Japon (59) OdB et Programme de guerre (2)

Programmes de guerre

Situation des principaux navires de la marine impériale japonaise au 21 mars 1950

Cuirassés et croiseurs de bataille (15)

-Quatre croiseurs de bataille classe Kongo, les Kongo Hiei Haruna Kirishima

-Deux cuirassés de classe Nagato, les Natago et Mutsu

Yamato (1941) 6

Le Yamato lors de ses essais à la mer

-Quatre cuirassés de classe Yamato, les Yamato Musashi Shinano Satsuma

-Quatre cuirassés classe Amagi, les Amagi Tosa Kawashi Setssu

-Un croiseur de bataille classe Kii, le Kii

Porte-avions (14 +1)

818634HIJMS_Taiho_02

Le Taiho

-Porte-avions Hosho (entrainement et transport d’avions)

-Porte-avions Akagi et Kaga

-Porte-avions Soryu et Hiryu

-Porte-avions Shokaku et Zuikaku

-Porte-avions Taiho Hiyo Junyo Soho

-Porte-avions Unryu Katsuragi Kasagi Ikoma

Croiseurs lourds (21)

CA Takao juillet 1939

Le Takao

-Deux croiseurs classe Aoba (Aoba Kinugasa)

-Quatre croiseurs classe Myoko (Myoko Nachi Haguro Ashigara)

-Quatre croiseurs classe Takao (Takao Atago Chokai Maya)

-Quatre croiseurs classe Mogami (Mogami Mikuma Suzuya Kumano)

-Deux croiseurs classe Tone (Tone Chikuma)

-Deux croiseurs classe Ibuki (Ibuki Asama)

-Trois croiseurs classe Aso (Aso Izumo Azuma)

Croiseurs légers (20)

IJN Oyodo 3

Le Oyodo

-Croiseurs légers Kuma Kitakami Ooi

-Croiseurs légers Nagara Natori Yura Abukuma

-Croiseurs légers Sendai Jintsu Naka

-Croiseur léger Yubari

-Croiseurs légers Katori Kashu Kashima

-Croiseurs légers Agano Nashiro Yahagi Sukawa

-Croiseurs légers Oyodo et Niyodo

Destroyers (133)

DD Fubuki

Le Fubuki

-Classe Mutsuki : douze navires

-Classe Fubuki : vingt-quatre navires

-Classe Hatsuharu : six navires

-Classe Shiratsuyu : dix navires

-Classe Asashio : dix navires

-Classe Kagero : dix-neuf navires

-Classe Yugumo : vingt-huit navires

-Classe Akizuki : vingt-quatre navires

Sous-marins (135)

I-168 2

I-168

-Quatre sous-marins type I-121

-Trente sous-marins type KD (Sept type KD-3, trois type KD-4, deux type KD-5, huit type KD-6, dix KD-10)

-Sept sous-marin type J (Junsen)

-Quatre Sous-marins type A

-Deux sous-marins type AM

-Trente-cinq sous-marins type B (vingt type B-1, six type B-2 et neuf type B-3)

-Onze sous-marins type C (cinq type C-1, trois type C-2 et trois type C-3)

-Trente sous-marins type Kaichu

-Douze sous-marins type Ro-100

Navires légers

Chidori

Le Chidori

-Vingt torpilleurs (quatre classe Chidori, huit classe Otori et huit classe Kumataka)

-Vingt-six escorteurs (quatre navires classe Shimushu, quatorze navires classe Etorofu et huit navires classe Mikura)

-Quatorze canonnières

-Vedettes lance-torpilles : dix type T-51, vingt-trois type T-23, vingt type T-25

-Dragueurs de mines : vingt-deux navires type n°1, six type W-1, six type W-7, six type W-13 et seize type W-19

-Mouilleurs de mines : un classe Katsuriki, un classe Shirataka, un classe Itsukushima, deux classe Tsubame, un navire classe Yaeyama, trois navires classe Natsushima, un Okinoshima, quatre Hatsutaka, un Tsugaru et quatre classe Hashima.

Navires de soutien

-Ravitailleur d’hydravions (ex-pétrolier) Notoro

Chitose (1938) 2

Le Chitose

-Ravitailleurs d’hydravions : une unité classe Kamoi, deux classe Chitose, une unité Mizuho et une unité de classe Nisshin

-Transport de munitions (ex-pétrolier) Shiretoko

-Navire de sauvetage de sous-marins (ex-pétrolier) Sata

-Trois pétroliers classe Ondo et onze pétroliers Kazahaya

-Cargos mixtes classe Muroto

-Ravitailleurs de combat : deux classe Ashizuri, deux navires classe Sunosaki (six prévus, quatre autres mis sur cale durant le conflit, deux achevés, deux abandonnés)

-Ravitailleur de vivres : une unité classe Mamiya, une unité classe Nosaki et deux classe Irako

-Ravitailleur de munitions Kashimo

-Ravitailleurs de sous-marins : une unité classe Komahashi, deux unités classe Jingei et une unité de classe Taigei

-Navire-atelier Akashi

-Brise-glaces Otomari

-Cinq remorqueurs classe Tategami, deux classe Kasashima

-Navires hydrographiques : deux classe Tsukushi et six classe Kaiyo n°1

Programmes de guerres : des plans mais pour quels résultats ?

