),la Suisse et la Hongrie.

L’Allemagne réutilisa des canons anciennement autrichiens, néerlandais, sovietiques, cédant certains canons à l’Italie. En avril 1953 certains canons italiens furent récupérés par les allemands qui les utilisèrent sur des positions fixes.

La Roumanie à reçu 545 de la firme Bohler et 275 exemplaires de la part de la firme italienne Breda. Ces canons étaient utilisés par l’infanterie au sein des divisions via des compagnies indépendantes censées couvrir les unités de combat même si le nombre était trop limité pour cela.

Le canon à été très vite déclassé par l’augmentation de l’épaisseur des chars ce qui fait que très vite ce canon à été davantage utilisé comme canon d’infanterie et contre des cibles comme des chars légers et des autos blindées. Ces canons ont été retirés du service à la fin du conflit.

Caracteristiques Techniques

Calibre : 47mm (47x195mmR) Poids en configuration route 315kg Poids en batterie 277kg Poids du projectile : 1.44kg pour l’obus perforant 2.370kg pour l’obus explosif Longueur du tube : 1.525m (32 calibres) Champ de tir horizontal 62° Champ de tir vertical -15° à 56° Cadence de tir 18 coups par minute Portée maximale 7000m Performances : 43mm de blindage à 500m (incidence 30°)

TUNUL ANTITANC 4.7cm Mod. 1936

Ce canon antichar est un canon de conception française, commandé puis produit sous licence par la Roumanie. Œuvre de la firme Schneider il trouva à l’export un débouché que lui refusa la France qui lui préféra un canon de même calibre conçu par les Etablissements de Puteaux.

La Roumanie passe commande de 160 exemplaires et va en produire 200 sous licence portant son parc à 360 exemplaires. Ces pièces étaient remorquées par des chenillettes Malaxa UE qui n’était autre que la Renault UE produite sous licence.

Comme tous les canons antichars de ce calibre il était en voie de déclassement quand débute le second conflit mondial mais peut encore rendre de précieux services. A la fin du conflit les quelques pièces restantes ont finit à la ferraille car d’aucune utilité.

Caracteristiques Techniques

Calibre : 47mm (47x343R) Poids en batterie 628kg Poids du projectile 1.48kg (2.3kg pour l’obus perforant) Longueur du tube 2.497m (44 calibres) Champ de tir horizontal 45° Champ de tir vertical -13° à +15° Cadence de tir 18 coups par minute Portée maximale 6700m Performances : 70mm de blindage à 400m incidence trente Equipe de pièce : 6 hommes protégés par un bouclier de 7mm

TUNUL ANTITANC 5cm Mod. 1950

canon antichar de 50mm allemand conservé au Canada

Sous cette désignation se cache un canon antichar allemand, le 5cm PanzerabwehrKanone 38 (5cm Pak 38).

Comme souvent à l’époque le canon antichar de 37mm Pak 36 était condamné à une rapide obsolescence en raison de l’augmentation croissante des blindages (sans parler de la qualité et des aciers et du travail sur l’inclinaison).

Aussi dès 1937 les allemands lancent un programme pour un nouveau canon antichar. Le 47mm est le calibre le plus courant mais Berlin choisit le 50mm pour une raison que j’ignore (peut être pour réaléser les 47mm de prise comme ils le faisait avec les 75 et les 76.2mm capturés durant le premier conflit mondial ce qui explique le choix du 77mm).

Le développement est rapide et le canon conçu par la firme Rheinmettall-Borsig est près dès 1938 d’où son appellation officielle de 5cm PanzerabwehrKanone 38 (5cm Pak 38). Les retards de fabrication font que les premières pièces arrivent en automne 1940, permettant une relève progressive des Pak 35/36.

Le Pak 38 était une arme d’excellente facture, bien conçue et fabriquée en partie avec des alliages légers ce qui la rendait très maniable.

Avec la saisie d’armes antichars polonaises et tchèques, les allemands mirent au point des obus au noyau tungstène (AP-40) ce qui augmenta la capacité de perforation du canon.

Heureusement pour les alliés, les stocks de tungstène limités des allemands firent que la fabrication de ces obus spéciaux diminua au cours du conflit pour quasiment cesser quelques mois avant la fin du second conflit mondial.

En dépit de la mise au point du Pak 43 de 75mm, le Pak 38 resta en service durant tout le conflit, étant une arme tout à fait efficace, n’ayant rien à envier aux canons de 47mm français ou de 57mm britanniques.

Les roumains ont reçu ce canon au printemps 1950 pour renforcer leurs capacités antichars en vue de l’opération BARBAROSSA en dépit du fait qu’à cette époque le canon était en voie de déclassement et se montrera trop limité face aux T-34 soviétiques sauf coup heureux qui immobilisait le char. Le nombre de pièce reçu est incertain mais aurait tourné aux alentours de 145 ce qui était peu mais Bucarest ne pouvait pas vraiment faire la fine bouche.

