Le Conflit (125) Europe Occidentale (90)

Phase II : les américains (et les français) passent à l’action

Le Groupe d’Armées n°2 lui entre en action le 19 juin 1951 après une première journée à fixer les allemands par de violents bombardements aériens et des tirs flash d’artillerie pour faire croire à l’ennemi que l’assaut est imminent ce qui doit empêcher tout transfert d’unités vers l’ouest.

De toute façon même si la partie orientale du front avait été calme, les allemands connaissent parfaitement leur affaire et n’auraient pas tenté un hasardeux transfert vers l’ouest pour faciliter une éventuelle avancée alliée bien plus directe vers le Vaterland.

Le 3rd Army Corps (US) est le premier corps d’armée engagé via la 24th Infantry Division (US) qui tape sur la 64.ID. L’offensive américaine est un échec, la division allemande si elle est affaiblie est loin d’être éliminée.

Très vite il faut songer à engager la 58th Infantry Division (US) qui doit faire face à une contre-attaque des allemands qui bénéficient du soutien d’un Kampfgruppe fournit par la 8.PzD. C’est un échec mais les alliés sont vaccinés à l’idée d’une offensive orientale facile.

Heureusement pour les alliés et malheureusement pour les allemands, cela se passe mieux pour le 8th Army Corps (US) qui ne fait aucun cadeau à la 66.ID. Cette dernière cesse très vite d’exister comme entité constituée. Seuls des éléments éparts résistent plus ou moins fermement peut être inspirés par la 64.ID voir par des initiatives individuelles.

La 52th Infantry Division (US) tape dans le secteur de la 354.ID. Les débuts sont poussifs malgré la présence de chars lourds M-26 Pershing et de chasseurs de chars M-36. Il semble qu’il y ait eut des problèmes de coordination entre l’aviation, l’artillerie et les troupes au sol dont profitèrent les allemands qui collèrent aux troupes américaines, privant le G.I de précieux moyens d’appui (même si à l’époque la volonté d’éviter les friendly fires n’était pas aussi évidente qu’aujourd’hui).

Il faut attendre la fin d’après midi pour que l’offensive américaine soit considérée comme victorieuse. Dès le lendemain, les autres divisions américaines sont engagées notamment dans les secteurs des 8ème et 12ème CA avec les derniers éléments de la 58ème et de la 42ème DI qui va aider la 1ère DI, la célèbre «Big Red One».

Dans le secteur du 12ème CA, la 38ème DI est engagée pour consolider la tête de pont et préparer l’introduction à J+5/7 des deux divisions blindées américaines (1st AD qui dépendait du 3rd Army Corps et 10th AD au sein du 12th Army Corps).

Les opérations majeures de combat vont continuer jusqu’au 23 juin 1951. Les divisions allemandes sont affaiblies mais ont pu se replier en bon ordre vers la ligne ATTILA où ils attendent de pied ferme les alliés en espérant l’arrivée de renforts venus d’Allemagne puisque la rumeur court que des unités de l’opération FRIEDRICH ont été retirées du front pour effectuer un gigantesque et peut être inutile basculement vers l’ouest (NdA Cette rumeur est effectivement vrai, un Panzerkorps et un S.S Panzerkorps ont reçu l’ordre de regagner l’Europe Occidentale le plus vite possible).

Bien entendu et peut être plus encore que leurs alliés européens, les américains font confiance dans leur puissance aérienne pour remporter le combat.

Les moyens aériens américains déployés sur le continent sont regroupés sous l’autorité de la 9th Air Force (9ème Force Aérienne), l’une des deux entités avec la 8th Air Force sous l’autorité de l’United State Air Forces in Europe (USAFE).

Toutes les unités de la 9th AF ne participent pas aux premiers combats de l’opération AVALANCHE pour ménager un outil qui certes va grandir mais qui pourraient être amené à être engagé ailleurs sans oublier des contraintes logistiques et de saturation des aérodromes.