Par conviction ou par réalisme, le Japon s’est préparé à une guerre courte, espérant, rêvant à une bataille décisive qui lui permettrait d’imposer aux Etats-Unis une paix de compromis reconnaissant au Japon sa sphère de coprospérité. Seulement voilà, les américains n’ont jamais voulu entendre parler d’un empire colonial japonais mettant la main sur toutes les ressources stratégiques de la région.

Dès le 22 mars 1950, le président Linbergh avait pourtant annoncé qu’après ce jour d’infamie que constituait le 21 mars, le but de guerre des Etats-Unis était d’aboutir à la capitulation sans conditions du Japon.

Même en imaginant le Japon contrôlant le pétrole des Indes Néerlandaises, le charbon d’Indochine, le riz, le caoutchouc et quelques minerais précieux, il aurait fallu pouvoir les ramener au Japon pour alimenter une industrie bien moins puissante que son homologue américaine.

Autant dire qu’il y avait beaucoup d’impondérables, beaucoup d’hypothèses hasardeuses et beaucoup trop d’inconnues dans cette équation.

Forcé de devoir mener une guerre longue, le Japon du mettre sur pied une industrie de guerre mais cela se fit dans la douleur et la difficulté. Très vite le manque de matières premières, le manque de main d’oeuvre qualifiée fit que la machine industrielle nippone avait toutes les peines du monde à founir les navires nécessaires à la marine impériale japonaise.

A ces difficultés s’ajoutèrent bientôt les bombardements aériens américains qui en frappant les villes et les usines paralysèrent la machine de guerre nippone, condamnée à l’atonie.

Quand il devint évident que la guerre ne pouvait que durer, le Japon du changer son fusil d’épaule et tout faire pour durer.

Les commandes de grandes unités un temps envisagées sont abandonnées au profit de la commande d’unités plus adaptées à la guerre que le Japon doit désormais mener.

Quelques destroyers et quelques sous-marins sont construits souvent commandés avant mars 1950 mais la majeure partie des unités appartiennent à la catégorie de la «poussière navale» des petites unités destinés à répondre à la posture défensive rapidement adoptée par les japonais surtout après l’échec de leur dernière offensive stratégique contre la Nouvelle-Calédonie.

Cuirassés et croiseurs de bataille

Aucun cuirassé n’est commandé par la Nihon Kaigun durant le second conflit mondial. En mars 1950 comme nous l’avons vu le Japon disposait de dix-sept navires de ligne (cinq croiseurs de bataille et douze cuirassés).

A ces navires en service, s’ajoute des unités en construction. Durant le conflit seront mis en service deux cuirassés de classe Amagi (Fuji Katori) respectivement en juin 1951 et mars 1952 et deux croiseurs de bataille de classe Kii, le Owari en juillet 1950 et le Suruga en mars 1952.

En septembre 1950, deux cuirassés sont mis sur cale, les deux dernières unités de classe Amagi mais ces deux navires baptisés Hatsuse et Yashima ne seront jamais achevés et leur construction sera définitivement stoppée en mars 1952. L’acier sera récupéré sur cale et réutilisé notamment pour la construction d’escorteurs.

Des projets de cuirassés ont été étudiés mais n’ont jamais dépassé le stade de la table à dessin malgré les efforts de certains qui estimaient que produire des cuirassés était utile pour un Japon en recul sur tous les fronts, oubliant qu’après la construction il fallait prévoir les équipages et le carburant.

Porte-avions

Aucun porte-avions n’est commandé une fois le conflit entamé en mars 1950. La faute à une industrie insuffisante et au grand nombre de porte-avions encore en construction quand l’aéronavale japonaise attaque Pearl Harbor le mardi 21 mars 1950.

En mars 1950, huit porte-avions médians de classe Unryu sont encore en construction mais seulement quatre seront achevés, les quatre derniers seront abandonnés à différents stades de construction.

Les seuls porte-avions japonais mis en service après mars 1950 (hors Unryu mis sur cale auparavant) seront des conversions aux capacités limitées.

Croiseurs lourds

Des projets de croiseurs lourds sont bien étudiés. Appelés Killer Cruiser par les américains, ils devaient être des navires de raid. Très peu protégés, ils doivent être très rapides (35 à 40 nœuds !) et armés de canons de 203mm (six à dix tubes).

C’est en réalité un retour aux croiseurs lourds de première génération privilégiant l’armement, la vitesse au détriment de la protection.

