22-Armée de terre : armement et matériel (72) ordre de bataille (6)

-2ème Corps d’Armée

Le 2ème Corps d’Armée mis sur pied à Lille dispose outre de deux divisions d’infanterie d’unités qui lui sont directement rattachées :

-602ème régiment de pionniers

-2ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (2ème GRCA) mis sur pied par le
CMC n°19 de Saint-Omer. Il doit recevoir vingt AMX-44 et seize AM modèle 1940P. Si les
automitrailleuses sont disponibles, les AMX-44 ne sont pas encore disponibles et le 2ème GRCA reçoit vingt FCM-36.

Char léger modèle 1936FCM dit FCM-36

Char léger modèle 1936FCM dit FCM-36

-105ème Régiment d’Artillerie Lourde Hippomobile (105ème RALH) équipés de deux     groupes de 105L modèle 1936S et deux groupes de 155L modèle 1918; différentes unités de     soutien ainsi que le 502ème Groupe Aérien d’Observation (502ème GAO).

La 1ère Division d’Infanterie Motorisée (1ère DIM) stationnée en temps normal dans le Nord de la France (avec un état-major à Lille) est une division d’active, considérée comme l’une si ce n’est la meilleure division d’infanterie de l’armée française en 1948.

Elle comprend comme principales unités trois régiments d’infanterie de ligne (1er, 43ème et 110ème RI), de deux régiments d’artillerie (15ème RAD et 215ème RALD), de la 601ème batterie divisionnaire antichar, du 1er bataillon de défense antiaérienne et du 15ème bataillon du génie ainsi que de diverses unités logistiques et de soutien.

Il bénéficie également du concours du 7ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (7ème GRDI) équipé de chars légers AMX-44 et d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P.

La 2ème Division d’Infanterie Nord-Africaine (2ème DINA) est elle aussi une division d’active stationnée en temps normal dans l’est de la France (avec un état-major installé à Toul).

Elle comprend comme principales unités trois régiments d’infanterie avec deux régiments de tirailleurs algériens, les 13ème et 22ème RTA et un régiment de zouaves, le 11ème régiment de zouaves; de deux régiments d’artillerie (40ème Régiment d’Artillerie Nord-Africain et 240ème Régiment d’Artillerie Lourde Nord-Africain), de la 602ème batterie divisionnaire antichar nord-africaine, du 2ème bataillon de défense antiaérienne nord-africain et du 36ème bataillon du génie ainsi que diverses unités logistiques et de soutien.

Il bénéficie également du concours du 92ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (92ème GRDI) équipés de chars légers AMX-44  et d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940 P.

-19ème Corps d’Armée

Le 19ème Corps d’Armée est mis sur pied par la 2ème région militaire de Lille dispose outre de deux divisions d’infanterie d’unités qui lui sont directement rattachées.

On trouve par exemple le 619ème régiment de pionniers et le 19ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (7ème GRCA) équipé de chars légers AMX-42 et d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940 P.
On trouve également le 106ème Régiment d’Artillerie Lourde Hippomobile (106ème RALH) avec deux groupes de 105mm équipés de Schneider modèle 1936 et deux groupes de 155mm équipés de Schneider modèle 1945; d’unités du génie, de transmissions et de soutien ainsi que du 519ème Groupe Aérien d’Observation

-La 1ère Division Marocaine est une division d’active stationnée dans le royaume chérifien et envoyé en août 1948 en métropole, d’abord dans le sud puis sur la frontière nord au sein  du 19ème Corps d’Armée.

Elle dispose de trois régiments de tirailleurs marocains (1er, 2ème et 7ème RTM), de deux régiments d’artillerie (64ème RAD et 264ème RALD), de la 601ème batterie divisionnaire antichar marocaine, du 1er bataillon de défense antiaérienne marocain et du 43ème bataillon du génie ainsi que diverses unités logistiques et de soutien.

Automitrailleuse de Reconnaissance (AMR) modèle 1935

Automitrailleuse de Reconnaissance (AMR) modèle 1935

Elle bénéficie également du concours du 80ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (80ème GRDI) qui dispose de chars légers Hotchkiss H-39 (reçut en France après avoir remplacé ses AMR-33 et 35) et des automitrailleuses AMD 178B à canon de 47mm en attendant l’arrivée d’AM modèle 1940P prévue pour le mois de novembre.

-La 15ème Division d’Infanterie Motorisée (15ème DIM) est une division d’active stationnée en temps normal en Bourgogne (avec son état-major à Dijon) dispose de trois régiments d’infanterie de ligne (4ème, 27ème et 134ème RI), de deux régiments d’artillerie (1er RAD et 201ème RAD), de la 615ème batterie divisionnaire antichar, du 15ème bataillon de défense antiaérienne, du 20ème bataillon du génie ainsi que diverses unités logistiques et de soutien.

Elle bénéficie également du concours du 4ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (4ème GRDI) qui dispose de chars légers FCM-42 et d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940 P.

-20ème Corps d’Armée

-Comme ses deux compères, le 20ème Corps d’Armée dispose d’unités qui lui sont directement rattachées. On trouve ainsi le 620ème régiment de pionniers et le 20ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (20ème GRCA) mis sur pied par le CMC n°20  d’Alençon qui dispose de chars légers Hotchkiss H-39 et d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P.

Le 20ème CA dispose également du 104ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (104ème RALT) disposant de deux groupes de 155mm équipés de canons de 155 GPFT (Grande Puissance Filloux-Touzard) et de deux groupes de 105mm équipés de canons de 105L Schneider modèle 1936S; des unités du génie, des transmissions, du train, de l’intendance et de santé.

L’armée de l’air détache au profit du 20ème CA, le Groupe Aérien d’Observation 520 équipé de huit Bloch MB-175 de reconnaissance armée, de douze Dewoitine D-720 de coopération et de quinze ANF-Mureaux ANF-123 d’observation et de réglage de tir soit un total de trente-cinq appareils.

-La 12ème Division d’Infanterie Motorisée (12ème DIM) est une solide unité d’active stationnée en temps normal dans la région Champagne (avec un état-major stationné à Chalons en Champagne) qui dispose de deux régiments d’infanterie de ligne (106ème et 150ème RI) et d’un régiment de zouaves (8ème régiment de zouaves); de deux régiments d’artillerie (25ème RAD et 225ème RALD), de la 612ème batterie divisionnaire antichar, du 12ème bataillon de défense antiaérienne, du 19ème bataillon du génie et de diverses unités de soutien.

Elle dispose également du 3ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (3ème GRDI) équipés de chars légers AMX-42 et d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P.

-La 5ème Division d’Infanterie Nord-Africaine (5ème DINA) est une unité de mobilisation qui dispose de trois régiments d’infanterie avec le 8ème régiment de tirailleurs algériens, le 10ème et le 11ème régiment de tirailleurs marocains; deux régiments d’artillerie (22ème RAD et 222ème RALD), de la 605ème batterie divisionnaire antichar nord-africaine, du 605ème bataillon de défense antiaérienne nord-africaine, d’u 69ème bataillon du génie et de diverses unités de soutien.

Elle dispose également du 95ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (95ème GRDI) équipé de chars légers Hotchkiss H-39 et d’automitrailleuses de découverte Panhard AMD 178B à canon de 47mm en attendant la disponibilité d’automitrailleuses puissantes.

22-Armée de terre : armement et matériel (13)

Canon de 120mm modèle 1878 De Bange

Canon de 120mm De Bange modèle 1878

Canon de 120mm De Bange modèle 1878

Ce canon de 120mm à été développé après la défaite de 1870 pour armer les nouveaux forts du système Seré de Rivières. En 1916, il à été modifié pour la traction automobile.

Matériel vétuste, il est mobilisé en septembre 1939 faute de mieux pour équiper les régiments d’artillerie de position (RAP) en l’occurence 80 pièces répartis entre les 150ème 151ème et 156ème (8 pièces chacun), les 161ème et 165ème RAP disposant de 24 pièces, les 169ème et 170ème RAP disposant eux de quatre pièces.

A l’issue de la démobilisation, les régiments maintenus en ligne remisent ces pièces qui sont ferraillées, leur vétusté ainsi qu’un stock d’obus limité rendant peu profitable leur remise en ligne.

Caractéristiques Techniques du canon de 120mm modèle 1878 De Bange

Calibre : 120mm Longueur du tube : 3.25m Poids de la pièce : 2700kg Poids de l’obus 19.2kg Cadence de tir : maximum 5 coups durant douze minutes Portée maximale : environ 11000m Pointage en site -17° à +30° Pointage en azimut : 0°  

Canon de 155C Saint Chamond modèle 1915

Canon de 155mm Saint Chamond modèle 1915

Canon de 155mm Saint Chamond modèle 1915

Comme nous l’avons déjà vu, l’artillerie française entre dans le premier conflit mondial avec un manque cruel de pièces d’artillerie lourde. Après avoir fait feu de tout bois en remettant en service des pièces dépassées, en vidant les forts littoraux ou en désarmant les forts de Verdun, l’artillerie française se voit doter de pièces modernes comme le canon de 155 C  Saint Chamond modèle 1915.