Comme le dira un aviateur anonyme «Heureusement que la Luftwaffe était affaiblie parce qu’elle aurait pu faire de jolis cartons».

Le 70th Fighter Wing qui disposait de quatre groupes de Republic P-47 Thunderbolt engage deux d’entre-eux (48th et 474th Fighter Group), les deux autres (367 et 371th Fighter Group) étant conservés en réserve.

Bien que The Jug (La Cruche pour sa forme) soit plus à l’aise pour les missions de chasse-bombardement, il mena des missions de supériorité aérienne pour chasser la Luftwaffe de la zone des combats, d’autres P-47 étant chargés stricto sensu des missions de chasse-bombardement.

Le 84th Fighter Wing disposait lui aussi de quatre groupes de chasse équipés non pas de P-47 mais de Bell P-39 Airacobra. Seuls les 50th et 406th Fighter Group sont engagés dès le 19 juin pour mener de véritables missions de chasse-bombardement avec son canon de 37mm, des bombes et des roquettes air-sol. Par la suite les 404th et 405th Fighter Group seront engagés pour appuyer les troupes au sol.

Aux côtés des quatre groupes de chasse, les américains vont déployer pas moins de cinq wings de bombardement et d’attaque.

Le 2nd Combat Bombardement Wing (2nd CBW) vole sur North American B-25 Mitchell, un bombardier médian bimoteur que la France connait bien pour l’avoir choisit pour remplacer les DB-7 et autres Glenn-Martin.

Ce wing se compose de trois groupes (389th 445th 453th CBG) et contrairement aux unités de chasse ils vont être tous engagés, se relayant pour maintenir les allemands sous pression. A la différence des chasseurs-bombardiers monomoteurs, les bimoteurs Mitchelle menaient surtout des missions de bombardement de zone avec le aussi célèbre que moyennement efficace carpet bombing.

Le 20th Combat Bombardement Wing (20th CBW) comprend lui aussi trois groupes (93th 446th 448th CBG) mais ils volent sur le rival du Mitchell, le Martin B-26 Marauder surnommé the widow maker (le faiseur de veuves) car comme le Léo 451 il ne pardonne pas facilement les erreurs de vol.

A la différence du 2nd CBW, le 20th CBW ne va engager que le 93th CBG durant les premières opérations d’appui de l’opération AVALANCHE, laissant les deux autres sur la réserve au grand dam de pilotes qui voulaient en découdre. Ce choix est probablement plus logistique que réellement opérationnel.

Le 99th Combat Attack Wing (99th CAW) était équipé de trois groupes d’attaque, les 344th 391st 394th Attack Group voulant sur Douglas A-26 Invader, un bimoteur d’attaque. Les deux premiers groupes seulement sont engagés pour la simple et bonne raison que le troisième groupe n’est arrivé que depuis deux semaines.

Pour faciliter la mise en place, des pilotes du 394th AG seront détachés comme observateurs lors des missions, à charge pour eux de transmettre à leurs camarades les informations recueillies et leur ressenti de professionnels des missions de combat.

Deux wings de chasse-bombardement et d’attaque sont également déployés, des wings également équipés de P-47 Thunderbolt. On trouve ainsi le 97th Combat Attack Wing (97th CAW) avec les 397th 409th 401th Attack Group ainsi que le 98th Combat Attack Wing (98th CAW) qui disposait des 322nd 323rd et 349th Attack Group.

Sur ces six groupes, quatre seulement sont engagés pour les mêmes raisons que le 394th AG à savoir une arrivée tardive, la 9th AF conservant en réserve les deux unités les plus novices à savoir les 349th et 410th AG.

La 4ème Armée Française doit s’occuper des deux unités du 3.AK (72 et 275.ID). Deux ou plutôt trois divisions puisque la 3ème division de Chasseurs s’est déployée en toute discrétion échappant aux yeux et aux oreilles des SR alliés.