Aucune commande ne sera passé et ces projets étudiés ne déboucheront pas sur le lancement d’un programme particulier tant la demande de croiseurs lourds était largement secondaire par rapport aux besoins d’une marine japonaise sur le reculoir.

Les seuls croiseurs lourds mis en service sont des croiseurs commandés avant le début du second conflit mondial. Deux navires de classe Aso sont en service en mars 1950, deux autres en achèvement à flot à cette époque sont mis en service au cours du conflit suivit d’une cinquième unité encore sur cale en mars 1950. Les trois dernières unités de la classe ne seront jamais mis en service.

Croiseurs légers

Au printemps 1948, une nouvelle classe de croiseurs légers est commandée par la marine japonaise en l’occurence la classe Tenryu.

Trois unités sont mises en service avant le début du conflit en l’occurence les Tenryu Tatsuta et Tama. Trois autres sont mises en service au cours du conflit en l’occurence les Kiso Isuzu et Kinu.

Ce dernier est mis en service le 31 juillet 1951 alors que la marine impériale japonaise s’use dans la terrible campagne des Salomons. Tout sauf un hasard car l’échec japonais à Guadalcanal et sur les autres îles des Salomons marque un tournant du conflit même si la Nihon Kaigun tentera une dernière offensive contre la Nouvelle Calédonie, espérant perturber la machine de guerre alliée.

Les deux unités suivantes (Akasha Akitsushima) ne seront jamais achevés alors que la construction des Chihaya Chishima Hirado et Izumo est suspendue avant même la mise sur cale en juin 1951. Elle est définitivement abandonnée en mars 1952.

Cela n’empêchera pas le Japon d’étudier la construction de nouveaux croiseurs légers mais comme le Killer Cruiser vus plus haut, il ne s’agissait que de “croiseurs de papiers”.

Destroyers

Si aucun cuirassé, aucun porte-avions et aucun croiseur n’est commandé, des destroyers sont commandés dans le cadre du programme de guerre décidé officiellement en décembre 1950.

DD Akitzuki 17051942

Un Akizuki à la mer

Vingt-trois destroyers de classe Akizuki et douze destroyers classe Momo sont ainsi commandés. Si les Akizuki ne seront au final plus que douze (huit achevés, un coulé alors en achèvement à quai et trois abandonnés sur cale), les Momo seront tous achevés, douze exemplaires commandés, douze mis en service avant la capitulation.

Les douze destroyers de classe Akizuki effectivement mis sur cale sont commandés officiellement en janvier 1951. Leur construction est assurée par l’Arsenal de Maizuru mais également par celui de Sasebo et les chantiers navals d’Uraga.

Par rapport aux Akizuki d’avant guerre, les unités du programme de guerre ont vu leurs plans modifiés pour accélérer la construction. Les caractéristiques techniques sont identiques.

Ces navires sont baptisés Okitsukaze Shimokaze Asagochi Okaze Kochi Nishikaze Hae Kitakaze Hayakaze Natsukaze Furyukaze Hatsunatsu.

Le Okitsukaze est mis en service en septembre 1952 en compagnie de l’Asagochi alors que le Shimokaze et le Okaze sont mis en service en février 1953.

Le Kochi est mis en service en septembre 1953, le Nishikaze est admis au service actif en décembre 1953, le Kitakaze et le Natsukaze étant mis en service au printemps 1954 (date exacte inconnue).

Le Hae en armement à Sasebo est coulé le 27 juin 1954 par l’aviation américaine. Les portes étanches étant ouvertes, le navire finit par chavirer étant alors irrécupérable.

Les trois autres (Hayakaze Furyukaze Hatsunatsu) sont toujours sur cale quand le Japon capitule, étant plus ou moins endommagé par les bombardements américains. Ils sont démantelés sur cale après guerre.

Sur les huit navires achevés et mis en service, aucun ne survit au conflit, trois sont coulés par l’aviation (Okitsukaze Asagochi Kochi), deux par des mines (Shimokaze Okaze), un s’échouant sur un récif et étant coupé en deux (Nishikaze) alors que les Kitakaze et Natsukaze sont victime d’un sous-marin américain.

Caractéristiques Techniques

Déplacement : standard 2743 tonnes pleine charge 3759 tonnes

Dimensions : longueur 134.2m largeur 11.6m tirant d’eau 4.15m

Propulsion : deux turbines à engrenages Kampon alimentées par trois chaudières Kampon Ro-Go développant une puissance totale de 52000ch et entraînant deux hélices.

Performances : vitesse maximale 33 noeuds distance franchissable : 8300 miles nautiques à 18 noeuds

Electronique : un radar de veille aérienne type 22

Armement : huit canons de 100mm en quatre tourelles doubles (deux avant et deux arrières), 16 canons de 25mm type 96 en huit affûts doubles (nombre rapidement augmenté jusqu’à cinquante-quatre pièces en affûts doubles et triples), trois mitrailleuses de 13.2mm, 4 tubes lance-torpilles de 610mm en une plate-forme quadruple type 92 (quatre torpilles à poste, quatre torpilles en réserve), 56 charges de profondeur.

