17-Aviation navale (64)

Commandement Nord-Méditerranéen de l’Aviation Navale (CNMAN) (Hyères-Le Palyvestre)

2ème flottille d’hydravions

Escadrille 2R (Hyères-Le Palyvestre) : douze Consolidated Catalina.

Escadrille 4R (Hyères-Le Palyvestre) :  douze Lioré et Olivier C40.

Escadrille 4T (Hyères-Le Palyvestre): douze Latécoère Laté 299-7.

Total : douze Consolidated Catalina, douze Lioré et Olivier C40 et douze Laté 299-7 soit un total de trente-six appareils (24 hydravions et 12 autogires)

12ème flottille d’hydravions

-Escadrille 6T (Aspretto) : douze Latécoère Laté 299-7.

-Escadrille 23E (Aspretto) : douze Bréguet Br790

-Escadrille 24C (Aspretto) : douze Dewoitine HD-780
Total : douze Laté 299-7, douze Bréguet Br-790 et douze Dewoitine HD-780 soit un total trente-six hydravions

4ème flottille d’hydravions :

Escadrille 2B (Berre) : douze Bloch MB-481 de reconnaissance, de bombardement et de torpillage.

Escadrille 4B (Berre) : douze Bloch MB-481 de reconnaissance, de bombardement et de torpillage.

Escadrille 6R (Berre) : douze Bréguet Br790

Escadrille 2E (Berre) : douze Potez-CAMS 143.

Escadrille 20E (Berre) : six  Latécoère Laté 612.

Total :vingt-quatre Bloch MB-481, douze Bréguet Br790, six  Latécoère Laté 612 et douze Potez-CAMS 143 soit un total de 54 appareils

2ème flottille d’aviation navale

Escadrille 6B (Fréjus-Saint Raphaël) : douze Bloch MB-175T de reconnaissance et d’attaque maritime.

Escadrille 2C (Fréjus-Saint Raphaël) : douze Dewoitine D-551.

Escadrille 12E (Fréjus-Saint Raphaël) : douze CAO-700M.

Escadrille 8T (Fréjus-Saint Raphaël): seize Lioré et Olivier Léo-456.

Total : douze Bloch MB-175T, douze Dewoitine D-551, douze CAO-700M et seize Lioré et Olivier Léo-456 soit un total de cinquante-deux appareils

6ème flottille d’aviation navale (Hyères-Le Palyvestre) (porte-avions Joffre)

-Escadrille 12R : neuf CAO-610 utilisés pour l’observation et secondairement pour l’attaque et le torpillage.

-Escadrille 6C : escadrille de chasse équipée de huit Dewoitine D-790.

-Escadrille 8C : escadrille de chasse équipée de huit Dewoitine D-790.

-Escadrille 16B : escadrille de bombardement équipée de neuf LN 420.

-Escadrille 2T : escadrille de torpillage équipée de six Latécoère Laté 299-5.

-Une Section d’Entrainement et de Servitude à terre pour entrainement et liaison avec quatre NA-57 et deux Dewoitine D-720M

Total : neuf CAO-610, seize Dewoitine D-790, neuf LN-420, six Latécoère Laté 299-5, quatre NAA-57 et deux Dewoitine D-720M soit un total de quarante-six appareils

Escadrille Ecole de la Méditerranée (Cuers-Pierrefeu) :

Elle est composée de quatre Loire 130, de quatre Bréguet Bizerte et des deux prototypes du Dewoitine HD-730 soit un total de dix appareils soit un total le 31-08-1948 de douze appareils

Groupement d’hydraviation de la Méditerranée :

Au 31 août 1948, le GH-Med dispose de 28 Dewoitine HD-731 repartis entre les cuirassés Richelieu Clemenceau Alsace Flandre et Provence, les croiseurs lourds Suffren Dupleix Algérie Saint Louis Henri IV Charlemagne ainsi que les croiseurs légers De Grasse Chateaurenault Guichen.

-Section d’Entrainement de Berre : quatre CAO-30

-Section d’Entrainement et de servitude d’Hyères : six CAO-30, six NA-57 et deux Dewoitine D-720 soit un total de quatorze appareils

-Section d’Entrainement et de servitude d’Aspretto : deux CAO-30

-Section d’Entrainement de Saint Mandrier : deux CAO-30

Le CNMAN dispose au 05-09-1948 de 286 appareils (164 hydravions, 12 autogires et 110 avions)

Commandement Sud-Méditerranéen de l’Aviation Navale (CSMAN) (Arzew)

8ème flottille d’aviation navale (Alger-Maison Blanche)

-Escadrille de chasse 14C : douze Dewoitine D-520.

-Escadrille de reconnaissance maritime 22E : douze CAO-700M.

-Escadrille de bombardiers-torpilleurs 16T : douze Lioré et Olivier Léo 456.

Total : douze D-520, douze CAO-700M et douze Lioré et Olivier Léo 456 soit un total de trente-six appareils

6ème flottille d’hydravions (Port-Lyautey) :

Escadrille 8B : douze Bloch MB-481.

Escadrille 4E  : douze Potez-CAMS 143.

Escadrille 10E : huit Potez-CAMS 141.

Total : douze Bloch MB-481, douze Potez-CAMS 143 et huit Potez-CAMS 141 soit un total de trente deux appareils

8ème flottille d’hydravions (Karouba) :

Escadrille 8R :  douze Bréguet Br790. Appareils toujours en service le 31 août 1948

Escadrille 10T : douze Latécoère Laté 299-7. Appareils toujours en service le 31 août 1948

Escadrille 6E : huit Potez-CAMS 143. Appareils toujours en service le 31 août 1948

escadrille 8E : douze Bréguet Br790. Appareils toujours en service le 31 août 1948

Total : vingt-quatre Bréguet Br790, douze Latécoère Laté 299-7 et huit Potez-CAMS 143 soit un total de 44 appareils

10ème flottille d’hydravions (Arzew) :

-Escadrille 14E : douze Potez-CAMS 141.

-Escadrille 12T : douze Bloch MB-481.

-Escadrille 14R : douze Consolidated Catalina.

Total : dix Potez-CAMS 141, douze Bloch MB-481 et douze Consolidated Catalina soit un total de trente six hydravions

4ème flottille d’aviation navale (Sidi-Ahmed) :

-Escadrille 4C : douze Dewoitine D-551.

-Escadrille 16E : douze CAO-700M de patrouille maritime.

-Escadrille 10B : douze Bloch MB-175T.

-Escadrille 12B : seize Lioré et Olivier Léo456

Total : douze Dewoitine D-551, seize CAO-700M, seize Bloch MB-175T et seize Lioré et Olivier Léo 45- soit un total de cinquante-deux appareils

10ème flottille d’aviation navale (Arzew et porte-avions Commandant Teste)

-Escadrille 16C : neuf chasseurs Bloch MB-159M.

-Escadrille 18C : neuf chasseurs Bloch MB-159M.

-Escadrille 22C : neuf chasseurs Bloch MB-159M.

-Escadrille 16R : six CAO-610.

-Escadrille 18R : six CAO-610.

-Escadrille 18T : huit Latécoère Laté 299-5.

-Escadrille 20T : huit Latécoère Laté 299-5.

-Escadrille 18B : neuf Loire-Nieuport LN-420.