Tout comme le canon antichar austro-italien vu plus haut ce canon à été vite relégué à l’appui-rapproché de l’infanterie ainsi qu’à la destruction des autos blindées ou des blindés légers. Si quelques canons ont survécu au conflit il n’ont pas fait carrière dans l’après guerre.

Caracteristiques Techniques

Calibre : 50mm (50x419R) Poids en configuration transport 1062kg Poids en batterie 986kg Poids du projectile 3.28kg (explosif) 4.13kg (perforant) Longueur du tube 3m (60 calibres) Champ de tir horizontal 65° Champ de tir vertical -8° à +27° Cadence de tir 13 coups par minute Portée maximale 6550m (2650m pour l’obus explosif) Performances : 57mm de blindage à 500m incidence 30° (101mm à 740mm pour l’obus au tungstène) Equipe de pièce : sept hommes (bouclier de 4mm)

TUNUL ANTITANC DT-UDR 26 7.5cm Mod. 1953

En dépit d’informations concordantes, l’Axe ne prend pas au sérieux les qualités du T-34 le nouveau char de la RKKA. Persuadés que les canons antichars de 47 et de 50mm seront suffisants ils négligent leur équipement en matière de canon antichar lourd (75 à 100mm) à moins qu’ils n’aient été obligés de faire un choix en matière d’équipement.

Les roumains engagés plus au sud vont moins rencontrer le T-34 que les allemands mais à chaque fois cette rencontre va se solder par quelques déconvenues. Des décisions doivent être rapidement prises.

Outre l’achat de canons antichars de 75mm auprès des allemands, Bucarest décide de mettre au point son propre canon antichar lourd. C’est l’acte de naissance du Tunul Antitanc DT-UDR 26 7.5cm mod.1953.

Comme nous sommes en temps de guerre et que la Roumanie ne possède pas des capacités industrielles extraordinaires on décide de récupérer différents éléments de canons existants pour mettre au point cette arme.

On reprend l’affût et le système d’absorbtion de recul du Zis-3 soviétique et le tube du canon antiaérien Vickers modèle 1931. Après quelques menues modifications, les deux prototypes sont prêts début 1951.

Signe de l’urgence ils vont être envoyés pour participer à l’opération FRIEDRICH pour un test grandeur nature de pure forme car la production en série est aussitôt lancée. Heureusement les tests se révèlent très positifs ce qui aurait été sinon synonyme de menus embarras.

La firme Resita va produire de février 1953 à septembre 1953 un total de 540 pièces de ce type qui vont être utilisées aussi bien pour la lutte antichar que pour le tir sol-sol. Ce canon va aussi équiper un projet de canon d’assaut qui ne sera produit qu’à une poignée d’exemplaires.

Ce canon va combattre sur le front russe mais aussi en Hongrie et en Tchécoslovaquie, l’armée roumaine alliée de l’URSS utilisant un mélange d’armes roumaines, d’armes allemandes et d’armes soviétiques avec une certaine efficacité.

A la fin du conflit ce canon antichar reste en service car il peut encore rendre certains service mais dès 1958 il est remplacé par un canon antichar soviétique de 100mm plus performant.

Caracteristiques Techniques

Calibre : 75mm Poids en configuration transport 1470kg en batterie 1430kg projectile 6.6kg Longueur du tube 2.501m (48 calibres) Champ de tir horizontal 70° Champ de tir vertical -7° à +35° Cadence de tir 15 à 20 coups par minute Portée maximale 11400m Performances : 100mm de blindage à 500m incidence 30° Equipe de pièce 7 hommes (protégés par un bouclier de 6mm d’épaisseur)

Tunul Antitanc 7.5cm Mod. 1952

Sous cette désignation roumaine se trouve un canon antichar de conception et de fabrication allemande, le 7.5cm PanzerabwehrKanone 43 (7.5cm Pak 43) ou en français canon antichar de 75mm modèle 1943.

Le dévellopement de cette arme commence alors que le Pak 38 commence tout juste à arriver dans les unités. Cette fois c’est clair ce canon antichar est destiné à l’artillerie antichar (PakArtillerie) et non à l’infanterie en raison de son poids et de son encombrement.

Ce canon antichar doit couvrir les canons antichars de 37 et de 50mm et surtout doit être utilisé depuis des positions fixes pour couper une offensive blindée ennemie.

Curieusement si cette arme était conçue pour faire face aux chars anglais et français les chars soviétiques n’étaient pas inclus dans le processus de réflexion en dépit du fait que de nombreuses informations arrivaient à Berlin sur l’épaisseur des blindages soviétiques.

Les études ayant aboutit au Pak 43 commencent dès l’été 1941. C’est la firme Rheinmettall-Borsig AG qui reçoit le contrat. Après avoir envisagé un canon entièrement nouveau, la firme préfère partir du Pak 38 en réutilisant notamment l’affût qui rédessiné et renforcé. Le canon de 75mm est muni d’un double frein de bouche pour améliorer la stabilité du canon.

