Japon (11) Marine Impériale (4)

Destroyers

Une légende biblique prétend qu’un jour le berger David tua d’une pierre lancée par sa fronde le géant Goliath qui s’effondra après avoir été touché au front. Si sur terre, le plus petit, le plus faible pouvait parfois espérer battre le plus fort, en mer c’était bien moins évident. Difficile pour un brick de détruire un «74 canons».

L’apparition de la torpille automobile rabat les cartes du jeu. Pour la première fois, un navire léger peut (en théorie) détruire un navire plus puissant à l’aide d’un long cigare d’argent chargé d’explosif, cigare toujours plus rapide et précis.

Qui dit arme dit navire porteur. Qui dit torpille dit torpilleur ou en anglais Torpedo Boat (TB), un navire inventé en Grande-Bretagne qui ne tarda pas à faire école au grand dam de la marine de Sa Majesté.

Parmi les pays adorateurs du torpilleur figure la France qui trouvait là le moyen de contrebalancer la puissance navale britannique à une époque où l’alliance entre Paris et Londres n’avait rien d’une évidence.

C’est par le truchement de la France que la marine japonaise découvrit et adopta le torpilleur, la présence de torpilleurs jouant un rôle capital à Tsushima, leur harcèlement constant causant des pertes et surtout l’épuisement nerveux des équipages russes déjà fatigués par un quasi-tour du monde.

Quelques années après le torpilleur est apparu son prédateur en l’occurence le Torpedo Boat Destroyer (TBD) raccourci en destroyer.

Le Japon ne tarda pas à acheter ce type de navires essentiellement à la Grande-Bretagne avant de produire ses propres «destructeurs», exportant même en France qui acquis douze destroyers pour faire face à ses besoins en escorteurs.

Tomozuru

Le Tomozuru

Comme dans tous les pays, les destroyers japonais ne cessent de grossir, étant toujours plus grands, toujours plus lourds et toujours mieux armés au point de parfois dépasser les limites de l’acceptable comme le 12 mars 1934 quand le torpilleur Tomozuru chavira dans une mer agitée suite à un défaut de conception et un navire trop chargé dans les hauts (100 morts sur 113 membres d’équipage).

DD Fubuki

Le Fubuki

Dans le domaine des destroyers, les japonais ne se differencient guère des puissances navales de premier plan jusqu’à l’apparition des Fubuki. En 1927 est mis en service un destroyer déplaçant 2000 tonnes à pleine charge avec six canons de 127mm en trois tourelles doubles (une avant deux arrières) ainsi qu’un fort armement en torpilles (neuf tubes en trois plate-formes triples).

Ces navires qui n’avaient pas vraiment d’équivalent peut être mise à part les contre-torpilleurs français obligèrent les différentes marines à réagir, la Royal Navy construisant les Tribal alors que l’US Navy construit les destroyers de classe Porter.

Avec ce modèle, les japonais atteignirent une sorte d’optimum et les classes suivantes de destroyers furent des développements des Fubuki mis à part les Akitzuki spécifiquement conçus pour la défense antiaérienne avec leurs huit canons de 100mm en quatre tourelles doubles.

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Destroyer antiaérien Akitzuki

Comme le reste de la marine impériale, la force de destroyers japonaise subit des pertes très importantes. Les destroyers encore à flot en septembre 1954 sont rarissimes, beaucoup ayant succombé lors de la guérilla navale dans les Salomons, sous les coups des sous-marins et de l’aviation américaine.

En septembre 1939, la Nihon Kaigun aligne une flotte de quatre-vingt dix-sept destroyers, la flotte étant entre deux ages. Si l’Urakaze (1915) sert de navire-école, trois des quatre destroyers de classe Momo (Momo Yanago Kaishi Hinoki) sont toujours en service mais pour fort peu de temps.