Ce canon dérivé d’une pièce mise au point pour le Mexique est sans être un échec avait des qualités balistiques bien inférieures au canon Schneider notamment une portée inférieure de 2600m ce qui explique qu’il était présent en faible nombre au sein des unités d’artillerie durant le premier conflit mondial. Il allait néanmoins participer à la guerre de Pologne et au second conflit mondial au sein des Régiments d’Artillerie Portée en l’occurence quatre-vingt huit pièces répartis entre sept RAP du Nord-Est.

Ainsi le 150ème RAP dispose de huit pièces, les 159ème 163ème 166ème et 170ème RAP disposent de douze pièces alors que les 160ème et 168ème RAP disposent de seize pièces. Ce canon est également utilisé dans les Régiments d’Artillerie Portée (R.A.P) déployés dans les Alpes à raison de cinquante-deux pièces répartis entre le 154ème RAP (8), le 157ème RAP (4), le 158ème RAP (12), le 162ème RAP (8), le 164ème RAP (12) et le 167ème RAP (8).

Une fois la démobilisation passée, les canons de ce type sont maintenus en service et étaient toujours en ligne en septembre 1948 y compris dans les régiments dissous à l’été 1940 et réactivés huit ans plus tard.

Caractéristiques Techniques du canon de 155C modèle 1915

Calibre : 155mm Poids de la pièce 3400kg Poids de l’obus : 40 à 43kg selon les modèles Longueur de la pièce : 2.51m largeur 1.85 Portée maximale : 7200 à 9800m en fonction du poids de l’obus Pointage en site : 0 à +40° Pointage en azimut : 6° Cadence de tir : 10 coups en 5 minutes Equipe de pièce : inconnue

Canon de 155C Schneider modèle 1917

Canon de 155C Schneider modèle 1917

Canon de 155C Schneider modèle 1917

Comme je l’ai déjà mentionné à plusieurs reprises, la confiance aveugle faite au «75» avant le début du premier conflit mondial handicape sévèrement l’artillerie française qui passe à côté de la possibilité d’adopter des pièces lourdes de siège mais également des pièces puissantes de campagne.

Elle étudie sans les adopter des projets de canons et d’obusiers de 120mm tout comme un obusier de 105 de la firme Schneider. Elle refuse également un obusier de 155mm estimé comme trop lourd pour le tir antipersonnel contre des troupes en campagne et trop léger pour la guerre de siège.

L’échec de la guerre de mouvement de l’été 1914 et la stabilisation du front à l’automne prouve l’inanité de ses conceptions. La guerre des tranchées outre une dépense absolument colossale de munitions nécessite des matériels nouveaux notamment des obusiers pour tirer à contre-pente.

Saint Chamond est le premier à dégainer avec son modèle de 155mm modèle 1915 commandé dès 1914 à 400 exemplaires mais Schneider ne va pas tarder à refaire son retard en présentant un nouvel obusier de 155mm commandé dès le mois de septembre 1915 à 112 exemplaires.

Le canon de Schneider est une vrai réussite qu’il s’agisse du modèle 1915 ou du modèle 1917, le premier tirant avec des douilles, le second avec des gargousses. Pas moins de 1600 canons de ce modèle vont être produits ce qui explique qu’il est encore en service dans l’armée française quand éclate la guerre de Pologne.

Il équipe aussi bien les RAMF (108 exemplaires) que les RAP (24 exemplaires) mais également au sein des RAD qui disposent de deux groupes de 155C généralement équipé de la pièce Schneider, certains RAD notamment les motorisés ont reçu un groupe de 105C à la place d’un des deux groupes de 155C.

Les quatre Régiments d’Artillerie Coloniale (RAC) et les quatre Régiments d’Artillerie Nord-Africain (RANA) disposaient également de deux groupes lourds à trois batteries de quatre Schneider modèle 1917.

Cela nous donne donc en métropole avant la mobilisation de septembre 1939, un total de vingt-quatre groupes pour douze RAD soit un total de soixante-douze batteries et 288 canons. Ce nombre se réduit au printemps 1940 quand le 201ème RALD issu du 1er RAD (15ème DIM) reçoit un groupe de 105C. On trouve également seize groupes pour les RAC et RANA soit un total de 132 canons de 155mm.

Des groupes dispersés existent également dans l’Empire notamment un puis deux groupes au sein du 66ème RAA de la Division d’Oran.

A la mobilisation, les RAD se dédoublent en RALD, les RAC en RAC et RALC, les RANA en RANA et RALNA, les régiments lourds disposant pour la plupart de deux groupes de 155C modèle 1917.

Suite à la démobilisation, ce canon reste en service au sein RAD mais leur place se réduit. En effet, le RAD type 1943 voit l’augmentation du nombre de groupes à six, trois de 75mm, deux de 105mm et un groupe de 155mm, même chose pour les RAC de métropole et les RANA.

Ce canon équipe donc seulement vingt-six régiments d’artillerie de campagne (dix huit RAD, quatre RAC et quatre RANA) avec vingt-six groupes à trois batteries de quatre pièces soit un total de 312 pièces.

Ce canon va être progressivement remplacé par un dérivé modernisé, le 155C modèle 1946S qui va remplacer ce canon dans les RAD, RAC et RANA mais pas dans les unités de position et les unités mobiles de forteresse. Les RALD, RALNA et RALC mobilisés vont pour certains recevoir le 155C modèle 1917 en attendant la disponibilité de pièces modernes.

Caractéristiques Techniques du canon de 155C modèle 1917

Calibre : 155mm Poids de la pièce : 3750kg Poids de l’obus : 40.6 ou 43kg Longueur du tube : 2.33m (15 calibres) Largeur 1.89m Portée maximale : 9900 à 11900m en fonction de l’obus Pointage en site : 0° à +42° Pointage en azimut 6° Cadende de tir : 10 coups par cinq minutes Equipe de pièces : nc

Canon de 155C Schneider modèle 1946

Ce canon est en fait une reprise du modèle 1917. En 1944 se posa la question du remplacement du vénérable canon modèle 1917. Ce canon vieillissait mais était toujours apprécié par ses servants ce qui explique la décision de reprendre la production pour remplacer les pièces les plus anciennes.

Impossible de reprendre la production de la pièce originale mais Schneider soucieux de rentabiliser les machines et ne pas épuiser ses capacités de production _déjà fortement sollicitées_ , elle reprend la production de la pièce en apportant un certain nombre de modifications la rendant plus légère et plus efficace.

Parmi les modifications, on trouve un bouclier plus léger, des roues plus adaptées à la traction automobile rapide et un tube plus long en l’occurence un tube de 21 calibres au lieu de 15.

Adoptée officiellement en janvier 1946, cette pièce rééquipa en priorité les régiments d’artillerie divisionnaire (R.A.D), le conflit éclatant avant que les R.A.P ne reçoivent des pièces.

Caractéristiques Techniques du canon de 155C modèle 1946

Calibre : 155mm Poids de la pièce : 3400kg Poids de l’obus : 44kg (obus explosif) Longueur du tube : 3.255m (21 calibres) Largeur 1.86m Portée maximale : 13250m  Pointage en site : 0° à +45° Pointage en azimut 10° Cadence de tir : 8 coups par cinq minutes Equipe de pièces : huit hommes

Canon de 155L De Bange modèle 1877

Canon de 155mm long De Bange modèle 1877

Canon de 155mm long De Bange modèle 1877

La défaite de 1870 et l’optique de la Revanche pousse la France à investir massivement dans son armement car tout ou presque est à reconstruire. L’une des priorités est l’artillerie et la mise au point de pièces lourdes non pas pour le tir en campagne (une grave lacune de nos armées en 1914) mais pour équiper l’artillerie de siège (attaque des fortifications ennemies) et l’artillerie de place (pour leur défense).

Le projet ouvert par le comité d’artillerie le 2 février 1874 aboutit trois ans plus tard à l’adoption du projet proposé par le capitaine De Bange qui devient donc le 155L modèle 1877, premier canon d’un système complet, le système De Bange qui comptera au final neuf canons allant du 80mm de montagne au monstrueux mortier de siège de 270mm.

En 1914, la pièce De Bange connait enfin son baptême du feu non pas pour défendre les places fortes de l’est mais pour compenser le manque de pièces d’artillerie lourde au sein de nos armées. La  pièce conçu quarante ans plus tôt à encore de beaux restes, rendant hommage à son concepteur mort peu avant le début du premier conflit mondial.