Equipage : 263 officiers et marins à la mise en service, 315 officiers et marins à la fin de la carrière.

Les douze destroyers de classe Momo sont une tentative de “destroyer économique” simple à produire en grand nombre par une industrie puissante et bien organisée ce que n’est absolument pas le Japon.

Et pourtant les douze navires commandés en décembre 1950 seront tous achevés au détriment peut être d’autres constructions.

Les douze Momo sont baptisés Momo Yanagi Kaishi Hinoki Hatsuaki Hayaharu Akisame Natsusame Hayasame Takashio Akishio et Harushio.

Ils sont mis en service en janvier 1952 (Momo Yanagi), en mars 1952 (Hinoki Hayaharu), en septembre 1952 (Hatsuaki Akisame), en février 1953 (Kaishi Natsusame), en juin 1953 (Hayasame Akishio) et enfin en janvier 1954 (Takashio Harushio).

Sur ces douze navires, aucun ne survit au conflit. Ils sont victimes de sous-marins américains (Momo Hayasame Akishio Harushio), d’avions américains et alliés (Yanagi Hinoki Akisame Takashio), de mines (Kaishi) et enfin de destroyers (Hatsuaki Hayaharu Natsusame).

Caracteristiques Techniques de la classe Momo

Déplacement : standard 1450 tonnes pleine charge 1700 tonnes

Dimensions : longueur 105m largeur 11m tirant d’eau 4.30m

Propulsion : deux groupes de turbines à engrenages alimentées en vapeur par quatre chaudières développant 27000ch et entraînant deux hélices

Performances : vitesse maximale 32 noeuds distance franchissable 5000 miles nautiques à 18 noeuds

Armement : trois canons de 127mm en affûts simples sous masque (un avant deux arrières), douze canons de 25mm en six affûts doubles, deux plate-formes lance-torpilles quadruples de 533mm, vingt-quatre grenades ASM

Equipage : 136 officiers et marins

Sous-Marins

En septembre 1948, la marine japonaise dispose de soixante dix-neuf sous-marins en service plus d’autres en construction ou en achèvement à flot.

En ce qui concerne les sous-marins type B, les B-1 et B-2 sont tous en service (respectivement 20 et 6 unités).

Sur les douze navires type B-3, six navires sont en service, quatre sont achèvement à flot (I-55/I-56/I-57/I-58), les deux derniers mis sur cale à l’automne 1948 (I-59/60) étant achevés au cours du conflit.

En ce qui concerne le type B-4, il était prévu vingt-quatre unités (neuf ex-B-3 et quinze B-4 commandés dès l’origine sur ce modèle). En septembre 1948, quatre sont sur cale (I-61/I-62/I-63/I-64), cinq sont mis sur cale au printemps 1949 (I-65/I-66/I-67/I-68 et I-69), tous sont mis en service durant le conflit.

Quatre sous-marins seront mis sur cale en septembre 1950 (I-70 à I-73) mais ne seront jamais achevés, leur construction étant définitivement abandonnée en juin 1953.

Les sous-marins croiseurs type I-400 devaient être dix-huit. Trois sous-marins sont sur cale en septembre 1948, un quatrième mis sur cale ultérieurement, les quatre unités étant achevées, la construction des autres sous-marins étant abandonnée.

Peu avant le début du conflit, dix-huit sous-marins type Ro-100 sont commandés, des sous-marins immatriculés Ro-100 à Ro-117. Quatre sont en service en septembre 1948, quatre en achèvement, quatre en construction, six autres sont mis sur cale entre septembre 1948 et mars 1950. Douze sont en service en mars 1950, quatre durant la guerre.

Tout comme les destroyers, de nouveaux sous-marins vont être commandés dans le cadre du programme de guerre.

On trouve d’abord des sous-marins type Kaichu, des Kaichu type VII, la version la plus évoluée de ces type de submersibles. Les japonais sont ambitieux puisqu’ils envisagent la construction de cent-vingt sous-marins supplémentaires.

En effet, vingt-huit sous-marins de ce type ont été mis en service avant septembre 1948, seize commandés en septembre 1940 (Ro-35 à Ro-46) et douze commandés en mars 1942 (Ro-47 à Ro-62).

Seulement douze sous-marins seront effectivement commandés et construits, des sous-marins immatriculés Ro-63 à 74. La commande est officiellement passée en mars 1951, la construction est assurée à l’Arsenal de Kure.

Deux unités sont mises en service en septembre 1952 (Ro-63/Ro-65), deux autres le sont en janvier 1953 (Ro-64/66), deux sont mis en service en mars 1953 (Ro-67/68), deux sont mis en service en juin 1953 (Ro-69/Ro-70) et trois en septembre 1953 (Ro-71/72/73).

