Organisation
Organisation après mobilisation
-Un état-major
-Commandement de la chasse

Focke-Wulf Fw-190D-9
-1er régiment de chasse : un squadron de Messerschmitt Me-109F, un squadron de Messerschmitt Me-109G, un squadron de Messerschmitt Me-110 et un squadron de Focke-Wulf Fw-190D

Reggiane Re-2000
-2ème régiment de chasse : un squadron de Reggiane Re-2000, un squadron de MAVAG Heja, un squadron de Messerschmitt Me-109F et un squadron de Messerschmitt Me-110

MAVAG Héjà
-3ème régiment de chasse : un squadron de Focke-Wulf Fw-190D, un squadron de Reggiane Re-2000, un squadron de MAVAG Heja et un squadron de Messerschmitt Me-109F

Messerschmitt Me-109G
-4ème régiment de chasse : un squadron de Messerschmitt Me-109G, un squadron de Reggiane Re-2000, deux squadrons de MAVAG Héja

Messerschmitt Me-109F-2
-5ème régiment de chasse : un squadron de Messerschmitt Me-109F et trois squadrons de Reggiane Re-2000.
-Commandement du bombardement

Heinkel He-111
-1er régiment de bombardement : un squadron de Heinkel He-111, un squadron de Junkers Ju-88E, un squadron de Dornier Do-17 et un squadron de Caproni Ca-135

Junkers Ju-87
-2ème régiment de bombardement : un squadron de Junkers Ju-87A/B, un squadron de Fiat BR-20, un squadron de Dornier Do-17 et un squadron de Junkers Ju-188
-3ème régiment de bombardement : un squadron de Heinkel He-111, un squadron de Dornier Do-217, un squadron de Junkers Ju-88E et un squadron de Fiat BR-20
-4ème régiment de bombardement : un squadron de Dornier Do-17, un squadron de Caproni Ca-313 et de Caproni Ca-135, un squadron de Junkers Ju-188 et un squadron de Dornier Do-217
-Commandement de la reconnaissance et de la coopération

Junkers Ju-88 en vol
-1er régiment de reconnaissance et de coopération : un squadron de Junkers Ju-88R, un squadron de Focke-Wulf Fw-189 et un squadron de Fieseler Fi-156

Junkers Ju-86
-2ème régiment de reconnaissance et de coopération : un squadron de Junkers Ju-86, un squadron de Focke-Wulf Fw-189 et un squadron de Fieseler Fi-156

Fieseler Fi-156 Storch
-3ème régiment de reconnaissance et de coopération : un squadron de Junkers Ju-86, un squadron de Focke-Wulf Fw-189 et un squadron de Fieseler Fi-156
-Commandement du transport et de l’entrainement
-Deux squadrons de transport de liaison disposant de Fiat G-12 de Junkers Ju-52
-Huit groupes-écoles
Miscellanées
Dans cette partie je vais balayer l’évolution organisationnelle de l’armée de l’air hongroise.
1ère brigade aérienne (1) (17 mai 1949 au 4 juillet 1949)
Cette brigade est engagée au dessus de la Yougoslavie dans le cadre de l’opération MARITSA.

Messerschmitt Bf 110
-1er régiment de chasse : un squadron de Messerschmitt Me-109F, un squadron de Messerschmitt Me-109G, un squadron de Messerschmitt Me-110 et un squadron de Focke-Wulf Fw-190D

Fiat BR-20
-2ème régiment de bombardement : un squadron de Junkers Ju-87A/B, un squadron de Fiat BR-20, un squadron de Dornier Do-17 et un squadron de Junkers Ju-188

Focke-Wulf Fw-189
-3ème régiment de reconnaissance et de coopération : un squadron de Junkers Ju-86, un squadron de Focke-Wulf Fw-189 et un squadron de Fieseler Fi-156
Très vite cette brigade est considérée comme trop lourde à utiliser efficacement. Décision est prise le 4 juillet de séparer les éléments en deux brigades. Les régiments sont mis en sommeil et les squadrons dispatchés entre la 1ère et la 2ème brigade.
C’est ainsi que la 1ère brigade aérienne nouvelle version dispose d’un squadron de Messerschmitt Me-109F, d’un squadron de Focke-Wulf Fw-190D, d’un squadron de Junkers Ju-87A et B, d’un squadron de Fiat BR-20 et d’un squadron de Junkers Ju-86 (anciens bombardiers utilisés désormais pour la reconnaissance tactique).
Cette brigade est dissoute à la fin des opérations actives en Yougoslavie, l’armée royale hongroise ne participant aux combats en Grèce en partie parce que la Bulgarie ne voulait pas d’un intrus dans ce qu’elle considérait comme sa zone d’influence.
1ère brigade aérienne (2) (15 juin 1950)
La 1ère brigade aérienne est reconstituée pour l’opération BARBAROSSA. Cette fois c’est une brigade monovalente avec uniquement des unités de chasse en l’occurrence quatre. On trouve ainsi un squadron de Focke-Wulf Fw-190D, un squadron de Messerschmitt Me-109G, un squadron de MAVAG Héjà et un squadron de Messerschmitt Me-110.
Cette brigade subit des pertes sensibles durant les combats de l’été et l’automne 1950 mais ce n’est rien par rapport à la contre-offensive de l’hiver 1950/51.
Pour l’opération FRIEDRICH la brigade est réorganisée et rééquipée avec deux squadrons de chasse volant sur Focke-Wulf Fw-190F, un squadron de bombardement équipé de Junkers Ju-188 et un squadron de reconnaissance disposant de Focke-Wulf Fw-189.

