Porte-avions moyens classe Essex

USS Essex (CV-9)
Vous avez-dit chef d’oeuvre ?
Le 31 décembre 1936, le traité de Washington de 1922 à expiré suite aux dénonciations de la France et du Japon fin 1934.
La fin des limitations de ce traité ainsi que la non-application réelle et sérieuse des traités de Londres de 1931 et 1936 permet aux architectes navals des deux pays d’avoir les coudées franches pour réaliser des navires plus puissants et plus efficaces.
Dans la foulée de la construction du Wasp un Naval Expansion Act est voté le 17 mai 1938 qui autorise la construction de 40000 tonnes de porte-avions supplémentaires au délà du contingent attribué par le traité de Washington.
Les américains se posent alors la question du porte-avions à construire qui peut se résumer entre beaucoup de petits ou peu de gros. La construction du Hornet laissant 20400 tonnes de disponible, il paraît rapidement que les possibilités sont assez limités.
Les architectes navals américains contraints par le temps en raison d’un contexte international tendu partent du Hornet mais décident d’apporter un certain nombre d’améliorations que l’on peut résumer ainsi :
-Des navires plus grands que les Yorktown pour faciliter la mise en œuvre d’un groupe aérien qui doit être le plus important possible pour mener des raids massifs sur la flotte ennemie (sous-entendue japonaise).
-Une vitesse de 32.5 nœuds pour le rendre difficilement neutralisable par l’ennemi et lui permettre de mettre en œuvre rapidement le groupe aérien en mettant en œuvre un fort vent relatif sur le pont d’envol à une époque où l’embarquement de la catapulte ne va pas de soi (confere le Japon).
-Un nouveau système propulsif plus puissant (152000 contre 70000ch)
-Une défense antiaérienne renforcée
-Une protection plus efficace des œuvres vives
-Des catapultes plus puissantes
-Une architecture laissant suffisamment de place pour les avions à venir que l’on devine plus lourds ce qui nécessite plus de carburant et plus de munitions
-Des salles d’attente pour pilote plus confortables et situées le plus près possible du pont d’envol
Les architectes du BuShips s’interroge sur l’utilité d’installer sur leurs nouveaux porte-avions un pont d’envol blindé avant d’y renoncer au profit d’une architecture ouverte caracteristique de leurs premiers porte-avions avec la coque du navire dont le pont supérieur sert de pont au hangar formé par l’espace compris entre le pont d’envol et le pont du hangar.
Le projet d’un porte-avions de 20400 tonnes passe rapidement à 23000 tonnes. L’entrée en guerre de la France et de la Grande Bretagne le 3 septembre 1939 suspend la participation de Paris et de Londres aux traités et libère donc les américains de toute contrainte.
Sept projets (CV 9A à CV9G) sont ainsi étudiés déplaçant de 23300 à 27200 tonnes. C’est au final le projet CV 9F de 26000 tonnes (27100 tonnes au final) qui est choisit le 21 février 1940.
Par rapport aux Yorktown, les Essex sont nettement plus gros, sont plus rapides et plus puissants avec un pont d’envol plus grand dont la mise en œuvre est facilitée par un ascenseur latéral installé à babord.
Dans un premier temps, l’Essex ne disposera que d’une catapulte installée dans le hangar pour permettre de lancer un chasseur ou un appareil de reconnaissance alors que le pont d’envol est en configuration appontage avec les avions récupérés concentrés sur l’avant. Cette catapulte sera ultérieurement démontée, cette idée se révélant être une fausse bonne idée.
Le Bonhomme Richard est le premier à recevoir une catapulte installée sur le pont d’envol portant le nombre de catapultes à deux.
A partir de l’Intrepid, on trouve deux catapultes sur le pont d’envol tandis que la catapulte de hangar est rapidement débarquée, n’ayant donc jamais été utilisée en opération.
L’avant du pont d’envol est également muni de brins d’arrêts pour permettre à un avion d’apponter à l’avant, le porte-avions allant en marche arrière mais comme pour la catapulte de hangar, cette possibilité sera peu voir pas utilisé en opérations au point qu’ils seront souvent débarqués dès le début de la guerre dans le Pacifique.