Ce canon est officiellement adopté en mars 1943 sous le nom de 7.5cm PanzerabwehrKanone 43, ce canon servant également de canon antichar pour armer le PanzerKampfwagen V (Pz V) plus connu sous le nom de Panther.

Ce canon est encore en service en septembre 1948. C’est le canon antichar principal de l’armée allemande en compagnie du Pak 45 de 88mm, une adaptation du canon antiaérien de 88mm au combat antichar.

Il est utilisé essentiellement en position fixe. Des projets d’automoteurs antichars n’ont pas vu le jour avant le conflit notamment en raison du fait que contrairement à beaucoup d’armées, la Deutsche Heer confie à ses Panzer la lutte contre les chars ennemis.

La Roumanie obtient à l’automne 1950 de commander 124 pièces de ce type. Ces derniers sont livrées entre mars 1951 et janvier 1952, un rythme assez lent qui exaspère les roumains mais Bucarest ne peut pas trop se plaindre.

Ces canons vont armer des batteries indépendantes détachées en fonction des besoins auprès des différentes unités de mélée de l’Armata Regala Romana. Ce canon bien employé pouvait créer des coupes sombres dans les rangs des unités motomécaniques soviétiques.

Parfois utilisé comme pièce d’artillerie de campagne, le Pak 43 va être employé aux côtés du canon antichar roumain de 75mm avec lesquels il partageait des performances similaires (la vitesse initiale du canon roumain était un poil plus faible).

A la fin du conflit quelques canons employés également contre les allemands après le retournement de septembre 1953 sont gardés en service. On ignore cependant la date de leur retrait du service.

Caractéristiques Techniques

Calibre : 75mm Longueur du tube : 2.461m (32 calibres) Poids en ordre de route 1500kg En batterie 1425kg Poids du projectile perforant 6.800kg Poids de l’obus perforant AP 40 4.100kg Poids de l’obus explosif 5.740kg Pointage en direction : 45° Pointage en hauteur : -5° à +22° Cadence de tir 15 coups par minute Portée maximale de l’obus explosif 7680m Perforation : 98mm de blindage à 2000m.

Mitteleuropa Balkans (17) Hongrie (17)

Armes de l’infanterie (2) : armes collectives

Fusils mitrailleurs et Mitrailleuses

GOLYÓSZÓRÓ 31M (Hongrie)

La principale mitrailleuse hongroise est la GOLYÓSZÓRÓ 31M, la désignation hongroise de la Solothurn S-200, une mitrailleuse qui annonçait le duo MG-34/42. Entre 2000 et 3000 exemplaires ont été livrés à l’armée hongroise qui va l’utiliser jusqu’à la fin du conflit aux côtés d’armes plus anciennes et d’armes plus récentes.

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Dominions (92) Nouvelle-Zélande (3)

La Nouvelle-Zélande dans le second conflit mondial

Tout comme en 1914, la Nouvelle-Zélande s’engage immédiatement aux côtés de la Grande-Bretagne, déclarant la guerre à l’Allemagne dès le 7 septembre 1948. Cette déclaration est bien entendue symbolique encore que la jeune marine néo-zélandaise va participer à la protection des convois contre les menaces allemandes qu’elles soient de surface ou sous-marines.

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Dominions (90) Nouvelle-Zélande (1)

UNE AUTRE SECONDE GUERRE MONDIALE
T.8 : LES DOMINIONS (4) NOUVELLE-ZELANDE

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AVANT-PROPOS

Depuis 2011 je me suis lancé dans une œuvre gigantesque, titanesque, une uchronie traitant d’un second conflit mondial ayant débuté en septembre 1948 et s’étant achevé en septembre 1954 soit un décalage de neuf ans par rapport au second conflit mondial tel que nous l’avons connu.

Je crois que si j’avais su qu’en 2019 je serais encore dans la partie préparatoire au conflit je crois que j’aurais reculé devant une telle ampleur que je suis certain à découragé certains de mes lecteurs.

Commencée en 2011 par la France, je suis toujours rendu en 2018 à la présentation des différentes volumes. Initialement je voulais attendre pour rédiger mon second conflit mondial mais devant l’étendue j’ai donc fait de grandes entorses à cette règle d’or.

Après un Tome 1 beaucoup trop long consacré à la France, j’ai effectué un Tome 2 consacré à l’Allemagne entamé comme la France mais que j’ai fini par réduire de manière drastique avant de finalement faire un tome mêlant parties très détailles, parties (trop) synthétiques et parties équilibrées.

C’est avec le Tome 3 consacré à la Grande-Bretagne que j’ai atteint un vrai équilibre ni trop ni pas assez détaillé. J’ai poursuivi avec le tome 4 consacré aux Etats-Unis, le tome 5 consacré au Japon et le tome 6 dédié à l’Italie.

Dans ces tomes j’ai intégré des éléments consacré au conflit et même à l’après guerre ce qui à provoqué des contradictions avec les tomes précédents.

J’ai l’intention de corriger tout ça mais si je n’arrive pas à le faire à temps la règle édictée dans le tome 6 s’applique toujours à savoir qu’une information récente prime sur une information plus ancienne.

