Vedettes lance-torpilles
Les premières vedettes lance-torpilles japonaises sont construites au début des années vingt. Elles sont inspirées des vedettes britanniques type CMB (Coastal Motor Boat) mais leur carrière est courte et éphémère, la faute à un problème de moteurs fiables et surtout un grand scepticisme au sein de la Nihon Kaigun.
Il faut attendre le début des années quarante pour que le Japon relance la production de vedettes lance-torpilles. Comme souvent, le pays du soleil levant s’inspire de l’étranger en achetant quelques S-Boote qui après avoir été étudiées sous toutes les coutures sont copiées, aboutissant au type T-51.
Ces vedettes lance-torpilles au nombre de dix (10-Go à 19-Go) sont suivies ultérieurement par vingt-trois vedettes type T-23 (201-Go à 207-Go, 401-Go à 410-Go et 451-Go à 456-Go) inspirées par les T-51 mais elles sont elles 100% japonaises.
Enfin vingt vedettes type T-25 (468-Go à 487-Go) sont construites, ces vedettes sont quasiment identiques aux T-23.
Cinquante-trois vedettes lance-torpilles sont donc en service dans la marine impériale japonaise en mars 1950. Elles sont déployées en Indochine, aux Philippines, en Insulinde, aux Salomons. Elles subiront de lourdes pertes contre leurs homologues américains.
Dans le cadre du programme de guerre, de nouvelles vedettes lance-torpilles sont commandées, un modèle T-27. Il est étroitement dérivé du type T-25 avec des moteurs et un armement plus puissant.
40 exemplaires sont commandés, des navires baptisées (457-Go à 496-Go) construits dans de petits chantiers construisant habituellement pour la marine marchande et la pêche, les grands chantiers étant surchargés de commandes.
Ces vedettes à coque en bois sont mises en service entre septembre 1951 et novembre 1952. Elles arrivent trop tard pour être engagées dans les Salomons mais participent à la défense de la Nouvelle-Guinée attaquée par les américains à partir de juillet 1952.
A noter que seulement 32 vedettes ont pu arriver à destination, huit ayant été perdues suite à la destruction de leurs transporteurs (un par une mine, un autre par un sous-marin) et quand la campagne de Nouvelle-Guinée se termine en janvier 1953, il ne reste plus que six vedettes opérationnelles qui ont réussi à rejoindre les Philippines où elles vont succomber sous les coups des chasseurs-bombardiers américains.
Entre temps, de nouvelles vedettes ont été commandées, des T-29 destinées à des missions d’escorte et de patrouille mais pas d’attaque à la torpille.
Initialement 54 exemplaires étaient prévus (497-Go à 550-Go) mais au final seulement seize exemplaires seront achevés, mis en service en mai 1953. Déployées en Chine, elles sont toutes détruites par l’aviation américaine au moment de l’opération Boxer, les roquettes des F4U Corsair étant redoutables pour les coques en bois des T-29.
Enfin en janvier 1953, des vedettes lance-torpilles type T-31 sont commandées. Seize navires baptisés 551-Go à 566-Go sont livrés à l’été 1953 mais restent bloquées au Japon faute de cargos pour les amener aux Philippines où elles devaient renforcer les défenses de l’archipel, prochaine étape de la reconquête américaine.
Conséquence logique, la commande de soixante-quatre vedettes supplémentaires est réduite à vingt-quatre exemplaires (567-Go à 590-Go) livrées à l’automne 1953 et à l’hiver 1953/54.
Ces quarante vedettes lance-torpilles vont être transformées en vedettes suicides en vue de repousser un débarquement américain mais comme cette opération n’aura jamais lieu, les vedettes en question vont être soit détruites dans leurs hangars des bases navales nippones ou coulées par des chasseurs-bombardiers en maraude. Les rares survivantes sont regroupées au large en septembre 1954 et coulées comme cibles.
Dragueurs de mines
La mine était une arme terriblement efficace, un rapport coût/efficacité imbattable puisqu’un engin simple, frustre pouvait couler un navire puissant et au top de la modernité.