-Escadrille 20B : neuf Loire-Nieuport LN-420.

-Section de servitude et d’entrainement basée à terre avec huit Morane-Saulnier MS-474, version embarquée du MS-472, deux D-720M et deux SO-30

Total : 27 Bloch MB-159M, 12 CAO-610, 16 Latécoère Laté 299-5, 18 Loire-Nieuport LN-420, 8 Morane-Saulnier MS-474, 2 Dewoitine D-720 et 2 SO-30 soit un total de 84 appareils

Groupement d’hydraviation d’Afrique du Nord  :

-Escadrille des Hydravions de Tunisie (EHT) : huit Dewoitine HD-731 basés à Karouba pour les croiseurs de la 6ème Escadre Légère (croiseur léger mouilleur de mines  Emile Bertin croiseurs de 7600 tonnes La Galissonnière Jean de Vienne La Marseillaise)

-Escadrille des Hydravions d’Algérie (EHA) : seize hydravions Dewoitine HD-731 basés à Arzew pour les cuirassés Bretagne Bourgogne et Jean Bart, les croiseurs de bataille Dunkerque et Strasbourg ainsi que les croiseurs légers Latouche Treville, Gambetta et Condé.

Total : vingt-quatre hydravions Dewoitine HD-731

-Section d’Entrainement de Karouba : deux CAO-30

-Section d’Entrainement de Sidi-Ahmed : 8 MS-472 et deux Martin 167F soit un total de dix appareils

-Section d’Entrainement et de Servitude d’Arzew : quatre CAO-30, quatre Morane-Saulnier MS-472 et quatre Dewoitine D-720 soit un total de douze appareils

Le CSMAN dispose de 332 appareils (142 hydravions et 190 avions)

17-Aviation navale (45)

SNCAO CAO-700M

Le CAO-700M est la version de patrouille maritime du bombardier CAO-700

Le CAO-700M est la version de patrouille maritime du bombardier CAO-700

En 1937, l’armée de l’air lance le programme technique A20 demandant un bombardier multimoteur à cinq membres d’équipage pour compléter les futurs Lioré et Olivier Léo 451 et Amiot 351 (sans parler de leurs dérivés respectifs).

Ce programme aboutit à la mise au point du SNCAO CAO-700, un bombardier lourd quadrimoteur qui reprenait le fuselage de l’hydravion torpilleur Loire-Nieuport LN-10 (le perdant de la compétition l’opposant au Bloch MB-480 qui donna naissance au MB-481) avec de nouvelles ailes et pour motorisation quatre moteurs Gnôme Rhône 14N-49 identiques à ceux du Léo 451.

Dès la mise au point de ce quadrimoteur, décision est prise de développer plusieurs variantes dont une variante de reconnaissance maritime pour la marine baptisé CAO-700M et qui permet à l’Aviation Navale de se doter de l’équivalent pour la Luftwafe du Focke-Wulf Fw200 Condor.

Le CAO-700 version bombardier effectue son premier vol le 24 juin 1940 et devant des résultats satisfaisants, la marine commande deux prototypes en version CAO-700M, prototypes qui effectuent leurs premiers vols respectivement le 8 octobre et le 2 novembre 1940.

Les essais se passent bien et dès le 4 janvier 1941, la marine passe une première commande de 54 appareils pour équiper cinq unités dont une composite ce qui explique ce chiffre de 54 alors que l’effectif type d’une escadrille c’est douze appareils. Cette commande est honorée entre mars et décembre 1941 à raison de six appareils par mois ce qui constitue une excellente cadence.
Une deuxième commande est passée en avril 1942 pour 46 appareils qui doivent équiper six escadrilles dont quatre composites et deux conventionnelles. Cette commande est honorée entre juillet  1942 et juin1943 à raison de quatre appareils par mois.

Les unités étant toutes équipées, les commandes auraient pu s’arrêter là mais il faut prévoir les pertes et donc un volant de fonctionnement d’où la commande en septembre 1943 de 50 appareils soit un taux de remplacement de 50%. Cette commande est honorée entre octobre 1943 et octobre 1944 (quatre appareils par mois environ).

Enfin, quatrième et dernière commande, en septembre 1947, 50 appareils sont commandés pour renouveler un stock qui à en partie fondu puisque 15 appareils ont déjà été perdus (et remplacés y compris dans les unités déployées dans l’Empire). Cette commande est honorée entre octobre 1947 et juin 1948.

Tous ces appareils sont de type CAO-700M mais après cette quatrième commande, ce modèle va céder la place au CAO-710M, version améliorée équipée de moteurs plus puissants, d’un armement défensif accru et d’une capacité nouvelle : un radar aéroporté.

-L’Escadrille 16E est la première à recevoir le nouvel appareil et ce dès sa création le 12 juillet 1941 sur la base aéronavale de Sidi-Ahmed. Douze CAO-700M flambants neufs lui sont ainsi confiés pour patrouiller en Méditerranée pour notamment surveiller les mouvements de la flotte italienne.

Elle participe également à de nombreux exercices avec d’autres unités de la marine mais également avec des unités de l’armée de l’air.

Au 1er septembre 1948, la 16E à utilisé un total de seize appareils soit quatre appareils perdus et remplacés par des appareils stockés en métropole et qui rejoignent donc en vol la Tunisie et Sidi-Ahmed.

A l’annonce des bombardements allemands en Scandinavie, l’escadrille 16E renforce sa présence au dessus de la Mare Nostrum en surveillant notamment les mouvements de la flotte italienne depuis le port de Tarente.

-L’Escadrille 2T reçoit en septembre 1941 douze CAO-700M en remplacement de ses seize Latécoère Laté 298 et devient donc l’Escadrille 12E. Déployée à Fréjus-Saint Raphaël, elle assure la surveillance des approches de Toulon et l’appui des unités de la 2ème Escadre en leur offrant une capacité de surveillance à long rayon d’action.

Durant ses sept années d’utilisation opérationnelle, l’escadrille 12E perd trois appareils : un mer et deux suite à des atterrissage hasardeux, ces appareils sont remplacés par des appareils issus des stocks de la marine. Si le premier coûte malheureusement la vie à son équipage, les deux autres ne provoquent pas de pertes en vie humaines.

-Toujours en septembre 1941, une nouvelle escadrille reçoit le premier véritable avion de patrouille maritime français.

Il s’agit de la 14ème Escadrille de Bombardement (14B) basée à Tripoli-du-Liban qui dispose de 6 CAO-700M en plus de ses 8 bombardiers-torpilleurs Lioré et Olivier Léo 456.

En dépit d’une activité intensive, elle ne perd jusqu’en septembre 1948, un appareil qui se crashe en mer après avoir manqué l’aterrissage à Tripoli-du-Liban, crash qui ne fait que des blessés parmi l’équipage.
-L’Escadrille 7E est officiellement créée le 7 décembre 1941 sur la base aéronavale de Lann-Bihoué prêt de Lorient. Elle reçoit douze CAO-700M pour assurer une mission de sanctuarisation du Golfe de Gascogne et de traque des sous-marins et des raiders allemands loin dans l’Atlantique.

Deux appareils sont perdus jusqu’au 31 août 1948, un en mer (équipage porté disparu présumé mort) et un à terre à l’atterrissage, l’équipage étant blessé mais l’appareil irrécupérable est cannibalisé pour fournir des pièces détachés. Les appareils perdus sont promptement remplacés.

