Mitteleuropa Balkans (15) Hongrie (15)

Organisation

Organisation simplifiée de l’armée hongroise en septembre 1948

Généralités

Suite à la mobilisation entamée dès le 1er septembre 1948 mais officialisée le 10 après un incident de frontière avec la Roumanie dans la région de Cluj-Napoca, l’armée hongroise aligne les unités suivantes :

-Neuf corps d’armée qui correspondent initialement chacun à une région militaire mais qui vont devenir des entités opérationnelles autonomes. Ces neuf corps d’armée alignent trois divisions d’infanterie plus des unités d’appui et de soutien.

-Ces neuf corps d’armée sont regroupés ultérieurement en trois armées. Si la 3ème armée sera engagée en Yougoslavie, les 1ère et 2ème armées seront engagées en URSS subissant de lourdes pertes.

-Ultérieurement une 4ème armée verra le jour mais elle sera bien plus faible que les autres. Il s’agissait d’une armée de second ordre tout juste bonne à tenir un front contre un ennemi pas trop exigeant. Elle sera d’ailleurs dissoute en septembre 1953, les meilleurs soldats rejoignant une armée reconstituée et régénérée, les autres finissant dans des unités de travailleurs.

-A ces neuf corps d’armée d’infanterie vont s’ajouter le Gyorhadtest, le corps rapide. Meilleure unité de l’armée hongroise elle s’attira même la sympathie des allemands pourtant avares en compliment en la matière. Ce corps se composait en septembre 1948 de deux brigades blindées et d’une brigade de cavalerie (très) partiellement motorisée.

1ère Armée

6ème Corps d’Armée

C’est ce corps d’armée qui est engagé en URSS avec trois divisions d’infanterie légère comme force vive. Il se compose des unités suivantes :

-Un état-major de corps d’armée

-6ème régiment d’artillerie (un bataillon léger et un bataillon lourd)

-6ème bataillon antichar et antiaérien

-6ème bataillon du génie

-6ème escadron indépendant de cavalerie (unité montée)

-6ème escadron cycliste

StuG III Ausf E

canon d’assaut Stug III Ausf E à canon long de 75mm

-6ème escadron de canons d’assaut

-1ère division d’infanterie

-8ème division d’infanterie

-11ème division d’infanterie

8ème Corps d’Armée

-Un état-major de corps d’armée

-8ème régiment d’artillerie (un bataillon léger et un bataillon lourd)

-8ème bataillon antichar et antiaérien

-8ème bataillon du génie

-8ème escadron indépendant de cavalerie (unité montée)

-8ème escadron cycliste

-8ème escadron de canons d’assaut

-2ème division d’infanterie

-4ème division d’infanterie

Ce corps d’armée dispose sur le papier de la 5ème division d’infanterie mais cette dernière n’est pas engagée en URSS restant en réserve de front pour un engagement ultérieur et pour des tâches de sécurité.

9ème Corps d’Armée

Ce corps d’armée est conservé en réserve en Hongrie. Il doit dissuader la Roumanie d’envahir la Transylvanie du Nord. Il se compose des unités suivantes :

-Un état-major de corps d’armée

-9ème régiment d’artillerie (un bataillon léger et un bataillon lourd)

-9ème bataillon antichar et antiaérien

-9ème bataillon du génie

-9ème escadron indépendant de cavalerie (unité montée)

-3ème division d’infanterie

-14ème division d’infanterie

-15ème division d’infanterie

2ème Armée

Cette armée n’est engagée au combat qu’au printemps 1951 dans le cadre de l’opération FRIEDRICH, l’offensive de l’Axe en direction du Caucase aux côtés d’une 1ère Armée réorganisée et remplumée.

3ème Corps d’Armée

-Un état-major de corps d’armée

-3ème régiment d’artillerie (un bataillon léger et un bataillon lourd)

Canon de 40mm Bofors

Canon de 40mm Bofors

-3ème bataillon antichar et antiaérien

-3ème bataillon du génie

-3ème escadron indépendant de cavalerie (unité montée)

-3ème escadron de canons d’assaut

-6ème division d’infanterie

-7ème division d’infanterie

-9ème division d’infanterie

4ème Corps d’Armée

-Un état-major de corps d’armée

-4ème régiment d’artillerie (un bataillon léger et un bataillon lourd)

-4ème bataillon antichar et antiaérien

-4ème bataillon du génie

-4ème escadron indépendant de cavalerie (unité montée)