La protection passive est renforcée avec un pont du hangar blindé à 75mm ce qui lui permet de résister à des bombes de 4 ou 500kg. Le pont d’envol en bois est donc considéré comme sacrifiable et les réparations prévues avec l’emport de planches de bois pour une réparation de fortune qui se révéléra plus solide que prévue.
Quand à la DCA, elle est nettement plus puissante avec quatre tourelles doubles de 127mm installés de part et d’autre de l’ilôt et quatre affûts simples de même calibre installés à babord ainsi que 32 canons de 40mm et 35 canons de 20mm, DCA renforcée au fur et à mesure des combats et de la menace kamikaze.
Six porte-avions sont commandés en juin 1940. Baptisés Essex (CV-9) BonHomme Richard (CV-10) Intrepid (CV-11) Kearsarge (CV-12) Franklin (CV-13) et Hancock (CV-14) ils vont être mis en service entre mars 1944 et juin 1946.
Les deux premiers vont remplacer les Lexington et Saratoga (maintenus en réserve pour un éventuel réarmement), les deux suivants vont remplacer le Ranger et le Wasp déclassés au rang de porte-avions école et transport d’avions, les Franklin et Hancock permettent l’augmentation de la flotte de ponts-plats américains qui se compose alors de trois Yorktown et de six Essex soit neuf porte-avions de première ligne.
Suite aux victoires japonaises en Chine (mai 1943) puis au déclenchement de la guerre civile allemande (3 septembre 1943), l’US Navy obtient le vote d’un grand programme naval qui finance la construction de six nouveaux Essex.
Ces navires sont baptisés USS Randolph (CV-15) USS Cabot (CV-16) USS Bunker Hill (CV-17) USS Oriskany (CV-18) USS Ticonderoga (CV-19) et USS Bennington (CV-20). Mis sur cale début 1944, ils sont mis en service entre fin 1947 et l’été 1948.
Résultat quand le second conflit mondial éclate en Europe, la Carrier Fleet de l’US Navy à fière allure avec trois Yorktown et douze Essex.
En septembre 1945, une demande pour six nouveaux Essex (CV-21 à CV-26) est repoussée par le président Linbergh qui n’en voit pas l’utilité. Seulement en mars 1946, les services de renseignement américains révèlent l’existence d’un plan japonais qui prévoit la construction de douze porte-avions type Unryu en plus des quatre porte-avions blindés de type Taiho.
Deux mois plus tard, l’US Navy obtient la commande de deux porte-avions lourds de classe United States et surtout de six nouveaux porte-avions de classe Essex, des navires baptisés USS Boxer (CV-23) USS Belleau Woods (CV-24) USS Crown-Point (CV-25) USS Tripoli (CV-26) USS Antietam (CV-27) et USS Valley Forge (CV-28).
Quand la guerre éclate en septembre 1948, les deux porte-avions lourds sont sur cale tout comme quatre des six Essex, les Antietam et Valley Forge n’étant mis sur cale qu’en septembre 1949. Aucun de ces huit navires n’est en service en mars 1950, seuls les CV-23, 24 et 25 sont sur le point d’être commissioned.
Un mois après l’entrée en guerre des Etats-Unis, en avril 1950, six nouveaux porte-avions de classe Essex sont commandés, des navires immatriculés CV-45 à CV-50 qui seront mis en service au cours de la guerre.
Une commande de six nouveaux porte-avions est envisagée en septembre 1953 mais abandonnée en février 1954 de crainte de voir le conflit se terminer avant la date d’achèvement des navires.
L’Aviation Squadron (Pacific) rassemble la majorité pour ne pas dire la quasi-totalité des porte-avions puisque mis à part le Ranger et le Wasp, tous les porte-avions américains trainent leurs hélices dans le Pacifique.
Un First Group est stationné à Bremerton dans l’Etat de Washington, un Second Group est stationné à San Diego et un Third Group est lui déployé à Pearl Harbor.
Les Essex en service en mars 1950 sont répartis entre ces trois groupes, Si le Bennington est seul à Bremerton en compagnie du Hornet, les autres sont stationnés à San Diego (Bonhomme Richard Kearsarge Hancock Cabot) et à Pearl Harbor (Intrepid Franklin Randolph Bunker Hill Oriskany Ticonderoga Essex).