Pour contrer cette arme diabolique, les différentes marines construisent des navires spécialement adaptés à leur destruction : le dragueur de mines était né.
Quand le Japon entre en guerre en mars 1950, sa marine impériale dispose de cinquante-six navires de ce type répartis en cinq classes, les vingt-deux navires type n°1, les six navires type W-1, les six navires type W-7, les six navires type W-13 et enfin les seize type W-19.
Dans le cadre du programme de guerre, vingt-huit dragueurs de mines type W-20 sont commandés pour renforcer la capacité de la marine impériale à dépolluer des eaux polluées. Ces navires sont commandés en juin 1951 et comme leurs prédecesseurs reçoivent des numéros (W-21 à W-48).
Ils sont très semblables aux W-19, les derniers dragueurs de mines construits avant guerre pour la Nihon Kaigun.
Les W-21,W-22,W-23 et W-24 sont mis en service en mars 1952, les W-25,W-26 et W-27 le sont en septembre 1952, les W-28 et W-29 en janvier 1953, les W-30,31 et 32 en juin 1953, les W-33 et 34 en octobre 1953,les W-35 et W-36 en décembre 1953, les W-37 et W-38 en mars 1954.
La construction des W-39 à W-48 est abandonnée en juillet 1954 quand il devient évident qu’ils n’auront qu’une utilité très limitée.
Sur les dix-huit navires achevés, douze sont coulés, quatre par des mines qu’ils tentaient de désarmorcer (W-21,W-25,W-28 et W-30), quatre par l’aviation (W-26, W-27, W-37 et W-38), deux par un sous-marin (W-29 W-31) et deux par un navire de surface (W-33 et 34).
Les six survivants sont capturés en Chine (W-21), à Formose (W-24) et au Japon (W-23,W-32,W-35 et W-36). Si les deux premiers sont remis en service après guerre par la marine chinoise, les quatre derniers sont rapidement envoyés à la démolition.
Mouilleurs de Mines

Mouilleur de mines Tsugaru
Détruire les mines ennemies c’est bien mais pouvoir mouiller les siennes pour gêner les mouvements de l’ennemi c’est pas mal non plus.
Comme nous l’avons vu ultérieurement, le Japon dispose en mars 1950 de dix-neuf mouilleurs de mines de différente taille
On trouve le Katsuriki mis en service en 1917, le Itsukushima mis en service en 1929, le Shirataka mis en service en 1929, le Yaeyama mis en service en 1932, le Okinishima en 1936 et le Tsugaru mis en service en 1941,
A ces unités isolées s’ajoute des classes de mouilleurs de mines comme la classe Sokuten (treize navires, onze encore en service en septembre 1939, aucun en mars 1950) classe Hatsutaka composés de quatre navires mis en service au cours des années quarante (Hatsutaka Aotaka Wakataka Asadori), les deux Tsubane (Tsubane Kamone) mis en service en 1929 et les trois Natsushima (Natsushima Nasami Sarushima) mis en service en 1933.
On peut ajouter les mouilleurs de câble de classe Hashima. Initialement conçus comme des mouilleurs de câbles pour les télécommunications, ces navires vont in fine servir à mouiller des mines télécommandées destinées à protéger les approches des bases navales japonaises. Ces navires sont baptisés Hashima Tsurushima Otate Takeishi)
Dix-neuf mouilleurs de mines sont donc en service en mars 1950. Durant le conflit, des mouilleurs de mines de classe Sokuten seront construits même si sur les 41 navires envisagés initialement, seulement 26 seront effectivement commandés et 15 mis en service moins pour le mouillage de mines que pour des missions de transport.
Sur les quinze navires mis en service avant la fin du conflit, douze seront coulés, un capturé dans un état déplorable en Indochine par les troupes françaises (rapidement démoli) et deux dans un meilleur état par les américains au Japon, les navires étant démolis après guerre.