Au cours de celle qui aurait du être la «Der des ders», des pièces plus modernes vont être mises en service mais à la fin du conflit, l’ainé était encore en ligne bien qu’ayant subit des modifications avec un affût rendu plus mobile, l’utilisation d’obus plus puissants lui permettant notamment de passer en terme de portée maximale de 9800 à 11700m.

En dépit de ces efforts de modernisation, la pièce De Bange avait une portée trop limitée pour le tir de contre-batterie et une cadence de tir bien trop faible avec tout juste un coup par minute. Cela ne l’empêche pas d’être toujours en service en septembre 1939 au sein des régiments d’artillerie de position.

Il équipe ainsi sur le front Nord-Est à raison de douze régiments d’artillerie de position qui se répartissent 168 pièces.

Si les 150ème 152ème et 166ème RAP disposent de huit pièces, les 160ème et 170ème RAP disposent de dix pièces alors que le 155ème RAP dispose de douze pièces. Les 159ème 163ème et 168ème RAP disposent eux de seize pièces, les 151ème et 153ème ont eux vingt pièces alors que le 161ème RAP aligne pas moins de vingt-quatre pièces.

Sur le front des Alpes, 137 pièces de ce type sont encore en service en septembre 1939 répartis entre six RAP avec douze canons au sein du 154ème RAP, trente-trois au sein du 157ème RAP, seize au sein du 158ème RAP, douze au sein du 162ème RAP, trente-deux au sein du 164ème RAP et au sein du 167ème RAP.

Ce canon est encore en service en septembre 1948, armant toujours les régiments d’artillerie de position en ligne en dépit d’un âge canonique, une caractéristique commune à de nombreux matériels mis en service par les RAP/RAMF à tel point que les artilleurs de ces régiments se surnommèrent eux même «Les Antiquaires».

Caractéristiques Techniques du canon de 155L modèle 1877

Calibre : 155mm Poids de la pièce : 5700kg Poids de l’obus : 40 à 43kg Longueur du tube : 4.20m Largeur : 1.86m Portée maximale : 10000 à 12700m en fonction du poids de l’obus Pointage en site : 0 à +28° Pointage en azimut : 0° Cadende ce tir : un coup par minute Equipe de pièce : inconnue.

Canon de 155mm modèle 1877/14 Schneider

Canon de 155mm modèle 1877/14

Canon de 155mm modèle 1877/14

Comme nous venons de le voir, le canon de 155L De Bange était une excellente pièce balistiquement parlant. Elle vieillissait cependant et il fallait envisager son remplacement. En 1909, on lança un programme destiné à fournir à l’armée, les pièces à longue portée futures.

Ce programme qui allait donner naissance au remarquable 155 GPF (Grande Puissance Filloux) va également permettre au De Bange de connaître une deuxième carrière en associant le canon modèle 1877 avec un affût à frein et récupérateur, une technique mise au point à la fin du 19ème siècle et qui connu sa première application sur le célébrissime «75» et qui fût à l’origine de l’affaire Dreyfus.

En 1910, la firme Schneider avait présenté au gouvernement espagnol un canon de 150mm issu d’un canon de 152.4mm mis au point pour la Russie tsariste. Testé par la France, il n’est pas adopté comme tel mais son affût va être adopté pour moderniser le 155L modèle 1877 De Bange devenant le 155L modèle 1877/14 dont la production allait se révéler chaotique, la mobilisation ayant perturbé la production des usines.

Il faut ainsi attendre février 1916 pour que les premiers matériels de série sortent d’usine et avril pour que les premiers groupes arrivent sur le front d’abord au sein de l’ALT ou Artillerie Lourde à Tracteurs (treize groupes et 108 pièces) avant que l’arrivée de pièces longues comme le 155 GPF n’entraine leur transfert à l’Artillerie Lourde Hippomobile.

Au final seulement 120 exemplaires sont produits ce qui ne l’empêche d’être encore en service au début de la guerre de Pologne au sein de certains RALH en l’occurence les 112ème, 113ème, 114ème, 116ème et 117ème RALH ainsi que les 110ème et 11ème RALHC soit un total de douze groupes et 96 pièces en ligne auxquelles s’ajoutent huit pièces en service au sein des 154ème et 157ème RAP (quatre pièces chacun).

Si les canons des RAP restent en service, les RALH vont remplacer ce canon par des 155L modèle 1945.

Caractéristiques Techniques du canon de 155L modèle 1877 modifié 1914

Calibre : 155mm Poids de la pièce 7940kg Poids de l’obus : 40 à 43kg selon les modèles Longueur de la pièce : 4.20m largeur 1.56 Portée maximale : 11600 à 13600m en fonction du poids de l’obus Pointage en site : -5° à +40° Pointage en azimut : 5° Cadence de tir : 8 coups par cinq minutes Equipe de pièce : inconnue

21-Armée de terre (60)

Les régiments d’artillerie lourde divisionnaire (RALD)

Comme nous venons de le voir, à la mobilisation d’août/septembre 1948 comme neuf ans plutôt, les Régiments d’Artillerie Divisionnaire du temps de paix se dédoublent, formant deux régiments de guerre, le RAD qui conserve le numéro du RAD du temps de paix et le RALD qui prend comme le numéro celui de son corps d’origine augmenté de 200.

Comme son nom l’indique, le Régiment d’Artillerie Lourde Divisionnaire (R.A.L.D.) récupère les pièces lourdes du RAD du temps de paix en l’occurence les deux groupes de 105mm et le groupe de 155mm.  Cela nous donne l’organisation suivante :

-Un Etat-major avec un poste de commandement, les transmissions, le renseignement et des éclaireurs motocyclistes.

-Une batterie hors-rang (ravitaillement, approvisionnement, dépannage, sanitaire)

-Trois groupes de tir à trois batteries de quatre pièces, chaque groupe disposant d’un état-major, d’une colonne de ravitaillement et de trois batteries de tir.

La mobilisation terminée, on trouve les Régiments d’Artillerie Lourde Divisionnaire suivants au nombre de quarante-trois comme les RAD :

-Le 201ème Régiment d’Artillerie Lourde Divisionnaire est issu du 1er RAD et donc intégré à la 15ème Division d’Infanterie Motorisée.

-Le 203ème Régiment d’Artillerie Lourde Divisionnaire est formé à partir du CMA 16 de Montpelier qui avait également formé le régiment-mère en l’occurence le 3ème RAD, les deux régiments étant intégrés à la 32ème DI.

-Le 204ème Régiment d’Artillerie Lourde Divisionnaire est issu du 4ème RAD et comme lui est intégré à la 14ème DI.

-Le 205ème Régiment d’Artillerie Lourde Divisionnaire est formé par le CMA 24 de Rennes et affecté à la 47ème DI

-Le 207ème Régiment d’Artillerie Lourde Divisionnaire est formé par le CMA 327 de Belfort et intégré à la 20ème DI en compagnie du 7ème RAD.

-Le 208ème Régiment d’Artillerie Lourde Divisionnaire est formé par le CMA 27 de Clermont et issu du 8ème RAD. Il est donc intégré à la 11ème DIM.

-Le 209ème Régiment d’Artillerie Lourde Divisionnaire est formé par le CMA 16 de Montpelier en même temps que le 9ème RAD, les deux régiments intégrant la 66ème DI.

-Le 210ème  Régiment d’Artillerie Lourde Divisionnaire est issu du 10ème RAD de la 19ème DI et formé par le CMA 24 de Rennes et donc intégré à la même division.

-Le 211ème  Régiment d’Artillerie Lourde Divisionnaire est issu du 11ème RAD (5ème DIM) et formé par le CMA 303 de Vernon. Il est donc intégré à la même division.

-Le 212ème  Régiment d’Artillerie Lourde Divisionnaire est issu du 12ème RAD (43ème DI) et formé par le CMA 40 de Neufchâteau. Il est donc intégré à la même division.

-Le 213ème Régiment d’Artillerie Lourde Divisionnaire est issu du 13ème RAD (41ème DI) et formé par le CMA 21 de Paris. Il est donc intégré à la même division.

-Le 214ème Régiment d’Artillerie Lourde Divisionnaire est issu du 14ème RAD (35ème DI) et formé par le CMA 38 de Rochefort. Il est donc intégré à la même division.

-Le 215ème Régiment d’Artillerie Lourde Divisionnaire est issu du 15ème RAD (1ère DIM) et formé par le CMA 1 de Douai, intégrant la même division que le premier nommé.

-Le 216ème Régiment d’Artillerie Lourde Divisionnaire est issu du 16ème RAD de la 25ème DIM et formé par le CMA 2 de Sedan, intégrant la même division que le premier nommé.

-Le 218ème Régiment d’Artillerie Lourde Divisionnaire est issu du 18ème RAD de la 22ème DI et formé par le CMA 11 de Vannes, intégrant la même division que le premier nommé.

-Le 219ème Régiment d’Artillerie Lourde Divisionnaire est issu du 19ème RAD de la 18ème DI et formé par le CMA 9 de Poitiers, intégrant la même division que le premier nommé.

