Charbonniers classe Muroto

Le Muroto
Deux charbonniers de classe Muroto sont construits en 1918/19 dans le cadre du programme «8-4».
La décision de construire deux charbonniers est prise en 1917. A l’époque la marine japonaise utilise des charbonniers commerciaux pour le ravitaillement de ses navires et le transport du charbon.
Cet expédient étant coûteux, la marine impériale nippone estime qu’il serait moins coûteux de disposer de ses propres charbonniers.
-Le Muroto est mis sur cale aux chantiers navals Mitsubishi de Kobé le 4 juillet 1918 lancé le 23 octobre 1918 et mis en service le 7 décembre 1918.
-Le Noshima est mis sur cale aux chantiers navals Mitsubishi de Kobé le 16 juillet 1918 lancé le 3 février 1919 et mis en service le 31 mars 1919.
Ces deux navires utilisés également pour d’autres missions comme le transport général non spécialisé sont désarmés respectivement en septembre 1943 et mars 1944. Ils sont placés en réserve à Sasebo.
Après quelques instants d’hésitation, les deux navires sont réarmés après avoir été transformés en cargos mixes pouvant transporter des hommes et du matériel.
Le premier est coulé au large de Rabaul par l’aviation embarquée américaine en mai 1952 alors que le second s’échoue au large de Manille pour échapper à l’aviation américaine. Il est détruit ultérieurement par des B-25 de l’USAAF en mai 1953.
Caractéristiques Techniques
Déplacement : standard 8347 tonnes pleine charge 8890 tonnes
Dimensions : longueur 105.16m largeur 15.24m tirant d’eau 7.06m
Propulsion : une machine verticale à triple expansion alimentée en vapeur par deux chaudières Scotch développant 2500ch et entraînant une hélice. En 1930, les chaudières d’origine sont remplacées par trois chaudières Miyahara.
Vitesse maximale 12.5 nœuds (14 nœuds en 1930)
Capacité : 6000 tonnes de charbon
Armement : deux canons de 120mm remplacés en 1932 par deux canons de 76.2mm, canons médians renforcés par huit canons de 25mm.
Equipage : 124 officiers et marins
Ravitailleurs de combat
Avant-propos
Les navires de combat n’ont pas simplement besoin de carburant. Il faut leur aussi des munitions, des pièces détachées, des vivres pour l’équipage. La marine japonaise décide donc de construire des ravitailleurs de combat, des navires spécialisés dans le transport de charges militaires (munitions, pièces détachées…..).
Ravitailleurs de combat classe Ashizuri

L’Ashizuri
Les ravitailleurs de combat de classe Ashizuri ont été conçus pour ravitailler en munitions, vivres, pièces détachées les porte-avions. Cette classe n’était d’ailleurs pas seule puisqu’on trouvera également la classe Sunosaki.
-Le Ashizuri est mis sur cale aux chantiers navals Mitsubishi de Nagasaki le 8 juillet 1944 lancé le 16 mai 1945 et mis en service le 30 janvier 1946.
-Le Shioya est mis sur cale aux chantiers navals Mitsubishi de Nagasaki le 1er avril 1946 lancé le 8 mars 1947 et mis en service le 12 décembre 1948.
Ces deux navires sont naturellement toujours en service en mars 1950. Le ravitaillement à la mer des charges solides n’étant pas encore au point, ces navires opèrent au mouillage, transférant les charges par la grue ou via un treuil d’un navire à l’autre.
Le Ashizuri participe à la première campagne des Philippines, à la fin de la campagne Malaisie/Indes Néerlandaises/Singapour avant d’être coulé par un sous-marin lors de la campagne des Salomons le 19 mai 1951.
Le Shioya participe à la campagne d’Indochine, assurant des transports de munitions au profit notamment de l’armée de terre. Il est endommagé légèrement par une batterie côtière française, deux obus de 152mm d’un fort défendant l’accès à Cam-Ranh.