En effet si le Momo est désarmé le 1er avrl 1940, le Yanago le 1er mai 1940, le Kaishi à été transféré à la marine mandchoue en 1937 alors que l’Hinoki est désarmé en mai 1940. Les Momo désarmés ont été démolis à la fin des années quarante.

Initialement il était prévu 28 destroyers classe Momi mais au final seulement 21 ont été mis en service entre 1919 et 1923. 19 navires sont encore en service en septembre 1939 mais leur carrière touche à leur fin, les Momi étant désarmés entre mars 1943 et septembre 1945. Seuls quatre échappent aux chalumeaux des démolisseurs, servant de navire-école puis durant le conflit de patrouilleur. Aucun navire ne survit à la guerre.

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Le Wakatake

A l’origine la marine japonaise prévoyait la mise en service de 23 destroyers de classe Wakatake mais au final seulement huit ont été construits (Wakatake Kuratake Sanae Sarawabi Asago Yugao Fuyo Karukaya).

Si le Sarawavi est perdu accidentellement au large de Formose le 5 décembre 1932, les autres poursuivent leur carrière jusqu’à leur désarmement entre 1945 et 1947. Maintenus en réserve, ils sont réarmés comme escorteurs. Seul le Wakatake survit au conflit, servant de transport entre les îles de l’archipel avant d’être démoli en 1956.

Quinze destroyers de classe Minekaze sont ensuite construits. Toujours en service en septembre 1939, ils sont désarmés entre mars 1947 et septembre 1948. Sur ce total, quatre sont démolis car trop usés, les onze autres sont maintenus sous cocon au cas où.

Pour faire face à la pénurie d’escorteurs, ces vénérables navires sont réarmés en 1951/52, servant de patrouilleur, de dragueur et d’escorteurs, subissant de lourdes pertes même si au final quatre survivent au conflit, étant cédés comme dommages de guerre à la Corée (une unité) et à la Chine nationaliste (les trois autres).

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Le Yunagi (classe Kamikaze)

Seulement neuf destroyers type Kamikaze ont été finalement mis en service au début des années vingt sur les vingt-sept initialement prévus (Kamikaze Asakaze Harukaze Matsukaze Hatakaze Oite Hayate Asanagi Yunagi). Ces navires sont désarmés entre 1945 et 1947, étant réarmés comme patrouilleurs, escorteurs, navires-école, aucun ne survivant à la seconde conflagration mondiale.

Les douze navires de classe Mutsuki sont mis en service en 1925 (Kisaragi Satsuki), en 1926 (Mutsuki Kikizuki Yayoi Uzuki Fumizuki) et en 1927 (Mikazuki Mimazuki Mochizuki Nagatsuki Yuzuki).

Toujours en service en mars 1950, ils participent à la guerre du Pacifique mais aucun n’y survit, trois étant coulés par des navires de surface, deux par des mines, cinq par l’aviation, un suite à un abordage et le dernier est sabordé pour ne pas tomber aux mains des américains à Manille.

Les vingt quatre destroyers de classe Fubuki sont mis en service entre 1928 et 1933. Subdivisée en trois séries, la classe Fubuki subit comme toute la flotte de destroyers des pertes terribles puisque le type I réduit à neuf exemplaires après la perte accidentelle d’un navire en 1934 est anéantie durant le second conflit mondial.

Le type II composé également de dix navires laisse un survivant cédé après guerre à la Chine alors que le type III composé de quatre navires laisse également un navire qui est cédé à l’URSS.

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Le Hatsuharu

Les six destroyers de classe Hatsuharu sont issus des Fubuki mais plus petits pour répondre aux limitations du traité de Londres qui interdisait la construction de destroyers d’un déplacement supérieur à 1850 tonnes et armés de canons d’un calibre supérieur à 130mm. Les six navires sont mis en service en 1933/34, toujours en service en mars 1950 mais qui ont tous rejoint Neptune quand le Japon capitule.

Dix destroyers de classe Shiratsuyu sont mis en service en 1936 et 1937. Les six premiers étaient originellement des Hatsuharu mais en raison de profondes modifications, ils ont formé les prémices d’une classe séparée.

