Japon (54) Aéronavale (8)

Les avions de l’aéronavale japonaise (7) : transport, entrainement et servitude

Avant-propos

Comme vous le savez les premiers avions étaient de fragiles engins, des constructions improbables de bois et de toile. Leur fragilité était proverbiale (combien de pionniers de l’aviation ont péri !) et leurs capacités, leurs performances tellement limitées qui mis à part le pilote, ces engins plus lourds que l’air étaient bien incapables d’emporter autre chose.

Très vite, les avions deviennent plus gros, plus solides, plus surs. Ils peuvent transporter des passagers en nombre voir du fret et du matériel. Le transport aérien devient une réalité au cours du premier conflit mondial et surtout durant la période séparant la fin du premier conflit mondial de la guerre de Pologne.

Outre le développement de l’aviation commerciale (encore réservé aux plus fortunés), l’aviation de transport se développe dans les armées de l’air et les aéronavales pour le soutien logistique mais aussi pour le largage de troupes aéroportées, vecteur de puissance inventé en URSS avant d’être développé en Allemagne, en France, en Italie en attendant la Grande-Bretagne, les Etats-Unis et le Japon.

Dans le domaine de l’entrainement, le Japon comme les autres aéronavales va disposer d’avions d’entrainement destinés à former les pilotes qu’il s’agisse du vol initial, du perfectionnement ou de la spécialisation.

Sur le plan de l’organisation, les moyens de transport, de servitude et d’entrainement sont regroupés au sein de la La 6ème flotte aérienne qui dispose de deux Kokutai de transport (quatre buntai de douze appareils) soit quatre-vingt seize appareils, quatre Kokutai d’entrainement soit 192 appareils et un Kokutai de servitude et d’expérimentation avec quarante-huit appareils, ce dernier regroupant souvent des appareils de combat déclassés.

Avions de transport

Nakajima L1N1 (Nakajima Ki-34)

Nakajima Ki-34.jpg

Le Nakajima L1N1 est un petit bimoteur initialement conçu pour le marché civil. Sous le nom de Nakajima AT-2, il à été conçu comme une alternative au Douglas DC-2 _produit sous licence au Japon_ , un appareil relativement gros qui n’était pas toujours adapté à certaines lignes.

Ce petit bimoteur à aile baisse, dérive unique et train rétractable effectue son premier vol le 12 septembre 1936. Mis en service en 1937, il est produit à 471 exemplaires, utilisés aussi bien par des compagnies civils que par les deux forces aériennes japonaises.

Trente-deux appareils ont été utilisés par deux compagnies aériennes (Dai Nippon Koku et Mandchukuo National Airways) sur des lignes entre le Japon, la Chine et l’état autoproclamé du Mandchoukouo.

Ces appareils ont été réquisitionnés par l’armée de l’air nippone en mars 1950 pour du transport militaire ce qui explique qu’en août 1954, seuls deux appareils ont échappés à la tourmente, l’un d’eux étant exposé à Tokyo-Narita.

L’intérêt des militaires pour l’AT-2 apparaît au moment du déclenchement de la deuxième guerre sino-japonaise. Une nouvelle version avec des moteurs plus puissants est développée, cet appareil étant adopté sous la désignation officielle de “Transport de l’Armée type 97” ou plus courante de Nakajima Ki-34. 318 appareils sont ainsi produits jusqu’en 1942.

Outre le transport logistique, les Ki-34 furent utilisés pour les liaisons et la mise en oeuvre des troupes aéroportées qu’il s’agisse de leur entrainement ou d’opérations réelles.

Et la marine dans tout ça ? Et bien elle s’intéressa elle aussi rapidement à l’aviation de transport mais ne s’intéressa au Ki-34 qu’en mars 1943. Une commande de 120 appareils est alors passée avec des moteurs plus puissants, un aménagement intérieur différent…. .

Ces appareils sont livrés entre avril 1943 et janvier 1944 quand la production de l’appareil cesse définitivement.

Ces 120 appareils sont utilisés pour le transport de troupes, le transport logistique, les liaisons, le largage de parachutistes, les évacuations sanitaires et même parfois la reconnaissance. Certains furent sacrifiés lors d’opérations kamikazes mais avec des résultats médiocres.