Réparé à Haïnan, il participe ensuite à la campagne Malaisie/Indes Néerlandaises/Singapour, à la campagne des Salomons avant d’effectuer des transports entre différentes bases, échappant à plusieurs attaques.
La chance tourne le 17 septembre 1953. Alors qu’il quitte Kaoshiung pour rallier Haïphong avec à bord des munitions pour l’armée de terre, le Shioya est surpris par des B-25 de l’USAAF venus des Philippines.
Huit bombardiers passent à l’attaque. Un appareil est abattu par la DCA du ravitailleur, un autre par la chasse japonaise mais six avions attaquent plaçant six bombes de 250kg. Devenu une annexe de l’enfer, le ravitailleur commence à s’incliner sur tribord.
Une terrible explosion achève brutalement l’agonie du ravitailleur qui sombre rapidement ne laissant qu’une poignée de survivants.
Caractéristiques Techniques
Déplacement : standard 8079 tonnes
Dimensions : longueur 133m largeur 16.8m tirant d’eau 6m
Propulsion : deux moteurs diesels Mitsubishi/MAN développant 6000ch et entraînant deux hélices
Performances : vitesse maximale 16 nœuds distance franchissable 5500 miles nautiques à 14 nœuds
Capacités logistiques : 2384 tonnes de gazole, 914 tonnes de munitions et de nourriture
Armement : quatre canons de 127mm en affûts simples et quatre canons de 25mm (nombre porté au cours du conflit à huit)
Equipage : 192 officiers et marins
Ravitailleurs de combat classe Sunosaki

Le Sunosaki
Les ravitailleurs de combat de classe Sunosaki sont destinés à soutenir les grandes unités de la marine japonaise en leur fournissant principalement des munitions et des vivres (et parfois un peu de carburant). Ils sont destinés à compléter les navires de classe Ashizuri.
Six navires sont initialement prévus, des navires baptisés Sunosaki Tahasaki Tsurugizaki Kozahi Hijirizaki et Tayosaki. En raison d’autres priorités, seulement deux sont mis en service avant l’entrée du Japon dans le second conflit mondial. Les quatre autres seront mis sur cale durant le conflit mais seuls les Tsurugizaki et Tayosaki seront achevés, la construction des autres navires étant abandonné en juin 1952.
-Le Sunosaki est mis sur cale aux chantiers navals Mitsubishi de Yokohama le 17 juin 1946 lancé le 2 avril 1947 et mis en service le 12 février 1948.
-Le Tahasaki est mis sur cale aux chantiers navals Mitsubishi de Yokohama le 8 septembre 1946 lancé le 17 juillet 1947 et mis en service le 8 juin 1948.
-Le Tsurugizaki est mis sur cale aux chantiers navals Mitsubishi de Yokohama le 14 septembre 1950 lancé le 8 mai 1951 et mis en service le 2 octobre 1951.
-Le Tayosaki est mis sur cale aux chantiers navals Mitsubishi de Yokohama le 8 novembre 1950 lancé le 12 septembre 1951 et mis en service le 8 mai 1952.
-Le Kozahi est mis sur cale aux chantiers navals Mitsubishi de Yokohama le 12 juin 1951. Toujours sur cale en mars 1952, sa construction est suspendue le 15 mars 1952 et définitivement abandonnée le 21 juin 1952.
-Le Hijirizaki est mis sur cale aux chantiers navals Mitsubishi de Yokohama le 14 novembre 1951. Sa construction est suspendue le 15 mars 1952 et définitivement abandonnée le 21 juin 1952.
Sur les quatre Sumosaki, un seul survit en l’occurence le Tsurugizaki. Endommagé à plusieurs reprises durant le conflit (Salomons, Philippines et Corée), le ravitailleur est gravement endommagé par l’aviation embarquée américaine à Osaka le 1er août 1954. Il est échoué pour ne pas couler.