J’ai dit dernier des tomes majeurs tout simplement parce que les tomes suivants seront consacrés non seulement à des puissances secondaires mais à des pays qui ne disposent pas forcément uniquement d’armes nationales.

A quoi bon détailler un avion, un navire ou un char déjà présenté ailleurs ? D’où cette nouvelle distinction entre tomes majeurs et tomes mineurs.

Les Tomes Majeurs sont au nombre de sept (T.1 pour la France T.2 pour l’Allemagne T.3 pour Grande-Bretagne T.4 pour les Etats-Unis T.5 pour le Japon T.6 pour l’Italie et le T.7 pour l’URSS) suivis de Tomes mineurs.

Le Tome 8 va traiter des Dominions (Canada, Afrique du Sud, Australie, Nouvelle-Zélande), le Tome 9 du Benelux (Belgique, Pays-Bas et Luxembourg), un Tome 10 consacré au Portugal, à l’Espagne et à la Turquie, les Tome 11 et 12 consacrés aux autres pays européens, le Tome 13 aux pays d’Amérique Centrale et Latine.

Plus précisément le Tome 11 sera consacré aux pays scandinaves (Norvège, Danemark,Suède,Finlande) mais aussi à la Suisse et à la République d’Irlande alors que le Tome 12 sera consacré aux pays de l’Est et des Balkans (Grèce, Yougoslavie, Hongrie, Bulgarie,Roumanie,Slovaquie) et que le Tome 13 traitera des pays d’Amérique Centrale et Latine à savoir le Brésil, l’Argentine, le Chili, l’Uruguay, le Paraguay, le Pérou, l’Equateur, la Bolivie, la Colombie, le Venezuela, le Mexique et les petits états d’Amérique Centrale (Salvador, Nicaragua, Honduras,Salvador,Panama,Costa Rica)

Mise à jour du 14 novembre 2019 : J’envisage non pas d’abandonner les tomes suivant le Tome 9 (en cours de rédaction) mais les réorganiser avec peut être un Tome sur les pays neutres avec des fiches synthétiques et un ou deux Tome avec les autres petits pays en espérant rester court et synthétique sachant que j’ai toujours tendance à vouloir en faire plus.

Ce Tome 8 va donc être consacré aux principaux dominions britannique en l’occurrence le Canada, l’Afrique du Sud, l’Australie et la Nouvelle-Zélande.

Dans ce tome je vais donc aborder l’histoire de ces dominions, l’organisation de leurs forces armées (dont une partie est placée sous le commandement de l’ancienne puissance impériale) et leur équipement.

Je vais traiter successivement du Canada, de l’Afrique du Sud et deux dominions du Pacifique en première ligne face au Japon, l’Australie et la Nouvelle-Zélande souvent traduit par le signe ANZAC (Australian New Zealand Army Corps), le corps d’armée australo-néo zelandais qui s’illustra à Gallipoli et aux Dardanelles en 1915 au point de faire de l’ANZAC Day une fête plus importante pour les Aussies et les Kiwis que le jour du souvenir commémorant la fin du premier conflit mondial.

Comme d’habitude bonne lecture.

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Ce texte est le dernier volume du tome 8 consacré au deuxième dominion du Pacifique en l’occurrence Aotearoa (pays du long nuage blanc), la Nouvelle-Zélande, colonie britannique depuis 1840 et dominion en 1907 succédant au Canada (1867) et à l’Australie (1907) mais précédent l’Afrique du Sud (1910).

Pays composé de deux îles indépendantes (île du Nord et île du Sud), isolé du reste du monde mais très proche de l’Australie, la Nouvelle-Zélande fait souvent figure de petit frère au puissant voisin australien, la politique extérieure néo-zélandaise étant souvent la même que celle de l’île-continent.

Même chose sur le plan militaire avec une armée de milice qui envoie des forces expéditionnaires en Afrique du Sud pour combattre aux côtés des britanniques contre les boers (NdA ce qui est assez ironique pour un pays découvert par un explorateur hollandais), en Europe pour le premier conflit mondial en attendant un engagement en Méditerranée et dans le Pacifique pour le seconde conflit mondial.

Si l’influence britannique est naturellement majeure histoire oblige, après le second conflit mondial, l’influence américaine devient importante mais sans être exclusive. Pour preuve depuis 1985 aucun navire américain ne peut faire escale dans les ports du pays car la Nouvelle-Zélande à été déclarée «territoire non nucléaire».

Sur le plan militaire les moyens sont nettement plus réduits, la marine néo-zélandaise ne voit le jour que tardivement et ses moyens sont plus limités. Même chose pour les armées de terre (même si aotearoa lèvera trois divisions d’infanterie et complétera des divisions australiennes) et pour l’armée de l’air.

Cela n’empêchera pas les kiwis de faire bonne figure sur les champs de bataille qu’il s’agisse de la Méditerranée (opération ACOLADE contre Lampedusa et Pantelleria) ou du théâtre d’opérations Asie-Pacifique.