Carrière opérationnelle
USS Essex (CV-9)

5 septembre 1942 : lancement du futur USS Essex (CV-9)
-Le USS Essex (CV-9) est mis sur cale aux Newport News Shipbuilding & DryDock Company le 28 avril 1941 lancé le 5 septembre 1942 et commissioné le 17 mars 1944.
Il effectue sa mise en condition opérationnelle en baie de Chesapeake en Virginie, repassant au bassin au Norfolk Navy Yard pour démontages et travaux complémentaires du 5 juillet au 17 septembre 1944.
Considéré comme opérationnel, le porte-avions et son groupe aérien, le Carrier Vessel Group 9 mettent cap sur Pearl Harbor son port d’attache.
Il quitte Norfolk le 21 septembre 1944, fait escale à Miami du 25 au 27 septembre, faisant évoluer son groupe aérien (Grumman Hellcat, Grumman Avenger, Douglas Dauntless) au dessus de la ville pour une parade filmée, film régulièrement réutilisé pour montrer la puissance aérienne de la marine américaine.
Reprenant la mer, il se ravitaille à l’entrée du canal de Panama le 1er octobre, franchit cette voie d’eau stratégique les 2 et 3 octobre, pénétrant alors dans le Pacifique, océan qu’il ne va plus quitter jusqu’au déclenchement du second conflit mondial.
Il rallie San Diego le 10 octobre 1944, subissant quelques travaux suite à des avaries lors de la traversée. Il traverse ensuite le Pacifique jusqu’à Pearl Harbor, arrrivant le 25 octobre 1944 après huit jours de mer.
Le 21 mars 1950, il était immobilisé au bassin n°2 du Pearl Harbor Navy Yard pour un petit carénage. Si il est protégé par les torpilles, il reçoit trois bombes, deux explosent contre le pont blindé du hangar mais une troisième le traverse, faisant de gros dégâts, sans pertes humaines importantes, seuls douze marins et quatre ouvriers du chantier sont tués.
Les réparations peuvent être menées sur place et même à flot, le bassin servant à des réparations plus urgentes.
A noter que son groupe aérien à terre sur la base aérienne de Barbers Point à subit des pertes sensibles avec six chasseurs détruits au sol, quatre abattus en vol pour le prix de deux avions torpilleurs et six bombardiers en piqué japonais. Six Dauntless (bombardiers en piqué) et quatre Grumman Avenger (avion-torpilleur) ont été détruits au sol ou en vol soit un total de vingt appareils détruits.
Le USS Essex est de nouveau opérationnel en juin 1950 et va participer aux principales opérations de la guerre du Pacifique, étant endommagé à deux reprises, la premier fois en mars 1952 au large des Salomons et la deuxième fois en février 1954 au large de la Chine dans le cadre de l’opération Boxer.
Durant le conflit, il participe successivement à la première campagne des Philippines, à la campagne des Salomons, à la campagne de Nouvelle-Guinée, à la deuxième campagne des Philippines avant de terminer le conflit par l’opération Boxer (Chine Formose), couvrant également l’opération Phenix.
Après avoir participé à la couverture de la mise à terre des troupes d’occupation américaines au Japon, l’Essex rapatrie aux Etats-Unis les militaires, marins et aviateurs démobilisés.
De retour aux Etats-Unis, il est désarmé le 15 mars 1955 et mis sous cocon à Bremerton avec le statut out of commission in reserve, étant confiés aux bons soins de la Pacific Reserve Fleet Bremerton Group.

Le USS Essex (CVS-9)
Le 14 janvier 1962, il est remis en service, ralliant le Brooklyn Navy Yard pour être transformé en porte-avions ASM, le CV-9 devenant le CVS-9 ou Carrier Vessel Submarine Nine. Arrivé à New-York le 8 mars, il va être immobilisé pendant près de deux ans jusqu’en juin 1963.
Il est totalement métamorphosé, recevant une proue fermée, une piste oblique, de nouveaux ascenseurs, des catapultes à vapeur, un ilôt refondu. Bref,il ne reste plus grand chose du porte-avions de la guerre du Pacifique.