Récupéré par les Etats-Unis, le navire est remis en état. Démilitarisé, il sert de transport pour l’Administration de Surveillance avant d’être démoli en 1962.
Le Sumosaki est torpillé par un sous-marin américain au large de Manille le 8 septembre 1952, le Tahasaki est coulé par l’aviation américaine lors de la campagne de Nouvelle-Guinée (août 1952) alors que le Tayosaki est coulé à Kaoshiung par des chasseurs bombardiers F4U Corsair en janvier 1954 lors des raids préparatoires à l’opération Boxer.
Caractéristiques Techniques
Déplacement : standard 4537 tonnes
Dimensions : longueur 108.5m largeur 15m tirant d’eau 5m
Propulsion : deux moteurs diesels MAN Mk.4 développant 4500ch et entraînant deux hélices
Performances : vitesse maximale 16 nœuds distance franchissable 4000 miles nautiques à 14 nœuds
Capacités : 1114 tonnes de gazole (gasoline), 474 tonnes de munitions et de vivres
Armement : deux canons de 120mm et quatre canons de 25mm
Equipage : 161 officiers et marins
Ravitailleur de vivres Mamiya

Le Mamiya
Le ravitailleur en vivres Mamiya à été initialement prévu comme un transport de carburant mais il fût donc achevé comme un transport de vivres capable d’embarquer suffisamment de vivres pour ravitailler 18000 hommes pendant trois semaines. Ce navire devait également disposer de cuisines pour pouvoir produire de la nourriture supplémentaire.
-Le Mamiya est mis sur cale aux chantiers navals Kawasaki de Kobé le 25 octobre 1922 lancé le 26 octobre 1923 et mis en service le 15 juillet 1924.
Désarmé le 17 septembre 1945, il est cependant maintenu en réserve visiblement moins à cause de son usure que d’un manque de personnel.
Le 31 mars 1950, dix jours après le raid contre Pearl Harbor, le Mamiya est réarmé, étant utilisé comme ravitailleur de vivres mais également comme «transport général».
Sa guerre va durer exactement dix-huit mois puisqu’il est coulé le 30 septembre 1951 par l’aviation américaine lors des ultimes combats de la campagne des Salomons. Trois bombes l’envoyant dans l’Iron Bottom Sound.
Caractéristiques Techniques
Déplacement : standard 16074 tonnes
Dimensions : longueur 144.8m largeur 18.59m tirant d’eau 8.43m
Propulsion : une machine verticale à triple expansion alimentée en vapeur par huit chaudières développant 10000ch et entraînant une hélice
Performances : vitesse maximale 19.2 nœuds distance franchissable 6000 miles nautiques à 14 nœuds
Armement : deux canons de 140mm, deux canons de 76.2cm, huit canons de 25mm embarqués ultérieurement
Equipage : 283 officiers et marins
Ravitailleur de vivres Nosaki

Le Nosaki
-Le Nosaki est mis sur cale aux chantiers navals Mitsubishi de Shimonoseki le 18 octobre 1939 lancé le 22 juillet 1940 et mis en service le 18 mars 1941.
Mis sur cale sous le nom de Navire de soutien n°4007, il est rebaptisé Nankai le 25 octobre 1940 puis Nosaki le 1er avril 1942 (c’est d’ailleurs à cette date qu’il devient officiellement ravitailleur de vivres).
Toujours en service en mars 1950, il participe au conflit jusqu’à son torpillage par un sous-marin américain le 4 septembre 1952 au large de Formose.
Caractéristiques Techniques
Déplacement : standard 650 tonnes
Dimensions : longueur 48.37m (à la flottaison) largeur 8.20m tirant d’eau 2.88m
Propulsion : deux diesels Kampon Mk.23B model 6 dévellopant 1200ch et entrainant deux hélices
Performances : vitesse maximale 13 nœuds distance franchissable 2000 miles nautiques à 12 nœuds
Capacités : 43 tonnes de vivres réfrigérés, 40 tonnes d’eau
Armement : un canon de 76.2mm renforcé ultérieurement par quatre canons de 25mm
Equipage : 35 officiers et marins
Ravitailleurs de vivres classe Irako
Les Irako et Kusumi sont deux ravitailleurs de vivres construits au début des années quarante pour servir officiellement de ravitailleurs de vivres mais en pratique, notamment durant le conflit, les Irako vont transporter de la nourriture, des pièces détachées, des munitions voir même des troupes.