Une opération prévoyait un poser d’assaut de plusieurs L1N1 sur une base américaine, les avions auraient foncé dans les réservoirs de carburant dans l’espoir de détruire la base ! Il semble qu’il n’y ait pas eut le début du commencement d’un plan de cette idée folle.
A la fin du conflit, rares sont les L1N1/Ki-34 encore disponibles. Quelques appareils sont réutilisés par la Chine, le Vietnam, la Corée, les Pays-Bas (en Indonésie), les français (en Indochine) et même les britanniques en Malaisie.

Cette utilisation est éphémère et le dernier appareil semble avoir été feraillé à Batavia en mars 1956 ce qui ne laisse aucun survivant mis à part l’AT-2 exposé à l’entrée sud de l’aéroport de Tokyo-Narita.

Caractéristiques Techniques

Type : avion de transport monoplan bimoteur

Masse à vide 3500kg en charge 5250kg

Dimensions : longueur 15.30m envergure 19.81m hauteur 4.15m

Motorisation : deux moteurs radiaux Nakajima Kotobuki 2-1 de 710ch chacun entraînant des hélices bipales

Performances : vitesse maximale 360 km/h vitesse de croisière 310 km/h distance franchissable 1200km

Armement : aucun

Equipage : 3 membres d’équipage et 8 passagers

Mitsubishi Ki-57

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Si aujourd’hui il paraîtrait inconcevable de développer un avion de transport depuis un bombardier et vice et versa, à cette époque c’était monnaie courante. De plus il n’était pas rare de voir des bombardiers déclassés prolonger leur carrière en devenant des avions de transport.

En 1938, le bombardier Mitsubishi Ki-21 commence à entrer en service au sein des unités de bombardement de l’Aviation de l’Armée de Terre. Ses performances attirèrent l’attention de la compagnie aérienne Imperial Japanese Airways qui demanda une version civile du bombardier.

Les différences ne portaient pas sur les moteurs mais sur les ailes (passant de médianes à basse) et à un fuselage redessiné pour permettre l’embarquement de onze passagers voir plus.

Cette version baptisée Ki-57 attire l’attention de l’aviation de l’Armée de Terre mais également de l’aéronavale qui décidèrent de commander l’appareil qui allait donc être produit pour le transport civil comme pour le transport militaire.

Le prototype effectue son premier vol en août 1940. Il est connu comme le Ki-57/MC-20-I pour ses utilisateurs civils et le transport de l’armée type 100 modèle 1 pour l’armée. 100 exemplaires d’une première version sortent des chaines de montage et quelques exemplaires sont cédés à la marine où ils sont baptisés L4M1.

Une deuxième version de série baptisée Ki-57-II est alors produite avec des moteurs plus puissants, installés dans des nacelles redessinés, les autres modifications étant de l’ordre du détail et du cosmétique. Cette version est baptisée Ki-57-II/MC-20-II et transport de l’armée type 100 modèle 2. 320 exemplaires sont produits entre septembre 1942 et mars 1946 quand la production cesse.

Sur ces 320 appareils, 48 sont utilisés par des compagnies civils, 220 par l’Armée et 52 par la marine qui complète ainsi ses Ki-34 et ses L2D.

Outre les compagnies japonaises et les deux forces aériennes nippones, le Ki-57 à été utilisé en (tout) petit nombre par les forces aériennes satellites celles du Mandchoukouo, des Philippines, du gouvernement de Nankin….. . Huit appareils ont été cédés à la Thaïlande.

Quand le conflit se termine, quatre appareils ont été capturés par les français en Indochine (deux immédiatement feraillés, un cannibalisé pour permettre au dernier de voler, l’appareil servant d’avion de liaison entre le Laos et Haïphong, le dernier vol à lieu en septembre 1956 et l’appareil est ramené en France pour devenir un avion musée).

Deux appareils ont été capturés par les néerlandais mais par un incroyable coup du sort, ces deux avions sont détruits lors d’une collision en plein vol au dessus d’Aceh en mars 1955.