Aux quinze Sokuten ajoutons quatre mouilleurs de mines auxiliaires type n°1 construits dès le début du conflit avant même la décision de concevoir un véritable programme de guerre. Ils sont destinés à remplacer des mouilleurs de mines classe Sokuten construits au moment du premier conflit mondial.
Ces quatre navires construits aux chantiers navals de la Uraga Dock Company sont mis en service en septembre 1951 et janvier 1953. Stationnés au Japon, ils effectuent des mouillages de mines défensifs, des missions de transport entre les îles de l’archipel.
Le N°1 est torpillé en mars 1953 par un sous-marin américain, le N°2 est victime d’une mine américaine au large de Kobé, le N°3 est détruit en juin 1954 à Sasebo pour les chasseurs-bombardiers américains alors que le N°4 est coulé à Yokohama quand des croiseurs et des cuirassés américains, britanniques et australiens bombardent la base navale japonaise (juillet 1954), chose impensable à peine quatre ans plus tôt.
Si les N°1 et N°2 reposent au fond de l’océan, les N°3 et N°4 ont été relevés puis démolis.
Caractéristiques Techniques
Déplacement : standard 218 tonnes
Dimensions : longueur 35.11m largeur 6.16m tirant d’eau 2.38m
Propulsion : un diesel basse vitesse 400ch une hélice
Performances : vitesse maximale 9.5 nœuds distance franchissable 1500 miles nautiques à 9.5 nœuds
Armement : un canon de 76.2mm, deux mitrailleuses antiaériennes de 13.2mm , 40 mines ou seize charges de profondeur
Equipage : 63 officiers et marins
Navires de soutien
En mars 1950, la marine japonaise dispose d’un certain nombre de navires auxiliaires, de navires de soutien destinés à ravitailler et à réparer les navires de combat. On trouve dans l’Ordre de Bataille de la Nihon Kaigun les navires de soutien suivants :

Le Notoro
-Ravitailleur d’hydravions (ex-pétrolier) Notoro
-Ravitailleurs d’hydravions : une unité classe Kamoi, deux classe Chitose, une unité Mizuho et une unité de classe Nisshin
-Transport de munitions (ex-pétrolier) Shiretoko
-Navire de sauvetage de sous-marins (ex-pétrolier) Sata
-Trois pétroliers classe Ondo et onze pétroliers Kazahaya
-Cargos mixtes classe Muroto
-Ravitailleurs de combat : deux classe Ashizuri, deux navires classe Sunosaki (six prévus, quatre autres mis sur cale durant le conflit, deux achevés, deux abandonnés)
-Ravitailleur de vivres : une unité classe Mamiya, une unité classe Nosaki et deux classe Irako
-Ravitailleur de munitions Kashimo
-Ravitailleurs de sous-marins : une unité classe Komahashi, deux unités classe Jingei et une unité de classe Taigei
-Navire-atelier Akashi
-Brise-glaces Otomari
-Cinq remorqueurs classe Tategami, deux classe Kasashima
-Navires hydrographiques : deux classe Tsukushi et six classe Kaiyo n°1
Dans le cadre du programme de guerre, un certain nombre de navires de soutien sont prévus pour accompagner les navires de combat nippons.
-Dans le domaine des pétroliers, le programme de guerre finance la construction de quatre unités de classe Hario et quatre unités de classe Erimo.
Les unités de classe Hario sont mises en service en septembre 1952 (Hario), en mars 1953 (Inatori), en juillet 1953 (Karasaki) et en janvier 1954 (Tatsumai).
Toutes sont coulées durant le conflit, le premier par l’aviation embarquée américaine lors de la deuxième campagne des Philippines en mars 1953, le second saute sur une mine au large de la Chine en janvier 1954, le troisième est torpillé par un sous-marin américain au large des Carolines en août 1953 alors que le dernier est victime d’un bombardier américain au large du Japon en juin 1954.