-L’Irako est mis sur cale aux chantiers navals Kawasaki de Kobé le 30 mai 1941 lancé le 14 février 1942 et mis en service le 12 janvier 1943.
-Le Kusumi est mis sur cale aux chantiers navals Kawasaki de Kobé le 7 avril 1943 lancé le 12 février 1944 et mis en service le 3 mars 1945.
Toujours en service en mars 1950, les Irako ravitaillent la flotte en vivres mais également en autres charges lourdes voir même des troupes.
L’Irako est coulé par un sous-marin américain le 7 mai 1952 alors qu’il tentait d’amener des munitions en direction des Philippines. Deux torpilles l’envoient rejoindre Neptune, le navire ne laissant que fort peu de survivants.
Le Kusumi est victime d’une mine américaine au large de Yokohama le 8 janvier 1954. Le navire avant de couler parvient à s’échouer sur un haut-fond ce qui explique que seulement 37 officiers et marins ont été tués. L’épave reste sur place jusqu’en juillet 1954 quand l’aviation américaine la détruit définitivement à l’aide de bombes et de roquettes.
Caractéristiques Techniques
Déplacement : standard 9724 tonnes pleine charge 11278 tonnes
Dimensions : longueur hors tout 145m (143.5m à la flottaison) largeur 19m tirant d’eau 6.05m
Propulsion : deux turbines Kampon alimentées en vapeur par six chaudières Kampon développant 8300ch et entraînant deux hélices
Vitesse maximale 17.5 nœuds
Armement : quatre canons de 120mm, dix canons de 25mm, des charges de profondeur
Equipage : 361 officiers et marins
Ravitailleur de munitions Kashino
-Le Kashino est mis sur cale aux chantiers navals Mitsubishi de Nagasaki le 1er juillet 1939 lancé le 26 janvier 1940 et mis en service le 12 septembre 1940.
Ce navire à été construit initialement pour transporter des colis hors normes à savoir les tourelles et les canons de 457mm des Yamato entre l’Arsenal de Kure et les chantiers où ces géants étaient en voie de construction.
Après avoir transporté également les tourelles et les canons des premiers Amagi, le Kashino est transformé à l’hiver 1949/50 en transport de munitions. Il participe au second conflit mondial jusqu’au 17 mars 1952 quand il est torpillé par un sous-marin américain qui l’envoie par le fond au nord-est d’Okinawa, deux torpilles provoquant le naufrage définitif du navire.
Caractéristiques Techniques
Déplacement : standard 10360 tonnes
Dimensions : longueur 137m largeur 18.75m largeur 6.60m
Propulsion : une turbine à engrenages BBC avec quatre chaudières à vapeur développant 4500ch entraînant deux hélices
Performances : vitesse maximale 14 nœuds distance franchissable 6000 miles nautiques à 14 nœuds
Capacités : 5800 tonnes de charge et 260 passagers
Armement : deux canons de 120mm et quatre mitrailleuses de 13.2mm en affûts doubles remplacés ultérieurement par quatre canons de 25mm.
Equipage : 303 officiers et marins
Navires-ateliers
Avant-propos
L’apparition de la machine à vapeur entraîna comme nous l’avons vu l’émergence d’un véritable soutien logistique. Jusqu’ici les besoins étaient fort limités, tout juste fallait-il prévoit l’avitaillement en eau et en vivres des équipages.
Outre les besoins en charbon (puis en mazout), il fallait envisager les réparations des coques en fer et des machines, des machines qui n’étaient pas vraiment connues pour leur fiabilité au point que nombre de navires à vapeur gardaient des mats et des voiles au cas où.