A partir du 31 août 1948, les douze CAO-700M vont se relayer pour maintenir une patrouille permanente dans le Golfe de Gascogne en liaison avec leurs homologues mais rivaux de la 9E basée à Lanvéoc-Poulmic.

-L’escadrille 9E est activée en septembre 1942 sur la base de Lanvéoc-Poulmic. Elle remplace numériquement au sein de la 3ème flottille d’aviation navale (3ème FAN) l’escadrille 5B/12R qui devenue escadrille embarquée à rejoint Hyères-Le Palyvestre. Ses douze appareils sont les derniers de la commande n°1.

Elle est chargée de missions de surveillance et de patrouille maritime dans l’Atlantique et dans le Golfe de Gascogne en coopération avec le 7E basée à Lann-Bihoué prêt de Lorient.

Un appareil perdu en mars 1945 à l’atterrissage (deux morts et trois blessés) et un deuxième est réformé en septembre 1947 suite à des fragilités structurelles au niveau des bâtis moteurs 2 et 3, ces deux appareils étant  remplacés par des appareils stockés à cet effet.

Ces appareils sont toujours en service le 31 août 1948 et vont se relayer pour notamment couvrir les convois atlantique sans oublier la traque des sous-marins et d’éventuels croiseurs auxiliaires allemands même si leur présence si près des côtes françaises est assez peu probable.

-L’Escadrille 13R créée en septembre 1941 avec douze Bloch MB-131 sur la BAN de Than-Son-Nut près de Saïgon reçoit le 21 juillet 1943 douze CAO-700M, appareils venus de France en vol ce qui constitue un véritable périple. Ces appareils étant les premiers CAO-700M de la deuxième commande.

Cette unité quitte Than-Son-Nut en novembre 1947 pour rallier la base aéronavale de Cam-Ranh et poursuivre ses missions de surveillance qui le conduisait aussi bien dans le Golfe du Tonkin que dans le Golfe du Siam.

Elle participait également à de nombreux exercices avec les FNEO, l’armée de l’air et l’armée de terre, s’essayant par exemple au parachutage de conteneurs en montagne pour ravitailler des garnisons isolées mais également au bombardement terrestre.

Cette unité perd deux appareils suite à des accidents à l’atterrissage à Than-Son-Nut en 1945 et 1946, deux appareils réformés et cannibalisés, deux appareils venus de France en vol  rejoignant Cam-Ranh en décembre 1947.

Du 1er au 12 septembre 1948, l’escadrille 13R participe à des missions de surveillance au large des côtes indochinoises de crainte que le Japon ne profite de la guerre en Europe pour attaquer en Indochine.

-L’Escadrille 18E équipée depuis sa création (10 octobre 1941) de huit Bloch MB-131 reçoit enfin en septembre 1943 des appareils plus adaptés à sa mission. En effet, les cinq Bloch MB-131 encore en état de vol sont remplacés par quatre CAO-700M et huit Lioré et Olivier Léo 456.
Cette escadrille est chargée en cas de conflit d’attaquer la flotte italienne de la mer Rouge et son trafic commercial même si un conflit entre la Grande Bretagne et l’Italie entrainerai la fermeture du canal de Suez aux italiens.

Ces appareils sont toujours en service en septembre 1948 et maintiennent une garde vigilante dans le détroit de Bab-El-Mandeb en coopération avec les forces de surface et les forces britanniques présentent en force dans la région, les CAO-700M pistant les navires italiens et les Léo 456 se tenant prêts à neutraliser à la bombe ou à la torpille les navires de guerre italiens présents dans la région.

Entre septembre 1943 et septembre 1948, l’escadrille 18E à perdu un CAO-700M, vite remplacé par un avion venu de métropole.

-L’Escadrille 22E voit le jour le 10 juin 1944 sur la base aéronavale d’Alger-Maison Blanche avec pour équipement douze CAO-700M de patrouille maritime.

Cette escadrille est chargée de renseigner la 4ème Escadre sur les mouvements de la flotte italienne notamment les unités venant de Sardaigne et de Sicile qui pourraient vouloir s’en prendre au trafic commercial entre les ports d’Afrique du Nord et ceux de métropole.

En septembre 1948, les douze appareils d’origine sont encore en service soit un taux d’attrition nul et dès le 1er septembre, la 22E va maintenir une présence permanente au dessus des flots, n’hésitant pas à aller jusqu’en Sardaigne, les CAO-700M se ravitaillant en Corse ou sur le continent en fonction de la durée de la patrouille avant de retourner à leur base d’Alger.

-L’Escadrille 24E est officiellement activée le 15 juin 1947. Équipée de huit CAO-700M et de huit Lioré et Olivier Léo 456, la 24ème escadrille d’exploration à pour mission à la fois de surveiller la Mer de Corail en coopération avec la marine et l’armée de l’air australienne et si nécessaire l’interdiction à l’ennemi _sous entendu japonais_ de ces eaux, le Léo 456 n’étant pas le plus mauvais des bombardiers-torpilleurs.

Quand éclate la guerre en Europe le 5 septembre 1948, les CAO-700M redouble d’activité tout comme les Léo 456 qui multiplie les entrainements au lancement de torpilles et au bombardement à moyenne et basse altitude. Tous les appareils arrivés en juin 1947 sont encore en service quinze mois plus tard.

-L’Escadrille d’Aviation Navale des Antilles (EANA) est créée administrativement en novembre 1946 mais ce n’est qu’en juin 1947 qu’elle reçoit ses appareils dont quatre CAO-700M de patrouille maritime et secondairement de bombardement.

Ces appareils qui sont encore tous en service en septembre 1948 ont pour mission de surveiller les petites Antilles depuis leur base de Fort de France-Schoelcher même si leur long rayon d’action leur permettait également de surveiller les côtes sud-américaines, les avions faisant alors une escale de ravitaillement à Cayenne avant de rentrer en Martinique.

-En octobre 1947, une nouvelle flottille voit le jour, la 1ère flottille mixte d’aviation navale basée à Dakar-Bel Air et qui regroupe comme son nom l’indique des hydravions et des avions terrestres dont ceux de la 19E (six CAO-700M et 8 Lioré et Olivier Léo 456).

Cette flottille créée le 7 juin 1947 doit lutter notamment contre les sous-marins et les raiders allemands dans l’Atlantique Sud.

Ces appareils sont toujours en service le 31 août 1948 et à partir du 5 septembre 1948, les CAO-700M et même les Léo 456 vont patrouiller au large de Dakar, assurant des patrouilles de surveillance mais également la couverture de convois.

Au 1er septembre 1948, l’Aviation Navale à commandé et reçut 200 CAO-700M mais seulement cent ont été mis en ligne au sein de onze unités (cinq composites et six conventionnelles).

Un total de quinze appareils à été perdu, appareils tous remplacés, le stock étant donc tombé à quatre-vingt cinq  appareils qui au 1er septembre 1948 sont dispersés en métropole. Si quarante reste stockés à Orly, vingt ont gagné en vol la Bretagne sur un site qui deviendra après guerre la base aéronavale de Landivisiau et vingt-cinq un site secret dans le Morvan.

