Scandinavie (45) Danemark (16)

Navires

Cuirassés garde-côtes

En guise d’avant propos

Le cuirassé garde-côtes est pour ainsi dire une spécificité scandinave puisqu’on retrouve peu de navires de ce type ailleurs qu’en Norvège, qu’au Danemark, qu’en Suède ou en Finlande, les seuls exemples que j’ai en tête étant ceux de la Thaïlande et des Pays-Bas encore que la Koniklijke Marine à basculé durant la Pax Armada vers le croiseur de bataille.

Ces navires étaient de pesants navires bien protégés et relativement bien armés même si on peut se poser des questions sur leur capacité à affronter un cuirassé de conception classique.

Ces pesants blockhaus mobiles vont disparaître après le second conflit mondial essentiellement parce qu’ils étaient irrémédiablement dépassés par les progrès ou parce que politiquement le pays ne pouvait plus en posséder (Finlande).

En septembre 1948 la marine royale danoise dispose de deux cuirassés garde-côtes et demi. Je dis bien «deux et demi» car si les Skjold et Iver Huitfeldt sont pleinement opérationnels en revanche le Peder Skram est virtuellement désarmé mais si officiellement il est encore en service.

Le Peder Skram

Peder Skram

Le Peder Skram était le plus ancien cuirassé garde-côtes en service en septembre 1948. Enfin en service c’est vite dit puisque le navire était virtuellement désarmé dans le port de Copenhague depuis 1944. Peu entretenu par une petite équipe de gardiennage, il agonisait littéralement dans le port de la capitale danoise.

Ce petit cuirassé (3494 tons) était le dernier survivant d’une classe de trois unités (Herluf Trolle, Olfert Fischer et donc Peder Skram) construit à la fin du 19ème siècle et au début du 20ème siècle, les trois navires étant mis en service respectivement en 1901, 1905 et 1908.

Ces navires n’ont pas à s’employé puisque les deux premiers sont désarmés respectivement en avril 1932 et octobre 1936 puis démolis. Le Peder Skram reste lui en service mais sa carrière est clairement derrière lui. La question de savoir pourquoi il n’à pas été officiellement désarmé reste un mystère.

Il semble mais ce n’est pas certain mais les danois auraient voulu le réarmer pour renforcer les batteries côtières mais ils n’en eurent pas le temps et ce pour deux raisons.

Déjà le navire était dans un mauvais état général car peu entretenu depuis cinq ans. De plus la marine danoise manquait de bras pour réarmer un navire dépassé. La Luftwaffe se chargea de trancher ce nœud gordien danois en le coulant dans le port de Copenhague.

Dans la matinée du 5 septembre 1948 alors que les allemands tentèrent un coup de main sur la capitale Copenhague, la Luftwaffe bombarda le port pour neutraliser toutes les défenses. Les bombardiers ne manquèrent pas le pesant cuirassé garde-côtes qui encaissa quatre bombes de 500kg et six de 250kg, chavirant dans le port. L’épave sera relevée après guerre et démolie.

Caractéristiques Techniques

Déplacement : 3494 tons

Dimensions : longueur 82.87m largeur 15.06m tirant d’eau 4.93m

Propulsion : deux machines verticales à triple expansion alimentées en vapeur par quatre chaudières dévellopant 4200cj et entrainant deux hélices

Performances : vitesse maximale 15.5 nœuds

Protection : ceinture de 200mm tourelles 180mm

Armement : deux canons de 240mm en tourelles simples (une avant et une arrière), quatre canons de 150mm en affûts simples, dix canons de 57mm en affûts simples, trois tubes lance-torpilles de 450mm

Equipage : 254 officiers et marins

Cuirassés garde-côtes classe Skjold

Durant la Pax Armada la marine royale danoise décide de renforcer ses moyens et s’interroge sur les navires à construire.

Si la construction de croiseurs et de destroyers ne fait pas vraiment débat, la question du cuirassé garde-côtes fait l’objet de plus de discussions. C’est ainsi que certains se demandent si il ne faudrait pas faire comme les néerlandais qui après plusieurs cuirassés garde-côtes se sont tournés vers le croiseur de bataille.

Les partisans de cette solution perdent rapidement la partie à la fois pour des raisons politiques (crainte de «provoquer» les allemands) et techniques (doute sur la capacité de la marine danoise de disposer du personnel nécessaire).