Des navires spécialisés devraient apparaître mais en réalité les différentes marines allaient surtout utiliser des navires de seconde main, souvent des cargos transformés ou des navires de guerre dépassés dans leur fonction première et qui trouvaient là le moyen de prolonger leur carrière.
C’est ainsi que la France utilisa comme navire-atelier le Foudre, un croiseur porte-torpilleurs utilisé après que l’inanité du concept ait été démontré comme porte-hydravions ce qui vaut à ce navire d’être considéré comme le premier porte-avions français.
Le Japon fût par contre le seul pays à ma connaissance à utiliser un cuirassé de type prédreadnought à savoir le Asahi, seul navire-atelier de la marine japonaise jusqu’à la mise en service de l’Akashi.
Durant le conflit aucun navire-atelier ne fût spécifiquement construit mais des cargos furent plus ou moins modifiés pour ce rôle. Il y eut bien une volonté de construire des sister-ship de l’Akashi mais aucune commande ne fût passée.
A cela s’ajoute le fait que plusieurs navires auxiliaires conçus pour soutenir une catégorie de navires se retrouvèrent également à soutenir d’autres types de navires.
Et comme pour le reste de la flotte japonaise, les navires-ateliers furent également pourchassés par les sous-marins et l’aviation américaine au point que les deux navire-ateliers n’étaient plus de ce monde en septembre 1954.
Navire-atelier (ex-cuirassé) Asahi
-Le Asahi est mis sur cale aux chantiers navals John Brown sis à Clydebank (Ecosse) le 1er août 1898 lancé le 13 mars 1899 et mis en service le 28 avril 1900.
Navire-amiral du corps de bataille japonais, le Asashi participe à la guerre russo-japonaise et notamment à la bataille de la mer Jaune et à la bataille de Tsushima. Si il ne participe à aucun combat du premier conflit mondial, l’Asashi participe comme transport à l’expédition de Sibérie en 1918, une vaine tentative japonaise d’étendre son influence en Sibérie alors que la Russie est déchirée par une abominable guerre civile.
Reclassé navire de défense côtière de première classe en septembre 1921, il est démilitarisé pour permettre au Japon de respecter le traité de Washington signé le 6 février 1922 (Il est de toute façon probable que même sans la signature du traité le cuirassé aurait été rapidement désarmé).
Reclassé bâtiment-base de sous-marin le 1er avril 1923, l’ex-cuirassé est mis en réserve en 1928 avant d’être transformé à nouveau le 16 août 1937 quand il devint navire-atelier. Il participe à la deuxième guerre sino-japonaise, transportant des troupes japonaises avant de jouer le rôle pour lequel il avait été réellement remis en service.
Désarmé en septembre 1948 en raison d’une propulsion à bout de souffle, il sert de ponton-atelier à Yokohama. Il est coulé par l’aviation embarquée américaine en mars 1954. Son épave relevée est ensuite démolie.
Caractéristiques Techniques
Déplacement : standard 15400 tonnes
Dimensions : longueur 129.6m largeur 22.9m tirant d’eau 8.3m
Propulsion : deux machines verticales à triple expansion alimentées en vapeur par vingt-cinq chaudières Belleville développant 15000ch et entraînant deux hélices
Performances : vitesse maximale 18 nœuds distance franchissable 9000 miles nautiques à 10 nœuds
Blindage : ceinture 102-229mm ponts 64 à 102mm tourelles 152mm barbettes 254/356mm bloc-passerelle 356mm casemates 51 à 152mm
Armement : (cuirassé) quatre canons de 305mm en deux tourelles doubles, quatorze canon de 152mm, vingt canons de 20 livres, six canons de 3 livres, six canons de 2.5 livres Hotchkiss et quatre tubes lance-torpilles de 457mm. Tout cet armement à été débarqué quand le navire à été transformé en navire-auxiliaire. Il dispose désormais de quatre canons de 120mm et de douze mitrailleuses de 13.2mm, les premiers en affûts simples, les seconds en affûts doubles.