Ces sous-marins connaissent de lourdes pertes puisque tous sont coulés. Quatre le sont par des sous-marins américains (Ro-63/65/66/67), quatre par l’aviation (Ro-64/68/70/72), deux sont victimes de mines (Ro-69/71) et un victime d’un grenadage massif (Ro-73).

Caracteristiques Techniques

Déplacement : surface 975 tonnes plongée 1470 tonnes

Dimensions : longueur 82.50m largeur 7.05m tirant d’eau 4.07m

Motorisation : deux moteurs diesels Kampon Mk22 model 10 de 2100ch chacun, deux moteurs électriques de 600ch deux hélices

Performances : vitesse maximale 19.8 noeuds en surface 8 noeuds en plongée distance franchissable 5000 miles nautiques à 16 noeuds en surface 45 miles nautiques à 5 noeuds en plongée Immersion 80m

Armement : six tubes lance-torpilles de 533mm (quatre avant deux arrières) avec douze projectiles, un canon de 76.2 ou de 100mm, un affût double de 25mm

Equipage : 54 officiers et marins

Outre ces sous-marins Kaichu type VII, d’autres modèles de sous-marins vont être commandés, des sous-marins type B-5 et B-6. Ces sous-marins sont dérivés des type B-4. Leur commande devait initialement avoir lieu avant guerre mais rien ne s’est passé avant mars 1950.

C’est dans le cadre du programme de guerre (décembre 1950) que ces sous-marins type à haute-performances sont commandés. Seize type B-5 et huit type B-6 sont commandés à l’Arsenal de Sasebo et celui de Kure déjà bien occupés avec d’autres constructions.

Sur les seize sous-marins type B-5 (I-74 à I-89), seulement quatre seront achevés, le I-74 étant mis en service en juin 1953, le I-75 en septembre 1953, le I-76 en mars 1954 et le I-77 en juillet 1954.

La carrière de ses sous-marins est courte, tous étant coulés, le premier par l’aviation américaine au large de la Chine en février 1954, le second est victime d’une mine au large de Kure en novembre 1953, le troisième est coulé par un sous-marin américain en mer du Japon en juin 1954 et le quatrième est victime d’avions américains attaquant Kure en juillet 1954 quelques jours seulement après sa mise en service.

Les douze autres navires (I-78 à I-89) sont mis sur cale pour quatre d’entre-eux mais aucun n’est lancé ou achevé (I-78 à I-81). La construction des autres navires est abandonnée définitivement en janvier 1954.

Sur les huit sous-marins type B-6 (I-90 à I-97), seulement deux sont mis sur cale en janvier 1954 (I-90 et I-91) mais les travaux ont si peu progressé que quand le Japon capitule en août 1954, ils sont achevés à 6% et 2% respectivement. La construction des autres unités à été abandonnée en décembre 1953.

Caractéristiques Techniques des sous-marins type B-5

Déplacement : 2000 tonnes en surface 3500 tonnes

Dimensions : longueur hors tout 108 m largeur 8.50m tirant d’eau 4.90m

Propulsion : deux moteurs diesels Kampon de 8500ch chacun deux moteurs électriques de 1200ch chacun deux hélices

Performances : vitesse maximale 24 nœuds en surface 10 nœuds en plongée distance franchissable 13500 miles nautiques à 16 nœuds en surface 140 miles nautiques à 3 nœuds en plongée Immersion : 100m

Armement : six tubes lance-torpiles de 533mm concentrés à l’avant avec seize torpilles, un canon de 127mm, huit canons de 25mm AA (deux affûts quadruples)

Equipage : 94 officiers et marins

Caracteristiques Techniques des sous-marins type B-6

Déplacement : 2200 tonnes en surface 3700 tonnes

Dimensions : longueur hors tout 109 m largeur 8.50m tirant d’eau 4.90m

Propulsion : deux moteurs diesels Kampon de 8500ch chacun deux moteurs électriques de 1200ch chacun deux hélices

Performances : vitesse maximale 22.5 nœuds en surface 10 nœuds en plongée distance franchissable 13500 miles nautiques à 16 nœuds en surface 140 miles nautiques à 3 nœuds en plongée Immersion : 100m

Armement : six tubes lance-torpiles de 533mm concentrés à l’avant avec seize torpilles, un canon de 127mm, huit canons de 25mm AA (deux affûts quadruples)

Equipage : 94 officiers et marins

Escorteurs et Navires légers

Obsédée par la bataille décisive, l’offensive à tout prix, la marine japonaise n’à jamais envisagé autre chose qu’une guerre courte, brutale et violente. Tous les investissements allaient vers des navires destinés à ce type de conflit.