Les britanniques récupèrent deux appareils à Kuching mais ceux-ci sont en très mauvais état et la RAF préfère les ferrailler.

Quand aux américains, ils capturent deux Ki-57 aux Philippines, un à Okinawa et six au Japon mais aucun n’est en état de vol. Ces épaves sont promptement ferraillés. Le Ki-57 récupéré par les français est donc le seul appareil de ce type à avoir été préservé jusqu’à nos jours, exposé depuis 1965 au Musée de l’Air et de l’Espace du Bourget.

Caractéristiques Techniques

Type : avion de transport monoplan bimoteur

Masse à vide 5585kg en charge 8173kg maximale au décollage 8173kg

Dimensions : longueur 16.10m envergure 22.60m hauteur 4.86m

Motorisation : deux moteurs radiaux Mitsubishi Ha-102 Zuisei de 1080ch

Performances : vitesse maximale 470 km/h à 5800m distance franchissable 3000km plafond opérationnel 8000m

Equipage : 4 hommes (pilote, copilote, navigateur et opérateur radio) et 11 passagers.

Showa/Nakajima L2D

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Le premier “best-seller” de l’aviation commerciale est sans conteste le Douglas DC-3. Bimoteur élégant, c’est le troisième avion commercial développé par Douglas Aircraft Corporation. Cet appareil à été produit aux Etats-Unis mais également sous licence en URSS et au Japon sous la désignation de Showa L2D.

Utilisé aussi bien pour le transport commercial que pour le transport militaire, le Showa L2D était connu officiellement comme l’avion de Transport type 0 (0 = année 2600 du calendrier japonais soit 1940).

Comme nous l’avons vu plus haut, le Japon avait déjà produit sous licence le Douglas DC-2. Aussi quand est apparu le Douglas DC-3, la décision de le produite sous licence à été rapidement prise, Nakajima achetant la licence pour 90000 $ en février 1938.

Le prototype du Showa L2D effectue son premier vol en octobre 1939 et l’appareil est mis en service l’année suivante en 1940. Les premiers appareils de série intègrent encore des équipements américains mais rapidement le L2D devient un avion 100% produit au Japon.

L’appareil va être produit de 1939 à 1954 pour le marché civil (soixante-quatre appareils), l’Aviation de l’Armée de Terre (550 appareils) mais également l’Aéronavale avec la sortie de 440 appareils, portant la production totale du Showa L2D à 1054 appareils.

Les L2D militaires ont été utilisés pour le transport de troupes, la logistique, les évacuations sanitaires, la liaison et les opérations aéroportées même si au Japon, les opérations se limitèrent à des raids commandos et non à des opérations massives comme l’opération Phenix.

Quand le conflit devint de plus en plus dur, les L2 civils furent réquisitionnés et utilisés pour le transport de VIP, les évacuations sanitaires, soulageant la flotte militaire fortement sollicitée, subissant de lourdes pertes que l’industrie nippone était incapable de compenser.

Une douzaine d’appareils à été capturée par les alliés au moment de la capitulation japonaise et utilisés pour les liaisons et le soutien logistique jusqu’en 1960 quand le dernier L2 utilisé par les Pays-Bas est interdit de vol et ferraillé. Aucun L2D n’à été préservé et ceux présentés au Japon sont en réalité des DC-3 maquillés plus ou moins habilement.

Caractéristiques Techniques

Type : avion de transport bimoteur

Masse à vide 7125kg en charge 10900kg

Dimensions : longueur 19.72m envergure 28.96m hauteur 5.16m

Motorisation : deux moteurs radiaux Mitsubishi Kinsei 43 de 1080ch chacun entraînant des hélices tripales

Performances : vitesse maximale 354 km:h vitesse de croisière 301 km/h distance franchissable 3220km plafond opérationnel 10900m

Armement : certains L2D disposaient d’une mitrailleuse de 13mm dans un poste de tir dorsal à l’instar des Junkers Ju-52. Des appareils ont été équipés de deux mitrailleuses de 7.7mm type 92 tirant depuis la porte latérale de l’avion.

Equipage : deux à quatre hommes d’équipage (cinq parfois) et jusqu’à 21 passagers ou un poids en fret équivalent.

