Artillerie, Mines et Torpilles
Artillerie
Artillerie lourde
-En septembre 1948, le plus gros calibre utilisé par la marine néerlandaise est le 280mm sous la forme d’un canon allemand.
En effet deux des trois croiseurs de bataille néerlandais ont récupéré les tourelles des Scharnhorst et Gneisenau qui au cours des années quarante troquent leurs trois tourelles triples de 11 pouces contre trois tourelles double de 380mm semblables à celles armant le Bismarck et le Tirpitz.
En ce qui concerne le troisième, les canons ont été fabriqués neufs en Allemagne mais les Pays-Bas produisent leurs propres obus, une production très importante avec un petit stock en Métropole et un stock important aux Indes Néerlandaises.
Quand le conflit devint inévitable, les néerlandais évacuèrent leur stock en direction de l’Australie pour le mettre à l’abri des japonais. Cette précaution fût vue comme un mauvais signal pour le moral des troupes mais sur le plan pratique, ce fût excellent puisque cela permis au croiseur de bataille resté en service de disposer d’un stock qui sera complété à la fin de la guerre en Asie-Pacifique par un stock d’obus allemands capturé aux Pays-Bas et expédié dare-dare à l’outre bout du monde.

Embarquement d’un canon type SK C/34
Le canon de 280mm en question est le 28cm SK C/34. Ce canon de 54.5 calibres (longueur du tube 15.260m) tire des obus perforants de 330kg à une distance maximale comprise entre 5000 (+2°) et 40930m (+40°) à raison de 3.5 coups par minute. Adopté par la marine néerlandaise, il devient le canon de 280mm modèle 1940.

Tourelle triple à bord d’un « cuirassé de poche »
La tourelle triple Drh LC/34 pèse 750 tonnes en ordre de combat et permet aux canons de 280mm de pointer en site de -9° à +40° à raison de 8° par seconde et en azimut sur 150° à raison de 7.2° par seconde. La dotation en munitions est de 150 obus par canon soit un total de 1350 obus.
-Quelques pièces plus anciennes de 280 et de 240mm sont encore présentes mais uniquement pour la défense côtière encore qu’un scepticisme général entoure leur efficacité.
Produite également en Allemagne et datant de 1910, le canon de 280mm armant le Soerabaia (ex-De Zeven Provinciën) était un canon de 42.5 calibres (longueur du tube : 11.9m) tirant des obus perforants de 302kg à une distance maximale de 16100m (+15°) à raison de deux coups par minute.
Les tourelles simples du Soerabaia pesaient 197 tonnes et permettaient au canon de pointer en site de -4° à +15° et en azimut sur 120° de part et d’autre de l’axe. Les performances en défense côtière étaient semblables.
-L’autre pièce ancienne utilisé pour la défense côtière était un canon de 240mm monté initialement sur des cuirassés garde-côtes puis en défense côtière aux Pays-Bas ce qui explique que des canons de ce type furent utilisés par les allemands.
Le canon de 240mm mis en service en 1902 à été lui aussi produit par la firme Krupp. Ce canon de 40 calibres (longueur du tube : 9.6m) tire des obus explosifs et perforants de 170kg à une distance maximale de 14630m à raison de 2 coups par minute.
La tourelle simple utilisée sur les cuirassés garde-côtes pesait 197.4 tonnes et permettait au canon de pointer en site de -4° à +20° et en azimut sur 120° de part et d’autre de l’axe. En défense côtière, un affût modifié permettait de pointer en site de -4° à +30° ce qui augmentait la portée maximale à 17500m.
Si les canons de 280mm modernes ont survécu au conflit, les pièces anciennes de 240 et de 280mm ont disparu dans la fournaise du conflit.
Artillerie médiane
Pas moins de trois modèles différents de canons de 150mm sont utilisés par la marine néerlandaise.

Canons de 150/152mm modèle 1942
La plus récente est le canon de 150mm modèle 1942 utilisé par les croiseurs légers de classe Eendracht (Eendracht De Zeven Provincien et Kijkduin) à raison de dix canons de 150mm en deux tourelles doubles et deux tourelles triples.