Ilmarinen

Pour leurs nouveaux cuirassés garde-côtes les danois se sont inspirés pour ne pas dire plus de l’Illmarinen finlandais

Finalement on décide de faire construire deux nouveaux cuirassés garde-côtes modernes (même si le concept est clairement dépassé) en s’inspirant (pour ne pas dire plus) du navire finlandais Illmarinen. Ces navires baptisés Skjold et Iver Hvitfeldt sont mis en service respectivement en 1945 et 1947.

Les deux cuirassés garde-côtes vont servir de batteries d’artillerie mobile, leurs puissants canons de 254mm ouvrant à plusieurs reprises le feu contre les troupes allemandes ou contre les croiseurs allemands qui préféraient rester à distance. On ne sait cependant pas pourquoi les cuirassés allemands n’ont pas été engagés contre les deux navires blindés danois qui n’auraient pas fait le poids.

Cette action déterminée repousse un assaut direct de la Kriegsmarine sur le port de Copenhague, remontant le moral danois. Le lendemain la Luftwaffe se charge de neutraliser les deux navires, le Skjold étant coulé par des bombardiers bimoteurs Dornier Do-217 qui placent six bombes de 500kg, le navire chavirant et coulant.

Son sister-ship est endommagé tard dans la journée et parvient à se réfugier en Suède où il est désarmé et interné. Son équipage est autorisé à rester en Suède à condition de ne pas chercher à gagner la Grande-Bretagne.

Cette promesse ne sera pas tenue. Avec des complicités suédoises, le navire est remis en état pour essayer de s’échapper de Suède pour rallier la Grande-Bretagne et reprendre la lutte. Le navire appareille le 14 septembre 1951 mais n’atteindra jamais les îles britanniques étant torpillé dans le Skagerrak par un sous-marin allemand qui lui envoie trois torpilles. Le navire coule rapidement ne laissant que peu de survivants.

Caractéristiques Techniques

Déplacement : standard 3900 tonnes pleine charge 5200 tonnes

Dimensions : longueur hors tout 95m largeur 17.50m tirant d’eau 5.20m

Propulsion : deux groupes de turbines à engrenages alimentées en vapeur par quatre chaudières développant 12500ch et entraînant deux hélices

Performances : vitesse maximale 17.5 nœuds distance franchissable 2500 miles nautiques à 10 nœuds

Protection : ceinture 225mm ponts blindés 40mm bloc-passerelle 200mm tourelles de 254mm 180mm

Armement : deux tourelles doubles de 254mm (une avant et une arrière), huit canons de 105mm en quatre affûts doubles polyvalents, huit canons de 40mm Bofors et douze canons de 20mm Oerlikon en affûts doubles Equipage : 425 officiers et marins

Equipage : 275 officiers et marins

Croiseurs

Les unités anciennes

En ce qui concerne les croiseurs, la marine danoise disposait en septembre 1939 d’une antiquité flottante, le cuirassé torpilleur-bélier (torpedo ram cruiser) Tordenskjold mis en service en 1880. Ce navire est désarmé en 1942 et transformé en caserne flottante. Même chose pour les croiseurs Hekla et Gesjer mis en service en 1890 et 1892.

Ces trois anciens croiseurs sont endommagés plus ou moins sérieuses durant l’opération Weserübung. Les danois ne cherchent pas à les saborder soit par manque de temps soit parce que leur intérêt militaire pour les allemands est nul.

Les nouveaux locataires du port de Copenhague se chargeront de faire le tri. Le Tordenskjold très endommagé et très délabré (les marins danois racontaient qu’il ne flottait encore que grâce aux couches de peinture) est rapidement démoli alors que les deux autres sont remis en état et utilisés pour un double rôle : caserne flottante et ponton de DCA avec deux tourelles doubles de 127mm, quatre canons de 105mm et des canons de 20 et de 37mm.

Ces deux navires reçurent au cours du conflit des émetteurs de fumée pour masquer le port lors des alertes aériennes. Cela ne les sauvera pas lors des frappes aériennes préliminaires à l’opération BOREALIS en octobre 1953, les deux pontons de DCA étant coulés. Ils seront relevées après guerre et envoyés à la démolition.