Caractéristiques Techniques du CAO-700M

Type : avion quadrimoteur de patrouille et d’attaque maritime  basé à terre

Poids : à vide 11375kg maximale 18000kg

Dimensions : Envergure 24.92m Longueur 27.90m Hauteur : 4.80m

Motorisation : quatre moteurs radiaux Gnôme et Rhône 14 N-19 14 cylindres en étoile refroidis par air et développant 1140ch au décollage et entrainant des hélices tripales

Performances : vitesse maximale 540 km/h à 5300m Autonomie 2000km en version patrouille maritime Plafond opérationnel 12700m

Armement : une mitrailleuse MAC 34 de 7.5mm dans le nez vitré servie par le bombardier-navigateur (1200 cartouches), un canon de 20mm en tourelle SAMM à l’arrière avec 75 coups et deux mitrailleuses de 7.5mm alimentées à 3000 cartouches dans le poste inférieur arrière.

Une soute à bombe dans le fuselage pour 1500kg de bombes ou deux torpilles de 400mm. Les soutes à bombes dans les ailes de la version bombardier ont été remplacés par des réservoirs supplémentaires. En mission de patrouille maritime, la soute à bombe peut embarquer des fusées éclairantes voir des appareils photos.

Equipage : pilote et copilote installés en tandem dans le poste supérieur, un bombardier-navigateur dans le nez vitré, un canonnier dans la tourelle arrière et un radio dans le poste inférieur arrière

17-Aviation navale (41)

Martin 167F

Martin 167F

Martin 167F

Alors que les nuages sombres s’accumulaient sur l’Europe, l’armée de l’air se mit à chercher tout azimut à moderniser ses forces. L’industrie aéronautique nationale _récemment nationalisée et encore au stade semi-artisanal_ peinant à fournir en temps et en heure des appareils, elle se tourna vers l’étranger et notamment vers les Etats-Unis.

En 1937, l’United States Army Air Corps (USAAC) lança un programme de bombardier, réclamant un bimoteur triplace volant au minimum à 322 km/h et pouvant emporter 544kg de bombes sur 1930 km.

Cinq constructeurs répondirent à ce concours. Si le Bell 9 et le Boeing Stearman X-100 restèrent à l’état de projet, trois constructeurs présentèrent des projets qui aboutirent à une production en série : le North American NA-40 plus connu sous le nom de B-25 Mitchell, le Douglas model 7 et le Glenn-Martin 167W, les deux derniers équipant l’armée de l’air sous les noms respectifs de Douglas DB-7 et Martin 167A3.

245 Glenn-Martin 167W furent livrés à la France jusqu’en décembre 1940. L’armée de l’air reçut l’immense majorité des appareils mais l’Aéronautique Navale reçut 40 appareils qui pendant un temps l’encombrèrent, l’Aviation Navale ne sachant qu’en faire.

Finalement, une unité va être créée en Indochine, l’escadrille 15B de reconnaissance et d’attaque maritime, basée à Than-Son-Nut près de Saïgon.

Créée officiellement le 21 septembre 1941, elle dispose de douze Martin 167F amenés en Indochine par bateau, en caisse et remontés sur place.

En novembre 1943, les dix appareils survivants sont remplacés par douze Bloch MB-175T de reconnaissance et d’attaque maritime. Stockés à Than-Son-Nut, ils doivent servir d’appareils de réserve en cas de conflit.

En septembre 1946, deux Martin 167F sont envoyés à Sidi-Ahmed pour remplacer au sein de la S.E deux Bloch MB-131 à bout de souffle.

Les autres appareils confiés à l’Aviation Navale sont stockés puis cédés à l’armée de l’air pour remplacer les appareils perdus par cette dernière

Caractéristiques Techniques du Martin 167F

Type : bimoteur triplace de reconnaissance et d’attaque maritime

Poids : à vide 4890kg maximal 7124kg

Dimensions : Envergure18.69m Longueur 14.22m Hauteur 5.01m

Motorisation : deux moteurs radiaux Pratt & Whitney R-1830-SC-3G de 1065ch entrainant une hélice tripale Curtiss

Performances : vitesse maximale 489 km/h vitesse de croisière 408 km/h Autonomie 1800 à 2800km Plafond pratique 8830m

Armement : quatre mitrailleuses FN de 7.5mm dans le bord d’attaque des ailes, une mitrailleuse de 7.5mm en tourelle dorsale et une autre dans le poste de tir inférieure. 80Kg de charge militaire composé de bombes de 10 ou de 50kg voir d’une torpille de 400mm

Equipage : 3 hommes

Lioré et Olivier Léo 456

Lioré et Olivier LéO 451 de l'armée de l'air

Lioré et Olivier LéO 451 de l’armée de l’air

Influencé par les idées du général italien Giulio Douhet, la jeune armée de l’air s’était équipée d’avions à tout faire appelés BCR (Bombardement Combat Reconnaissance) qui s’étaient révélés comme souvent bon en rien et mauvais en tout.

Corrigeant le tir, l’armée de l’air lance en novembre 1934 le programme B5 qui demandait un bombardier performant. Un an plus tard, le nombre d’hommes d’équipage est réduit à quatre, le programme B5 devenant donc B4.

La firme Lioré et Olivier ultérieurement intégrée à la SNCASE proposa le Lioré et Olivier Léo 45 qui effectua son premier vol le 16 janvier 1937. Equipé de nouveaux moteurs, l’appareil devint le Léo 451 et fût commandé en série par l’armée de l’air.

L’Aviation Navale à  la recherche d’un bombardier-torpilleur bimoteur basé à terre s’intéressant aux bombardiers produits par l’armée de l’air et jeta son dévolu sur le Lioré et olivier Léo 451, demandant certaines modifications pour permettre à l’appareil d’opérer au dessus de la mer, donnant naissance au Léo 456 dont le prototype effectua son premier vol le 21 mai 1940.

Après des essais concluants, la marine passe commande le 12 septembre 1940 de 64 appareils pour équiper cinq escadrilles. A noter que les 12 premiers exemplaires sont des Léo 451 qui seront ultérieurement transformés en Léo 456.
A cette première commande satisfaite entre novembre 1940 et août 1941 succède une deuxième commande de 32 appareils en janvier 1942 pour constituer une réserve d’appareils, ces appareils étant livrés entre mars et juin 1942.

La troisième commande passée en septembre 1943 voit l’Aviation navale commander 88 Lioré et Olivier Léo 456 répartis équitablement entre les unités en ligne (44) et pour le volant de fonctionnement (44), ces appareils étant livrés entre novembre 1943 et juillet 1945. Le total des appareils commandés est donc de 184 appareils.

-La première escadrille à être équipée est l’escadrille 7B créée en mai 1941 sur la base de Lann-Bihoué près de Lorient. Elle est équipée de douze Lioré et Olivier Léo 451, identiques à ceux de l’armée de l’air.

Huit de ces appareils sont transformés en Léo 456, les quatre autres sont perdus avant d’être transformés et son remplacés par quatre Lioré et Olivier Léo 456 issus des stocks ou livrés neufs à l’escadrille.

Ces appareils sont toujours en service le 31 août 1948 date à laquelle l’escadrille est mise en alerte pour faire face à toute éventualité.