-4ème escadron de canons d’assaut

-10ème division d’infanterie

-12ème division d’infanterie

-13ème division d’infanterie

7ème Corps d’Armée

-Un état-major de corps d’armée

-7ème régiment d’artillerie (un bataillon léger et un bataillon lourd)

-7ème bataillon antichar et antiaérien

-7ème bataillon du génie

-7ème escadron d’autos blindées

-7ème escadron de canons d’assaut

-19ème division d’infanterie

-20ème division d’infanterie

-23ème division d’infanterie

3ème Armée

Contrairement aux 1ère et 2ème Armées, la 3ème Armée à engagé tous ses moyens en Yougoslavie soit trois corps d’armée à trois divisions.

1er Corps d’Armée

-Un état-major de corps d’armée

-1er régiment d’artillerie (un bataillon léger et un bataillon lourd)

-1er bataillon antichar et antiaérien

-1er bataillon du génie

-1er escadron d’autos blindées

-1er escadron cycliste

-16ème division d’infanterie

-21ème division d’infanterie

-25ème division d’infanterie

2ème Corps d’Armée

-Un état-major de corps d’armée

-2ème régiment d’artillerie (un bataillon léger et un bataillon lourd)

-2ème bataillon antichar et antiaérien

-2ème bataillon du génie

-2ème escadron d’autos blindées

-2ème escadron cycliste

-17ème division d’infanterie

-22ème division d’infanterie

-26ème division d’infanterie

3ème Corps d’Armée

-Un état-major de corps d’armée

-3ème régiment d’artillerie (un bataillon léger et un bataillon lourd)

-3ème bataillon antichar et antiaérien

-3ème bataillon du génie

-3ème escadron d’autos blindées

-3ème escadron de canons d’assaut

-18ème division d’infanterie

-24ème division d’infanterie

-27ème division d’infanterie

Corps Rapide (Gyorhadtest)

-Le Gyorhadtest ou corps rapide. Meilleure unité de l’armée hongroise elle s’attira même la sympathie des allemands pourtant avares en compliment en la matière.

Ce corps se composait en septembre 1948 de deux brigades blindées et d’une brigade de cavalerie (très) partiellement motorisée.

Avant de parler de son organisation et de son évolution, nous avons rappeler les principales étapes de sa création.

Cette unité est souvent considéré comme l’équivalent d’un Panzerkorps voir d’un Corps de Cavalerie mais en réalité sa puissance est nettement moindre. Disons qu’à l’échelle hongroise le Gyorhadtest à bien fait les choses s’attirant comme nous l’avons vu la sympathie des allemands.

Meilleure unité de l’armée magyare il resta fidèle à l’alliance germano-hongroise jusqu’à la fin,étant considéré comme une véritable unité prétorienne du régime hongrois qu’il soit symbolisé par le dernier commandant de la marine austro-hongroise ou par le chef du parti nazi hongrois.

Initialement ce corps rapide se composait de deux brigades motorisées et d’une brigade de cavalerie.

La brigade motorisée était organisée en un bataillon de reconnaissance disposant de chars légers et moyens obsolètes et/ou déclassés avant même le début du second conflit mondial, deux bataillons d’infanterie motorisée, deux bataillons d’infanterie cycliste, un bataillon d’obusiers de 105mm et une batterie antiaérienne.

Ces brigades manquent de moyens de soutien et d’appui avec par exemple l’absence d’unité du génie ce qui peut limiter les capacités des brigades face à un ennemi bien retranché.

Certes des unités peuvent venir les renforcer mais l’absence d’une culture de corps commune, forcément limite les capacités de ce groupe occasionnel.

La brigade de cavalerie disposait d’un état-major, d’un bataillon de reconnaissance blindé, deux régiments montés, deux bataillons cyclistes, un bataillon d’artillerie motorisé, un bataillon d’artillerie hippomobile, un bataillon antichar, une batterie antiaérienne, une compagnie du génie, une compagnie de transmissions et des unités de soutien logistique.

A ces trois unités s’ajoute des unités dépendant du commandant du corps rapide en l’occurrence deux bataillons d’infanterie cycliste, deux batteries d’artillerie moyenne, sept batteries antiaériennes, des unités de soutien, de transmissions, du génie et un régiment aviation pour l’éclairage, la couverture et l’appui.