Equipage : 773 officiers et marins
Navire-atelier Akashi
-L’Akashi est mis sur cale à l’Arsenal de Sasebo le 18 janvier 1937 lancé le 29 juin 1938 et mis en service le 31 juillet 1939.
Inspiré du navire-atelier américain USS Medusa, l’Akashi est le premier navire-atelier construit dès l’origine pour ce rôle.
Il était initialement prévu la commande de deux autres navires baptisés Mihara et Momotori mais les budgets étaient sans cesse utilisés à d’autres fins et quand enfin des budgets purent être débloqués, la guerre empêcha la construction de nouveaux navires ateliers.
Toujours en service en mars 1950, l’Akashi reste d’abord au Japon avant de rallier Formose en mai 1950 puis la Nouvelle-Guinée où il reste déployé jusqu’en août 1952 quand les japonais jugent plus prudent de le ramener aux Philippines.
Les eaux de l’ex-colonie américaine deviennent inhospitalières aussi le navire-atelier reçoit l’ordre de rallier la Chine et Tsingtao, arrivant à destination après avoir échappé de peu à deux attaques aériennes et deux attaques sous-marines.
De retour au Japon en janvier 1954, il est finalement coulé le 30 mars 1954 alors qu’il ralliait Maizuru depuis Sasebo. Trois torpilles d’un navire du Silent Service l’envoie par le fond, ne laissant qu’une poignée de survivants.
Caractéristiques Techniques
Déplacement : standard 9144 tonnes 10668 tonnes aux essais
Dimensions : longueur hors tout 158.50m (154.66 à la flottaison) largeur 20.50m tirant d’eau 6.29m
Propulsion : deux moteurs diesels Mitsubishi/MAN développant 10000ch entraînant deux hélices
Performances : vitesse maximale 19.2 nœuds distance franchissable 8000 miles nautiques à 14 nœuds
Armement : quatre canons de 127mm en affûts simples, douze canons de 25mm
Equipage : 336 officiers et marins pour la conduite du navire, 433 hommes pour les réparations
Autre navire de soutien
Brise-glaces Otomari
-Le Otomari est mis sur cale aux chantiers navals Kawasaki le 24 juin 1921 lancé le 3 octobre 1921 et mis en service le 7 novembre 1921.
Initialement l’Otomari devait être un pétrolier de classe Ondo mais suite à un changement de priorité, l’Otomari fût construit en brise-glaces. Inspiré du brise-glaces russe Dobryna Nikitich, il fût construit avec une très haute priorité pour être disponible le plus rapidement possible.
Très âgé en mars 1950, il aurait du être remplacé par l’Esan mais ce dernier ne fût jamais construit, la construction d’un brise-glaces n’étant pas la priorité d’une marine qui avait déjà du mal à obtenir suffisamment d’escorteurs voir même de cargos et de pétroliers.
Bloqué à Ominato suite à une avarie de chaudière, il est avarié par plusieurs bombes américaines mais toujours à flot en septembre 1954. Machines à bout, le navire sert de ponton pour les Seabees avant d’être vendu à la démolition au printemps 1955.
Caractéristiques Techniques
Déplacement : standard 2367 tonnes
Dimensions : longueur 60.96m largeur 15.24m tirant d’eau 5.55m
Propulsion : deux machines verticales à triple expansion alimentées en vapeur par cinq chaudières Scotch développant 4000ch et entraînant deux hélices
Performances : vitesse maximale 13 nœuds distance franchissable 4000 miles nautiques à 14 nœuds
Armement : un canon de 3 pouces (76.2mm) Armstrong renforcé ultérieurement par deux canons de 25mm et six mitrailleuses de 13.2mm ainsi que des charges de profondeur
Equipage : 101 officiers et marins