-Le 221ème   Régiment d’Artillerie Lourde Divisionnaire est issu du 21ème RAD de la 24ème DI et formé par le CMA 29 d’Angoulême, il est affecté à la même division.

-Le 222ème  Régiment d’Artillerie Lourde Divisionnaire est issu du 22ème RAD de la 53ème DI et formé par le CMA 9 de Poitiers. Il est affecté à la même division.

-Le 224ème  Régiment d’Artillerie Lourde Divisionnaire est issu du 24ème RAD de la 36ème DI et formé par le CMA 18. Il est affecté à la même division.

-Le 225ème  Régiment d’Artillerie Lourde Divisionnaire est issu du 25ème RAD de la 12ème DIM avec l’aide du CMA 26 de Châlons sur Marne et affecté à la même division.

-Le 226ème  Régiment d’Artillerie Lourde Divisionnaire est issu du 26ème RAD de la 56ème DI. Il est mis sur pied par le CMA 26 de Châlons sur Marne et affecté à la même division.

-Le 227ème  Régiment d’Artillerie Lourde Divisionnaire est issu du 27ème RAD de la 51ème DI. Il est mis sur pied par le CMA 1 de Douai et affecté à la même division.

-Le 228ème  Régiment d’Artillerie Lourde Divisionnaire est issu du 28ème RAD de la 13ème DI. Il est mis sur pied par le CMA 27 de Chaumont et affecté à la même division.

-Le 229ème  Régiment d’Artillerie Lourde Divisionnaire est issu du 29ème RAD de la 4ème DI. Il est mis sur pied par le CMA 2 de Sedan et affecté à la même division.

-Le 230ème  Régiment d’Artillerie Lourde Divisionnaire est issu du 30ème RAD de la 9ème DIM. Il est mis sur pied par le CMA 5 de Orléans et affecté à la même division.

-Le 231ème  Régiment d’Artillerie Lourde Divisionnaire est issu du 31ème RAD de la 7ème DI. Il est mis sur pied par le CMA 4 du Mans et affecté à la même division.

-Le 232ème  Régiment d’Artillerie Lourde Divisionnaire est issu du 32ème RAD de la 10ème DI. Il est mis sur pied par le CMA 21 de Paris et affecté à la même division.

-Le 234ème  Régiment d’Artillerie Lourde Divisionnaire est issu du 34ème RAD de la 2ème DI. Il est mis sur pied par le CMA 23 de Rouen et affecté à la même division.

-Le 235ème  Régiment d’Artillerie Lourde Divisionnaire est issu du 35ème RAD de la 21ème DI. Il est mis sur pied par le CMA 11 de Vannes et affecté à la même division.

-Le 236ème  Régiment d’Artillerie Lourde Divisionnaire est issu du 36ème RAD de la 26ème DI. Il est mis sur pied par le CMA 13 d’Issoire et affecté à la même division.

-Le 237ème  Régiment d’Artillerie Lourde Divisionnaire est issu du 37ème RAD de la 16ème DI. Il est mis sur pied par le CMA 5 de Orléans et affecté à la même division.

-Le 238ème Régiment d’Artillerie Lourde Divisionnsaire est issu du 38ème RAD de la 71ème DI, mis sur pied par le CMA 21 de Paris et donc intégré à la même division

-Le 241ème  Régiment d’Artillerie Lourde Divisionnaire est issu du 41ème RAD de la 23ème DI. Il est mis sur pied par le CMA 29 d’Angoulème et affecté à la même division.

-Le 242ème  Régiment d’Artillerie Lourde Divisionnaire est issu du 42ème RAD de la 3ème DIM. Il est mis sur pied par le CMA 302  de La Fère et affecté à la même division.

-Le 243ème  Régiment d’Artillerie Lourde Divisionnaire est issu du 43ème RAD de la 6ème DI. Il est mis sur pied par le CMA 3 de Caen et affecté à la même division.

-Le 244ème Régiment d’Artillerie Lourde Divisionnaire est issu du 44ème RAD de la 54ème DI. Il est mis sur pied par le CMA 4 du Mans et affecté à la même division

-Le 245ème Régiment d’Artillerie Lourde Divisionnaire est issu du 45ème RAD de la 55ème DI. Il est mis sur pied par le CMA 5 d’Orléans et affecté à la même division

-Le 247ème Régiment d’Artillerie Lourde Divisionnaire est issu du 47ème RAD de la 57ème DI. Il est mis sur pied par le CMA 7 et affecté à la même division.

-Le 248ème  Régiment d’Artillerie Lourde Divisionnaire est issu du 48ème RAD de la 58ème DI. Il est mis sur pied par le CMA 8 de Dijon et affecté à la même division.

-Le 250ème Régiment d’Artillerie Lourde Divisionnaire est issu du 50ème RAD de la 60ème DI. Il est mis sur pied par le CMA 24 de Rennes et affecté à la même division

-Le 251ème Régiment d’Artillerie Lourde Divisionnaire est issu du 51ème RAD de la 61ème DI. Il est mis sur pied par le CMA 11 de Vannes et affecté à la même division

-Le 256ème Régiment d’Artillerie Lourde de Montagne est issu du 56ème RAD de la 31ème DIAlp et mis sur pied par le CMA 16 de Castres et affecté à la même division.

-Le 261ème Régiment d’Artillerie Lourde de Division est issu du 61ème RAD de la 42ème DI et mis sur pied par le CMA 46 de Metz et affecté à la même division.

-Le 289ème Régiment d’Artillerie Lourde Divisionnaire (289ème RALD) est intégré à la 68ème DI. Il est mobilisé au Centre Mobilisateur d’Artillerie n°1 installé à Rambouillet tout comme son régiment-mère, le 89ème RAD.

21-Armée de terre (59)

Les différentes type de régiments et d’unités d’artillerie

Les régiments d’artillerie divisionnaire (RAD)

Ce sont les régiments les plus «connus» des régiments d’artillerie car intégrés aux dix divisions d’infanterie type Nord-Est et aux sept divisions d’infanterie motorisées, nombre qui passe respectivement à neuf et huit, la 11ème DI de Nancy devenant une D.I.M.

L’organisation et l’équipement d’un RAD quelque soit son type est identique qu’il soit hippomobile pour les Divisions type Nord-Est ou automobile pour les D.I.M.

-Un Etat-major avec un poste de commandement, les transmissions, le renseignement et des éclaireurs motocyclistes.

-Une batterie hors-rang (ravitaillement, approvisionnement, dépannage, sanitaire)

-Cinq puis six groupes de tir

Le régiment type 1939 disposait de trois groupes de 75mm et de deux groupes de 155mm ou d’un groupe de 105 et d’un de 155mm, groupes formant ensuite un RAD et un RALD, chaque groupe disposant d’un état-major, d’une colonne de ravitaillement et de trois batteries à quatre pièces.

Le régiment type 1944 dispose lui de trois groupes de 75mm soit 36 pièces, de deux groupes de 105mm soit 24 pièces et un groupe de 155mm soit 12 pièces, le total de canons par RAD atteignant le chiffre appréciable de 72 canons et obusiers.

En août 1948 quand la France entame les prémices de la mobilisation générale (officiellement déclenchée le 5 septembre 1948 à 13.00 heure, heure de Paris), les régiments d’artillerie divisionnaire sont au nombre de dix-huit, dix type hippomobile (neuf DI et une DIAlp) et sept type motorisé (D.I.M) :

-Le 1er Régiment d’Artillerie Divisionnaire d’Auxonne est intégré à la 15ème DIM

-Le 4ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire de Colmar est intégré à la 14ème DI

-Le 8ème  Régiment d’Artillerie Divisionnaire de Nancy est intégré à la 11ème DIM

-Le 10ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire  de Rennes est intégré à la 19ème DI

-Le 11ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire du Vernon est intégré à la  5ème DIM

-Le 12ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire d’Haguenau est intégré à la 43ème DI.

-Le 15ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire de Douai est intégré à la 1ère DIM

-Le 16ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire de Clermont-Ferrand est intégré à la 25ème DIM

-Le 24ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire de Tarbes est intégré à la 36ème DI

-Le 25ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire de Châlons-sur-Marne est intégré à la 12ème DIM

-Le 28ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire de Chaumont est intégré à la 13ème DI
-Le 30ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire d’Orléans est intégré à la 9ème DIM

-Le 32ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire  de Paris est intégré à la 10ème DI

-Le 35ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire  d’Issoire est intégré à la 21ème DI

-Le 41ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire d’Angoulême est intégré à la 23ème DI

-Le 42ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire de La Fère est intégré à la 3ème DIM

-Le 56ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire de Montpelier est le régiment d’artillerie de la 31ème DIAlp

-Le 61ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire de Metz est intégré à la 42ème DI

Dès que la mobilisation est entamée et à l’aide des centres mobilisateurs, les RAD du temps de pais se dédoublent, formant un RAD de guerre qui conserve le numéro du RAD du temps de paix avec trois groupes de 75mm et prend sous son aile une batterie antichar indépendante à 12 canons de 47mm (modèle 1937 ou modèle 1939) affecté à chaque division.