Pour renforcer son appui-feu elle bénéficie du soutien supplémentaire de deux régiments de la Réserve Générale en l’occurrence le 356ème RALT (54 canons de 105L modèle 1936S) et le 364ème RALP (54 canons de 155L modèle GPF-T)

La 4ème DIC s’occupe de la 72.ID. Très vite les coloniaux submergent une unité passablement démotivée. Elle ne cède pas pour la simple et bonne raison qu’un Kampfgruppe de la 10.PzD s’est déployé pour corseter le dispositif allemand et éviter toute débandade. L’engagement des 22ème et 53ème DI est différé le temps d’y voir plus clair.

La 22ème DI est déployée sur de nouvelles positions du 20 au 23 juin, la 53ème DI du 24 au 27 juin sans que les allemands ne soient en mesure de s’y opposer en raison de la quasi débandade des troupes allemandes et surtout de la garde vigilante de l’artillerie (très sollicitée par les troupes au sol) et de l’aviation (qui était tout aussi vigilante que l’artillerie).

La 3ème Division de Chasseurs (3.SchutzenDivision) est attaquée par la 45ème DI. Les combats sont équilibrés mais clairement le temps joue clairement pour les français qui prévoient d’engager la 2ème DIT à J+2 et la 2ème DINA à J+4.

Finalement le mauvais temps entraine deux jours de retard heureusement sans conséquences. La 2ème DIT monte en ligne le 22 juin, devant repousser quelques attaques allemandes pour s’installer en première ligne. La 2ème DINA se déploie du 24 au 26 juin 1951.

La 275.ID bénéficie de la sollicitude de la 6ème DINA. Les combats sont durs, violents, impitoyables même. Des tirailleurs capturés sont sommairement exécutés ce qui ne poussera pas les soldats français à se comporter comme des gentilhommes vis à vis des prisonniers de guerre allemands, certains étant exécutés d’autres gravement blessés étant laissés sans soins. La division allemande est très affaiblie mais pas vraiment détruite.

La 8ème DINA monte en ligne le 23 juin, la 52ème DI monte en ligne le 25 juin, permettant de chasser les dernières troupes allemandes. Les survivants des différentes grandes unités allemandes se replient sur la ligne ATTILA où ils sont bien décidés à attendre les alliés de pied ferme.

Au soir du 19 juin, la 4ème Armée Française est loin d’avoir submergé le 3.AK mais comme ailleurs le temps jouait en faveur pour les alliés qui ne veulent pas se précipiter et provoquer des pertes évitables.

L’appui aérien est assurée par des unités aériennes françaises et polonaises, des unités de chasse, de bombardement et de reconnaissance.

La couverture aérienne est assurée par la 14ème Escadre de Chasse «Auvergne» qui comme les autres EC dispose de trois groupes de chasse monomoteur (GC I/14 «Aubrac» GC II/14 «Bourbonnais» et GC III/14 «Cantal»), groupes volant respectivement sur Arsenal VG-40bis, Arsenal VG-36 et Arsenal VG-36. Le GC IV/14 «Allier» volait lui sur Bréguet Br700C2.

Ces quatre groupes vont mener des missions de supériorité aérienne, d’interception et de chasse-bombardement avec bombes et roquettes, la «14» étant connue pour être particulièrement agressive ce qui la faisait redouter par ses ennemis et provoquait des pertes que certains estimaient évitables.

Aux côtés de la 14ème EC, on trouve également la 1ère Escadre de Chasse Polonaise appelée également 21ème EC. Celle-ci comprend quatre groupes de chasse (GC I/21 «Varsovie» GC II/21 «Szcezin» GC III/21 «Wilno» GC IV/21 «Lublin») volant sur Supermarine Spitfire Mk IX. Certains pilotes polonais regrettaient néanmoins de ne pas avoir été chargés de couvrir les corps d’armée polonais déployés plus à l’ouest.

L’appui-feu est principalement assuré par la 42ème Escadre de Bombardement en Piqué (42ème EBp) qui dispose de trois groupes volant sur des Loire-Nieuport LN-435,évolution du LN-430 qui lui même était la version terrestre d’un bombardier en piqué embarqué, le LN-420.