Tous ces navires sont en service en mars 1950 mais quatre ans et demi plus tard, ils ont tous été coulés (cinq torpillés par des sous-marins, trois coulés lors d’un duel antisurface, un par l’aviation et un suite à une collision accidentelle avec un navire qu’il protégeait).

Les dix destroyers de classe Asashio sont les premiers destroyers qui ont pu être conçus sans tenir compte des restrictions des traités de Washington et de Londres. Quatre sont mis en service en 1937, quatre en 1938 et deux en 1939.

Sur ces dix navires toujours en service en mars 1950, neuf vont être coulés (trois par l’aviation, une par explosion accidentelle, trois dans un combat antisurface et deux coulés par les sous-marins) et seul l’Asashio lui même va survivre au conflit. Après avoir servit à rapatrier des soldats japonais isolés, il est cédé à la Chine en 1955 et utilisé jusqu’à sa perte dans un typhon en 1972.

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Le destroyer Isokaze de classe Kagero

Initialement, il était prévu 18 destroyers de classe Kagero. Le nombre est augmenté à 22 mais réduit à 19, le budget dégagé par l’annulation de trois unités servant à financer la construction des Yamato.

Mis en service en 1939 (2), en 1940 (6), en 1941 (4), en 1942 (6) et en 1943 (1), ces navires sont naturellement toujours en service en mars 1950 mais quand le Japon capitule, seulement deux navires ont survécu à l’agonie de la marine impériale, ces deux navires étant cédés à l’URSS au titre des dommages de guerre.

La fin des années trente avait été marquée par une frénésie de construction de destroyers, le Japon voulant éviter de se trouver dans ce domaine en infériorité vis à vis des Etats-Unis.

Comme la guerre semble devoir attendre, la Nihon Kaigun réflechit un peu avant de décider quel type de destroyer elle doit désormais construire.

La classe Yugumo va faire les frais de cette hésitation. Initialement, il était prévu un total de 48 navires dont le financement devait être réparti entre le budget 1939 (14), le budget 1940 (10), le budget 1941 (16) et le budget 1942 (8).

En mars 1940, le nombre est réduit à 32 (14 financés au budget 1939 et dont une partie est déjà sur cale, 8 financés au budget 1940 _pas encore sur cale_ et 10 financés au budget 1941) avant qu’en septembre 1941, le nombre soit finalement réduit à 28 navires (14 financés au budget 1939, 8 financés au budget 1940 et enfin 6 financés au budget 1941). Ce nombre n’évoluera plus. Les vingt-huit Yugumo sont mis en service entre août 1941 et décembre 1945.

Tous sont en service en mars 1950 et sur les vingt-huit navires engagés, vingt-quatre sont coulés (huit par sous-marin, dix par bombardement aérien, deux par mines et quatre lors d’un combat de surface), les quatre survivants étant cédés à la France (deux), à la Grande-Bretagne (un) et aux Etats-Unis (un), ces navires étant utilisés pour différentes expérimentations avant d’être démolis sauf pour les Yugumo cédés à la France qui sont retrocédés à la jeune marine vietnamienne.

Parallèlement à la classe Yugumo, le Japon décide de construire des destroyers spécialisés dans la lutte antiaérienne. C’est l’acte de naissance de la classe Akitzuki qui se distinguent des autres destroyers japonais par l’embarquement de huit canons de 100mm en quatre tourelles doubles en remplacement des six canons de 127mm en trois tourelles doubles.

Les six premiers navires sont financés au budget 1939 suivis de dix autres au budget 1941 soit seize unités qui sont mises en service entre septembre 1941 et décembre 1944. Huit autres navires sont financés au budget 1945 et mis en service entre juin 1947 et septembre 1949, portant le nombre à vingt-quatre destroyers.