Le conflit terminé, l’occident semble ultra-dominant en Asie-Pacifique. La Corée, le Japon et la Chine sont clairement des satellites américains même si la situation ne semble pas si simple notamment parce qu’il va falloir gérer la délicate question de la décolonisation.

Un traité de coopération et de sécurité (traité de Brisbane) est signé en octobre 1957 entre l’Australie, la Nouvelle-Zélande, les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, la France, les Philippines et la Thaïlande qui est passée du statut d’allié du Japon à celui de pilier du camp occidental dans la région.

Les pays de la région (Inde, Pakistan, Laos, Cambodge, Vietnam, Malaisie, Singapour,Indonésie) vont rejoindre ce traité qui va donner naissance à L’Organisation de Sécurité et de Coopération de l’Asie-Pacifique (OSCAP) censée permettre aux différents pays de coopérer et de se défendre en cas de menace intérieure et extérieure.

En réalité cette organisation se montrera assez inefficace, étant incapable d’empêcher la chute de la Chine dans le camp communiste ou les deux guerres du Vietnam. Elle sera d’ailleurs mise en sommeil en 1980.

HISTOIRE DE LA NOUVELLE-ZÉLANDE

NdA Comme pour les autres dominions je fais commencer cette historique au moment de la découverte de ce territoire par les européens

Des découvertes européennes au traité de Waitangi (1642-1840)

Abel Tasman et les autres

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Abel Tasman

C’est le 13 décembre 1642 que le néerlandais Abel Tasman découvre l’île du Nord. Ce territoire n’est pas vide, il est peuplé de populations d’origine polynésienne, les maoris dont la date d’arrivée est incertaine. Après avoir fixé une fourchette très large (11ème-14ème siècle 1150-1350), les historiens sont aujourd’hui arrivés à un consensus à savoir une arrivée comprise entre 1250 et 1350.

Au début du seizième siècle, des maoris s’installent sur les îles Chatham développant une culture spécifique, la culture moriori.

Abel Tasman tente bien de débarquer pour explorer mais ses navires sont assaillis par onze waka contre lesquels il ouvre le feu. Quatre de ses marins ont été tués et l’explorateur néerlandais rebaptise ce lieu la baie des Meurtriers.

Au cours de son exploration, Abel Tasman se doute de l’existence du futur détroit de Cook mais le mauvais temps l’empêche de pousser plus loin son exploration.

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James Cook

C’est donc James Cook qui va vraiment découvrir la future Nouvelle-Zélande. Il se rend à trois reprises dans le futur dominion, la première fois en 1769, la seconde en 1773 et la troisième fois en 1777.

L’explorateur britannique réalise des cartes très précises du littoral néo-zélandais au point que ces cartes seront utilisés très longtemps par les différents explorateurs. La future Nouvelle-Zélande va servir de base pour explorer le littoral de l’Australie, marquant les débuts d’un lien puissant entre les deux futurs dominions du Pacifique.

C’est grâce à James Cook que définitivement on comprend que ce nouveau territoire n’appartient au mythique et légendaire «continent austral» que les européens recherchent tout au long du 18ème siècle (Terra Australis Incognita).

D’autres explorateurs vont suivre notamment des français comme De Surville en 1769, Marion Du Fresne en 1772 (au cours de laquelle il décède lors d’affrontements avec les maoris le 12 décembre), D’Entrecasteaux, Duperey et D’Urville.

George Vancouver et William Broughton découvrent en novembre 1791 les îles Snares pour le premier, les îles Chatham pour le second. En février 1793, l’italien Alexandro Malaspina à la tête de deux navires espagnols se rend dans la région mais réalise assez peu de cartes.

Après les explorateurs ce sont les chasseurs de baleine et de phoque mais aussi des marchands qui arrivent en «Nouvelle-Zélande». Des échanges ont lieu avec les maoris qui découvrent à cette occasion les pommes de terre, les mousquets (guerre du Mousquet entre différents groupes maoris entre 1807 et 1842, 3000 affrontements de différente ampleur) mais aussi les maladies contre lesquelles ils ne sont pas immunisés, une épidémie de grippe ravageant l’île du Nord en 1790.

Comme dans toutes les sociétés pré-coloniales, le contact avec les européens provoque un bouleversement des structures traditionnelles, l’arrivée de missionnaires chrétiens entraînant de nombreuses conversions plus ou moins sincères.

Un processus de colonisation chaotique

A la différence de l’Australie, le gouvernement britannique n’à pas de plans précis de colonisation, le territoire dépend de la Nouvelle-Galles du Sud. Son isolement et l’absence de ressources importantes semble avoir dissuadé Londres d’investir massivement dans ce territoire.

Les maoris sont partagés sur l’attitude à adopter vis à vis des pakeha (blancs). Certains collaborent en se convertissant à la religion chrétienne tandis que d’autres se réfugient dans une résistance active.