Le 5 septembre 1948, à l’annonce des bombardements allemands sur le Danemark et la Norvège, elle reçoit l’ordre de faire mouvement vers le Nord de la France et l’aérodrome de Lille-Lesquin, première étape vers soit un déploiement avancé en Belgique ou en Grande Bretagne.

-L’Escadrille 14B créée en juin 1941 est une escadrille mixte basée à Tripoli-du-Liban disposant de huit Lioré et Olivier Léo 456 en plus des six CAO-700M

Comme pour les autres escadrilles du Commandement Levant de l’Aviation Navale (CLAN), l’escadrille 14B à une double mission : défense des mandats syriens et libanais et appui à la DNL en lui fournissant une capacité de reconnaissance et de riposte lointaine.

Ces appareils sont toujours en service le 31 août 1948 même si en sept ans d’entrainement actif, elle à perdu deux Léo 456 (en plus d’un CAO-700M) remplacés par des appareils venus de France en vol.

Ces derniers décollaient d’Orly, se ravitaillaient à Marignane, traversant la Méditerranée direction Sidi-Ahmed où ils se ravitaillent à nouveau pour franchir la dernière étape en direction Beyrouth même si parfois, ils font étape en Crète ou à Chypre suite à un accord avec les autorités grecques et britanniques.

Le 1er septembre 1948, l’escadrille 14B est mise en alerte suite aux tensions de plus en plus importantes en Méditerranée, les CAO-700M tout comme les Léo 456 effectuant de nombreuses patrouilles au large des côtes syro-libanaises. L’état d’alerte est allégé à partir du 10 septembre 1948.

-L’Escadrille 12B est créée le 13 juillet 1941 sur la base de Sidi-Ahmed, l’escadrille de bombardiers-torpilleurs de la 4ème FAN. Opérant souvent de concert avec la 10B _un Bloch MB-175T guidant trois ou quatre Léo 456_, l’escadrille 12B participe aussi à plusieurs exercices avec l’armée de l’air avec entrainements communs au bombardement, _les deux entités apportant leur expertise dans des domaines étrangers à l’autre_ ou des duels amicaux entre chasseurs et bombardiers, l’un des exercices entrainant la perte d’un Léo 456 et d’un D-520 en mars 1944.

Le 6 mai 1945, un Léo 456 de l’unité largue une bombe réelle de 100kg sur le torpilleur léger l’Alsacien lors d’un exercice de défense aérienne à la mer, bombe qui détruit la tourelle II mais sans faire de victime. Fort heureusement, les exercices avec la 6ème EL se passent le plus souvent sans incidents.

Jusqu’au 31 août 1948, l’escadrille 12B va perdre trois bimoteurs, remplacés par des appareils issus des stocks de l’Aviation Navale.

Le 1er septembre 1948, l’escadrille est mise en alerte, les exercices et entrainement sont suspendus, l’unité se préparant à mener des missions de guerre. Les plans sont actualisés, les appareils révisés…… . L’Italie ne bougeant pas, les exercices reprennent le 8 septembre 1948, exercices se faisaient de plus en plus souvent avec des munitions de guerre au cas ou……. .

-L’Escadrille 8T est transformée sur Lioré et Olivier Léo 456 en novembre 1941 avec seize appareils de ce type. Une fois sa transformation achevée, l’unité est transférée de la 4ème FH à la 2ème FAN et de Saint Mandrier, elle rejoint Fréjus-Saint Raphaël.

Ces appareils étaient toujours en service en septembre 1948 même si sur les seize du début, seuls onze étaient encore présents, trois ayant été perdus au cours d’exercices et deux réformés suite à une usure prononcée et à la découverte de faiblesses structurelles rendant le vol à basse altitude dangereux.

-L’Escadrille 3B est transformée sur douze Lioré et Olivier Léo 456 à partir du mois de mars 1942, l’unité étant considérée comme opérationnelle sur cet appareil en juin de la même année. Elle reste basée à Lanvéoc-Poulmic.

Ces appareils sont toujours en service en septembre 1948 quand éclate le second conflit mondial même si il ne reste que neuf appareils du lot initial, les trois appareils restant étant des appareils de remplacement. L’attaque sur la Norvège et le Danemark entraine la mise en alerte de l’escadrille qui reçoit l’ordre de se tenir prêt à être déployée en Angleterre ou en Ecosse.

-L’Escadrille 15T est créée le 15 juin 1945 sur la base aéronavale de Calais-Marck pour compléter les forces de la 1ère FAN. Elle est équipée de douze appareils.

Cette escadrille déclarée opérationnelle le 4 août 1945 doit interdire La Manche et les côtes du Benelux à la marine allemande si cette dernière voulait appuyer une progression de la Heer en Belgique selon un plan inspiré du plan Schlieffen de 1914.

Elle pourra aussi participer à l’appui du corps de bataille engagé en Belgique. Au 5 septembre 1948, les douze appareils d’origine sont pleinement opérationnels se prépare à participer à de futures opérations de guerre.

-L’Escadrille 16T est créée sur la base aéronavale d’Alger-Maison Blanche en juin 1944 avec douze Lioré et Olivier Léo 456 pour appuyer les unités de la 4ème Escadre.

Ces douze élégants bimoteurs sont chargés de frapper la flotte italienne et son commerce à l’aide de bombes, de torpilles voir de roquettes après par exemple avoir été guidés par un CAO-700M de la 22E et protégés de la chasse ennemie par des D-520 de la 14C.

Au 5 septembre 1948, l’unité (qui à utilisé un total de dix-sept Lioré et Olivier Léo 456) est sur le pied de guerre, parée aussi bien à attaquer à la torpille les navires italiens qu’à bombarder la Sicile, la Sardaigne où le sud de la péninsule italique.
-L’Escadrille 24T est officiellement activée en avril 1947 à Haïphong avec douze bombardiers-torpilleurs Lioré et Olivier Léo 456.

Bien qu’intégrée à la 12ème flottille d’aviation navale, la 24T est basée à Haïphong avec une double mission : l’attaque à la torpille d’une force navale ennemie pénétrant dans le Golfe du Tonkin et l’appui des troupes au sol défendant le Tonkin et notamment la ligne Haïphong-Hanoï appelée Ligne Doumer.

En septembre 1948, l’unité est toujours basée dans le grand port du nord de l’Indochine et à l’annonce des raids allemands sur la Norvège et le Danemark, les douze bombardiers-torpilleurs sont dispersés pour éviter qu’un raid surprise japonais ne neutralise d’un coup l’unité.

-En juin 1947, huit Lioré et Olivier Léo 456 arrivent démontés à Fort de France à bord ducargo  Anadyr des Messageries Maritimes. Remontés et testés en vol, ils intègrent aussitôt l’Escadrille d’Aviation Navale des Antilles (EANA) avec pour mission l’interdiction maritime.