Avions d’entrainement

Mitsubishi K3M

Mitsubishi K3M 4.png

Le Mitsubishi K3M est un avion d’entrainement biplace, monomoteur monoplan à aile haute. Il effectue son premier vol en 1930 avant d’être mis en service l’année suivante en 1931.

Il à été produit à 625 exemplaires destinés à l’entrainement initial des pilotes mais pas seulement puisqu’il fût utilisé également pour le transport, la liaison, la servitude et même le bombardement léger. Pour prendre une comparaison avec la France, le K3M “Pine” est un peu le Potez 25 de l’aéronavale japonaise.

Conçu par Herbert Smith, cet appareil disposait d’un équipage composé d’un pilote et d’un tireur dans deux cockpits ouverts, un instructeur et deux élèves prenant place dans une cabine fermée dans la partie inférieure du fuselage. Ultérieurement, une version mieux adaptée au transport pouvait embarquer cinq passagers dans la cabine.

Trois versions de série furent produites, la K3M1 qui connaissait des problèmes de stabilité et surtout des problèmes de moteurs avec une version sous licence d’un Hispano-Suiza de 340ch.

La K3M2 disposait désormais d’un moteur radial Hitachi Amakaze 11 d’une puissance militaire au décollage. Le premier appareil de cette version entre en service en 1932. Rapidement une nouvelle version de série est produite, le K3M3 qui disposait d’un moteur plus puissant (460ch). Cette dernière version fût utilisée principalement pour le transport.

Si une version civile fût produite, l’armée impériale ne donna finalement pas suite à un projet d’une version spécifique du K3M.

L’appareil fût utilisé durant tout le conflit pour les nombreuses missions que nous avons listé plus haut dans cette partie. Il fût même employé à la fin du conflit pour des opérations kamikazes où il subit de très lourdes pertes. Une poignée d’appareils était encore disponible en septembre 1954 mais tous ont été feraillés.

En 1975, un Mitsubishi K3M à été repêché dans le Mékong. Il avait été abattu par la chasse française en 1950. L’épave en relatif bon état est stockée dans un hangar de l’aérodrome de Than-Son-Nhut où des passionnés l’ont patiemment restauré pendant dix ans.
En 1985, il à été présenté au public. Il trone actuellement (2018) à l’entrée de l’aéroport international de Saigon Than-Son-Nhut.

Caractéristiques Techniques (K3M3)

Type : avion d’entrainement et de servitude

Masse à vide 1360kg en charge 2200kg

Dimensions : longueur 9.54m envergure 15.78m hauteur 3.82m

Motorisation : un moteur radial Nakajima Kotobuki-2 de 580ch

Performances : vitesse maximale 230 km/h distance franchissable 790km plafond opérationnel 6389m

Armement : une mitrailleuse de 7.7mm type 92 montée à l’arrière et quatre bombes de 30kg

Equipage : 4 hommes+6 passagers

Yokosuka K5Y

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Le Yokosuka K5Y est un biplan d’entrainement biplace. Effectuant son premier vol en 1933, l’appareil est mis en service en 1934 au sein de l’aéronavale nippone. Produit à 5770 exemplaires de 1934 à 1945, il était connu comme l’avion d’entrainement intermédiaire type 91 et pouvant recevoir des flotteurs en remplacement du train d’atterrissage. Outre l’entrainement, l’appareil pouvait être utilisé également pour l’acrobatie aérienne.

Les 5570 exemplaires se répartissent entre plusieurs versions de série, le K5Y1, les K5Y2 et 3 munis de flotteurs, les versions K5Y4 et 5 à train d’aterrissage fixe ne dépassant pas le stade du projet.

L’appareil fût utilisé durant tout le conflit y compris pour des opérations kamikazes. Les appareils survivants au conflit ont été rapidement feraillés par les américains.

Caractéristiques Techniques

Type : avion d’entrainement

Masse à vide 1000kg maximale au décollage 1500kg

Dimensions : longueur 8.05m envergure 11m hauteur 3.20m

Motorisation : un moteur radial Hitachi Amakaze 11 de 300ch

Performances :vitesse de croisière 212 km/h vitesse de croisière 138 km/h distance franchissable 1019km plafond opérationnel 5700m

Armement : une mitrailleuse de 7.7mm type 97 fixe tirant vers l’avant et une mitrailleuse de 7.7mm type 92 à l’arrière plus de 100kg de bombes.