Caracteristiques Techniques
Déplacement : standard 18797 tonnes
Dimensions : longueur 154.32m largeur 20m tirant d’eau 8.80m
Propulsion : une turbine à engrenages Mitsubishi deux chaudières Mk.21 8600ch et une hélice
Performances : vitesse maximale 16.5 nœuds distance franchissable 9000 miles nautiques à 16 nœuds
Capacités : inconnues
Armement : deux canons de 120mm, seize canons de 25mm
Equipage : inconnu
Les quatre Erimo commandés également dans le programme de guerre sont une version réduite des Hario. Ils sont commandés au printemps 1952, mis sur cale à l’automne et mis en service courant 1953.
Le Erimo est coulé par l’aviation embarquée américaine au large de la Chine en janvier 1954, le Tsurumi saute sur une mine américaine au large de Formose en février 1954, le Shiriya est torpillé par un sous-marin en mer du Japon en janvier 1954 alors que le Iro est coulé en baie de Tokyo, son épave étant relevée en septembre 1955 et démolie.
Caractéristiques Techniques
Déplacement : standard 13500 tonnes
Dimensions : longueur 140.32m largeur 17m tirant d’eau 6.80m
Propulsion : une turbine à engrenages Mitsubishi deux chaudières Mk.21 8600ch et une hélice
Performances : vitesse maximale 18 nœuds distance franchissable 9500 miles nautiques à 16 nœuds
Capacités : inconnues
Armement : deux canons de 120mm, seize canons de 25mm
Equipage : inconnu
Outre les pétroliers militaires, la marine impériale japonaise va réquisitionner des pétroliers civils comme le Teinyo Maru.
Ce dernier à été construit aux chantiers navals de la Yokohama Dock Company au début des années trente, étant mis en service en mai 1931.
Réquisitionné une première fois entre 1940 et 1942, il l’est à nouveau en mars 1950 pour compenser le manque de pétroliers militaires. Il accompagne les porte-avions dans le raid sur Pearl Harbor, participe ensuite à la campagne en Insulinde où il est endommagé par une bombe américaine.
Réparé, il participe à la campagne des Salomons, à celle de Nouvelle-Guinée puis à la deuxième campagne des Philippines, étant victime de chasseurs-bombardiers de l’USAAF en juin 1953. L’épave repose à 50m de profondeur ce qui en fait un spot de plongée apprécié bien que controversé, certains le considérant comme une tombe de guerre bien que l’épave ne soit pas officiellement classée ainsi.
Caractéristiques Techniques
Déplacement : 9849 GRT
Dimensions : longueur 156m largeur 20m tirant d’eau 8.8m
Propulsion : un moteur diesel Kawasaki Heavy Industries de 7200ch entrainant une hélice
Performances : vitesse maximale 17.5 nœuds
Capacités : 12312 tonnes de pétrole brut
Armement : un canon de 120mm, huit canons de 25mm et quatre mitrailleuses de 13mm
Equipage : inconnu
-Dans le cadre du programme de guerre, le Japon passe commande de onze ravitailleurs de vivres de classe Kinesaki. En réalité, ces ravitailleurs vont servir pour transporter tout type de charge qu’il s’agisse de vivres, de munitions, de pièces détachées.
Sur les onze navires prévus, seulement quatre seront achevés, sept seront annulés au profit de la construction d’autres navires.
Les navires construits sont le Kinesaki mis en service en juillet 1952, le Hayasaki est mis en service en décembre 1952, le Shirasaki est mis en service en mars 1953 et le Arasaki est mis en service en février 1954. Un navire (le Kinesaki) sera coulé à Osaka par des avions américains et trois survivront au conflit, étant utilisés après guerre pour l’Administration de Surveillance et démolis dans les années soixante.
La construction des Kiyosaki Osaki Hesaki Kashizaki Kuresaki Misaki et Fujisaki à été abandonnée en septembre 1953 sans qu’aucun ne soit mis sur cale.