Ce canon est un canon suédois fabriqué par la célèbre firme Bofors. C’était un canon utilisant des obus séparés (obus et gargousse) mais le mécanisme d’alimentation était étonnant puisque l’obus et la gargousse étaient assemblés automatiquement avant le tir par un système hydraulique.
Ce système qui augmentait la cadence de tir était vu avec suspicion par les anglo-saxons qui considéraient ce système comme nécessitant des charges et des obus sans défauts. Le conflit se chargea de démontrer leur erreur et les nouveaux croiseurs anglais et américains reçurent un système assez voisin pour ne pas dire identique.
Peu avant le début du second conflit mondial, les tubes sont réalésés pour permettre d’utiliser aussi bien les obus de 150mm néerlandais que les obus de 152mm utilisés par les alliés qu’ils soient français, britanniques ou américains.
Ce canon de 53 calibres (longueur du tube : 7.950m) tirant des obus explosifs de 32kg à raison de 6 coups par minute à une portée maximale de 25969m en tir antisurface (+45°) et de 15250m en tir antiaérien.
La tourelle triple pèse 230 tonnes, pouvant pointer en site de -10° à +80° et en azimut sur 150° de part et de l’autre de l’axe.
La tourelle double pèse 115 tonnes et peut pointer en site de -10° à +80° et en azimut sur 150° de part et d’autre de l’axe.
Chaque canon dispose de 150 obus ce qui fait que les Eendracht peuvent embarquer 1500 obus.
Le canon de 150mm modèle 1935 (qui lui aussi à été réalésé avant guerre pour accéder également les obus de 152mm anglo-saxons) est utilisé par le De Ruyter qui dispose d’une batterie inhabituelle avec sept canons, une tourelle double et une tourelle simple à l’avant, deux tourelles doubles à l’arrière mais aussi par les deux unités de classe Tromp (Tromp Jacob van Heemskerck) qui disposaient eux de six canons en trois tourelles doubles (deux avant et une arrière).
Ce canon de 50 calibres (longueur du tube 7.5m) tire des obus perforants de 46.7kg ou explosifs de 46kg à une distance maximale de 27400m (+45°) à raison de 5 à 6 coups par minute.
La tourelle double comme la tourelle simple permettent au canon de pointer en site de -10° à +60° et en azimut sur 150° de part et d’autre de l’axe. La dotation en munitions est de 330 obus par canon soit un total de 1980 obus pour les Tromp et de 2310 obus pour le De Ruyter.
Le dernier modèle utilisé est le canon de 150mm modèle 1925 utilisé sur les croiseurs légers de classe Java (désarmés durant la Pax Armada) mais aussi le Johan Maurits van Nassau ainsi que les unités de classe Florès qui elles étaient encore en service en septembre 1948, ces navires disposant de trois canons de ce type.
A la différence des croiseurs, les canonnières n’ont pas eu leurs tubes réalésés probablement pour des raisons financières.
Ce canon de 50 calibres (longueur du tube 7.5m) tire des obus perforants de 46.7kg et des obus explosifs de 46kg à une distance maximale de 21214m (+29°) à raison de 5 à 6 coups par minute.
L’affût simple pèse 20.35 tonnes et permet au canon de pointer en site de -10° à +30° et en azimut sur 150° de part et d’autre de l’axe. La dotation en munitions est de 150 coups par canon soit 450 obus pour l’ensemble du navire.
-On trouve ensuite des canons de 120mm qui est le calibre standard des destroyers néerlandais, des canons de ce calibre armant également les croiseurs de bataille de classe Nieuw Nederland.
Le modèle le plus ancien est le canon de 120mm modèle 1924 qui arme les destroyers de classe Admiralen et de classe Gerard Callenburgh, les premiers disposant de quatre canons en affûts simples sous masque, les seconds disposant de deux affûts doubles et d’un affût simple. Le mouilleur de mines Willem van der Zaan dispose lui de deux canons de ce type.