Caractéristiques Techniques du Lioré et Olivier Léo 456

Type : bombardier-torpilleur bimoteur quadriplace

Poids : à vide 7530kg maximale 11400kg

Dimensions : Envergure 22.52m Longueur 17.20m Hauteur 5.24m

Motorisation : deux moteurs radiaux Gnôme & Rhône 14N 38/39 dévellopant 1030ch à 4800m entrainant des hélices tripale Ratier

Performances : vitesse maximale 495 km/h vitesse de croisière 360 km/h autonomie maximale : 2300km avec charge militaire (2900km sans charge militaire) Plafond pratique 9000m

Armement : un canon de 20mm Hispano-Suiza HS-404 approvisionné à 120 coups en poste arrière remplacé ultérieurement par un affût double de mitrailleuses de 7.5mm alimenté à 3000 coups, une puis deux mitrailleuses fixes de 7.5mm dans le nez avec 5000 coups et une mitrailleuse ventrale dans une cuve retractable avec 100 coups. 1400kg de charge militaire dont 1000kg en soute (bombes ou une torpille).

17-Aviation navale (32)

Escadrille 16T

Quand elle est créée, la 4ème escadre est plutôt famélique avec comme plus gros navires des divisions de torpilleurs d’escadre. Point donc de cuirassés ou de croiseurs et encore moins de porte-avions. Cette situation est naturellement provisoire comme celle de l’aviation chargée de l’appuyer. Les hydravions sont d’abord omniprésents mais ils sont bientôt rejoints par des avions terrestres.

Le 10 juin 1944, sur le complexe aérien d’Alger-Maison Blanche (qui comprend une base aérienne, une base aéronavale et un terminal civil) à lieu une double cérémonie : l’inauguration des locaux de la BAN et l’activation officielle de la 8ème flottille d’aviation navale qui regroupe les avions terrestres chargés d’appuyer la 4ème escadre de Mers-El-Kébir.

Aux côtés de la 22E (douze CAO-700M) et de la 14C (douze Dewoitine D-520), on trouve l’escadrille 16T équipée de douze bombardiers-torpilleurs Lioré et Olivier Léo 456.

Ces douze élégants bimoteurs sont chargés de frapper la flotte italienne et son commerce à l’aide de bombes, de torpilles voir de roquettes après par exemple avoir été guidés par un CAO-700M de la 22E et protégés de la chasse ennemie par des D-520 de la 14C.

Au 5 septembre 1948, l’unité (qui à utilisé un total de dix-sept Lioré et Olivier Léo 456) est sur le pied de guerre, parée aussi bien à attaquer à la torpille les navires italiens qu’à bombarder la Sicile, la Sardaigne où le sud de la péninsule italique.

Escadrille 17T

Le 11 juin 1946, sur la base aéronavale de Lann-Bihoué est créée la 9ème flottille d’aviation navale, le groupe aérien du porte-avions léger Alienor d’Aquitaine appelé à renforcer les FNEO.

Cette 9ème FAN est composée de quatre escadrilles dont la 17T, l’escadrille de torpillage équipée de  six Latécoère Laté 299-5 dont elle est la première utilisatrice.

La 17T effectue ses premières opérations à bord du porte-avions le 22 mars 1947 dans le cadre de la mise en condition du groupe aérien qui ne doit plus faire qu’un avec le flotteur. L’entrainement à lieu du 22 mars au 4 mai entre Casablanca et Dakar avant un retour à Brest le 10 mai.

L’entrainement à bord du porte-avions léger se poursuit du 24 juillet au 4 septembre 1947 essentiellement en Manche. Après avoir participé à la traversée de longue durée du 12 au 31 octobre 1947 en Méditerranée, l’escadrille 17T et le reste de la 9ème FAN s’entraine dans le Golfe de Gascogne du 2 au 21 novembre, le novice groupe aérien du porte-avions léger affrontant celui rodé et expérimenté du Painlevé.

Le 10 décembre 1947, les six Latécoère Laté 299-5 décollent de Lann-Bihoué et rejoignent en haute mer le porte-avions qui en franchissant le Goulet de la rade de Brest est officiellement mis en service. Ce n’est que le 19 janvier 1948 que le porte-avions arrive à Cam-Ranh, le groupe aérien quittant le bord alors que l’Alienor d’Aquitaine se trouvait à 50 miles nautiques de la base.

Reprenant l’entrainement aéronaval le 24 février 1948 (après avoir continué l’entrainement à terre en compagnie de l’armée de l’air), l’escadrille 17T apprend et met en pratique sa mission en cas de conflit : l’appui aux navires des FNEO.

Le 5 septembre 1948, l’escadrille 17T était en plein exercice de défense aérienne à la mer (elle servait de cible aux chasseurs des escadrilles 13 et 15C) dans le cadre d’un cycle plus vaste entamé le 2  et achevé le 9 septembre même si l’annonce des bombardements allemands en Scandinavie entraina un alourdissement de l’atmosphère tant était grande la crainte d’une collusion entre Berlin et Tokyo.

Escadrille 18T

Cette escadrille est activée le 13 octobre 1946 à Cherbourg-Querqueville, base où va monter en puissance la 10ème flottille d’aviation navale, le groupe aérien du porte-avions lourd Commandant Teste.

Équipée de huit Latécoère Laté 299-5 tout comme sa consœur de la 20T, cette unité est chargée de missions de torpillage, de lutte anti-sous-marine voir de bombardement. Cette escadrille rallie ensuite Arzew, sa base terrestre quand le porte-avions est à quai.

Du 7 au 18 juillet 1948, l’escadrille 18T participe à un entrainement au large d’Alger. Le 14 juillet 1948, la 9ème flottille au complet survole la ville en émettant des fumigènes bleu-blanc-rouge du plus bel effet.

La 18T sort à nouveau pour entrainement du 25 juillet au 8 août, rentrant à Arzew le 15 août après une escale à La Valette à bord de son navire porteur du 9 au 13 août 1948. Elle sort à nouveau pour entrainement du 21 au 29 août 1948. A cette date, elle à utilisé un total de onze Laté 299-5.

A l’annonce des bombardements allemands sur la Norvège et le Danemark le 5 septembre, le Commandant Teste appareille en compagnie du Bretagne pour contrer une éventuelle action italienne contre l’Afrique du Nord.

Les Laté 299-5 vont effectuer des patrouilles anti-sous-marines pour protéger le groupe de combat formé autour Commandant Teste en attendant si nécessaire de devoir lancer une attaque à la torpille.

Escadrille 19T

Le 11 octobre 1946 est activée sur la base aéronavale de Fort de France-Schoelcher la 19ème escadrille de torpillage équipée de douze Bloch MB-481.

Cette unité bien que qualifiée de torpillage va surtout mener des missions de surveillance et de lutte anti-sous-marine dans les Antilles.

A partir du 1er septembre 1948, les douze hydravions bimoteurs vont relayer au dessus des petites Antilles, poussant des pointes jusqu’en Guyane où ils se ravitaillent pour poursuivre leurs patrouilles ou tout simplement rentrer à Fort de France.

Escadrille 20T

Cette escadrille est activée le 13 octobre 1946 à Cherbourg-Querqueville, base où va monter en puissance la 10ème flottille d’aviation navale, le groupe aérien du porte-avions lourd Commandant Teste.

Équipée de huit Latécoère Laté 299-5 tout comme sa consœur de la 18T, cette unité est chargée de missions de torpillage, de lutte anti-sous-marine voir de bombardement. Cette escadrille rallie ensuite Arzew, sa base terrestre quand le porte-avions est à quai.

Au 1er septembre 1948, l’escadrille 20T à utilisé un total de dix Latécoère Laté 299-5 ayant perdu un appareil à l’appontage et un autre en mer. Si dans le premier cas, l’équipage à survécu, ce ne fût pas le cas dans le second.