Caractéristiques Techniques
Déplacement : standard 925 tonnes pleine charge 965 tonnes
Dimensions : longueur 62.29m largeur 9.40m tirant d’eau 3.11m
Propulsion : deux diesels Kampon Mk.23A Model 8 dévellopant 1600ch et entrainant deux hélices
Performances : vitesse maximale 15 nœuds distance franchissable : 3500 miles nautiques à 12 nœuds
Capacités : 82 tonnes de vivres refrigérés, 57.7 tonnes d’eau fraiche,
Armement : un canon de 76.2mm, deux mitrailleuses de 13mm, huit charges de profondeur
Equipage : 67 officiers et marins
-Bien que les hydravions soit en voie de déclassement, le Japon continue de construire des seaplane tender, des ravitailleurs d’hydravions qu’ils soient militaires ou «civils».
La classe Kojiki prévoyait initialement cinq navires mais au final seulement deux ont été construits, le Kojiki mis en service en mars 1952 et le Furukotofumi mis en service en septembre 1953, la construction des trois autres à été abandonnée en juin 1952.
Les deux navires sont coulés, le premier par l’aviation embarquée américaine en Chine en janvier 1954 et le second par un sous-marin américain en mars 1954 au large du Japon.
Caractéristiques Techniques
Déplacement : standard 4725 tonnes pleine charge 5080 tonnes
Dimensions : longueur hors tout 114.8m (113m à la flottaison) largeur 15.8m tirant d’eau 5.4m
Propulsion : quatre moteurs diesels Kampon Mk.22 Model 10 développant 8000ch et entraînant deux hélices
Performances : vitesse maximale 19 nœuds distance franchissable 8000 miles nautiques à 14 nœuds
Capacités : 689 tonnes de gazole, 36 torpilles type 91, 30 bombes de 800kg, 15 bombes de 500kg, 100 bombes de 250kg, 100 bombes de 60 kg
Armement : quatre canons de 127mm, quatre canons de 25mm, six charges de profondeur
Equipage : 545 officiers et marins
Les cinq ravitailleurs d’hydravions de classe Kamikawa Maru sont à l’origine des cargos construits dans les années trente pour la Kawasaki Line. En 1950, cinq navires sont réquisitionnés par la marine japonaise et transformés en ravitailleurs d’hydravions.
Le Kamikawa Maru armé en mars 1937 est réquisitionné en mars 1950. Il est employé par la marine japonaise jusqu’à sa destruction en mer de Corail en octobre 1951 par l’aviation embarquée américaine.
Le Kiyokawa Maru armé en mai 1937 est réquisitionné en janvier 1950. Il opère au profit de la marine impériale japonaise jusqu’à sa destruction par un sous-marin britannique en octobre 1950.
Le Kimikawa Maru est réquisitionné en juin 1950. Il participe à la campagne des Philippines, à celle des Salomons, à celle de la Nouvelle-Guinée où il est sérieusement endommagé en décembre 1952. Abandonné par les japonais, il est capturé par les américains qui procèdent à son démantèlement une fois la guerre terminée.
Le Kunihawa Maru réquisitionné officiellement en septembre 1950 est utilisé aux Philippines, aux Salomons, en Nouvelle-Guinée avant de rallier la Chine. Survivant miraculeusement au conflit, il est récupéré par les chinois qui vont l’utiliser comme transport de troupes jusqu’à sa destruction accidentelle en 1964. Le Hirokawa Maru réquisitionné officiellement en décembre 1950 est coulé par un sous-marin américain au large des Philippines en mars 1953.
Caractéristiques Techniques
Déplacement : standard 6963 tonnes
Dimensions : longueur 146.15m à la flottaison (145m) largeur 19m tirant d’eau 8.23m
Propulsion : un moteur diesel, une hélice, puissance variable selon les navires
Performances : vitesse maximale 19 nœuds (environ)
Capacités : une catapulte et douze hydravions
Armement : deux canons de 120mm, huit canons de 25mm, deux mitrailleuses de 7.7mm
Equipage : 65 officiers et marins