L’action de la 42ème EBp est relayée par la 47ème Escadre de Bombardement Médian (47ème EBM) qui comprend trois groupes, les GB I/47 et III/47 volant sur Amiot 371, le GB II/47 volant encore sur Amiot 356 pour des missions de frappe dans la profondeur, des missions d’interdiction.

Tout comme dans le domaine de la chasse, les polonais sont présents dans le domaine du bombardement avec la 37ème Escadre de Bombardement Léger (37ème EBLg) qui dispose pour deux groupes de Douglas A-20 Havoc (GB I/37 «Poméranie» GB II/37 «Silésie») et pour le troisième, le GB III/37 «Grande Pologne» de Douglas DB-7D en voie d’obsolescence.

La reconnaissance est assurée par les unités de la 47ème Escadre de Reconnaissance Tactique (47ème ERT) fournissant aux différents EACA des groupes occasionnels clés en main avec des Bloch MB-176, des Bloch MB-175, des Dewoitine D-720 et des ANF-Les Mureaux ANF-123. Leur action est relayée par les GR «Cracovie» et GR «Poznan» volant sur Bloch MB-176.

La 6ème Armée Française doit s’occuper de deux corps d’armée soit cinq divisions considérées comme solides et résilientes. En plus de ses propres moyens elle bénéficie du renfort de deux régiments de la Réserve Générale et de deux bataillons de lance-roquettes multiples.

Il s’agit du 357ème RALT avec ses 54 canons de 105L modèle 1941T et du 194ème RALP avec ses 24 canons de 220L modèle 1950 mais aussi des deux bataillons du 700ème RLRM.

Chose étonnant c’est le seul régiment qui est déployé en bloc au sein d’une armée, les autres unités étant dispersées au sein des différents corps d’armée à croire qu’il s’agissait tout autant d’une utilisation opérationnelle que d’une évaluation pour choisir le meilleur modus operandi.

La 31ème Division Alpine (31ème DIAlp) est la première à attaquer la 34.ID. Très vite les «hommes à la tarte» prennent le dessus sur des troupes allemandes qui restent cependant menaçantes, quelques contre-attaques locales et brutales obligent les chasseurs alpins à rester prudents.

De plus des informations remontant des premières lignes montrent l’engagement de la 17ème division de grenadiers S.S, une division de recrutement galicien. Cela évite toute panique.

Plus grave des rumeurs annonçant l’arrivée de plusieurs divisions fraiches. En attendant d’en savoir plus, le 34ème Corps d’Armée est mis en alerte pour faire face à toute éventualité.

Dans la nuit du 19 au 20 juin 1951, les chasseurs alpins élargissent leur tête de pont pour faciliter l’introduction des deux autres divisions du 9ème CA. La 32ème DI est engagée du 20 au 22 juin en devant repousser plusieurs contre-attaques de la 17ème division de grenadiers S.S.

En revanche pas de traces des divisions supplémentaires dont on soupçonnait la présence. La 13ème DI peut monter en ligne quasiment dans un fauteuil du 23 au 25 juin 1951.

La 36.ID doit encaisser l’assaut de la 35ème DI. La division qui s’était illustrée deux ans plus tôt en reprenant Troyes durant la Campagne de France. Les vétérans de cette bataille et les nouveaux venus bousculent la division allemande qui peine à encaisser l’énergie cinétique du choc. Elle conserve cependant sa cohésion et évite ainsi la désintégration.

La 40ème DI monte en ligne le 21 juin 1951, mettant deux jours à s’installer soit jusqu’au 22. Le lendemain 23 juin c’est la 1ère DIT (1ère Division d’Infanterie Tchécoslovaque) qui monte en ligne, son déploiement s’achevant dès le 25 juin 1951.