Ce canon de 50 calibres (longueur du tube 6m) tire des obus explosifs de 24kg à une distance maximale de 14500m (+30° à raison de dix coups par minute.
L’affût simple pèse 10 tonnes et permet au canon de pointer en site de -5° à +30° (+45° au cours du conflit après des modifications) et en azimut sur 120° de part et d’autre de l’axe.
Les destroyers de classe Holland et de classe Limburg étaient eux armés d’un modèle amélioré, le canon de 120mm modèle 1942. C’est une évolution du précédent qui arme également les trois croiseurs de bataille de classe Nieuw Nederland.
Si les destroyers disposent de trois tourelles doubles (une avant et deux arrière), les croiseurs de bataille disposent eux de six tourelles doubles.
Ce canon de 50 calibres (longueur du tube : 6m) tire des obus explosifs de 24kg et perforants de 27.5kg à une distance maximale de 17500m (+45°) en tir antisurface et de 11000m en tir antiaérien à raison de 6 à 8 coups par minute.
L’affût double pèse 35 tonnes et permet aux canons de pointer en site de -10° à +80° à raison de 20° par seconde et en azimut sur 150° de part et d’autre de l’axe à raison de 15° par seconde, la dotation en munitions étant de 150 coups par canon pour les destroyers (900 coups) et de 300 coups par canon pour les croiseurs de bataille (1800 obus).
-Les deux destroyers type U transférés par la RN sont armés de canons de 114mm, quatre canons 4.5 Inch QF Mark V Gun.
Ce canon de 45 calibres (longueur du tube : 5.538m) tire des obus de 38kg (projectile de 26kg plus douze kilos pour la charge propulsive) à une distance maximale de 18970m en tir antisurface et de 12500m en tir antiaérien à raison de douze coups à la minute.
L’affût simple pèse 12.5 tonnes et permet au canon de pointer en site de -5° à +85° et en azimut sur 120° de part et d’autre de l’axe. La dotation en munitions est de 200 coups par canon soit un total de 800 projectiles.
-Les torpilleurs de classe Wolf sont armés de canons de 100mm modèle 1932. Ce canon est un canon français produit sous licence, choisit au détriment du canon de 102mm britannique et du canon de 105mm allemand.
Ce canon est une pièce de 45 calibres (longueur du tube : 4.5m) tirant des obus de 15kg à une distance maximale de 15800m (+45°) et de 10000m en tir contre-avions (+80°) à raison de 10 coups par minute.
L’affût simple sous masque pèse 13 tonnes et permet au canon de pointer en site de -10° à +80° et en azimut sur 130° de part et d’autre de l’axe. La dotation en munitions est de 200 coups par pièce soit un total de 800 projectiles.
Artillerie légère
-Les destroyers de classe Admiralen disposaient jusqu’en 1942 d’un canon de 75mm issu d’un canon de 75mm Krupp modèle 1903. Ce canon totalement obsolète en septembre 1939 n’est pas remplacé par un canon équivalent, les destroyers le remplaçant par des pièces légères de 20 et de 40mm.
-La marine néerlandaise à confié la DCA légère à des mitrailleuses de 13mm Browning, des canons de 20mm Oerlikon ainsi que des canons de 40mm de deux modèles, quelques pièces commandées auprès de la firme britannique Vickers et surtout des canons de 40mm Bofors utilisés en affûts simples et doubles.
-Des mitrailleuses légères sont également utilisées pour la défense rapprochée.
Torpilles et Mines
Torpilles
Plusieurs modèles de torpilles sont utilisées par la Koninklijke Marine dans plusieurs calibres.
La torpille XIIa est une vieille torpille de 450mm (18 pouces) de conception et de fabrication britannique (Whitehead) mise en service en 1901. Elle à été utilisée jusqu’en 1942 notamment depuis une batterie côtière. Pesant 556kg dont 60kg de charge militaire, il pouvait atteindre une cible à 1000m à la vitesse maximale de 31.1 nœuds.