Kyushu K10W

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Le Kyushu K10W est un avion d’entrainement intermédiaire qui après avoir effectué son premier vol en 1941 fût mis en service deux ans plus tard en 1943. Produit exclusivement pour l’Aéronavale japonaise, ce sont 150 exemplaires qui sont sortis des chaines de montage entre 1942 et 1944.

Officiellement connu comme l’avion d’entrainement intermédiaire terrestre type 2, le K10W était un petit avion d’entrainement monoplan biplace à train fixe dont la conception à été inspirée par le North American NA-16.

Le projet fût vraiment lancé en janvier 1940 et le premier prototype est prêt en avril 1941. A noter que contrairement à ce que les alliés ont longtemps cru, le Kyushu K10W n’était pas une simple copie du NA-16 dont le Japon avait acquis deux exemplaires. Tout juste pouvait-on noter une apparence extérieure similaire.

Appareil instable et souvent difficile à contrôler, le Kyushu K10W n’était pas populaire parmi les équipages amenés à l’utiliser. Outre l’entrainement, l’appareil servait de remorqueur de cible ou d’avion d’entrainement au tir.

Quand le Japon entre en guerre, sur les 150 appareils produits, 69 sont encore en service et opérationnels. Ils vont continuer leurs missions de formation durant tout le conflit aux côtés d’autres appareils.

Quand le conflit se termine, il ne reste qu’une poignée d’appareils de ce type. Aucun n’est préservé, tous sont feraillés.

Caractéristiques Techniques

Type : avion d’entrainement intermédiaire monoplan biplace

Masse à vide 1476kg en charge 2033kg

Dimensions : longueur 8.83m envergure 12.36m hauteur 3.705m

Motorisation : un moteur radial Nakajima Kotobuki 2 Kai-1 de 600ch au décollage

Performances : vitesse maximale 294 km/h distance franchissable 830km plafond opérationnel 6770m

Armement : une mitrailleuse de 7.7mm et quatre bombes d’entrainement

Kyushu K11W Shiragiku

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Le Kyushu K11W Shiragiku est un monomoteur monoplan d’entrainement aux missions de bombardement.

Effectuant son premier vol en 1942, il est mis en service l’année suivante en 1943 avec la mise en service des premiers exemplaires parmi les 798 exemplaires produits entre 1942 et 1950 quand la production est stoppée.

L’équipage se composait d’un pilote et d’un mitrailleur/opérateur radio installé au niveau supérieur, trois élèves prenant place dans la partie inférieure du fuselage.

Outre le K11W1 utilisé pour l’entrainement, le Japon développa une version de lutte ASM et de transport construit en bois à la différence du précédent, le K11W2 qui représenta 150 des 798 exemplaires produits.

A noter que le projet Q3W1 Nankai, une version spécialement conçue pour la lutte ASM n’à pas dépassé le stade du prototype.

Durant le second conflit mondial, cet appareil à servit pour l’entrainement, les liaisons et à la fin de la guerre les opérations kamikazes.

A la fin du conflit, il restait un grand nombre d’appareils disponible mais la plupart ont été feraillés par les américains au moment du nettoyage des bases navales et aéronavales. Aucun appareil n’à donc été préservé jusqu’à nos jours.

Caractéristiques Techniques

Type : avion d’entrainement

Masse à vide 1677kg en charge 2640kg maximale au décollage 2800kg

Dimensions : longueur 10.24m envergure 14.98m hauteur 3.93m

Motorisation : un moteur radial Hitachi GK2B Amakaze de 515ch au décollage

Performances : vitesse maximale 230 km/h à 1700m vitesse de croisière 175 km/h à 1000m, distance franchissable 1760km plafond opérationnel 5620m

Armement : une mitrailleuse de 7.7mm en poste arrière, deux bombes de 30kg et une bombe de 250kg en mission kamikaze

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