Enfin la 43ème DI attaque la 44.ID. Cette dernière est la plus faible des trois divisions du 16.AK. La 27ème DIAlp et la 54ème DI elles fixent les deux autres divisions (40 et 50.ID), la première journée se termine sur un match nul si je devais prendre une métaphore footballistique.

A l’aube, le 20 juin 1951 les allemands contre-attaquent. Les français sont d’abord surpris mais se ressaisissent très vite. Les allemands doivent très vite battre en retraite, les trois divisions formant des groupements tactiques qui tiennent tant bien que mal le front. La 27ème DIAlp est engagée les 21 et 22 juin, la 54ème DI monte elle en ligne les 23 et 24 juin 1951.

Clairement (bis) quand la nuit tombe le 19 juin 1951 le GA n°2 à pris le dessus sur le Heeresgruppe F et pense que le plus dur est fait. Ils vont très vite se rendre compte que la partie est loin d’être gagnée.

La 6ème Armée Française bénéficie naturellement d’un solide appui aérien fournit par la France mais aussi par les tchécoslovaques.

La couverture aérienne et les interceptions sont menées par la 15ème Escadre de Chasse «Gascogne» qui comme les autres EC disposaient de trois groupes monomoteurs et d’un groupe bimoteur.

Comme la «14» l’équipement n’est pas homogène puisque si les GC I/15 «Quercy» et GC II/15 «Armagnac» volent sur l’Arsenal VG-36 le GC III/15 «Medoc» vole sur Arsenal VG-39. Le GC IV/15 «Béarn» vole lui sur Bréguet Br700C2, la version chasse lourde de la famille Br690.

Son action est relayée par la 1ère Escadre de Chasse Tchécoslovaque (1ère ECT) qui est aussi connue sous le nom de 22ème EC. Elle dispose de seulement trois groupes, les GC I/22 «Cechy» GC II/22 «Rus» et GC III/22 «Karpathy» qui volent sur Supermarine Spitfire Mk IX.

Dans le domaine du bombardement les tchécoslovaques sont encore là avec leur 50ème Escadre de Bombardement Médian (50ème EBM). Appelée également 1ère Escadre de Bombardement Tchécoslovaque (1ère EBT) elle disposait de trois groupes d’Amiot 351 (en attendant le Amiot 371 Berry), des groupes portant les noms de ville tchécoslovaques en l’occurence les GB I/50 «Praha» (Prague), GB II/50 «Bracislava» (Bratislava) et GB III/50 «Liberec» (Liberec).

Avec ce rutilant bimoteur qui est lui aussi en fin de carrière, les tchécoslovaques mènent des missions de frappe dans la profondeur, d’interdiction voir de bombardement quasiment stratégique en frappant l’Allemagne dans l’espoir de bloquer renforts et ravitaillement sur la rive droite du Rhin.

Les bombardiers français sont également là avec pas moins de trois escadres mais pour des missions différentes.

On trouve tout d’abord la 41ème Escadre de Bombardement d’Assaut (41ème EBA) qui dispose de trois groupes volant sur Bréguet Br697, l’ultime évolution du Bréguet Br690. Ils vont bombarder la ligne de contact et les arrières immédiats du front.

L’action de la 41ème EBA est relayée par celle de la 62ème Escadre de Bombardement Léger (62ème EBLg) qui à troqué ses appareils d’origine (Glenn-Martin 167 et 187F) par des Martin B-26 Marauder, des appareils qui comme nous le savons ne pardonnent rien. Pas étonnant que les pilotes de ces unités se considéraient comme les meilleurs ce que les autres leur déniait bien entendu.

Enfin la 11ème EBM mène des missions de bombardement quasiment stratégique avec non pas trois groupes mais deux. En effet le GB I/11 était inactif (sa réactivation n’était pas prévue à l’époque) ne laissant que les GB II/11 et GB III/11 volant sur Lioré et Olivier Léo 458bis.

Les missions de reconnaissance sont menées également par la 47ème ERT et par deux groupes de reconnaissance tchécoslovaques, les GR I/51 et GR II/51 volant sur Bloch MB-176.