La torpille XIIb est une évolution de la précédente pesant 558kg (dont 60kg de charge militaire) avec une portée maximale de 1000m à la vitesse maximale de 30.8 nœuds. Cette torpille à été retirée elle aussi en 1942.
La torpille I45 est une torpille de conception et de fabrication britannique produite à Fiume (à l’époque ville de l’empire austro-hongrois), une torpille mise en service en 1906 dans la marine royale néerlandaise.
Pesant 624kg, d’un calibre de 450mm, elle disposait d’une charge militaire de 85kg et pouvait atteindre des cibles à 1000m à 30 nœuds ou à 2000m à 24 nœuds. Cette torpille à été retirée du service en 1943.
La torpille II45 mise en service en 1909 servait d’abord sur des destroyers et des torpilleurs avant de finir sa carrière en 1954 (après quarante-cinq ans de service !) à bord des vedettes lance-torpilles aux côtés d’armes plus modernes. Certains exemplaires ont connu une brève carrière à bord des sous-marins.
D’un calibre de 450mm, elle pesait 745kg (dont 85kg d’explosif), pouvant atteindre des cibles à 1000m (40 nœuds) et 3000m (28 nœuds).
On trouvait également des torpilles britanniques Mark 7 et 9 qui ne sont plus utilisées en septembre 1948 mais stockées au cas ou…… .
La torpille IV45 est une torpille de 450mm de conception britannique mais fabriquée en Norvège par la compagnie Horten. En service jusqu’à la fin du second conflit mondial, cette torpille pesait 820kg (dont 180kg d’explosif), une longueur de 5.43m, une portée maximale de 6000m à 28.5 nœuds, de 6700m à 28 nœuds et de 7500 miles nautiques à 26.5 nœuds.
La VI45 est une torpille de 450mm destinée aux avions mais aussi aux vedettes lance-torpilles. Elle est acquise à partir de 1937, des commandes régulières permettant de maintenir un stock élevé notamment aux Indes Néerlandaises.
Pesant 745kg (dont 170kg de charge militaire), elle pouvait atteindre des cibles à une distance maximale comprise entre 1500 (45 nœuds) et 2500m (41 nœuds).
La marine néerlandaise met aussi en œuvre des torpilles de 533mm. Le modèle le plus ancien en date de 1928 équipe les destroyers de classe Admiralen et les sous-marins de classe K-XI et K-XIV (qui opèrent aux Indes Néerlandaises).
Baptisé II53, c’est une arme de conception et de fabrication britannique (Whitehead de Weymouth) pesant 1525kg dont 300kg d’explosifs, ayant une portée maximal de 10000m à 28 nœuds et 4000m à 42 nœuds.
La III53 est une semblable à la précédente mais produite par la firme Fiume. Elle à été acquise initialement pour les sous-marins type O-12 (destinés donc à opérer en Europe) mais qui au final va être également utilisée par les sous-marins type K et par les destroyers de classe Admiralen.
Pesant 1534kg dont 300kg d’explosifs, elle peut atteindre une cible à 10000m à la vitesse de 28 nœuds ou une cible à 4000m avec une vitesse bien supérieure puisqu’atteignant 41 nœuds.
La IV53 acquise à partir de 1935 est une autre torpille de 533mm conçue et fabriquée par la firme Whitehead pour les sous-marins de classe O-16 mais aussi pour d’autres sous-marins ainsi que pour les destroyers qu’il s’agisse des Admiralen ou de leurs successeurs (classe Holland et classe Limburg).
Pesant 1560kg dont 300kg d’explosifs, elle peut atteindre des cibles entre 3000m (à 46 nœuds) et 10000m (29 nœuds).
La V53 est l’évolution de la précédente, une torpille qui allait être usée aussi bien sur les sous-marins, les destroyers et les croiseurs. Mesurant 7.2m, pesant 1650kg (dont 300kg d’explosifs), elle pouvait atteindre une portée maximale comprise entre 4000 (45 nœuds) et 12000m (28 nœuds).