Au début des années 1830, les chefs maoris de l’île du Nord s’inquiètent de l’arrivée des pakeha qui par la présence perturbent la société traditionnelle. Outre leur simple présence, il y à des vols, des viols, des destructions. Les relations se tendent entre maoris et pakehas.

En 1831, treize chefs maoris écrivent à Guillaume IV pour lui demander sa protection. Londres donne son accord car le contexte est tendu, la présence régulière de navires français laissant craindre la possibilité d’une colonisation française.

Si aujourd’hui l’alliance franco-britannique est solide, à l’époque c’est nettement moins évident car après tout nous ne sommes que quinze ans après la fin des guerres napoléoniennes ce qui est fort peu (au 20ème siècle, un diplomate français Paul Cambon dira à propos de l’attitude ambiguë de Londres vis à vis de Paris «le problème des britanniques c’est qu’ils ne savent toujours pas que Napoléon est mort»).

Un représentant britannique, James Busby arrive en 1833 à une époque où on craint une colonisation française mais aussi américaine.

James Busby demande aux chefs maoris de se choisir un drapeau national. Cela s’explique par son caractère symbolique et peu contraignant mais aussi pour une raison bassement pratique : plusieurs chefs maoris se sont lancés dans le commerce maritime et sans pavillon un navire pouvait être saisi (ce sera le cas en 1830 à Sydney).

Le drapeau est adopté le 20 mars 1834. Trente-quatre chefs sont présents lors de la proclamation d’indépendance le 28 octobre 1835. C’est l’acte de naissance des Tribus Unies de Nouvelle Zélande (en maori Wokaminenga o nga Hapu o Nu Tirene) qui représente un pas décisif dans l’unification politique des maoris mais aussi dans le processus de colonisation britannique.

Entre 1835 et 1840, dix-huit autres chefs rejoignent les trente-quatre chefs. Ces cinquante-deux chefs appartiennent tous à l’île du Nord, les chefs maoris de l’île du Sud restant à l’écart de ce processus.

Seule la Grande-Bretagne reconnaît officiellement ce nouvel état, la France et les Etats-Unis se contentant de prendre note.

Il était prévu la réunion d’un parlement ou d’un congrès annuel avec les chefs des différents tribus mais cela restera théorique.

Ce proto-Etat néo-zélandais va prendre fin avec le traité de Waitangi signé le 6 février 1840.

Le Traité de Waitangi ou l’acte de naissance de la véritable colonisation britannique

Depuis presque deux siècles, le traité de Waitangi (Te Triti o Waitangi) fait polémique en Nouvelle-Zélande. Signé entre la couronne britannique et les chefs maoris réunis au sein des Tribus Unies de Nouvelle-Zélande, ce court traité de trois articles met fin à l’indépendance des tribus unies et marque le début de la période coloniale de la Nouvelle-Zélande.

Le traité est d’abord proposé par le capitaine William Hobson. Il reçoit mandat du gouvernement britannique et adopte le titre de lieutenant-gouverneur.

Revenu en Nouvelle-Zélande, il rédige un texte avec l’aide de James Busby, texte traduit par le missionnaire Henry Williams (qui allait assurer également la traduction orale).

De février à septembre 1840 plus de cinquante réunions de discussion furent organisées et près de 500 signatures supplémentaires sont enregistrées. Un nombre équivalent de chefs refusent de signer. Ce traité devient une colonie distincte de la Nouvelle-Galles du Sud le 16 novembre 1840.

Cette signature est depuis devenu un jour férié, le Waitangi Day, le premier ayant eu lieu en 1934 même si ce jour est devenu férié uniquement à partir de 1970. Ce jour est souvent l’occasion pour les maoris de manifester contre le gouvernement néo-zélandais.

Ce traité est court. L’Art 1 reconnaît la souveraineté de la Couronne britannique sur la Nouvelle-Zélande, l’Art 2 garantit aux chefs signataires et à leurs tribus le maintien de leurs prérogatives et possessions immobilières (notamment leurs terres avec un droit de préemption sur les terres mises en vente) et l’Art 3 garantit l’égalité des droits entre maoris et sujets britanniques.

La polémique provient du fait qu’en maori il y à une nuance entre le mot de kawanatanga (gouvernorat au sens littéral) et rangatiratanga (commandement). Cette nuance à pu échapper à de nombreux chefs maoris qui n’ont peut être pas saisi l’importance de l’engagement dans cette signature. De plus en ce qui concerne la propriété foncière, les maoris n’avaient pas la même notion que les pakehas.

A court terme, le traité empêcha l’acquisition de terres par des colons privés, colons qui n’étaient parfois pas des plus scrupuleux. Cela permettait aux maoris de vendre à prix considéré comme juste et aux colons d’être juridiquement couverts.

Rapidement pourtant, le système se délita, les maoris étaient moins vendeurs, les colons avides de terres faisant pression sur les fonctionnaires de la couronne pour obtenir de nouvelles terres ce qui entraîna pots de vin et corruption. Les maoris se révoltèrent à plusieurs reprises et ces révoltes furent réprimées dans le sang. Cela allait aboutir aux guerres maories. En dépit de la mise en place ultérieure de tribunaux fonciers maoris, les récriminations étaient quasi-permanentes.