A l’annonce des bombardements allemands sur la Norvège et le Danemark le 5 septembre, le Commandant Teste appareille en compagnie du Bretagne pour contrer une éventuelle action italienne contre l’Afrique du Nord. Les Laté 299-5 vont effectuer des patrouilles anti-sous-marines pour protéger le groupe de combat formé autour Commandant Teste.

17-Aviation navale (24)

Escadrille 20E

Le 21 octobre 1942 est activée sur l’Etang de Berre, l’escadrille d’exploration 20E équipée de six Latécoère Laté 612, un appareil issu de l’unique Laté 611. Cette escadrille intègre la 4ème flottille d’hydravions chargé de la surveillance principalement entre les Baléares, la Corse et le continent.

En juillet 1946, ces six hydravions remplacés par six Latécoère Laté 615, des appareils dérivés des -612 ce qui facilitait maintenance et la formation des équipages et des rampants. Ces hydravions sont toujours en service au 31 août 1948.

Escadrille 21E

Le 17 mars 1946, l’escadrille 21E est activée à Diego-Suarez avec six Latécoère Laté 615 de patrouille maritime à long rayon d’action, complétant notamment l’action de l’escadrille 17E. Ces huit puissants hydravions sont toujours en service en septembre 1948, traquant dès le 1er septembre 1948 de possibles croiseurs auxiliaires et autres raiders allemands.

Escadrille 22E

Quand elle est créée, la 4ème escadre est plutôt famélique avec comme plus gros navires des divisions de torpilleurs d’escadre.

Point donc de cuirassés ou de croiseurs et encore moins de porte-avions. Cette situation est naturellement provisoire comme celle de l’aviation chargée de l’appuyer. Les hydravions sont d’abord omniprésents mais ils sont bientôt rejoints par des avions terrestres.

Le 10 juin 1944, sur le complexe aérien d’Alger-Maison Blanche (qui comprend une base aérienne, une base aéronavale et un terminal civil) à lieu une double cérémonie : l’inauguration des locaux de la BAN et l’activation officielle de la 8ème flottille d’aviation navale qui regroupe les avions terrestres chargés d’appuyer la 4ème escadre de Mers-El-Kébir.

Aux côtés de la 16T (douze Lioré et Olivier Léo 456) et de la 14C (douze Dewoitine D-520), on trouve l’escadrille 22E équipée de douze CAO-700M de patrouille maritime et secondairement de bombardement lourd.

Cette escadrille est chargée de renseigner la 4ème Escadre sur les mouvements de la flotte italienne notamment les unités venant de Sardaigne et de Sicile qui pourraient vouloir s’en prendre au trafic commercial entre les ports d’Afrique du Nord et ceux de métropole.

En septembre 1948, les douze appareils d’origine sont encore en service soit un taux d’attrition nul et dès le 1er septembre, la 22E va maintenir une présence permanente au dessus des flots, n’hésitant pas à aller jusqu’en Sardaigne, les CAO-700M se ravitaillant en Corse ou sur le continent en fonction de la durée de la patrouille avant de retourner à leur base d’Alger.

Escadrille 23E

En septembre  1947, est activée sur la base d’Aspretto près d’Ajaccio la 12ème flottille d’hydravions qui regroupe tous les hydravions de la marine basés sur l’île de Beauté.

Cette activation suit celle de l’escadrille 23E qui dispose à son activation en mars 1947 de douze Bréguet Br790 utilisés pour la surveillance maritime et la lutte ASM (des essais informels de lancement de torpilles sont effectués mais semble-t-il non concluants).

Quand les tensions deviennent palpables en Europe, Marine Corse décide de disperser ses forces pour réduire leur vulnérabilité.

C’est ainsi qu’une partie de l’escadrille 23E reçoit l’ordre de rallier Porto-Vecchio sur la côte orientale de l’île pour mieux surveiller la mer Tyrrhénienne et désengorger Aspretto.

Six hydravions arrivent le 3 septembre mais les installations sont encore loin d’être opérationnelles bien que l’équipage du ravitailleur Sans Reproches plus des unités du génie de l’armée de terre y mettaient tout leur coeur.

Cela n’empêche pas les Bréguet Br790 de mener des patrouilles intensives avec la menace potentielle de la chasse italienne à partir du 5 septembre 1948.

Escadrille 24E

Pour renforcer les capacités d’intervention et d’interdiction du FNFP en mer de Corail, décision est prise de créer une flottille mixte d’attaque en Nouvelle Calédonie.

Baptisée escadrille 24E, elle reçoit comme flotte huit CAO-700M et huit Lioré et Olivier Léo 456 soit seize appareils, un chiffre peu courant pour une escadrille.

Basée à Nouméa-Tantouta, cette escadrille activée le 15 juin 1947 à pour mission la surveillance de la mer de Corail en coopération avec la marine et l’armée de l’air australienne et si nécessaire l’interdiction à l’ennemi _sous entendu japonais_ de ces eaux, le Léo 456 n’étant pas le plus mauvais des bombardiers-torpilleurs.

Quand éclate la guerre en Europe le 5 septembre 1948, les CAO-700M redoublent d’activité tout comme les Léo 456 qui multiplie les entrainements au lancement de torpilles et au bombardement à moyenne et basse altitude.

17-Aviation navale (13)

Escadrille 11C

Cette escadrille est créée le 14 juin 1942 à Djibouti pour assurer la défense aérienne de la Côte Française des Somalis (CFS) et de protéger les avions et les hydravions de reconnaissance et d’attaque des chasseurs italiens qui ne sont pourtant pas des foudres de guerre puisqu’il s’agit jusqu’en 1945 de vénérables CR-42 bientôt remplacés par des Fiat G-50 guère plus performants.

La 11C est équipée comme la 10C de douze Grumman G-36A amenés depuis la métropole par un cargo affreté à cette fin. Les avions démontés en caisse sont débarqués sur le port de Djibouti, convoyés jusqu’à la base aérienne remontés, testés et déclarés opérationnels.

Les accidents et les conditions climatiques réduisent la flotte à seulement sept appareils en septembre 1945 mais la flotte remonte à douze appareils quand cinq appareils jusque là stockés sont livrés à l’unité, douze appareils toujours en service en septembre 1948.

Le 5 septembre 1948, l’escadrille reçoit l’ordre de mettre en place une patrouille de deux chasseurs pour couvrir la ville en liaison avec les Bloch MB.155 de l’armée de l’air, dispositif prolongé jusqu’au 21 septembre quand il est abandonné, les forces italiennes en Erythrée et en Abyssinie se tenant tranquilles.

Escadrille 12C

Le 7 octobre 1943, le cargo François LD (Armement Louis Dreyfus) arrive à Saïgon. A son bord se trouve du matériel pour les forces françaises en Indochine dont douze Dewoitine D-520 en caisses, appareils qui une fois montés doivent armer une nouvelle unité.

Cette unité c’est l’escadrille 12C qui est officiellement créée à Than-Son-Nut le 20 octobre 1943 après que les appareils livrés eut été déclarés bons pour le service.

En attendant l’arrivée programmée d’un porte-avion léger, la 12C est la seule composante de chasse de la marine en Indochine.