Les deux groupes de 105mm (équipés soit d’obusiers Schneider 105C modèle 1934S ou le Bourges 105C modèle 1935B) et le groupe de 155mm (équipé de canons Schneider 155C modèle 1946S) forment un RALD qui prend le numéro du corps d’origine augmenté de 200 (voir ci-après).

D’autres régiments d’artillerie divisionnaire sont mis sur pied par les Centres Mobilisateurs d’Artillerie pour armer les divisions de série A et les divisions de série B avec généralement du matériel ancien (canons de 75mm modèle 1897 et canons de 155mm Schneider modèle 1917 notamment).

Durant la guerre de Pologne, un total de cinquante et un régiments d’artillerie divisionnaire avaient été mis sur pied (dix-huit d’active et trente-trois de réserve). Quand éclate le second conflit mondial, le nombre est réduit à quarante-quatre (dix-huit d’active existant en juillet 1943 et vingt-six de réserve).

Cette situation s’explique par le nombre de DI plus réduit mobilisées en août 1948, le grand nombre d’unités de l’armée blindée-cavalerie avait réduit la ressource humaine disponible.

A l’issue de la mobilisation, quarante-trois régiments d’artillerie divisionnaire à trois groupes de 75mm et une batterie antichar de 47mm sont sur pieds : (NdA : en bleu, les régiments de mobilisation)

-Le 1er Régiment d’Artillerie Divisionnaire d’Auxonne est le RA de la 15ème DIM

-Le 3ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire est mis sur pied à partir du CMA 16 de Montpelier et rattaché à la 32ème DI

-Le 4ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire de Colmar est intégré à la 14ème DI

-Le 5ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire est mis sur pied à partir du CMA 27 de Chaumont est rattaché à la 47ème DI

-Le 7ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire est mis sur pied à partir du CMA 24 de Rennes est rattaché à la 20ème DI.

-Le 8ème  Régiment d’Artillerie Divisionnaire de Nancy est intégré à la 11ème DIM

-Le 9ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire est mis sur pied à partir du CMA 16 de Castres et affecté à la 66ème DI.

-Le 10ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire  de Rennes est intégré à la 19ème DI

-Le 11ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire du Vernon est le RA de la 5ème DIM

-Le 12ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire d’Haguenau est intégré à la 43ème DI.

-Le 13ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire est mis sur pied à partir du CMA 21 de Paris et affecté à la 41ème DI

-Le 14ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire est mis sur pied à partir du CMA 38 de Rochefort et affecté à la 35ème DI.

-Le 15ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire de Douai est le RA de la 1ère DIM

-Le 16ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire de Clermont-Ferrand est le RA de la 25ème DIM

-Le 18ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire est mis sur pied à partir du CMA 11 de Vannes et affecté à la 22ème DI.

-Le 19ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire est mis sur pied à partir du CMA 9 de Poitiers et affecté à la 18ème DI.

-Le 21ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire est mis sur pied en août 1939 et affecté à la 24ème DI.

-Le 22ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire est mis sur pied à partir du CMA 3 de Caen et affecté à la 53ème DI.

-Le 24ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire de Tarbes est intégré à la 36ème DI

-Le 25ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire de Châlons-sur-Marne de la 12ème DIM

-Le 26ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire est mis sur pied à partir du CMA 26 de Châlons sur Marne et affecté à la 56ème DI

-Le 27ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire est mis sur pied à partir du CMA 1 de Douai et affecté à la 57ème DI

-Le 28ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire de Chaumont est intégré à la 13ème DI

-Le 29ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire est mis sur pied à partir du CMA 2 de Sedan et affecté à la 4ème DI.

-Le 30ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire d’Orléans est le RA de la 9ème DIM

-Le 31ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire est mis sur pied à partir du CMA 2 de Sedan et affecté à la 7ème DI.

-Le 32ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire  de Paris est intégré à la 10ème DI

-Le 34ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire est mis sur pied à partir du CMA 23 de Rouen et affecté à la 2ème DI.

-Le 35ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire  d’Issoire est intégré à la 21ème DI

-Le 36ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire est mis sur pied à partir du CMA 13 d’Issoire et affecté à la 26ème DI

-Le 37ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire est mis sur pied à partir du CMA 8 de Dijon et affecté à la 16ème DI

-Le 38ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire (RAD) est mis sur pied à partir du CMA 21 de Paris et affecté à la 71ème DI.

-Le 41ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire d’Angoulême est intégré à la 23ème DI

-Le 42ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire de La Fère est le RA de la 3ème DIM

-Le 43ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire est mis sur pied à partir du CMA 3 de Caen et affecté à la 6ème DI.

-Le 44ème Régiment d’Artillerie  Divisionnaire est mis sur pied à partir du CMA 4 du Mans et affecté à la 54ème DI.

-Le 45ème Régiment d’Artillerie  Divisionnaire est mis sur pied à partir du CMA 5 d’Orleans et affecté à la 55ème DI.

-Le 47ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire est mis sur pied à partir du CMA 7 de Besançon et rattaché à la 57ème DI.

-Le 48ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire est mis sur pied à partir du CMA 8 de Dijon et rattaché à la 58ème DI.

-Le 50ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire est mis sur pied à partir du CMA 24 de Rennes et rattaché à la 60ème DI.

-Le 51ème  Régiment d’Artillerie  Divisionnaire est mis sur pied à partir du CMA 11 de Vannes et rattaché à la 61ème DI

-Le 56ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire de Montpelier est le régiment d’artillerie de la 31ème DIAlp

-Le 61ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire de Metz est intégré à la 42ème DI

-Le 89ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire (89ème RAD) est intégré à la 68ème DI. Il est mobilisé au Centre Mobilisateur d’Artillerie n°1 installé à Rambouillet.

Si les régiments d’active sont tous équipés de canons de 75mm TAZ modèle 1939 apte aussi bien au tir de campagne qu’au tir antichar, la majorité des régiments de mobilisation doivent se contenter du vénérable modèle 1897 même si toutes les pièces à hayon en bois ont été retirées du service.

Seul une partie des régiments de mobilisation disposent à leur mise sur pied du TAZ, les autres devant le recevoir progressivement dès que les productions de guerre auront atteint leur vitesse de croisière

Neuf régiments d’artillerie de division de mobilisation reçoivent donc le TAZ modèle 1939 en l’occurence le 29ème RAD (4ème DI), 50ème RAD (60ème DI),89ème RAD (68ème DI), 19ème RAD (18ème DI),18ème RAD (22ème DI),51ème RAD (61ème DI),45ème RAD (55ème DI),13ème RAD (41ème DI) et 38ème RAD (71ème DI).

21-Armée de terre (55)

Régiments maintenus après la démobilisation

Tout comme les autres unités de l’armée de terre, l’artillerie réduit drastiquement la voilure au cours de la démobilisation qui s’étend de juin à septembre 1940.

Dans un premier temps, les RALD sont dissous et les RAD regroupent comme avant août 1939 trois  groupes de 75mm et deux batteries lourdes de 105 ou de 155mm, la batterie antichar devenant indépendante.

Certains régiments de mobilisation sont maintenus notamment pour dôtés les DIA d’un régiment d’artillerie moderne, les derniers canons de 65mm antédéluviens étant remplacés par des canons de 75mm.

Canon de 65mm modèle 1906

Canon de 65mm modèle 1906

Des régiments hippomobiles deviennent motorisés notamment ceux des trois divisions de cavalerie qui sont transformées en Division Légère Mécanique.

L’artillerie antiaérienne connait un grand dévellopement, chaque division d’infanterie disposant d’une batterie antiaérienne autonome.

Ainsi au 1er octobre 1940, l’artillerie française à le visage suivant :

Régiments d’artillerie divisionnaire

-Le 1er Régiment d’Artillerie Divisionnaire d’Auxonne est intégré à la 15ème DIM

-Le 4ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire de Colmar est intégré à la 14ème DI

-Le 8ème  Régiment d’Artillerie Divisionnaire de Nancy est intégré à la 11ème DI

-Le 10ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire  de Rennes est intégré à la 19ème DI

-Le 11ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire du Vernon est intégré à la  5ème DIM

-Le 12ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire d’Haguenau est intégré à la 43ème DI.