Le Valkyrian n’à pas eu cette chance puisqu’il s’échoue dans les Orcades le 17 juin 1944 alors qu’il rentrait d’une croisière en Islande pour y être désarmé. Avant même que tout opération de relevage ne soit tentée, une violente tempête se déclenche brisant le navire en deux, la partie arrière dérivant et coulant, l’avant restant sur la côte, disparaissant au cours des années soixante après deux décennies de vagues.

Le HDMS Tordenskjold était un navire de 2462 tons mesurant 67.75m de long sur 13.23m de large et un tirant d’eau de 4.80m, un armement composé d’un canon de 14 pouces (environ 356mm) à l’avant et un canon de 120mm à l’arrière sans compter de l’artillerie légère.

Le HDMS Hekla était un croiseur de 1300 tons mesurant 70.58m de long sur 10.36m de large avec un tirant d’eau de 3.45m, une vitesse maximale de 17 nœuds et un armement composé de deux canons de 150mm en affûts simples sous bouclier, des canons légers et quatre tubes lance-torpilles de 381mm.

Le HDMS Gesjer affichait des caractéristiques semblables à celle de l’Hekla mais l’armement était différent avec deux canons de 120mm, quatre canons de 88mm, un tube lance-torpilles de 457mm et quatre de 381mm plus de la DCA légère.

Le HDMS Valkyrian était un croiseur de 2972 tons mesurant 81.28m de long sur 13.23m de large avec un tirant d’eau de 5.54m, une vitesse maximale de 17 nœuds et un armement composé de deux canons de 8.2 pouces (209mm), six canons de 150mm, des canons légers et cinq tubes lance-torpilles de 381mm.

Le Niels Juel

Armored cruiser Niels Juel (1918) 3

La naissance du Niels Juel à été complexe et compliquée. Initialement prévu comme un cuirassé garde-côtes dérivé du Peder Skram (classe Herluf Trolle), sa construction à été perturbée par le premier conflit mondial puisque mis sur cale le 21 septembre 1914 il n’à été lancé que le 3 juillet 1918.

En raison d’une volonté de ne pas «provoquer» et d’un profond pacifisme, le Niels Juel allait passer du statut de cuirassé garde-côtes à celui de croiseur-école pour la marine danoise, l’armement initial (canons de 305mm) étant remplacé par des canons de 150mm. Les plans modifiés furent approuvés en 1920 et le navire enfin achevé et mis en service en mai 1923.

Durant sa carrière le croiseur-école va comme on dit voir du pays au cours de croisières d’instruction ou de voyages royaux comme celle qui en 1923 conduisent le prince héritier Frédéric (futur Frédéric IX) aux îles Féroés, à Bergen en Norvège, à Leith en Ecosse et Goteborg en Suède (28 mai au 6 août 1923).

Durant les croisières d’entrainement il se rendit dans l’Atlantique, en Amérique du Sud mais aussi en Méditerranée ou en mer Baltique. Il est le premier navire danois à se rendre en mer Noire. Il participe à la revue navale de Spithead le 20 mai 1937 pour le couronnement de George VI.

Modernisé en 1935/36 il l’est à nouveau en 1941/42 et sert de navire-amiral pour l’escadre d’instruction de la marine danoise. Tout comme le croiseur-école Jeanne d’Arc de notre marine nationale il effectuait chaque année une croisière d’instruction pour les futurs officiers.

Toujours en service en septembre 1948, il est endommagé par une bombe de 250kg mais parvient à s’échapper et met cap sur la Grande-Bretagne sans ordre dès le 6 septembre 1948.

Sans escorte, lent, il aurait pu ne jamais arriver mais il arrive endommagé à Rosyth le 7 septembre 1948 à l’aube.

En effet au cours de la traversée il à abordé un sous-marin allemand tout aussi surpris que le croiseur danois. Le Niels Juel le heurte au niveau du kiosque, le cassant littéralement en deux. Le commandant danois ordonne de larguer des radeaux et des bouées mais tout l’équipage allemand à sombré en quelques secondes avec le navire.

Arrivé à proximité des côtes, il annonce en clair aux britanniques son arrivée et des escorteurs l’accompagne triomphalement car son exploit est rapidement mis en valeur par la propagande britannique. Le Niels Juel devient le Iron Niels (Le Niels de fer).

Il est rapidement réparé mais ne reprendra jamais le mer car trop usé et surtout sans réel intérêt militaire.

Il devient symboliquement le navire-amiral de la nouvelle marine danoise reconstituée tant bien que mal en Grande-Bretagne.