Le Corps Rapide est complètement transformé, complètement modifié pour faire face moins à une attaque soviétique qu’à une attaque roumaine. Comme l’armée de Bucarest s’équipait également de grandes unités blindées-mécanisées (même si tout est relatif) Budapest ne pouvait faire moins.

C’est ainsi qu’après la mobilisation le Corps Rapide est organisé de la façon suivante :

-Un état-major

-Un groupement logistique

-Un bataillon d’artillerie moyenne

-Deux brigades blindées (qui ne sont que les brigades d’infanterie motorisées transformées)

-Une brigade de cavalerie

Ce corps rapide va être engagé à l’automne 1950 en URSS jouant le rôle de pompier de front face à la contre-offensive soviétique. Pour beaucoup sans la présence du corps rapide la situation de la 1ère Armée hongroise aurait été nettement plus dramatique. Pas étonnant que les allemands ont reconnu les opérations du Gyroshadtest comme digne des leurs.

Le corps rapide est à nouveau réorganisé pour préparer l’opération Friedrich. La brigade de cavalerie est dissoute pour permettre avec les hommes et les armes de transformer les deux brigades blindées en divisions blindées légères.

Le Corps Rapide va combattre jusqu’à la fin de la guerre même si sa puissance va peu à peu s’étioler au point qu’à la fin du conflit sa puissance réelle ne dépassait guère celle d’une demi-brigade de nos DLM (Divisions Légères Mécaniques).

Le corps disparaît quand la Hongrie capitule mais ses vétérans après un sévère écrémage participeront à la mise sur pied des unités blindées-mécanisées de l’armée populaire hongroise.

Unités indépendantes

Outre les unités présentées on compte quelques unités indépendantes généralement du niveau brigade, les moyens manquant pour que la Hongrie puissent mettre sur pied d’autres unités en plus des GU (Grandes Unités) intégrées aux CA. Même ces unités étaient moins puissantes qu’à l’étranger avec par exemple deux régiments d’infanterie dans la division au lieu de trois ou quatre normalement.

On trouve d’abord la 1ère brigade de Montagne qui participa à des opérations de contre-insurrection en Bosnie en liaison avec les troupes de l’état indépendant de Croatie et des collaborateurs serbes. Unité crainte pour son efficacité et sa férocité, elle à été impliquée dans de nombreux crimes de guerre. Sept officiers arrêtés par les soviétiques en Hongrie ont été extradés en Serbie, jugés et exécutés.

La 8ème brigade frontalière à été une unité de création éphémère (septembre 1948-juin 1949), un regroupement de gardes-frontières pour d’éventuelles opérations de guerre. Devant son inefficacité crasse l’unité est dissoute.

Le Bataillon parachutiste indépendant à été créé sous l’autorité de l’armée de l’air mais rapidement transféré à l’armée de terre. Opérationnel en septembre 1951, il effectue plusieurs sauts tactiques en Yougoslavie pour des opérations anti-partisans. Il disparaît dans les combats du printemps 1954.

Organisation des grandes unités

Division d’infanterie

A la fin des années trente l’armée hongroise à pour plus grande unité la brigade et non la division en raison notamment de la limitation des effectifs imposée par le traité de Trianon que Budapest doit au moins respecter pour la façade. La brigade d’infanterie est organisée de la façon suivante :

-Un état-major

-Deux régiments d’infanterie

-Un régiment d’artillerie

-Un escadron de cavalerie

-Une batterie antiaérienne

-Une compagnie de transmissions

-Un régiment de service

-Une section de guerre des mines

Durant la Pax Armada les brigades sont peu à peu renforcées puis à la mobilisation deviennent des divisions qui sont organisées de la façon suivante :

-Un état-major

-Deux régiments d’infanterie

-Un régiment d’artillerie

-Un escadron monté de cavalerie ou un escadron mixte d’autos blindées et de motocyclistes

-Un bataillon antiaérien et antichar ou une compagnie renforcée antiaérienne et antichar

-Une compagnie du génie

-Une compagnie de transmissions

-Un régiment de service

Durant le conflit les structures restent voisines même si avec la diminution du nombre d’unités en ligne on peut augmenter la puissance de feu et la motorisation de certaines divisions.