Autant dire que la construction d’escorteurs était secondaire, réduite à la portion congrue en dépit du fait que la conquête d’un empire colonial (officiellement appelé “sphère de coprospérité”) allait imposer la protection de lignes de communication absolument gigantesques.

Il y à là à la fois une part d’inconscience (la guerre sera courte, une fois la bataille décisive gagnée le Japon n’aura plus à craindre les Etats-Unis et les puissances coloniales européennes) mais également l’impossibilité pour le Japon de s’équiper d’autant de navires que les américains.

Quand il devint évident que la guerre allait durer, le Japon abandonna la construction de certaines catégories de navires comme les croiseurs et les sous-marins au profit d’escorteurs.

Ces derniers étaient mal équipés pour faire face à une offensive sous-marine décidée, manquant notamment d’un Asdic efficace. Ils ne feront que ralentir l’ineluctable à savoir l’asphyxie complète de l’économie japonaise.

Dans le cadre du programme de guerre, le Japon va d’abord passer commande de deux classes d’escorteurs assez voisine sur le plan technique, les Matsu et les Tachibana.

Le premier programme de guerre de décembre 1950 prévoit 32 Matsu et 24 Tachibana. Les commandes vont se multiplier, portant le nombre total à 124 Matsu et 96 Tachibana soit sur le papier 220 navires.

En réalité, seulement 24 Matsu et 16 Tachibana vont être mis en service entre janvier 1952 et mars 1954 soit quarante navires qui feront ce qu’ils pourront pour tenter de stopper l’offensive du Silent Service mais comme on le sait sans succès d’autant que le sous-marin n’était pas la seule menace pour les cargos et les pétroliers puisqu’il y avait aussi les mines et l’aviation.

La construction de ces escorteurs est assurée par différents chantiers navals qu’il soient privés (Fujinagata Shipbuilding Yard, Kōbe-Kawasaki Shipbuilding Yard) ou “publics” (Arsenal de Maizuru et Arsenal de Yokosuka).

Ces navires étaient considérés comme des escorteurs mais il semble que les japonais ont voulu surtout faire des destroyers low-cost plutôt que des escorteurs comparables aux DE américains ce qui explique peut être l’emport d’un affût quadruple lance-torpilles.

Matsu

Un Matsu à la mer

Les vingt-quatre Matsu ont été baptisés Matsu Take Ume Kuwa Kiri Sugi Maki Momi Kashi Kaya Nara Sakura Yanagi Tsubaki Hinoki Kaede Keyaki Aoi Shiraume Hagi Kiku Kashiwa Sumire Kusunoki

Les seize Tachibana ont été baptisés Tachibana Yaezakura Yadake Kuzu Kaki Kaba Hayaume Katsura Tobiume Wisteria Wakazakura Yamazakura Ashi Shinodake Yomogi Tsuta

Sur ces quarante navires, trente-six sont coulés (seize par sous-marins, douze par l’aviation, quatre par des mines et quatre par des navires de surface), ne laissant que quatre survivants.

Les seize navires victimes du Silent Service sont les Take Ume Keyaki Aoi Sumire Kusunoki Tachibana Yaezakura Kaki Kaba Katsura Tobiume Wisteria Yamazakura Ashi Shinodake

Les douze navires coulés par l’aviation sont les Kuwa Sugi Momi Kaya Sakura Yanagi Hinoki Kaede Yadake Kuzu Hayaume Kiri

Quatre sautent donc sur des mines (Maki Kashi Nara Shiraume) et quatre seront victimes d’aviation (Yomogi Hagi Kiku Kashiwa).

Le Matsu est capturé à Shanghai par les américains le 15 mars 1954. Cédé à la Chine il est remis en service par son nouveau propriétaire et utilisé jusqu’en 1965 quand il est désarmé.

Le Tsubaki est capturé en Corée par les britanniques. En trop mauvais état, il est sabordé au large de Busan en octobre 1954.

Le Wakazakura est capturé à Sasebo en août 1954. Il est coulé comme cible en mars 1955 alors que le Tsuta l’est à Maizuru. Il coule à quai en septembre 1954 dans des conditions obscures (accident ? Sabotage ?) avant d’être relevé et démoli.

Caracteristiques Techniques

Déplacement : standard 1260 tonnes pleine charge 1530 tonnes (Tachibana 1350 et 1640 tonnes respectivement)

Dimensions : longueur hors tout 100m longueur entre perpendiculaires 92.15m largeur 9.35m tirant d’eau 3.30m

Propulsion : (Matsu) deux turbines à engrenages alimentées en vapeur par deux chaudières Kampon développant 19000ch entraînant deux hélices (Tachibana) quatre moteurs diesels dévellopant 12600ch entrainant deux hélices

Performances : vitesse maximale 27.8 noeuds (23 noeuds pour les Tachibana) distance franchissable 3500 miles nautiques à 18 noeuds (5200 miles nautiques à 18 noeuds pour les Tachibana)

Electronique : un sonar, un hydrophone, un radar de veille surface (Tachibana : un radar de veille aérienne)

Armement : trois canons de 127mm ( un affût double et deux affûts simples), vingt-quatre canons de 25mm (quatre affûts triples et douze affûts simples), quatre tubes lance-torpilles de 610mm en une plate-forme quadruple (sans recharge), quatre grenadeurs avec trente-six projectiles.