Durant tout le conflit il va servir de navire-amiral et de bâtiment-base depuis le port de Rosyth. Il accueille des réunions d’état-major, des cessions de formation d’officiers et des réunions politico-militaires entre danois ou avec les alliés qu’ils soient français, britanniques ou américains.

Il est symboliquement remorqué à Copenhague le 7 juin 1954 pour participer aux festivités de la libération.

Il va continuer de jouer son rôle de bâtiment-base au profit des bâtiments assurant le nettoyage du port de Copenhague de ses épaves.

Il est finalement vendu à la démolition en juin 1955 et démantelé. Son ancre à été symboliquement préservé devant le bâtiment de l’état-major de la marine royale danoise.

Armored cruiser Niels Juel (1918) 9

Caractéristiques Techniques

Déplacement : standard 3900 tonnes pleine charge 4200 tonnes

Dimensions : longueur hors tout 90mm longueur entre perpendiculaires 87m largeur 16.3m tirant d’eau 5.5m. La coque est à double fond et divisée en dix compartiments étanches.

Propulsion : deux machines verticales à triple expansion alimentées en vapeur par quatre chaudières Yarrow (chaudières avant mazout avec 223 mètres cubes chaudières arrière charbon avec 244 mètres cubes) développant 6000ch et entraînant deux hélices tripales de 3.35m de diamètre.

Performances : vitesse maximale 14.5 nœuds (16.1 nœuds aux essais) distance franchissable nc

Protection : ceinture 155 à 195mm Bulkhead 175mm à l’avant et 165mm arrière Boucliers des canons de 150mm : 50mm avant et 10-20mm arrière, bloc-passerelle 170mm sur les côtés et l’avant (40mm sur le toit)

Armement : dix canons de 150mm en affûts simples sous masque (deux avant côte à côté, six latéraux et deux superposés à l’arrière), quatre canons de 57mm en deux affûts doubles remplacés ultérieurement par dix canons de 20mm en affûts doubles et quatorze mitrailleuses de 8mm en affûts doubles.

Equipage : 310 à 360 officiers et marins

Croiseur-éclaireurs classe Tordenskjold

Quand débute la Pax Armada, le Danemark prend enfin conscience de la nécessité de renforcer ses forces armées qu’il s’agisse de son armée de terre, de l’aviation de cette dernière ou encore de la marine. Il ne s’agissait pas de faire du Danemark une citadelle inexpugnable mais de rendre la conquête plus douloureuse et plus coûteuse pour l’agresseur.

En ce qui concerne la marine, le Danemark décide d’améliorer ses capacités hauturières en construisant trois croiseur-éclaireurs de classe Tordenskjold, des navires semblables aux Oslo norvégiens mais contrairement à ce qu’on écrit parfois il ne s’agit pas d’une copie ou d’un projet commun rappelant les siècles d’union dano-norvégienne.

Sur le plan esthétique ce sont d’élégants navires avec une longue plage avant, une bloc-passerelle ramassé qui est prolongé par un rouf supportant la tourelle II de 150mm alors que la tourelle I est installée à plat pont. La cheminée n°1 inclinée fait corps avec le bloc-passerelle mais laisse suffisamment de place pour installer un mat qui supportera ultérieurement plusieurs radars.

Entre les deux cheminées on trouve une plate-forme quadruple lance-torpilles, la deuxième se situant entre la cheminée n°2 et le rouf arrière dont le toit aurait du supporter une catapulte hydravions mais celle-ci ne fût jamais installée. La tourelle III de 150mm étant installé à plat pont à l’arrière.

-Le HDMS Tordenskjold est mis sur cale le 12 septembre 1941 lancé le 18 juin 1943 et mis en service le 4 septembre 1944.

La guerre du Tordenskjold va être éphémère puisqu’il est coulé le 6 septembre 1948 après avoir sauté sur une mine…..danoise qui avait rompu son amarre.

Une brèche de 30m est ouverte au milieu du navire et très rapidement l’avant se détache au niveau du bloc-passerelle du croiseur emportant dans les flots de la Baltique une partie de l’équipage. L’arrière reste à flot de longues minutes permettant aux marins d’évacuer et de rallier la terre.

Dérivant vers les côtes suédoises, elle est prise en charge par un remorqueur suédois qui le ramène à Göteborg. La coque est inspectée, les corps au nombre de 44 sont identifiés et inhumés en Suède. Elle est ensuite remorquée au large et détruite par l’artillerie côtière suédoise.