Brigade de montagne

L’unique brigade de montagne hongroise était organisée selon un modèle proche des brigades d’infanterie d’avant guerre avec une adaptation des équipements et du matériel. Cela donne le panorama suivant :

-Un état-major

-Deux régiments d’infanterie de montagne

-Un régiment d’artillerie de montagne

-Une compagnie d’éclaireurs-skieurs

-Une batterie antiaérienne

-Une compagnie du génie

-Une compagnie de transmissions

-Une compagnie de soutien logistique

Brigade frontalière

La brigade frontalière à l’existence éphémère était organisée de la façon suivante :

-Un état-major

-Un escadron monté

-Trois bataillons de gardes-frontières (aka infanterie)

-Un bataillon d’artillerie légère

-Une compagnie du génie

-Une compagnie de transmissions

-Une compagnie de soutien

Brigade d’infanterie motorisée

-Un état-major

-Un bataillon de reconnaissance équipés de chars légers et moyens

-Deux bataillons d’infanterie motorisée

-Deux bataillons d’infanterie cycliste

31M GÉPVONTATÁSÚ KÖZEPES TARACKOK (Hongrie)

Obusier de 150mm de l’armée hongroise

-Un bataillon d’artillerie équipé d’obusiers de 105mm

-Une batterie antiaérienne

Brigade de cavalerie

-Un état-major

-Un bataillon de reconnaissance blindé

-Deux régiments montés

-Deux bataillons cyclistes

-Un bataillon d’artillerie motorisée

-Un bataillon d’artillerie hippomobile

-Un bataillon antichar

-Une batterie antiaérienne

-Une compagnie du génie

-Des unités de soutien logistique.

Brigade blindée

Les deux brigades blindées du Corps Rapides sont les deux brigades d’infanterie motorisées transformées en unités blindées. Pour rappel à la base les brigades d’infanterie motorisées étaient ainsi organisées :

-Un état-major

-Un bataillon de reconnaissance équipés de chars légers et moyens

-Deux bataillons d’infanterie motorisée

-Deux bataillons d’infanterie cycliste

-Un bataillon d’artillerie équipé d’obusiers de 105mm

-Une batterie antiaérienne

Après la décision de les transformer en brigades blindées, ces brigades affichent l’organisation suivante :

-Un état-major

-Un bataillon de reconnaissance équipés de chars légers et d’autos blindées

Panzer IV Ausf H 2

Panzer IV à canon long préservé au Bovington Tank Museum (Grande Bretagne)

-Deux bataillons de chars moyens

-Deux bataillons d’infanterie portée

-Un bataillon d’artillerie équipée d’obusiers de 105mm

-Une compagnie antiaérienne

-Une compagnie antichar

-Une compagnie du génie

-Des éléments de soutien

Division blindée

Comme nous l’avons vu dans la partie historique, les deux brigades blindées voient leur puissance renforcée et deviennent des divisions blindées mais des divisions blindées assez légères en terme de puissance de feu et d’équipement. Elles sont organisées de la façon suivante :

-Un état-major

-Un bataillon de reconnaissance équipés de chars légers et d’autos blindées

-Deux bataillons de chars moyens

-Une compagnie de chars lourds

-Deux régiments d’infanterie portée

-Un bataillon d’artillerie automotrice

-Un bataillon mixte antiaérien et antichar

-Une compagnie du génie

-Des éléments de soutien

Organisation des unités élémentaires

Infanterie

Soldats hongrois

soldats hongrois

La compagnie d’infanterie de l’armée magyare est une unité d’une taille importante puisque comptant cinq pelotons (sections), quatre pelotons d’infanterie et un peloton d’appui. Chaque peloton d’infanterie comprend trois sections (groupes) de combat organisées en deux escouades de six fusiliers et une escouade de mitrailleuse avec cinq hommes.

-L’état-major de la compagnie comprend le commandant de compagnie (capitaine) armé d’un pistolet de 9mm 37M assisté d’un adjoint ayant le grade de lieutenant armé également d’un pistolet, un sergent de compagnie disposant d’un fusil 35M de 8mm et deux soldats servant d’estafette également armés d’un fusil 35M de 8mm.

-Un peloton d’appui avec trois sections de fusils antichars et trois sections de mortiers.

Les premières disposent chacun d’un trio servant un fusil antichar de 20mm 36M servit donc par un tireur lui même armé d’un pistolet de 9mm 37M, un tireur assistant disposant d’un fusil de 8mm 35M et un pourvoyeur lui aussi armé d’un fusil de 8mm 35M. Les secondes disposant d’un mortier de 50mm 39M avec trois servants qui disposant d’un fusil 35M de 8mm.