Equipage : 211 officiers et marins

Comme saisi d’une panique, d’une frénésie de constructions, le Japon va multiplier les commandes d’escorteurs, prenant conscience bien trop tard d’un retard mortel pour son industrie de guerre qui en attendant d’être détruite par les bombes américaines va être peu à peu asphyxiée par le manque de main d’oeuvre et surtout de matières premières.

Aux côtés des Matsu et Tachibana, trois autres modèles d’escorteurs vont être commandés en parallèle, une multiplication de modèles dont on peut douter de l’efficacité.

Ukuru.gif

Plan du type Ukuru. La date « 1945 » semble référence à un premier problème refusé à l’époque par la marine impériale

La première classe en question est la classe Ukuru. Pas moins de 142 (!) sont prévus mais seulement vingt-huit seront construits tant bien que mal par les chantiers japonais.

Les vingt-huit navires achevés ont été baptisés Ukuru Hiburi Shonan Daito Okinawa Kume Ikuna Shinnan Yaku Aguni Mokuto Inagi Uku Chikubu Habushi Sakito Kuba Ojika Kozu Kanawa Shiga Amami Hodaka Habuto Iwo Takane Ikara Ikuno.

Sur ces vingt-huit unités, dix-huit sont coulés avant la capitulation japonaise, six par des sous-marins (Ukuru Hiburi Sakito Kuba Ikara Ikuno), quatre par des mines (Shonan Okinawa Shiga Amami), quatre par des navires de surface (Shinnan Aguni Uku Chikubu) et quatre par l’aviation (Daito Yaku Iwo Takane).

Les survivants sont partagés entre la Chine (Kume Ikuna), les Etats-Unis (Mokuto Inagi), la France (Habushi), la Grande-Bretagne (Ojika Kozu), l’Australie (Kanawa) et les Pays-Bas (Hodaka Habuto) mais à part la Chine, tous les autres vont rapidement envoyer leurs Ukuru à la casse.

Caracteristiques Techniques

Déplacement : standard 955 tonnes

Dimensions : longueur 77.7m largeur 9.1m tirant d’eau 3.05m

Propulsion : moteurs diesels, 4400ch, deux hélices

Performances : vitesse maximale 19.5 noeuds distance franchissable 5000 miles nautiques à 16 noeuds

Electronique : radars type 13 et 22, sonars type 3 ou type 93

Armement : un canon de 120mm, 12 canons de 25mm, un mortier de 80mm, 120 charges de profondeur

Equipage : 120 officiers et marins.

Les escorteurs type C ou escorteurs type n°1 doivent eux aussi être construits en (très) grand nombre puisque pas moins de 300 sont prévus pour répondre aux besoins urgentissimes de la marine impériale en terme d’escorte.

56 seulement on été en service ce qui est en théorie beaucoup mais face à l’offensive générale lancée par les américains, ces cinquante-six navires ne représentent pas grand chose.

Ces navires sont numérotés avec des chiffres et puis des nombres impairs soit N°1,3,5,7,9,11,13,15,17,19,21,23,25,27,29,31,33,35,37,39,41,43,45,47,49,51,53,55,57,59,61,63,65,67,69,71,73,75,77,79,81,83,85,87,89,91,93,95,97,99,101,103,105,107,109 et 111.

Sur ces cinquante-six navires, vingt-huit sont coulés, quatorze par des sous-marins (1,3,11,15,17,21,25,29,31,33,35,39,41,45), huit par avions (5,69,71,75,81,83,93,95), quatre par mines (7,9,109,111) et deux par des navires de surface (13 et 19).

Les vingt-huit survivants sont répartis entre la Chine qui en récupère huit (23,27,37,43,47,61,101,103), les Pays-Bas quatre (49,51,53 et 55), la France quatre (57,59,63,65), la Nouvelle-Zélande deux (67 73), la Grande-Bretagne quatre (77,79,85,87) et les Etats-Unis six (89,91,97,99,105,107).

Si la Chine les utilise de manière intensive pour reconstituer (ou plutôt constituer) une marine, les autres pays ne vont pas en faire un grand usage.

Les navires récupérés par les Pays-Bas sont utilisés dans les Indes Néerlandaises pour des missions de patrouille, de surveillance et de transport. Ils sont ensuite cédés à la toute jeune marine indonésienne qui va les utiliser jusqu’au début des années soixante-dix.