-Le 15ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire de Douai est intégré à la 1ère DIM

-Le 16ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire de Clermont-Ferrand est intégré à la 25ème DIM

-Le 24ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire de Tarbes est intégré à la 36ème DI

-Le 25ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire de Châlons-sur-Marne est intégré à la 12ème DIM

-Le 28ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire de Chaumont est intégré à la 13ème DI

-Le 30ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire d’Orléans est intégré à la 9ème DIM

-Le 32ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire  de Paris est intégré à la 10ème DI

-Le 35ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire  d’Issoire est intégré à la 21ème DI

-Le 41ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire d’Angoulême est intégré à la 23ème DI
-Le 42ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire de La Fère est intégré à la 3ème DIM

-Le 56ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire de Montpelier est le régiment d’artillerie de la 31ème DIAlp

-Le 61ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire de Metz est intégré à la 42ème DI

Régiments d’Artillerie Lourde à Tracteurs

-Le 101ème RALT est mis sur pied par le CMA 1 de Douai et affecté au 1er Corps d’Armée durant la guerre de Pologne. Il est pérénnisé après la démobilisation

-Le 120ème RALT est mis sur pied par le CMA 60 d’Epinal et affecté au 20ème Corps d’Armée durant la guerre de Pologne. Il est pérénnisé après la démobilisation

Ces deux régiments intègrent la réserve générale et doivent en temps de guerre mettre sur pied trois nouveaux RALT.

Le 119ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs est créé en septembre 1948 avec deux groupes de 105L modèle 1936 et deux groupes de 155L GPF-T pour équiper le 1er CAC. Le 122ème RALT créé peu après et disposant des même armes équipant le 2ème CAC.

Régiments d’Artillerie Lourde Hippomobile

-114ème RALH mis sur pied par le CMA 14 et affecté au 24ème Corps d’Armée durant la guerre de Pologne. Il est pérénnisé après la démobilisation.

-116ème RALH mis sur pied par le CMA 13 et affecté au 13ème Corps d’Armée durant la guerre de Pologne. Il est pérénnisé après la démobilisation

-118ème RALH mis sur pied par le CMA 38 de Rochefort et affecté au 18ème Corps d’Armée durant la guerre de Pologne. Il est pérénnisé après la démobilisation

-149ème RALH : ce régiment est mis sur pied avec deux groupes du 147ème RALH et envoyé au Levant. Il est maintenu après la démobilisation.

A l’exception du dernier régiment nommé, les trois RALH maintenus en ligne rejoignent la réserve générale et doivent en temps de guerre mettre sur pied trois nouveaux RALH.

Régiments d’Artillerie de Montagne

-Le 92ème Régiment d’Artillerie de Montagne est déployé en Corse avec d’abord deux groupes légers puis avec avec deux groupes de 75mm (1er à Bastia et 2ème à Bonifaccio) et deux équipés de canons de 155C (3ème à Ajaccio et 4ème à Porto-Vecchio)

-Le 93ème Régiment d’Artillerie de Montagne de Grenoble est le régiment d’artillerie de la 27ème Division d’Infanterie Alpine

-Le 94ème Régiment d’Artillerie de Montagne de Nice est le régiment d’artillerie de la 29ème DIAlp

Régiments d’artillerie tout-terrain tractés

-Le 71ème régiment d’artillerie tout-terrain tractée de Fontainebleau est le régiment d’artillerie de la 2ème DLM

-Le 72ème régiment d’artillerie tout-terrain tractée de Paris est le régiment d’artillerie de la 3ème Division de Cavalerie qui devient la 5ème DLM.

-Le 73ème régiment d’artillerie tout-terrain tractée de Luneville est le régiment d’artillerie de la 2ème Division de Cavalerie qui devient la 4ème DLM.

-Le 74ème régiment d’artillerie tout-terrain tractée de Verdun est le régiment d’artillerie de la 1ère DLM

-Le 75ème régiment d’artillerie tout-terrain tracté  de Lyon est le régiment d’artillerie de la 1ère Division de Cavalerie qui devient la 3ème DLM.

-305ème régiment d’artillerie tractée tout terrain de Besançon ultérieurement intégré à la 1ère DCr

-309ème régiment d’artillerie tractée tout terrain de Strasbourg ultérieurement intégré à la 2ème Dcr.

-Le 319ème régiment d’artillerie tout-terrain tracté est mis sur pied par le CMA 7/40 et affecté à la 3ème Division Cuirassée de réserve.

-Le 322ème régiment d’artillerie tout-terrain tractée est mis sur pied par le CMA 303 du Vernon et affecté à la 4ème Division Cuirassée de réserve.

21-Armée de terre (50)

Régiments d’Artillerie Lourde Divisionnaire/Régiment d’Artillerie Lourde Nord Africaine

Canon de 155C Schneider modèle 1917, le principal canon des RALD/RALNA en septembre 1939

Canon de 155C Schneider modèle 1917, le principal canon des RALD/RALNA en septembre 1939

Ces régiments sont issus de la division des RAD du temps de paix. Les RAD du temps de guerre conserve les groupes de 75mm, les RALD recevant les deux groupes lourds soient tous les deux équipés de 155mm ou avec un groupe de 105 et un groupe de 155mm. Ils prennent comme numéro celui de leur corps d’origine augmenté de 200.

-Le 201ème Régiment d’Artillerie Lourde Divisionnaire est issu du 1er RAD et donc intégré à la 15ème Division d’Infanterie Motorisée.

-Le 202ème  Régiment d’Artillerie Lourde Divisionnaire est formé ex-nihilo par le CMA 34 de Grenoble et affecté à la 28ème DIAlp

-Le 203ème Régiment d’Artillerie Lourde Divisionnaire est formé à partir du CMA 16 de Montpelier qui avait également formé le régiment-mère en l’occurence le 3ème RAD, les deux régiments étant intégrés à la 32ème DI.

-Le 204ème Régiment d’Artillerie Lourde Divisionnaire est issu du 4ème RAD et comme lui est intégré à la 14ème DI.

-Le 205ème Régiment d’Artillerie Lourde Divisionnaire est formé par le CMA 24 de Rennes et affecté à la 47ème DI

-Le 206ème Régiment d’Artillerie Lourde Nord-Africaine est formé par le CMA 27 de Clermont et rattaché à la 6ème DINA en compagnie du 6ème RANA.

-Le 207ème Régiment d’Artillerie Lourde Divisionnaire est formé par le CMA 327 de Belfort et intégré à la 20ème DI en compagnie du 7ème RAD.

-Le 208ème Régiment d’Artillerie Lourde Divisionnaire est formé par le CMA 27 de Clermont et issu du 8ème RAD. Il est donc intégré à la 11ème DI.

-Le 209ème Régiment d’Artillerie Lourde Divisionnaire est formé par le CMA 16 de Montpelier en même temps que le 9ème RAD, les deux régiments intégrant la 66ème DI.

-Le 210ème  Régiment d’Artillerie Lourde Divisionnaire est issu du 10ème RAD (19ème DI) et formé par le CMA 24 de Rennes et donc intégré à la même division.

-Le 211ème  Régiment d’Artillerie Lourde Divisionnaire est issu du 11ème RAD (5ème DIM) et formé par le CMA 303 de Vernon. Il est donc intégré à la même division.

-Le 212ème  Régiment d’Artillerie Lourde Divisionnaire est issu du 12ème RAD (43ème DI) et formé par le CMA 40 de Neufchâteau. Il est donc intégré à la même division.

-Le 213ème Régiment d’Artillerie Lourde Divisionnaire est issu du 13ème RAD (41ème DI) et formé par le CMA 21 de Paris. Il est donc intégré à la même division.

-Le 214ème Régiment d’Artillerie Lourde Divisionnaire est issu du 14ème RAD (35ème DI) et formé par le CMA 38 de Rochefort. Il est donc intégré à la même division.

-Le 215ème Régiment d’Artillerie Lourde Divisionnaire est issu du 15ème RAD (1ère DIM) et formé par le CMA 1 de Douai, intégrant la même division que le premier nommé.

-Le 216ème Régiment d’Artillerie Lourde Divisionnaire est issu du 16ème RAD de la 25ème DIM et formé par le CMA 2 de Sedan, intégrant la même division que le premier nommé.

-Le 217ème Régiment d’Artillerie Lourde Divisionnaire est issu du 17ème RAD de la 52ème DI et formé par le CMA 2 de Sedan, intégrant la même division que le premier nommé.

-Le 218ème Régiment d’Artillerie Lourde Divisionnaire est issu du 18ème RAD de la 22ème DI et formé par le CMA 11 de Vannes, intégrant la même division que le premier nommé.

-Le 219ème Régiment d’Artillerie Lourde Divisionnaire est issu du 19ème RAD de la 18ème DI et formé par le CMA 9 de Poitiers, intégrant la même division que le premier nommé.

-Le 220ème Régiment d’Artillerie Lourde Nord-Africain est issu du 20ème RAD (3ème DINA). Mis sur pied par le CMA 9 de Poitiers, il est affecté à la même division.

-Le 221ème   Régiment d’Artillerie Lourde Divisionnaire est issu du 21ème RAD de la 24ème DI et formé par le CMA 29 d’Angoulême, il est affecté à la même division.