-Chaque peloton d’infanterie dispose d’une section de commandement et de trois sections de combat.

La section de commandement comprend un lieutenant armé d’un pistolet de 9mm 37M, un sergent armé d’un fusil 35M et trois soldats eux aussi armé d’un fusil 35M.

Chaque section de combat comprend un groupe de mitrailleuses avec cinq hommes disposant d’un caporal chef de groupe armé d’un fusil de 8mm 35M, un tireur disposant d’un pistolet 37M de 9mm, un tireur adjoint disposant d’un fusil de 8mm 35M et deux pourvoyeurs de munitions disposant d’un fusil de 8mm 35M, la mitrailleuse utilisée étant une mitrailleuse de 8mm 31M.

Le groupe de fusiliers comprend un chef armé d’un fusil de 8mm 35M et cinq fusiliers disposant eux aussi d’un fusil de 8mm 35M.

Le régiment d’infanterie dispose de trois bataillons d’infanterie plus une compagnie de mortiers de 81mm, une compagnie antichar équipée de canons de 47 et de 50mm, une compagnie motorisée de mitrailleurs, une compagnie de pionniers et une batterie de canons de 80mm. A noter que ces différentes unités dépendent directement du régiment et ne forme pas une entité autonome comme dans les autres armées.

Chaque bataillon de fusiliers comprend trois compagnies de fusiliers et une compagnie d’armes lourdes avec un peloton de mitrailleuses moyennes, un peloton de mortiers de 81mm et un peloton de canons antichars de 47mm.

Cavalerie et unités blindées-mécanisées

Le bataillon de reconnaissance standard disposait normalement d’une compagnie de chars légers, d’une compagnie d’autos blindées, d’une compagnie d’infanterie motocycliste, d’un peloton antiaérien et d’un peloton antichar.

L’escadron indépendant de cavalerie était normalement organisé en un peloton de commandement et de soutien, trois pelotons montés et un peloton d’appui (mortiers et mitrailleuses).

L’escadron cycliste est organisé normalement en un peloton de commandement et de soutien, trois pelotons cyclistes et un peloton de mitrailleuses.

L’escadron mixte autos blindées/motocyclistes est normalement organisé en un peloton de commandement, un peloton d’autos blindées, deux pelotons motocyclistes et un peloton de mortiers de 81mm.

L’escadron d’autos blindées est normalement organisé en un peloton de commandement et de transmissions, trois pelotons d’autos blindées et un peloton motocycliste.

L’escadron de canons d’assaut est organisé en un peloton de commandement et de soutien, trois pelotons de combat et un peloton d’autos blindées (reconnaissance et protection).

Le bataillon de chars standard était organisé en un escadron de commandement et de soutien, trois escadrons de chars et un escadron d’autos blindées pour l’éclairage et le renseignement.

La compagnie (ou l’escadron) de chars était organisée en un peloton de commandement et de soutien (avec notamment deux chars celui du commandant et celui de son adjoint), trois pelotons de quatre chars et un peloton d’autos blindées.

Artillerie

Les régiments d’artillerie disposent généralement de deux bataillons avec un nombre variable de batteries. Le régiment d’artillerie type disposait d’un premier bataillon à deux batteries (une équipée de canons de 76.5mm et une équipée d’obusiers de 105mm) et d’un deuxième bataillon à quatre batteries (deux équipées d’obusiers de 100mm Skoda et deux équipées d’obusiers de 150mm Skoda 14/39M). Comme chaque batterie disposait de quatre canons cela veut dire qu’un régiment comprend vingt-quatre pièces.

Les bataillons d’artillerie indépendants disposent de trois ou quatre batteries le plus souvent homogènes pour faciliter le ravitaillement et le soutien logistique.

8 cm 29M Bofors

Canon de 80mm servit par les hongrois sur le front de l’est

Les bataillons d’artillerie antiaérienne dispose de quatre batteries, deux batteries lourdes à quatre pièces (le plus souvent des canons Bofors de 80mm) et deux batteries légères à huit pièces (le plus souvent des canons de 40mm Bofors).

Le bataillon mixte antichar et antiaérien dispose d’une compagnie de commandement et de soutien, de deux compagnies antichars et de deux compagnies antiaériennes.

Génie et soutien

Le bataillon du génie dispose d’un maximum de quatre compagnies le plus souvent deux compagnies de sapeurs, une compagnie de pontonniers et une compagnie chimique (lance-flammes).

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