Les navires récupérés par la France (deux en Indochine et deux au Japon) sont utilisés comme navires à tout faire. En 1960, suite à la création de la marine vietnamienne, ces navires sont cédés, formant la base de la force navale de la république du Vietnam.

Les deux navires cédés à la Royal New Zealand Navy sont envoyés à la démolition au printemps 1955 alors que les quatre navires type C capturés par les britanniques sont eux aussi rapidement démolis après inspection.

Les six navires récupérés par les américains sont utilisés au Japon comme transports (sans armement). En 1960, deux sont cédés à la force d’autodéfense navale japonaise où ils sont utilisés comme navire-école, deux trop usés sont démolis et les deux derniers cannibalisés avant d’être démolis.

Caracteristiques Techniques

Déplacement : standard 757 tonnes

Dimensions : longueur 67.5m largeur 8.4m tirant d’eau 2.9m

Propulsion : moteurs diesels, 1900ch deux hélices

Performances : vitesse maximale 16.5 noeuds distance franchissable 6500 miles nautiques à 14 noeuds

Electronique : un radar type 22, un sonar type 93, un hydrophone type 3

Armement : deux canons de 120mm, six puis douze canons de 25mm, un mortier de 80mm, 120 charges de profondeur

Equipage : 136 officiers et marins

Les escorteurs type D ou type n°2 sont l’autre classe d’escorteurs produite par la marine impériale japonaise. Comme le type C, le type D devait être produit en très grand nombre puisqu’il était prévu pas moins de 203 exemplaires.

Au final, seulement 67 seront achevés, un nombre important sur le papier mais qui dans la pratique sera insuffisant. Par rapport aux type C, ils sont d’un modèle simplifié pour espérer construire plus rapidement les navires nécessaires.

Ces navires portent les numéros suivants :

n°2,4,6,8,10,12,14,16,18,20,22,24,26,28,30,32,34,36,38,40,42,44,46,48,50,52,54,56,58,60,62,64,66,68,70,72,74,76,78,80,82,84,86,88,90,92,94,96,98,100,102,104,106,108,110,112,114,116, 118,120,122,124,126,128,130,132 et 134.

Vingt-six sont perdus, huit par l’aviation (2,6,8,16,18,24,132 et 134), six par des sous-marins (4,10,100,102,120,124), quatre par des mines (12,14,90,92), deux par des causes accidentelles (126,128) et six par des navires de surface (44,46,50,54,58,68).

Les 41 type D survivants au conflit sont récupérés par la Chine (douze 20,22,26,28,30, 38,40,42, 104,106,122,130), la France (quatre 32,34,36,48), la Grande-Bretagne (quatre 52,56,60,62), l’URSS (six 64,66,70,72,74,76), l’Australie (six 78,80,82,84,86,88) et les Etats-Unis (neuf 94,96,98 108,110,112,114,116,118).

La Chine les utilisent dans une marine reconstituée ou constituée notamment dans la guerre civile et quand le gouvernement nationaliste se réfugie à Formose et à Haïnan, quatre navires sont encore en service, deux étant coulés.

Les quatre type D récupérés par la France sont utilisés en Indochine comme patrouilleur, transport et navire-école pour la jeune marine vietnamienne créée en 1960. Ces quatre navires sont retirés du service à la fin de la seconde guerre du Vietnam (1977).

Les quatre unités récupérées par la Marine de Sa Gracieuse Majesté sont cédés à la Malayan Naval Volunteer Force, une milice navale qui va précéder la création d’une marine malaisienne indépendante. Ces navires ont été retirés du service à la fin des années soixante.

Les six unités australiennes capturées au Japon connaissent des sorts différents. Deux trop endommagées sont feraillées sur place, deux transformées en transport et navire auxiliaire pour les troupes australiennes et néo-zélandaises déployées au Japon et les deux dernières ramenées en Australie et utilisées jusqu’en 1965 comme navires d’essais.

Les neuf navires récupérés par les américains sont feraillés sur place pour cinq d’autres, les quatre derniers étant cédés en 1960 à la force d’autodéfense navale japonaise pour permettre à cette dernière de mener ses premières patrouilles et former marins et officiers même si un grand nombre d’officiers et de marins de l’ancienne marine impériale japonaise ont encadré cette nouvelle force navale japonaise.

Caracteristiques Techniques

Déplacement : standard 752 tonnes

Dimensions : longueur 69.5m largeur 8.6m tirant d’eau 3.05m

Propulsion : turbines à engrenages, chaudières à mazout 2500ch, 1 hélice

Performances : vitesse maximale 17.5 noeuds distance franchissable 4500 miles nautiques à 16 noeuds

Electronique : un radar type 22, un sonar type 93, un hydrophone type 3

Armement : deux canons de 120mm, six puis douze canons de 25mm, un mortier de 80mm, 120 charges de profondeur,

Equipage : 160 officiers et marins

Publicité

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Image Twitter

Vous commentez à l’aide de votre compte Twitter. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s