Ce traité ne peut pas être considéré comme une constitution mais il fait figure de mythe fondateur pour la nation néo-zélandaise, un mythe qui est comme nous l’avons vu loin de faire l’unanimité. Il fait néanmoins partie du bouquet constitutionnel néo-zélandais.

Si la vision idyllique d’une nation unie entre maoris et pakehas ne résiste pas vraiment à l’analyse, ce traité peut être considéré comme un modèle de «colonisation progressiste» qui correspond assez bien au modèle britannique qui évite autant que faire se peut de bouleverser les structures locales.

Avant la signature du traité de Waitangi, les britanniques avaient lancé un premier processus de colonisation systémique avec la création en 1837 d’une Compagnie de Nouvelle-Zélande.

Cette compagnie établit des colonies à Wellington (1840), Nelson (1842), Wanganui (1840) et Dunedin (1848). Elle participa également au peuplement de New Plymouth (1841) et de Christchurch (1850) via des filiales. Elle atteint son apogée en 1841 mais rencontre à partir de 1843 de nombreux problèmes financiers qui conduisent à sa faillite en 1858.

Cette colonie profita d’une situation économique délicate avec un chômage important et une misère qui ne l’était pas moins. Nombre de travailleurs pauvres songèrent à émigrer et cette compagnie devait encadrer l’arrivée de colons européens en Nouvelle-Zélande.

Son action assez mal connue en raison de la disparition de nombreuses archives est néanmoins importante puisque le nombre de colons passe de 2000 en 1839 à 28000 en 1852. Cette compagnie réussit là une précédente compagnie portant le même nom avait échoué en 1825.

Guerres Maories et marche au Dominion (1840-1907)

Guerres Maories

Hone Heke abat le drapeau à Kororareka.jpg

Hone Heke abat le drapeau à Kororareka. C’est l’acte fondateur des guerres maories

Nous avons l’image d’une colonisation néo-zélandaise pacifique, quasiment parfaite mais en réalité ce processus fût nettement plus heurté avec notamment une série de guerres entre 1845 et 1872, une série de guerres appelées tantôt guerres maories ou guerres néo-zélandaises voir guerres des terres.

Ces conflits opposent britanniques, des miliciens néo-zélandais, des australiens mais aussi des alliés maoris contre des maoris. Au plus fort des combats, le camp britannique engagea 18000 hommes alors que les maoris n’ont jamais pu engager plus de 5000 hommes.

Le conflit ou plutôt les conflits ont pour origines les tensions agraires. La question de la propriété de la terre va générer quiproquos, malentendus et tensions entre maoris et pakehas, dégénérant sur des massacres et des affrontements.

Sur le plan tactique, la guerre n’est pas qu’un conflit du faible (maoris) au fort (britanniques et leurs alliés) mais un conflit où les autochtones de Nouvelle-Zélande vont alterner guérilla et guerre de siège obligeant les britanniques à déployer de l’artillerie lourde pour y venir à bout.

Cette série de conflit fait comprendre aux colons et aux maoris fidèles à la couronne (appelées kupaya ou queenies car fidèles à la reine Victoria) la nécessité de posséder une milice pour la défense locale.

C’est ainsi que l’action des troupes britanniques venues d’Australie mais aussi de la (très) lointaine métropole est relayé par une Militia ainsi que des unités de volontaires levées pour l’occasion comme des groupes de fusiliers volontaires (Volunteer Rifle Groups), des Forest Rangers et donc des kupaya.

Les opposants maoris vaincus voient leurs terres saisies, la vente permettant de financer le conflit.

Le 1er conflit est connu sous le nom de Guerre de Flagstaff (mars 1845-janvier 1846) autour de la baie des Iles sur la côte ouest de l’île du Nord.

Elle est suivie par la Campagne de la Vallée de Hutt en 1846 avec comme toujours le même élément déclencheur : des acquisitions foncières douteuses liées aux interprétations du traité de Waitangi, le forcing des colons pour rendre la situation irrémédiable.

Le 16 mai 1846, un raid maori provoque la mort de huit britanniques et de deux maoris. Ce raid est suivit par la bataille de Battle Hill (la bataille de la colline de la bataille) du 6 au 13 août 1846.

Après une période de relatif calme, une famille de colons est massacré après un incident entre britanniques et maoris.

Un raid de représailles à lieu suivit d’une attaque maori en juillet de la même année. La paix revient début 1848 sans que les problèmes à l’origine du conflit ne soient vraiment réglés.

On trouve ensuite les deux guerres de Taranaki, la première ayant lieu en 1860 engageant 3500 hommes du côté britannique contre un nombre fluctuant de maoris, les chiffres avant de 300 à 1500 hommes. Ce premier conflit se termine par la mort de 238 hommes côté britannique et leurs alliés contre 200 côté maoris.