-Le 222ème  Régiment d’Artillerie Lourde Divisionnaire est issu du 22ème RAD de la 53ème DI et formé par le CMA 9 de Poitiers. Il est affecté à la même division.

-Le 224ème  Régiment d’Artillerie Lourde Divisionnaire est issu du 24ème RAD de la 36ème DI et formé par le CMA 18. Il est affecté à la même division.

-Le 225ème  Régiment d’Artillerie Lourde Divisionnaire est issu du 25ème RAD de la 12ème DIM avec l’aide du CMA 26 de Châlons sur Marne et affecté à la même division.

-Le 226ème  Régiment d’Artillerie Lourde Divisionnaire est issu du 26ème RAD de la 56ème DI. Il est mis sur pied par le CMA 26 de Châlons sur Marne et affecté à la même division.

-Le 227ème  Régiment d’Artillerie Lourde Divisionnaire est issu du 27ème RAD de la 51ème DI. Il est mis sur pied par le CMA 1 de Douai et affecté à la même division.

-Le 228ème  Régiment d’Artillerie Lourde Divisionnaire est issu du 28ème RAD de la 13ème DI. Il est mis sur pied par le CMA 27 de Chaumont et affecté à la même division.

-Le 229ème  Régiment d’Artillerie Lourde Divisionnaire est issu du 29ème RAD de la 14ème DI. Il est mis sur pied par le CMA 2 de Sedan et affecté à la même division.

-Le 230ème  Régiment d’Artillerie Lourde Divisionnaire est issu du 30ème RAD de la 9ème DI. Il est mis sur pied par le CMA 5 de Orléans et affecté à la même division.

-Le 231ème  Régiment d’Artillerie Lourde Divisionnaire est issu du 31ème RAD de la 7ème DI. Il est mis sur pied par le CMA 4 du Mans et affecté à la même division.

-Le 232ème  Régiment d’Artillerie Lourde Divisionnaire est issu du 32ème RAD de la 10ème DI. Il est mis sur pied par le CMA 21 de Paris et affecté à la même division.

-Le 233ème Régiment d’Artillerie Lourde Nord-Africaine est issu du 33ème RANA (4ème DINA). Mis sur pied par le CMA 60 d’Epinal, il est affecté à la même division.

-Le 234ème  Régiment d’Artillerie Lourde Divisionnaire est issu du 34ème RAD de la 2ème DI. Il est mis sur pied par le CMA 23 de Rouen et affecté à la même division.

-Le 235ème  Régiment d’Artillerie Lourde Divisionnaire est issu du 35ème RAD de la 21ème DI. Il est mis sur pied par le CMA 11 de Vannes et affecté à la même division.

-Le 236ème  Régiment d’Artillerie Lourde Divisionnaire est issu du 36ème RAD de la 26ème DI. Il est mis sur pied par le CMA 13 d’Issoire et affecté à la même division.

-Le 237ème  Régiment d’Artillerie Lourde Divisionnaire est issu du 37ème RAD de la 16ème DI. Il est mis sur pied par le CMA 5 de Orléans et affecté à la même division.

-Le 240ème Régiment d’Artillerie Lourde Nord-Africaine est issu du 40ème RANA (2ème DINA) et mis sur pied par le CMA 20 de Nancy et affecté à la même division.

-Le 241ème  Régiment d’Artillerie Lourde Divisionnaire est issu du 41ème RAD de la 23ème DI. Il est mis sur pied par le CMA 29 d’Angoulême et affecté à la même division.

-Le 242ème  Régiment d’Artillerie Lourde Divisionnaire est issu du 42ème RAD de la 3ème DIM. Il est mis sur pied par le CMA 302  de La Fère et affecté à la même division.

-Le 243ème  Régiment d’Artillerie Lourde Divisionnaire est issu du 43ème RAD de la 6ème DI. Il est mis sur pied par le CMA 3 de Caen et affecté à la même division.

-Le 247ème Régiment d’Artillerie Lourde Divisionnaire est issu du 47ème RAD de la 57ème DI. Il est mis sur pied par le CMA 7 et affecté à la même division.

-Le 248ème  Régiment d’Artillerie Lourde Divisionnaire est issu du 48ème RAD de la 58ème DI. Il est mis sur pied par le CMA 8 de Dijon et affecté à la même division.

-Le 254ème Régiment d’Artillerie Lourde Nord-Africaine est issu du 54ème RANA de la 1ère DINA. Mis sur pied par le CMA 14 de Lyon, il est affecté à la même division.

-Le 255ème  Régiment d’Artillerie Lourde Divisionnaire est issu du 55ème RAD de la 45ème DI. Il est mis sur pied par le CMA 25 de Bourges et affecté à la même division.

-Le 256ème Régiment d’Artillerie Lourde de Montagne est issu du 56ème RAD de la 31ème DIAlp et mis sur pied par le CMA 16 de Castres et affecté à la même division.

-Le 258ème Régiment d’Artillerie Lourde de Division est issu du 58ème RAD de la 27ème DIAlp et mis sur pied par le CMA 14 de Lyon et affecté à la même division.

-Le 261ème Régiment d’Artillerie Lourde de Division est issu du 61ème RAD de la 42ème DI et mis sur pied par le CMA 46 de Metz et affecté à la même division.

-Le 262ème Régiment d’Artillerie Lourde d’Armée est formé par le CMA d’Afrique n°2 en septembre 1939 mais dissous dès le mois de janvier, les éléments formant les 289ème et 291ème RALD.

-Le 264ème Régiment d’Artillerie Lourde de Division est issu du 64ème RAD de la 1ère DM et mis sur pied par le CMA 11 de Vannes et affecté à la même division.

-Le 266ème Régiment d’Artillerie Lourde de Division est mis sur pied par le CMA 5 de Orleans et affecté à la 82ème DIA.

-Le 267ème Régiment d’Artillerie Lourde de Division est mis sur pied par le CMA 17 de Toulouse et affecté à 83ème DIA. Il est cependant dissous en novembre 1939 et ses éléments forment le 287ème RALD.

21-Armée de terre (49)

Evolution des structures de l’artillerie française entre septembre 1939 et septembre 1948.

obusier de 105C modèle 1935B

obusier de 105C modèle 1935B

Quand la mobilisation générale est déclenchée le 3 septembre 1939, l’artillerie française connait une spectaculaire mutation avec le dédoublement des Régiments d’Artillerie en régiments légers et lourds, la levée de nouveaux régiments pour équiper les divisions de mobilisation, le dévellopement de l’artillerie antichar et antiaérienne…….. .

A noter que les RAD, les RAC et les RAM reçoivent une batterie d’instruction et d’une batterie autonome antichar de 47mm à douze pièces.

Liste des régiments mis sur pied à la mobilisation de septembre 1939

Régiments d’artillerie divisionnaire

-Le 1er Régiment d’Artillerie Divisionnaire d’Auxonne est le RA de la 15ème DIM

-Le 3ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire est mis sur pied à partir du CMA 16 de Montpelier et rattaché à la 32ème DI

-Le 4ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire de Colmar est intégré à la 14ème DI

-Le 5ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire est mis sur pied à partir du CMA 27 de Chaumont est rattaché à la 47ème DI

-Le 7ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire est mis sur pied à partir du CMA 24 de Rennes est rattaché à la 20ème DI.

-Le 8ème  Régiment d’Artillerie Divisionnaire de Nancy est intégré à la 11ème DI

-Le 9ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire est mis sur pied à partir du CMA 16 de Castres et affecté à la 66ème DI.

-Le 10ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire  de Rennes est intégré à la 19ème DI

-Le 11ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire du Vernon est le RA de la 5ème DIM

-Le 12ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire d’Haguenau est intégré à la 43ème DI.

-Le 13ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire est mis sur pied à partir du CMA 21 de Paris et affecté à la 41ème DI

-Le 14ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire est mis sur pied à partir du CMA 38 de Rochefort et affecté à la 35ème DI.

-Le 15ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire de Douai est le RA de la 1ère DIM

-Le 16ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire de Clermont-Ferrand est le RA de la 25ème DIM

-Le 18ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire est mis sur pied à partir du CMA 11 de Vannes et affecté à la 22ème DI.

-Le 19ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire est mis sur pied à partir du CMA 9 de Poitiers et affecté à la 18ème DI.

-Le 21ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire est mis sur pied en août 1939 et affecté à la 24ème DI.

-Le 22ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire est mis sur pied à partir du CMA 3 de Caen et affecté à la 53ème DI.

-Le 24ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire de Tarbes est intégré à la 36ème DI

-Le 25ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire de Châlons-sur-Marne de la 12ème DIM

-Le 26ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire est mis sur pied à partir du CMA 26 de Châlons sur Marne et affecté à la 56ème DI

-Le 27ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire est mis sur pied à partir du CMA 1 de Douai et affecté à la 57ème DI

-Le 28ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire de Chaumont est intégré à la 13ème DI

-Le 29ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire est mis sur pied à partir du CMA 2 de Sedan et affecté à la 4ème DI.