Avec ses avions de lutte ASM, ses avions d’assaut et ses hélicoptères, l’Essex devient le navire-amiral du Carrier Submarine Group Two (CSG-2) ou Task Force 21, ce groupement se composant de l’Essex, de huit destroyers, de six destroyers d’escorte, de deux sous-marins et d’avions de patrouille maritime basés à terre.
Basé à NAS Quonset Point (Rhode Island), ce groupement occasionnel aurait été chargé en temps de guerre de couvrir l’arrivée en Europe de convois amenant les troupes américaines et canadiennes.
Remplacé par des Sea Control Ship (SCS) plus modernes, l’Essex et les cinq autres navires de sa classe transformés en CVS sont désarmés à partir du milieu des années soixante-dix.
Le USS Essex est officiellement désarmé le 14 mai 1977 à Charleston. Rayé du Naval Vessel Register le lendemain, il est vendu à la démolition à Esco Marine qui procède à son démantèlement à Bayonne dans le New-Jersey.
USS Bonhomme Richard (CV-10)
-Le USS Bonhomme Richard (CV-10) est mis sur cale aux Newport News Shipbuilding & DryDock Company de Newport News (Virginie) le 1er décembre 1941 lancé le 15 avril 1943 et commissioned le 6 juin 1944 au Norfolk Navy Yard.
Il effectue sa mise en condition au large de la Nouvelle Angleterre puis dans les Caraïbes jusqu’en septembre. Il passe ensuite six semaines au bassin pour modifications et travaux divers.
Le 4 novembre 1944, il quitte Norfolk pour rallier le Pacifique et plus précisément San Diego, faisant escale à Jacksonville du 8 au 12 novembre, se ravitaille à Guantanamo le 15 novembre puis rallie Panama le 17 novembre, franchissant le canal les 18 et 19 novembre 1944. Il arrive à San Diego le 28 novembre 1944.
Il va rester stationné en Californie jusqu’au déclenchement du second conflit mondial dans le Pacifique, couvrant les cuirassés chargés de protéger la côte ouest des Etats-Unis contre des raids japonais.
Ces raids n’ayant jamais eu lieu, l’US Navy peut alléger son dispositif et engager le maximum de forces dans le Pacifique.
Le 14 août 1951 lors de la terrible campagne des Salomons, le Bonhomme Richard participe à une bataille au delà de l’horizon. Lançant son groupe aérien contre un convoi de ravitaillement japonais, il est repéré par un hydravion japonais.
Ce dernier est abattu par des Hellcat en patrouille mais trop tard pour empêcher des bombardiers japonais en route pour bombarder l’aérodrome de Guadalcanal de capter le message. Ils se détournent en direction du porte-avions.
Les Trente-deux G4M et G3M connaissent de lourdes pertes car opérant sans escorte de chasse mais ils parviennent à placer quatre bombes au but. Dévoré par les incendies, le porte-avions est évacué du personnel non indispensable.

Le I-168, le bourreau du CV-10
L’incendie est maitrisé après six heures de lutte mais alors que le porte-avions allait être remorqué direction Nouméa, le I-168, un sous-marin japonais parvient à se mettre en position de tir, lançant quatre torpilles.
Une «anguille» se perd dans la nuit, une manque de peu le porte-avions mais deux frappent le porte-avions qui coule en quelques minutes.
254 officiers et marins du porte-avions ont été tués. L’épave repose dans l’Iron Bottom Sound, le détroit au fond de feraille à une profondeur d’eau accessible aux plongeurs mais comme l’épave à été déclarée war grave (tombe de guerre), la plongée est interdite sauf autorisation spéciale.
Le nom de Bonhomme Richard va être attribué à un nouveau porte-avions de classe Essex, le CV-45 initialement baptisé Reprisal va devenir le USS Bonhomme Richard.
USS Intrepid (CV-11)
-Le USS Intrepid (CV-11) est mis sur cale aux Newport News Shipbuilding & DryDock Co de Newport News (Virginie) le 1er décembre 1941 lancé le 10 novembre 1943 et commissioned le 14 janvier 1945.