Le deuxième conflit dure de 1863 à 1866. Les britanniques et leurs alliés engagent pas moins de 14000 hommes. Cela commence par l’invasion de la région de Waikato, invasion terminée en avril 1864 avec la perte de 700 britanniques et assimilés contre 1000 maoris.

En 1865, la confiscation de 12000 km² suite au New Zealand Settlement Act de 1863 relance le conflit. 4000 km² seront confisqués suite à cette guerre.

Ces deux guerres sont l’apogée des affrontements, les trois dernières guerres (Guerre des Cap de l’Est entre avril 1865 et octobre 1866 puis Guerre de Titokawaru de juin 1868 à mars 1869 et enfin le conflit dit guerre de Te Kooti’ de juillet 1868 à mai 1872) étant pour ainsi dire des épiphénomènes.

La marche au dominion

Comme dans tous les territoires sous contrôle britannique se pose la question de l’organisation institutionnelle sachant que contrairement aux pays de droit romain, les pays anglo-saxons n’ont pas de constitution à proprement parler mais une série de texte, une jurisprudence et surtout un usage qui à imposé certaines pratiques et en à ringardisé d’autres.

Le 30 juin 1852, le parlement de Londres vote un texte capital pour l’avenir de l’île au long nuage blanc. C’est le New Zealand Constitution Act qui dote la colonie d’un régiment fédéral, première étape avant celle du gouvernement responsable. Ce dernier est acquis en 1856 dans le contexte troublé que nous venons de voir.

Le 24 mai 1854, le premier parlement de Nouvelle-Zélande se réunit. Moins de dix ans apèrs le gouvernement responsable, le régime fédérale est supprimé avec un renforcement du pouvoir central.

C’est l’occasion de recentrer la capitale qui quitte Auckland pour rallier Wellington. En 1876, le régiment fédérale supprimé de facto est supprimé de jure avec le remplacement des provinces par neuf districts (Abolition of Provinces Act 1875).

Ces neuf provinces sont celle d’Auckland (17 janvier 1873-1er novembre 1876), celle de New Plymouth (17 janvier 1853-1er novembre 1876), celle de Hawke’s Bay issue de celle Wellington (1er novembre 1858 au 1er novembre 1876), celle de Wellington (17 janvier 1853-1er novembre 1876), celle de Nelson (17 janvier 1853 au 1er novembre 1876), celle de Marlborough issue de celle de Nelson (1er novembre 1859-1er novembre 1876), celle de Westland (1er décembre 1873 au 1er novembre 1875, un comté de la province de Canterbury), celle de Canterbury (17 janvier 1853 au 1er novembre 1876) et celle de Southland issue d’Otago (25 mars 1861-5 octobre 1870).

Cette période est marquée par une chute de la population maorie qui passe de 80 à 42000 personnes alors que la population d’origine européenne est multipliée par huit passant de 30000 hommes en 1853 à 250000 hommes en 1870.

Il va falloir attendre plus de trente ans pour devenir un dominion puisque ce n’est qu’en 1907 que la Nouvelle-Zélande décide de devenir un dominion indépendant de l’Australie qui elle avec acquis ce statut dès 1901.

C’est la chambre des représentants néo-zélandaise qui demande respectueusement au roi d’Edouard VII de pouvoir changer la titulature de l’état néo-zélandais, le Dominion of New Zealand devant remplacer le terme de Colony of New Zealand. Le fils de la reine Victoria donne son accord le 9 septembre 1907 sous la forme d’une proclamation lue devant le parlement néo-zélandais le 26.

De 1891 à 1912, les libéraux sont au pouvoir faisant de la Nouvelle-Zélande un véritable laboratoire qui faisait plus envie que pitié. Les femmes néo-zélandaises sont les premières à recevoir le droit de vote en 1893, une loi de conciliation sociale en 1894 et une épargne retraite en 1898.

Dominions (77) Australie (21)

Artillerie

Artillerie de campagne

L’armée de terre australienne est quasi-exclusivement équipée de pièces d’artillerie sol-sol britanniques, les rares exceptions étant américaines notamment avec l’obusier de 203mm M-1 mais aussi le canon de 155mm M-1 Long Tom.

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URSS (74) Armée de Terre (22)

Les armes de l’Armée Rouge (5) : artillerie antichar

Avant-propos

Au printemps 1916 cela faisait plus d’un an et demi que les alliés comme les allemands cherchaient à percer un front de 700km courant de la mer du Nord à la frontière suisse. Après l’échec des sanglantes offensives, l’inefficacité de l’artillerie à neutraliser barbelés et autres positions de mitrailleuses, la solution la plus évidente était d’accompagner l’infanterie avec une mitrailleuse sous blindage : le char était né.

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URSS (70) Armée de Terre (18)

Mortiers

mortiers Stokes

Mortier Stokes

Avant-propos

Au début du vingtième siècle les différentes armées imaginaient la guerre comme au siècle précédent, une série de batailles en terrain ouvert, des masses d’hommes qu’un général habile devrait faire manœuvrer pour vaincre l’ennemi.

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