La marine néerlandaise après sa défaite en Europe va utiliser des torpilles britanniques en remplacement des torpilles néerlandaises dont le stock évacué était trop faible pour durer.
La torpille Mark 8 est une torpille britannique destinée aux vedettes lance-torpilles mais aussi aux destroyers. D’un calibre de 533mm, pensant 1560kg (dont 365kg de charge militaire), elle pouvait atteindre des cibles à une distance maximale de 5000m (45.5 nœuds).
Ils utilisent également la Mark 9 essentiellement sur leurs destroyers et leurs sous-marins (notamment les type S transférés au cours du conflit).
D’un calibre de 533mm, pesant 1725kg (dont 365kg de charge militaire), mesurant 7.2m de long avec une portée maximale de 15 à 17000m à une vitesse de 40 ou de 35 nœuds.
Les néerlandais vont aussi utiliser la torpille américaine Mark 13, une torpille de 533mm pouvant atteindre une cible à la distance respectable de 6300m (33.5 nœuds).
Mines
Comme nous l’avons vu plus haut, la mine marine joue un rôle clé dans la stratégie navale néerlandaise notamment en Europe où pour reprendre une terminologie de l’ère nucléaire, la Koninklijke Marine adopte une stratégie du faible au fort. Voilà pourquoi plusieurs modèles de mines sont utilisées par les néerlandais.
La plus ancienne est la mine modèle 1907 qui est une mine de conception française puisque les néerlandais ont acquis la licence de fabrication auprès de Sautter-Harlé. Ces mines étaient reliées entre-elles par des câbles, la rupture d’un câble entraînant l’explosion du bâtiment responsable.
Cette mine d’un diamètre de 90cm disposait d’une charge militaire non négligeable avec 80kg d’explosifs. Elle à été retirée du service en 1942 car obsolète.
La mine modèle 1918 était à l’origine une mine allemande destinée à être mouillée par sous-marin. Pouvant également mise en œuvre par des navires de surface, elle pouvait être utilisée indépendamment à la différence de la mine modèle 1907 et une fois mouillée ne nécessitait aucune maintenance particulière.
Mesurant 86cm sur 91cm, elle disposait d’une charge militaire de 123kg. Elle était toujours en service en 1948 et le stock complet fût mouillé pour protéger les accès aux ports néerlandais.
La mine modèle 1921 était la principale mine en service dans la marine néerlandaise. Sans en être une copie directe, elle ne pouvait nier une vrai parenté avec la Vickers Mk T2.
Explosant au contact, elle affichait un diamètre de 104cm, un poids de 935kg dont 200kg d’explosif, un mouillage dans des eaux d’une profondeur maximale de 150m.
Les néerlandais ont également utilisé la mine modèle 1945, une évolution de la précédente plus lourde (985kg) avec une charge explosive supérieure (250kg) et surtout une capacité de mouillage plus importante puisque la mine modèle 1945 pouvait être mouillée dans des eaux d’une profondeur maximale de 200m.
Cette mine _la plus moderne de l’arsenal néerlandais_ est complétée par la Vickers Mark H 2 employée en Asie du Sud-Est, les britanniques et les néerlandais se mettant d’accord sur le mouillage de champs de mines communs notamment autour de Bornéo ou au large de la Guinée néerlandaise.
Cette mine pèse 319kg (dont 144kg de charge militaire), mesure 97cm de diamètre, explose au contact et peut être mouillée dans des eaux d’une profondeur maximale de 365m.
La Vickers Mark H2 à été complétée par la Mark XIV et son évolution la Mark XVII, des mines explosant au contact d’un poids de 540kg dont 144kg d’explosif.
Autres armes
-Les avions embarqués néerlandais utilisaient des bombes lisses et des torpilles ainsi que des roquettes à la fin du conflit
-Les navires de lutte anti-sous-marine mettaient en œuvre des grenades anti-sous-marines Mark VIII de conception et de fabrication britannique.