Le programme de guerre voté fin 1950 prévoit initialement la commande de 23 navires supplémentaires mais ce programme grandiose est vite réduit à douze unités. Si tous ces navires sont mis sur cale, seulement huit seront achevés, un étant coulé par l’aviation américaine avant son achèvement alors que trois autres n’ont jamais quitté leur cale de lancement.

Au total sur les trente-deux Akizuki construits et mis en service, trente seront coulés, ne laissant que deux navires, le Yukigumo et le Kitakaze, le premier étant cédé à l’URSS et le deuxième à la France. Ils sont utilisés pour des tests avant d’être démolis.

En septembre 1948, la marine japonaise disposait de 133 destroyers. Outre les huit Akitzuki, douze destroyers de classe Momo sont construits portant en théorie le nombre à 153. En septembre 1954, il ne reste que onze navires.

Sous-marins

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Sous-Marin Ha-1

Si il y eu des idées de «torpilleur submersible» dès le début du XIXème siècle, il faut en réalité attendre la fin de ce siècle pour qu’apparaisse le sous-marin moderne et efficace, les tentatives de torpilleur submersible durant la guerre de Sécession étant trop peu nombreuses pour semer les graines d’un développement serein.

Avec des hommes comme Laubeuf et Holland, les premiers torpilleurs submersibles apparaissent, je dis bien torpilleur submersible et pas sous-marin car à l’époque le «sous-marin» doit combattre en surface avec un canon et si nécessaire plonger pour utiliser la torpille.

Comme tous les pays disposant de marines océaniques, le Japon va s’équiper de sous-marins, disposant de 57 sous-marins en septembre 1939, 38 autres étant en construction ou en projet quand éclate la guerre de Pologne.

Les sous-marins japonais n’étaient ni meilleurs ni plus mauvais que les sous-marins français, britanniques, américains, allemands ou italiens. Ils avaient leurs forces et leurs faiblesses notamment dans la vitesse en plongée et dans les capteurs.

Tout comme la France et l’Allemagne, le Japon va dévelloper une série de croiseurs sous-marins toujours plus grand, disposant d’une artillerie puissante et d’hydravions en vue de bombarder les écluses du canal de Panama mais ce genre d’opérations n’eut jamais lieu.

A la différence des autres nations majeures (à l’exception peut être de l’Allemagne), le Japon va dévelloper de nombreux sous-marins de poche dont certains seront utilisés dans de véritables opérations suicides pour tenter de renverser le cours de la guerre avec le succès que l’on sait.

En septembre 1948, la marine japonaise dispose de 79 sous-marins répartis en différentes classes.

Sur le plan tactique, les sous-marins japonais vont privilégier la destruction des navires de guerre ennemis. Dans la grande stratégie nippone, les sous-marins étaient censés attendre la flotte américaine lors de son transit entre les Etats-Unis et les Philippines, renseigner «les Gros» et attaquer l’US Navy avant la «bataille décisive».

Elle dédaigna toujours l’attaque des navires marchands et des navires de soutien, des cibles moins nobles mais dont la destruction aurait rendu la reconquête américaine plus lente à défaut d’être impossible.

Face à des unités anti-sous-marines mordantes, les sous-marins japonais vont subir de lourdes pertes pour des résultats peu spectaculaires sauf quelques rares coups heureux contre des unités isolés.

Quand le Japon capitule, en septembre 1954, rares sont les sous-marins japonais encore à flot et ceux ayant survécu vont soit être détruits par l’opération Crossroads ou démolis.

Navires légers

Durant le premier conflit mondial, l’irruption du sous-marin entraina l’apparition de navires légers spécialisés dans la lutte anti-sous-marine et la protection des convois, des navires appelés canonnières ou avisos selon les pays.

Le Japon participe à la guerre en Méditerranée avec des destroyers mais ne construit pas de navires dédiés à la lutte anti-sous-marine. Difficile de comprendre pourquoi. On peut y voir une forme de dédain vis à vis des navires défensifs dans une marine imprégnée par un esprit ultra-offensif.