-Le HDMS Olfert Fisher est mis sur cale le 18 juin 1942 lancé le 4 décembre 1943 et mis en service le 14 mars 1945.

Ce croiseur léger participe activement aux combats pour l’intégrité et la défense du Danemark, ouvrant le feu avec ses canons de 150mm contre les troupes au sol allemandes et avec sa DCA contre les chasseurs et les bombardiers de la Luftwaffe. Il revendique la destruction de seize appareils allemands (huit homologués).

Le 7 septembre 1948 le roi Frédéric IX et le gouvernement décide de rallier la Grande-Bretagne pour continuer la lutte. Ils embarquent à bord du Herluff Trolle pour rallier Rosyth, les croiseurs légers Herluff Trolle et Olfert Fisher devant naviguer de conserve.

Si le Herluff Trolle parvient à rallier la Grande-Bretagne, son sister-ship n’à pas la même chance puisqu’il est attaqué par des bombardiers allemands. Quatre Junkers Ju-188 attaquent le croiseur léger qui se défend énergiquement, détruisant un bimoteur allemand mais les trois autres parviennent à attaquer le croiseur-éclaireur.

Deux bombes explosent dans l’eau fragilisant la coque mais trois autres explosent sur le navire, la première ravageant le bloc-passerelle, la deuxième détruisant la tourelle III de 150mm et la troisième explosant de la deuxième cheminée.

Il s’incline rapidement sur tribord, l’évacuation se faisant dans une certaine et compréhensible confusion. Il explose alors que la gite à atteint 75° avant de couler très rapidement, les survivants étant peu nombreux.

-Le HDMS Herluff Trolle est mis sur cale le 4 septembre 1943 lancé le 14 février 1945 et mis en service le 12 janvier 1946.

Ce navire participe aux combats pour la défense du Danemark, bombardant les troupes allemandes et tentant de rendre la vie de la Luftwaffe moins confortable. Le 7 septembre 1948 il embarque le roi et le gouvernement pour rallier la Grande-Bretagne, arrivant à Rosyth en fin d’après midi.

Il va rapidement intégrer le Danish Naval Group (DNG) devenant le navire-amiral officieux puisque lui sortait en mer à la différence du Niels Juel. Il va opérer en mer du Nord pour protéger des convois, attaquer la navigation ennemie, couvrir des raids commandos.

Il est endommagé à deux reprises, la première fois le 4 septembre 1951 lors d’une collision avec un cargo britannique et la seconde fois par une torpille lancée par une S-Boot allemande au large de Bergen le 14 juillet 1952.

Réparé et remis en état il va participer au Jutland à l’opération BOREALIS en appuyant avec ses canons de 150mm la 1ère brigade danoise et la 31ème division d’infanterie américaine. Il est d’ailleurs endommagé par un obus de 105mm d’une batterie côtière allemande récalcitrante.

Rentré au pays dès février 1954, Il est modernisé entre mars et septembre 1955, totalement remis en état et modernisé pour devenir le navire-amiral de la marine danoise. Il est désarmé en juin 1969 et démoli en 1972.

Caractéristiques Techniques

Déplacement : standard 6000 tonnes pleine charge 8500 tonnes

Dimensions : longueur hors tout 143.70m largeur 14.15m tirant d’eau 8.00m

Propulsion : deux groupes de turbines à engrenages alimentés en vapeur par quatre chaudières dévellopant 75000ch et entrainant deux hélices

Performances : vitesse maximale 30 nœuds distance franchissable 4900 miles nautiques à 20 nœuds

Protection : ceinture 135mm pont blindé 20mm (30mm au dessus des soutes à munitions) bloc-passerelle 90mm

Bofors 15.2 cm Model 1942 naval gun

Tourelle de 152mm à bord d’un croiseur suédois. Les tourelles des Tordenskjold étaient similaires nonobstant le calibre de l’artillerie of course

Armement : trois tourelles doubles de 150mm (deux avant et une arrière), huit canons de 75mm en affûts simples sous masque installés latéralement, huit tubes lance-torpilles de 533mm en deux plate-formes quadruples installées dans l’axe de part et d’autre de la cheminée n°2, huit canons de 37mm, douze canons de 20mm, douze mitrailleuses de 7.7mm

Equipage : 512 officiers et hommes du rang

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