-Le 30ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire d’Orléans est le RA de la 9ème DIM

-Le 31ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire est mis sur pied à partir du CMA 2 de Sedan et affecté à la 7ème DI.

-Le 32ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire  de Paris est intégré à la 10ème DI
-Le 34ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire est mis sur pied à partir du CMA 23 de Rouen et affecté à la 2ème DI.

-Le 35ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire  d’Issoire est intégré à la 21ème DI

-Le 36ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire est mis sur pied à partir du CMA 13 d’Issoire et affecté à la 26ème DI

-Le 37ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire est mis sur pied à partir du CMA 8 de Dijon et affecté à la 16ème DI

-Le 38ème Régiment d’Artillerie Mixte Divisionnaire (RAMD) est mis sur pied à partir du CMA 21 de Paris et affecté à la 71ème DI.

-Le 41ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire d’Angoulême est intégré à la 23ème DI

-Le 42ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire de La Fère est le RA de la 3ème DIM

-Le 43ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire est mis sur pied à partir du CMA 3 de Caen et affecté à la 6ème DI.

-Le 44ème Régiment d’Artillerie Mixte Divisionnaire est mis sur pied à partir du CMA 4 du Mans et affecté à la 54ème DI.

-Le 45ème Régiment d’Artillerie Mixte Divisionnaire est mis sur pied à partir du CMA 5 d’Orleans et affecté à la 55ème DI.

-Le 47ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire est mis sur pied à partir du CMA 7 de Besançon et rattaché à la 57ème DI.

-Le 48ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire est mis sur pied à partir du CMA 8 de Dijon et rattaché à la 58ème DI.

-Le 50ème Régiment d’Artillerie Mixte Divisionnaire est mis sur pied à partir du CMA 24 de Rennes et rattaché à la 60ème DI.

-Le 51ème  Régiment d’Artillerie Mixte Divisionnaire est mis sur pied à partir du CMA 11 de Vannes et rattaché à la 61ème DI

-Le 52ème  Régiment d’Artillerie Mixte Divisionnaire est mis sur pied à partir du CMA 29 d’Angoulême et rattaché à la 62ème DI

-Le 53ème  Régiment d’Artillerie Mixte Divisionnaire est mis sur pied à partir du CMA 13 d’Issoire et rattaché à la 63ème DI.

-Le 55ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire est mis sur pied par le CMA 5 d’Orléans et rattaché à la 45ème DI.

-Le 56ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire de Montpelier est le régiment d’artillerie de la 31ème DIAlp

-Le 57ème Régiment d’Artillerie Mixte Divisionnaire est mis sur pied à partir du CMA 17 de Toulouse et affecté à la 67ème DI

-Le 58ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire est mis sur pied à partir du CMA 14 de Lyon et affecté à la 27ème DIAlp

-Le 61ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire de Metz est intégré à la 42ème DI

-Le 68ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire est mis sur pied par le Centre Mobilisateur d’Artillerie n°20 de Nancy et affecté à la 70ème Division d’Infanterie.

-Le 89ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire est mis sur pied par le CMA 24 de Rennes et affecté à la 68ème DI.

-Le 91ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire est mis sur pied par le CMA 4 du Mans et affecté à la 44ème DI.

-Le 329ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire est mis sur pied par le CMA 303 du Vernon et affecté au Corps de Cavalerie

21-Armée de terre (47)

Les régiments d’artillerie

Préambule : la situation de l’artillerie française en septembre 1939

«L’artillerie conquiert et l’infanterie occupe» tel était le crédo du général Pétain qui reprit en main l’armée française après la sanglante offensive du Chemin des Dames d’avril 1917 qui entraina une série de mutineries. Celui qui avait déclaré au mépris de la doxa antérieure au premier conflit mondial que «le feu tue» renforça donc la position de l’artillerie française.

Cette dernière était entrée en guerre en août 1914 mal préparée à un conflit moderne. Confiant dans les qualités du «75», elle avait négligée le dévellopement des pièces d’artillerie lourde ce qui l’obligea à faire feu de tout bois pour compenser une nette infériorité vis à vis de l’artillerie allemande généreusement dotée par les aciéries Krupp en désarmant les forts de Verdun, en vidant les forts littoraux de pièces anciennes et difficilement utilisable sur le front terrestre ou en récupérant des pièces de marine en attendant des pièces lourdes spécifiquement dévellopées pour elle.

Comme les autres armes de l’armée de terre, l’artillerie se rallie à la tactique défensive. Le matériel pléthorique, les crédits fameliques explique la persistance d’un matériel ancien comme le canon de 75mm modèle 1897 qui est présent en septembre 1939 dans sa version à affût pneumatique mais également avec des roues en bois pour les régiments d’artillerie hippomobile.

Les pièces d’artillerie les plus lourdes sont également anciennes, tout remontant au premier conflit mondial. Il faut attendre la fin des années trente pour que de nouveaux canons entrent en service notamment un obusier de 105mm réclamé depuis le début du siècle !

En septembre 1939, l’artillerie française affiche le visage suivant :

*Chaque division d’infanterie type Nord-Est dispose d’un régiment d’artillerie divisionnaire à trois groupes de 75mm modèle 1897 et deux groupes de 155mm modèle 1917 :

-Le 4ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire de Colmar est intégré à la 14ème DI

-Le 8ème  Régiment d’Artillerie Divisionnaire de Nancy est intégré à la 11ème DI qui devenant motorisée, le 8ème RAD devenant un régiment motorisé.

-Le 10ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire  de Rennes est intégré à la 19ème DI

-Le 12ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire d’Haguenau est intégré à la 43ème DI.

-Le 24ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire de Tarbes est intégré à la 36ème DI

-Le 28ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire de Chaumont est intégré à la 13ème DI

-Le 32ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire  de Paris est intégré à la 10ème DI

-Le 35ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire  d’Issoire est intégré à la 21ème DI

-Le 41ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire d’Angoulême est intégré à la 23ème DI

-Le 61ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire de Metz est intégré à la 42ème DI

A la mobilisation, ces régiments se dédoublent avec un RAD s’occupant des canons de 75mm et un RALD s’occupant des canons de 155mm

*Les Divisions d’Infanterie Motorisée (DIM) disposent eux aussi d’un régiment d’artillerie divisionnaire qui lui dispose de trois groupes de 75mm, d’un groupe de 105mm et d’un groupe de 155mm :

-Le 1er Régiment d’Artillerie Divisionnaire d’Auxonne est le RA de la 15ème DIM

-Le 11ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire du Vernon est le RA de la 5ème DIM

-Le 15ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire de Douai est le RA de la 1ère DIM

-Le 16ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire de Clermont-Ferrand est le RA de la 25ème DIM

-Le 25ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire de Châlons-sur-Marne de la 12ème DIM

-Le 30ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire d’Orléans est le RA de la 9ème DIM

-Le 42ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire de La Fère est le RA de la 3ème DIM

A la mobilisation, ces régiments se dédoublent avec un RAD s’occupant des canons de 75mm et un RALD s’occupant des canons de 105mm et de 155mm.

*Les Divisions d’Infanterie Alpine disposent d’un Régiment d’Artillerie de Montagne (RAM) pour deux d’entre elles et un Régiment d’Artillerie Divisionnaire pour la troisième.

-Le 93ème Régiment d’Artillerie de Montagne de Grenoble est le régiment d’artillerie de la 27ème Division d’Infanterie Alpine

-Le 94ème Régiment d’Artillerie de Montagne de Nice est le régiment d’artillerie de la 29ème DIAlp

-Le 56ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire de Montpelier est le régiment d’artillerie de la 31ème DIAlp.

Les deux régiments d’artillerie de montagne ne comprennent que deux groupes légers à deux batteries de canons de 75 mm de montagne Schneider modèle 1928 et un groupe lourd à deux batteries de canons de 155 mm modèle 1917.

Le 56ème régiment d’artillerie divisionnaire est organisé comme un RAD classique à cinq groupes mais l’un des trois groupes de 75mm est équipé de canons de 75mm de montagne.

Outre ces vingt régiments intégrés aux DI, DIM et DIAlp, on trouve des régiments d’artillerie antiaérienne et des régiments d’artillerie dit de réserve générale :

-La 31ème brigade de défense contre-avions de Paris regroupe trois régiments d’artillerie antiaériens, les 401ème, 404ème et 406ème régiments stationnés respectivement à Paris, Tours et Laon.

-La 32ème brigade de défense contre avions de Dijon regroupe trois régiments antiaériens, les 402ème, 403ème et 405ème régiments stationnés respectivement à Metz, Toul et Sathonay.