Des torpilleurs sont cependant construits mais ils sont davantage destinés à attaquer la flotte ennemie qu’à protéger des navires marchands. Pourtant le Japon une fois son empire acquis aurait du ramener au pays les ressources conquises. Pourquoi ne pas avoir prévu un système de convois avec des escorteurs ?

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Le torpilleur Chidori

En septembre 1939, le Japon dispose de quatre torpilleurs de classe Chidori et de huit torpilleurs de classe Otori, douze malheureux navires. Entre septembre 1939 et mars 1950, quelques torpilleurs, patrouilleurs et dragueurs sont construits mais les moyens de protection des convois et de la marine marchande sont dramatiquement insuffisants.

Quand le Silent Service se lance dans une guerre au commerce, le Japon se rend compte de son infériorité. La marine impériale réarme de vieux destroyers transformés en escorteurs mais ces navires manquent de capteurs et d’armes efficaces.

Des commandes massives d’escorteurs sont passés mais le manque d’équipage, d’acier pour les construire rend illusoire l’idée d’achever ses grands programmes (et je ne parle même pas de la pénurie de pétrole).

Les rares Matsu et Tachibana achevés ne pourront que limiter les dégâts mais seront incapables de stopper l’hémorragie provoquée par les fleet submarine bien aidés par l’aviation, les mines et les navires de surface.

Des vedettes lance-torpilles vont également être construites mais en petit nombre. Quelques S-Boot seront bien acheminées d’Allemagne pour être copiées mais faute de moyen et/ou de conviction, la marine japonaise ne disposera jamais de flottilles de vedettes lance-torpilles en nombre suffisantes pour s’opposer aux MTB américaines notamment dans les Salomons.

Dans le domaine des navires légers, il faut ajouter les navires chargés de la guerre des mines qu’il s’agisse des mouilleurs des mines ou des dragueurs de mines, les seconds détruisant les mines mouillés par les premiers.

Dans le domaine du mouillage de mines, le Japon comme les autres marines majeures va s’équiper de mouilleurs de mines spécialisés, des navires destinés à créer de vastes champs de mines à vocation défensive, les mouillages offensifs étant plus du ressort des sous-marins et des avions.

On trouve le Katsuriki mis en service en 1917, Itsukushima mis en service en 1929, le Shirataka mis en service en 1929, le Yaeyama mis en service en 1932, le Okinishima en 1936 et le Tsugaru mis en service en 1941,

A ces unités isolées s’ajoute des classes de mouilleurs de mines comme la classe Sokuten (treize navires, onze encore en service en septembre 1939, aucun en mars 1950) classe Hatsutaka composés de quatre navires mis en service au cours des années quarante (Hatsutaka Aotaka Wakataka Asadori), les deux Tsubane (Tsubane Kamone) mis en service en 1929 et les trois Natsushima (Natsushima Nasami Sarushima) mis en service en 1933.

Quatorze mouilleurs de mines sont donc en service en mars 1950. Durant le conflit, des mouilleurs de mines de classe Sokuten seront construits même si sur les 41 navires envisagés initialement, seulement 26 seront effectivement commandés et 15 mis en service moins pour le mouillage de mines que pour des missions de transport.

Pour le dragage de mines, la marine japonaise va faire construire une série de dragueurs de mines déplaçant entre 500 et 648 tonnes, des navires bien armés pouvant être utilisés comme escorteurs de fortune. 48 navires sont ainsi construits entre 1922 et 1948. Durant la guerre, une vingtaine de navires supplémentaires est construite, navires accompagnés par des chalutiers réquisitionnés.

En dépit de cet effort, les japonais auront du mal à empêcher les américains à mouiller des mines par des navires de surface, des sous-marins et des avions. Le manque de carburant, les mines et les sous-marins américains vont être à l’origine de la paralysie de la flotte japonaise dans ses ports.

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