Junkers Ju 188
On retourne donc à une brigade polyvalente qui à visiblement fait ses preuves puisque ce sera ce format là qui sera conservé jusqu’à la fin du conflit.
Suite à l’opération URANUS (contre-offensive soviétique en juillet 1951), l’aviation magyare subit de lourdes pertes. Cela entraîne la dissolution de la 4ème brigade ne laissant sur le front russe que deux brigades.
C’est ainsi que la 1ère dispose début 1952 d’un squadron de chasse volant sur Focke-Wulf Fw-190G, d’un squadron de chasse lourde et de chasse-bombardement volant sur Messerschmitt Me-410 Hornisse, d’un squadron de bombardement volant sur Junkers Ju-288 et d’un squadron de reconnaissance volant sur Focke-Wulf Fw-189.
On remarquera que malgré les tensions et les frictions entre Budapest et Berlin les allemands n’hésitent pas à confier leurs avions parmi les plus modernes à la MKHL.
2ème brigade aérienne (1) : campagne de Yougoslavie
Cette brigade est activée suite à la décision de diviser en deux la 1ère brigade aérienne prévue pour la campagne de Yougoslavie.
Elle se compose à l’origine d’un squadron de chasse volant sur Messerschmitt Me-109G, un squadron de chasse lourde et de chasse-bombardement volant sur Messerschmitt Me-110, un squadron de bombardement équipé de Junkers Ju-188, un squadron de bombardement volant sur Dornier Do-17, un squadron de reconnaissance disposant de Focke-Wulf Fw-189 et un squadron de coopération volant sur Fieseler Fi-156 Storch.
2ème brigade aérienne (2) : opération BARBAROSSA
Pour la phase initiale de l’invasion de l’URSS la 2ème brigade redevient une brigade monovalente avec un squadron de bombardement équipé de Junkers Ju-188, un autre équipé de Heinkel He-111 et un troisième volant sur Dornier Do-217.

Dornier Do-217 en vol
Après la contre-offensive soviétique à l’hiver, la 2ème brigade est réorganisée, réentrainée et rééquipée pour l’opération FRIEDRICH du printemps 1951.
Elle comprend désormais un squadron de chasse volant sur Messerschmitt Me-109G, un squadron de chasse lourde et de chasse-bombardement disposant de Messerschmitt Me-110, un squadron de bombardement disposant de Dornier Do-217 et un squadron de coopération volant sur Fieseler Fi-156 Storch.

Messerschmitt Me-410
Après l’opération URANUS, la 2ème brigade connait une nouvelle période de réorganisation, adoptant la configuration qu’elle possédera jusqu’à la fin du conflit. Elle dispose alors d’un squadron de chasse volant sur Focke-Wulf Fw-190, un squadron de chasse-bombardement et de chasse lourde disposant de Messerschmitt Me-410 Hornisse, un squadron de bombardement volant sur Junkers Ju-188 et un squadron de coopération disposant de Fieseler Fi-156 Storch.
3ème brigade aérienne
Cette brigade à été créée pour des missions de police de l’air et de protection de la zone d’influence hongroise en Yougoslavie. Ces moyens seront d’abord très limités tant sur le plan matériel que sur le plan humain avant d’être peu à peu renforcée même si elle aura toujours le sentiment d’être une brigade de seconde zone.
On trouve ainsi dans la configuration initiale des unités nouvellement créées avec un mélange de jeunes pilotes frais émoulus des écoles, de pilotes sanctionnés voir revenant de blessures.
Outre un squadron de chasse de Messerschmitt Me-109F, on trouve un un squadron de reconnaissance volant sur Caproni Ca-135, un squadron de coopération volant sur Fieseler Fi-156 et un squadron d’attaque légère volant sur attention des avions ultra-modernes, des Fiat CR-42 sortis des stocks et utilisés pour la lutte anti-guerilla où leur maniabilité et leur armement léger faisait merveille.

Fiat CR-42
Cet équipement est d’abord largement suffisant pour les missions demandées d’autant que des moyens non négligeables ont été conservés au pays et pourraient intervenir en cas de besoin en soutien de la 3ème brigade.
A partir de 1952 non seulement les opérations de sécurité et de police sont de plus en plus dures mais en plus les alliés en remontant la péninsule imposant le renforcement des capacités de la brigade.
C’est ainsi que début 1953 la 3ème brigade aérienne de la MKHL dispose d’un squadron de chasse volant sur Messerschmitt Me-109G, un squadron de chasse-bombardement volant sur Messerschmitt Me-110, un squadron de bombardement volant sur Junkers Ju-188, un squadron de reconnaissance volant sur Caproni Ca-135 et Fieseler Fi-156 Storch et toujours le squadron d’attaque légère volant sur des Fiat CR-42 qui faisaient de la résistance.
4ème brigade aérienne
Cette 4ème brigade aérienne est créée pour l’opération BARBAROSSA, une brigade spécialisée dans la reconnaissance et la coopération. Elle comprend donc deux squadrons de Focke-Wulf Fw-189 et un squadron de Fieseler Fi-156 Storch.
Elle est réorganisée pour préparer l’opération FRIEDRICH, l’offensive stratégique du printemps 1951 en direction du Caucase et des rives de la Volga.
Elle comprend désormais un squadron de Messerschmitt Me-109G, un squadron de chasse-bombardement et de chasse lourde Messerschmitt Me-110, un squadron de bombardement volant sur Junkers Ju-188 et un squadron de reconnaissance volant sur Focke-Wulf Fw-189.
Cette brigade subit de lourdes pertes lors de l’opération URANUS ce qui entraîne sa dissolution et comme les légions romaines jadis elle ne sera jamais reconstituée.