Elle est chargée de la défense de la Cochinchine et notamment de la région de Saïgon qui reste jusqu’en 1944 la principale implantation navale de la marine en Indochine.

A l’inauguration de la base navale de Cam-Ranh construite en un temps record (à peine 3 ans), l’escadrille 12C rallie la base aéronavale atenante pour assurer la défense aérienne de cette base qui en cas de conflit constituerait un objectif obligé du Japon.

Outre cette mission, la 12C participe à de nombreux entrainements contre des unités de l’armée de l’air mais aussi contre les navires des FNEO.

Le 14 avril 1947, elle passe sous le commandement de la 12ème flottille d’aviation navale (12ème FAN) qui regroupe tous les avions terrestres du CIAN.

Au 5 septembre 1948, la 12C dispose de neuf Dewoitine D-520, trois ayant été perdu par accident (aucun pilote tué) et non remplacés pour le moment.

A la déclaration de guerre, elle est mise en alerte, renforçant sa présence au dessus de Cam-Ranh mais ni les sous-marins ni les hydravions ni les avions n’ayant détecté d’activité majeure à Haïnan et dans les Paracels, la permanence opérationnelle est levée dès le 10 septembre 1948.

Escadrille 13C

Le 11 juin 1946, sur la base aéronavale de Lann-Bihoué est créée la 9ème flottille d’aviation navale, le groupe aérien du porte-avions léger Alienor d’Aquitaine appelé à renforcer les FNEO.

Cette 9ème FAN est composée de quatre escadrilles dont la 13C, l’une des deux escadrilles de chasse qui reçoit pour équipement six Dewoitine D-795, la version navalisée du D-551.

La 13C effectue ses premières opérations à bord du porte-avions le 22 mars 1947 dans le cadre de la mise en condition du groupe aérien qui ne doit plus faire qu’un avec le flotteur. L’entrainement à lieu du 22 mars au 4 mai entre Casablanca et Dakar avant un retour à Brest le 10 mai.

L’entrainement à bord du porte-avions léger se poursuit du 24 juillet au 4 septembre 1947 essentiellement en Manche.

Après avoir participé à la traversée de longue durée du 12 au 31 octobre 1947 en Méditerranée, l’escadrille 13C (et bien entendu le reste de la 9ème FAN) s’entraine dans le Golfe de Gascogne du 2 au 21 novembre, le novice groupe aérien du porte-avions léger affrontant celui rodé et expérimenté du Painlevé.

Le 10 décembre 1947, les six Dewoitine D-795 décollent de Lann-Bihoué et rejoignent en haute mer le porte-avions qui en franchissant le Goulet de la rade de Brest est officiellement mis en service. Ce n’est que le 19 janvier 1948 que le porte-avions arrive à Cam-Ranh, le groupe aérien quittant le bord alors que l’Alienor d’Aquitaine se trouvait à 50 miles nautiques de la base.

Reprennant l’entrainement aéronaval le 24 février 1948, l’escadrille 13C apprend et met en pratique sa mission en cas de conflit : la couverture aérienne des navires des FNEO et un appui limité aux troupes au sol.

Le 5 septembre 1948, l’escadrille 13C était en plein exercice de défense aérienne à la mer dans le cadre d’un cycle plus vaste entamé le 2 septembre et achevé le 9 septembre même si l’annonce des bombardements allemands en Scandinavie entraina un alourdissement de l’atmosphère tant était grande la crainte d’une collusion entre Berlin et Tokyo.

Escadrille 14C

Quand elle est créée, la 4ème escadre est plutôt famélique avec comme plus gros navires des divisions de torpilleurs d’escadre. Point donc de cuirassés ou de croiseurs et encore moins de porte-avions.

Cette situation est naturellement provisoire comme celle de l’aviation chargée de l’appuyer. Les hydravions sont d’abord omniprésents mais ils sont bientôt rejoints par des avions terrestres.
Le 10 juin 1944, sur le complexe aérien d’Alger-Maison Blanche (qui comprend une base aérienne, une base aéronavale et un terminal civil) à lieu une double cérémonie : l’inauguration des locaux de la BAN et l’activation officielle de la 8ème flottille d’aviation navale qui regroupe les avions terrestres chargés d’appuyer la 4ème escadre de Mers-El-Kébir.

Aux côtés de la 22E (douze CAO-700M) et de la 16T (douze Lioré et Olivier Léo 456), nous trouvons l’escadrille 14C équipée de douze Dewoitine D-520.

Ces chasseurs sont chargés d’assurer la protection des côtes algériennes et notamment de la région d’Oran. On peut s’étonner que cette unité ne soit pas stationné sur la BAN Arzew mais cette localisation excentrée s’explique par la volonté de ne pas engorger la région d’Oran. Comme toutes les autres unités, la 14C participent à de nombreux exercices avec la marine mais également avec l’armée de terre.

L’escadrille connait un faible taux d’attrition, ne perdant qu’un  appareil entre juin 1944 et septembre 1948, appareil vite remplacé.

Les tensions devenant importantes en Europe, la 14C reçoit l’ordre le 1er septembre 1948 de maintenir en permanence au dessus de Mers-El-Kébir un patrouille de deux D-520 pour faire face à toute éventualité.

Les avions décollant d’Alger, patrouillant deux à quatre heures puis relevés par une nouvelle patrouille se posent à Arzew pour faire le plein et repartir à Alger-Maison Blanche. Ce dispositif est levé le 11 septembre 1948.

Escadrille 15C

L’escadrille 15C est l’autre unité de chasse de la 9ème flottille d’aviation navale _le groupe aérien du porte-avions léger Alienor d’Aquitaine_. Elle suit donc la même historique que l’escadrille 13C, ralliant avec sa consœur l’Indochine en janvier 1948, les deux unités au delà d’une fraternité d’armes bien compréhensible se tirant joyeusement la bourre.

Le 5 septembre 1948, l’escadrille 15C était en plein exercice de défense aérienne à la mer dans le cadre d’un cycle plus vaste entamé le 2 septembre et achevé le 9 septembre même si l’annonce des bombardements allemands en Scandinavie entraina un alourdissement de l’atmosphère tant était grande la crainte d’une collusion entre Berlin et Tokyo.

17-Aviation Navale (5)

Janvier à décembre 1944

Dewoitine D-520

Dewoitine D-520

-Création en juin 1944 à Alger de la 8ème flottille d’aviation navale (8ème FAN). Cette flottille d’avions terrestres est chargée de couvrir la 4ème Escadre de Mers-El-Kébir. Elle dispose des unités suivantes :

-Escadrille 14C : douze Dewoitine D-520

-Escadrille 22E : douze CAO-700M

-Escadrille 16T : douze Lioré et Olivier Léo 456

Au 31 décembre 1944, l’aviation navale dispose de 1003 appareils (449 hydravions, douze autogires et 542 avions) soit une augmentation de 78 appareils

Janvier à décembre 1945

Création en juin 1945 à Calais-Marck de l’escadrille  15T équipée de douze bombardiers-torpilleurs Lioré et Olivier Léo 456, escadrille intégrée à la 1ère FAN (1ère flottille d’aviation navale).

Au 31 décembre 1945, l’aviation navale dispose de 1025 appareils (469 hydravions, douze autogyres et 544 avions) soit unr augmentation de vingt-trois appareils