Après deux mois d’entrainement intensif dans les Caraibes, le porte-avions passe un mois au bassin au Charleston Navy Yard pour des travaux complémentaires. Il quitte la Caroline du Sud le 4 avril 1945, arrivant à Colon Panama le 10 avril 1945 au matin.
Franchissant le canal de Panama les 11 et 12 avril 1945, il rallie San Diego le 22 avril 1945. Après un entrainement avec des navires de la future 3ème flotte, le porte-avions rallie Pearl Harbor le 8 mai 1945 après huit jours de mer.
Le 21 mars 1950, il était en mer quand les japonais attaquent Pearl Harbor. Comme le reste de la flotte, le CV-11 se met en chasse, traquant la flotte japonaise. Pendant que les Helldiver et Avenger menaient des missions de reconnaissance, les Hellcat étaient lancés pour couvrir la base contre le retour d’avions japonais.
Il participe à la campagne des Phillipines au cours de laquelle il est endommagé lors d’une collision avec un pétrolier lors d’un ravitaillement (4 juin 1950). Réparé, il participe à la campagne des Salomons (mars-septembre 1951) avant d’enchainer par la campagne de Nouvelle-Guinée (juillet 1952-janvier 1953), manquant la bataille de la mer de Corail en raison d’un carénage à Nouméa.
Il couvre les opérations amphibies contre les Carolines et les Mariannes (mars-septembre 1953), assurent des transports d’avions en direction des Phillipines au profit de l’USAAF et de l’US Navy avant de terminer le conflit par l’opération Boxer (Chine-Formose).
Au cours de cette opération, des raids de diversion sont menés contre le Japon pour attirer les restes de la flotte japonaise. Au cours de raids contre l’île d’Hokkaïdo le 21 mars 1954, le porte-avions est prit dans un typhon qui l’endommage sérieusement. C’est donc en travaux au Mare Island Navy Yard qu’il assiste à la capitulation japonaise et à la cérémonie du 4 septembre 1954.
A nouveau opérationnel en janvier 1955, le USS Intrepid est déployé en Extrême-Orient, trainant ses hélices au large du Japon, de la Corée dans le Nord de la Chine.
Rentré au pays en août 1955, il rejoint le Bremerton Navy Yard pour être transformé en porte-avions d’attaque (CVA).
L’apparition de l’avion à réaction laissait à craindre un déclassement du porte-avions. Fort heureusement des tests menés durant la guerre dans les pays possédant les porte-avions permis de démontrer que de nouvelles technologies permettaient d’adapter les porte-avions à l’utilisation d’avions à réaction.
Immobilisé à Bremerton du 4 septembre 1955 au 5 mars 1957, l’Intrepid en ressort métamorphosé avec une piste oblique, une étrave fermée, des catapultes à vapeur, de nouveaux ascenseurs, des canons de 76mm automatique en remplacement des canons de 127mm, 40 et 20mm.
De nouveau opérationnel en juin 1957, le nouveau porte-avions d’attaque reste affecté dans le Pacifique à la 3ème flotte. Stationné à San Diego, il effectuait chaque année ou presque un déploiement de plusieurs mois en Extrême-Orient sous l’autorité de la 7ème flotte qui couvrait cette région.
Il participe ainsi aux opérations des premières et deuxième guerre du Vietnam (1961-1967 et 1970-1977). Usé après une carrière de près de trente-deux ans, l’Intrepid est désarmé le 14 septembre 1977.
Il est rayé des registres le lendemain puis remorqué au Naval Inactive Ship Maintenance Facility de Bayonne (New Jersey) où il reste jusqu’au 14 août 1982 quand il rallie New-York, devenant un navire-musée, les visiteurs découvrant l’histoire du porte-avions mais également l’histoire des nombreux avions installés sur le pont d’envol. Il est toujours présent en 2017 au Pier 82.
En fin de compte, à part les radars qui ont du se développé dans les années 40 et dont les japonais doivent être également pourvues au contraire de 1941, la structure de base des navires ne bougent pas entre l’histoire OTL et CTL;
Non il n’y aura pas de changements majeurs, je cherche à rester cohérent intellectuellement. Par exemple le Japon ne va développer des sous-marins rapides qu’au cours du conflit comme OTL